FR2516761A1 - Dispositif orthopedique destine a etre rapporte dans une botte ou chaussure et a maintenir le pied - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DESTINE A ETRE RAPPORTE DANS UNE CHAUSSURE, UNE BOTTE OU AUTRE A DES FINS ORTHOPEDIQUES. IL PRESENTE UNE SURFACE SUPERIEURE 1 QUI SUIT SENSIBLEMENT LE CONTOUR DE LA VOUTE PLANTAIRE D'UN PIED, UNE SURFACE INFERIEURE 2 DANS DES TROUS DE LAQUELLE PEUVENT ETRE EMBOITES ELASTIQUEMENT DES DOIGTS ELASTIQUES 17 ET DES TAMPONS 15, 19 PERMETTANT DE MODIFIER LA FORME DE LA SURFACE SUPERIEURE 1 POUR ASSURER LE MEILLEUR SOUTIEN DU PIED, LA SURFACE INFERIEURE 2 PRESENTANT EGALEMENT UN EVIDEMENT 5 QUI PROVOQUE UNE DEFORMATION DETERMINEE DU DISPOSITIF A CET EMPLACEMENT. DOMAINE D'APPLICATION : CHAUSSURES ORTHOPEDIQUES, CHAUSSURES DE SPORT, ETC.

Description

L'invention concerne d'une manière générale les dispositifs orthopédiques.

Relativement récemment, des recherches importantes ont porté sur des chaussures correctes du point de vue anatomique afin, non seulement d'accroitre le confort de l'utilisateur, mais également de minimiser la fatigue et les blessures. Ceci exige une analyse de la démarche typique de l'homme. Lorsque l'on se déplace sensiblement suivant une direction linéaire unique, la démarche comprend trois phases distinctes. Apparaît d'abord la phase de frappe du talon au cours de laquelle le pied est essentiellement un "adaptateur mobile" prêt à épouser les contours topographiques rencontrés.Deuxièmement, la phase de transition ou de mi-démarche transforme l'adaptateur mobile en un "levier rigide", l'articulation médiotarsienne se bloque pour préparer le pied à la translation des forces accumulées d'une manière stable, à travers l'ensemble du pied, pendant la partie restante du cycle, et les forces d'impact sont dissipées à travers les os de la cheville et de la jambe vers le tronc. Troisièmement, la phase de "roulement des orteils" finit le cycle de la démarche et le pas suivant commence. La phase critique est la phase de transition ou de mi-démarche dans laquelle le pied est transformé d'un "adaptateur mobile" à un "levier rigide".

La configuration optimale pour la cheville à ce stade est que l'articulation sous-astragalienne proprement dite soit en une position neutre alors que l'articulation médiotarsienne se bloque et que le pied devient un "levier rigide". Ceci permet à la charge du choc d'être convenablement dissipée. Bien que les podologues connaissent depuis longtemps la nécessité de maintenir le pied dans une orientation appropriée par rapport à la jambe pour former un "levier rigide" et qu'ils aient donc prescrit des appareils orthopédiques conçus à cet effet, il est en général rarement fait appel à de tels services avant l'apparition d'un certain degré de gêne et/ou de lésions.

Les brevets des Etats-Unis d'Amérique NO 2 669 814, NO 2 680 919, NO 3 922 801, le brevet français NO 1 240 066 et le brevet britannique NO 465 940 décrivent des dispositifs ayant trait à ce domaine.

Le brevet N" 2 669 814 précité est d'un grand intérêt, car il décrit l'utilisation d'un dispositif orthopédique convenablement positionné dans une chaussure ou autre et dont la surface supérieure présente un contour complexe adapté aux particularités d'un pied donné. Contrairement au dispositif décrit dans ce brevet, le dispositif selon l'invention peut être ajusté initialement sur une personne, ou bien adapté avec un succès immédiat, tout en apportant un soulagement immédiat, d'une façon très aisée.

De même, le brevet NO 2 680 919 précité décrit l'utilisation d'un dispositif du type à semelle intérieure ayant un contour composé, de même que dans le brevet NO 2 669 814 précité, de manière à soulager le pied en fonction de ce qui semble être un trouble universel du pied.

