FR2549121A1 - Dispositif de verrouillage de porte, notamment pour lieu public - Google Patents

Abstract

UN DISPOSITIF DE COMMANDE 24 EST DANS LA CABINE DE PROJECTION D'UNE SALLE CINEMATOGRAPHIQUE, UNE SERRURE ELECTROMECANIQUE 23 EST MONTEE AU-DESSUS D'UNE PORTE DE SORTIE 17. LA SALLE COMPORTE UN CIRCUIT ELECTRIQUE PRINCIPAL ET UN CIRCUIT ELECTRIQUE DE SECURITE 7C, 7D A COURANT CONTINU ALIMENTANT LAMPES DE SECOURS 15, PANNEAUX LUMINEUX INDICATEURS DE SORTIE, ETC. LA SERRURE EST MONTEE DANS UN PANNEAU LUMINEUX 16 INDICATEUR DE LA SORTIE, ET ELLE EST BRANCHEE, EN SERIE AVEC DEUX DIODES 29, SUR UNE DERIVATION 27 ENTRE LES BORNES DE LA LAMPE 14 DU PANNEAU. LE DISPOSITIF DE COMMANDE 24 COMPREND UN INVERSEUR 32 CHANGEANTLA POLARITE DES LIGNES 7C, 7D. CECI EST SANS EFFET SUR LES LAMPES 14, 15 QUI FONCTIONNENT DANS LES DEUX CAS, MAIS PERMET DE VERROUILLER OU DEVERROUILLER LA PORTE 17, LES DIODES 29 NE PERMETTANT LA CONDUCTION QUE DANS UN SEUL SENS. UTILISATION POUR EVITER LE RECOURS A UNE LIGNE SPECIALE.

Description

La présente invention concerne un dispositif de verrouillage de porte, notamment pour un lieu public tel qu'unie salle pour la projection cinématographique ou autre spectacle.

Comme l'on sait, de telles salles comportent une entrée principale mais aussi une issue de secours qui est souvent utilisée pour la sortie des spectateurs en fin de séance. Pour des raisons évidentes d'économie, l'issue de secours n'est généralement pas surveillée, mais il est prévu des dispositifs pour empêcher les entrées clandestines qui pourraient s'effectuer par cette voie. L'issue de secours est équipée d'une porte extérieure donnant sur la rue et d'une porte intérieure donnant sur la salle et surmontée d'un panneau lumineux indicateur de sortie, alimenté par un circuit de sécurité fonctionnant sur batterie d'accumulateurs. Les dispositifs précités sont adaptés à la porte extérieure. Ils consistent par exemple en un système de verrouillage démuni de poignée extérieure de déverrouillage, où se déverrouillant par détection d'approche du côté intérieur.

Ce système a l'inconvénient qu'un spectateur autorisé peut venir déverrouiller la porte et faire entrer un ou plusieurs fraudeurs attendant à l'extérieur.

On a songé à y remédier en utilisant un dispositif de commande centralisée pour le verrouillage-déverrouillage de la porte extérieure. Ainsi, l'exploitant peut, depuis un bloc de télécommande, verrouiller la porte extérieure pendant le spectacle ou même dès que la sortie massive des spectateurs s'est totalement effectuée en fin de séance.

Ce système est coûteux car la porte à équiper peut être très éloignée du bloc de commande, ce dernier étant généralement adjacent à la cabine de projection.

En outre, l'installation du système connu pose souvent de graves problèmes car il nécessite entre le bloc de télécommande et la porte une liaison qui,dans bien des cas, doit passer par la salle ou alors emprunter un itinéraire impliquant des travaux importants. Or, il n'est pas admissible esthétiquement que la liaison soit apparente dans la salle. Dans le cas le plus fréquent d'une salle existante, la liaison ne peut donc être mise en place qu'en démontant au moins en partie les décors, notamment muraux, ce qui est toujours regrettable et peut entraîner la nécessité de remplacer les décors dont la détérioration n'aurait pu être évitée.

Le but de l'invention est de proposer un dispositif permettant la télécommande centralisée du verrouillage d'une issue, dans lequel l'encombrement de la liaison entre le bloc de commande et la porte soit réduit.

L'invention vise ainsi un dispositif pour commander à distance le verrouillage et le déverrouillage d'une porte installée dans une voie de communication desservant une salle équipée d'un circuit électrique principal et d'un circuit électrique de sécurité alimentant divers dispositifs de sécurité tels que lampes de secours, panneaux indicateurs et analogues, le dispositif comprenant un dispositif de commande centralisée et, à distance de celui-ci, une serrure électromécanique associée à la porte.

