FR2531856A1 - Connector intended to be connected to the case of an electronic unit - Google Patents

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FR2531856A1 FR8316348A FR8316348A FR2531856A1 FR 2531856 A1 FR2531856 A1 FR 2531856A1 FR 8316348 A FR8316348 A FR 8316348A FR 8316348 A FR8316348 A FR 8316348A FR 2531856 A1 FR2531856 A1 FR 2531856A1
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    • A61N1/372Arrangements in connection with the implantation of stimulators
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Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN CONNECTEUR DESTINE A ETRE RATTACHE AU BOITIER D'UN BLOC ELECTRONIQUE, ET PLUS PARTICULIEREMENT D'UN BLOC PROTHETIQUE MEDICAL IMPLANTABLE. LE CONNECTEUR COMPREND UN COUVERCLE RIGIDE18 ET UN CABLE D'ELECTRODES16 QUI TRAVERSE CE DERNIER. UNE MATIERE ELASTIQUE24, 36 EST PLACEE A L'INTERIEUR DU COUVERCLE18 ET CONTIENT PLUSIEURS PIECES CONNECTRICES30 S'ADAPTANT A DES CONTACTS34 ET CHACUNE ETANT RELIEE A UN FIL26 RESPECTIF DU CABLE D'ELECTRODES, DES TROUS36A, 24B, 18B LAISSANT PASSER UNE TIGE42 ET UN ORGANE20 DESTINE A ETRE FIXE SUR LA TIGE POUR PRESSER LE CONNECTEUR CONTRE LE BOITIER DU BLOC10. LA MATIERE ELASTIQUE REPARTIT UNIFORMEMENT LA FORCE EXERCEE PAR LES ORGANES DE RATTACHEMENT42, 20.

Description

La présente invention concerne des appareils électroniques implantables à usage medical, tels que stimulateurs cardiaques et prothèses cochléaires, et plus précisément une prothèse cachlé- aire qui doit être fermée hermetiquement et offrir des possibilités de télémétrie.
Des prothèses medicales implantables de nombreux types différents sont raintenant d'usage courant dans le monde entier. Ces dispositifs, tels que des stimulateurs cardiaques et des stinula- teurs de croissance osseuse, assurent non seulement une stimulation électrique, mais dans bien des cas, ils interagissent dans des systèmes de télémétrie à double sens. le fonctionnement d'une prothèse peut etre commandé par un signal émis à# ltextérieur et la prothèse elle-même peut produire et émettre, vers le monde exté- rieur, un signal indiquant son état de fonctionnement ou un état du patient.Il existe un degré eleve & interfécondité dans la recherche, en ce sens que des techniques mises-au point pour un type particulier de prothèse sont souvent appliquées par la suite à d'autres types. Pour en donner un bon exemple, on peut citer les techniques de fermeture hermétique, prinetivement mises au point pour des stimulateurs cardiaques, mais utilisées maintenant pour la généralité des prothèses médicales.
Selon l'appareil prothétique particulier qui est considéré, la solution d'un certain problème peut être plus arduerà trouver que les solutions des autres. Mais il existe un type d'appareil, la prothèse cochléaire, pour lequel un concours de critères de projetage (dont certains sont en contradiction) a gravement limité les progrès.
Sous sa forme habituelle$# un "système" de prothèse cochléaire se compose de deux parties. La première est un bloc "d'électromique" qui est implanté dans la mastoïde, en arrière de ltoreille; un ensemble connecteur, comportant par exemple 22 électrodes s'étendent vers une cochlée, est rattaché de façon amovible au bloc. la seconde partie du système est constituée par un émetteur/récepteur extérieur. Le groupe extérieur a non seulement pour fonction d'offrir des possibilités de télémétrie, mais il sert aussi à alimenter le groupe implanté.
lie bloc protéthique cochléaire doit être construit de telle manière que seules, des matières bio-eompatibles soiert en contact avec les tissus anatomiques, critère de projetage qui est commun à la généralité des appareils prothétiques implantables. De même, le bloc entier doit être fermé hermétiqueraent, afin d'éviter la pénétration de liquides organiques qui pourraient avoir un effet destructeur sur les circuits électroniques contenus dans le bloc et afin d'éviter que des substances éventuellement nocives, qui peuvent se trouver à l'intérieur du bloc, n'entrent en contact avec des liquides organiques.Une longue durée d'utilisation est assurée par une fermeture hermétique et on sait par exemple qu'un stimulateur cardiaque peut fonctionner plusieurs années avant qu'il soit nécessaire de le remplacer, par exemple en raison de l'épuisement de la pile.
Le problème avec une prothèse cochléaire est que le remplacement complet du dispositif n'est vraisemblablement pas praticable.
Il y a de fortes chances pour qu'une fois que l'ensemble des électrodes a été mis en place dans une cochlée et qu'il y est resté plusieurs années, il ne puisse pas être explanté sans endom magement de la cochlée elle-même. l'ensemble des électrodes doit donc avoir lui-même une longue durée d'utilisation, r,ar exemple de cinquante ans. Le bloc contenant les circuits électroniques peut être conçu pour une durée prolongée d'utilisation, par exemple par application de la technologie des stimulateurs card iaque s. Mais dans le cas peu probable d'une panne, il est plus vraisemblable que celle-ci se situera dans le bloc d'électronique, plutôt que dans l'ensemble d'électrodes.En outre, les progrès escomptés de la technique amèneront à souhaiter pouvoir remplacer le bloc d'électronique par un groupe plus sophistiqué. I1 est donc néces- saire de pouvoir détacher le bloc d'électronique de l'ensemble des électrodes pour le remplacer par un autre bloc et il faut, à cet effet, un dispositif connecteur. Des connexions hermétiques définitives (comme on en utilise classiquement dans les stimulas teurs cardiaques) sont inadéquates, car elles rendraient impossibles une déconnexion et une reconnexion.
le problème du connecteur est beaucoup plus sérieux dans le cas d'une prothèse cochléaire que dans celui d'un stimulateur cardiaque. Un stimulateur cardiaque typique exige que quatre électrodes au maximum soient raccordées à ltélectronique interne par des traversées électriques rigoureusement étanches. les traversées d'un stimulateur cardiaque sont séparées les unes des autres par une distance beaucoup plus grande que celles d'une prothèse cochléaire, en raison tout d'abord du grand nombre de traversées que comporte cette dernière, de 10 à 22 dans le cas typique. Chacune des nombreuses connexions entre le bloc d'électronique hermétiquement ferme' et une électrode individuelle de l'ensemble d'électrodes doit avoir une faible résistance électrique.Par contre, il s'est révélé important que les résistances entre les contacts soient maintenues aussi élevées que possible, pour un fonctionnement correct à long terme de l'appareil Ce qui complique encore la question, c'est que non seulement le connecteur doit être capable d'établir plusieurs fois la liaison entre l'ensemble d'électrodes et le bloc d'électronique sans amoindrissement des performances, mais que chaque remontage doit s'effectuer dans un environnement ou' il n'est pas possible d'éviter la pénétration de liquide; étant donné que l'ensemble d'électrodes est implanté définitivement, chaque raccordement dgun nouveau bloc à l'ensemble d'électrodes doit s'effectuer dans la tête du patient.
