FR2531511A1 - Timonerie de commande d'une piece menee, telle que butee de debrayage - Google Patents

Abstract

TIMONERIE DE COMMANDE D'UNE PIECE A COURSE SENSIBLEMENT LINEAIRE, EN PARTICULIER BUTEE DE DEBRAYAGE. DANS UNE TIMONERIE DE COMMANDE D'UNE PIECE MENEE 21 A COURSE SENSIBLEMENT LINEAIRE, DANS LAQUELLE UN LEVIER 22 COMPREND, DE PART ET D'AUTRE D'UN AXE DE ROTATION XX, UN PREMIER BRAS 22A SOUMIS A L'ACTION D'UN ELEMENT DE COMMANDE 23 ET UN DEUXIEME BRAS 22B AGISSANT SUR LA PIECE MENEE, L'AXE DE ROTATION XX EST MOBILE PAR RAPPORT A UN BATI FIXE 24, MAINTENU PAR DES ELEMENTS DE GUIDAGE 25, 26, 27, 28 SUR UNE TRAJECTOIRE TRANSVERSALE EN MOYENNE A LA COURSE DE LA PIECE MENEE 21, LE PREMIER BRAS 22A ETANT LIE AU BATI FIXE PAR UN BRAS DE SUSPENSION 25 FORMANT REBROUSSEMENT AVEC LE LEVIER. APPLICATION : COMMANDE DE BUTEES DE DEBRAYAGE, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE.

Description

La présente invention concerne de manière générale une

timonerie de commande d'une pièce menée ayant une course sensi-

blement linéaire dans laquelle un levier comprend, de part et d'autre d'un axe de rotation O un premier bras soumis à l'action d'un élément de commande, et un second bras agissant sur la pièce menée, L'invention s'applique tout particulièrement aux leviers de commande de butées de débrayage, couramment nommés fourchettes, et c'est dans le cadre de telles applications qu'

est menée la description qui suit, Il doit-cependant être gardé

à l'esprit qu'il s'agit là d'une application importante mais non exclusive de l'inventiono Les fourchettes de débrayage actuellement connues affectent

des formes assez variéeso On peut cependant les décrire de'fa-

çon générale sous la forme de leviers comprenant, de part et d'autre d'un axe de rotation, notamment une rotule liée à un bâti fixe, un premier bras soumis à l'action d'un élément de commande O mis en oeuvre par exemple par la pédale de débrayage dune véhicule automobile, et un second bras agissant sur une

butte de débrayage La rotule précitée assume une double fonc-

tion: elle constitue pour la fourchette un axe d'articulation

tout en en assurant le soutien.

Ainsi qu'on le sait une butée de débrayage est destinée à agir en poussant (butée poussée) ou en tirant (butée tirée) sur le dispositif débrayeur d'un embrayage, par exemple un

diaphragme En position de repos au sein d'un embrayage ce dis-

positif débrayeur presse un plateau de pression en direction d'un plateau de réaction, tous deux solidaires en rotation d'un arbre moteur, assurant ainsi l'entraînement en rotation d'un

disque de frictions interposé entre les deux plateaux, et soli-

daire d'un arbre mené, en pratique l'arbre d'entrée dans une boîte de vitesseo Lors de sa mise en oeuvre par la butée, le dispositif relâche la pression du plateau de pression sur le

disque, permettant ainsi le désengagement de ce dernier vis-à-

vis des plateaux Comme on le sait, la qualité de ce désengage-

ment dépend fortement de la précision avec laquelle la butte

est alignée avec le diaphragme et done l'ensemble de l'embraya-

geo C'est pourquoi les constructeurs cherchent à faire suivre' à Ute /une trajectoire la plus rectiligne et la plus précise possible,

en alignement avec l'axe de l'embrayage associé.

Ils ont d'abord proposé de faire supporter les butées

par les fourchettes associées, Une telle butée, dite butée por-

tée, présente à cet effet, couramment deux tourillons diamé-

tralement opposés tournant dans des paliers fixés à deux pro-

jections ou doigts de la fourchette Compte tenu du mode de fi-

xation de cette dernière il en découle pour la butée une tra-

jectoire en arc de cercle, ce qui conduit à un mouvement radial O 10 variable entre butée et diaphragme O donc à l'usure de leurs surfaces en contact,

Pour pallier à cet inconvénient il a été proposé des bu-

tées, dites butées guidées, montées coulissantes le long d'un tube-guide, communément appelé trompette, entourant 1 'arbre

d'entrée d'une botte de vitesse, ou directement sur ledit arbre.

Usuellement l'extrémité libre d'un tel arbre est monté dans un palier porté par l'arbre moteuro Dans un but de réduction de coût et de temps de montage, les constructeurs ont ensuite visé à éliminer ce palier Le montage en porte à faux de l'arbre

d'entrée a cependant conduit à augmenter le diamètre de celui-

ci et donc à augmenter le diamètre du tube-guide au détriment

du prix de revient.

