FR2536714A1 - Mecanisme de commande de frein a main - Google Patents

Abstract

CE MECANISME COMPORTE UN LEVIER 8 ARTICULE EN 6 SUR UN SUPPORT 1 ET RELIE PAR UN ORGANE DE TRANSMISSION 16 A UN SYSTEME D'ANCRAGE DE CABLE, OU ANALOGUE, DE COMMANDE DE FREIN. L'ORGANE DE TRANSMISSION 16 EST ARTICULE EN 17 SUR CE SYSTEME ET SUR UNE BIELLETTE 26, ELLE-MEME ARTICULEE SUR LE SUPPORT FIXE, DE SORTE QUE LE DEPLACEMENT DU CABLE EST COMMANDE PAR L'INTERMEDIAIRE DE CETTE LIAISON ARTICULEE. L'ORGANE DE TRANSMISSION 16 A LA FORME D'UN SECTEUR TRIANGULAIRE DENTE EN 34 ET COOPERE AINSI AVEC UN CLIQUET 36 DE VERROUILLAGE DU LEVIER 8.

Description

La présente inventiorr concerne un dispositif de protection contre l'incendie des véhicules.

On a déjà proposé, en vue de protéger les véhicules contre l'incendie, de disposer dans le compartiment moteur des moyens adaptés à projeter un produit extincteur pour combattre un éventuel incendie.

Parmi les dispositifs actuellement c-onnus, le produit extincteur est disposé dans un réservoir logé dans le compartiment moteur, et ce réservoir est en général couplé à un diffuseur adapté à former un jet de sorte que le produit extincteur n'est pas projeté en un emplacement localisé mais est au contraire largement dispersé.

Pour ce qui concerne l'actionnement de tels dispositifs on a prévu des moyens manuels, et/ou encore des moyens automatiques, tels que des détecteurs thermiques qui au-delà d'un seuil de température prédéterminé sont aptes à commander la projection du produit extincteur.

Dans les dispositifs de. ce- genre, la protection contre l'incendie est donc localisée à la partie avant du véhicule, ce qui sans doute est efficace en cas de choc frontal, ou encore dans le cas ou le feu se déclare dans le compartiment moteur, mais, par contre, la partie restante du véhicule à savoir l'habitacle, le dessous de caisse en totalité, ainsi que la partie arrière, sont dépourvus de moyens de protection contre l'incendie.

Or, il n'est pas rare que le feu se propage à un ou plusieurs véhicules par le dessous de ceux-ci par exemple dans le cas de rupture de réservoirs de carburant et mise à feu du produit qui se trouve ainsi répandu. Or, la plupart du temps, suite à une collision, l'un des véhicules au moins est fortement endommagé de sorte que les portières, et les issues de secours, (dans le cas d'un véhicule assurant le transport en commun de passagers) sont bloqués en fermeture; généralement, dans ce genre d'accident l'embrasement du ou des véhicules en cause est extrêmement rapide, et les passagers ne pouvant s' échapper, ceux-ci meurent carbonisés du fait que les secours sont le plus souvent dans l'impossibilité d'assurer l'évacuation des passagers prisonniers des véhicules accidentés.

port délimite un évidement dans lequel se déplacent les axes d'articulation de l'organe de transmission avec le levier t avec le système d'ancrage du câble, et qui forme un logement de butée en position extrême de desserrage de l'axe d'articulation du levier et de l'organe de transmission.

Le levier lui-même comporte un évidement de logement en position extrême de serrage du frein de l'articulation de l'organe de transmission sur le système d'ancrage du câble.

Les positions extrêmes du levier sont ainsi parfaitement définies et le levier est solidement maintenu dans chacune de ses positions extrêmes.

Selon un mode de réalisation préféré, l'organe de transmission est constitué par un secteur triangulaire, denté sur sa face opposée à l'articulation sur le levier et coopérant avec un cliquet de verrouillage. Ce secteur se déplace avec le levier mais présente toujours au cliquet une portion de denture, de sorte que le levier peut être immobilisé a tout moment et que l'encombrement de -l'ensemble est réduit.

La description ci-dessous de modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés, fera d'ailleurs ressortir les avantages et caractéristiques de l'invention.

