FR2551213A1 - Procede de mesure des parametres d'ecoulement d'un fluide et dispositif mettant en oeuvre ce procede - Google Patents
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Abstract
L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE DE MESURE DES PARAMETRES D'ECOULEMENT D'UN FLUIDE ET UN DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE DANS LEQUEL ON CALCULE LA FONCTION D'AUTOCORRELATION DU SIGNAL RETRODIFFUSE PAR UNE PARTICULE DU FLUIDE EN MOUVEMENT. EN CALCULANT LES DERIVES D'ORDRE 1 ET 2 DE CETTE FONCTION D'AUTOCORRELATION, ON CALCULE LA VITESSE MOYENNE ET LA VARIANCE DE L'ECOULEMENT.
Description
PROCEDE DE MESURE DES PARAMETRES D'ECOULEMENT D'UN
FLUIDE ET DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE
L'invention concerne un procédé de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide et un dispositif mettant en oeuvre ce procédé. Ce procédé et ce dispositif sont plus particulièrement utilisés dans le domaine médical, le fluide considéré est alors le sang d'un patient, et les paramètres d'écoulement intéressants sont la vitesse moyenne d'écoulement du sang, et la distribution des vitesses des particules de ce sang dans une section particulière d'une veine ou d'une artère. Son application la plus utile est l'échographie ultrasonore.
FLUIDE ET DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE
L'invention concerne un procédé de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide et un dispositif mettant en oeuvre ce procédé. Ce procédé et ce dispositif sont plus particulièrement utilisés dans le domaine médical, le fluide considéré est alors le sang d'un patient, et les paramètres d'écoulement intéressants sont la vitesse moyenne d'écoulement du sang, et la distribution des vitesses des particules de ce sang dans une section particulière d'une veine ou d'une artère. Son application la plus utile est l'échographie ultrasonore.
La mesure de la vitesse moyenne d'un fluide dans un tube est intéressante parce qu'elle permet, connaissant la section du tube en question, de déterminer le débit de fluide. La distribution des vitesses des particules du fluide dans la section du tube permet d'apprécier la présence ou l'absence de turbulences dans Pécou- lement. Ainsi, on conçoit intuitivement qu'un écoulement faiblement perturbé présente, en tous points d'une section, une vitesse d'écoulement sensiblement égale à la vitesse moyenne, alors qu'un écoulement fortement perturbé présente une grande dispersion de son diagramme de vitesse. Dans un écoulement turbulent il peut même y avoir des particules du fluide se déplaçant en sens inverse de la vitesse moyenne d'écoulement du fait de la présence de tourbillons.
II est connu de mesurer la vitesse d'écoulement d'un volume élémentaire ou "cellule", d'un fluide en émettant au moyen d'une sonde en direction de cette cellule un signal impulsionnel acoustique vibrant à une fréquence acoustique. Le signal émis se propage jusqu'à la cellule, s'y réfléchit, et est rétrodiffusé dans toutes les directions et en particulier vers la sonde. Connaissant par ailleurs le temps de propagation aller-retour entre la sonde et une cellule étudiée, il est possible d'ouvrir une fenêtre temporelle de réception pour recevoir le signal rétrodiffusé et lui seul. Dans la pratique les sondes utilisées sont des sondes réversibles d'un type piezoélectrique, pouvant émettre périodiquement, selon une fréquence de récurrence donnée, le signal impulsionnel acoustique et pouvant recevoir, hors les temps d'émission, le signal rétrodiffusé.Du fait de sa réflexion sur une cellule en mouvement, et par effet Doppler, le signal rétrodiffusé vibre à une fréquence acoustique différente de la fréquence d'émission. Le glissement A f entre ces deux fréquences, donné par effet DOPPLER, peut s'écrire:
v
Af = 2 c . cos ss .fo
Dans cette expression v et c représentent respectivement la vitesse d'une particule de la cellule réfléchissant le son, et la vitesse du son dans le milieu interposé. La grandeur ss est l'angle formé entre la direction du flux à l'intérieur du tube et I'axe du faisceau ultrasonore. La grandeur fo est la fréquence de l'impulsion ultrasonique émise.
v
Af = 2 c . cos ss .fo
Dans cette expression v et c représentent respectivement la vitesse d'une particule de la cellule réfléchissant le son, et la vitesse du son dans le milieu interposé. La grandeur ss est l'angle formé entre la direction du flux à l'intérieur du tube et I'axe du faisceau ultrasonore. La grandeur fo est la fréquence de l'impulsion ultrasonique émise.
Pour des raisons tant technologiques qu'expérimentales les dimensions utiles des cellules ne peuvent pas être réduites autant que désiré. Dans la plupart des cas chacune des dimensions de ces cellules, tant en largeur ou longueur qu'en profondeur, est tout à fait comparable aux dimensions de la section du tube d'écoulement. En conséquence le signal rétrodiffusé ne vibre pas à une fréquence acoustique unique, décalée par glissement Doppler de la fréquence acoustique d'émission mais est un signal complexe dont la distribution spectrale s'détend dans une bande significative.Par exemple, pour un ensemble de particules d'une cellule s'écoulant à des vitesses comprises entre zéro mètre par seconde et quatre mètres par seconde, le glissement Doppler correspondant à chacune de ces particules sera compris entre zéro et 25 kilohertz si la fréquence d'émission acoustique est de tordre de 4 Mégahertz et si la vitesse de propagation de l'impulsion acoustique dans le milieu interposé est de l'ordre de 1500 mètres par seconde.