La Demanderesse a également proposé de monter une butée de débrayage coulissante le long de deux colonnettes de petite taille (demande de brevet français n 76 39540) parallèles à l'axe de l'embrayage mais décaléeso Un guidage optimum d'une telle butée, avec un minimum d'usure O nécessite cependant un

parallélisme rigoureux desdites colonnettes.

En outre, de manière générale, compte tenu de ce que les

butées guidées sont mises en oeuvres sous l'action de fourchet-

tes pivotantes du type précité, il apparait une usure entre les surfaces de contact de la fourchette et de la butte fonction de

la position de l'axe de rotation de la fourchette.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients en

assurant aux zones d'appui de la fourchette un mouvement sensi-

blement rectiligne et en éliminant au mieux toutes les sources d'usure au niveau de la suspension de la fourchette ainsi que de

son contact avec la butte.

Dans le cadre général précédemment évoqué, l'invention propose ainsi une timonerie-de commande d'une pièce menée à

course sensiblement linéaire, en particulier butée de débraya-

ge pour véhicule automobile, dans laquelle un levier, en par-

ticulier fourchette de débrayage, comprend, de part et d'autre d'un axe de rotation, un premier bras soumis à l'action d'un élément de commande, et un deuxième bras agissant sur la pièce menée, caractérisée en ce que l'axe de rotation est mobile par fixe, rapport à un bâti/ maintenu par des éléments de guidage sur une trajectoire transversale à la course de la pièce menée Suivant une autre caractéristique, le premier bras est lié au bati fixe

par un bras de suspension formant rebroussement avec le levier.

Il est à noter que par rapport aux leviers déjà connus

montés tournant autour d'un axe de pivotement fixe, les fonc-

tions de ce dernier sont dédoublées selon l'invention * la suspension du levier n'est pas assurée au niveau de son axe de rotation mais par un bras-qui en est indépendant Il s'avère que selon l'invention, la présence d'un bras de suspension formant rebroussement avec le levier provoque,

lorsque ce dernier par exemple s'incline à partir d'une con-

figuration perpendiculaire à la direction de la course de la butée, une translation de l'axe de rotation, ce qui tend à atténuer la tendance de l'extrémité libre du second bras à s'écarter d'une course rectiligne selon une trajectoire en arc

de cercle.

L'invention préconise tout particulièrement, lorsque la pièce menée est destinée à se déplacer de part et d'autre du plan transversal moyen de la trajectoire de l'axe de rotation, d'assurer la liaison du bras de suspension au bâti fixe en une zone sensiblement comprise dans ce plan moyen, ledit bras de suspension étant alors plus court que le premier bras du levier

auquel il est lié.

L'invention propose plusieurs modes de réalisation selon que le bras de suspension est lié par articulations au levier

et au bâti (auquel cas il est rigide) ou qu'il leur est as-

sujetti de façon rigide auquel cas il est déformable, au moins partiellement, de manière à autoriser le pivotement du levier autour de son axe La première configuration a le mérite de la simplicité tandis que la seconde élimine les jeux existant au

niveau de toute articulation.

La trajectoire de l'axe de rotation est, par exemple une portion de cylindre, ou une portion de plan, les éléments de guidage comportant, soit une articulation, à couteau par exemple, soit une partie cylindrique roulant sur une surface plane Il est à noter que dans ce dernier cas la partie cylin- drique est portée, se"it par le levier soit par le bati fixe, tandis que la surface plane est portée, soit par le bati fixe,

soit par le levier Des moyens de retenue latérale parallèle-

ment à l'axe de rotation sont en outre prévus de manière à évi-

l O ter tout jeu transversal du levier par rapport à-la course de

la pièce menée.

Compte tenu de ce que la trajectoire de l'extrémité

libre du second bras du levier suit une trajectoire sensible-

ment rectiligne, l'invention propose dans le cas des embrayages

de lui faire soutenir la butée de débrayage associée.

Ainsi, par rapport à une butée portée de l'art antérieur un mouvement sensiblement rectiligne, favorable à une réduction des usures entre le diaphragme et la butée, est obtenu; et par rapport à une butée guidée les usures sont diminuées En effet, dans une butée guidée une usure a lieu, lors de la manoeuvre de l'embrayage, par contact de l'extrémité libre du deuxième bras de la fourchette, qui décrit une trajectoire en arc de cercle avec la plaque d'appui, que comporte usuellement une butée de débrayage, qui décrit une trajectoire rectiligne, grace à la

disposition selon la présente invention, la butée étant soute-

nue, cette usure est reportée au niveau de l'axe de rotation transversal

dont le mouvement/est beaucoup plus faible que celui de l'ex-

trémité libre du deuxième bras d'une butée guidée Une réduc-

tion des usures est obtenue;

En outre la suppression du tube guide est avantageuse.

En outre l'invention préconise tout particulièrement d'assurer cette liaison non plus par tourillons comme dans l'art antérieur, mais par des languettes sensiblement comprises dans le plan du levier et de son axe de pivotement de manière à éviter tout jeu transversal et donc toute usure au niveau de

cette liaison entre butée portée et levier.