De même, le brevet NO 3 922 801 précité décrit l'utilisation d'un dispositif orthopédique rempli de liquide, comprenant plusieurs ampoules intérieures distinctes, remplies de liquide, qui sont placées de façon judicieuse entre des couches supérieure et inférieure et scellées en position pour supporter de façon indépendante diverses parties du pied.

Les autres références décrivent davantage l'état de l'art antérieur, le brevet NO 465 940 précité décrivant l'utilisation d'un élément rapporté à contour composé, basé sur des essais visant à définir un élément rapporté unique pour la résolution d'une large gamme de problèmes.

Par contre, l'invention concerne un dispositif orthopédique conçu pour être place comme élément rapporté dans une chaussure, une botte ou autre et se présentant initialement sous la forme d'un flan qui présente une surface supérieure suivant approximativement le contour de la surface plantaire d'un pied. Ensuite, sur une partie inférieure du dispositif, des moyens délimitant des évidements de diverses dimensions sont placés, tous ces moyens étant conçus pour que des bouchons, des éléments analogues à des doigts ou des patins absorbants, pouvant présenter différents degrés d'élasticité, puissent être insérés dans les évidements de manière qu'un tel élément rapporté puisse être modifié pour être "ajusté avec précision" en fonction de l'utilisateur.En particulier, des doigts élastiques disposés dans certaines zones, et certains tampons sont destinés à déformer avantageusement le contour de la surface supérieure de l'élément rapporté afin d'établir une correspondance identique avec la surface plantaire d'un pied et, de plus, de donner une inclinaison bénéfique au pied, comme cela peut être souhaité et de favoriser également le maintien et le retour du pied dans une position neutre dans laquelle l'alignement approprié est établi entre la jambe et le pied de façon à favoriser une répartition uniforme des forces et leur dissipation à travers la structure osseuse du pied et de la jambe, minimisant ainsi les torsions indésirables, etc., cause fréquente de gêne ou de blessure.De plus, le contour de l'élément rapporté peut être modifié pour 8trie adapté à tout patient et porter tout patient, mais en particulier, les patients de gériatrie, de manière à modifier de façon particulière le cuboide et le corps du tibia, dans les zones métatarsiennes latérales du pied ou en tout autre point le long de la région latérale du pied, pour réduire les pressions. De même, le contour le long de la zone de l'arc médial ou le long de la région médiale du pied peut être adapté et soutenu.Cette adaptation et ce soutien le long des segments médial et latéral du pied sont souvent nécessaire à tous les âges, mais en particulier chez les personnes agées. De plus, le dispositif selon l'invention présente une zone évidée à sa face inférieure afin qu'une force appliquée par le pied sur l'élément rapporté favorise un plus grand soutien du pied, et que l'allongement naturel du pied pendant la marche ou la course puisse être utilisé avantageusement par les caractéristiques dynamiques de l'élément rapporté dont la géométrie lui permet de tenir compte de l'allongement longitudinal du pied pendant sa flexion.

Une autre forme préférée de réalisation de l'invention comporte un élémentrapSorté orthopédique formé de deux pièces, à savoir une pièce s'étendant sensiblement sur la longueur du pied, analogue à la première forme de réalisation décrite, et une seconde pièce servant de chape qui s'étend et est fixée de façon amovible au-dessous de la première pièce, non seulement pour faciliter la fabrication, mais également pour offrir un degré de liberté supplémentaire. Dans cette forme de réalisation, certains des tampons peuvent être formés et portés le long du flan initial, et des lignes d'entailles sont prévues pour permettre une séparation du flan afin de réduire les coûts de fabrication.

L'invention a donc pour objet principal un élément rapporté orthopédique destiné à être placé à l'intérieur d'une chaussure,d'une botte ou autre, élément dont le contour et l'inclinaison peuvent être modifiés initialement, et ensuite progressivement, par étapes répétées, afin de supporter le pied convenablement et de favoriser une orientation relative convenable des os.