Il est visible pour le spécialiste que ce genre de problème de "connecteur" ne se limite pas aux prothèses médicales implantables. Il existe de nombreux domaines de l'électronique où il est nécessaire d'établir de façon comparable des connexions de haute qualité mais difficiles, par exemple dans des environnements scus haute pression, à haute température, marins ou chimiquement réactifs. Comme on le verra ci-après, les aspects connecteur de la présente invertion sont également applicables à de tels autres systèmes électroniques, de mame que la technique pour la réalisation de traversées dont il va maintenant être question.
le second problème majeur, dans la conception et la réalisation d'un bloc prothétique cochléaire, concerne les traversées.
Dans l'état de la technique, les procédés les plus pertinents à cet égard sont ceux qui concernent la réalisation de traversées dans des stimulateurs cardiaques. Un stimulateur cardiaque est typiquement contenu dans un boîtier bio-compatible en titane.
Afin de raccorder aux électrodes l'électronique que renferme le bloc, il est nécessaire de faire passer, à travers le bottier, jusqu'à quatre broches conductrices. h cet effet, on utilise or dinairement des traversées de matière céramique. Pour chaque broche, un trou est pratiqué dans le boîtier de titane et une douille de céramique est placée dans le trou. On fait passer une broche conductrice dans un trou formé dans la douille de céramique, pour raccorder une électrode extérieure au circuit électronique contenu dans le boîtier. Un joint hermétique est obtenu en faisant appel à des techniques de brasage - tant à 11 interface boîtier/céramique qu'à-l'interface céramique/broche. les douilles de céramique sont non seulement bio-compatibles, mais elles servent aussi d'isolateurs.
S'agissant d'un stimulateur cardiaque, on peut s'attendre à ce qu'su fur et à mesure des années, on aura besoin de plus en plus de traversées. Alors-#que la plupart des stimulateurs cardiaques de l'état antérieur de la technique n'utilisent qu'une ou deux traversées, il est visible que quatre traversées deviennent souhaitables.,avec l'avènement des stimulateurs cardiaques bicavitaires.En outre, avec le progrès des techniques de miniaturisation, on peut s'attendre à ce que les stimulateurs cardiaques soient dotés de'fonctions de détection beaucoup plus nombreuses qu'ils n'en ont actuellement, ce qui nécessitera des traversées
supplémentaires pour relier les circuits électroniques aux fils
des détecteurs ou des sondes. Mais à l'heure actuelle, c'est dans
le domaine des prothèses cochléaires que les problèmes de réalisa
tion des traversées sont le plus sérieux. Dans la forme de réali
sation de l'invention décrite à titre d'illustration, il faut 22
traversées.La réalisation de ces traversées en faisant appel
aux procédés de l'état actuel de la technique prend un temps
considérable et est extrêmement coûteuse.Si l'on applique les
procédés de l'état actuel de la technique, non seulement on doit
monter 22 traversées séparées, mais il faut effectuer une opéra
tion de brasage en 22 points, le tout dans un espace très réduit.
En raison du grand nombre de brasures étanches qu'il faut faire
à la fois, il a été constaté que la technique du brasage donnait
de faibles rendements, se traduisant par un coût prohibitif à la
fabrication. Il est clair que si l'on veut maîtriser les couts de
fabrication des prothèses cochléaires (et des stimulateurs cardia
ques de l'avenir), il faut adopter une autre approche pour la
réalisation des traversées.
Un autre problème général encore a trait au conditionnement
des systèmes de télémétrie. La présente invention ne concerne pas
en elle-même les aspects électroniques d'une prothèse médicale
implantable, mais plutôt le conditionnement de la bobine de télé
métrie (des systèmes de télémétrie qui peuvent être utilisés de
manière particulièrement avantageuse dans une prothèse cochléaire
irnplantable sont décrits dans la demande de brevet française
N 82 12757 (inventeur Daly=I~'ioneyT^déposBe i# 21 Jutlle#1##
au nom de TELECTRONICS PTY.LTD, demande qui est ici incluse par voie de référence.) Le bloc de conditionnement doit être conçu de telle manière qu'une transmission efficace d'énergie et d'informations entre les bobines extérieure et intérieure soit possible. L'unique bobine contenue dans le bloc implanté peut servir pour l'émission ou la réception d'informations ou pour les deux, ainsi que pour la réception d'énergie depuis la partie extérieure du système.
Dans l'état actuel de la technique, il existe deux conceptions du conditionnement des bobines. La première consiste à loger une ou plusieurs bobines dans le même bloc qui contient les circuits électroniques. Cette approche exige que le bloc soit fait d'une matière non conductrice (c'est-à-dire non métallique) pour permettre la transmission efficace d'énergie et d'ulfarmations aux fréquences utiles.Il est difficile de réaliser un joint hermétique dans un tel cas. M8me si le bloc est non métallique, mais que l'on utilise un ruban métallique pour assurer la fermeture hermétique (par exemple en faisant appel à des matières classique se prêtant au brasage, telles qu'on en utilise dans l'industrie des semiconducteurs pour assurer la fermeture étanche de blocs à circuits intégrés), le joint lui-même se comportera comme une spire de fil métallique court-circuitée et nuira à l'efficacité de la transmission d'énergie et d'informations (les matières classiques de brasage, utilisées pour unir des éléments métalliques et céra miques, par exemple dans l'industrie des semiconducteurs, sont souvent à base d'or ou contiennent quelque autre métal et leur bio-compatibilité n'est pas prouvée. les matières de brasage qui sont ordinairement utilisées pour unir les matières céramiques et le titane dans des stimulateurs cardiaques sont acceptables).
L'emploi d'un couvercle métallique, même si c'est du c3té du bloc opposé à l'arrivée du rayonnement, également un effet nuisible sur l'efficacité de transmission. Un inconvénient encore plus grave de la solution consistant à loger la bobine dans le bloc est qu'une limitation évidente est imposée à la taille de la bobine; de façon générale, les plus grosses bobines permettent une transmission plus efficace de l'énergie et des informations, mais les dimensions du bloc sont limitées par les exigences de l'implan tation.
