FR2541953A1 - Vehicule demuni d'habitacle equipe d'un dispositif de protection a arceau de securite rabattable - Google Patents

Abstract

DANS UN VEHICULE DEMUNI D'HABITACLE AU NIVEAU DU SIEGE DU CONDUCTEUR, EQUIPE D'UN DISPOSITIF DE PROTECTION AVEC UN ARCEAU DE SECURITE 4 SITUE, EN POSITION FONCTIONNELLE, EN ARRIERE (CONSIDERE DANS LE SENS NORMAL DE DEPLACEMENT DU VEHICULE) OU SENSIBLEMENT AU VOISINAGE DU SIEGE ET RABATTABLE VERS L'AVANT POUR OCCUPER UNE POSITION ESCAMOTEE NON FONCTIONNELLE, LE DISPOSITIF DE PROTECTION EST MONTE MOBILE EN ROTATION SUR UN AXE 6 SITUE EN DESSOUS DU NIVEAU DU PLANCHER 11 DU VEHICULE ET LEDIT DISPOSITIF DE PROTECTION COMPORTE DEUX JAMBES 5 QUI SONT RACCORDEES RIGIDEMENT, A UNE DE LEURS EXTREMITES, A L'ARCEAU DE SECURITE 4 ET QUI, A LEUR EXTREMITE LIBRE, SONT LIEES DE FACON ROTATIVE AU SUSDIT AXE 6.

Description

Véhicule démuni d'habitacle équipé d'tin dispositif de protection à arceau de sécurité rabattable.

La présente invention concerne, d'une façon générale, les véhicules équipes d'un dispositif de protection à arceau de sécurité rabattable et plus particulière- ment l'invention vise des perfectionnements appo-rtes aux véhicules démunis d'habitacle au niveau du siège du conducteur, tels que des véhicules agricoles, de travaux publics, de manutention, etc, équipés d'un dispositif de protection comportant un arceau de sécurité qui doit êt-re situé, en position fonctionnelle, en arrière (considéré dans le sens normal de déplacement du véhicule) ou au voisinage du siège du conducteur et qui doit pouvoir être rabattu vers l'avant pour occuper une position escamotee non fonctionnelle.

Parmi les divers types de dispositifs de protection à arceau de sécurité destinés à équiper des vehicules démunis d'habitacle au niveau du siège du conducteur, les dispositifs dont l'arceau de sécurité est situé en arrière du siège du véhicule sont ceux qui semblent procurer la protection la plus efficace en cas de renversement du véhicule. En particulier, dans le cas des tracteurs agricoles, cette disposition arrière de l'arceau de sécurité est la seule qui offre une protection efficace aussi bien en cas de renversement latéral du tracteur qu'en cas de renversement vers l'arrière à la suite d'un cabrage.

Toutefois, lorsque le véhicule est appelé à circuler dans un environnement dont la hauteur libre est réduite (par exemple sous des arbres), l'arceau de sécurité constitue une gêne et doit alors pouvoir être provisoirement escamoté.

La solution consistant à articuler en rotation
l'arceau à ses extrémités inférieures s'est revélée non
satisfaisante car, seul un rabattement de l'arceau vers l'avant étant possible, l'arceau est, dans cette position non fonctionnelle, situé de part et d'autre du siège du conducteur, sensiblement au même niveau que le siège, et il empêche le conducteur d'accéder au siège ou d'en sortir aisément.

L'invention a donc essentiellement pour objet de remédier aux inconvénients présentés par les dispositions antérieures et d'apporter dans ce domaine des perfectionnements aptes à mieux donner satisfaction aux diverses exigences, notamment pour faire en sorte qu?, lorsque le dispositif de protection est en position rabattue non fonctionnelle, l'accès. au siège-du conducteur demeure libre, les solutions techniques adoptées à cet effet devant en outre être simples, peu coûteuses et pouvoir être facile- ment adaptables sur tous les véhicules actuellement en service, quels qu'en soient la marque et le type.