Du fait de la correspondance intime entre une vitesse d'écoulement et un glissement Doppler il a été bâti une théorie de la mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide par la mesure de la densité spectrale du signal rétrodiffusé. Si on appelle Z (t) le signal rétrodiffusé, la densité spectrale Z (f) est le module pris au carré de la transformée de Fourier du signal Z (t) ; ceci peut s'écrire sous la forme suivante:
Jusqu'à la présente invention il était connu de mesurer la vitesse moyenne d'écoulement du fluide en calculant tout le spectre Z (f) pour en calculer la fréquence moyenne et il était connu d'apprécier la nature plus ou moins turbulente de l'écoulement par l'écart type, ou variance, de ce spectre Z (f).La fonction Z (f) dont il est question dans la suite de cet exposé n'est pas à proprement parler le spectre du signal rétrodiffusé, mais le spectre du signal rétrodiffusé ayant subi une démodulation par la fréquence acoustique et un f 'rae passe-bas pour n'être plus alors que représentatif du spectre du glissement Doppler seul. On peut montrer que ces considérations sorlt sans incidence sur la validité de l'expression de Z (f) précé dente.
Partant de cette théorie, les hommes de l'art s'efforcent donc de calculer le plus précisément possible l'amplitude de chacune des raies du spectre de Z (f). Pour ce faire ils mettent en oeuvre des matériels effectuant une transformée de Fourier rapide du signal (en anglais FFT). En fait ces matériels FFT effectuent une transformée de tourier discrète du signal. C'est-à-dire que pour chaque impulsion du signal rétrodiffusé on démodule par deux oscillateurs en quadrature de phase le signal reçu, on filtre par un filtre passe-bas chacun des deux signaux ainsi démodulés, et on prélève des échantillons quantifiés au moyen d'échantillonneurs bloqueurs suivi de convertisseurs analogique-numérique au bout d'une durée toujours égale après le début de l'émission de l'impulsion.Les matériels FFT collectent ainsi une pluralité d'échantillons successifs correspondant à une pluralité d'impulsions du signal reçu.Ils délivrent après un temps de calcul un ensemble de grandeurs numériques réprésentatives des amplitudes de chacune des raies du spectre
Ces matériels FFT présentent un premier inconvénient qui est lié à leurs circuits de calcul. En effet ceux-ci ne peuvent travailler que sur un nombre d'échantillons qui est une puissance de 2: par exemple 64 ou 128 échantillons. Autant il est compréhensible que plus le nombre d'échantillons est grand plus la précision des résultats donnés par cette méthode est grande, autant il est non moins compréhensible que cette méthode entraîne des hypothèses sur la stationnarité du phénomène d'écoulement étudié.Si l'écoulement n'est pas stationnaire il y a lieu de ne le considérer stationnaire que pendant un temps limité ce qui entraîne une-limitation du nombre d'échantillons à prendre en compte pour une précision donnée de la mesure. Si compte tenu de la stationnarité le nombre d'échantillons optimum est par exemple de l'ordre de 90, on constate que la mesure au moyen de matériels FFT présente des inconvénients puisque 90 n'est pas une puissance de 2.
Ces matériels FFT présentent un premier inconvénient qui est lié à leurs circuits de calcul. En effet ceux-ci ne peuvent travailler que sur un nombre d'échantillons qui est une puissance de 2: par exemple 64 ou 128 échantillons. Autant il est compréhensible que plus le nombre d'échantillons est grand plus la précision des résultats donnés par cette méthode est grande, autant il est non moins compréhensible que cette méthode entraîne des hypothèses sur la stationnarité du phénomène d'écoulement étudié.Si l'écoulement n'est pas stationnaire il y a lieu de ne le considérer stationnaire que pendant un temps limité ce qui entraîne une-limitation du nombre d'échantillons à prendre en compte pour une précision donnée de la mesure. Si compte tenu de la stationnarité le nombre d'échantillons optimum est par exemple de l'ordre de 90, on constate que la mesure au moyen de matériels FFT présente des inconvénients puisque 90 n'est pas une puissance de 2.
Si l'on appelle mn les moments d'ordre n de la transformée de
Fourier on peut écrire:
II en résulte que mO est égal à l'énergie du signal rétrodiffusé, que m1 correspond à la fréquence moyenne, et que la variance recherchée est de la forme:
o = m2 - ml
Pour des raisons de normalisation il est admis de représenter la ml vitesse moyenne par m0 et la variance par
Fourier on peut écrire:
II en résulte que mO est égal à l'énergie du signal rétrodiffusé, que m1 correspond à la fréquence moyenne, et que la variance recherchée est de la forme:
o = m2 - ml
Pour des raisons de normalisation il est admis de représenter la ml vitesse moyenne par m0 et la variance par
Indépendamment du fait qu'il faut calculer chacun de ces trois termes, mO, m1, et m2, ce qui est lourd, la méthode donne des résultats dont la précision dépend en grande partie du rapport signal sur bruit du signal rétrodiffusé. Dans la pratique le rapport signal sur bruit du signal rétrodiffusé doit être au minimum de 20dB. Or,les parois du tube d'écoulement provoquent la naissance d'échos fixes, situés en glissement Doppler autour de zéro hertz parce qu'en fait les parois vibrent un peu sous l'effet de l'écoulement. Ces échos fixes sont en général bien plus forts que le signal utile : leur amplitude est de l'ordre de 30dB supérieure à celui. L'élimination des échos fixes nécessite donc la présence de filtres réjecteurs d'échos de technologie coûteuse puisque les flancs de ces filtres doivent être très raides pour pouvoir rejeter les échos à environ 30dB en dessous de la valeur du signal utile. Leur taux de réjection doit en effet être supérieur ou égal à 20dB + 30dB = 50dB.
Par ailleurs, en plus des bruits de mesure il y a lieu de tenir compte des bruits de quantification. En effet, du fait de la prise en compte d'une valeur approchée des grandeurs démodulées cellesci apportent une erreur supplémentaire sur les résultats de calcul. Si N est la densité spectrale de bruit dans la bande du signal utile il y a lieu de remplacer Z (f) par Z (f) - N. S'il est possible de calculer N facilement en mesurant sa valeur en absence de signal rétrodiffusé il est par contre très lourd d'introduire N dans le calcul de chacun des moments de la transformée de Fourier Z (f).
