FR2516579A1 - Perfectionnements aux poteaux metalliques ou piquets pour clotures ou palissades - Google Patents

Abstract

LES POTEAUX SONT CARACTERISES PAR LE FAIT QU'ON COMBINE DEUX ELEMENTS: A.UN ELEMENT INFERIEUR 2 LEGER A MOMENT D'INERTIE ELEVE DESTINE A S'ENFONCER DANS LE SOL, CONSTITUE PAR UNE MATIERE FORTEMENT PROTEGEE PAR L'OXYDATION ET TERMINEE, A LA PARTIE INFERIEURE, PAR UNE PATTE DE SCELLEMENT 3 ET, A LA PARTIE SUPERIEURE, PAR UN MOYEN DE FIXATION 6, 7 A L'ELEMENT SUPERIEUR; B.UN ELEMENT SUPERIEUR 1 PROFILE SUSCEPTIBLE DE S'ENFILER SUR L'ELEMENT INFERIEUR 2 ET A S'Y FIXER, LEDIT ELEMENT SUPERIEUR 1 COMPORTANT, TOUT AU LONG D'UNE MEME VERTICALE, DES PATTES 13 OUVERTES VERS LE HAUT, REGULIEREMENT ESPACEES. APPLICATION AUX CLOTURES.

Description

Domaine technique.

La présente invention concerne des perfectionnements aux poteaux métalliques ou piquets pour clôtures ou palissades, lesdits poteaux ou piquets supportant des grillages ou fils horizontaux constituant ladite clôture ou palissade.

Problème Posé.

I1 s'agit de réaliser les poteaux qui soutiennent efficacement les fils ou grillages, cest-i-dire qui soient ancra convenablement dans le sol et comportent des moyens d'ancrage efficaces de la clôture. Il faut encore que le poteau soit meaniquement résistant et possède une bonne protection contre l'oxydation.

Etat de la technique et inconvénients.

On connaPt les poteaux que l'on enfonce plus ou moins dans le sol suivant la consistance de celui-ci et la taille du poteau, cest-d-dire la hauteur de la clôture.

Ces poteaux sont généralement constitués par des profilés métalliques en cornière ou en T ou quelquefois tubulaires.

Les inconvénients de ces poteaux sont nombreux.

I1 faut non seulement prévoir des tailles différentes suivant la hauteur de la clôture mais encore suivant la consistance du sol puisqu'il faut les enfoncer plus ou moins profondément suivant la nature de celui-ci.

En outre, ces poteaux ne prévoient rien pour retenir les fils horizontaux qu'ils doivent soutenir ; il faut donc prévoir des colliers qui glissent le long du poteau ou encore percer des trous, opération qui doit être faite au préalable ou, encore, sur place ; cette derni ère opération occasionne une perte de temps gênante au cours de la pose. Un autre inconvénient concerne les dégats de l'oxydation pour lesquels les poteaux classiques ne sont généralement pas traités convenablement.Ils sont enduits le plus souvent d'une couche de peinture qui ne résiste pas au-delà de quelques années ; en outre, on a constaté que l'oxydation se concentrait généraiement au voisinage du niveau du sol et qu'une protection plus efficace devait être effectuée à cet endroit ; en effet, on sait que la plupart des poteaux périssent en se cassant tau niveau du sol précisément là où le moment fléchissant est maximum lors des contraintes horizontales appliquées sur la clôture. L'oxydation se manifeste aussi à ltendroit où l'on a dû percer des trous pour la fixation des fils horizontaux.

La présente invention est destinée à remédier à ces divers inconvénients.

Exposé de l'invention.

Les perfectionnements de l'invention consistent essentiellement par le fait qu'on combine deux éléments a) un élément inférieur léger, à moment d'inertie élevé destiné à s'enfoncer dans le sol, constitué par une matière fortement protégée par l'oxydation et terminée, à la partie inférieure, par une patte de scellement et, à la partie supérieure, par un moyen de fixation à 1 'élément supérieur ; b) un élément supérieur profilé susceptible de s'enfiler sur l'élément inférieur et à s'y fixer, ledit éldment superieur comportant, tout au long d'une même verticale, des pattes ouvertes vers le haut, régulièrement espacées.

On sait que le tube est le profilé qui a le moment d'inertie le plus élevé pour le poids le plus faible.

