FR2485566A1 - Procede et dispositif po - Google Patents

Abstract

PROCEDE POUR ALLIER L'ACIER, OU DES METAUX ANALOGUES, DANS LEQUEL UN BAIN 10 EST COULE SOUS VIDE ET AU MOINS UN METAL D'ALLIAGE EST AJOUTE AU BAIN DANS LE RECIPIENT SOUS VIDE 11 PENDANT LA COULEE: LE METAL D'ALLIAGE EST AJOUTE SOUS LA FORME DE CORPS CREUX 6 CONSTITUES EN CE METAL D'ALLIAGE. LE CORPS CREUX A LA FORME D'UN CYLINDRE OU CARTOUCHE AVEC DES FONDS RENDANT L'INTERIEUR ETANCHE; L'INTERIEUR PEUT CONTENIR DES METAUX D'ALLIAGE SOUS FORME ULVERULENTE OU GRANULAIRE. L'INVENTION PROPOSE EGALEMENT UN DISPOSITIF POUR METTRE EN OEUVRE LE PROCEDE ET COMPORTANT UNE INSTALLATION DE JETS DE GAZ SOUS PRESSION RELIEE A UN SAS A CARTOUCHES ET UN TUYAU DE CIRCULATION 3 ALLANT DU SAS JUSQU'AU COUVERCLE 4 DU RECIPIENT SOUS VIDE.

Description

L'invention concerne un procédé de coulée, notamment pour produire des lingots de forge d'une grande pureté par coulée sous vide.

I1 est connu de couler des lingots de forge sous vide, par exemple sous une pression inférieure àO,5 kPa
Dans ce procédé de désoxydation (réduction) du carbone sous vide - appelé ciDaprès procédé VCD - la lingotière se trouve dans un récipient fermé dans lequel on a fait le vide et le bain est versé à partir d'une poche de coulée dans la lingotière par l'intermédiaire d'un embout d'entrée saillant dans le récipient sous vide.Le récipient sous vide comporte un couvercle qui est monté sur un chariot de déplacement du couvercle, de sorte qugaprès suppression du vide et déplacement du chariot du couvercle, la lingotière peut être sortie du récipient sous vide Le procédé VCD procure des aciers très purs, car lors de la coulée, de l'oxyde de carbone est libéré du bain en tant que produit de la réaction et est retiré en continu du récipient sous vide.

Dans certains cas, par exemple pour des lingots de forge destinés à la construction de réacteurs et de centrales électriques, non seulement on exige une grande pureté de l'acier mais également une structure à grains particulièrement fins. De plus, les lingots sont anormalement grands de sorte qu'il faut amener lors de leur fabrication, de grandes quantités de métaux d'alliage.

La structure à grains fins est obtenue par l'addition de métaux d'alliage, par exemple de l'aluminium et/ou du silicium, dans le bain. Ces métaux sont des agents réducteurs ; ils enlèvent l'oxygène du bain et libèrent d'autres produits de réaction. Si l'on introduit, comme il est d'usage, les métaux réducteurs dans le bain après la percée et avant la coulée, on ne peut plus utiliser le procédé VCD avec succès, notamment pour les aciers minces, car certains produits de réaction sont gênants.

Pour cette raison, on a proposé de combiner le procédé VCD et le procédé destiné à obtenir une struc ture particulièrement fine et d'ajouter les métaux d'alliage tels que l'aluminium et le silicium pendant la coulée du bain en lingotières sous vide. Pour mettre en
oeuvre ce procédé, on pourrait prévoir, de façon connue, de disposer sur le couvercle du récipient sous vide, un sas à vide et d'écluser les métaux. Ce procédé permettrait certes d'introduire dans le bain la quantité nécessaire de métaux d'alliage, mais il ne peut donner de bons résultats, car les métaux arrivent dans le bain, ou sur le bain, en chute libre et on ne peut pas optimiser le conditionnement des métaux, c'est-d-dire la forme et la dimension des particules nécessaires pour assurer une réaction parfaite dans le temps prescrit.Si l'on utilise en effet des métaux en grains qui, en raison de leur surface spécifique, fournissent la quantité nécessaire de substance alliante par unité de temps et se dissolvent assez rapidement dans le bain, les grains ne sont alors pas assez lourds pour traverser le laitier (crasses) sur les lingots, qui se forme lors de la coulée. Si par contre on choisit des grains qui traversent le laitier en raison de leur énergie de chute, leur surface spécifique est alors trop petite de sorté qu'ils ne se dissolvent pas assez vite. Ils surnagent et sont pris dans le laitier.

