FR2546242A1 - Detecteur mecanique de position de fin de course - Google Patents

Abstract

CE DETECTEUR MECANIQUE DE POSITION DE FIN DE COURSE EST DU TYPE COMPRENANT UN LEVIER 1 ATTAQUE A UNE EXTREMITE 3 PAR UNE MASSE MOBILE GUIDEE ET QUI ATTAQUE UN ORGANE DE COMMANDE (COMMUTATEUR ELECTRIQUE, DISTRIBUTEUR, ETC.) PAR SON AUTRE EXTREMITE 18, CE LEVIER OSCILLANT EN TOURNANT AUTOUR DE SA REGION CENTRALE DANS UN CORPS 2. CE CORPS 2 COMPREND UN MANCHON PALIER 6 MUNI D'UN PERCAGE AXIAL 24 FORMANT UNE CUVETTE DE ROTULE 25 DANS LAQUELLE TOURNE UNE ROTULE 26 DU LEVIER 20, ET UN COLLIER FENDU 7 MONTE LIBRE EN ROTATION SUR LE COLLET 19 DU MANCHON BLOQUE PAR SERRAGE AU MOYEN D'UNE VIS 20 ET DONT LA FENTE 10 FIXE LE PLAN D'OSCILLATION DU LEVIER. UN PERCAGE 34 DU COLLIER RECOIT L'ORGANE DE COMMANDE. PRINCIPALE APPLICATION: COMMANDE AUTOMATIQUE DES VERINS HYDRAULIQUES OU PNEUMATIQUES.

Description

Détecteur mécanique de position de fin de course.

L'invention concerne un détecteur mécanique de position de fin de course pour unités piston-cylindre

hydrauliques cu pneumatiques, comprenant un levier os-

cillant dont une extrémité peut être actionnée par une masse circulant sur une trajectoire et qui la rencontre, et dont l'autre extrémité agit sur un élément de commande, et un corps dans lequel le levier oscille en tournant autour de sa région centrale Les détecteurs de position de fin de course de ce genre permettent de faire parvenir

l'élément mobile d'une unité piston-cylindre à des posi-

tions bien définies et qui peuvent être présélectionnées.

L'arrivée de l'élément à la position considérée peut être visualisée au moyen du détecteur de fin de course, par exemple sur un dispositif d'affichage Les détecteurs de fin de course sont également utilisés très fréquemment pour agir sur l'unité piston-cylindre et, en particulier,

pour inverser cette unité Un signal fourni par le détec-

teur de position de fin de course peut commander à cet effet un dispositif distributeur qui est intercalé dans

les conduites de raccordement de l'unité piston-cylindre.

Les détecteurs de position de fin de course du genre

cité qui sont déjà connus trouvent actuellement une diffu-

sion de plus en plus grande sous la forme de commutateurs de proximité magnétiques ou inductifs Par exemple, il est

connu de monter sur l'élément mobile de l'unité piston-

cylindre un ou plusieurs aimants permanents et de disposer sur la trajectoire de ce piston un détecteur sensible au champ magnétique, par exemple un élément à effet Hall ou

un relais à lamelles, qui est influencé par le champ ma-

gnétique de l'aimant permanent Dans le cas de commutateurs

de proximité inductifs, on place un oscillateur électro-

magnétique d'une façon analogue sur la trajectoire de l'uni-

té piston-cylindre Lorsque cet oscillateur est franchi par un élément métallique entraîné en mouvement, l'énergie rayonnée par cet oscillateur est amortie par des courants de Foucault, ce qui peut être décelé au moyen d'un circuit déclencheur approprié et utilisé pour la commande Les détecteurs de position de fin de course magnétiques ou inductifs travaillent sans contact matériel, d'une façon

très précise et avec un degré élevé de sécurité de fonc-

tionnement Toutefois, d'un autre côté, ils ont également toute une série d'inconvénients Tout d'abord, la dépense de fabrication de ces organes est relativement élevée Par ailleurs, le signal de sortie fourni par ces organes n'est

approprié que pour influencer directement un circuit élec-

trique dont la fabrication est liée à des coûts et dont

d'alimentation en énergie peut poser des problèmes Fina-

lement, les détecteurs de position de fin de course magné-

tiques et inductifs sont également des appareils relative-

ment sensibles dont l'aptitude au fonctionnement peut être altérée par des ébranlements violents, des chocs brutaux,

etc Les détecteurs de position de fin de course électri-

ques ou électroniques sont donc moins bien appropriés pour les applications comportant des sollicitations mécaniques extrêmes.