D'autres objets, caractéristiques et avantages ressor,

tent de la description qui suit, donnée a titre d'exemple non

limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue schématique de profil d'une timonerie de débrayage, selon un premier mode de réalisation de l'invention, avec schématisation d'un embrayage commandé par une butée-poussée; la figure 1 A schématise la détermination géométrique de ladite timonerie; la figure 2 est une vue en perspective de premier mode de réalisation d'une timonerie selon l'invention 7

la figure 3 est une vue en élévation d'une autre va-

riante de réalisation selon l'invention;

la figure 4 est une vue de profil de la variante précé-

den;te en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3

afigure 5 est une vue de dessus de la variante préci-

tée, an coupe selon la ligne V-V de la figure 3;

la figure 6 est une vue de dessus de la variante pré-

cic'e en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 3 -

la figure 7 est une vue en perspective d'un secdnd mode de reéaisation selon l'invention; la figure 8 est une vue en élévation d'un bras de timonerie selon l'invention,

la fogure 9 est une vue en élévation d'une autre va-

iante da réealisation, pour commande d'une butte tirée;

la figure 10 est une vue de profil de la variante pré-'.

citr'e en coupe selon la ligne x-X de la figure 9,

la figure Il est une vue de dessus de la variante pré-

citée O selon la ligne XI-XI de la figure 9 la fiqure 12 est une vue de dessus de la variante preé citée O selon la ligne Xc II-X Ii de la figure 9 y la figure 13 est une vue en élévation du détail de la liaison entre butée et levier de timonerie selon l'invention

la figure 14 est une,vue de profil de l'ense Mble précé-

dent O an coupe selon la ligne XIV-XIV de la figure 13.

Les figures 1 à 14 illustrent, à titre d'exemple, deux

modes principaux de réalisation d'une timonerie selon l'inven-

tion, appliquées au domaine de la commande d'embrayageo La figure 1 illustre le principe de la structure des

tg.oneries représentées aux figures 2 C 6 o Les butées représen-

tées sont de type poussé y il est bien entendu que l'invention s'applique aussi bien aux buttes tirées (figures 9 à 12) qu'aux

butées poussées (figures 2 à 7).

Un embrayage, tel que schématisé en coupe sur la fi-

gure 1, est disposé entre un arbre moteur 10 et un arbre mené

11, ici l'arbre d'entrée d'une botte de vitesse non représen-

tée Cet embrayage comporte un plateau de réaction 12 solidai-

re en rotation de l'arbre moteur ainsi qu'un plateau de pres-

sion 13 attelé en rotation avec le plateau de réaction (par des moyens non représentés) avec possibilité d'un débattement

axial vis-à-vis dudit plateau de réact-ion Un disque de fric-

tion 14, solidairse de l'arbre mené es% interposé pour serrage entra ces deux plateaux, Des moyens élastiques O par exemple un

diaphragme 15 pressent le plateau de pression 13 à sa périphé-

rie en prenant appui sur le couvercle 16 solidaire du plateau de réaction 12 par exemple par vissage O Par enfoncement de sa zone centrale vers l'intérieur de 'embraya ge, le diaplhagme st ada-rpté à assurer ll dlsaccou lemenh des axes moteur 10 et menté il par desserrag du disque de friction 4 a

La corimande de t 5 eibravage est assurée par une timone-

ie d elrayage 20 "lle comporte unei outéS classique de de-

brayage 211 un levier ou fourchette d=e débrayage 22 qui porte la butée et un élément de cosande shé-matisé par la flèche 23 indiquant le sens de solticitation du levier Cet élément de commande est par exemple une tringlerie reliée à la pédale de débrayage d'un v- hicue autiomobie Le levier 22 comporte un axe de rotation XL q-ui sépare le levier 22 en un premier bras 22 a soumis a 1 action de 1 'llien de comrmande 23 et un second bras 22 b agissant sur la piece menée l Ua es la butée 21 Le raport ru premier bras au second bras définit un coefficient ultiplicateur des forces associé au leviero La butée 21 admet

une G course sensiblement linéaire le long de l'axes 00 ' de l'em-

brayage grace à a timonerie de cow-cmtmandeo Selon I'invention l I'axe de rotation -t X' est mobile par rappo-st a un bâti fixe 24 a maintenu par des éléments de guidage sur une trajectoire transversale à la course 00 " de la butée 210 Dans lies exemples représentés le premier bras 22 a du levier est lié audit bati fixe par un bras 25 de suspension formant

rebroussement avec le leviers,ce bras contribuant ainsi au gui-

dage et au maintien de l'axe de rotation, Dans le mode de réalisation illustré par les figures 1 à 6, le bras de suspension 25 est lié au levier 22 et au

bati fixe 24 respectivement par des articulations YY' et ZZ'.

