FR2501769A1 - Dispositif d'arret, notamment pour porte de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

DANS L'ARRET DE PORTE REPRESENTE, LE BRAS 4 ARTICULE EN 7 SUR LA PORTE 3 A LA FORME D'UNE LAME PLATE SUR LES BORDS RESPECTIFS DE LAQUELLE SONT APPLIQUES SOUS PRESSION ELASTIQUE DEUX GALETS 12, 13, DONT LE PREMIER, QUI EN POSITION OUVERTE EST ENGAGE DANS LE CRAN D'ARRET 9, EST FIXE TANDIS QUE L'AUTRE 13 EST MONTE ROTATIF SUR LA TRAVERSE 30 D'UN ETRIER 32 RELIANT LES EXTREMITES ADJACENTES DE DEUX ENROULEMENTS HELICOIDAUX D'UN RESSORT DE TORSION 31. CHAQUE GALET 12, 13 SE COMPOSE DE DEUX BAGUES 46, 47 EMBOITEES L'UNE DANS L'AUTRE ET AYANT L'UNE AVEC L'AUTRE, AVEC L'AXE 19, 30, AVEC LE BRAS 4 ET AVEC LES FACES INTERNES 18 DE LA FERRURE 14 UN CONTACT GLISSANT.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif

d'arrêt, notamment pour porte pivotante de véhicule auto-

mobile, comportant un bras destiné à être monté pivotant sur l'une des parties constituées par la porte et par le montant fixe sur lequel la porte est montée, ce bras

ayant la forme d'une lame, au contact des deux bords op-

posés de laquelle sont appliqués deux galets dont l'un est fixe et dont l'autre, mobile, est soumis à une action élastique qui crée une pression de contact entre chacun des deux galets et le bras, ce dernier étant pourvu d'un

cran d'arrêt pour la retenue du galet fixe dans la posi-

tion d'ouverture de la porte.

Dans les dispositifs d'arrêt de porte connus de ce type les galets utilisés sont des galets pleins qui, étant soumis à une usure d'autant moins évitable qu'ils ne sont pas à l'abri de la poussière et des intempéries, exigent

un graissage périodique, faute duquel le dispositif d'ar-

rêt deviendrait inopérant au bout d'un temps relativement court.

Le but de l'invention est en conséquence de propo-

ser un dispositif.d'arrêt de porte qui puisse avoir une

longue durée de vie sans qu'un graissage soit nécessaire.

Ce but est atteint, suivant l'invention, par une disposition suivant laquelle chaque galet se compose de deux bagues cylindriques emboîtées l'une dans l'autre, qui comportent chacune à l'une de leurs extrémités une collerette plane orientée radialement vers l'extérieur,

la collerette de la bague interne ayant une dimension ra-

diale telle qu'elle fait saillie sur la surface cylin-

drique de la bague externe et qu'ainsi un contact glis-

sant peut s'établir, non seulement radialement entre les

deux bagues, mais encore axialement entre les colleret-

tes et les faces externes respectives du bras.

Du fait de la présence de deux bagues, si l'une

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d'elles est bloquée dans son mouvement de rotation, en raison par exemple d'un grippage, l'autre bague assure

la rotation sans que soit perturbée la fonction du dis-

positif. De plus le guidage latéral du bras articulé, au contact de la face interne des collerettes des bagues respectives, empêche tout frottement de ce bras avec des éléments adjacents de la ferrure tels que des flancs ou branches entre lesquelles les galets sont éventuellement

montés. Avec de tels éléments adjacents le contact s'éta-

blit exclusivement par la face externe des collerettes.

Les deux bagues sont avantageusement munies d'un revêtement de surface en un vernis de glissement, fait d'une matière à faible coefficient de frottement, -tel que

le polytétrafluoroéthylène.

Des essais d'endurance, conduits dans des condi-

tions normales d'utilisation pratique sur un dispositif d'arrêt de porte comportant des galets composés de deux bagues munies d'un vernis de glissement, dépourvues de graissage ont permis d'obtenir après 50.000 alternances

du bras articulé un fonctionnement satisfaisant du dispo-

sitif, ce qui constitue une performance remarquable si l'on observe que dans les mêmes conditions il n'a pas été possible d'aller au-delà de 5. 000 alternances avec des

galets pleins classiques.