Pour cette raison, il a déjà été proposé dans le mo-

dèle d'utilité allemand n' 72 -34087 un détecteur de posi-

tion de fin de course à action mécanique du type cité au

début du présent mémoire descriptif et dans lequel le le-

vier monté oscillant est actionné par le piston, par l'in-

termédiaire d'un poussoir guidé dans le corps du détecteur de position de fin de course, et actionne à son tour un distributeur à plusieurs voies incorporé directement'dans

le corps du détecteur Avec un tel entrecroisement de fonc-

tions des divers composants du dispositif, qui est d'une

construction très compliquée, il se pose des problèmes d'é-

tanchéité; par ailleurs, on ne dispose pas, ici, de la possibilité d'adapter le dispositif aux besoins de chaque cas, par exemple en ce qui concerne l'encombrement ou le point de travail, et, de cette façon, la longueur de la

course ou la fréquence.

Le but de l'invention est au contraire de fournir un détecteur de position de fin de course qui travaille par voie purement mécanique qui peut être monté de façon amovible, comme un seul bloc, qui puisse être adapté d'une façon très souple aux différentes formes de construction

des unités piston-cylindre déjà connues, tout en conser-

vant un fonctionnement sûr, et qui permette un réglage commode du point de travail sans qu'il soit nécessaire de procéder à des modifications d'aucune sorte sur l'unité piston-cylindre. Le problème ci-dessus est résolu par un détecteur de position de fin de course mécanique qui est caractérisé en ce que le corps est composé d'un manchon palier et d'un collier de serrage monté mobile en rotation sur ce manchon et que l'on peut bloquer par serrage, ce collier étant

divisé par une fente en deux mâchoires de serrage qui peu-

vent être montées sur un collet du manchon palier, le levier étant guidé positivement dans la fente et en ce que le manchon palier est muni d'un perçage axial qui forme une cuvette de rotule dans laquelle le levier s'articule

par une rotule.

Le détecteur de position de fin de course est appro-

prié pour agir directement sur des éléments de commande ou circuits pneumatiques, électriques ou mécaniques, de sorte que le support d'information à prévoir pour le signal de position de fin de course peut être choisi librement Tout

en présentant un mode d'action sûr et fiable, ce détec-

teur se distingue par un mode de construction extrêmement compact et il peut être fabriqué de façon simple et peu coûteuse Toutefois, le nouveau détecteur de position de fin de course selon l'invention est surtout capable de s'adapter avec une grande souplesse aux différentes formes de construction d'unités piston-cylindre déjà connues, par

exemple par rotation et immobilisation du collier de ser-

rage, par vissage plus ou moins profond du corps dans la

paroi du cylindre et il est de nature à permettre un ré-

glage commode du point de travail.

D'autres avantages de l'invention ressortent de la

description d'un exemple de réalisation qui est donné

ci-après en référence au dessin schématique annexé dans lequel Figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un détecteur de position de fin de course selon l'invention, suivant I-I de figure 2; Figure 2 est une vue de la face inférieure d'un

collier de serrage qui constitue un élément de ce détec-

teur de fin de course, en partie en coupe suivant II-II

de figure 1.