Suivant l'invention, le dispositif est caractérisé en ce que la serrure électromécanique. est branchée en dérivation sur le circuit de sécurité, et en ce que le dispositif de commande comprend des moyens pour produire dans le circuit de sécurité, des signaux auxquels est sensible la dérivation -passant par la serrure électromécanique, mais qui sont sensiblement sans effets sur les dispo sitifs de sécurité alimentés par le circuit de sécurité.

Ainsi, le dispositif permet la commande centralisée de la porte, sans nécessiter une liaison spécifique entre le dispositif de commande centralisée et la porte. Les signaux pilotant le fonctionnement de la serrure électromécanique sont véhiculés par le circuit de sécurité. Ces signaux sont choisis pour ne pas affecter les dispositifs de sécurité alimentés par le circuit de sécurité, tandis que la serrure électromécanique est au contraire rendue sensible à de tels signaux. Le circuit de sécurité est obligatoire dans la plupart des lieux à usage public et il est donc prévu dès la construction. Il est donc possible d'installer le dispositif selon l'invention dans un lieu existant, simplement en se branchant sur le circuit de sécurité existant, ce qui supprime, du moins en grande partie, l'installation d'une liaison spéciale susceptible d'affecter la décoration des lieux.

D'autres particularités et avantages de l1inven- tion ressortiront encore de la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif
- la figure 1 est une vue du schéma électrique général du dispositif selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue partielle en perspective d'une salle de spectacle, comportant une porte de sortie équipée du dispositif selon l'invention ;
- la figure 3 est une vue de face de la serrure électromécanique après démontage-du couvercle translucide de son boîtier, et coupe axiale de l'un des mécanismes de verrouillage, les éléments de circuiterie n'élant pas représentés;;
- la figure 4 est une vue en coupe, selon le plan
IV-IV de la figure 3, le doigt de verrouillage étant en prise dans la gâche de la porte
- la figure 5 est uné vue analogue à la figure 4 mais montrant l'état du mécanisme de verrouillage en cours de fermeture ou d'ouverture normale de la porte ;
- la figure 6 est une vue analogue à la figure 4 mais montrant l'état du mécanisme de verrouillage lorsque le ventail est ouvert à force ; et
- la figure 7 est une vue du schéma électrique d'une serrure du genre de celle de la figure 3
Dans l'exemple représenté àla figure 1, la salle de spectacle considérée comprend un tableau de sécurité 1 qui peut être situé dans la cabine de projection, s'il s'agit d'une salle de cinéma et qui est alimenté en courant continu par un conducteur bifilaire 2 relié à un chargeur 3 accouplé à une batterie d'accumulateurs 4
L'entrée 6 du chargeur est reliée au circuit principal alternatif non représenté.

Du tableau de sécurité 1 partent différentes lignes bifilaires 7 alimentées en permanence ainsi que différentes lignes bifilaires 8 qui ne doivent être alimentées qu'en cas de défaillance du circuit principal non représenté. Les lignes 8 sont reliées au chargeur -2.

par l'intermédiaire du contact 9 d'un relais 11 dont le bobinage 12 est monté entre deux lignes 13 entre lesquelles règne la tension du circuit principal. Le contact
9 est ouvert lorsque la bobine 12 est sous tension et fermé dans le cas contraire.

L'une des lignes 7 , représentée de façon plus détaillée que les autres, comporte deux conducteurs 7a, 7b
Elle dessert des lampes 14,15 devant fonctionner en permanence, et notamment une lampe 14 montée dans le boîtier
16 d'un panneau lumineux indicateur de sortie monté au-dessus d'une porte de sortie 17 donnant sur la salle de spectacle.

Comme le montre la figure 2, Ia porte 17 est située au voisinnage de l'écran de projection 18 et elle est donc très éloignée de la cabine de projection qui est située à l'autre extrémité de la salle et dans laquelle est le plus souvent aménagé le tableau de sécurité 1
La porte 17 dessert un couloir de sortie 19 dont l'extrémité opposée à la porte 17 est commandée par une porte extérieure 21 . De la façon habituelle, celle-ci ne peut être déverrouillée que de l'intérieur du couloir 19 , au moyen d'une poignée mobile 22
Dans le cadre de l'invention, la porte 17 est équipée d'un dispositif pour commander à distance son verrouillage et son déverrouillage .Ce dispositif comprend une serrure électromécanique 23 amenagée dans le boîtier 16 du panneau lumineux indicateur de sortie, et un dispositif de commande centralisée 24 aménagé au moins en partie sur le tableau de sécurité 1
La serrure électromécanique comprend notamment, un bobinage d'électro-aimant 26 (figure 1) agissant sur des moyens mécaniques de verrouillage qui seront décrits en détail plus loin.

