FR2509687A1 - Chaise repliable constituant support d'un moteur hors bord - Google Patents

Abstract

ELLE COMPREND DEUX CADRES 10, 11 ARTICULES D'UNE PART A UNE EMBASE 1 CONSTITUEE PAR DEUX CORNIERES 2, 3, ET D'AUTRE PART A DEUX PLATINES 12, 13 SUPPORTANT UN PANNEAU AUQUEL LE MOTEUR EST FIXE. L'EMBASE 1 PORTE A ROTATION DEUX CAMES 28 A DOUBLE ACTION DESTINEES A VERROUILLER LES GOUJONS 29, 31 DU CADRE 10 ETOU CEUX 30, 32 DU CADRE 11 SELON QUE LA CHAISE SE TROUVE EN POSITION BASSE OU EN POSITION HAUTE. LE RELEVAGE MANUEL DES CAMES PROVOQUE AUTOMATIQUEMENT D'UNE PART LE DEVERROUILLAGE ET D'AUTRE PART UNE AMORCE DU MOUVEMENT DE LA CHAISE. FIXATION DES MOTEURS AUXILAIRES SUR LES BATEAUX.

Description

La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux chaises porte-moteur hors-bord qu'on utilise à titre de moteur principal pour les voiliers ou de moteur de secours pour les cruisers.

Dans les deux cas le moteur doit occuper deux positions, une de repos l'hélice étant hors de l'eau et une de fonctionnement dans laquelle l'hélice se place en bonne position dans liteau à l'arrière du bateau.

Les chaises connues sont de fabrication complexe, elles manquent de rigidité et elles sont d'une utilisation difficile car leur manoeuvre est compliquée. D'une manière générale le développement des chaises connues n'est pas suffisant de telle sorte que l'hélice n'est pas placée en bonne position lorsque le moteur fonctiosme, c'est-à-dire qu'elle cavite facilement. En outre au mouillage l'helice est fort éloignée du plateau arrière du bateau de telle sorte que 'encombrement de celui-ci est augmenté d'autant.

Les perfectionnements qui font l'objet de la présente invention visent à remédier aux ineonvénients précités et elle vise plus particu- lièrement à permettre d'obtenir une chaise presentant un grand d'eloppceent et susceptible
- de placer I'helice très près du tableau arrière du bateau, voire en dessous de celui-ci pour que I'hélice soit bien alimentez en eau même dans une mer tourmentée
- de permettre de relever le moteur suffisamment pour éliminer toute trainée de l'hélice de celui-ci soit lors de la marche à la voile sur les voiliers, soit lors du déplacement d'un cruiser c'est-à-dire d'un bateau à moteur principal disposé à l'int/írieur de s coque (in-board);
- de présenter une très grande rigidité et un fonctionnement fiable
- d'être d'un emploi facile et en particulier ne necessîtant aucun
effort de relevage ou de mise en place de fonctionnement.

A cet effet la chaise suivant l'invention est réalisée sous la forme de deux parallélogrammes déformables comportant des moyens d'assurer leur verrouillage à leurs deux positions extrêmes, et l'amorçage automatique de la course de montée ou de descente au moment de la libération du verrouillage.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer
Fig. 1 illustre en perspective une chaise établie eonfomément à l'invention.

Fig. 2 montre une chaise suivant l'invention installée sur le tableau arrière d'un bateau à la position utilisation du moteur qu'elle soutient.

Fig. 3 est une vue semblable à celle de fig. 2 mais à plus petite échelle et illustrant la chaise suivant l'invention à une position intermédiaire.

Fig. 4 est une vue de détail montrant la manière dont les cames de la chaise suivant l'invention sont soulevées pour assurer son verrouillage dans ses deux positions extrêmes.

Fig. 5 et 6 sont des vues semblables à celle de fig. 4 mais illustrant la manière dont la chaise suivant l'invention est déverrouillée à partir de ses deux positions.

On a représenté en fig. l une chaise suivant l'invention comprenant essentiellement une embase 1 réalisée sous la forme de deux cornières indépendantes l'une de l'autre et qu'on a référencées 2 et 3. Ces cornières comportent des perforations 2a, respectivement 3a destinées au passage de vis de fixation de l'embase 1 sur le tableau arrière 4 (fig.2) d'un bateau tel qu'un voilier. Les vis de fixation ont été schématisées au moyen de traits discontinus 5. Les cornières 2 et 3 se font face et leurs ailes perpendiculaires au tableau 4 sont pourvues de perforations dans lesquelles sont disposés des axes d'articulation 6, 7, respectivement 8, 9.La chaise suivant l'invention comprend en outre deux cadres 10, 11 articulés à l'embase 1 et qui portent à leurs extrémités deux platines 12, 13 en forme de secteur dont l'une des arêtes est destinée à être associée à un panneau 14 sur lequel est fixé le moteur 15.