A cet effet, on prévoit conformément à l'inven- tion que le dispositif de protection est monté mobile en rotation sur un axe situé en dessous ou sensiblement au voisinage du niveau du plancher du véhicule et que ledit Ipositif de protection comporte deux jambes qui sont.

raccordées rigidement, à une de leurs extrémités, à lrar- ceau de sécurité et qui, à leur extrémité libre, sont liées de façon rotative-au susdit axe.

Du fait de la position basse de l'axe- de pivotement du dispositif de protection, l'arceau de sécurité est,dans sa position rabattue non fonctionnelle, reporté vers l'avant du véhicule ; en outre, les positions relatives de l'axe de pivotement et de l'arceau conduisent à un agencement des jambes- tel que, toujours dans la position rabattue non fonctionnelle du dispositif de protection, -les jambes s'étendent approximativement en-dessous du niveau du-plancher du véhicule et, en tant que de besoin, elles peuvent alors être elles-mêmes utilisées en tant que marchepied.

Avantageusement, l'axe d'articulation du dispositif de protection est supporté à la partie inférieure du véhicule sensiblement en-dessous ou sensiblement au niveau du marchepied d'accès au siege du conducteur; de manière à offrir un passage largement dégagé pour l'accès au siège.

Dans un mode de réalisation préféré, l'arceau de sécurité est muni de pieds d'appui aptes à coopérer, lors qtJe le dispositif de protection est en position fonctionnelle, avec des zones d'appui correspondantes prévues sur le châssis et/ou la carrosserie du véhicule en arrière du siège du conducteur.

De préférence, pour simplifier l'agencement du dispositif de protection en particulier dans le cas de tracteurs agricoles l'axe d'articulation du dispositif de protection est situé entre les essieux avant et arrière du véhicule.

Pour que, lorsque le dispositif de protection est dans sa position rabattue non fonctionnelle, l'arceau rabattu vers l'avant du véhicule ne constitue pas une gêne pour la visibilité du conducteur, on fait en sorte que la région transversale de l'arceau de sécurité s'étende au voisinage du nez du véhicule.

I1 est également possible de faire en sorte qu'il soit prévu un bât.i protecteur fixé à l'arceau de sécurité pour stétendre, en position fonctionnelle du dispositif, au-dessus du siège du conducteur, la hauteur de l'arceau étant telle que, pour la position rabattue du dispositif, le bâti protecteur s'étende devant le nez du véhicule.

Notamment dans le cas des tracteurs agricoles il est possible que le véhicule soit amené à évoluer sous des obstacles bas tels que des arbres dont les branches tombantes risquent de s'engager dans le volant. Du fait que, au cours de telles évolutions, le dispositif de protection est en position rabattue vers l'avant, on peut
envisager que les jambes et/ou l'arceau de sécurité soient conformés de manière à constituer des organes déviateurs aptes à repousser latéralement des obstacles tels que des branches d'arbre, afin de protéger le volant.

Bien que le passage du dispositif de protection de sa position fonctionnelle à sa position rabattue non fonctionnelle et inversement puisse être effectué manuellement, il est cependant avantageux d'avoir recours à cet effet à des moyens moteurs (par exemple hydrauliques, mécaniques à ressorts ou à barres de torsion, etc), et eventuellement de prévoir des moyens de verrouillage pouvant être combinés avec lesdits moyens moteurs pour verrouiller le dispositif de protection dans l'une ou l'autre position.

Des moyens compensateurs peuvent également être prévus pour équilibrer le dispositif de protection par rapport à son axe de rotation.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation préféré donné à titre d'exemple nullement limitatif. Dans cette description, on se réfère au dessin annexé sur lequel la figure unique représente un tracteur agricole équipé d'un dispositif de protection conforme à l'invention, montré dans deux positions possibles.

Un tracteur agricole, désigné dans son ensemble par la référence numérique 1, comporte, de façon habituelle, un siège pour le conducteur (non visible sur la figure car caché par les roues arrière 2) et un marchepied 3 d'accès au siège situé sur le côté de la caisse, légèrement en avant des roues arrière 2.