Une autre méthode, ne faisant pas appel à des matériels FFT, donne un diagramme du spectre du signal rétrodiffusé utile en comptant, pour chacune des impulsions, les passages par zéro du signal rétrodiffusé démodulé filtré. Pour une durée de comptage connue par avance le nombre des passages à zéro du signal démodulé filtré est directement proportionnel à la fréquence moyenne de ce signal pendant l'impulsion prise en compte. Cependant, il convient de remarquer que le résultat que cette méthode donne pour la fréquence moyenne, premièrement n'est pas un résultat exact, et deuxièmement est très sensible au bruit. Le résultat n'est pas exact car on peut montrer qu'il est proportionnel à:
qui en toute rigueur n'est pas égal à ml qui est la valeur vraie.La mg méthode de comptage des passages par zéro est par ailleurs intolérante au bruit parce que pour éviter, en présence de bruit, des comptages intempestifs les compteurs comportent un jeu de seuils inférieur et supérieur et seul le franchissement par le signal de ces deux seuils différents successivement provoque un comptage. En conséquence, d'une part la mesure de la fréquence moyenne est toujours obtenue par défaut puisque l'on ne prend pas en compte les oscillations du signal rétrodiffusé démodulé filtré dont les amplitude sont comprises entre ces deux seuils. D'autre part, plus le signal est bruité plus il convient d'élever chacun de ces seuils et plus le résultat est imprécis.
qui en toute rigueur n'est pas égal à ml qui est la valeur vraie.La mg méthode de comptage des passages par zéro est par ailleurs intolérante au bruit parce que pour éviter, en présence de bruit, des comptages intempestifs les compteurs comportent un jeu de seuils inférieur et supérieur et seul le franchissement par le signal de ces deux seuils différents successivement provoque un comptage. En conséquence, d'une part la mesure de la fréquence moyenne est toujours obtenue par défaut puisque l'on ne prend pas en compte les oscillations du signal rétrodiffusé démodulé filtré dont les amplitude sont comprises entre ces deux seuils. D'autre part, plus le signal est bruité plus il convient d'élever chacun de ces seuils et plus le résultat est imprécis.
L'invention a pour objet de remédier aux inconvénients cités en posant le problème différemment. En effet, l'utilisateur n'est pas intéressé par tout le spectre du signal Doppler mais uniquement par sa moyenne et par sa variance. Aussi, plutôt que de calculer les amplitudes de chacune des raies du spectre et d'effectuer ensuite sur cette distribution d'amplitude des calculs de moments permettant d'évaluer la fréquence moyenne et la variance elle propose une méthode qui tout en étant moins riche dans la connaissance du phénomène calcule directement et uniquement les résultats qui intéressent l'utilisateur.L'invention part des considérations suivantes qu'il y a une relation étroite entre la densité sectrale Z (f) d'un signal Z (t) et la fonction d'autocorrélation R (T) de ce signal
Z (t), et que les moments d'ordre n de Z (f) sont égaux aux dérivés d'ordre n de la fonction d'autocorrélation calculée à T = 0.Ceci peut s'écrire sous la forme d'une expression générale:
Z (t), et que les moments d'ordre n de Z (f) sont égaux aux dérivés d'ordre n de la fonction d'autocorrélation calculée à T = 0.Ceci peut s'écrire sous la forme d'une expression générale:
L'invention concerne un procédé de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide dans lequel - on émet périodiquement selon une fréquence de récurrence un signal impulsionnel acoustique vibrant à une fréquence acoustique; - on reçoit le signal acoustique quand il est rétrodiffusé par une cellule du fluide à étudier; - on démodule en quadrature de phase le signal reçu par deux oscillateurs oscillant à la fréquence du signal acoustique; - on filtre chacun des deux signaux démodulés et on les quantifie pour en extraire respectivement deux grandeurs électriques correspondant aux parties réelles et imaginaires d'un signal complexe échantillonné représentatif du signal reçu caractérisé en ce que:: - on calcule pour un nombre d'échantillons du signal complexe échantillonné la fonction d'autocorrélation discrète de ce signal complexe; - et en ce qu'on calcule les dérivés d'ordre n de cette fonction d'autocorrélation pour obtenir les paramètres d'écoulement du fluide qui correspondent à chacun de ces ordres.
;invention concerne également un dispositif de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide comportant des moyens pour émettre périodiquement selon une fréquence de récurrence un signal impulsionnel acoustique vibrant à une fréquence acoustique, des moyens pour recevoir ce signal acoustique quand il est rétrodiffusé par une cellule du fluide à étudier, des moyens pour démoduler en quadrature de phase le signal reçu comportant deux oscillateurs accordés à la fréquence du signal acoustique, et des moyens pour filtrer et quantifier chacun des deux signaux démodulés et pour produire ainsi un signal complexe échantillonné représentatif du signal reçu, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de retard pour calculer le produit d'un signal complexe échantillonné correspondant à un échantillon par le même signal correspondant à un échantillon immédiatement précédent, des moyens sommateurs pour sommer les signaux délivrés par les moyens de retard et pour calculer ainsi les parties réelles et imaginaires d'un signal complexe représentatif de la fonction d'autocorrélation discrète du signal complexe échantillonné, et des moyens pour calculer les dérivés d'ordre n de cette fonction d'autocorrélation correspondant aux paramètres d'écoulement du fluide.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont pas limitatives ni du procédé ni du dispositif de l'invention.
- la figure 1 représente le diagramme d'un appareil de mesure conforme à l'invention.
- la figure 2 représente un dispositif mettant en oeuvre le procédé de l'invention; - la figure 3 représente un dispositif mettant en oeuvre un procédé simplifié de l'invention.