L'invention a également pour objet un dispositif du type décrit ci-dessus, d'une fabrication relativement peu coûteuse, de réalisation extrêmement solide, d'une utilisation sûre et se prêtant bien de lui-. à des techniques de production en grande série. L'invention a pour autre objet un dispositif du type décrit ci-dessus, dans lequel plusieurs réglages peuvent être effectués pour le traitement de problèmes orthopédiques très divers. L'invention a également pour objet un dispositif du type décrit ci-dessus configuré de manière à se prêter de lui-même à une adaptation à plusieurs besoins spécifiques (marche, course, basketball, tennis, etc.),notamment par les diverses modifications possibles. L'invention a également pour objet un dispositif du type décrit ci-dessus, qui favorise une orientation convenable du pied et des os associés par rapport à la jambe, de manière que le poids soit réparti de façon sensiblement uniforme le long de l'axe longitudinal du pied, d'après les possibilités d'appui sur les éléments individuels du pied.

L'invention a pour objet également un dispositif qui favorise une orientation de l'articulation sousastragalienne proprement dite afin qu'elle tende à s'aligner en position neutre, l'articulation médiotarsienne étant également amenée dans une position plus fonctionnelle, c'est-à-dire bloquée.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels
- la figure 1 est une vue de dessus du dispositif selon l'invention
- la figure 2 est une coupe suivant la ligne 2-2 de la figure 1
- la figure 3 est une coupe suivant la ligne 3-3 de la figure 1, montrant l'application du dispositif orthopédique dans une chaussure, par exemple ;;
- la figure 4 est une vue de dessous de la partie avant du dispositif représenté sur la figure 1
- la figure 5 est une vue de dessous d'une partie supérieure d'une seconde forme de réalisation de l'invention
- la figure 6 est une vue de dessus de la partie montrée sur la figure 5
- la figure 7 est une coupe longitudinale partielle suivant la ligne 7-7 de la figure 5
- la figure 8 est une vue de dessus d'une chape de l'élément rapporté de la seconde forme préférée de réalisation, destinée à porter contre la surface inférieure de la partie montrée sur la figure 5 ; et
- la figure 9 est une vue de dessous de la chape de la figure 8.

On se référera à présent aux dessins sur lesquels les mêmes références numériques désignent les mêmes éléments sur les différentes figures. Ces dernières représentent en 10 le dispositif orthopédique rapporté selon l'invention.

Le dispositif rapporté 10 est constitué initialement d'un flan ayant une surface supérieure 1 constituée d'une matière rembourrée, résistant à l'abrasion, par exemple une étoffe synthétique, du "Nylon", du "Dacron", du feutre, du tissu, et un patin sous-jacent élastique 21 en caoutchouc ou autre, qui est fixé à une partie inférieure 2 par adhérence ou fusion. La partie inférieure 2 est de préférence formée d'une matière cellulaire telle que "Freelen", "Plastizote", ou toute autre mousse à structure cellulaire ouverte ou fermée, caractérisée par une relative élasticité, possédant une mémoire suffisante pour revenir dans son état initial lorsqu'elle est libérée, et pouvant présenter des propriétés d'absorption de chocs modérés.

En particulier, la surface supérieure 1 reflète le contour de la surface supérieure de la partie inférieure 2 et elle comprend une zone 3 de soutien de voûte de dimension surélevée, une zone évidée 7 en coupelle de talon et un rebord ou une lèvre 4 de maintien du talon qui entoure le talon d'une manière qui sera décrite brièvement ci-après.

La surface inférieure 2 de l'élément rapporté présente un évidement rectangulaire allongé 5 s'étendant sensiblement de la région calcanéenne 7 du pied jusqu'aux régions 8 du cuboïde et du métatarse latéral, la transition de l'évidement le long de l'axe longitudinal se présentant sous la forme d'un bord sensiblement incliné 6 afin que l'on obtienne une transition en douceur entre la surface inférieure normale 2 de la semelle et l'évidement 5 le long de l'axe longitudinal.Les bords latéraux 24 de l'évidement forment un creux abrupt , de manière que, lorsque le pied applique une force sur l'élément rapporté, la déformation de ce dernier qui a lieu se produise le long de l'axe longitudinal central pour que le pied, dans cette zone, descende verticalement davantage que le long des bords du talon en raison de la présence de l'évidement 5, et qu'une légère déformation de l'élément rapporté se produise afin que la zone périphérique 4 de soutien du talon pivote légèrement vers l'intérieur et maintienne sensiblement plus fortement le talon de la personne, cet effet de contension du talon étant favorisé par l'allongement du pied qui se produit pendant la phase de frappe du talon du cycle de la démarche, au moment où le pied s'allonge et qu'il devient relativement plus étroit, permettant d'accentuer la déformation de la lèvre 4.