On se reportera tout d'abord à la figure 1 sur la-

quelle on a représenté un détecteur de fin de course mé-

canique pour unités piston-cylindre hydrauliques ou pneu-

matiques, qui comprend un organe travaillant constitué par un levier oscillant ( 1) Le levier est retenu dans un boîtier ou corps ( 2) qui renferme un élément de commande et un dispositif de rappel pour le levier ( 1) Le levier

( 1) émerge du corps ( 2) par une extrémité ( 3) Cette ex-

trémité ( 3) peut être attaquée par une masse circulant

sur une trajectoire et qui la rencontre, pour faire pivo-

ter le levier ( 1) Sous cet effet, l'élément de commande est actionné et signale que la masse circulante a atteint sa position limite En général, on utilise comme masse

guidée la partie mobile réceptrice de l'unité piston-cy-

lindre elle-même, c'est-à-dire, soit le piston, soit le

cylindre, ou encore un butoir solidaire de cette partie.

Selon la figure 1, le point o la masse guidée attaque le

levier ( 1) est avantageusement garni d'une tête de ma-

noeuvre ( 4) qui présente une surface arrondie et fait saillie sur le levier ( 1) de tous côtés Selon la figure 1, le levier est constitué par une barre ronde comprenant une tige ( 5) cylindrique à section circulaire et la tête de manoeuvre ( 4) est une sphère percée de part en part d'un trou central et que l'on peut emmancher sur la tige ( 5) par son trou central cylindrique avec un ajustement

précis En dehors des avantages de technique de fabrica-

tion, ceci apporte la possibilité de régler le point de

rencontre avec la masse guidée dans certaines limites.

Toutefois, dans le but d'obtenir un bras de levier aussi

grand que possible, la tête de manoeuvre ( 4) est de pré-

férence montée à l'extrémité ( 3) du levier ( 1).

Selon l'invention, le corps ( 2) qui porte le levier ( 1) est constitué par un manchon ( 6) et par un collier de

serrage ( 7) qui se monte sur ce manchon Le collier de ser-

rage ( 7) peut tourner de 360 sur le manchon et l'on peut

le serrer, et le bloquer par ce moyen, dans certaines posi-

tions angulaires Le levier ( 1) est relié au manchon ( 6) par une articulation à-rotule ( 8) et, de ce fait, il peut pivoter dans tous les sens; toutefois, le levier ( 1) est guidé positivement par le collier de serrage ( 7) dans un plan d'oscillation déterminé que l'on peut faire varier par réglage de la position du collier de serrage ( 7) par

rapport au manchon ( 6).

La construction du collier de serrage ( 7) est visi-

ble en détail sur la figure 2 Cette figure montre le col-

lier de serrage ( 7) sans le manchon ( 6) ni le levier ( 1).

Selon cette figure, le collier de serrage ( 7) présente essentiellement la forme extérieure d'un parallélépipède

allongé dont les arêtes transversales ( 9) sont abattues.

Il est divisé en deux mâchoires de serrage ( 11, 12) par

une fente ( 10) qui s'étend dans son plan médian longitudi-

nal La fente ( 10) s'étend sur toute la hauteur du collier

de serrage ( 7) mais seulement sur une partie de sa lon-

gueur; considéré dans sa direction longitudinale,le collier de serrage ( 7) présente donc une moitié fendue ( 13) et une

moitié non fendue ( 14), la moitié fendue ( 13) étant for-

mée par les mâchoires de serrage ( 11, 12).

Dans le collier de serrage ( 7) est ménagée une ou-

verture cylindrique ( 15) du corps par laquelle ce collier peut être monté sur le manchon ( 6) L'ouverture ( 15) du corps présente la forme d'un perçage borgne qui s'enfonce dans le collier de serrage ( 7) par la face inférieure ( 16) de ce dernier, et qui coupe la fente ( 10) L'ouverture ( 15)

du corps élargit donc la fente ( 10) à l'intérieur du col-

lier de serrage ( 7) avec une forme cylindrique à base

circulaire Il ne subsiste une fente longitudinale qu'en-

tre les mâchoires de serrage ( 11, 12), ainsi que dans le fond du perçage borgne qui forme la face supérieure ( 17)

du détecteur de position de fin de course selon l'inven-

tion Comme on peut le voir sur la figure 1, le levier ( 1)