Selon l'invention, le bobinage 26 est monté sur une dérivation 27 s'étendant entre deux conducteurs 7c et 7d, qui assurent la liaison entre les conducteurs 7a et 7b du tableau 1 et les lampes 14, 15. La lampe 14 est d'ailleurs montée entre les jonctions 27c et 27d de la dérivation 27 avec les conducteurs 7c, 7d respectivement.

On appelle 14c et 14d, les bornes de la lampe 14 reliées aux conducteurs 7e, 7d respectiement.

Dans la réalisation de principe représentée à la figure 1, la dérivation 27 comporte, en série, entre les bornes 14c, et 14d un premier fusible 28c, deux diodes 29 polarisées dans le sens de 14c vers 14d, l'enroulement 26, un contact d'urgence 31 normalement fermé, et un fusible 28d. Le contact 31, monté à côté de la porte 17, est du type monté sous un verre à briser pour les cas d'urgence. En cas d'urgence, on brise la vitre et on ouvre le contact 31, ce qui coupe l'alimentation du bobinage 26 sans affecter celle de la lampe 14.

Selon un autre élément important de l'invention, le dispositif de commande 24 comprend des moyens pour produire, dans la branche 7c, 7d du circuit de sécurité,
des signaux auxquels est sensible la serrure 23, mais qui sont sans effet sur les dispositifs de sécurité, c'està-dire les lampes 14 et 15, alimentées par ladite branche.

Dans l'exemple représenté, les moyens pour produire les signaux précités comprennent un inverseur de polarité 32, monté sur le tableau de sécurité 1. Dans la position représentée, l'inverseur 32 relie le conducteur 7a avec le conducteur 7d et le conducteur 7b avec le conducteur 7c. L'inverseur 32 peut prendre une seconde position dans laquelle le conducteur 7a est relié au conducteur 7c et le conducteur 7b est relié au conducteur 7d.

Dans l'exemple représenté, l'inverseur 32 est constitué par un relais à contact double, dont le bobinage 33 est branché entre les deux lignes 13, en série, avec un certain nombre d'interrupteurs 34 montés en parallèle.

Dans l'exemple représenté, il y a un interrupteur 34m fonctionnant manuellement et un interrupteur 34a dont l'état ouvert ou fermé est asservi à l'état d'un appareil avec le fonctionnement duquel le vérouillage et le déverrouillage de la porte doivent etre synchronisés. Cet appareil peut être le projecteur cinématographique ou bien le dispositif d'éclairage principal de la salle.

On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif représenté schématiquement à la figure 1.

En fonctionnement normal, pendant la projection, les conducteurs 7a et 7b sont sous tension continue et les lignes 13 sont sous tension alternative, l'interrupteur 34m est ouvert, et l'interrupteur 34a est fermé de sorte que la bobine 33 est alimentée. Dans ces conditions,
l'inverseur 32 est dans la position représentée à la figure 1 de sorte que la ligne 7c est au potentiel positif relativement à la ligne 7d. Les lampes 14 et 15 sont alimentées.

En outre, la polarité du potentiel continu entre les bornes 14c et 14d est dans le sens des diodes 29, de sorte que la bobine 26 est alimentée et agit sur les- moyens mécaniques de verrouillage (non encore décrits) de façon à empêcher l'ouverture normale de la porte.

En fin de projection si l'interrupteur 34a est accouplé au projecteur, ou bien lorsque les lumières sont rallumées si l'interrupteur 34a est couplé au système d'éclairage, l'interrupteur 34a s'ouvre, le bobinage 33 est privé de courant, de sorte que l'inverseur 32 bascule dans sa seconde position, inversant ainsi la polarité entre les bornes 14c et 14d. Une telle inversion de polarité est sans effet sur les lampes 14, 15 qui demeurent donc allumées. Par contre, la polarité dans la dérivation 27 est maintenant contraire à celle des diodes 29, de sorte que le bobinage 26 n'est plus alimenté. Comme on le verra plus loin, les moyens mécaniques de verrouillage sont ainsi conçus que la porte 17 est alors déverrouillée.