La figure 1 représente le diagramme général d'un appareil de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide conforme à l'invention. Une cellule 44 du fluide 45 circulant dans un tube 46 est soumise à une excitation acoustique émise par une sonde 47. Cette excitation acoustique est produite sous forme impulsionnelle par un émetteur 48. L'émetteur 48 délivre des impulsions au rythme de 1
Le signal acoustique contenu dans ces impulsions vibre à une fréquence fo. La durée de chaque impulsion est de quelques périodes de la fréquence fo. L'orientation de la sonde 47, et donc la direction principale de propagation des ondes émises, fait avec la normale à la section du tube à l'endroit de la cellule un angle 49. Dans la pratique l'angle 49 vaut entre 450 et 600. Au moyen d'un duplexeur 50, ou de tout autre moyen remplissant les mêmes fonctions, la sonde 47 d'un type réversible capte le signal Z (t) rétrodiffusé par la cellule et l'injecte dans un récepteur 51. Le récepteur 51 est conforme à l'invention et calcule en particulier la fonction d'autocorrélation
R (T) du signal Z (t). Le récepteur 51 délivre les résultats de mesure des paramètres d'écoulement recherché. Ceux-ci peuvent être exploités de façon quelconque et en particulier être enregistrés dans un enregistreur 52. Ces paramètres correspondent au diagramme 53 des vitesses du fluide 45.
Le signal acoustique contenu dans ces impulsions vibre à une fréquence fo. La durée de chaque impulsion est de quelques périodes de la fréquence fo. L'orientation de la sonde 47, et donc la direction principale de propagation des ondes émises, fait avec la normale à la section du tube à l'endroit de la cellule un angle 49. Dans la pratique l'angle 49 vaut entre 450 et 600. Au moyen d'un duplexeur 50, ou de tout autre moyen remplissant les mêmes fonctions, la sonde 47 d'un type réversible capte le signal Z (t) rétrodiffusé par la cellule et l'injecte dans un récepteur 51. Le récepteur 51 est conforme à l'invention et calcule en particulier la fonction d'autocorrélation
R (T) du signal Z (t). Le récepteur 51 délivre les résultats de mesure des paramètres d'écoulement recherché. Ceux-ci peuvent être exploités de façon quelconque et en particulier être enregistrés dans un enregistreur 52. Ces paramètres correspondent au diagramme 53 des vitesses du fluide 45.
Connaissant un signal Z (t) la fonction d'autocorrélation R (T) de ce signal Z (t) peut s'écrire:
puisque R ( T) est ici un signal complexe. Si Z (t) est un signal échantillonné on peut définir une fonction d'autocorrélation discrète par la formule suivante
puisque R ( T) est ici un signal complexe. Si Z (t) est un signal échantillonné on peut définir une fonction d'autocorrélation discrète par la formule suivante
Dans cette formule P est le nombre total d'échantillons pris en compte pour le calcul de r (T), et p est l'indice temporel d'un échantillon, p - 1 étant l'échantillon qui est apparu immédiatement avant l'échantillon Ey. Par ailleurs, zp peut s'écrire
z p =xp + j y expression dans laquelle j est le nombre complexe tel que j2 = - 1 et où xp et yp sont les amplitudes du signal Z (t) une fois qu'il a été démodulé par deux oscillateurs en quadrature puis filtré et quantifié. Le signal z est dit signal complexe échantillonné.
z p =xp + j y expression dans laquelle j est le nombre complexe tel que j2 = - 1 et où xp et yp sont les amplitudes du signal Z (t) une fois qu'il a été démodulé par deux oscillateurs en quadrature puis filtré et quantifié. Le signal z est dit signal complexe échantillonné.
Sur la figure 2 comme sur la figure 3 le signal Z (t) est introduit simultanément sur une première entrée de deux démodulateurs 1 et 2 recevant respectivement sur leur deuxième entrée des signaux en quadrature, cos (2 sur fot) et sin (2 ar fout), délivrés par deux oscillateurs en quadrature 41 et 42. Ces deux démodulateurs effectuent une transposition du spectre Doppler d'une grandeur égale à fO. Ils effectuent une démodulation dite en quadrature car les signaux qui les attaquent sur leur deuxième entrée sont en quadrature de phase l'un par rapport à l'autre.En faisant passer chacun des signaux démodulés à travers un filtre passe-bas, respectivement 3 et 4, et en les échantillonnant dans des échantillonneurs respectivement 5 et 6 comprenant chacun un échantillonneur-bloqueur suivi d'un convertisseur analogique-numérique (CAN), on obtient un signal complexe échantillonné dont la partie réelle xp est délivrée par l'échantillonneur 5 et dont la partie imaginaire yp est délivrée par l'échantillonneur 6. Les dispositifs des figures 2 et 3 comportent encore des circuits 7 pour calculer la fonction d'autocorrélation du signal Z (t) et des circuits 8 et 9 pour calculer les dérivés d'ordres I et 2 de cette fonction d'autocorrélation. Comme le signal échantillonné z est complexe, la fonction d'autocorrélation discrète r( T) est complexe, et sa partie réelle est X, sa partie imaginaire étant Y.
II ressort du procédé de l'invention que les inconvénients cités sont supprimés. En particulier, I'incidence du bruit disparaît car c'est une des propriétés d'une fonction d'autocorrélation d'un signal que de s'affranchir du bruit. En effet, le bruit n'étant pas corrélé sur lui-même sa fonction d'autocorrélation n'est différente de zéro que
Si T est nul; pour toute autre valeur de Tles variations désordonnées du signal de bruit font que la fonction d'autocorrélation de ce bruit est nulle. C'est pour cette raison que le calcul des moments d'ordre n donnés par l'expression générale des moments vue plus haut sera fait, avec une certaine restriction, non pas à T = 0 mais à T égal à la période de récurrence des impulsions de mesure. On montrera que cette approximation se justifie.Par ailleurs, à l'opposé de la méthode des comptages par zéro on verra plus loin que les résultats donnés par le procédé de l'invention sont exacts. De plus, pour améliorer la précision il est possible de prendre un nombre d'échantillons optimum eu égard aux conditions de stationnarité du phénomène étudié et à la précision que l'on désire obtenir. Ceci n'est pas possible avec la méthode FFT. Enfin, si les concepts mathématiques qu'il faut manier pour calculer la fréquence moyenne et la variance sont ardus, les matériels à mettre en oeuvre qui résultent de ces calculs sont simples et entraînent une réduction significative des opérations de multiplication nécessaires pour arriver au résultat.