La seconde approche, dans l'état actuel de la technique, fait intervenir une bobine extérieure qui est reliée, par une paire de traversées, aux circuits électroniques placés à l'inté- rieur du bloc hermétiquement fermé. Cette approche pose deux problèmes. Le premier est qu'il n'est pas possible d'isoler herméti quement le fil des liquides organiques qui l'entourent. Certes, on peut envelopper la bobine dans une résine époxy ou une matière du type Silastic, mais de tels revbtements n'assurent pas une étanchéité absolue et la pénétration de liquides organiques peut donner lieu à l'abrègement de la durée utile.Le second problème est relatif aux fortes tensions qui peuvent autre produites. Typi quement, des différences de potentiel de l'ordre d'un volt peuvent etre induites entre les deux extrémités de chaque spire indivi duelle dans la bobine. S'il y a quinze spires, comme tel est le cas dans la forme de réalisation de l'invention décrite à titre d'illustration, un signal à haute tension peut #re induit entre les deux extrémités de la bobine, en conséquence du signal qui arrive du monde extérieur. Un potentiel aussi élevé entre les broches des traversées peut Entre à l'origine de corrosion et il peut être biologiquement nuisible.
La présente invention a pour but général de fournir, pour une prothèse cochléaire ou un autre appareil électronique médical implantable, un bloc de conditionnement qui élimine les difficul tés évoquées ci-dessus.
En bref, d'après les principes de l'invention, les traversées sont réalisées en adoptant une approche du problème qui est totalement différente de celles de l'état actuel de la technique. Il est formé, dans une plaque ou support de céramique non cuite ou "crue ", 22 petits trous disposés autour d'un trou central plus grand. Vingt-deux tubes de platine sont placés dans les petits trous. Chaque tube a un diamètre extérieur qui est approximative- ment le même que celui du trou respectif, de manière à obtenir un assemblage à frottement doux.La longueur du tube est à peu près double de l'épaisseur de la plaque de céramique. Il a été constaté qu'une épaisseur de paroi d'environ 1/10 du diamètre extérieur du tube de platine donnait de bons résultats Le platine est pur à 99,9 % ou plus. les tubes sont placés sur une feuille plate de céramique à forte teneur en alumine, de telle manière que l'une des extrémités des tubes soit au ras de l'une des faces de la plaque de céramique crues
L'ensemble est ensuite placé dans un four et la céramique crue est frittée ou cuite de la manière habituelle.En s'agglo- mérant,.la céramique se rétracte, typiquement de l'ordre de 10 à 15 ss dans toutes les dimensions. lie processus de rétraction a pour effet qu'une pression s'exerce autour des tubes de platine, de telle manière qu'une union par réaction entre platine et céramique est formée entre le tube et la céramique, sur toute la longueur du tube comprise dans la céramique et sur toute la circonférence. L'union ainsi formée donne lieu à un joint hermétique entre le platine et-la céramique.
Les caractéristiques physiques des matières utilisées sont importantes. Tout d'abord, on doit utiliser une céramique telle que la température de cuisson soit de 11 ordre de 0,9 fois le point de fusion du platine (c'est-à-dire 1500OC environ). On peut utiliser d'autres métaux et d'autres céramiques, mais ce rapport de température est important. En deuxième lieu, le platine est une matière ductile et, en outre, le processus de chauffage et de refroidissement lent produit un recuit du platine.En conséquence, lors du refroidissement de l'ensemble et de sa rétraction, l'union entre le platine et la céramique n'est pas rompue par le fait que le platine se détache de la céramique en conséquence de la diffé renoue des coefficients de dilatation thermique, car le platine est capable de se déformer. En troisième lieu, à la température de frittage de la céramique, cette matière devient partiellement plastique et elle ne se fissure pas autour des tubes de platine.
A plusieurs égards importants, cette technique est tout à fait différente des techniques classiques d'union par réaction entre platine et céramique. La liaison classique s'effectue ordinairement entre des morceaux plats de feuille mince ou de plaque de céramique et de platine. La présente technique a été mise au point pour une jonction circulaire.En outre, il est extrêmement difficile de réaliser simultanément un grand nombre de liaisons platine-céramique en faisant appel à la technique classique d'application d'une pression de l#extérieur. Un point particulièrement important de la présente invention est le fait qu'une pression indépendante est produite dans chaque trou autour de chaque pièce de platine et qu'il n'y a donc aucune limite théorique quant au nombre possible de liaisons effectuées simultanément; de plus, les dimensions peuvent etre extrêmement petites ou très grandes, avec de bons résultats. lia technique de l'état antérieur est souvent utilisée pour joindre ensemble deux pièces de céramique et si l'on veut réaliser une liaison unilatérale, une autre matière réfractaire est nécessaire pour appliquer la pression au platine.C'est souvent le graphite, mais l'emploi de graphite exige, soit un four sous vide, soit une atmosphère inerte (par exemple d'argon) pour éviter que le graphite ne brûle aux hautes températures qui interviennent.
A la suite du frîttage, l'une au moins des extrémités du tube est fermée, par exemple par soudage, pour achever le scellement hermétique. Suivant une variante, on peut utiliser des pièces de platine pré-formées dont une extrémité ou les deux extrémités sont déjà fermées. La seule chose importante est que la partie de la pièce de platine qui se trouve dans la céramique ne soit pas massive en section transversale.
En dépit de la simplicité de cette technique, ir a été constaté que l'on obtenait constamment des joints parfaitement hermétiques (jusqu'ici, il a été const2te que la technique ne marchait que si l'on utilisait des tubes de traversée ou des pièces tubulaires pré-formées, et non des tiges pleines). lie résultat net est que l'on peut former plusieurs traversées avec un minimum de travail, car les opérations exigées individuellement par chaque traversée sont très minimes. On peut obtenir un bloc fermé de manière parfaitement hermétique en brasant simplement le bord circonférentiel de la plaque de céramique sur l'ouverture d'une boite de titane qui est entièrement close par ailleurs. Au lieu qu'il faille effectuer individuellement un brasage sur chaque traversée, la seule opération nécessaire est un brasage entre la plaque de céramique et la boite. Les traversées peuvent être très rapprochées, puisque le seul travail nécessaire sur chaque traversée est la fermeture d'une extrémité au moins du tube respectif.
Ce travail peut mtme être suprrimé par l'utilisation de pièces pré-formées.
Il reste le problème de raccorder l'ensemble d'électrodes au boîtier, d'une manière qui garantisse les caractéristiques électriques dont il a été question précédemment, tout en permettant un remplacement éventuel du bottier. Dans la forme de réalisation de l'invention décrite à titre dtillustration, c'est seulement l'extrémité de chaque tube située à 1' intérieur du boîtier qui est fermée. L'extrémité ouverte de chacune des traversées, du côté extérieur du boîtier scellé hermétiquement, est façonnée de manière à présenter une concavité. Le connecteur lui-mtme est fait d'une série de fils de platine (raccordés respectivement aux électrodes de l'ensemble d'électrodes) qui se terminent chacun par un élément d'extrémité, façonnée de manière à épouser la forme de la concavité d'une traversée respective.Les contacts des fils eux-m#mes sont noyés dans une feuille de Silastic (type 4120). Cette feuille est renforcée par un couvercle de titane, une autre feuille de Silastic (également du type 4120) étant interposée entre le couvercle et la feuille de Silastic qui contient les contacts des fils. Une seule vis fait saillie vers le haut sur la plaque de céramique (cette vis a une forme spéciale, corne on le verra ci-après). Cette vis traverse les deux feuilles de Silastic et le couvercle de titane et elle est fixée par un écrou. La force qui maintient le connecteur assemblé est fournie par une seule vis placée au centre, mais cette force est répartie sur toute la surface du connecteur par les propriétés élastiques des feuilles de Silastic, et notamment de la feuille placée contre le couvercle.Comme on le verra ci-après, si la surface exposée de la plaque de céramique a été soigneusement polie de manière à présenter un fini miroir et si le couvercle est maintenu avec une pression suffisante, la présence de liquide dans le connecteur, susceptible de former un trajet conducteur entre les contacts, est absolument exclue.