C'est pourquoi, l'élément inférieur est tubulaire et comporte, vers le haut, au moins un trou de passage de boulons de fixation de l'élément supérieur. Comme cet élément inférieur est le plus exposé à l'oxydation et qu'il est généralement en acier, on lui fait subir une galvanisation.

L'élément supérieur pourrait avoir un profil quelconque, notamment un profil tubulaire qui s'enfile sur l'élément inférieur, mais cela serait genant tout d'abord pour la fixation à l'élément inférieur par boulon et surtout pour la réalisation des "crevés" destinés à constituer les pattes. Ctest pourquoi, ledit élément supérieur a une coupe droite en forme de gouttière avec bords roulés vers l'intérieur laissant apparaître une fente longitudinale apte à laisser le passage aux boulons de fixation à l'élément inférieur pour lesquels des trous correspondants sont prévus le long de la génératrice comportant le plan de symétrie longitudinal du poteau, les pattes ouvertes vers le haut étant embouties aussi le long de ladite génératrice.

Suivant une forme préférée de réalisation, le profil de l'élément supérieur est tel qu'il escamote partiellement la tête des boulons de liaison.

Suivant un détail de réalisation, les pattes présentent une première partie se détachant obliquement du corps de l'élément supérieur, puis, une deuxième partie, pliée par rapport à la première, suivant un angle obtus, cette deuxième partie s'étendant parallèlement au corps dudit élément.

Solution au problème, avantages et résultat industriel.

Les poteaux de l'invention présentent donc un élément inférieur qui est le même pour différentes hauteurs dtéléments supérieurs. On peut donc le fabriquer en grande série et, en particulier, réaliser systématiquement sa galvanisation. Il peut être enfoncé à différentes profondeurs dans le sol suivant la consistance de celui-ci.

L'élément supérieur peut être fabriqué en plusieurs tailles s'échelonnant, par exemple de 20 en 20 cm, et comporter, à sa partie inférieure, les trous écartés de la même distanee pour devoir se fixer aux trous correspondants de l'élément inférieur par des boulons. La réunion des éléments supérieurs et inférieurs se fait Juste au-dessus du niveau du sol, à ltendroit où le moment fléchissant du poteau est maximum.

La réunion des deux éléments constituent un renforcement très utile à la solidité de la clôture.

On comprend qu'en combinant des enfoncements différents de l'élément inférieur, des boulonnages à des hauteurs différentes des éléments supérieurs et une série d'éléments supérieurs relativement réduite, on puisse quand même obtenir des hauteurs de clôture s'étageant suivant une gamme suffisante.

Les pattes prévues sur les éléments supérieurs soutiennent efficacement les fils de la clôture et peuvent même être repliés sur ceux-ci pour les emprisonner.

Naturellement l'élément supérieur pourra recevoir une protection contre oxydation soit par galvanisation, par peinture ou par plastification ou être en matière inoxydable ; la protection du poteau contre l'oxydation est donc particulièrement efficace.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante qui en donne un exemple non limitatif de réalisation pratique qui est illustré par les dessins
Joints.

Brève description des figures.

Dans ces dessins,
La figure l est une vue en élévation de l'en- semble du poteau avec son élément supérieur et son élément inférieur enfoncés profondément dans le sol.

La figure 2 est une vue en élévation de lélé- ment supérieur seul.

La figure 3 est une vue en élévation de trois éléments inférieurs seuls enfoncés différemment dans le sol.

La figure 4 est une vue en élévation de détail de la fixation de l'élément supérieur à l'élément inférieur.

La figure 5 est une coupe suivant A-A de la figure 4.

Descrir > tion d'un mode de réalisation.

Le poteau métallique ou piquet de l'invention se compose d'un élément supérieur (l) et d'un élément inférieur (2).

L'élément inférieur (2) est tubulaire et constitué généralement en acier galvanisé.

Il se termine, à la partie inférieure, par une patte de scellement (3). Vers le haut, il comporte des trous (4), (5) permettant le passage de boulons (6), (7) de fixation b l'élément supérieur (1) (figures 4 et 5). A la figure l, on a figuré les écrous (8), (9) des boulons (6), (7).

La fixation de l'élément supérieur (l) à lwélé- ment inférieur (2) par les boulons (6), (7) est commode mais il n'est qu'un exemple ; on pourrait imaginer tout autre moyen de fixation sans sortir du cadre de l'inven- tion. En particulier, on pourrait prévoir des colliers de serrage.

