FR2546720A1

FR2546720A1 - Petrin mecanique

Info

Publication number: FR2546720A1
Application number: FR8309022A
Authority: FR
Inventors: Gerard Olry
Original assignee: Societe Generale de Fonderie SA
Current assignee: Societe Generale de Fonderie SA
Priority date: 1983-05-31
Filing date: 1983-05-31
Publication date: 1984-12-07

Abstract

UNE SONDE DE TEMPERATURE 20 EST FIXEE SUR LA SURFACE EXTERIEURE DE LA CUVE TOURNANTE POUR PERMETTRE LA MESURE DE LA TEMPERATURE DE LA PATE AFIN D'AFFICHER CELLE-CI SUR UN ORGANE FIXE 17; LA LIAISON ENTRE LA SONDE ET L'ORGANE D'AFFICHAGE COMPREND UN EMETTEUR LUMINEUX 22 TOURNANT AVEC LA CUVE 19 ET UN ORGANE PHOTOSENSIBLE 23 FIXE RECEVANT LE FLUX LUMINEUX DE L'EMETTEUR POUR TRANSMETTRE A L'ORGANE D'AFFICHAGE UN SIGNAL REPRESENTATIF DE LA TEMPERATURE DE PATE.

Description

PETRIN MECANIQUE
La présente invention concerne un pétrin mécanique équipé d'un dispositif de contrôle de température de pâte
Les pétrins mécaniques destinés au pétrissage des pites de boulangerie et patisserie comprennent généralement un bat i fixe, une cuve de révolution autour d'un axe vertical et susceptible de rotation autour de cet axe et un organe de pétrissage ou fraseur disposé en position de travail de façon à pénétrer dans la cuve et à tourner autour d'un axe distinct de l'axe de la cuve
Le contrôle de la température de la pate permet au boulanger de constater la variation de cette température et d'agir en conséquence sur le déroulement de l'opération de pétrissage ou permet la prise en compte de cette température dans un système d'asservissement de la marche du pétrin.

Il est déjà connu de prévoir dans un pétrin une sonde de température résistive fixée à la cuve et reliée à un organe d'affichage localisé sur le bâti au moyen dune liaison située dans une saillie centrale de la cuve. Cette liaison présente un contact à partie fixe et à partie tournante appliquées lune contre l'autre par un ressort et son comprendra quelle est sujette à une usure entraînant des risques de défaillance.

L'invention a notamment pour but d'équiper un pétrin mécanique d'un dispositif simple et pratique de contrôle de température de la pâte, ce dispositif autorisant un affichage aisément lisible sur un tableau de commande fixe ou une exploitation par un système fixe d'asservissement.

Le pétrin selon l'invention comprend
- un bâti fixe,
- une cuve de révolution autour d'un axe vertical et susceptible de rotation autour de cet axe,
- un organe de pétrissage ou fraseur disposé en position de travail de façon à pénétrer dans la cuve et à tourner autour d'un axe distinct de l'axe de la cuve,
- et un dispositif électrique de contrôle de température comprenant une sonde de température fixée à la partie inférieure de la cuve sur la face extérieure de celle-ci, et un organe fixe d'affichage ou d'exploitation de la température de la pate, et il est caractérisé par
- un émetteur lumineux tournant dont le flux lumineux est asservi à la température détectée par la sonde, et
- un organe photosensible fixe recevant le flux de l'émetteur et apte à transmettre à l'organe dsaffichage ou d'exploitation un signal électrique représentatif de la température de pâte par l'intermédiaire de moyens de traitement appropriés.

Le boulanger dispose ainsi d'une transmission fiable de l'information de température de pate donnée par la sonde qui est solidaire de la cuve de pétrissage vers l'organe fixe d'affichage ou d'exploitation.

La sonde peut être alimentée en courant électrique continu basse tension à l'aide dgune pile portée par la cuve. Elle peut également être alimentée en courant alternatif au moyen dsun sous-ensemble transformateur de découplage d'axe confondu avec l'axe de la cuve et d'un redresseur 2 le sous-ensemble comprend alors une bobine fixe reliée à la source de courant alternatif et une bobine tournante reliée à la sonde via un redresseur, les deux bobines étant magnétiquement couplées par un noyau ou tube de fer doux, tandis que le redresseur, rattaché à la cuve tournante, redresse le courant qu'il recueille de la bobine tournante.

De préférence, l'émetteur lumineux et l'organe photosensible sont également disposés selon l'axe de la cuve.

Il est avantageux que le tube de fer doux soit fixe et porte la bobine fixe et par exemple l'organe photosensible, tandis qu'est disposé tournant sur ce tube un bloc de détection comprenant le redresseur, un dispositif électronique de traitement du signal de la sonde, l'émetteur lumineux et la bobine tournante. Ce bloc de détection peut constituer avec la sonde et son fil de connexion un sous-ensemble interchangeable.

La description d'un exemple non limitatif qui suit en regard des dessins annexés va permettre de mieux expliciter l'invention.

La figure 1 représente schématiquement en élévation, avec coupe axiale de la cuve, un pétrin mécanique équipé du dispositif de contrôle de température de pâte conformément à l'invention.

La figure 2 montre à plus grande échelle et en coupe axiale la cuve tournante.

Le pétrin 10 indiqué sur la figure 1 présente une cuve 11 susceptible d'être mise en rotation autour d'un axe vertical 12 sous l'action d'un organe de pétrissage ou fraseur 13 et/ou d'un moteur non représenté.

Le fraseur 13 est disposé en position de travail de façon à pénétrer dans la cuve et à tourner autour d'un axe 14 distinct de l'axe 12 sous l'effet d'un moteur 15. Le pétrin comporte de plus un bâti 16 formant armoire de commande avec un tableau 17 sur lequel peut s'afficher la température de la pâte située dans la cuve au moyen du dispositif de contrôle qui va être décrit par la suite.