En ce qui concerne la bobine, les avantages des deux dispositions possibles - à l'intérieur et à ltextérieur du boîtier sont réunis, sans les inconvénientsde l'une ou de l'autre de ces approches. La bobine est contenue dans un tube métallique, fait d'une matière bio-compatible. lia matière préférée est le platine, bien que le titane ou l'acier inoxydable puissent donner des résultats satisfaisants. le tube est fixé au moyen d'une paire de douilles isolantes en céramique qui sont brasées sur le bloc de titane (les extrémités du tube sont fixées dans les douilles, avec des joints hermétiques, de manière comparable à celle dont sont réalisées les traversées)0 ainsi, le tube métallique est en contiiiuité topologique avec l'intérieur du bloc.Du fait que les extrémités du tube ne sont pas reliées électriquement l'me à l'autre (autrement que par le tube lui-même), le tube ne consti- tue pas une spire court-circuitée qui rendrait impossible la bonne transmission des informations et de l'énergie. Il n'y a pas de métal dans la bobine, en dehors du tube qui contient celle-ci, ce qui nuirait également à la transmission des informations et de l'énergie.La taille de la bobine n'est pas limitée par le bloc, on peut donner toute forme voulue au tube en le courbant et un scellement parfaitement hermétique est réalisée
D'autres buts, caractéristiques et avantage8 de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée qui suit, donnée en référence aux dessins ci-annexés.
La fig. 1 est une vue de dessus du bloc correspondant à la forme de réalisation de l'invention choisie à titre l'illustration (les détails dè l'ensemble des électrodes avant été omise eu égard au fait que de tels ensembles sont bien connus dans la technique).
La fig. 2 est une vue latérale du bloc de la fig. 1
La fige 3 est une vue en perspective éclatée, montrant les différents éléments constitutifs du bloc de la fig. 1.
La fig. DA est une vue en coupe, montrant comment la plaque de céramique 32 est fixée au couvercle 44.
La fig. 4 est une vue de détail, montrant comment est réalisé un contact du connecteur avec chacune des traversées.
La fig. SA est une vue de détail, montrant la forme de la vis qui traverse le connecteur et la fig. 53 représente une autre forme de réalisation possible de la vis.
Les fig. 6A, 63 et 6C montrent comment les traversées sont fabriquées, la fig. 6A illustrant le début de la fabrication des traversées, tandis que les fig. 63 et 6C illustrent des opérations successives effectuées sur une traversée individuelle dans le cadre du procédé d'ensemble.
Le bloc représenté sur les fig. 1 et 2 comprend un boîtier de titane 10 et un couvercle de connecteur en titane 18. lie couvercle est fixé à bottier par une vis de titane 42 et un écrou de titane 20. Un câble 16, qui s'étend vers l'ensemble d'électrodes (non représenté), sort du couvercle 18 dans la disposition reprdsentée. Deux douilles isolantes de céramique 14 sont fixées par brasage au boîtier-de titane, comme indiqué en 14a, de manière classique.
Un tube de platine 12 est inséré par ses deux extrémités dans les trous qui traversent les douilles de céramique et les extrémités du tube sont scellées hermétiquement dans les douilles, comme on le verra ci-après, Une caraçtéristique importante de ce mode de réalisation est que les deux extrémités du tube ne sont pas interconnectées électriquement, ce qui fait que le tube ne constitue pas une spire court-circuitée qui absorberait l'éner- gie rayonnée. Dans la forme de réalisation de l'invention choisie à titre d'illustration, la bobine comprend quinze spires (non représentées) > chaque spire passant à travers le tube et à l'intérieur du boîtier entre une douille et l'autre. Les deux extrémités de la bobine à quinze spires sont raccordées aux. circuits électroniques (non représentés) à l'intérieur du bottier.
Une variante de réalisation qui s'est révélée intéressante consiste à utiliser une bobine à une seule spire qui fait partie d'un petit transformateur enroulé sur un tore de ferrite, le nombre de spires du secondaire pouvant être réglé de façon à donner la tension requise et pouvant être optimisé pour le me il leur rendement de transmission. Dans une forme de réalisation possible, la bobine à une seule spire est une unique spire de fil contenue dans le tube de platine. Dans une autre forme de réalisation, un fil de platine à torons multiples peut être soudé au tube de platine qui sort par les traversées de céramique brasées dans le boîtier de titane.C'est-à-dire qu'à la plac#e d'un tube continu entre une douille de céramique et l'autre, on utilise seulement de petits morceaux de tube et un fil massif ou to#ronné est soudé de manière hermétique aux tubes pour compléter la bobine. Cette technique offre l'avantage que l'ensemble est plus robuste, du fait que la bobine de réception est en fil massif et qu'elle peut être facilement courbée (contrairement à un tube qui est sujet à l'écrasement et à la rupture au cintrage). En outre, on peut tirer certains avantages, quant aux performances électriques, de l'utilisation d'une bobine de réception à une seule spire.
Comme on lla déjà indiqué, les détails des circuits électriques n'importent guère pour la compréhension de la présente in vention. L'ensemble entier peut être enrobé#dans le Silastic (non représenté), afin d'éviter les aretes vives, ainsi que pour rembourrer et protéger le bloc après qu'il a été implanté dans le corps. Pour détacher le boîtier du connecteur, on peut découper le Silastic.Puis, lorsqu'un nouveau boîtier est fixé an connec- teur, il peut être enrobé dans le Silastic avant la réimplanta- tion. lia seule différence entre les revêtements de Silastic entou rant d'un seul tenant l'implant initial et entourant un implant ultérieur est que le second présente une solution de continuité au niveau de l'assemblage entre le connecteur et le boîtier. Cela n' guère d'importance, puisque le Silastic n'a pas pour fonction principale de former un joint hermétique.