L'invention sera explicitée au cours de la des-

cription qui va suivre, en se référant au dessin annexé, dans lequel: - la fig. 1 est une vue en coupe verticale d'un dispositif d'arrêt de porte comportant un bras articulé et deux galets appuyés sur les bords respectifs du bras; - les fig. 2, 3 et 4 sont des vues de profil, en plan et en élévation, d'une ferrure supportant les deux galets, qui est fixée sur le montant fixe par rapport auquel la porte est montée pivotante; - la fig. 5 est une vue en coupe, montrant le mode d'exécution des galets, qui-se composent chacun de deux

bagues glissantes.

Sur ces figures l'invention est représentée dans son application à une porte de véhicule, mais il est bien évident que le dispositif d'arrêt peut être utilisé pour d'autres organes de fermeture pivotants du véhicule, tels que le capot du moteur, le coffre, un hayon ou analogue, ou même dans d'autres types de dispositif, par exemple pour des couvercles d'appareils ménagers, de valises, de coffres et autres. Le terme "porte" est employé ici dans un sens très large pour désigner ces divers organes de

fermeture pivotants.

La figure 1 représente un montant de carrosserie 1 sur lequel la porte avant gauche 3 est articulée au moyen de charnières dont l'axe 2 passe à travers deux charnons , fixés respectivement sur le montant 1 et sur la porte 3. Cette dernière est retenue en position d'ouverture par un dispositif d'arrêt qui comporte un bras 4 en forme de lame plate, dont l'une des extrémités est munie d'un trou 6 à travers lequel est engagé un axe d'articulation 7, parallèle à l'axe 2 et solidaire d'une chape 8 fixée à la porte 3. A proximité de cette extrémité le bras 4 comporte sur son bord avant 4a un cran d'arrêt 9 dans lequel peut être engagé, en position de fin d'ouverture, un galet 12 porté par une ferrure 14 solidarisée au moyen de boulons

16 avec l'une des parties en tôle la constituant le mon-

tant 1 que traverse le bras 4. Le bord avant 4a du bras 4 est pressé contre le galet 12, qui est fixe, par un galet

antagoniste 13, également porté par la ferrure 14 et sol-

licité par un couple élastique au contact du bord arrière

4b du bras 4.

La ferrure 14 se présente sous la forme générale d'une platine définie par deux larges ailes planes 17,

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dont la forme est approximativement celle d'un quadrila-

tère, qui sont appliquées sur la tôle la et sont perfo-

rées en 17a pour permettre le passage des boulons de fixa-

tion 16. Les deux ailes 17 s'étendent symétriquement de part et d'autre d'une portion centrale 15 en forme de U, obtenue par pliage, dont les deuxbranches planes 18, perpendiculaires aux ailes et uniformément espacées du plan de symétrie XX, servent au montage de deux axes 19, 21, dont l'un supporte à rotation le galet fixe 12 et dont l'autre dépasse largement les branches de 'U 15 en formant deux prolongements 27 qui s'étendent au droit des ailes 17 respectives et autour de chacun desquels est engagé un enroulement hélicoIdal 28, dont l'extrémité libre est ancrée au contact d'un rebord en équerre.29 de l'aile 17 correspondante, et qui fait partie d'un ressort de torsion 31 dont la partie centrale forme un étrier 32

reliant, par l'élément transversal 30, les extrémités ad-

jacentes des deux enroulements. Sur l'élément transversal est monté rotatif le galet 13, qui est ainsi soumis

directement au couple élastique produit par le ressort 31.

La traverse 26 de la portion centrale 15 en forme de U est à peu près perpendiculaire aux ailes 17 et est située en position marginale par rapport à elles, de sorte que le bras 4 peut se déplacer entre les branches 18 sans qu'il y ait interférence avec la traverse 26 dont

il-est constamment espacé.

Suivant l'invention, et comme le montre à plus grande échelle la figure 5, chacun des galets 12, 13 se compose de deux bagues cylindriques 46, 47, en acier

traité, qui comportent chacune à l'une de leurs extrémi-

tés une collerette plane 56, 57 orientée radialement vers l'extérieur, et qui sont emboîtées l'une dans l'autre. La dimension radiale de la collerette 56 de la bague interne

46 est telle qu'elle fait saillie sur la surface cylin-

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drique de la bague externe 47. Les deux bagues ont donc

un contact glissant, radialement, entre leurs surfaces cy-

lindriques adjacentes et peuvent, le cas échéant, avoir aussi un contact glissant axialement, entre l'extrémité dépourvue de collerette de la bague externe 47 et la col-

lerette 56 de la bague interne. Un revêtement 58 en poly-

tétrafluoroéthylène, ou en une autre matière à faible coefficient de frottement, est appliqué superficiellement

sur les deux bagues 46, 47, pour améliorer les caracté-

ristiques de glissement, non seulement entre les deux ba-

gues, mais encore entre la bague interne 46 et l'axe 19, ou l'élément 30, et entre les collerettes 56, 57 et, d'une part, les faces internes 18a, 18b des branches 18 de la ferrure 14, d'autre part, les faces latérales 4c, 4d du

bras articulé 4.