Si T est nul; pour toute autre valeur de Tles variations désordonnées du signal de bruit font que la fonction d'autocorrélation de ce bruit est nulle. C'est pour cette raison que le calcul des moments d'ordre n donnés par l'expression générale des moments vue plus haut sera fait, avec une certaine restriction, non pas à T = 0 mais à T égal à la période de récurrence des impulsions de mesure. On montrera que cette approximation se justifie.Par ailleurs, à l'opposé de la méthode des comptages par zéro on verra plus loin que les résultats donnés par le procédé de l'invention sont exacts. De plus, pour améliorer la précision il est possible de prendre un nombre d'échantillons optimum eu égard aux conditions de stationnarité du phénomène étudié et à la précision que l'on désire obtenir. Ceci n'est pas possible avec la méthode FFT. Enfin, si les concepts mathématiques qu'il faut manier pour calculer la fréquence moyenne et la variance sont ardus, les matériels à mettre en oeuvre qui résultent de ces calculs sont simples et entraînent une réduction significative des opérations de multiplication nécessaires pour arriver au résultat.
En effet, dans le procédé de l'invention, comme dans celui de l'état de la technique utilisant des matériels FFT, le traitement des signaux se fait sous forme numérique, et l'on peut montrer que pour un nombre P d'échantillons pris dans chacun des deux procédés le nombre d'opérations de multiplications nécessaires dans la méthode de l'invention est inférieur dans un rapport Log2 P de celui qui est nécessaire dans le procédé FFT (Log2 P désigne le logarithme à base 2 de P).
Pour calculer le moment d'ordre 1 de la transformée de
Fourier Z (f) correspondant à la vitesse moyenne d'écoulement du fluide et donc à la fréquence moyenne du spectre de Doppler on peut écrire en application de l'expression générale des moments:
Fourier Z (f) correspondant à la vitesse moyenne d'écoulement du fluide et donc à la fréquence moyenne du spectre de Doppler on peut écrire en application de l'expression générale des moments:
L'approximation de la dérivée première de R (T) telle que repré sentée en fin de cette expression est juste car elle repose sur une propriété de la fonction d'autocorrélation à savoir que R (-z ) égale
R (T) conjugué. Dans ce cas T est la période d'échantillonnage et correspond donc à l'inverse de la fréquence de récurrence.Or, R (#) peut s'écrire: R(T) = A (T) e j#(#) expression dans laquelle A (#) est une fonction réelle symétrique et dans laquelle (T) est une fonction réelle antisymétrique.Il en résulte que l'on peut écrire:
d A (T) = 0 à T = O dT ce qui entraîne tout calcul fait
R (T) conjugué. Dans ce cas T est la période d'échantillonnage et correspond donc à l'inverse de la fréquence de récurrence.Or, R (#) peut s'écrire: R(T) = A (T) e j#(#) expression dans laquelle A (#) est une fonction réelle symétrique et dans laquelle (T) est une fonction réelle antisymétrique.Il en résulte que l'on peut écrire:
d A (T) = 0 à T = O dT ce qui entraîne tout calcul fait
On peut exprimer
d#(#) sous la forme d# (#) # #(#) - #(0) = #(#)
d # d# # # puisque # (0) est nul sachant que # (#) est une fonction réelle antisymétrique.
d#(#) sous la forme d# (#) # #(#) - #(0) = #(#)
d # d# # # puisque # (0) est nul sachant que # (#) est une fonction réelle antisymétrique.
Pour la même raison, on a:
mO = R (o) = A (O) e0 = A (O).
mO = R (o) = A (O) e0 = A (O).
On peut encore écrire cette expression en exprimant r (T) sous sa forme dépendant des échantillons (xp, yp). On obtient donc une expression finale du moment d'ordre 1 de Z (f):
m1
On voit en conséquence que pour le calcul de m0 qui nous intéresse il suffit alors de calculer les parties réelles et imaginaires, X et Y, de la fonction d'autocorrélation discrète r (T).
On voit en conséquence que pour le calcul de m0 qui nous intéresse il suffit alors de calculer les parties réelles et imaginaires, X et Y, de la fonction d'autocorrélation discrète r (T).
Le circuit 7 de la figure 2 comporte des moyens de retard 10 pour connaître, à chaque impulsion reçue, les grandeurs xp et yp du signal complexe échantillonné correspondant à l'échantillon de rang EL et pour connaître les mêmes éléments de l'échantillon immédiatement précédent c'est-à-dire de rang p - 1. Pour ce faire les moyens de retard 10 comportent deux lignes à retard respectivement 11 et 12 reliées en cascade aux sorties des échantillonneurs 5 et 6. Ces lignes à retard 11 et 12 ne délivrent à leurs sorties l'information qu'elles reçoivent à un instant t qu'au bout d'un temps t +T , où T correspond à la période d'échantillonnage précitée.Dans la pratique ces lignes à retard peuvent être constituées de registres à décalage, recevant sur leurs entrées en parallèle les informations binaires du signal quantifié délivré par les échantillonneurs, et restituant ces informations sur leurs sorties en parallèle sous l'effet d'une impulsion d'horloge h élaborée par un séquenceur 13. Ce séquenceur 13 est synchronisé avec l'émission des impulsions acoustiques.
Les moyens de retard 10 comportent en outre un jeu de multiplicateurs 14 à 17 recevant sur leurs entrées les parties réelles, x, ou imaginaires, y, du signal complexe échantillonné, correspondant à un échantillon donné et à un échantillon précédent, pour effectuer, au rythme imposé par le séquenceur 13 respectivement les multiplications suivantes
xp.xp-1, yp.yp-1, xp.yp-1, xp-1.yp.
xp.xp-1, yp.yp-1, xp.yp-1, xp-1.yp.