Chaque cadre est réalisé au moyen de cornières soudées ensemble, chaque cadre comportant deux montants 16, 17, respectivement 18, 19 réunis par deux traverses 20, 21 - 22, 23, celles 21 et 23 étant soudées à l'extrémité libre des montants précités. A ces extrémités libres sont montées à articulation les platines 12 et 13 par l'intermédiaire de pivots dont seuls ceux 24 et 25 destinés à l'articulation de la platine 12 ont été représentés.

On réalise ainsi un mécanisme à double parallélogramme qui permet de faire passer le panneau 14 d'une position basse à une position haute illustrée en traits discontinus en fig. 2. On observe qu'autour des axes d'articulation 6 à 9 on a placé un ressort de torsion 26 destiné à équilibrer le poids du moteur 15 de sorte que lors du déplacement manuel de la chaise il nty ait pas à développer des efforts importants pour la montée ou au contraire une force non négligeable pour retenir l'ensemble lors de la descente.

Entre les deux cornières 2 et 3 de 1'embase 1 est monté à rotation un axe 27 dont les extrémités traversent les ailes de ses cornières orientées perpendiculairement au tableau 4 pour recevoir chacune une came 28 comportant un prolongement 28e qui constitue poignée d'actionnement. Chaque came comprend une encoche 28b destinée à emprisonner l'un ou l'autre de deux goujons 29, 30 soudés sur le dessus du montant 16 et sur le dessous de celui 18. De même manière les montants 17 et 19 portent deux goujons 31 et 32 disposés en face de ceux 29, 30 et qui sont destinés à coopérer avec l'encoche de la seconde came. L'encoche 28b est prolongée vers le haut par une rampe 28c et vers le bas par une piste 28d. On observe que les poignées 28a sont déportées vers l'extérieur pour ne pas gêner le débattement des goujons.On observe enfin que chaque came 28 comporte un bord tombé 28e dont l'extrémité située le plus près de l'axe 27 vient porter contre l'arête de l'aile de la cornière 2 ou de celle 3 en vue de limiter le débattement de chaque came vers le bas. De plus chaque came est associée avec un ressort de torsion non représenté, qui la charge élastiquement dans le sens des aiguilles d'une montre par rapport à l'axe 27.

Le fonctionnement découle des explications qui précèdent
En partant de la position intermédiaire illustrée en fig. 3 on peut considérer que le moteur 15 doit être soit relevé soit abaissé en position de fonctionnement. On observe qu'à cette position médiane les cames 28 reposent par leurs bords tombés 28e contre l'arête des cornières de l'embase 1.

Supposons qu'en partant de la position considérée on veuille relever le moteur. Ces goujons 30, 32 vont venir prendre appui sur la rampe 28c de chaque came 28 en provoquant sa rotation dans le sens trigonométrique à l'encontre de la réaction de ses ressorts de torsion.

Les choses sont arrangées de telle façon quten fin de course les goujons considérés viennent se placer exactement en dessous des encoches 28b des deux cames de telle sorte que lorsqu'elles sont libérées elles viennent emprisonner les deux goujons 28, 30. Le moteur est alors à sa position haute de repos.

Au contraire si en partant de la figure 3 on veut abaisser le moteur ce sont les goujons 29, 31 qui vont venir pendre appui contre la rampe 28c pour provoquer le même soulèvement des cames 28 et leur emprisonnement c'est-à-dire que le verrouillage de la chaise va s'effectuer comme on l'a décrit en référence à son déplacement vers le haut. On aperçoit d'ailleurs très bien en fig. 4 que la rampe 28c se prolonge derrière la poignée 28a, afin que les goujons du cadre 11 puissent venir coopérer avec elle et faire pivoter la came.