Sous l'action du couple exercé par la traverse 30 du ressort 31 les deux galets 12 et 13 sont appliqués sous pression au contact des bords 4a, 4b du bras 4. Dans

la position de fermeture, non représentée, les deux ga-

lets sont appuyés sur une partie rectiligne des bords 4a, 4b, de sorte que le couple à exercer pour ouvrir la porte est très faible. Vers la fin de la course d'ouverture les galets 12, 13 doivent franchir respectivement le bossage à profil anguleux 10 formé sur le bord 4a et la zone Il à courbure convexe du bord 4b, avant que le galet 12 tombe

finalement dans le cran d'arrêt 9 qui le retient positi-

vement, par son flanc terminal 9a, comme représenté à la figure 1. Pour fermer la porte à partir de cette position de pleine ouverture, il est nécessaire d'exercer un couple relativement important à l'encontre de la retenue exercée

par la rampe adjacente lOa du bossage 10.

Les galets 12, 13, à double bague 46, 47 ont été

représentés et décrits comme parties de l'exemple parti-

culier de dispositif d'arrêt de porte, qui fait l'objet de la demande FR 80 05870. Il va de soi que ces galets à double bague peuvent être utilisés dans tout dispositif d'arrêt de porte comportant un-bras articulé, sur les bords duquel sont appliqués deux galets antagonistes, auquel cas les faces internes des collerettes 56, 57 ont avec les faces latérales du bras un contact glissant avec

un frottement réduit, du fait que les collerettes subis-

sent un mouvement de rotation sous l'effet du déplacement

du bras.

La constitution proposée par l'invention est par-

ticulièrement avantageuse lorsque chaque galet est monté entre deux surfaces planes parallèles, contre lesquelles les faces externes des collerettes 56, 57 ont un contact glissant. C'est ainsi que les galets suivant l'invention

peuvent être appliqués au dispositif d'arrêt de porte dé-

crit dans le brevet FR 78 29777.

Claims (3)

- REVENDICATIONS -

1 - Dispositif d'arrêt pour porte pivotante, com-

portant un bras destiné à être monté pivotant sur l'une des parties constituées par la porte et par le montant fixe sur lequel la porte est montée, ce bras ayant la forme d'une lame, au contact des deux bords opposés de

laquelle sont appliqués deux galets portés par une fer-

rure destinée à être fixée sur l'autre partie, dont l'un est fixe et dont l'autre, mobile, est soumis à une action élastique qui crée une pression de contact entre chacun des deux galets et le bras, ce dernier étant pourvu d'un

cran d'arrêt pour la retenue du galet fixe dans la posi-

tion d'ouverture de la porte, caractérisé en ce que cha-

que galet (12, 13) se compose de deux bagues cylindriques

(46, 47) emboîtées l'une dans l'autre, qui comportent cha-

cune à l'une de leurs extrémités une collerette plane

(56, 57) orientée radialement vers l'extérieur, la colle-

rette (56) de la bague interne (46) ayant une dimension

radiale telle qu'elle fait saillie sur la surface cylin-

drique de la bague externe (47) et qu'ainsi un contact glissant peut s'établir, non seulement radialement entre

les deux bagues, mais encore axialement entre les colle-

rettes (56, 57) et les faces externes respectives (4c,4d)

du bras (4).

2 - Dispositif suivant la revendication 1, carac-

térisé en ce que les deux bagues (46, 47) sont munies d'un revêtement (58) en une matière à faible coefficient

de frottement.

3 - Dispositif suivant l'une des revendications 1

et 2, caractérisé en ce que les faces externes des colle-

rettes (56, 57) sont destinées à venir en contact glis-

sant avec les faces internes (18a, 18b) de branches pla-

nes (18) portées par la ferrure (14), que traversent les

axes (19, 21).