L'élément rapporté présente un bord médian 14 et un bord latéral 13 de façon à former deux bandes une bande médiane 11 et une bande latérale 12 autour de l'évidement 5 et entre les bords 24, 13 et 14. Ces bandes 11 et 12 s'étendent au-dessous de zones supérieures 22 et 23 et elles présentent plusieurs trous dans lesquels des tampons peuvent être emboîtés à frottement. Ces tampons 15 constituent des organes rapportés permettant de régler la hauteur, augmentent ou diminuent la voûte longitudinale ou médiale, et permettent de régler l'inclinaison calcanéenne.La bande latérale 12, comme représenté , présente la possibilité de protéger le cuboïde sub-luxé, du fait de sa position proche de ce dernier ; ainsi, pendant la phase de transition ou phase de mi-démarche du cycle de la démarche, ces bandes il et 12 et les tampons associés 15 assurent l'alignement convenable de l'articulation sousastragalienne dans une position neutre tandis que l'articulation médiotarsienne se bloque et que "l'adaptateur mobile" devient un "levier rigide". En outre, ces tampons peuvent être déployés et ajustés pour adapter l'élément rapporté à certains types d'activités impliquant un mouvement latéral de grande amplitude telles que les sports dans lesquels on utilise un raquette ou le tennis où les efforts des chocs sont souvent appliqués aux zones du pied s'étendant au-dessus de ces bandes 11 et 12.Par conséquent, en choisissant des tampons d'élasticité et de configuration géométriques appropriées en fonction des besoins particuliers, le dispositif permet à chaque utilisateur de maintenir, amortir et réaligner continuellement le pied sur son grand axe. Il convient de noter la représentation de la figure 3 sur laquelle l'élément rapporté est aligné sur l'axe longitudinal de la chaussure, par exemple, ce qui constitue une utilisation assurant un alignement convenable pour une meilleure sensibilité. Comme représenté, les bandes 11 et 12 ont un contour relativement incurvé afin de favoriser la déformation avantageuse se produisant autour de l'évidement 5, faisant ainsi "rouler" la lèvre 4 vers le haut autour du pied.

Cependant, et en outre, la partie de droite (figure 1) de l'élément rapporté, qui représente l'arrière 20 du talon, présente plusieurs évidements similaires et des tampons 19 qui leur sont associés et qui sont avantageusement déployés dans cette zone et disposés pour se comporter comme des organes rapportés d'absorption de chocs, Ces tampons peuvent être classés suivant diverses valeurs de dureté pour s'adapter à la démarche et convenir à la course, au basket-ball et à tout autre sport. En fait, le choix des matières pour cette zone permet d'obtenir des résultats àmélicrés lors de la course ou de la marche de cette manière.

La référence numérique 9 désigne la zone générale dans laquelle les bases métatarsienne et cuboïde se joignent et cette zone comprend un petit rebord 9 formé sur la surface inférieure 2 de la semelle, le long de la zone de flexion correspondant à l'anatomie générale de la plupart des sujets. Cependant, chez les personnes âgées, cette zone fait souvent l'objet de pressions s'exerçant le long du segment latéral du pied, ainsi que des têtes métatarsiennes et, grâce au dispositif selon l'invention, les pressions peuvent être éliminées par une accumulation sélective de zones à proximité des têtes sensibles aux pressions afin de soulager la pression. En particulier, plusieurs ouvertures 16 sont ménagées dans la face inférieure de l'élément rapporté et destinées à recevoir par emboîtement à frottement plusieurs doigts 17 qui sont de préférence légèrement surdimensionnés par rapport au trou afin d'être positionnés avec précision. De même que dans le cas des tampons, ces doigts 17 peuvent être remplacés par des doigts ayant divers degrés de densité afin d'adapter l'absorption des chocs aux besoins à satisfaire.

De façon similaire, plusieurs trous 18 sont réalisés en avant de la zone métatarsienne, de préférence dans la zone comprise entre l'éminence métatarsienne du pied et les orteils, ces trous 18 étant convenablement dimensionnés pour recevoir, par emboîtement à frottement, des doigts similaires 17 dont la disposition à l'intérieur des trous provoque la formation d'une zone surélevée sur la surface supérieure de l'élément rapporté, cette zone constituant une zone de prise pour les orteils, ce qui est souvent connu sous le nom d'orteils dressés, la surface supérieure de l'élément rapporté suivant ainsi aussi étroitement que possible le contour du pied. En outre, ces doigts 17 favorisent le maintien de la position de l'articulation sous-astragalienne pendant la phase finale ou phase de "roulement des orteils" du cycle de la démarche.