On se rendra mieux compte de la structure de l'ensemble complet en considérant la vue éclatée de la fig. 3. On commencera par donner une description générale de la disposition des différents éléments, puis on considèrera avec plus de- détails les caractéristiques saillantes de l'invention.
le boîtier de titane 10 a la forme d'une boite ronde et il peut être fabriqué par usinage d'une barre massive ou par formage de tôle. Deux trous sont percés dans la paroi latérale de la boite pour les douilles isolantes de céramique 14 de la bobine.
Un tube de platine 12 (dans la forme de réalisation préférée) est fixé aux douilles de manière à former des joints hermétiques.les douilles sont fixées à la boîte par application de techniques classiques de brasage entre céramique et titane (14a sur la fig. 2), techniques qui sont bien cornues des fabricants de stimulateurs cardiaques.
Une plaque de céramique 32 (circulaire dans le présent exemple) contient de multiples traversées conductrices 34. lie mode de fixation des traversées dans la plaque de céramique et de réalisation de joints hermétiques, ainsi que la forme détaillée des traversées, seront décrits ci-après. Une vis de titane 42 est insérée dans un trou 32a de la plaque de céramique et la tête de cette vis est brasée sur la face inférieure de la plaque 32, autour du trou 32a, de manière à former un joint hermétique.Au moment où la vis est fixée à la plaque de céramique contenant les traversées, la plaque est fixée à un couvercle de titane 44 par brasage le long de sa circonférence, comme indiqué en 68 sur la fig. AA. On notera que la vis 42 occupe une position généralement centrale par rapport aux traversées.
les composants électroniques sont alors montés sur le couvercle 44 et des jonctions électriques sont établies avec toutes les traversées. La bobine est formée à l'intérieur du tube 12 de la manière décrite précédemment et ses deux extrémités sont raccordées aux circuits électroniques. La couvercle 44 est alors fixé à la paroi de la boîte 10 par une soudure circonférentielle, suivant des techniques classiques de soudage du titane ,sous gaz xze te.
Les circuits électroniques à l'intérieur du boîtier peuvent être montés sur une plaque souple à circuit imfoeimé qui est soudée aux traversées et aux deux extrémités de la bobine. Suivant une variante, applicable lorsque le nombre de composants électroniques est petit, ceux-ci peuvent être montés à l'intérieur du boîtier par câblage point par point. Par exemple, une microplacuette de support à circuit intégré peut être fixée par de la colle à l'extrémité de la vis de titane, des fils reliant les traversées aux points de connexion sur la microplaquette de support.De petits composants peuvent être soudés en place sur la micropla- quette de support, de m8me que les connexions d'extrémité de la bobine enfilée dans le tube0
le bottier ainsi réalisé est l'un des éléments du bloc de prothèse cochléaire, à savoir sa partie interne remplaçable.On notera qu'il est fermé hermétiquement On pourrait croire, d'après la description qui précède, que les traversées mettent en communication l'intérieur et l'extérieur du boîtier, mais un examen de la fig. 4, qui sera décrite en détail ci-après, montre que l'ex- trémité inférieure de chaque traversée tubulaire est fermée (avant que le couvercle 44 ne soit soudé. sur la boîte 10)
les éléments restants de la fig. 3 constituent le connecteur servant à raccorder les électrodes aux traversées, ce connecteur étant fixé définitivement aux électrodes et, dans l'idéal, n'ayant jamais besoin d'être remplacé.Une feuille de Silastic 36 contient vingt-deux pièces de platine préformées 30 qui s'adaptent dans les traversées sur la plaque de céramique 32. les pièces -pré-formées représentées sur la fig. 3 se terminent en sphères, tandis que, sur la fig. 4, leurs extrémités ont une forme conique; ce ne sont là que deux des formes possibles qui peuvent etre adoptées la fig. 4, qui montre la forme et la disposition des éléments associés à la feuille de Silastic 36, sera décrite en détail ci-après Un fil 26 est raccordé à chaque élément connecteur 30 et tous les fils rejoignent un câble d'électrodes 16 (qui n'entre pas dans le cadre de la présente invention) On se réfèrera à cet égard à la publication de Merzenich et al., "Development of Multichannel électrodes For An Auditory Prosthesis", Report on Progress, ler septembre 1980 à 30 novembre 1980 > NIH Contract goO N01-NS-0-2337.
Une feuille de Silastic 24 est placée contre la surface intérieure plate d'un couvercle rigide 18 en titane La feuille de
Silastic 36 est placée contre la feuille de Silastic 24. En fait, la feuille de Silastic 36 est moulée à l'intérieur d'un couvercle 18. Ce couvercle est retourné et la feuille de Silsatic 24 y est insérée. les vingt-deux pièces connectrices sont ensuite maintenues en place, tandis que du Silastic est coulé au-dessus de la feuille 24, afin que la feuille 36 ainsi moulée maintienne les pièces connectrices. On notera que la feuille 24 et le couvercle 18 comportent respectivement une découpure 24a et un trou 18a, permettant de faire passer le cable 16 à travers le couvercle.
Des trous 36a, 24b et 18b sont prévus pour le passage de la vis 42 lors de l'assemblage final.
Lors de l'opération d'assemblage final, le connecteur est placé au-dessus de la plaque de céramique 32, chaque pièce connectrice du connecteur venant se loger dans une traversée respective, comme on le verra à propos de la fig. 4. La vis 42 traverse de bas en haut le connecteur et ces deux éléments sont maintenus appliqués sous pression l'un contre l'autre par serrage de l'écrau de titane 20 sur la vis. La tête de l'écrou 20 vient se loger dans la cavité qui entoure le trou 18b dans le couvercle.
La fig. SA montre connent la vis 42 est fixée sur la face inférieure de la plaque de céramique 32. razla vis est façonnée de manière à présenter un creux 42a dans sa tête. La brasure de la vis sur la plaque de céramique est indiquée en 50 et, grâce à la présence du creux, elle constitue un anneau mince autour du bord de la tête de vis. Si ces dispositions sont prises pour que le brasage ne s'effectue que le long d'une mince zone annulaire, c'est que Si la brasure couvrait toute la surface inférieure plate de la tête de vis, le joint brasé serait sujet à des efforts de cisaillement intenses lors du refroidissement à la suite du brasage, ces efforts ayant tendance à rompre la liaison.Si des dispositions sont prises pour que la brasure ne couvre qu'une surface relativement petite, cet effet est réduit. Le creux 42a et le fait que le diamètre du trou 32a est plus grand que le diamètre de la vis assurent un minimum de contact entre la vis et le porte-traversées en céramique.