On suppose maintenant, qu'au cours de la projection, l'inverseur étant donc dans la position représentée à la figure 1, une panne électrique se produit dans le circuit électrique principal. La bobine 33 cesse alors d'être alimentée, de sorte que l'inverseur 32 bascule et la porte 17 est libérée. Ainsi, si la panne présente un danger pour les spectateurs, ceux-ci ne sont pas enfermés dans la salle.

Au cas où il y aurait un danger n'ayant pas entraîné d'interruption dans le circuit électrique principal, les spectateurs ont en outre à leur disposition le contact d'urgence 31 qui, dès son ouverture, interrompt l'alimentation de l'électro-aimant 26 et permet donc l'ou- verture de la porte 17.

La présence de deux-diodes 29 en série au lieu d'une seule est une mesure de sécurité à l'encontre du risque de claquage que présente toujours une diode.

On notera encore, qu'en cas de panne dans le circuit de sécurité, et notamment dans la branche 7c, 7d, le bobinage 26 n'est plus alimenté et la porte peut être ouverte librement.

On va maintenant décrire, en référence à la figure 3, la partie mécanique de la serrure électromécanique 23.

Dans l'exemple représente, la serrure 23 est double et comporte deux serrures unitaires 23a, 23b comprenant chacune un électro-aimant 49 à bobinage 26 et un dispositif mécanique de verrouillage 36.

Les bobinages 26 sont montés en parallèle dans la dérivation 27 comme le montre la figure 7 que l'on décrira en détail plus loin.

On ne décrira ci-après que les moyens mécaniques 36 de la serrure 23a, étant entendu que ceux de la serrure unitaire 23b sont tout-à-fait analogues. Le mécanisme 36 comprend un tube de guidage 37, de section carrée fixé au fond 38 du boîtier 16 de façon que son axe ZZ soit vertical et que son extrémité axiale inférieure entoure une ouverture 39 pratiquée dans la paroi latérale inférieure 41 du bottier 16, c'est-à-dire la paroi du bottier 16 adjacente à l'ouverture de la porte 17.

Un péne 42 est monté à coulisse axiale dans le tube 37. Le pêne 42 comprend un support 43 constitué d'un tube carré 44 dont les dimensions exterieures lui permettent de coulisser librement mais sans jeu ni rotation dans le tube 37, et d'un couvercle 46 soudé à l'extrémité du tube 44 opposée à la paroi 41 du bottier 16.

Dans une position de repos du support 43, qui est celle représentée à la figure 3, l'extrémité du tube 44 opposée au couvercle 46 est appuyeecontre la paroi 41 autour de l'ouvert ture 39.

Un perçage 47 pratiqué radialement dans le tube 44 est alors en regard d'un perçage 48 pratiqué radialement dans le tube 37, selon l'axe de l'électro-aimant 49 auquel appartient le bobinage 26. L'électro-aimant 49 comprend un noyau 51 qui est coulissant selon cet axe et dont le diamètre correspond à celui des perçages 47 et 48 et qui est sollicité magnétiquement vers les tubes 37 et 44 lorsque le bobinage 26 est alimenté.

Lorsque le bobinage 26 est alimenté, et que le support 43 est dans la position où les perçages 47 et 48 noineidentB le noyau 51, prend une position de blocage positif dans laquelle il est engagé simultanément dans les perçages 47 et 48.

Meme dans cette position extreme, le noyau 51 s'étend sur toute la longueur axiale du bobinage 26 et son extrémité opposée au mécanisme 36 est attachée à l'une des extrémités d'une lame de ressort 52 montée de façon que son plan soit sensiblement perpendiculaire à la direction du noyau 51.

L'autre extrémité de la lame de ressort 52 est fixée par tout moyen approprié au fond 38 du boîtier 16. Le montage est tel que la lame de ressort 52 sollicite en permanence le noyau 5t en direction opposée au mécanisme 36 ce qui lui permet d'extraire le noyau 51 des perçages 47 et 48 lorsque le bobinage 26 n'est pas alimenté.

Lorsque le noyau 51 est dans la position de repos vers laquelle le sollicite le ressort 52, le support 43 peut, à condition de vaincre la force de pesanteur, etre librement déplacé vers une position rétractée écartée de la paroi M.

le pêne 42 comprend en outre un doigt de verrouillage 53 monté à coulisse dans le tube 44 et faisant saillie du boîtier 16 par l'ouverture 39. Le doigt 53 comprend un corps tubulaire 54 engagé dans le tube 44 et renfermant un ressort hélicoïdal de compression 56 dont l'extrémité opposée à la paroi 41 est appuyee contre un piston 57 lui-même appuyé contre l'extrémité d'une vis de réglage 58 engagée dans un orifice taraudé pratiqué à travers le couvercle 46, au centre de ce dernier.