Cette configuration extrêmement simple est robuste et facile à mettre en oeuvre bien que donnant lieu à des jeux au niveau des articulations YY' et ZZ' Quant à l'axe de rotation du le- vier XX', (figures 1 et 2), il est appuyé, par l'effet des charges appliquées aux extrémités du levier, à l'encontre d'un

couteau 26 coopérant avec l'axe PP' de référence, fixe par rap-

port au bati 24 Etant maintenu à une distance donnée de l'axe

PP 1, l'axe de rotation XX' est astreint à suivre une trajectoi-

circulaire

re/en décrivant une portion de cylindre axée sur ledit axe PP'.

Compte tenu du relativement faible débattement angulaire appli-

qué en service au levier" l'orientation du couteau, telle qu' elle est représentée sur la figure 1, reste en permanence sensiblement parallèle à la course O O ' de la butée de'sorte que

la trajectoire de l'axe'lOlX est sensiblement transversale à la-

dite course QO'.

L'amélioration de la linéarité de l'extrémité libre du second bras 22 b du levier, donc de la butée, par rapport à une

butée de l'art antérieur, peut s'expliquer comme suit.

Supposons l'axe 1 OX' fixe, comme dans l'art antérieur.

Lors du retour du levier vers la verticale depuis sa position

représentée sur la figure 1, l'extrémité inférieure de ce der-

nier tend à "descendre" au-dessous de l'axe 00 ' d'une flèche

f 1 tandis que l'extrémité supérieure "monte" au-dessus du-ni-

veau de l'axe YY' représenté d'une flèche f Selon l'invention, 2 '

le bras de suspension 25 est destiné à faire "monter"-l'extré-

mité libre supérieure du levier d'une flèche f 3 supérieure à

f 2 g de préférence égale à (f 1 $ f 2), de manière:à rame&er l'ex-

trémité inférieure sur l'axe QO'o L'axe de rotation "-monte" lui aussi, d'une valeur (f 3 f 2) Le débattement linéaire de cet axe est en pratique de l'ordre du millimètre Il s'avère que cette correction de linéarité est d' autant meilleure que la liaison du bras 25 au levier 22 est éloignée de l'axe (XX')

une telle configuration est donc avantageuse en pratique.

Ce raisonnement dicte la procédure géométrique à suivre (figure 1 A) pour déterminer la position optimale de l'axe ZZ' d'articulation du bras de suspension 25 au bati fixe 24 Soient A et C les positions extrêmes sur l'axe 00 " qu'occupe la butée au cours de sa durée de vie (en pratique positions débrayée

neuf eteembrayée usé) On dispose l'axe de rotation XX' du le-

vier à une même distance de A et de C, égale à la longueur du second bras 22 b du levier: on ne définit en fait de la sorte que la position moyenne de XX' puisque ce dernier se déplace, bien que sur une faible distance seulement Soit B le milieu du segment AC On trace ensuite les points A', B', C' alignés avec la trace de la position moyenne de l'axe XX' dans le plan de figure d'une part, et avec A, B, C respectivement

A', B', C' étant distants de A, B, C respectivement d'une dis-

tance égale à la longueur du levier 22 On sait alors définir le centre du cercle passant par A', B', C' c'est la trace cherchée de l'axe ZZ' Comme B est le milieu de AC, l'axe ZZ' ainsi déterminé est situé dan R un plan transversal à la course rectiligne AC de la pièce/cofténant B et la position moyenne de l'axe XX' L'axe de suspension est alors plus court que le

premier bras 22 a du levier.

Il est à remarquer que cette procédure convient pour obte-

nir physiquement une trajectoire entre A et C aussi rectiligne

que possible.

Dans le cas o l'homme du métier désire que la trajectoire soit plus particulièrement linéaire sur un segment plus court,

il est à sa portée d'adapter la procédure précitée en redéfinis-

sant les points limites à considérer Dans la mesure o il le désire, l'homme du métier peut en outre être amené à ne pas faire intervenir de point milieu B auquel cas il a le choix de la position de l'axe ZZ' sur la médiatrice du segment A'B' Il

reste bien entendu que la qualité de la linéarité de la trajec-

toire obtenue selon l'invention dépend de la qualité de la linéa-

rité de la trajectoire à laquelle conduirait la mise en oeuvre d'un levier à axe de rotation fixe classique, d'o l'intérêt de retenir la procédure précitée avec XX' à égale distance de A et

C; mais cela n'est qu'une recommandation.

Tel que représenté sur les figures 2 à 13, un levier 22 se-

lon l'invention est de préférence réalisé en tôle emboutie, des flancs 30 et 31 étant rabattus perpendiculairement au plan moyen du levier en vue d'en assurer la rigidité Ainsi qu'on le sait, un tel levier ou-fourchette de débrayage comporte généralement

deux doigts 29 pour agir sur la butée 22 associée L'emboutis-

sage des tôles étant une opération peu chère de mise en forme, un tel levier présente un faible coût mais tout autre

procédé de mime en forme peut lui être préféré, le cas éché-

ant.