Comme souligné précédemment, les tampons et doigts peuvent être réalisés à divers degrés de densité pour qu'il soit possible de les adapter à de nombreuses utilisations, et il semble qu'un tampon ou un doigt réalisé en "Sorbathanel' convient tout à fait bien à une application particulière de ces doigts et tampons.

En général, une personne souhaitant améliorer la répartition des charges, le soutien et l'orientation de ses pieds prend l'élément rapporté tel que décrit cidessus et règle l'inclinaison calcanéenne dans la zone 7 entre 0 et 220 à l'aide des tampons 19, comme cela peut être déterminé par des techniques connues. Ensuite, plusieurs tampons 19 différents peuvent être utilisés afin que, le positionnement initial de l'élément rapporté étant effectué à la suite d'exercices, de course, de marche, etc., diverses modifications par étapes portant sur les orteils relevés ou d'autres zones puissent être effectuées par la personne elle-même en tenant compte du type de comportement à suivre.Par exemple, si l'on souhaite effectuer de la course à pied d'une forme ou d'une autre, les tampons 19 peuvent être remplacés par d'autres tampons ayant une plus grande élasticité et, inversement, si l'on souhaite pratiquer un sport impliquant des chocs latéraux tel que le tennis ou autre sport utilisant des raquettes, les tampons 15 montés sur les bandes 11 et 12 de chaque côté de l'évidement 5 peuvent être modifiés pour accentuer l'évidement 5. De plus, il convient de noter qu'un patin ou un "tampon" dont les dimensions sont augmentées de façon appropriée peut être placé dans la zone évidée 5 pour modifier l'importance de la déformation de la chaussure si cela est souhaitable. A cet égard, la partie inférieure 2 peut également être formée, dans la zone de l'évidement 5, de façon à établir une "zone de plus faible élasticité".

Dans un tel cas, l'évidement peut être plus faiblement dimensionné ou éliminé, auquel cas la gradation de l'élasticité de la partie inférieure dans la zone 5 produit la déformation. De plus, il ressort de ce qui précède que les tampons1 bien que généralement décrits et représentés comme étant de configuration cylindrique,peuvent en fait avoir tout autre type de contours et il n'existe donc pas de limitation à ce contour. Les tampons peuvent avoir des faces supérieures angulées, proches de la surface supérieure 1, pour déterminer davantage le contour. Par exemple, les tampons 19 du talon peuvent être dimensionnés pour porter et soulever le talon.

Une seconde forme préférée de réalisation de l'invention, représentée sur les figures 5 à 9 en détail, convient particulièrement bien à des techniques de production en grande série au moyen d'un minimum d'outillage complexe, et seules les différences entre cette seconde forme de réalisation et celle décrite précédemment seront à présent indiquées.

Comme montré sur les figures 5 et 6, le flan 40 constitue une pièce de dessus ayant sensiblement les mêmes caractéristiques que la forme de réalisation décrite précédemment, c'est-à-dire un évidement 5 à bords avant et arrière inclinés, etc. La face inférieure (figure 5) présente plusieurs trous 31 disposés autour de l'évidement, l'évidement 5 ayant des zones surépaissies 35 qui avancent dans la zone évidée afin que les bandes médiane et latérale 11 et 12 présentent une surface supplémentaire pour réagir avantageusement aux tampons disposés dans ces surfaces comme décrit ci-après. La partie avant de la première pièce 40 présente une ligne d'entailles 34 permettant d'en séparer une bande marginale 33, par exemple par flexion puis rupture, et les tampons 15 peuvent être disposés dans cette bande et toutes les pièces peuvent donc être produites en une seule opération de fabrication.