Dans l'extrémité du tube 54 opposée a la vis 58 est em manché un embout de verrouillage 59 fixé au moyen dune goupille 61. L'extrémité du ressort 56 opposée au piston 57 est appuyée contre la face interne de l'embout 59.

l'effort exercé par le ressort de compression 56, qui tend à éjecter le doigt 53 hors du tube 44 par l'ouverture 39 est variable selon le réglage de la vis 58 mais est, en tout cas, beaucoup plus élevé que le poids du support 43, de sorte que si l'on sollicite l'embout 59 vers le haut, le ressort 56 ne peut entre comprimé que Si le support 43 est empoché de suivre le mouvement.

L'extrémité du tube 54 dirigée vers le couvercle 46 est fixée à quatre tiges 62 dirigées parallèlement à l'axe des tubes 37, 44 et 54, et engagées à coulisse dans des perçages correspondants 63 pratiqués à travers le couvercle 46. A leur extrémité opposée au tube 54, les tiges 62 sont filetées et munies d'écrous 64 qui, selon leur position le long des tiges 62, définissent par butée contre le couver cle 46 , la saillie que fait le doigt 53 relativement au corps tubulaire 44, lorsque le ressort 56 est au repos.

Comme le montre mieux la figure 4, il est fixé au ventail de porte 17, au-dessous de chaque mécanisme 36, une gâche ou godet 66 dans lequel un galet 67 est monté en rotationselonunaxe XX parallèle au plan du ventail t7 et perpendiculaire à l'axe ZZ des tubes 37, 44 et 54. le positionnement du galet 67 est tel que, lorsque le support 43 est bloqué par le noyau 51 et le ressort 56 est au repos, l'embout 59 est engagé entre le galet 67 et le ventail de porte 17 lorsque ce dernier est fermé, le sens d'ouverture du ventail 17 étant tel qu'il consiste à faire passer le galet 67 sous l'embout 59.

l'embout 59 présente deux biseaux opposés tendant à le rétrécir vers son extrémité. Ces biseaux - ou rampes - 68, 69 s'étendent dans des plans sensiblement parallèles à l'axe
XX du galet 67. le biseau 68 qui est dirigé à l'opposé du galet 67 lorsque la porte est fermée (figure 4), a une inclinaison assez forte relativement à 11 axe ZZ du tube 37, tandis que le biseau 69 qui est alors dirigé vers le galet 67 est beaucoup moins incliné relativement à l'axe ZZ.

En revenant à la figure 3, on notera encore qu'unie came 71 est fixée à l'extrémité extérieure de l'une des tiges 62 de façon à écarter de sa position de repos le levier de commande 72 d'un micro-contact 73, lorsque les tiges 62 s'éloignent de la paroi 41.

Comme le montre la figure 7, les micro-contacts 73 sont montés en série avec la bobine 74 d'un relais à fermeture retardée 76 sur une branche 77 stétendant entre la sortie des diodes 29 considérées dans leur sens de conduction, et le point commun entre le contact d'urgence 31 et le fusible 28d. le relais 76 a deux contacts 78 dont chacun est en série avec l'un des enroulements 26.

On va maintenant exposer le fonctionnement de la serrure électromécanique unitaire 23a.

En l'absence de sollicitation vers le haut, le support 43 tombe de lui-même en butée contre la paroi 41 et, lorsque le bobinage 26 est alimenté, le noyau 51 est engagé dans les perçages 47 et 48 coincidants. Le doigt 53, sollicité vers le bas par le ressort 56 est dans sa position la plus saillante possible, relativement à la paroi 41. Cette position est déterminée par le réglage des écrous 64. Lorsque le ventail 17 est fermé, la situation est celle représentée aux figures 3 et 4. le biseau en pente raide 69 est alors sensiblement appuyé contre le galet 67.