Sur ces dessins
- la fig. 1 est une vue schématique, en coupe Verticale, d'un mécanisme de frein selon l'invention;
- la fig. 2 est une vue de dessus du mécanisme de la figure 1;
- la fig. 3 est une vue partielle à plus grande échelle, également en coupe verticale, montrant la liaison à effet multiplicateur en position de serrage du frein;
- la fig. 4 est une vue analogue à la figure 3, en position de desserrage du frein;
- les fig. 5 et 6 sont des vues analogues aux figures 3 et 4 d'une variante de réalisation du mécanisme.

Comme le montrent les figures 1 et 2, le mécanisme de commande de frein à main comporte un support 1 destiné à être fixé sur le châssis d'un véhicule automobile. Ce support est creux et comporte à sa partie supérieure un plateau 2 muni d'une ouverture 3 sensiblement centrale. Du plateau 2 part une monture verticale 4, sensiblement en forme de U incurvé, sur laquelle est articulé en 6 un levier de manoeuvre 8 -qui comporte ainsi, d'un côté de l'articulation 6, un bras long 10 dont l'ex- trémité est libre et qui est destiné à- être actionné par l'utilisateur, et de l'autre un bras court 12 qui, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, est constitué par deux flancs parallèles espacés.L'extrémité du bras court 12 est articulée en 14 sur un organe de transmission 16, lui-même articulé en 17 sur llextrémité d'une chape 18 reliée de préférence par un dispositif de rattrapage de jeu 20,à une ferrure d'ancrage de câble 22.

Les axes d'articulation 14 et 17 se trouvent tous les deux en dessous de la monture 4, dans l'évidement 19 délimité par la surface interne 24 de cette monture 4 et par le support creux 1.

De préférence, l'organe de transmission est, comme le clapet 18 et le bras court 12, réalisé en deux parties parallèles disposées de part et d'autre de la monture.

L'axe d'articulation 17 est par ailleurs relié au support fixe 1 par une biellette 26 articulée en 28 sur la monture 4.

Lorsque le frein est desserré, le levier 8 est dans la position représentée sur la figure 4 et l'axe d'articulation 14 de l'organe de transmission 16 sur ce levier 8 est en butée contre la surface interne 24 de la monture 4 qui comporte, de préférence, un logement 30 de réception de cet axe 14. Le pivotement du levier 8 autour de l'axe d'articulation 6 déplace l'axe 14 sous la monture 4, vers le bas, de sorte qu'il entrante la chape 18 et l'axe d'articulation 17. Toutefois, le déplacement de cet axe 17 est contrôlé par la biellette 26, de sorte que l'ef- fort exercé sur le levier 8 est transformé et multiplié par l'action combinée de ses organes avant d'être transmis à la chape 18, de façon à déplacer cette chape et le câble du mécanisme de frein 22 entre la position représentée sur la figure 4 et la position représentée sur la figure 3.

Dans cette dernière position, qui correspond au serrage du frein à main, la liaison articulée formée par la biellette 26 et l'organe de transmission 16 est en position extrême et l'axe d'articulation 17 est en butée contre le bras court 12 du levier 8. I1 pénètre même dans un logement creux 32 ménagé à cet effet dans la surface inférieure de ce levier. Les positions extrêmes du levier sont ainsi définies avec précision et sécurité, tandis que-l'effet multiplicateur varie au fur et à mesure du déplacement de la biellette 26.

Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, l'organe de transmission 16 comporte un secteur triangulaire dont le côté courbe 34, opposé à l'axe d'articulation 14, est denté. Ce secteur coopère avec un cliquet de verrouillage 36 articulé en 38 sur le levier 8 et commandé par une tige 40 actionnée par un bouton-poussoir 42 monté à l'extrémité libre du levier 8, d'une manière qui ne sera pas décrite car elle est maintenant classique. Sous la commande de ce bouton-poussoir 42 et de la tige 40 le cliquet 36 peut être écarté de la denture 34 pour permettre le pivotement de l'organe de transmission 16, c'est-à-dire le basculement du levier 8.

Au contraire, un ressort ou autre système élastique, non représenté, rappelle la tige 40 et le CLiquet 36 vers la position d'encliquetage de ce dernier sur la -denture 34, ce qui verrouille le levier dans la position où il se trouve et interdit tout deplacement accidentel.

Dans certains cas il peut toutefois être jugé préférable d'utiliser comme organe de transmission une simple biellette 46 (fig. 5 et 6) et de prévoir une denture de verrouillage fixe, telle que celle représentée en 44 La denture 44 est alors portée par la monture 4 elle-même et coopère avec le cliquet 36 de la même manière que la denture 34.