Les figures 2 à 6 illustrent des timoneries selon l'inven-

tion réalisées par application directe du principe de la figure le avec les articulations autour des axes x X',"Yy' et ZZ'o Le bras desm pension 25 y est en fait représenté comme formé de deux demi-bras 25 a et 25 b symétriques par rapport au volume balaye par-le levier lors de ses déplacementso Par souci de faible coût de fabrication ces demi-bras sont de préférence

d'un seul bloc (ne nécessitant donc aucune opération inter-

médiaire d'assemblage) et sont réalisés à partir de lames

d'épaisseur constante, prélevées par exemple dans des tôles.

il est a noter que, compte tenu des articulations auxquelles elles participent, ces lames sont rapportées au bâti fixe et au levier 22 pxrallèlement aux axes MI' YY', et ZZ' et que leur plan moyen est perpendiculaire à ces axeeo Le levier 22 illustré à titre d'exemple par la figure 2 est lié au bâti 24, outre par les demi-braq de suspension, par un couteau 26 dont une arête 26 a coopère avec le fond d' une encoche 27 ménagée dans le bâti et dont l'autre arête 26 b

coopère avantageusement avec un embouti 28 ménagé dans le le-

vier Après interposition du couteau entre le baâti et le levier 22, ses arêtes 26 a et 26 b constituent les axes de référence Pp' , et de rotation D' respectivement Un tel embouti 28 est

en fait réalisable du moment que l'é paisseur du levier au ni-

veau de l'axe Mi' est faible, sinon, lorsque la pièce est mas-

sive on peut réaliser une encoche par usinageo Un guidage de

l'laxe de rotation ln'M est ainsi réaliséo En pratique, l'enco-

che 27 est ménagée dans un bossage du bâti, voir figure 2;, les faces latérales de ce bossage, par coopération avec les flancs , 31, servent avantageusement de moyens de retenue latérale pour éviter toute dérive latérale de la fourchette et donc du couteau, qui par ailleurs est retenu latéralement, notamment 31 par les extrémités latérales de l'embouti 28 Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 3 à 6, le guidage de l'axe de rotation l' sur une trajectoire sensiblement transversale à la course rectiligne 00 ' d'une pièce menée, c'est-à-dire, compte tenu du faible débattement angulaire du levier, sur une trajectoire sensiblement comprise

dans le plan moyen du levier au cours de ses oscillations an-

gulaires, est assuré par un rouleau 35, monté tournant par rap-

port au levier, roulant et glissant sur une surface 36, soli-

daire du bâti fixe, de préférence plane et parallèle à la tra- jectoire recherchée Dans la mesure o l'axe de rotation peut

être assimilé à l'axe du rouleau 35, la trajectoire de ce der-

nier est alors plane: le rayon PP'-XX est alors infini Le rouleau 35 est attelé au levier 22 par une griffe souple 37 qui le maintient contre un embouti semi-cylindrique 38 ménagé dans

le levier, tandis que la surface 36 de glissement est consti-

tuée d'une pastillè 39 rapportée au b Cti par un pion 39 a.

Il est avantageux que la surface 36 soit rapportée au bati car cela évite à prévoir un quelconque traitement superficiel local pour le bâti: de petites pastilles 39, de taille et de forme quelconque sont par contre bien plus simples à traiter, et pour un prix de revient moindre,

En variante (non représentée) un rouleau est lie à rota-

tion au bâti fixe 24 tandis que le levier porte une surface de glissement L'axe de rotation du levier suit une trajectoire circulaire en décrivant une portion de cylindre centrée sur

l'axe du rouleau 'qui constitue donc l'axe de référence PP' pré-

cité. Des moyens de retenue latérale sont prévus pour éviter toute dérive latérale du levier, et du rouleau, parallèlement à l'axe XX' Ces moyens de retenue comportent, pour le levier; des portions 30 a et 31 a de flancs et des projections 40 et 41 en direction du bâti, perpendiculaires à l'axe X:X' et du côté bâti deux surfaces d'appui 42 et 43 perpendiculaires audit axe XX' et tournées en directions opposées Les deux projections et 41, avantageusement réalisées par emboutissage lorsque le levier est en tôle, maintiennent le rouleau 35 à ses extrémités,

tandis que les portions de flanc 30 a et 31 a, qui f-nt avantageu-

sement partie des flancs de rigidification précités lorsque le levier est en tôle emboutie, enserrent les surfaces d'appui 42 et 43 De nombreuses autres variantes peuvent être proposées

par l'homme de l'art dans le même esprit.