La fig. 5B illustre une variante de réalisation pour la fixation de la vis à la plaque de céramique. D'après ce procédé, un autre tube de platine 61 ( de plus grand diamètre et plus long que les tubes utilisés pour les traversées) est fixé à la plaque de céramique 60, de la même manière que les tubes de platine prévus pour les contacts du connecteur, c'est-à-dire par union par réaction. Après la fixation du tube à la céramique, son extrémité saillante est évasée (cet évasement pouvant être également pré-formé avant le montage) et une vis de forme correspondante 62 est insérée dans le tube de platine.Puis le tube est rabattu sur la tête de la vis et y fixé jointivemant, par exemple par soudage ou brasage, comme indiqué par le numéro 63. Cette technique a pour avantage qu'elle exige un assemblage métal contre métal (c'està-dire entre le tube de platine et la vis), permettant l'utilisation d'un grand choix de matières pour la vis, par exemple le titanet le platine ou un acier inoxydable bio-compatibie. En outre, si l'on choisit judicieusement la forme de la tête de la vis, les forces de rotation exercées sur la vis lors du serrage du connec- teur ne sont pas absorbées par le joint soudé entre le table et la vis, mais par la disposition géométrique de la tête de vis et du tube.
Par exemple, si la tête de vis était hexagonale au lieu d'être circulaire, la déformation du tube de platine sur la tête de vis aurait tendance à maintenir solidement en place la vis. La principale fonction du joint soudé entre le tube de platine et la vis est donc d'assurer un assemblage hermétique.
La forme et la disposition des traversées sont représentées sur les fig. 6A à 6C. Une céramique crue 32, mise en forme, mais non encore frittée, est dimensionnée de telle manière qu'à la suite du frittage et de la rétraction résultante, la plaque s'adapte dans le couvercle 44 (fig. 3) de la manière voulue. Des trous sont percés dans la plaque de céramique crue aux endroits requis pour les traversées et un trou supplémentaire 32a est percé pour que l'on puisse faire passer la vis 42 (fig. 3) à travers lui.
Des tubes de platine 34 sont ensuite placés dans des trous respectifs de la plaque. La longueur de chaque tube, par rapport à l'épaisseur de la plaque, apparaît sur la fig. 6B. Les tubes s'adaptent à glissement doux dans les trous de la plaque et ils sont disposés de manière à faire saillie, sur une longueur relati vement grande, sur la surface supérieure de la-plaque (surface qui est la face inférieure sur la fig. g) et à ne faire saillie que sur une petite longueur sur sa surface inférieure. Comme on le voit nettement sur la fig. 63, l'épaisseur de la paroi de chacun des tubes 34 correspond environ à 1/10 du diamètre extérieur du tube.
La plaque de céramique crue , contenant les tubes de platine en bonne position, est alors placée sur une surface plane à l'intérieur d'un four et le four est mis en marche à la température requise et pendant la durée appropriée, nécessaires pour fritter la plaque de céramique. le frittage n'est pas différent de l'état antérieur de la technique. En s'agglomérant, la céramique se rétracte et enserre ainsi chacun des tubes de platine.
Avec les pressions dues à la rétraction et avec les températures de frittage, une liaison par réaction du platine se forme entre la céramique et chaque tube de platine, sur toute sa longueur contenue dans la céramique et sur toute sa circonférence, consti- tuant un joint hermétique entre la céramique et le tube de platine.
lie procédé permettant de former autant de joints hermétiques dans un espace aussi resserré est d'une simplicité et d'une rentabilité surprenantes. les phénomènes de physique qui interviennent dans le processus de liaison par réaction ne sont pas entièrement élucidés. Mais il ne fait aucun doute que les résultats sont re productibles,chaque joint. étant parfaitement hermétique. A la suite du frittage, le pourtour extérieur de la plaque peut être mis à la dimension correcte par meulage, si nécessaire.
La technique générale d'union par réaction entre métaux et céramiques ou verres est.connue et est appliquée par exemple dans la fabrication de thermocouples à haute température en platine.
Mais les procédés de l'état antérieur de la technique exigent l'application de pressions extérieures sous haute température pour réaliser la liaison. Dans la pratique de la présente invention, ce sont les forces associées à la rétraction de la céramique au cours de son frittage qui effectuent la liaison. il est également d'usa get dans ltétat antérieur de la technique, d'utiliser une cérami que qui est initialement frittée. lies procédés de l'état antérieur de la technique sont décrits de façon génerale dans la publication de Elompt "Bonding of Metals to Ceramics and Glasses'te Ceramic Bulletin, volume 51, no 9 (1972)
La plaque de céramique est initialement formée de telle manière que l'extrémité inférieure de chaque trou de traversée pratiqué dans la plaque ait une forme conique, comme indiqué par le numéro 32b sur la fig. 63. La fig. 6c représ-ente, à échelle agrandie, un tube de platine dans la plaque de céramique, après que celle-ci a été cuite et à la-suite des opérations ultérieures.
De préférence, une forme concave est donnée à l'extrémité inférieure de chaque tubes comme indiqué par le numéro 34c sur la fig. 6C7 de manière à créer une meilleure surface de contact pour l'élément connecteur respectif. Puis la surface inférieure de la plaque de céramique est polie au tour, de manière à lui donner un fini de surface "miroir" de haute qualité, pour la raison qui sera indi- quée ci-après. Enfin, l'extrémité supérieure de chaque tube de platine (qui est l'extrémité inférieure sur la fig. 3) est fermée par une technique de soudage usuelle, afiu de parachever le joint hermétique.L'extrémité supérieure est pincée, comme indiqué par le numéro 34a sur la fig. 6C, à la suite de q~oi le bout est soudé, selon ce qui est indiqué par le numéro 54ba
Au lieu de façonner les éléments connecteurs après la cuisson, il est possible d'utiliser des pièces de platine pré-formées, comportant des extrémités fermées. la partie de la pièce connectrice qui traverse la céramique doit être tubulaire. Il a été constaté que la liaison par réaction est créée lorsque la pièce connectrice est un tube creux dans la zone où l'on veut que s'effectue cette liaison.
Une technique similaire est appliquée -pour fixer les estrémi tés du tube 12 dans les douilles de montage en céramique 14 (fig.
3), car des joints hermétiques sont également nécessaires pour ces extrémités du tube. les douilles de céramique sont faites de céramique crue et chacune comporte un trou central tel que l'une des extrémités du tube creux 12 s'y adapte à glissement doux (comme dans le cas de la plaque de céramique 32, s'il se produit un fort degré de rétraction, la partie de la pièce tubulaire insérée que l'on fixe dans un trou pratiqué dans une pièce de céramique n'a même pas besoin de s'adapter à frottement doux). le tube entier et les deux douilles à ses extrémités sont ensuite placés dans un four, de manière à obtenir un frittage des douilles de céramique.