est engagé dans cette région de la fente ( 10), et il émer-

ge de préférence de la face supérieure ( 17) du corps ( 2) par sa deuxième extrémité ( 18) La fente ( 10) forme donc

un guide pour le levier ( 1) dans la direction longitudina-

le du collier de serrage ( 7) L'extrémité émergente ( 18)

du levier ( 1) permet à l'utilisateur de contrôler la posi-

tion du levier; d'une part, la position actuelle du levier ( 1) est visible de l'extérieur, l'extrémité émergente ( 18) jouant pratiquement le râle d'une aiguille, d'autre part,

à l'aide de cette extrémité émergente ( 18), on peut égale-

ment manoeuvrer manuellement l'élément de commande, par exemple pour commander une manoeuvre d'urgence de l'unité piston-cylindre. Le collier de serrage ( 7) peut être emmanché par l'ouverture ( 15) du corps sur un collet ( 19) du manchon ( 6) et l'on peut alors le fixer sur ce collet au moyen de ses mâchoires de serrage ( 11, 12) A cet effet, on peut resserrer les mâchoires de serrage ( 11, 12) l'une vers l'autre au moyen d'une vis ( 20) qui traverse le collier de serrage ( 7) transversalement à la fente ( 10) La figure 2 montre le perçage fileté ( 21) formé dans l'une ( 11) des mâchoires de serrage et qui reçoit la vis ( 20), ainsi qu' un perçage traversant ( 22) aligné sur le premier, qui est ménagé dans l'autre mâchoire de serrage ( 12) On enfile

la vis ( 20) dans le perçage traversant ( 22) et on la vis-

se dans le perçage fileté ( 21); un lamage ( 23) reçoit avantageusement la tête de la vis ( 20) Comme on peut le

voir sur la figure 1, la vis ( 20) est de préférence pla-

cée à la hauteur du collet ( 19) du manchon ( 6), ce qui-

permet d'obtenir une pression de serrage forte et uniforme.

Le mouvement relatif de serrage des mâchoires ( 11, 12)peut se produire dans le cadre d'un jeu de déplacement qui est

garanti par la fente ( 10) Un principe essentiel de l'in-

vention consiste à utiliser la même fente ( 10) pour le

guidage du levier ( 1), ce qui rend très simple la fabri-

cation du détecteur de position de fin de course selon l'invention.

Le manchon ( 6) est un corps à symétrie axiale pré-

sentant un perçage axial ( 24) qui le traverse en son cen-

tre La paroi latérale de ce perçage axial ( 24) forme dans sa région centrale une cuvette de rotule ( 25) qui fait partie de l'articulation à rotule du levier ( 1) Une rotule ( 26) du levier ( 1) se loge avec ajustement dans la cuvette de rotule ( 25) et y est fixée au moyen d'une bague de retenue ( 27) Plus spécialement la cuvette de rotule ( 25) présente le profil de surface d'une zone de sphère qui se rétrécit, en partant d'un plan qui passe par le centre de la sphère en se dirigeant vers le collet ( 29) ou vers le collier de serrage ( 7) De cette façon, on peut introduire la rotule ( 26) du levier ( 1) dans la cuvette de rotule ( 25) en l'engageant par le segment du perçage axial ( 24) qui est à l'opposé du collet ( 19) Sur ce côté, le

perçage axial ( 24) est élargi par une gorge circonféren-

tielle ( 28) qui reçoit une bague de retenue ( 27) La gor-

ge circonférentielle ( 28) coupe donc la rotule de cuvette ( 25) dans la région de sa plus grande largeur libre La bague de retenue ( 27) logée dans cette gorge prend appui, d'une part contre la surface radiale externe de la gorge

circonférentielle ( 28) et, d'autre part, contre la surfa-

ce latérale de la rotule ( 26), qu'elle retient de cette façon dans la cuvette de rotule ( 25) La rotule ( 26) du levier ( 1) est avantageusement constituée par une sphère

percée de part en part en son centre, que l'on peut em-

mancher sur la tige ( 5) du levier (l)avec ajustement par son perçage et qui est fixée sur ce fût exclusivement par

frottement Cette disposition présente l'avantage de per-

mettre un réglage en longueur du levier ( 1), ce qui est important pour l'adaptation des unités piston-cylindre possédant des dimensions déterminées La bague de retenue