L'élément supérieur (1) a une coupe en forme de gouttière avec des bords roulés (10), (11) (figure 5) vèrs lintérieurs laissant apparatre une fente longitudinale (12) apte à laisser le passage aux boulons tels que (6) et (7) de fixation à l'élément inférieur (2). Evidemment, des trous correspondants sont prévus dans ldlé- ment (1) pour laisser le passage aux boulons (6), (7) ; ces trous sont disposés le long de la génératrice comportant le plan de symétrie longitudinal de l'élément (1). Ces trous sont régulièrement espacés, suivant le même espace, évidemment, que les trous (4), (5). On peut prévoir plus de deux trous régulièrement espacés dans l'élément (1) pour pouvoir placer celui-ci à une hauteur dlfférente par rapport à l'élément (2).

L'élément supérieur (1) comporte encore des pattes (13), disposées le long de la génératrice de l'élé- ment (1) qui comprend le plan de symétrie dudit élément et qui sont ouvertes vers le haut. Ces pattes pourraient être soudées sur l'élément (1). Cependant, on préfère les emboutir en crevant le rond de l'élément (1) en forme de gouttière et en leur donnant une forme présentant une première partie (14) se détachant obliquement du corps de l'élément supérieur (1), puis une deuxième partie (15) parallèle au corps de l'élément supérieur, les deux parties dtant pliées suivant un pli (16) pour former un angle obtus.

L'élément (1) a une taille prévue pour englober quasi totalement l'élément (2) de façon à escamoter presque totalement la tête (17) des boulons (6), (7).

On prévoit, par exemple, des éléments supérieurs (l) ou potelets, d'une hauteur de 1,1 m, 1,3 m et 1,6 m correspondant à des hauteurs de grillage de l m, 1,2 m et 1,5 m.

Les éléments inférieurs (2) peuvent être enfoncés plus ou moins par rapport au niveau du sol (figure 3), comme représenté en (201), (202) et (203).

Les grillages sont appliqués contre les éléments ou potelets (1) et leurs fils horizontaux s'accrochent dans les pattes (13) que l'on peut éventuellement refermer sur eux.

On peut prévoir un bouchon (18) qui coiffe la tête de l'élément ou potelet (1).

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Perfectionnements aux poteaux métalliques ou piquets pour clôtures ou palissades, c a r a c -t é r i s é s par le fait qui on combine deux éléments a) un élément inférieur (2) léger à moment d'inertie élevé destiné à s'enfoncer dans le sol, constitué par une matière fortement protégée par l'oxydation et terminée, à la partie inférieure, par une patte de scellement (3) et, d la partie supérieure, par un moyen de fixation (6), (7) à l'élément supérieur b) un élément supérieur (1) profilé susceptible de s'enfiler sur l'6lément lnférieur (2) et à s'y fixer, ledit élément supérieur (1) comportant, tout au long d'une même verticale, des pattes (13) ouvertes vers le haut, régulièrement espacées.

2. Poteau, tel que défini dans la revendication 1, c a r acté r i s é par le fait que l'élément inférieur (2) est tubulaire et comporte, vers le haut, au moins un trou de passage de boulons de fixation de l'élément supérieur (1).

3. Poteau, tel que défini dans la revendication 1, c a r a c t é r i s é par le fait que l'élément supérieur (1) a une coupe droite en forme de gouttière avec bords roulés (10), (11) vers l'intérieur laissant apparaitre une fente longitudinale (12) apte à laisser le passage aux boulons de fixation (6), (7) à l'élément inférieur (2) pour lesquels des trous correspondants sont prévus le long de la génératrice comportant le plan de symétrie longitudinal du poteau, les pattes (13) ouvertes vers le haut étant embouties aussi le long de ladite génératrice.

4. Poteau, tel que défini dans la revendication 3, c a r a c t é r i s é par le fait que l'élément supérieur (1) est tel qu'il escamote partiellement la tête (17) des boulons de liaison (6), (7).

5. Poteau, tel que défini dans la revendication 3, c a r a c té r i s é par le fait que les pattes (13) présentent une première partie (14) se détachant obliquement du corps de l'élément supérieur, puis, une deuxième partie (15), pliée par rapport à la première, suivant un angle obtus, cette deuxième partie s'étendant parallèlement au corps dudit élément.