Pour cette raison, on a proposé d'enrouler dans le bain un fil métallique, ou de tirer dans le bain des projectiles en métal d'alliage. Toutefois, on ne peut pas ainsi ajouter au bain la quantité de métal d'alliage nécessaire, car le diamètre du fil métallique ou le volume des projectiles ne doivent pas dépasser une certaine valeur en raison de la vitesse de dissolution nécessaire dans le bain.

Le but de l'invention est de fournir un procédé et un dispositif permettant d'ajouter au bain pendant l'exécution du procédé VCD les métaux d'alliage en quan tité optimale et avec le conditionnement optimal.

Un procédé selon l'invention pour allier de l'aci er ou des métaux analogues, dans lequel un bain est coulé sous vide et au moins un métal d'alliage est ajouté au bain dans le récipient sous vide pendant la coulée, est caractérisé par le fait que le métal d'alliage est ajouté sous la forme de corps creux constitués par le métal d'alliage.

L'invention vise également un corps creux pour mettre en oeuvre le procédé, qui est caractérisé par sa forme de cylindre creux comportant une enveloppe cylindrique et des fonds qui ferment et sont étanches aux gaz.

Enfin, l'invention a aussi pour objet un dispositif pour mettre en oeuvre le procédé utilisant le corps creux cidessus mentionné, ce dispositif caractérisé par un dispositif d'alimentation constitué par une installation de jets de gaz sous pression, qui est reliée à un sas à cartouches, un tuyau de circulation allant du sas à cartouches au couvercle du chariot de déplacement et traversant celui-ci.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description détaillée, donnée ci-après à titre d'exemple seulement, de formes de réalisation représentées schématiquement sur le dessin, sur lequel :
- la figure 1 illustre schématiquement le nouveau procédé
- la figure 2 représente en perspective une forme de conditionnement de la substance alliante
- la figure 3 est une vue latérale de la forme de conditionnement de la figure 2
- la figure 4 représente une autre forme de conditionnement
- la figure 5 est une vue latérale du dispositif pour mettre en oeuvre le procédé
- la figure 6 représente une partie d'une vue arrière du dispositif de la figure 5
- la figure 7 est une coupe transversale à travers le sas
- la figure 8 est une vue latérale du sas ; et
- la figure 9 est une vue de dessus du dispositif de l'invention.

Dans le procédé de l'invention, on verse - comme il est d'usage - un bain 2, qui se trouve par exemple dans une poche de coulée 1, par l'intermédiaire d'un embout d'entrée 5 dans une lingotière 8 équipée d'un couvercle 7 ; la lingotière 8 se trouve dans un récipient à vide 11 sur lequel se trouve un chariot à couvercle déplaçable 4, l'embout d'entrée 5 traversant le chariot à couvercle 4. Dans le récipient à vide, on fait un vide de préférence inférieur à 0,5 kPa,qui lors de la coulée provoque, notamment dans l'écoulement 9, la formation d'oxyde de carbone, et de ce fait la désoxydation recherchée.

Selon l'invention, la substance alliante est introduite dans le bain d t acier 10 sous la forme de corps creux 6 ; les corps creux fermés, et de préférence mis sous vide ou contenant un gaz inerte, sont constitués par au moins un métal d'alliage et contiennent dans le volume creux d'autres métaux d'alliage sous forme de poudre ou de grains, dont la granulométrie permet la dissolution dans le bain dans le temps souhaité. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, les corps creux 6 sont amenés par au moins un tube de circulation 3 qui débouche dans le chariot à couvercle 4 les corps creux sont amenés en continu selon une cadence, c'est-à-dire en étant séparés par des intervalles dans le temps, adaptée à l'élévation du niveau du bain d'acier.

Comme corps creux 6, on utilise de préférence un corps en aluminium pur dont la surface et l'épaisseur de paroi sont choisies de façon que la dissolution du corps dans le bain puisse s'effectuer dans le temps souhaité sans que le corps creux surnage.