( 27) peut être une simple bague d'arrêt élastique; toute-

fois, pour donner au levier ( 1) un montage élastique insen-

sible aux chocs, il convient de préférer une bague torique

en matière élastique qui permet par ailleurs de monter l'ar-

ticulation à rotule ( 8) d'une façon particulièrement simple. A cet effet, on met simplement le levier ( 1), sur lequel la rotule d'articulation a été emmanchée, en place dans la cuvette de rotule ( 25) et on emmanche la bague torique sur la tige ( 5) du levier ( 1), par l'extrémité ( 3) de cette

tige, et on l'enfonce dans la gorge circonférentielle ( 28).

De part et d'autre de la cuvette de rotule ( 25), le perçage axial ( 24) du manchon ( 6) s'élargit vers l'exté rieur avec une forme conique La forme conique permet au levier ( 1) de décrire à l'intérieur du passage axial ( 24) un mouvement d'oscillation qui est limité par les positions de butée de la tige ( 5) contre le segment de paroi conique du perçage axial ( 24) Le levier ( 1) pénètre, à travers le

perçage axial ( 24), dans l'ouverture de corps ( 15) du col-

lier de serrage ( 7) qui lui fait suite; cette ouverture

reçoit le levier ( 1) et donne en même temps la place né-

cessaire pour le mouvement d'oscillation de ce levier En partant de la face externe ( 29) du manchon ( 6) qui est la plus éloignée du collier de serrage ( 7), le perçage axial présente tout d'abord un segment qui se rétrécit avec une forme conique, auquel fait suite un segment cylindrique présentant une largeur libre légèrement plus grande que le diamètre de la rotule ( 26) La gorge circonférentielle ( 28) qui reçoit la bague de retenue ( 27) est ménagée dans le

segment cylindrique La cuvette de rotule ( 27) fait direc-

tement suite à cette gorge circonférentielle ( 28) et, à son tour, elle se termine dans un segment du perçage axial ( 24) qui s'élargit avec une forme conique L'extrémité axiale du manchon ( 6) sur laquelle le collier de serrage ( 7) est emmanché forme un collet circonférentiel ( 19) qui

fait saillie dans la direction radiale au-delà d'un évi-

dement annulaire ( 30) Une protubérance périphérique ( 31) est formée sur le bord du collier de serrage ( 7) qui limite l'ouverture ( 15) du corps avec une forme complémentaire de cet évidement annulaire ( 30) Cette protubérance ( 31) est donc dirigée radialement vers l'intérieur, de sorte qu'elle

rétrécit l'ouverture ( 15) du corps dans la région du dé-

bouché extérieur de cette ouverture La protubérance ( 31) est appropriée pour s'accrocher au-dessous du collet ( 19) du manchon ( 6), ce qui établit une liaison bloquée dans la direction axiale entre le manchon ( 6) et le collier de serrage ( 7) D'un autre côté, après avoir desserré la vis ( 20), on peut faire tourner le collier de serrage ( 7) sur le manchon ( 6), l'évidement annulaire ( 30) formant un rail

de guidage pour la nervure ( 31).