Le circuit 7 de calcul de la fonction d'autocorrélation comporte, en cascade avec les moyens de retard 10, des moyens sommateurs 18 comportant deux sommateurs-accumulateurs 19 et 20 reliés respectivement par leurs entrées aux sorties des multiplicateurs 14-15 et 16-17. Ces sommateurs-accumulateurs effectuent pour un nombre P d'échantillons le calcul des valeurs réelles X et imaginaires Y de la fonction d'autocorrélation r (T). Le nombre P d'additions successives effectuées par chacun des sommateurs-accumulateurs 19 ou 20 peut être choisi comme on le désire c'est-à-dire sans contrainte d'une proportionnalité quelconque à 2.
Les moyens 8 de calcul de la dérivée d'ordre 1 de la fonction d'autocorrélation comportent un diviseur 21 effectuant la division de la partie imaginaire Y de la fonction d'autocorrélation par la partie réelle X de cette même fonction, conformément à l'application de l'expression finale du moment d'ordre 1. En cascade avec le diviseur 21 se trouve une table d'arc-tangente 22 recevant en adresse sur ses entrées la valeur de la tangente d'un angle recherché et délivrant en sortie la valeur de cet angle. Dans la pratique tous les calculs effectués par les circuits numérotés 10 à 22 peuvent être effectués par un microprocesseur. Dans ce cas la table 22 est une mémoire morte préprogrammée capable de répondre à la transformation trigonométrique arc-tangente.
L'expression générale des moments d'ordre n de la transformée de Fourier Z (f) du signal Z (t) permet d'écrire:
En remplaçant dans le premier membre de cette égalité R (T) par son expression en fonction de son module A (T) et de son argument ( T), en ayant notamment développé A (T ) sous la forme d'un développement limité, et en ayant normalisé la variance pour la rendre indépendante de l'énergie du signal Z (t) on peut écrire une fois tous calculs faits
Expression dans laquelle T est la période d'échantillonnage égale à l'inverse de la fréquence de récurrence et dans laquelle A (T ) est le module de R ( T) tandis que A (0) est égal à R (0).Une fois rendu à cette étape il convient de remarquer que R (0) est en fait le module de la fonction d'autocorrélation du signal pour T = O en considérant qu'il n'y a pas de bruit, c'est à dire son énergie. Comme en fait le signal Z (t) est bruité il convient de remplacer R (0) par R (0) - N : N étant l'énergie du bruit dans la fenêtre d'analyse. Dans ces con di- tions l'expression finale de la variance sera équivalente à:
Les moyens 9 de calcul du moment d'ordre 2 de la transformée de Fourier Z (f) effectuent tout simplement cette dernière opération. S'agissant d'un signal échantillonné il convient de remplacer R (T) par r ( T).Or, par les moyens 7 de calcul de la fonction d'autocorrélation vue précédemment on dispose de la partie réelle X et de la partie imaginaire Y de cette dernière fonction. Le module d'un tel signal complexe étant égal à la racine carrée de la somme des carrés des parties réelles et imaginaires, on introduit chacun des signaux X ou Y sur les deux entrées d'un multiplicateur délivrant en sortie une grandeur représentant le carré de la grandeur admise en entrée. Les multiplicateurs 23 et 24 reçoivent respectivement sur leurs entrées les signaux X et Y. Un circuit 25 recevant sur ses entrées les sorties des multiplicateurs 23 et 24 effectue l'opération correspondant à la racine carrée de la somme des signaux introduits à ses entrées. Ce faisant la sortie du circuit 25 délivre une grandeur égale au module de r (T).
Un circuit 26 recevant sur une de ses entrées la sortie du circuit 25 et sur une autre entrée une grandeur électrique proportionnelle à (R (0) - N) effectue le rapport de ces deux grandeurs et leur retranche la quantité 1. L'obtention de (R (0) - N) ne présente pas de difficulté: R (0) est l'énergie moyenne du signal reçu c'est-àdire le signal utile en présence de bruit. Cette énergie peut être mesurée par tous moyens classiques. N est l'énergie du bruit que l'on mesure avec des moyens identiques aux précédents, mais pendant une absence du signal utile c'est-à-dire en dehors de toute émission acoustique. La soustraction (R (0) - N) ne présente pas non plus de difficulté. L'ensemble de ces moyens est noté 43.Le circuit 26 délivre donc un signal représentatif de la variance du spectre
Doppler correspondant à la variance de vitesse d'écoulement de la cellule du fluide étudié.
Doppler correspondant à la variance de vitesse d'écoulement de la cellule du fluide étudié.
Dans une réalisation préférée toutes les opérations effectuées par les opérateurs 23 à 26 sous l'action du séquenceur 13 sont faites "r-r un microprocesseur programmé à cet effet. Ce microprocesseur peu t être le même que celui qui était utilisé pour le calcul de la fréquence moyenne. En particulier on constate que les circuits 23 et 24 effectuent des multiplications comme les multiplicateurs 14 à 17 et qu'ils correspondent donc dans le microprocesseur qui serait utilisé à un même ne type d'opérations. Le procédé et le dispositif qui
viennent d'être décrits permettent donc de résoudre efficacement le proolèn7e pose.
viennent d'être décrits permettent donc de résoudre efficacement le proolèn7e pose.