La biellette 46 est articulée,de la même manière que le secteur 16, 'par un axe 48 sur le levier 8 et par l'axe 17 au système d'ancrage de câble, d'une part, et à la biellette 26 articulée sur la monture 4, d'autre part.

Par suite, le mécanisme de commande de frein ainsi réalisé fonctionne de la même manière que celui des figures 3 et 4. L'axe d'articulation 48 de la biellette 46 sur le levier 8 vient se bloquer dans le logement 30 en position de desserrage du frein et transmet l'effort exercé sur le levier 8 au câble du mécanisme de frein par l'intermédiaire de la liaison articulée formée par les biellettes 46 et 26, jusqu'au moment où le levier 8 se trouve en position de serrage complet. Comme représenté sur la figure 6, dans cette position de serrage l'axe 17 est en butée dans le logement 32 du levier.

Dans ce cas, comme dans le précédent, la réalisation du mécanisme reste extremement simple et assure cependant un fonctionnement sûr et fiable, avec une course bien délimitée, une multiplication effective et progressive des efforts transmis à partir du levier de frein et une variation d'angle très faible lors de la traction sur le câble, ce qui réduit l'encombrement du mécanisme.

Des modifications et simplifications peuvent bien entendu être apportées à ce mécanisme. Par exemple, l'axe 38 de pivotement du cliquet 36 peut avantageusement être confondu avec l'axe d'articulation du levier 6 de manoeuvre. De même, le secteur 16 peut être évidé partiellement entre la denture 34 et l'axe 14 pour alléger l'ensemble.

Quel que soit le mode de realisation, l'effort F2 sur le câble de frein est fonction du rapport entre le produit de la force F1 exercée sur le levier 8 par la longueur 1 de ce levier et la distance h qui sépare l'axe 6 d'articulation du levier sur le support de la droite passant par les axes 14 et 17, ou 48, 17, d'articulation de l'organe de transmission 16, 46 Comme le montrent les figures 4 et 3, la distance h diminue au fur et à mesure du pivotement du levier vers le haut, de sorte qutavec une force F1 constante on obtient un effort F2 croissant sur le câble.

Claims (8)

- REVENDICATIONS

1 - Mécanisme de commande de frein à main, en particulier pour véhicule automobile, comportant un levier de manoeuvre (8) ayant de part et d'autre d'une articulation sur un support (1) destiné à être fixé au châssis du véhicule, un bras long (10) relié au support par un système de verrouillage par encliquetage commandé à partir de l'extrémité libre du levier, et un bras court (12) de longueur constante, relié à son extrémité à un système d'ancrage d'un câble, ou équivalent, de commande de frein par l'intermédiaire d'un élément de transmission, pour créer une liaison à effet multiplicateur d'efforts, caractérisé en ce que la liaison à effet multiplicateur comporte une biellette (26) articulée d'une part sur le support (4) et, d'autre part, sur l'axe (17) d'articulation du système d'ancrage de câble (18) et de l'organe de transmission (16, 46), ce dernier constituant un élément d'actionnement.

2 - Mécanisme suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le support (1, 4) comporte un évidement dans lequel se déplacent les articulations (14, 17-) de l'organe de transmission (16, 46) avec le système d'ancrage de câble et avec le levier, et qui forme un logement (30) de butée de cette seconde articulation (14) en position extrême de desserrage du frein.

3 - Mécanisme suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le levier (8) comporte un logement (32) de réception, en position extrême de serrage, de l'articulation (17) de l'organe de tra-nsmission (16, 46) sur le système d'ancrage de. câble.

4 - Mécanisme suivant l'une des revendications précédentes, caractérise en ce que le support comporte une monture (4) évidée qui délimite la partie supérieure de l'évidement et dans laquelle est ménagé le logement (30) de butée en position extrême de desserrage.

5 - Mécanisme suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe de transmission (16) a la forme générale d'un secteur triangulaire, denté (en 34) sur son côté courbe opposé à l'axe (14) d'articulation sur le levier et coopérant avec un cliquet (36) de verrouillage porté par le levier.

6 - Mécanisme suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'organe de transmission est une biellette (46) d'actionnement.

7 - Mécanisme suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le secteur denté de transmission est évidé à sa partie supérieure entre la denture (34) et l'axe (14) d'articulation sur le levier.

8 - Mécanisme suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé entre que le cliquet de verrouillage (36) est monté pivotant sur l'axe d'articulation du levier de manoeuvre (8).