Le tracteur 1 est équipé d'un dispositif de protection conforme à l'invention comportant un arceau de sécurité 4 situé, dans sa position fonctionnelle (trait plein sur la figure), en arrière du siège du conducteur.

De l'arceau 4 partent deux jambes latérales 5, fixées rigidement à-l'arceau, qui passent de part et d'autre de la carrosserie du tracteur et qui s'étendent jus qu'à un axe d'articulation en rotation 6.

L'axe 6 est situé en dessous du niveau du plancher 11 du véhicule, et de- préférence encore plus bas, en dessous du niveau du marchepied 3, par exemple sensiblement à l'aplomb du marchepied comme représenté sur la figure.

L'axe 6 est fixé à la structure du tracteur, par exemple à la partie- inférieure du châssis, éventuellement par l'intermédiaire de joues 7 fixées au châssis.

Dans le contexte de l'application représentée sur la figure, les jambes 5 sont coudées pour s'étendre au-delà du contour des roues arrière de grand rayon. Toutefois, d'autres configurations (notamment des jambes rectilignes) sont possibles, en fonction de la structure propre à chaque véhicule équipé selonl < invention.

En raison de la configuration du dispositif de protection qui vient d'être exposée, l'arceau de sécurité repose par ses extrémités libres inférieures, constituant des pieds 8, sur des surfaces d'appui appropriées correspondantes prévues sur la carrosserie ou le châssis du tracteur. Ces surfaces d'appui peuvent avantageusement être agencées pour assurer le blocage des pieds 8 de l'arceau.

Ainsi agencé, le dispositif de protection peut pivoter autour de l'axe 6 pour venir dans la position escamotée ou rabattue, non fonctionnelle, représentée en trait mixte sur la figure. Dans cette position, l'arceau s'étend au voisinage du nez du capot moteur, les jambes 5 s'étendant de part et d'autre dudit capot. Du fait que 1 'axe 6 est situé sous le marchepied 3, les jambes 5 lais sent le marchepied 3 dégagé et l'accès au siège du conducteur reste libre.

On peut noter que, en raison.même de sa forme, l'arceau peut, lorsqu'il est dans sa position rabattue, jouer le role de déflecteur pour dévier latéralement des obstacles tels que des branches d'arbre qui risqueraient de s'engager dans le volant. Eventuellement, les jambes 5 peuvent être agencées et conformées pour améliorer cette fonction. Il est possible que la partie supérieure de l'ar- ceau 4 supporte un bâti protecteur 9 s'étendant, lorsque le dispositif de protection est dans sa position fonctionnelle, au-dessus du siège dn conducteur. I1 est alors nécessaire que la longueur des jambes et de l'arceau soit suffisante pour que, dans la position rabattue, l'arceau s'étende au-delà du capot du moteur et que le bâti protecteur 9 s'étende approximativement verticalement devant le capot.

Le basculement du dispositif de protection d'une position à l'autre peut être effectué manuellement ou bien grâce à des moyens moteurs (non representés) associés au dispositif et constitués de toute manière appropriée connue de l'homme de l'art. I1 peut par exemple s'agir dans ce dernier cas de moyens hydrauliques actionnés par la source de puissance hydraulique ordinairement disponible à bord des tracteurs, et constitués en pratique par des vérins hydrauliques 10 interposés entre les jambes 5 et le châssis, cette disposition offrant en outre l'avantage de per- mettre un verrouillage du dispositif de protection dans chacune des deux positions fonctionnelle et non fonctionnelle.

En outre, il est préférable (notamment dans le cas d'un actionnement manuel) de prévoir des moyens compensateurs (non représentés) par exemple à ressorts ou barres de torsion, pour équilibrer le dispositif de protection par rapport à son axe de rotation et minimiser l'énergie nécessaire pour provoquer son basculement d'une position à l'autre.