Comme représenté sur les figures 8 et 9, plusieurs bossages 32 de verrouillage, faisant saillie vers le haut, sont prévus sur la face supérieure de la seconde pièce 50, les bossages de verrouillage étant destinés à se loger dans les trous 31 de la figure 5. Ainsi, comme montré sur la figure 7, le dispositif 30 de la seconde forme de réalisation de l'invention est défini par une chape formant une seconde pièce 50, une première pièce 40 qui s'applique contre la partie plantaire du pied d'une personne, les première et seconde pièces pouvant être séparées l'une de l'autre et jointes l'une à l'autre par l'emboîtement à frottement des bossages 32 de verrouillage dans les trous correspondants 31. De cette manière, l'évide- ment 5 peut contenir une matière d'absorption de chocs ayant une élasticité différente, ou aucun absorbeur de chocs si cela est nécessaire, et la face supérieure de la chape 50 peut de la même façon présenter un évidement s'ajoutant à l'évidement 5 et augmentant son effet.

La figure 9 montre la possibilité de disposer les tampons 15 et 19 dans les trous associés ménagés dans la face inférieure de la chape 50, comme dans la forme de réalisation décrite précédemment.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (27)

REVENDICATIONS

1. Dispositif orthopédique destiné à être placé comme élément rapporté dans une botte, une chaussure ou autre, caractérisé en ce qu'il comporte un flan initial ayant une surface supérieure (1) qui suit généralement le contour de la surface plantaire d'un pied, une surface inférieure (2)le long de laquelle s'étendent des moyens évidés, et des moyens destinés à être insérés dans lesdits moyens évidés pour modifier la configuration de la surface supérieure afin que le contour de cette dernière puisse être modifié à la fois pour supporter la surface plantaire du pied associé et pour épouser la forme de cette surface plantaire.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens évidés comprennent un évidement (5) partant d'une zone du talon du pied le long de l'axe longitudinal du dispositif rapporté, vers le centre du milieu du pied, afin qu'une déformation du dispositif rapporté sous l'effet de la pression du pied appliquee à la surface supérieure provoque une déformation contrôlée dudit dispositif rapporté le long dudit évidement.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que des bords médian et latéral (13, 14) sont ménagés le long dudit évidement, et des bandes médiane et latérale (11, 12) sont formées entre l'évidement et les bords latéraux du flan, lesdits moyens évidés étant situés sur lesdites bandes pour que des tampons (15) puissent y être emboîtés.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la surface inférieure du dispositif rapporté présente une zone périphérique de talon qui présente des moyens évidés destinés à recevoir des tampons.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif rapporté présente une surface supérieure comportant une zone périphérique (4) de prise du talon afin qu'une déformation du dispositif rapporté le long dudit évidement provoque un bombement de la zone de prise du talon vers l'intérieur pour supporter le pied, et qu'une déformation se produise d'une façon déterminée pour compenser l'allongement longitudinal du pied et donc du dispositif rapporté.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il présente plusieurs ouvertures (16) disposées le long d'une partie latérale du pied comprenant la zone calcanéenne, la zone cuboïde et la base de la cinquième zone, ces ouvertures étant destinées à recevoir plusieurs doigts élastiques (17) qui sont disposés dans lesdites ouvertures afin d'élever certaines parties latérales du pied comprenant la zone calcanéenne, la zone cubolde et la base de la cinquième zone du pied pour assurer une dissipation de pression sur des zones alternées, en déformant la surface supérieure du dispositif rapporté et en produisant un crénelage sur la face supérieure sur laquelle est disposée une zone spécifique du pied.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il présente plusieurs ouvertures (18) disposées entre la zone de l'éminence métatarsienne et la zone des orteils du dispositif rapporté, à la surface inférieure de celui-ci, plusieurs doigts élastiques (17) étant destinés à s'emboîter à frottement dans ces ouvertures, afin qu'une déformation de la surface supérieure du dispositif rapporté puisse se produire pour permettre la mise en position des doigts élastiques et assurer ainsi le relèvement des orteils.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les tampons ont une forme indéterminée et sont conçus pour être configurés géométriquement afin qu'une déformation de la surface supérieure corresponde au contour des tampons pour établir une correspondance entre la surface plantaire du pied et la surface supérieure du dispositif rapporte.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les tampons présentent plusieurs densités et élasticitës différentes afin qu'une substitution desdits tampons permette d'obtenir différents degrés d'élasticité pour convenir à différentes utilisations du dispositif rapporté.