Une simplification notable de ce procédé et de ce dispositif peut être obtenu en faisant une hypothèse supplémentaire sur la var-ation du module du signal complexe échantillonné tout au long des P échantillons pris en compte. En effet, l'expression z p de ce signal peut être écrite sous une nouvelle forme: zp = xp + jyp = # p e i#p
On suppose que le module Pp varie peu au cours de la fenêtre d'analyse, c'est-à-dire qu'il est égal au module # p-1 et ce pour tous les P échantillons pris en compte pour le calcul des paramètres intéressants. Il en résulte une simplification importante sur le calcul de l'argument de r (T) qui devient:
On suppose que le module Pp varie peu au cours de la fenêtre d'analyse, c'est-à-dire qu'il est égal au module # p-1 et ce pour tous les P échantillons pris en compte pour le calcul des paramètres intéressants. Il en résulte une simplification importante sur le calcul de l'argument de r (T) qui devient:
Aussi dans le circuit 7 du calcul de la fonction dlautocor- rélation de la figure 3 calcule-t-on dans un circuit de retard 27 I'argument du signal complexe échantillonné pour chaque échantillon en introduisant les parties réelles xp, et imaginaires ypX de cet échantillon aux entrées d'adresses d'une table 28 effectuant la transformation trigonométrique arc-tangente de .L'argument
0p est alors introduit sur l'entrée "plus" d'un additionneur 29 tandis que l'argument Op 1 est introduit sur l'entrée "moins" de cet additionneur 29. 6p 1 est obtenu en faisant passer 8p à travers une ligne à retard 30 similaire aux lignes à retard 11 ou 12. Le signal délivré par l'additionneur 29 est alors transmis simultanément sur les entrées d'adresses d'une table de cosinus 31 et d'une table de sinus 32. Les deux tables 31 et 32 peuvent, comme les tables 22 et 28, être constituées de mémoires mortes, préprogrammées pour remplir ces fonctions trigonométriques.
0p est alors introduit sur l'entrée "plus" d'un additionneur 29 tandis que l'argument Op 1 est introduit sur l'entrée "moins" de cet additionneur 29. 6p 1 est obtenu en faisant passer 8p à travers une ligne à retard 30 similaire aux lignes à retard 11 ou 12. Le signal délivré par l'additionneur 29 est alors transmis simultanément sur les entrées d'adresses d'une table de cosinus 31 et d'une table de sinus 32. Les deux tables 31 et 32 peuvent, comme les tables 22 et 28, être constituées de mémoires mortes, préprogrammées pour remplir ces fonctions trigonométriques.
Le circuit de retard 27 est suivi d'un circuit sommateur 33 comportant deux sommateurs-accumulateurs respectivement 34 et 35 reliés aux tables 31 et 32. Les sommateurs-accumulateurs 34 et 35 se différencient des sommateurs-accumulateurs 19 et 20 en ce qu'ils ne comportent qu'une seule entrée. Ces sommateurs-accumulateurs 34 et 35 délivrent respectivement en sortie des signaux X' et
Y' correspondant aux parties réelles et imaginaires de la fonction d'autocorrélation discrète pour laquelle l'hypothèse sur la variation du module du signal complexe échantillonné a été faitele reste du traitement subi par ces signaux X' et Y' est identique à celui qui était subi par X et Y.
Y' correspondant aux parties réelles et imaginaires de la fonction d'autocorrélation discrète pour laquelle l'hypothèse sur la variation du module du signal complexe échantillonné a été faitele reste du traitement subi par ces signaux X' et Y' est identique à celui qui était subi par X et Y.
Le dernier circuit 7 de calcul de la fonction d'autocorrélation comprenant le circuit de retard 27 et le circuit sommateur 33 peut comme le circuit 7 de la figure 2 dans une réalisation préférée être remplacé par un microprocesseur qui effectue les mêmes calculs. I1 présente l'avantage par rapport à celui de la figure 2 qu'il n'y a plus aucune opération de multiplication à effectuer. Les seules opérations effectuées sont des opérations de lecture de table et des opérations de sommation-accumulation. I1 présente également l'avantage que tous les traitements peuvent être effectués en temps réel. On remarque enfin que dans une version où il est utilisé un microprocesseur la table 22 identique à la table 28 peut être unique et que par ailleurs les multiplicateurs 23 et 24- peuvent être remplacés par une table de carré délivrant en sortie un signal représentant le carré du signal admis à l'entrée.
Claims (11)
1. Procédé de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide dans lequel: - on émet (48,47) périodiquement selon une fréquence ( 1T) de récur
T rence un signal impulsionnel acoustique vibrant à une fréquence (fO) acoustique; - on reçoit (51,47) le signal acoustique (Z (t)) quand il est rétrodiffusé par une cellule du fluide à étudier; - on démodule en quadrature de phase le signal reçu par deux oscillateurs (41,42) oscillant à la fréquence du signal acoustique; - on filtre (3,4) chacun des deux signaux démodulés et on les quantifie (5,6) pour en extraire respectivement deux grandeurs électriques (xp, yp) correspondant aux parties réelles et imaginaires d'un signal complexe échantillonné (zp) représentatif du signal reçu; caractérisé en ce que: - on calcule pour un nombre P d'échantillons du signal complexe échantillonné la fonction d'autocorrélation discrète (r (T)) de ce signal complexe échantillonné; - et on calcule les dérivées d'ordres n de cette fonction d'autocorrélation pour obtenir les paramètres d'écoulement du fluide qui correspondent à chacun de ces ordres.
2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'on calcule les dérivées d'ordres n de la fonction d'autocorrélation pour un nombre P d'échantillons correspondant à un optimum de précision de la mesure.
3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que l'écoulement du fluide n'étant pas stationnaire le nombre optimum des échantillons et les paramètres d'écoulement du fluide sont calculés en considérant l'écoulement comme stationnaire.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que pour le calcul du paramètre vitesse moyenne de l'écoulement et pour le calcul du paramètre variance de cet écoulement on calcule séparément la partie réelle (X) et la partie imaginaire (Y) de la fonction d'autocorrélation discrète.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que pour le calcul du paramètre vitesse moyenne de l'écoulement et pour le calcul du paramètre variance de cet écoulement on calcule pour chaque échantillon l'argument (Arg r (T)) de la fonction d'autocorrélation du signal complexe échantillonné.