Si, pour l'une des raisons qui ont été exposées plus haut, l'alimentation dans le bobinage 26 est interrompue, la lame de ressort 52 rappelle le noyau 51 hors des perçages 47 et 48. Ainsi, comme le montre la figure 5, sur simple poussée P exercée sur le ventail dans le sens de tout ouverture, le galet 67 constituant une rampe pour le biseau 69, prend appui sur celui-ci et provoque la levée de lssenCe constitué par le doigt 53 et le support 43. Le support 43 s'écarte donc de la paroi 41 sans compression du ressort précontraint 56. Cette levée du pêne 42 dans son ensemble, provoque l'ouverture du micro-contact 73 mais ceci est sans incidence, puisque la bobine 74 dont le micro-contact 73 commande l'alimentation n'est déjà plus alimentée, ceci pour la même raison que le bobinage 26.Comme le mxtre lafWre5,dèsque le galet 67 a franchi l'embout 59, le penne 42 retombe sous l'effet de son propre poids, jusqu'à ce que le tube 44 soit appuyé contre la paroi 41.A la fermeture s'effectuant par exemple sous l'effet d'un dispositif de rappel, le galet 67 aborde l'embout 59 du côté du biseau en pente douce 68 et provoque, à nouveau, le retrait du pêne 42 dans son ensemble jusqu'à ce que ce dernier puisse retomber dans la position représentée à lafigure 4. Commellillustre la double flèche rotative représentée sur le galet 67 à la figure 5, ce dernier tourne dans des directions opposées déterminées par son adhérence- avec l'embout.59, selon qu'il franchit ce dernier dans le sens de l'ouverture ou dans celui de la fermeture.

Si le courant est rétabli dans l'enroulement 26 alors que le ventail 17 est fermé, le noyau 51 pénètre sans difficultés dans les alésages 47 et 48 coincidants.

En supposant donc la porte fermée et le support 43 bloqué par le noyau 51, comme cela est représenté à la figure 4, on envisage maintenant le cas où une panique se déclenche dans la salle. Dès lors, un grand nombre de personnes force sur le ventail 17 dans le sens de l'ouverture alors que, pour une raison quelconque, le courant est maintenu dans l'enroulement 26. Il arrive en effet que dans de tels cas, personne n'ait l'idée d'utiliser le contact d'urgence 31 et que les autres moyens de sécurité pour déverrouiller la porte en cas d'incident n'aient pas été affectés par l'incident présentement considéré.

Dans ce cas, le galet 67 prend violemment appui contre le biseau en pente raide 69 et soulève l'embout 53 par compression du ressort 56 (figure 6).Le support 43 immobilisé par le noyau 51 ne peut bouger, de sorte que les tiges 62 coulissent dans les alésages 63 du couvercle 46. Lorsqu'un certain soulèvement de l'embout 53 aura eu lieu, la came 71 (figure 3) actionne le levier 72 du micro-contact 73, ce qui interrompt l'alimentation du bobinage 74 (figure -7).

Les contacts 78 s'ouvrent et interrompent l'alimentation des enroulements 26. Dès lors, les noyaux 51 des électroaimants 49 se rétractent, les ressorts 56 se détendent, et les- deux embouts 59 des deux mécanismes 36 finissent de franchir les galets 67 respectifs, comme cela est représenté à la figure 5, c'est-à-dire par soulèvement de l'ensemble du p8ne 42.

Une fois les galets 67 franchis, les micro-contacts 73 reviennent en position fermée, mais le relais 76 est du type à fermeture retardée, de sorte que les contacts 78 commandant l'alimentation des enroulements 26 ne se referment qu'avec un certain retard. Ce délai de reblocage est assez long pour permettre, dans la plupart des cas, à la porte de se refermer sans compression du ressort 56 ctest-à-dire avant réalimentation des enroulements 26.

Comme on l'a vu, le fonctionnement normal du dispositif est tel que la bobine 26 est réalimentée à la fin de la sortie des spectateurs ou bien en début de projection, instants auxquels le ventail 17 est fermé. De même, en cas d'ouverture à force, comme représenté à la figure 6, il est fait en sorte que la réalimentation n'ait en principe pas lieu avant refermeture du ventail 17. On peut cependant imaginer, par exemple Si le blocage et le déblocage de la porte sont commandés par l'interrupteur manuel 34m (figure 1) alors que l'interrupteur 34a est maintenu ouvert en permanence, que la réalimentation des bobines 26 ait lieu alors que le ventail 17 est ouvert. Deux cas sont à considérer.Dans le premier d'entre eux, au moment où les bo bines 26 sont réalimentées, le ventail 17 zest sw le point dese fermer comme cela est représenté à la figure 5 où l'ensemble du ptne 42 est soulevé par le galet 67. Dans ce cas, le noyau 51 est sollicité vers le tube 37, mais il ne peut pénétrer que dans le perçage 48 car le perçage 47 n'est pas en face du perçage 48. Dans ce cas, la porte peut continuer de se fermer normalement, le pêne 42 retombe derrière le galet 67 et à ce moment-là seulement, le noyau 51 pénètre le perçage 47 et bloque le mécanisme 36.