Les figures 7 à 12 illustrent un autre mode de réalisation

d'une timonerie selon l'invention, qui s'éloigne un peu du sché-

ma de principe de la figure 1 puisque le levier 22 y est re-

présenté comme relié au bâti par un bras de suspension 125 solidarisé rigidement au levier et au bâti respectivement Dans ce mode de réalisation, ce bras de suspension est nécessairement doté d'une certaine déformabilité ou souplesse en vue de per-

mettre des oscillation angulaires autour de l'axe XX' En rai-

son du même souci de réduction des co Ots que précédemment le bras de suspension est avantageusement réalisé à partir-de lames prélevées dans des tôles ou des plaques Compte tenu de ce que la déformabilité-par flexion des ces lames est maximale dans le sens de leur épaisseur, ces lames sont de préférence dispos

sées parallèlement au plan moyen du levier 22,.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 7,

le bras de suspension 125 est constitué par une potence compor-

tant deux lames de côté 126 et 127 solidaires du bati d'une de leurs extrémités et une lame transverse 128 dont elles sont solidaires à l'autre de leurs extrémités, et qui est liée au

levier 22 La lame transverse est de-préférence rigide pour fa-

voriser la rigidité de la potence Les lames de côté sont par contre nécessairement souples pour permettre des débattements angulaires du levier Compte tenu de ce que ces lames 126 et 127 soutiennent le levier, elles présentent nécessairement des propriétés mécaniques élevées en compression et en flexion et ne peuvent sedéformer qu'élastiquement, de sorte que le levier présente une position neutre vers laquelle le ramènent des force

de rappel élastiques dès qu'il s'en écarte.

La figure 8 illustre une configuration avantageuse à adop-

ter lorsque l'élasticité du bras desuspension conduit à des risques de flambage trop importants, compte tenu du poids à

supporter et des contraintes à transmettre Le bras de suspen-

sion 125 comprend deux lames rigides 130 et 131 qui éliminent tout risque de flambage La souplesse nécessaire audit bras est

assurée par des languettes souples 132, 133,134 de faibles di-

mensions par lesquelles le bras 125 est lié au levier 22 et au

bâti fixe.

Les figures 9 à 12 illustrent une autre variante de réali-

sation de bras de support selon l'invention dans laquelle le bras 125 est constitué de deux demi-bras 125 a et 125 b d'un seul tenant.

Les figures 7, et 9 à 12 illustrent en outre d'autres va-

riantes de réalisation du point de vue moyens de guidage.

Selon la figure 7, le guidage de l'axe de rotation XX' est assuré par un bossage 150 au moins partiellement cylindrique, solidaire du levier, de préférence obtenu par emboutissage si le levier est en tôle L'axe géométrique 'de cette portion de cylindre 150 est assimilable à l'axe de rotation XX' Bien str la solution inverse est également possible, le bossage étant

solidaire du b&ti.

Selon les figures 9 à 12, le guidage est assuré, comme dans l'exemple illustré par les figures 3 à 6, par le roulement et/ou le glissement d'un rouleau 135 contre une surface plane 136 La retenue latérale du rouleau 135 est ici assurée par une griffe 137 coopérant avec une portion 138 de diamètre réduit, en plus de projections 140 et 141 analogues aux projections 40

et 41 des figures 3 à 6.

Compte tenu de ce que le levier 125 représenté sur les figures 9 à 12 met en oeuvre une butée tirée, pour une même disposition du bâti 24 par rapport à l'embrayage que dans les figures 3 à 6 (butée poussée), l'appui nécessaire au levier doit être disposé à gauche sur la figure 10 et non pas à droite comme sur la figure 4 La surface de glissement 136 est ainsiune plaque rapportée au b 9 ti fixe à l'opposé de celui-ci par rapport au plan moyen du levier au moyen d'organes de liaison 142 tels que vis 142 a et boulons 142 b, lesdites vis, entourées de cylindres 143 d'écartement de la plaque vis-à-vis du bâti

fixe, traversant le levier à la faveur de lumières 145 repré-

sentées sur la figure Il comme traversant les projections 140 et 141 ménagées par emboutissage dans le levier Les bords 136 a et 136 b assurent avec les flancs du levier la retenue latérale

de celui-ci.

Les butées 21 représentées aux figures 2 à 12 sont de type poussé (figures 2 à 7) ou tiré (figures 9 à 12) Leur structure, classique et ne faisant pas l'objet de l'invention, n'est pas détaillée ici Il suffira de préciser par exemple que la butée 21 est composée d'un élément de manoeuvre 21 a soumis à l'action de la fourchette, d'un élément d'attaque 21 b pour action sur les doigts du diaphragme, la liberté en rotation entre ces deux éléments étant assurée par un roulement à billes 2 lc Comme la butée de la figure 10 est de type tiré son élément d'attaque traverse le plan moyen des doigts et présente un épaulement radial adapté à agir en traction sur lesdits doigts Enfin un

ressort 21 d est prévu pour le maintien de l'autocentrage, at-

telé par des pattes à l'élément de manoeuvre dans le cas de la

figure 4.