L'extrémité axiale opposée du manchon ( 6) sert au montage du détecteur de position de fin de course selon l'invention sur une unité piston- cylindre A cet effet,

elle est munie de moyens de fixation appropriés Le man-

chon ( 6) est de préférence emmanché, par cette extrémité

axiale, dans un évidement du corps de l'unité piston-cy-

lindre, et il est possible de prévoir, par exemple une liai-

son à emmanchement à l'affleurement, un verrouillage du type à baïonnette, ou bien par filetage représenté sur la figure 1 Dans ce cas, l'extrémité axiale du manchon ( 6)

qui émerge du collier de serrage ( 7) forme un manchon fi-

leté muni d'un filetage extérieur ( 32) Entre le manchon fileté et le collet ( 19), se trouve une embase ( 33) qui fait saillie radialement vers l'extérieur et qui, d'une part, détermine une position de butée pour le collier de

serrage ( 7) et, d'autre part, limite la profondeur de vis-

sage du manchon fileté dans un perçage fileté correspon-

dant de l'unité piston-cylindre Il est avantageux que l'embase ( 33) permette le montage d'un outil de vissage en particulier, elle peut présenter à cet effet, la forme

d'un écrou hexagonal.

Ainsi qu'on l'a déjà mentionné, la fente ( 10) du collier de serrage ( 7) coupe l'ouverture ( 15) du corps de ce collier dans un plan médian, la moitié ( 13) du collier de serrage ( 7) étant ainsi divisée en deux mâchoires de

serrage ( 11, 12) Dans la moitié non fendue ( 14) du col-

lier de serrage ( 7) est ménagé un perçage ( 34) qui est orienté sensiblement transversalement à l'ouverture ( 25)

du corps et débouche dans cette ouverture L'axe de per-

çage ( 34) se trouve dans le plan de la fente ( 10) Dans ce perçage ( 34), on peut monter un élément de commande qui est actionné au moyen du levier ( 1) Le perçage ( 34) porte, de préférence, un filetage ( 35) danslequel on peut visser

l'élément de commande Cette disposition présente l'avan-

tage de permettre de faire varier le point de rencontre

du levier ( 1) d'une façon très simple, en vissant l'élé-

ment de commande plus ou moins profondément dans le per-

çage ( 34) Pour l'actionnement de l'élément de commande,

il est prévu, sur le levier ( 1), une deuxième tête de ma-

noeuvre ( 36) qui, de même que la tête de manoeuvre ( 4) déjà décrite plus haut, possède de préférence la forme d'une sphère percée de part en part et emmanchée sur la

tige ( 5) du levier ( 1) Dans cette disposition, le dia-

mètre de la tête de manoeuvre ( 36) peut avantageusement être choisi de manière à passer à travers l'étranglement de la cuvette de rotule ( 25) Ceci facilite l'assemblage puisque, dans ce cas, le levier ( 1) peut être enfilé dans

le manchon ( 6) avec sa tête de manoeuvre ( 36) déjà enfi-

lée sur sa tige, pour former l'articulation à rotule ( 8).

L'élément de commande attaqué par la tête de ma-

noeuvre ( 36) peut travailler selon les principes les plus

divers; par exemple, on peut envisager d'utiliser un dis-

tributeur à tiroir commandé mécaniquement, dont le tiroir est mû par le levier ( 1), de manière à inverser le sens

du fluide en circulation qui alimente le dispositif pis-

ton-cylindre De même, il est possible d'attaquer au mo-

yen de la tête de manoeuvre ( 36) un interrupteur électri-

que à bouton poussoir qui est intercalé dans un circuit de commande approprié Selon une autre caractéristique de l'invention, il est possible de capter la position de la tête de manoeuvre ( 36) par voie mécanique ou inductive par exemple, on peut utiliser à cet effet une tête de il manoeuvre ( 36) magnétique à aimantation permanente que le mouvement d'oscillation du levier ( 1) déplace au droit d'un détecteur sensible au champ magnétique, ou encore

utiliser comme élément de commande un oscillateur électro-

magnétique dont l'énergie rayonnée est amortie d'une fa-

çon bien définie par une tête de manoeuvre ( 36) métallique.

L'invention permet donc, d'une part, de réaliser une com-

mande purement mécanique ou pneumatique de l'unité piston-

cylindre,-et d'autre part, d'adopter une forme de commande plus sophistiquée en utilisant un commutateur de proximité déjà connu, de nature magnétique ou inductive, l'invention apportant alors l'avantage consistant en ce que le point de mesure proprement dit se trouve à une certaine distance de l'unité piston-cylindre Ceci permet de procéder à tous les réglages nécessaires d'une façon beaucoup plus facile, et,

par ailleurs, il est possible de mieux protéger les compo-

sants électriques ou électroniques sensibles des ébranle-

ments, chocs et équivalents.