Dans le second cas, la réalimentation des enroulements 26 a lieu alors que la porte est suffisamment ouverte pour que le doigt 53 soit complètement dégagé du galet 67, le tube 44 reposant alors, par gravité, contre la paroi 41. C'est la situation représentée à la figure 4 à condition de supposer 1 t absence du ventail 17, du godet 66 et du galet 67.Dans ce cas, au moment de la réalimentation, le noyau 51 pénètre dans les perçages 47 et 48 qui coincident. On peut alors refermer la porte en interrompant à nouveau-l'alimentation dans les enroulements 26 selon l'un des processus prévus à cet effet, mais il est également possible de maintenir l'alimentation et de pousser ou de tirer le ventail 17 dans le sens de la fermeture, ce qui pourra avoir lieu par compression du ressort 56 jusqu'à ce que les tiges 62 coulissant dans leurs alésages 63 du couvercle 46 ouvrent l'un des micro-contacts 73 La fermeture peut ensuite avoir lieu normalement, après détente du ressort 56.On notera que l'effort nécessaire pour refermer ainsi la porte à force est moins important que l'effort nécessaire pour l'ouvrir à force car le biseau 68 est beaucoup incliné que le biseau 69.

Chaque mécanisme 36 peut être réglé de deux façons: en vissant plus ou moins les écrous 64 sur les tiges 62, on fait saillir plus ou moins l'embout 59 de la paroi 41 lorsque le ressort 56 est au repos. En pratique, ce réglage tient compte de la distance entre la paroi 41 et les godets 66, ainsi que de la force du dispositif de rappel éventuellement prévu sur le ventail 17. Le second réglage consiste ensuite à visser plus ou moins la vis 58 de façon à plus ou moins précontraindre le ressort 56. On règle ainsi l'effort qui sera nécessaire (par exemple celui de trois personnes) pour que la porte puisse être ouverte à force lorsque les enroulements 26 sont alimentés.

On a pu constater, tout le long de la description, les nombreux avantages de l'invention. En particulier, la liaison entre le dispositif de commande 24 et la serrure électromécanique 23 est assurée par le conducteur bifilaire 7c, 7d qui est de toute façon obligatoire à la construction d'une salle. De même, les panneaux lumineux indicateurs de sortie sont obligatoires au-dessus des issues. Le dispositif selon l'invention peut donc être installé sans pratiquement ajouter quoi que ce soit d'apparent dans la salle si ce n'est les deux godets 66 et éventuellement le contact d'ouverture d'urgence 31. Il est facile de faire en sorte que le panneau lumineux 16 ne se distingue en rien extérieurement des panneaux lumineux indicateurs de sortie habituels.

La porte verrouillée étant celle donnant sur la salle, il est impossible de tenter de violer le mécanisme sans attirer l'attention des autres spectateurs. D'ailleurs, on ne se doute pas facilement que le panneau lumineux 16 renferme une serrure. La fraude s'effectuant par la porte de sortie est donc très efficacement combattue. Malgré cela, comme on l'a vu en analysant les différentes situations qui peuvent être envisagées, les spectateurs peuvent quitter la salle dans tous les cas de danger.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés, et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples, sans sortir de son cadre.

C'est ainsi que les signaux servant à la commande du verrouillage, pourraient être des impuls-ions électriques se superposant à la tension continue, des moyens étant alors prévus dans le boîtier 16 pour détecter ces impulsions et pour commander le mécanisme de verrouillage en fonction de ces impulsions.