Les modes de réalisation illustrés par les figures 7 à 12 se démarquent des modes de réalisation illustrés par les figu-e res 2 à 6 en ce que de nombreuses sources de jeu et d'usure ont été supprimées O Dans ce même souci l'invention propose un

nouveau mode d'attelage entre levier de débrayage et butée adap-

té à réduire les jeux et l'usure au niveau de leurs surfaces de contact O

Comme on le sait, il existe actuellement un mode princi-

pal d'attelage fourchette-butée portée, illustré aux figures 4, 7 et 10, qui consiste à maintenir des tourillons 33 dans des emboutis 82 a hémicylindriques au moyen d'agrafes 82 b élastiques en U; ces agrafes ne sont représentées que sur la figure 4, mais interviennent en pratique dans les variantes de réalisan tion des figures 7 et 10 o O b notera que la figure 2 est une vue schématique O Ce mode d'attelage conduit à des jeux entre le levier et la butée portée que l'invention vise à supprimer au moyen de languettes souples 85 ainsi que cela est représenté aux figures 13 et 140 Ces languettes souples sont disposées sensiblement dans le plan moyen du levier, parallèlement au moins en partie à la plus grande dimension du levier Ces languettes sont fixées en l'une 85 a de leurs extrémités à deux surfaces d'appui portées par des bras radiaux ménagés en saillie sur la butée 2 11 Les autres extrémités 85 b des languettes sont fixées au

levier 22, au voisinage de préférence de l'axe 10 C Dans l'exem-

ple représenté aux figures 13 et 14, ces fixations sont dis-

posées légèrement au dessus dudit axe.

De par une certaine rigidité dont ces languettes sont don tées dans leur plan de plus faible dimension, c'est-à-dire dans le plan de la figure 13, les languettes s'opposent à toute dériv E dans ce plan de la butée 21 par rapport au levier 32 tandis que leur élasticité ou leur souplesse perpendiculaire audit plan autorise un léger débattement entre ces deux éléments le long

de la course 00 ' de la butée.

Dans l'exemple représenté aux figures 13 et 14 la trans-

* mission à la butée des efforts de désengagement par le levier est assurée par pression des doigts 29 contre la tête plane 95 a des organes 95 de liaison butée-languettes o il s'agit par

exemple de rivets, leur mise en oeuvre, très classique, assu-

rant des assemblages très peu conteurs.

Dans l'exemple de réalisation de la figure 14, la languet-

te 85 est disposée à l'opposé des doigts 29 par rapport aux

bras radiaux 90; il est bien entendu qu'elle pourrait égale-

ment être interposée entre doigts et butée.

Dans l'ensemble des exemples d'application de l'invention précédemment décrits, la butée 21, lorsqu'elle est représentée,

est de type porté, ce qui est particulièrement avantageux puis-

qu'il n'y a pas à prévoir de trompette de guidage pour ladite butée: par rapport à une butée guidée de l'art antérieur, une

butée portée à déplacement sensiblement rectiligne selon l'in-

vention, pour une même taille de roulement permet d'adopter pour l'arbre d'entrée de la boite de vitesse un diamètre plus important, et pour une dimension donnée d'arbre d'entrée de

boîte de vitesse une taille plus petite de roulement Bien en-

tendu, dans certains cas, une augmentation des dimensions de l'arbre d'entrée de la boîte de vitesse et une réduction de la taille du roulement peuvent être obtenues simultanément On

notera également que la longueur du rouleau 35, 135 sera avan-

tageusement la plus élevée possible pour améliorer la stabilité de la fourchette En ce qui concerne le mode d'attelage décrit=

aux figures 13 et 14, il peut être appliqué à des butées gui-

dées, réduisant ainsi les usures entrée ces butées et les doigts de la fourchette Inversement, le dispositif d'attelage proposé par l'invention, entre butée et fourchette peut être appliqué

à des leviers de débrayage classiques.

Il est bien entendu que la présente invention n'a été dé-

crite qu'à titre d'exemple et que de nombreuses variantes, par combinaison des précédentes ou non, peuvent être proposées par l'homme de l'art sans sortir du cadre de l'invention Ainsi

des équivalents peuvent être proposés pour le bras de suspen-

sion 25, 125 pour soutenir le levier et participer au guidage

de l'axe de rotation.

253151 '1

Claims (19)

REVENDICATIONS

1 Timonerie de commande d'une pièce menée ( 21) à course sensiblement linéaire, en particulier butée de débrayage pour

véhicule automobile, dans laquelle un levier ( 22), en particu-

lier fourchette de débrayage, comprend, de part et d'autre d'un axe de rotation (XX'), un premier bras ( 22 a) soumis à l'action

d'un élément de commande ( 23), et un deuxième bras ( 22 b) agis.

sant sur la pièce menée, caractérisée en ce que l'axe de rota-

tion (XX') est mobile par rapport à un bâti fixe ( 24), main-

tenu par des éléments de guidage ( 25, 125, 26, 28, 35, 39, 150, 135, 136) sur une trajectoire transversale en moyenne à la course (OO') de la pièce menée, 2 Timonerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier bras ( 22 a) est lié au bâti fixe ( 24) par un bras

de suspension ( 25, 125) formant rebroussement avec le levier.