Les corps creux peuvent être aspirés du tuyau de circulation 3 grâce au vide existant dans le récipient à vide 11 et ils peuvent être envoyés dans le bain 10 à travers le laitier en raison de leur énergie cinétique.

De façon appropriée, on utilise toutefois un gaz inerte de propulsion, par exemple de l'argon à l'aide duquel les corps creux sont refoulés dans le tuyau de circula tioù 3, à la façon des pneumatiques postaux, et sont propulsés dans le bain d'acier 10 à travers le laitier.

Les figures 2 et 3 représentent une forme préférée du corps creux 6 réalise en aluminium pur. Le corps creux, de forme sensiblement cylindrique ou tubulaire, présente la forme d'une cartouche ; un collet 13 de forme annulaire arrondie, refoulé vers l'extérieur à la façon d'une moulure est ménagé dans l'enveloppe cylindrique 12, dans chaque zone terminale. Ce collet 13 sert à guider la cartouche 6 dans le tube de circulation, ou de propulsion 3 et pour rigidifier la cartouche. En conséquence, le diamètre extérieur du collet 13 correspond sensiblement au diamètre intérieur du tube de circulation 3. La cartouche 6 est munie de chaque coté d'un fond 14 qui est placé à ajustage serré dans l'ouverture du corps cylindrique, de préférence de telle sorte que le volume intérieur de la cartouche soit fermé de façon étanche aux gaz.Le fond 14 est constitué de préférence par une pièce de tôle d'aluminium emboutie dont le rebord 15 orienté vers l'extérieur et parallèle à l'enveloppe du tube 12 assure l'ajustage serré. De préférence, le rebord 15 est serti par gaufrage sur la paroi intérieure de l'enveloppe cylindrique 12, ou l'analogue, de sorte que le fond est logé dans l'ouverture sans pouvoir tourner ni tomber.

De façon appropriée, la cartouche a une épaisseur de paroi de 2 à 2,5 mm, un diamètre d'environ 120 mm et une longueur de 250 à 450 mm. Le poids, y compris le poids de remplissage du métal d'alliage à l'intérieur de la cartouche est de préférence compris entre 3,5 et 9,5 kg. En outre, la cartouche 6 contient dans son volume intérieur un gaz inerte, notamment une atmosphère d'argon. La granulométrie des métaux d'alliage à l'intérieur de la cartouche est comprise de préférence entre 3 et 10 mm ; la répartition est conçue en fonction de la vitesse de dissolution recherchée. Mais on peut également, de façon appropriée, utiliser sous forme pulvérulente les métaux d'alliage se trouvant à l'intérieur.

Dans les deux cas, l'invention permet d'introduire les métaux d'alliage dans le bain en quantité optimale et sous la forme optimale, ce qui jusqu'alors n'était pas possible.

Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, les fonds 14 sont concaves, donc incurvés vers l'intérieur ce que représente la figure 3. Cette réalisation des fonds permet une action favorable du gaz de propulsion sur la cartouche, de sorte qu'il ne peut s'écouler que de faibles quantités de gaz sur les côtés de la cartouche. Elle assure en outre une rigidification du corps de la cartouche et favorise la péné- tration dans le bain à la façon d'une charge creuse.

Une autre réalisation appropriée de l'invention prévoit de réaliser le corps creux 6 sous forme de sphère creuse selon la figure 4. L'épaisseur de paroi et le diamètre correspondent à ceux de la cartouche. Dans le volume intérieur, on peut également mettre d'autres métaux d'alliage sous forme pulvérulente ou sous forme granulaire. La sphère présente une surface optimale pour la dissolution dans le bain. De plus, une sphère plonge facilement dans le bain en raison de sa forme, c'est-8-dire qu'il faut peu d'énergie cinétique pour atteindre la même profondeur de plongée, de sorte que, éventuellement, la chute libre ou la force d'aspiration du vide suffisent. D'autre part, les sphères peuvent être stockées de façon peu encombrante.

De préférence, la sphère creuse 6 est constituée par deux coquilles 16, 17 avec un bord 18, 19 saillant au-dessus de l'équateur ; le bord 18 a un diamètre plus grand et recouvre le bord 19 et est disposé par ajus tage serré, éventuellement serti, sur le bord 18 de façon étanche aux gaz.