On remarquera que, grâce aux-dispositions qui viennent d'être décrites et au besoin en conformant les jambes 5 de façon appropriée (par exemple en- les coudant comme representé sur la figure), les roues qui sont sur plombées par le dispositif de protection rabattu dans sa position non fonctionnelle conservent toutes leurs libertés de déplacement, aussi bien verticalement que, dans le cas de roues directrices, en rotation.

Bien entendu, les dispositions de l'invention ne sont pas limitées dans leur mise en oeuvre aux seuls tracteurs agricoles, et d'autres types de véhicules (par exemple des chariots de traction, des chariots élévateurs, etc) peuvent être équipés de la même manière. La position de l'axe 6, la forme et la position des jambes 5 sont déterminées en fonction de la morphologie structurelle du véhicule et en fonction des utilisations prévues pour le véhicule.

Be la même manière, le concept d'avant et d'arrière retenu dans ce qui précede doit être considéré dans le cadre du fonctionnement normal du véhicule et peut correspondre à des agencements inversés d'un typé de véhicule à un autre.

Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes de réalisation et d'application qui ont été plus spécialement envisagés ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Véhicule (1), tel que véhicule agricole, de travaux publics, de manuten.tion, etc, démuni d'habitacle au niveau du siège du condicteur, équipé d'un dispositif de protection comportant un arceau de sécurité (4) qui doit être situé, en position fonctionnelle7 en arrière (considéré dans le sens normal de déplacement du véhicule) ou sensiblement au voisinage du siège du conducteur et qui doit pouvoir être rabattu vers l'avant pour occuper une position escamotee non fonctionnelle, caractérisé en ce que le dispositif de protection est monté mobile en rotation sur un axe (6) situé en dessous du niveau du plancher (11) du véhicule et en ce que ledit dispositif de protection comporte deux jambes (5) qui sont raccordées rigidement, à une de leursextrémités, à l'arceau de sécurité (4) et qui, à leur extrémité libre, sont liées de façon rotative au susdit axe (6).

2. Véhicule- selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (6) du dispositif de protection est supporté à la partie inférieure du véhicule sensiblement en dessous ou sensiblement au niveau du mar- chepied (3) d'accès au siège du conducteur.

3. Véhicule selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'arceau-de sécurité (4) est muni de pieds d'appui -(8) aptes à coopérer, lorsque le dispositif de protection est en position fonctionnelle, avec des zones d'appui correspondantes prévues sur le châssis et/ou la carrosserie du véhicule en arrière du siège du-conducteur.

4. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 3s caractérisé en-ce que l'axe d'articulation (6) du dispositif de protection est situé entre les es sieux avant et arrière du véhicule.

5. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, pour la position rabattue du dispositif de protection, la région transversale de l'arceau de sécurité (4) s'étend au voisinage du nez du véhicule.

6. Véhicule selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il est prévu un bati protecteur (9) fixé à l'arceau de sécurité pour s'étendre, en position fonctionnelle du dispositif, au-dessus du siège du conducteur, la hauteur de l'arceau étant telle que, pour la position rabattue du dispositif, le bâti pro-tecteur s'étend devant le nez du véhicule.

7. Véhicule selon l'une quelconque des revendicotions 1 à 6, caractérisé en ce que les- jambes (5) et/ou l'arceau (4) sont conformés de manière telle q-ue, lorsque le dispositif protecteur est en position rabattue, lesdites jambes et/ou l'arceau servent d'organes déviateurs pour protéger le volant.

8. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que des moyens moteurs (10) sont prévus pour le déplacement du dispositif de protection de sa position fonctionnelle à sa position rabattue non fonctionnelle. et inversement.

9. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que des moyens de verrouillage, éventuellement combinés avec les susdits moyens moteurs, sont prévus pour verrouiller le dispositif de protection dans l'une ou l'autre de ses positions.

10. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que des moyens de compensation sont prévus pour équilibrer le dispositif de protection par rapport à son axe de rotation (6).