Bes douilles se rétractent et, là encore, des joints hermétiques sont formés entre chaque douille et le tube de platine qu'elle entoure. Un avantage supplémentaire de cette technique tient au fait que, par ce traitement, le tube est recuit, ce qui fait que lors de l'implantation, on peut lui donner n'importe quelle forme voulue en le courbant, sans aucun effort et sans risque d'endommagemment. Après que les douilles ont été ainsi fixées aux extrémités du tube, ah les fixe au boîtier de titane 10 en appliquant une technique quelconque de brasage utilisée dans la fabrication de traversées de stimulateurs cardiaques Au cours de cette opération, on doit veiller à ce qu'aucune des brasures ne forme une jonction électrique entre le boîtier de métal et le tube qui renferme la bobine.Une caractéristique importante de cette forme de réalisation est qu'en dépit du fait que l'intérieur du tube et l'intérieur du boîtier sont topologiquement en communication contlnue, ces éléments ne sont pas connectés électriquement, ce qui fait.
que le tube ne constitue pas une spire court-circuitée qui absorberait dans une mesure importante le rayonnement électromagnétique.
la fig. 4 est une vue à plus grande échelle, montrant comment une pièce connectrice fait contact avec une traversée. On n'a représenté, sur cette figure, qu'une seule traversée 34 dans la plaque de céramique- 32, l'extrémité supérieure de cette traversée présentant une concavité 34c. Du côté inférieur du connecteur, un fil de platine 30 se termine par une tête conique 30a (bien qu'une terminaison sphérique, telle que représentée sur la fig. 3, ou toute autre forme donne aussi des résultats satisfalsants). Une tête élargie est à conseiller, car elle contribue à un meilleur logement de la broche dans la traversée, tout en donnant lieu à une plus grande surface de contact.La broche 30 est maintenue dans la feuille de Silastic moulée 36, cette feuille étant appliquée contre la feuille de Silastic 24 qui est contiguë au couvercle de titane 18. La broche 30 est raccordée à un fil 26, fil qui s'étend à son tour le long du câble d'électrodes jusqu'à une électrode particulière. l'une des extrémités du fil 26 est soudée par résistance à la broche 30 comme indiqué par le numéro 28.
Chacune des broches 30 n'est en réalité rien de plus qu'un court morceau de fil dont l'une des extrémités est façonnée à la forme voulue. Le fil a un diamètre de 0,005 pouces (0,127 mm). Ce fil est trop épais pour se prolonger directement le long du cable d'électrodes et le fil 26 a un diamètre de 0,001 pouces (0,025 mm) seulement. C'est la raison pour laquelle deux d'entre eux sont soudés ensemble dans le connecteur : le fil qui est en contact avec la traversée est trop épais pour le câble d'électrodes et le fil contenu dans le câble d'électrodes est trop mince pour établir un contact suffisant avec la traversée.
La surface Supérieure de la plaque de céramique 32 est polie à un degré poussé, comme on l'a déjà vu. Bien qu'il ne soit utili Sé qu'une seule vis pour établir la connexion, du fait de la présence de la feuille de Silastic 24, la feuille de Silastic 36 est maintenue contre la plaque de céramique avec une pression uniforme et constante (c'est évidemment le couvercle métallique 18 qui repartit la force de la vis sur la feuille de Silastic de renfort 24). En raison de la pression uniforme sur toute l'étendue de l'interface entre la feuille de Silastic 36 et la plaque de céramique 32 (résultant de l'élasticité des feuilles de Silastic) et en raison du poli pousse de la surface de cette dernière, le moindre liquide présent entre les deux surfaces est chassé dans l'espace vide qui entoure la tête 30a de la pièce connectrice, espace vide qui est désigné par le numéro 38 sur la fig. 4.Le fait que du liquide peut être présent autour d'une pièce connectrice n'a pas d'importance : ce qui pourrait poser un problème, c'est la présence de liquide entre des traversées ou pièces connectrices voisines et c'est pour cette raison qui le liquide est exclu à l'interface de la plaque de céramique et de la feuille de Silastic 36. le poli miroir de la plaque de céramique évite les inclusions de liquide dans des dépressions microscopiques de la surface, ce qui permet de maintenir une résistance très élevée entre électrodes.
On notera que la disposition des points de connexion est "auto-positionnante'l, c'est-à-dire qusil nty a qu'une seule possibilité d'assemblage. le positionnement correct du connecteur, chacune des vingt-deux pièces connectrices s'adaptant dans une traversée respective, peut être perçu à l'assemblage et ce n'est que - quand le connecteur est bien emboîté que l'on peut serrer l'écrou 20 (fig. 3) sur la vis 42.
Sur les fig. 1 à ), on voit que le tube 12 s'étend lateralement par rapport au pourtour du boîtier. Du fait que le boîtier est extérieur à la circonférence de la bobines sauf pour la courte longueur de chaque spire qui passe à travers le boîtier entre les douilles de céramique, le métal du boîtier n'altère guère l'efficacité de la transmission d'informations et d'énergie. C'est parce que les deux extrémités du tube ne sont pas interconnectées électriquement que le tube ne se comporte pas comme une spire courtcircuitée qui absorberait la majeure partie de l'énergie rayonnée.
Le tube se comporte simplement comme une spire ouverte, des potentiels de l'ordre de 1 volt s'établissant entre ses deux extrémités.
D'autres orientations du tube sont possibles. Par exemple, le tube pourrait être courbé de telle manière que son plan soit parallèle au plan du boîtier, le boîtier étant contenu dans le tube. Avec une telle orientation, la transmission est toujours possible, pourvu que le tube, contenant la bobine, se trouve entre le boîtier et l1én-etteur/récepteur extérieur. Il va de soi que si le boîtier était interposé entre le tube et le dispositif extérieur, le boîtier absorberait pratiquement la totalité de l'éner- gie rayonnée.
l'emploi d'un métal tendre ou ductile permet de courber le tube pour qu'il épouse la forme de la cavité dans laquelle le bloc prothétique doit être placé. Le fait qu'il y a peu de métal conducteur dans la bobine (par exemple la paroi du tube) est avantageux, eu égard au fait que tout métal situé du côté intérieur de la bobine absorbe de l'énergie. Il n'y a d'autre métal, du côté intérieur de la bobine, qu'un court segment du boîtier entre les deux douilles de céramique On peu même éviter cela en fabriquant entièrement en céramique le boîtier lui-même.Nais l'inconvénient de 11 emploi de matière céramique est qu'il au drait une paroi plus épaisse, ce qui augmenterait le volume du boîtier.
On notera également que le tube n'a pas besoin d'avoir une forme circulaire : toute forme exigée par l'implantation et le site anatomique de celle-cï peut être adoptée. Le diamètre de la bobine et du tube qui la contient n'est pas détermine par le diamètre du boîtier qui contient les circuits électroniques, ce qui augmente la souplesse de projetage et permet de réduire le volume total de l'implant Un autre avantage de l'emploi du tube est qu'il peut servir de point d'ancrage commode pour l'implant, soit par l'utilisation de fils de suture, soit par la mise en place d'un tissu à mailles fibreux en travers du tube, au cas où il n'y a pas d'autre moyen commoded'ancrer l'implant.