On a illustré en fig. 5 et 6 la manière dont on déverrouille la chaise pour la faire passer d'une position à une autre. L'opération de relevage du moteur illustré en fig. 5 commence par une action dans le sens de la flèche F sur au moins l'une des poignées 28a d'une des cames 28 qui passe de la position représentée en traits discontinus à celle illustrée en traits pleins. Cette rotation de la came entraine un déplacement subséquent de la pente 28d, ce déplacement entraînant celui des goujons 29, 31 du cadre 10 qui provoque lui même le relevage du moteur sur une faible course. Comme les deux cadres 10 et 11 comportent des ressorts de compensation 26 du poids du moteur celui-ci se relève pratiquement et sans avoir à agir sur lui.Une fois la chaise dans sa position médiane illustrée en fig. 3 il est très facile de saisir le moteur pour lui donner une impulsion propre à faire pivoter la chaise en direction de sa position haute extrême à laquelle elle se verrouille automatiquement.

Si au contraire on doit partir de cette dernière position pour amener le moteur dans l'eau, il faut aussi relever l'une des cames en saisissant sa poignée 28a. Comme la position des goujons du cadre 11 est identique à celle des goujons du cadre 10 par rapport à la came le déplacement vers le haut de celle-ci dans le sens de la flèche F entraine une action sur les cadres 10 et 11 qui amorcent leur rotation vers le bas sans que l'utilisateur n'ait à agir sur la chaise. Là encore l'équi- librage par les ressorts de torsion 26 associés aux axes d'articulation 6 à 9 empêche une chute brutale du moteur. Seule est nécessaire une légère action en fin de course pour assurer le verrouillage comme on l'a décrit précédemment.

On a ainsi réalisé une chaise à double parallélogramme déformable se développant de presque 180 de manière à placer l'hélice du moteur dans de très bonnes conditions de fonctionnement et de repos et dont le verrouillage s'effectue automatiquement aux positions extrêmes.

Comme indiqué plus haut l'orientation des platines peut être changée du fait de la présence d'une série de perforations 12a, 13a dans lesquelles les pivots 24, 25 peuvent être engagés de manière sélective.

A la limite, si le nombre de perforations ne suffit pas on peut carrément remplacer les deux platines 12, 13 par d'autres mieux adaptées au moteur qui doit être monté sur le panneau 14.

I1 doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres equivalents.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Chaise porte-moteur hors bord, du genre comportant un système de translation d'un panneau (14) sur lequel un moteur (15) est fixé, caractérisée en ce qu'elle est constituée au moyen de deux parallélogrammes déformables et en ce qu'elle comporte des moyens (28) permettant d'une part le verrouillage des parallélogrammes à leurs deux positions extrêmes et d'autre part l'amorçage automatique de la course de montée ou de descente de la chaise au moment de la libération du verrouillage.

2. Chaise suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une embase (1) destinée à être fixée sur le tableau arrière (4) d'un bateau, deux cadres (10, 11) respectivement articulés à ladite embase et à deux platines (12, 13) réunies par le panneau (14) sur lequel le moteur (15) est fixé, tandis que l'embase (1) porte deux cames (28) avec lesquelles viennent coopérer des goujons (29-31, 30-32) respectivement solidaires des cadres (10, 11).

3. Chaise suivant la revendication 2, caractérisée en ce que chaque came (28) comprend une encoche (28b) dans laquelle se verrouillent les goujons, une rampe (28c) contre laquelle ceux-ci viennent porter pour soulever la came (28) et la laisser retomber pour assurer l'emprison- nement desdits goujons aux positions extrêmes de la chaise et une piste (28d) propre à repousser les goujons lorsque la came est soulevée.

4. Chaise suivant la revendication 3, caractérisée en ce que chaque came comporte une butée (28c) qui détermine sa position angulaire à l'état fixe.

5. Chaise suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caratérisée en ce que les deux cames (28) sont solidaires d'un même axe (27) qui tourillonne par rapport à l'embase.

6. Chaise suivant la revendication 5, caractérisée en ce que des ressorts de torsion sont associés à l'axe afin de charger les cames en direction du bas.

7. Chaise suivant la revendication 6, caractérisée en ce que chaque came (28) est pourvue d'une poignée d'actionnement (28a).

8. Chaise suivant l'une quelconque des- revendications précédentes, caractérisée en ce que les goujons (29-31, 30-32) sont fixés en correspon dance-surle dessus du cadre supérieur (10) et respectivement sur le dessous du cadre inférieur (11).

9. Chaise suivant la revendication 8, caractérisée en ce que des ressorts de torsion (26) sont prévus sur les articulations (10, 11) des cadres pour équilibrer le poids du moteur (15).

10. Chaise suivant la revendication 9, caractérisée en ce que chaque platine (12, 13) est établie sous la forme d'un secteur à perforations multiples (12a, 13a) afin qu'on puisse régler l'inclinaison du panneau (14) par rapport à celle du tableau arrière (4) du bateau.