Les sphères, qui peuvent avoir un diamètre de 120 à 200 mm, peuvent être éclusées ou propulsées de façon simple, par exemple par l'intermédiaire de goulottes, de voies spirales ou l'analogue ; en outre, la fabrication est simple car il suffit de fabriquer un moule, à savoir une demi-sphère. Pour l'assemblage, il suffit d'écarter le bord 18 d'une demi-sphère.

Les figures 5 à 9 représentent un dispositif conforme à l'invention pour mettre en oeuvre le procédé ainsi que ses composants essentiels. Le dispositif est placé sur la plateforme 20 du chariot de déplacement 21 du couvercle 4 du récipient à vide 11 dans lequel se trouve la lingotière 8. Du chariot 21 on a simplement indiqué les roues 22 partiellement le châssis 23 ainsi que le cadre 24 pour que le dessin de l'invention reste clair. Le chariot de déplacement 21 et le dispositif de couvercle sont connus en soi et ne seront pas décrits
Le dispositif conforme à l'invention est constitué, pour l'essentiel, par le plateau 25 placé sur le côte de la plateforme 20 et comportant un fond porteur 26.Sur le fond porteur continu 26 se dressent sur les deux bords latéraux extérieurs, et de préférence également au milieu du bord extérieur longitudinal des poteaux de soutien 27, qui sont reliés rigidement dans le tiers supérieur, chacun par l'intermédiaire d'une poutre transversale horizontale 28, au cadre 24 du chariot de déplacement 21. Sur les poutres transversales 28 repose une plateforme médiane 31. Les poteaux 27 et les poutres 28 constituent le bâti porteur pour les éléments d'alimentation du dispositif de l'invention.

Sur les poteaux de soutien 27 est prévu, de façon appropriée, un plateau supérieur mobile 29, qui s'étend jusqu'd un escalier 30 allant à la plateforme 20 du chariot de déplacement 21.

Sur le bâti porteur sont disposés deux dispositifs d'alimentation en corps creux 6, latéralement l'un à côté de l'autre et symétriques par rapport à l'axe longitudinal médian du bâti. L'avantage de deux dispositifs d'alimentation est d'en avoir un en réserve si l'autre s'arrête, ou de pouvoir amener de plus grandes quantités de métal d'alliage si celà est nécessaire.

Chaque dispositif d'alimentation comporte un magasin 32 qui se trouve sur la plateforme 31 et a la forme d'un cadre. Il est constitué, pour l'essentiel, par quatre supports d'angle 33 qui sont reliés par des bandeaux transversaux 34. A l'intérieur du magasin 32 est prévue une voie de roulement 35 en forme de serpentin allant vers le haut (Fig. 6). Elle commence sur le côté en bas dans le magasin 32 à l'entonnoir d'introduction 36a par une légère pente en direction de l'axe longitudinal médian du bâti et se raccorde a un coude de changement de direction 36. Sur le coude 36 est placée une roue en étoile entraînée (non représentée). La voie revient du coude 36 avec une légère pente jusqu' au coude de changement de direction suivant 36 comportant une roue en étoile, et ainsi de suite. Le magasin est rempli de cartouches 6 selon les figures 2 et 3, les cartouches 6 étant placées dans l'entonnoir 36a. En raison de la pente, elles roulent jusqu'au coude 36, elles sont guidées vers le haut le long du coude grâce à la roue en étoile et roulent sur la pente suivante de la voie 35 jusqu'au prochain coude 36 où se renouvelle l'opération qui les fait monter. Les cartouches 6 arrivent de cette façon automatiquement sur la dernière voie d'alimentation 37 de la voie de roulement 35 qui conduit au sas 38.

Chaque sas 38 est placé sur un bandeau transversal 41 d'un chevalet 39 constitué par quatre supports 40 et au moins deux bandeaux transversaux 41. Le chevalet 39 est placé sur la plateforme 29.