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les tampons ont différentes longueurs et surfaces inclinées afin de provoquer une inclinaison calcanéenne le long des bandes médiane et latérale et donc de donner une certaine inclinaison au dispositif rapporté.

11. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il est formé de deux pièces, à savoir une pièce supérieure (40) présentant une surface supérieure (1) dont la forme est complémentaire de celle de la surface plantaire du pied de l'utilisateur, et une seconde pièce (50) définissant une chape qui s'étend du bord avant évidé vers l'arrière jusqu'à la zone du talon.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la chape comporte plusieurs tampons (15) de blocage destinés à se loger dans des trous (31) formés dans une surface inférieure de ladite première pièce.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la face inférieure de la chape présente plusieurs trous destinés à recevoir plusieurs tampons (19).

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'une partie avant de la première pièce comprend une bande (33) faisant saillie vers l'extérieur; une ligne (34) de séparation entre cette bande et la première pièce, ladite ligne étant affaiblie de façon à permettre une séparation entre la bande et la pièce, ladite bande portant plusieurs tampons (15) destinés à en être retirés pour être insérés dans la face inférieure de la chape.

15. Dispositif orthopédique pour maîtriser les mouvements relatifs entre les articulations sousastragalienne proprement dite et médiotarsienne du pied d'une personne pendant un cycle de la démarche, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens destinés à absorber le choc provoqué par la frappe du talon du pied, d'une manière contrôlée, lorsque le pied constitue un adaptateur mobile, des moyens (5) de déformation adjacents au moyen d'absorption, destinés à supporter la zone du talon du pied immédiatement après la frappe du talon, d'une manière contrôlée, lorsque le pied constitue encore un adaptateur mobile, et des moyens de transition proches du moyen de déformation et situés en avant des moyens d'absorption afin de faire passer le pied d'un état d'adaptateur mobile à un état de levier rigide, de façon que l'articulation sous-astragalienne soit dans une position neutre lorsque l'articulation médiotarsienne se bloque, le cycle de la démarche s'achevant ainsi alors que le pied est bloqué dans une position neutre.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les moyens d'absorption commandent la pronation du pied et comprennent des zones ayant des gradients d'élasticité pour obliger le pied à exécuter un mouvement de pronation d'une manière prescrite pendant la phase de frappe du talon du cycle de la démarche.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que les moyens de déformation continuent de commander une pronation du pied et comprennent une coupelle (7) de soutien du pied qui comporte une livre (4) obligeant le pied à effectuer un mouvement de pronation d'une manière prescrite par une déformation commandée de ladite coupelle et de la lèvre immédiatement après la phase de frappe du talon.

18. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que les moyens de transition continuent de commander la pronation du pied et comprennent des zones ayant des gradients d'alasticité pour résister à une rotation latérale du pied au-delà de la position neutre pendant la phase de-mi-démarche du cycle de la démarche.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que les moyens de transition encadrent des parties latérales (11, 12) des moyens de déformation.

20. Dispositif selon l'une des revendications 8 et 19, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens destinés à supporter sélectivement des régions des têtes métatarsiennes pour favoriser le maintien des positions neutres.

21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens destinés à relever les orteils pour commander et soutenir de façon continue une position neutre en offrant une surface de prise aux orteils.

22. Dispositif selon la revendication 21, caractérisé en ce que les moyens de déformation comprennent un évidement (5).

23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que les moyens d'absorption et les moyens de transition comprennent des tampons (15) disposés dans des ouvertures du dispositif.

24. Dispositif selon la revendication 23, caractérisé en ce que les moyens supportant les têtes métatarsiennes et les moyens relevant les orteils comprennent des doigts élastiques (17) disposés dans des ouvertures (16, 18) du dispositif.

25. Dispositif orthopédique destiné à commander les mouvements du pied pendant sa transition d'un état d'adaptateur mobile à un état de levier rigide, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de transition qui comprennent des zones présentant des gradients d'élasticité sur des parties médiane et latérale (14, 13) du dispositif à proximité de la voûte plantaire du pied.

26. Dispositif selon la revendication 25, caractérisé en ce qu'une région, comprise entre lesdites zones à gradients d'élasticité, présente un élément (5) permettant au dispositif de se déformer autour d'un axe longitudinal.

27. Dispositif selon la revendication 26, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'absorption (19) situés au niveau du talon du pied-afin de limiter les chocs.