6. Dispositif de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide comportant des moyens (47,48) pour émettre périodiquement selon une fréquence (') de récurrence un signal impulsionnel acoustique vibrant à une fréquence (fO) acoustique, des moyens (47,50,51) pour recevoir ce signal acoustique (Z (t))quand il est rétrodiffusé par une cellule du fluide à étudier, des moyens pour démoduler en quadrature de phase le signal reçu comportant deux oscillateurs (41,42) accordés à la fréquence du signal acoustique, et des moyens (3 - 6) pour filtrer et quantifier chacun des deux signaux dé modulés et pour produire ainsi un signal complexe échantillonné (z )représentatif du signal reçu caractérisé en ce qu'il comporte des p moyens (10 ou 27) de retard pour calculer le produit du signal complexe échantillonné correspondant à un échantillon (p) par le même signal correspondant à un échantillon (p-l) immédiatement précédent, des moyens sommateurs (18 ou 33) pour sommer les signaux délivrés par les moyens de retard et pour calculer (7) ainsi les parties réelles (X) et imaginaires (Y) du signal complexe représentatif de la fonction d'autocorrélation discrète (r (T)) du signal complexe échantillonné, et des moyens (8 et 9) pour calculer les dérivés d'ordres n de cette fonction d'autocorrélation correspondant aux paramètres d'écoulement du fluide.
7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que les moyens (8) pour calculer la dérivée d'ordre 1 de la fonction d'autocorrélation comporte des moyens (21) diviseurs pour effectuer la division de la partie imaginaire de la fonction d'autocorrélation par sa partie réelle et des moyens (22) de transformation trigonomé triques reliés aux moyens diviseurs pour élaborer un signal représentatif de l'argument (Arg r (T)) de la fonction d'autocorrélation correspondant à la vitesse moyenne d'écoulement du fluide.
8. Dispositif selon la revendication 6 ou la revendication 7 caractérisé en ce que les moyens (9) pour calculer la dérivée d'ordre 2 de la fonction d'autocorrélation comportent des moyens (23-25) pour élaborer un signal représentatif du module de la fonction d'autocorrélation, des moyens (43) pour mesurer la puissance du signal reçu en présence de bruit et pour mesurer la puissance de ce bruit seul, et des moyens (26) de calcul algébrique pour produire un signal représentatif de la variance de l'écoulement à partir des mesures de ce module et de ces deux puissances.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisé en ce que les moyens (10) de retard comportent deux lignes à retard (11,12) reliées aux moyens de quantification, quatre multiplicateurs (14-17) pour recevoir sur une de leurs deux entrées la partie réelle ou imaginaire d'un signal complexe échantillonné relatives à un échantillon donné et pour recevoir sur leur deuxième entrée la partie réelle ou complexe du signal échantillonné relative à un échantillon précédent et pour délivrer ainsi les différents termes des parties réelles et imaginaires du produit de ces deux signaux complexes échantillonnés (z z* 1) et en ce que les p p- moyens (18) sommateurs comportent des moyens (19,20) pour délivrer des signaux (X,Y) représentatifs respectivement des sommes des P dernières parties réelles et imaginaires correspondant aux P derniers produits connus.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 8 caractérisé en ce que les moyens (27) de retard comportent des moyens (28) de transformation trigonométrique pour calculer pour chaque échantillon l'argument (#p) du signal complexe échantillonné, une ligne à retard (30) reliée à ces moyens de transformation trigonométriques et associée à un soustracteur (29) pour calculer l'argument du produit d'un signal complexe échantillonné correspondant à un échantillon par le même signal correspondant à un échantillon précédent, et un jeu (31,32) de moyens de transformation trigonométrique inverse pour calculer à partir de cet argument les parties réelles et imaginaires dudit produit et en ce que les moyens (33) sommateurs comportent des moyens pour délivrer des signaux représentatifs respectivement des sommes des P dernières parties réelles et imaginaires correspondant aux P derniers produits connus.
11. Echographe ultrasonore comportant un dispositif de mesure des paramètres d'écoulement du sang dans un vaisseau du corps humain d'un patient mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5.
Priority Applications (6)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8313658A FR2551213B1 (fr) | 1983-08-24 | 1983-08-24 | Procede de mesure des parametres d'ecoulement d'un fluide et dispositif mettant en oeuvre ce procede |
DE8484401670T DE3484586D1 (de) | 1983-08-24 | 1984-08-14 | Verfahren zum messen von stroemungsparametern eines fliessfaehigen mediums und vorrichtung zur durchfuehrung dieses verfahrens. |
AT84401670T ATE63642T1 (de) | 1983-08-24 | 1984-08-14 | Verfahren zum messen von stroemungsparametern eines fliessfaehigen mediums und vorrichtung zur durchfuehrung dieses verfahrens. |
EP84401670A EP0140726B1 (fr) | 1983-08-24 | 1984-08-14 | Procédé de mesure des paramètres d'écoulement d'un fluide et dispositif mettant en oeuvre ce procédé |
US06/642,282 US4583409A (en) | 1983-08-24 | 1984-08-20 | Method for measuring the flow parameters of a fluid and device utilizing the method |
JP59174217A JPS6061623A (ja) | 1983-08-24 | 1984-08-23 | 流体のフローパラメータ測定方法 |
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Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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FR8313658A FR2551213B1 (fr) | 1983-08-24 | 1983-08-24 | Procede de mesure des parametres d'ecoulement d'un fluide et dispositif mettant en oeuvre ce procede |
Publications (2)
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JP (1) | JPS6061623A (fr) |
FR (1) | FR2551213B1 (fr) |
Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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US5785657A (en) * | 1994-01-14 | 1998-07-28 | Pacesetter Ab | Blood flow measurement device |
Citations (2)
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US4265126A (en) * | 1979-06-15 | 1981-05-05 | General Electric Company | Measurement of true blood velocity by an ultrasound system |
US4324258A (en) * | 1980-06-24 | 1982-04-13 | Werner Huebscher | Ultrasonic doppler flowmeters |
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1983
- 1983-08-24 FR FR8313658A patent/FR2551213B1/fr not_active Expired
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1984
- 1984-08-23 JP JP59174217A patent/JPS6061623A/ja active Granted
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Also Published As
Publication number | Publication date |
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JPS6061623A (ja) | 1985-04-09 |
JPH0527805B2 (fr) | 1993-04-22 |
FR2551213B1 (fr) | 1986-06-20 |
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