Selon une forme de réalisation préférée de l'inven-

tion, le mouvement d'oscillation du levier ( 1) est chargé par la force d'un ressort de rappel ( 37) Sur la figure 1,

ce ressort agit sur la tige ( 5) du levier ( 1) par l'inter-

médiaire d'un poussoir ( 38) Ce poussoir ( 38) est logé dans un trou borgne ( 39) du collier de serrage ( 7), qui s'étend transversalement à l'ouverture ( 15) du corps, de

même que le perçage ( 34) qui reçoit l'élément de commande.

Le trou borgne ( 39) se trouve dans la moitié non fendue ( 14) du collier ( 7) et il orienté dans le plan de la fente ( 10) Le trou borgne ( 39) est creusé dans le collier ( 7) en partant de la moitié fendue ( 13) de ce collier; la fente ( 10) est donc élargie par perçage au diamètre du trou borgne ( 39) sur un segment ( 40) Le poussoir ( 38) est logé avec

ajustement précis dans le trou borgne ( 39) ainsi formé.

Il est de préférence constitué par un corps creux en for-

me de douille et dans la cavité intérieure ( 41) duquel on place le ressort de rappel ( 37) Dans la position montée, ce ressort prend appui simultanément sur la surface de fond ( 42) de la cavité ( 41) et sur le fond ( 43) du trou borgne ( 39) et repousse le poussoir ( 38) vers le levier ( 1) Le poussoir ( 38) est appuyé contre le levier ( 1) par un bout arrondi ( 44) par l'intermédiaire duquel le levier ( 1) roule pendant son mouvement d'oscillation Le bout ( 44)

permet ainsi de réaliser un contact franc, à faible frot-

tement et faible usure entre le poussoir ( 38) et le levier ( 1).

Le détecteur de position de fin de course selon l'in-

vention se monte sur l'unité piston-cylindre de la façon

suivante Tout d'abord, on règle sur le levier ( 1) la dis-

tance appropriée entre la sphère ( 26) servant de rotule et les têtes de manoeuvre ( 4, 36) A cet effet, ces trois éléments sont montés mobiles en translation sur la tige ( 5) du levier ( 1); on obtient également une large plage de réglage, qui assure la souplesse d'adaptation aux plus diverses formes de construction des unités piston-cylindre par le fait que le levier ( 1) peut émerger du collier de serrage ( 7) par son extrémité ( 18) Toutefois, si l'on

n'attribue aucune importance à cette possibilité de régla-

ge, il est naturellement également possible de réaliser le levier ( 1) d'une seule pièce avec les têtes de manoeuvre ( 4, 36) et avec la rotule ( 26) On monte le levier ( 1) dans

la douille ( 6) de la façon décrite pour établir l'articu-

lation à rotule ( 8); ensuite, on fixe le manchon ( 6-) sur lequel le collier de serrage ( 7) peut déjà être monté ou ne pas l'être encore, dans l'ouverture du corps de l'unité piston-cylindre et le visser dans cette ouverture comme dans l'exemple de réalisation représenté En raison de

l'articulation à rotule ( 8), le plan définitif d'oscilla-

tion du levier ( 1) n'est pas encore fixé Au contraire on peut régler la position de ce plan après coup, après

avoir monté le manchon ( 6) dans sa position définitive.