Le sas 38 est constitué par un corps de sas 42 parallèlépipédique qui est divisé horizontalement le long de l'axe longitudinal médian, ce qui forme les deux moitiés de sas 43 et 44. Le volume intérieur du corps de sas 42 a la forme d'un cylindre creux, ce volume creux 47 correspondant aux dimensions d'une cartouche 6. La moitié de sas 44 est disposée sur la moitié de sas 43 de façon à s'ouvrir et se fermer grâce à la charnière 45 placée sur le coté. La moitié de sas 43 comporte en outre une paroi antérieure 48 et une paroi postérieure 49. A l'état fermé, le corps de sas 42 est étanche aux gaz, ce à quoi contribuent également les bandes d'étanchéité 46 logées dans les parois latérales. Ltouverture et la fermeture du corps de sas 42 peuvent s'effectuer automati- quement.Dans ce but, on fixe dans la zone du bord antérieur, sur la moitié de sas 44 deux bandeaux 50 qui dé- passent au-dessus de la paroi antérieure 48 et de la paroi postérieure 49. A ces bandeaux est raccordée par un axe 54 une tette de piston 51 d'une tige de piston 52 d'un vérin 53. Le cylindre 55 de ce vérin est articulé sur des axes 56 enfichés dans des alésages correspondants- des plaques de paliers d'axes 57 et 58 ; les plaques 58 sont fixées sur la paroi postérieure 49 et sur la paroi antérieure 48, et les plaques 59 sont fixées sur les bandeaux transversaux 41. Le corps de sas 42 peut être ouvert et fermé à l'aide des vérins 53, montés de cette façon à articulation, ou à pivotement, et fonctionnant de préférence pneumatiquement.

Le sas 38 est rempli par le fait que la moitié de sas 44 s'ouvre et qu'une cartouche 6 roule de la voie d'alimentation 37 dans le volume creux 47 du sas. La position ouverte du corps de sas 42 est représentée en tirets sur la figure 7 ; on y voit également le pivotement du vérin 53. De préférence, à l'extrémité sortie de la voie d'alimentation 37 est placée une roue en étoile entraînée 59 (fig. 7) qui est montée à rotation sur l'axe 60 ; la pointe 61 de la roue 59 se trouvant chaque fois vers le haut saille dans la voie 37 et arrête les cartouches. Un quart de tour de la roue en étoile 59 propulse chaque fois la cartouche 6 sur la pente 62, de sorte que la cartouche roule dans le volume creux 47 du sas 38, qui est ensuite fermé. De cette façon, les cartouches 6 sont amenées en cadence.L'axe 60 de la roue en étoile 59 est monté à rotation dans des supports 60a qui sont placés sur un bandeau transversal 41 du chevalet 39. Laroue en étoile 59 correspond aux roues en étoile situées dans les coudes 36 de la voie de roulement 35 du magasin 32.

Dans la paroi antérieure 48 du corps de sas 42, et dans son prolongement, dans le corps de sas lui-même est ménagé un alésage 63. A l'extérieur de l'alésage et dans son prolongement axial est raccordé un élément de tuyau 64 qui se termine par une bride 65. Dans la paroi postérieure 49 est également prévu un alésage 66 dont le diamètre est supérieur au diamètre de l'alésage 63 et correspond au diamètre d'une cartouche 6. Devant cet alésage et dans son prolongement axial est placé un élément de tube 67 de même diamètre intérieur qui se termine par la bride 68 (fig. 8).

Sur la bride 65 est bridée une canalisation 69 qui va à un récipient de détente 70 suspendu par des pattes 71 sous la plateforme 28. Le récipient de détente est relié par des canalisations appropriées (non représentées) à des bouteilles de gaz 72 qui sont empilées couchées dans un bâti 73 qui se trouve lui-même sur le plateau 26 en-dessous du récipient de détente 70. Par des clapets (non représentés), le volume creux 47 fermé du sas 38 peut être rempli de gaz et balayé ; dans ce cas, l'accès au tuyau de circulation correspondant 3 est fermé.

Sur la bride 68 est bridée une vanne d boisseau sphérique 74 connue en soi, -à l'autre extrémité de laquelle est bridé le tuyau de circulation 3. Le tuyau de circulation 3 descend en suivant un arc jusqu'au couvercle 4 du chariot de déplacement 21 et traverse ce couvercle ; la partie 75 du tuyau de circulation 3 est en matériau réfractaire ou est au moins revêtue d'un matériau réfractaire.