3 Timonerie selon la revendication 2, caractérisée en ce que le bras de suspension ( 25, 125) est lié au bâti fixe en une zone de liaison sensiblement située dans un plan contenant l'axe de rotation ()O'), transversal à la course de la pièce menée, le bras de suspension ( 25, 125) étant plus court que le premier bras du levier ( 22 a)o

4 o Timonerie selon l'une quelconque des revendications 1

à 3, caractérisée en ce que l'axe de rotation (XX') décrit une portion de cylindre autour d'un axe fixe de référence (PP ')

parallèle audit axe de rotation.

5 Timonerie selon la revendication 4, caractérisée en ce que les axes de rotation-:et de référence sont liés par une articulation à couteau ( 26) Timonerie selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'axe de rotation (XX') prend appui sur-un cylindre centré sur l'axe de référenceo

7 Timonerie selon l'une quelconque des revendications 1

à 3, caractérisée en ce que l'axe de rotation (Xx') décrit une surface sensiblement plane et perpendiculaire à la course de la

pièce menée,.

8 o Timonerie selon la revendication 7, caractérisée en ce

que le levier est muni d'un bossage qui coopère selon une por-

tion de cylindre ( 35, 135, 150), sensiblement centrée sur l'axe

de rotation (lI'), avec une surface fixe d'appui ( 36, 136) per-

16-

pendiculaire à la course ( 00 ') de la pièce menée.

9 Timonerie selon la revendication 8, caractérisée en ce

que ledit bossage ( 35, 135) est un rouleau tournant.

Timonerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit bossage ( 150) est d'un seul tenant avec le levier.

11 Timonerie selon l'une quelconque des revendications

1 à 10, caractérisée en ce que la liaison entre le bras de suspension ( 25, 125) et le premier bras ( 22 a) est sensiblement

située en l'extrémité dudit premier bras.

12 Timonerie selon l'une quelconque des revendications

1 à 11, caractérisée en ce que le bras ( 25, 125) de suspension est composé de deux demi-bras ( 25 a, 25 b, 125 a, 125 b, 130, 131) disposés de part et d'autre du volume balayé par le levier ( 22)

lors de sa rotation autour de son axe.

13 Timonerie selon la revendication 12, caractérisée en ce que le bras de suspension ( 25) est lié par articulations

(YY'k ZZ') au levier ( 22) et au bâti fixe ( 24).

14 Timonerie selon la revendication 12, caractérisée en ce que le bras de suspension ( 125) est déformable et lié rigid

dement au levier ( 22) et au bâti ( 24).

Timonerie selon la revendication 14, caractérisée en ce que chaque demibras ( 130, 131) est une lame rigide dont la

dimension mesurée perpendiculairement au plan constitué par les-

demi-bras est la plus faible, ladite lame rigide étant liée au

levier d'une part, et au bâti fixe d'autre part, par des lan-

guettes souples ( 132, 133, 134).

16 Timonerie selon l'une quelconque des revendications 1

à 11, caractérisée en ce que le bras de suspension ( 125) est

constitué par une potence dont les côtés ( 126, 127), déforma-

bles, sont fixés au bâti fixe et à un élément transverse ( 128),

perpendiculaire, auquel est lié le premier bras du levier.

17 Timonerie selon l'une quelconque des revendications 1

à 16, caractérisée en ce que des moyens ( 30, 31, 42, 43, 136 a, 136 b) de retenue latérale pour le levier sont disposés au niveau

de l'axe de rotation.

18 Timonerie selon la revendication 17, caractérisée en ce que les moyens de retenue latérale comportent deux flancs

( 30, 31, 30 a, 31 a) parallèles en regard, dont est doté le le-

vier perpendiculaire à l'axe de rotation et au niveau de celui-

ci, qui coopèrent par contact avec deux faces d'appui fixes

( 42, 43, 136 a, 136 b) disposées entre eux.

19 Timonerie selon l'une quelconque des revendications

1 à 18, dans laquelle la pièce menée ( 21) est une butée avec des zones d'appui ( 90) pour action d'une fourchette de débraya; ge, caractérisée en ce que cette butée-( 21) est portée par la fourchette ( 22)> X Timonerie selon la revendication 19, caractérisée en ce que la butée ( 21) est portée par la fourchette au moyen de languettes souples ( 85) sensiblement comprises dans le plan du levier et de son axe de rotation, assujetties, d'une part, a

une zone d'appui ( 90) de la butée, d'autre part, à la four-

chette en une zone autre que celle adaptée à coopérer avec la

zone d'appui précitée.

210 Timonerie selon la revendication 20, caractérisée en ce que les languettes souples ( 85) sont fixées par rivetage au

levier et à la butée respectivement.

22, Timonerie de débrayage, notamment pour véhicule auto-

mobile, du genre comportant une butée de débrayage portée par

un organe de commande, tel que fourchette de débrayage, carac-

térisée en ce que la butée ( 21) est portée par la fourchette au moyen de languettes souples ( 85) sensiblement comprises dans le plan du levier et de son axe de rotation, assujetties, d'une part, à une zone d'appui ( 90) de la butée, d'autre part, à la fourchette en une zone autre que celle adaptée à coopérer

avec la zone d'appui précitée.