A cet effet, on oriente le collier de serrage ( 7) sur le

collet ( 6) et, ensuite, on serre la vis ( 20) L'assembla-

ge rigide établi entre le manchon ( 6) et le collier de serrage ( 7) détermine la direction de guidage du levier

25462 Z 2

( 1) dans la fente ( 10) La précision du point de rencontre entre la tête de manoeuvre ( 36) située à l'intérieur de

l'ouverture ( 15) du corps et l'élément de commande est ga-

rantie par le fait que le perçage ( 34) qui reçoit l'élé-

ment de commande se trouve dans le plan de la fente; la disposition très analogue du trou borgne ( 39) qui reçoit le ressort de rappel ( 37)a de même pour effet que la force

de rappel agit toujours sur le levier ( 1) dans sa direc-

tion d'oscillation On peut obtenir un réglage fin du point

de travail d'une façon simple en vissant l'élément de com-

mande plus ou moins profondément dans le perçage ( 34).

En résumé, l'invention crée un détecteur de position

de fin de course mécanique, d'une grande souplesse d'uti-

lisation, d'une configuration très compacte et qui se dis-

tingue par une construction très simple et des possibili-

tés de réglage commodes Un autre avantage à citer réside dans le fait que l'on peut réaliser, avec le levier ( 1),

par la choix approprié du rapport de transmission, une am-

plification ou une réduction de la force de commande et que le mouvement de commande de la tête de manoeuvre ( 36) se produit sensiblement parallèlement à la direction de la masse mobile guidée et en sens inversedu mouvement de cette masse; or, ceci est particulièrement avantageux

pour de nombreuses opérations de commande.

Claims (5)

REVENDICATIONS -

1 Détecteur mécanique de position de fin de

course, pour unités piston-cylindre hydrauliques ou pneu-

matiques, comprenant un levier oscillant ( 1) dont une ex-

trémité ( 3) peut être actionnée par une masse circulant sur une trajectoire et qui la rencontre et dont l'autre extrémité ( 18) agit sur un élément de commande et un corps ( 2) dans lequel le levier ( 1) oscille en tournant autour de sa région centrale, caractérisé en ce que le corps ( 2) est composé d'un manchon palier ( 6) et d'un collier de serrage ( 7) monté mobile en rotation sur ce manchon et que l'on peut bloquer par serrage, ce collier

étant divisé par une fente ( 10) en deux mâchoires de ser-

rage ( 11, 12) qui peuvent être montées sur un collet ( 19)

du manchon palier ( 6), le levier ( 1) étant guidé positi-

vement dans la fente ( 10) et en ce que le manchon palier ( 6) est muni d'un perçage axial ( 24) qui forme une cuvette de rotule ( 25) dans laquelle le levier ( 1) s'articule par

une rotule ( 26).

2 Détecteur mécanique de position de fin de course, selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité ( 18) du levier ( 1) qui est guidée dans la

fente ( 10) émerge au-delà de cette fente.

3 Détecteur mécanique de position de fin de course selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la cuvette de rotule ( 25) est évidée par une gorge circonférentielle ( 28) dans laquelle on peut placer une

bague de retenue ( 27) qui arrête la rotule ( 26).

4 Détecteur mécanique de position de fin de

course selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que l'une des extrémités axiales du manchon palier ( 6) est formée par un manchon fileté présentant un filetage extérieur ( 32) tandis que l'autre extrémité axiale porte un collet ( 19) et en ce qu'entre le manchon fileté et le collet ( 19), se trouve une embase ( 33) qui fait saillie radialement vers l'extérieur et peut

être attaquée par un outil de vissage.

Détecteur mécanique de position de fin de

course selon l'une quelconque des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que le collier de serrage ( 7) s'ajuste sur le collet ( 19) par une ouverture ( 15) du corps de ce collier qui reçoit le levier ( 1) et qui donne la place nécessaire pour le mouvement d'oscillation du levier ( 1), la fente ( 10) coupant l'ouverture ( 15) du corps dans un plan médian et divisant le collier ( 7) sur une moitié de

ce dernier.

6 Détecteur mécanique de position de fin de-

course selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce que la moitié non fendue du collier de serrage ( 7) est munie d'un perçage ( 34) situé dans le plan de la fente ( 10) et qui coupe l'ouverture ( 25) du corps, et dans lequel l'élément de commande peut être monté, en

particulier dans une position réglable.