Il est visible sur la fig 1 que 1W ensemble est symétrique par rapport à un plan vertical passant par le centre. L'avantage de cette disposition est que le bloc n'est pas affecté à un côte, ce qui élimine la nécessité de prévoir deux versions différentes de l'anpareil pour un côté et pour l'autre de la tête.
le connecteur répond à toutes les exigences imposées à une prothèse cochléaire. l'emboîtement solide des pièces connectrices dans les traversées et les grandes surfaces de contact garantissent une faible résistance électrique en série avec chaque fil d'électrode Les parcours de fuite de courant entre les points de connexion ont une résistance électrique élevée, grâce à l'usage de l'interface Silastic/céramique polie. le connecteur neut être débranché et raccordé à un autre boîtier un petit nombre de fois sans altération des performances, même si une reconnexion dans un milieu anatomique baigné de liquide ne permette pas d'éviter la pénétration de liquide.
Inutile de aire que l'une des caractéristiques les plus importantes du dispositif dans son ensemble est qu'il n'est fait usage aue de matières bio-compatibles éprouvées, telles que le titane, le platine, la céramique et le Silastic de qualité médicale.
L'invention a été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, mais il est bien entendu que cette forme de réalisa-~ tion n'est qu'une illustrftion des principes de l'invention. Par exemple, les pièces de traversée (qui peuvent être pré fommées) ne doivent pas nécessairement avoir une section circulaire :une forme elliptique ou meme une forme non uniforme peuvent être acceptables. De même, à la place du platine, d'autres métaux nobles peuvent être acceptables. La fonction des traversées dans une capacité électrique n'est pas non plus l'unique domaine dáppli- cation.Si l'on utilise des tubes dont aucune des extrémités n'est fermée, on peut avoir accès en toute sécurité à un environne ment hostile, par exemple pour échantillonner des réactions chimiques, notamment dans un haut-fourneau ou dans la fabrication de matières plastiques, pour introduire des réactifs ou pour remplir une fonction de sondage. Dans les cas Où doit être offerte une possibilité de télémétrie, le bloc pourra être équipé d'une seule douille de tube, un, fil massif ou toronné étant soudé au tube et jouant le rôle d"'antenne" à extrémité libre. Il est donc bien entendu que de multiples modifications peuvent être faites dans la forme de réalisation de l'invention décrite à titre d'illustration et que d'autres dispositions.peuvent être imaginées, sans que l'on s'écarte pour autant de l'esprit et du cadre de l'invention.

Claims (11)

- REVENDICATIONS
1.- Connecteur destiné a être rattaché au boîtier d'un bloc prothétique médical implantable (10), comprenant un couvercle rigide (18) et un câble d'électrodes (16) qui traverse ce couvercle rigide, caracterise par une matière élastique (24,36) placée à l'intérieur du couvercle rigide et contenant plusieurs pièces connectrices (30) s'adaptant dans des contacts (34) respectifs sur le boîtier, chacune des pièces connectrices étant raccordée a un fil (26) respectif du câble d'électrodes, des trous (36a, 24b, 18b) étant pratiqués dans la matière élastique et dans le couvercle rigide pour laisser passer une tige (42) qui s'étend à partir du boîtier lorsque le couvercle est mis en place sur le boîtier, et un organe (20) destiné à être fixé sur la tige pour presser le connecteur contre le boîtier.
2.- Connecteur destiné à être rattaché au boîtier d'un bloc prothétique médical implantable (10) comprenant un couvercle rigide (18) et un câble d'électrodes (16) qui traverse ce couvercle rigide, caractérisé par une matière élastique (24,36) placée à l'intérieur du couvercle rigide et contenant plusieurs pièces connectrices (30) s'adaptant dans des contacts (34) respectifs sur le boîtier, chacune des pièces connectrices étant raccordée à un fil (26) respectif du câble d'électrodes, et des organes (42,20) pour rattacher le connecteur au boîtier, la matière élastique étant destinée à répartir uniformément, sur toute l'étendue de la région du boîtier à laquelle le connecteur est rattaché, la force exercée par les organes de rattachement.
3.- Connecteur destiné à être rattaché au boîtier d'un bloc prothétique médical implantable selon la revendication 2, caractérisé en ce que la matière élastique comprend une pre mière feuille (24) contiguë au couvercle rigide et une seconde feuille (36), placée face à face, contenant les pièces connectrices (30).
4.- Connecteur destiné à être rattaché au boîtier d'un bloc-prothétique médical implantable selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacune des pièces connectrices a une forme qui permet qu'une cavité (38) se forme entre la matière élastique et le boîtier auquel le connecteur est rattaché, autour de chacune de ces pièces connectrices.
5.- Connecteur destiné à être rattaché au boîtier d'un bloc prothétique médical implantable selon la revendication 2, caractérisé en ce que chacune des pièces connectrices comprend une broche (30) qui s'étend partiellement dans la matière élastique (36) et en ce que le fil (26) du câble d'électrodes raccordé à cette broche a un diamètre qui est nettement plus petit que celui de la broche.
6.- Connecteur destiné à être rattaché au boîtier d'un bloc électronique (10) comprenant un couvercle rigide (18) et un câble (16) qui traverse ce couvercle rigide, caractérisé par une matière élastique (24,36) placée à l'intérieur du couvercle rigide et contenant plusieurs pièces connectrices (30) s'adaptant dans des contacts (34) respectifs sur le boîtier, chacune de ces pièces connectrices étant raccordée à un fil (26) respectif du câble, des trous (36a,24b,18b) étant pratiqués dans la matière élastique et dans le couvercle rigide pour laisser passer une tige (42) faisant saillie sur le boîtier lorsque le couvercle est mis en place sur le boîtier, et un organe (20) destiné à être fixé à la tige pour.presser le connecteur contre le boîtier.
7.- Connecteur selon la revendication 6, caractérisé en ce que la matière élastique (24,36) est destinée à répartir uniformément, sur toute l'étendue de la région du boîtier sur laquelle le couvercle est mis en place, la force exercée par l'organe de fixation.
8.- Connecteur selon la revendication 7, caractérisé en ce que la matière élastique comprend une première feuille (24) contiguë au couvercle rigide et une seconde feuille (36), placée face à face, contenant les pièces connectrices.
9.- Connecteur selon la revendication 6, caractérisé en ce que les trous (36a,24b,18b) sont en position généralement centrale par rapport aux positions occupées -par les pièces c nectrices (30).
10.- Connecteur selon la revendication Q, caractérisé en ce que chacune des pièces connectrices (30) a une forme qui permet qu'une cavité (38) se forme entre la matière élastique (36) et le boîtier sur lequel le couvercle est mis en place, autour de chacune de ces pièces connectrices.
11.- Connecteur selon la revendication 7, caractérisé en ce que chacune des pièces connectrices (30) comprend une broche qui s'étend partiellement dans la matière élastique (36) et en ce que le fil (26) du câble d'électrodes raccordé â cette broche a un diamètre qui est nettement plus petit que celui de la broche.
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