La cuve 11 présente une saillie centrale 18 de révolution autour de l'axe 12, permettant au fraseur de travailler la pâte dans le volume annulaire 19 ainsi formé intérieurement à la cuve. Selon l'invention, on loge dans la saillie 18 un dispositif électronique de contrôle comprenant une sonde de température 20 solidaire de la paroi 21 de la cuve sur la face extérieure de celle-ci, un émetteur lumineux 27 tournant et un organe photosensible tel qu'une cellule photoélectrique fixe 23 l'émetteur et la cellule sont disposés selon l'axe 12.

Le dispositif de contrôle comprend également des moyens d'alimentation 24 de la sonde en courant continu basse tension et des moyens électroniques de traitement 25 du signal transmis par la sonde et représentatif de la température de la pâte contenue dans la cuve. Les moyens 24 sont constitués par une pile ou, dans le cas présent, par un redresseur. Les moyens de traitement 25 comprennent par exemple un convertisseur tension-fréquence pour transformer la tension provenant de la sonde en un signal dont la fréquence est représentative de la température mesurée, signal qui est utilisé pour moduler l'émetteur lumineux.

Il est d'autre part prévu entre la cellule photoélectrique fixe 23 et l'organe d'affichage 17 des moyens de traitement 35 du signal électrique sortant de la cellule. Un boîtier 26 à bornier permet le branchement des conducteurs électriques d'alimentation et de liaison entre la sonde et l'organe d'affichage.

Un étrier tournant 27 coaxial à l'axe 12 porte à sa partie supérieure une plaque 28 supportant les moyens d'alimentation 24 à pile ou redresseur et les moyens de traitement 25 ; l'étrier est solidaire à sa partie inférieure d'un palier annulaire 29 entourant un 4 ce fixe 30 d'axe 12. Le tube fixe est en fer doux et porte extérieurement une bobine fixe 31 et le bottier 26 et intérieurement la cellule 23 tandis que la plaque 28 présente en sous-face une bobine 32 et l'émetteur lumineux 22.

L'ensemble comprenant les moyens d'alimentation 24, les moyens de traitement 25, l'émetteur lumineux 22 et la bobine 32 constitue un ensemble tournant formant bloc de détection et posé à l'aide d'un palier de butée 33 sur l'extrémité. supérieure du tube 30. Le bloc de détection constitue avec la sonde 20 et son fil de connexion 34 un sous-ensemble aisément interchangeable.

La bobine tournante 32 est associée à la bobine fixe 31 et elle en est séparée par un intervalle e, tandis que les moyens 24 comprennent un redresseur, de sorte que l'alimentation de la bobine 31 en courant alternatif à partir du réseau produit à la sortie du redresseur un courant continu compatible avec la sonde, avec l'avantage du découplage dû à la bobine 32.

Il va de soi qu'au simple affichage de température sur le tableau 17, on peut substituer ou adjoindre une exploitation du signal de température dans un système d'asservissement de la marche du pétrin.

Le dispositif de contrôle, avantageusement logé dans la saillie centrale 18 de la cuve 11 du pétrin, peut également être logé sous la cuve lorsque celle-ci ne comprend pas une telle saillie.

Claims

REVENDICATIONS

1. Pétrin mécanique comprenant

- un bâti fixe,

- une cuve de révolution autour d'un axe vertical et susceptible de rotation autour de cet axe,

- un organe de pétrissage ou fraseur disposé en position de travail de façon à pénétrer dans la cuve et à tourner autour d'un axe distinct de l'axe de la cuve, et

- un dispositif électrique de contrôle de température comprenant une sonde de température fixée à la partie inférieure de la cuve sur la face extérieure de celle-ci, et un organe fixe d'affichage ou d'exploitation de la température de la pâte, caractérisé par le fait qu'il comprend

- un émetteur lumineux tournant (22) dont le flux lumineux est asservi à la température de pate détectée par la sonde (20),

- un organe photosensible fixe (23) recevant le flux de l'émetteur et apte à transmettre à l'organe d'affichage (17) ou d'exploitation un signal électrique représentatif de la température de pâte par l'intermédiaire de moyens de traitement (35).

2. Pétrin mécanique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la sonde de température (20) est alimentée en contact électrique basse tension à l'aide d'une pile portée par la cuve (11).

3. Pétrin mécanique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la sonde de température (20) est alimentée en courant électrique basse tension à partir d'une source fixe de courant alternatif au moyen d'un sous-ensemble de découplage d'axe confondu avec l'axe de la cuve et d'un redresseur (24).

4. Pétrin mécanique selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le sous-ensemble de découplage comprend une bobine fixe (31) reliée à la source de courant alternatif et une bobine tournante (32) reliée à la sonde (20) via le redresseur (24), les deux bobines étant magnétiquement couplées par un noyau ou tube (30) en fer doux, tandis que le redresseur (24), rattaché à la cuve tournante (11), redresse le courant qu'il recueille de la bobine tournante (32).

5. Pétrin selon leune quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que l'émetteur lumineux (22) et l'organe photosensible (23) sont disposés selon l'axe de la cuve.

6. Pétrin mécanique selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé par le fait que le tube de fer doux (30) est fixe et porte la bobine fixe (31) et l'organe photosensible (23), tandis qu'est disposé tournant sur ce tube un bloc de détection comprenant le redresseur (24), un dispositif électronique de traitement (25) du signal de.la sonde, l'émetteur lumineux (22) et la bobine tournante (32).

7. Pétrin mécanique selon la revendication 6,- caractérisé par le fait que le bloc de détection constitue avec la sonde (20) et son fil de connexion (34) un sous-ensemble interchangeable.