D'autre interrupteurs pourraient être prévus en série avec les interrupteurs 34a et 34m, et conçus pour interrompre l'alimentation du bobinage 33 en cas de détection d'incendie par exemple.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour commander à distance le verrouillage et le déverrouillage d'une porte (17) installée dans une voie de communication (19) déservant une salle équipée d'un circuit électrique principal (13) et d'un circuit électrique de sécurité t2 à-9, 14) alimentant divers dispositifs de sécurité tels que lampes de secours (14, 15) panneaux indicateurs (16) et analogues, le dispositif comprenant un dispositif de commande centralisée (24) et, à distance de celui-ci, une serrure électromécanique (23) associée à la porte (17), caractérisé en ce que la serrure électromécanique (23) est branchée en dérivation sur le circuit de sécurité (7c, 7d), et en ce que le dispositif de commande comprend des moyens (32, 33, 34a, 34m) pour produire, dans le circuit de sécurité (7c, 7d) ,des signaux auxquels est sensible la dérivation (27) passant par la serrure électromécanique (23) mais qui sont sensiblement sans effet sur les dispositifs de sécurité (14, t5) alimentés par le circuit de sécurité (7e, 7d).

2. Dispositif conforme à la revendication 1, adapté à un circuit de sécurité à courant continu, caractérisé en ce que les moyens pour produire des signaux comprennent des moyens (32) pour inverser la polarité du circuit de sécurité (7c, 7d).

3. Dispositif conforme à la revendication 2, caractérisé en ce que la serrure électromécanique (23) est conçue pour assurer le déverrouillage lorsqu'elle n'est pas alimentée.

4. Dispositif conforme à la revendication 3 caractérisé en ce que la dérivation (27) alimentant la serrure électromécanique (23) comporte en série, avec cette dernière, des moyens à conduction unidirectionnelle (29).

5. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 4,~caractérisé en ce que les moyens pour

produire des signaux (32) peuvent être asservis à l'état d'un dispositif avec le fonctionnement duquel le verrouillage et le déverrouillage de la porte (17) doivent être synchronisés.

6. Dispositif conforme à l'une des revendications 1 à 5, utilisé dans des locaux où la voie de communication (19) est équipée d'une porte (17) donnant sur la salle, caractérisé en ce que la serrure électromécanique (23) coopère avec la porte (17) donnant sur la salle.

7. Dispositif conforme à-l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif est au moins en partie installé dans un boîtier (16) formant panneau indicateur lumineux branché sur le circuit électrique de sécurité (7c, 7d), la dérivation (27) pour l'alimentation de la serrure électromécanique (23) étant faite dans le boîtier (16) aux bornes d'alimentation (14c, 14d) du panneau.

8. Dispositif conforme à la revendication 7, dans lequel le panneau indicateur (16) est monté au voisinnage de l'un des bords de l'ouverture de la porte (17), caractérisé en ce que la serrure électromécanique (23) comprend au moins un pante (42) monté dans le boltier (16) et mobile entre une position rétractée et une position de verrouillage dans laquelle il fait saillie du boîtier (16) et est engagé dans une gâche (66) du ventail (17) lorsque celui-ci est en position chose.

9. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la serrure électromécanique (23) comprend au moins une penne coulissant (67) mobile entre une position rétractée et une position de verrouillage, en ce que le pêne (42) comprend un support (43) et un doigt (53) montés à coulisse l'un par rapport à l'autre et sollicités l'un par rapport à l'autre de sorte que, lorsque le support (43) est en position de verrouillage, le doigt (53) est engagé dans une gâche(66) lorsqu'il est au repos et que le ventail (17) est fermé et peut être dégagé de cette gâche par effort à l'encontre de la sollicitation précitée ou par passage du support (43) en position rétractée, des moyens électromécaniques de blocage positif (26, 49, 51) étant montés entre le support (43) et un bati (37), le doigt (53) et/ou la gaehe (66) portant des rampes (67, 68, 69) de franchissement mutuel pour le dégagement et pour l1engagement.

10. Dispositif conforme à la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend un contact (72) se trouvent dans la trajectoire du doigt (53) de façon à être actionné au relâchement des moyens de blocage (26, 49, 57) lorsque le doigt (53) est en position dégagée.

11. Dispositif conforme à la revendication 70, caractérisé en ce que le contact (72) commande 11 alimentation de la bobine (74) d'un relais (76) dont le contact (78) est du type temporisé, assurant un certain retard à la mise en position verrouillée des moyens de blocage positif (49, si).

12. Dispositif conforme à l'une quelconque des re vendications 1 à îi , caractérisé en ce que le dispositif comprend, à proximité de la porte (17), un contact d'urgence (3t) branché de façon à commander le déverrouillage de la porte (17) indépendamment du dispositif de commande (24).

13. Dispositif conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les moyens (33) pour produire des signaux dans le circuit de sécurité sont branchés sur le circuit électrique principal (13) et conçus pour déclencher la production du signal de déverrouillage en l'absence de tension dans le circuit principal.