Le dispositif de l'invention fonctionne comme suit: du magasin 32, une cartouche 6 est introduite dans le sas 38, le corps de sas 42 est fermé et est balayé avec de l'argon provenant du récipient de détente 70 alimenté par les bouteilles de gaz 72, de sorte qu'il n'y a plus d'air dans le volume creux 47. Ensuite, la vanne à boisseau sphérique 74 est ouverte et un jet d'argon sous pression est envoyé par la canalisation 69 dans le sas 38, de sorte que la cartouche se trouvant dans le sas est propulsée à travers le tuyau de circulation 3 dans le bain d'acier 10. Cette opération est répétée en cadence pendant la coulée. La propulsion de la cartouche s'effectue par exemple, avec une pression relative de gaz dcGOQ ka une vitesse de 10 à 15 m/seconde.Il est particulièrement avantageux ici que la cartouche puisse contenir des métaux d'alliage qui ne sont ajoutés qu'en très faibles quantités. Jusqu'ici, il n'existait aucune possibilité d'introduire dans le bain de si faibles quantités pendant le déroulement du procédé VCD. La cartouche peut contenir par exemple des métaux d'alliage tels que'le silicium et/ou le calcium et/ou le baryum et/ou le cérium ; les métaux peuvent être mis dans la cartouche sous forme de mélange, ou dans des chambres séparées. Cette dernière solution est à prévoir lorsque les agents d'alliage sont incompatibles ou réagissent l'un avec l'autre.

Avec le procédé de l'invention, on peut fabriquer, par exemple, un lingot de 200 tonnes d'un alliage 20 Mn
Mo Ni 55 avec 0,20 à 0,30 t de silicium et 0,015 à 0,025 t d'aluminium ; on introduit en continu, ou en cadence 667 kg de silicium à 75 % et 40 kg d'aluminium avec une vitesse de coulée de 550 kg/Min. cn 40 minutes.

Jusqu 'a maintcnaat, on ne pouvait pas introduire dans le bain dans le récipient sous vide de telles quantités de métaux d'alliage lors du déroulement du procédé VCD.

L'invention n'a pas de précurseur dans l'état de la technique. Certes, on connaît les installations de pneumatiques postaux pour des essais, avec lesquelles on envoie des échantillons d'acier ou de fonte, froids ou chauds dans des boîtes spéciales pour échantillons, de la plateforme du convertisseur ainsi que du haut fourneau au laboratoire ; dans ce cas, les boîtes vides peuvent être renvoyées du laboratoire aux postes de départ dans l'aciérie.Les boîtes sont constituées par un corps de boîte en acier sur lequel on place à une extrémité un capuchon d'obturation, et à l'autre extrémité, dans l'ordre, une plaque de glissement en cuir vert, un disque à gorge un fourreau embouti, un autre disque à gorge, ainsi qu'un tampon de feutre Le transfert de quelques éléments du dispositif connu à un domaine totalement différent, à savoir l'alliage, ne tombait pas sous le sens, car il n'était pas évident que des corps creux relativement grands subissant dans un bain une poussée relativement importante, puissent être propulsés dans un bain sans être détruits lors de l'impact et qu'ils se dissolvent dans le bain avant que la poussée agisse.

Avec les moyens proposés par l'invention, on est toutefois parvenu à réaliser des alliages optimaux, le procédé de 1 ' invention fonctionnant même sous gaz protecteur sans que le vide soit perturbé dans le récipient sous vide.

Claims (35)

REVENDICATIONS

1. - Procédé pour allier l'acier ou des métaux analogues, dans lequel un bain est coule sous vide et au moins un métal d'alliage est ajouté au bain dans le récipient sous vide pendant la coulée, caractérisé en ce que le métal d'alliage est ajouté sous la forme de corps creux constitués par le métal d'alliage.

2. - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque corps creux est propulsé individuellement dans le récipient sous vide à l'aide d'un jet de gaz comprimé et envpassant par un tuyau de circulation, qu'il pénètre dans le bain en raison de son énergie cinétique et qu'il s'y dissout.

3. - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'on emploie un gaz inerte pour le jet de gaz sous pression.

4. - Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'on emploie l'argon comme gaz inerte.

5. - Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'on utilise un jet de gaz à une pression relative de 400 à 600 kPa, de préférence de 600 kPa, et que chaque corps creux est introduit dans le bain à une vitesse de 10 a 15 m/s.

6. - Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on utilise au moins un corps creux, qui contient au moins un autre métal d'alliage dans le volume creux, sous forme granulaire ou pulvérulente.

7. - Corps creux pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, earac- tdrisé par sa forme de cylindre creux comportant une enveloppe cylindrique (12) et des fonds (14) fermant de façon étanche aux. gaz.

8. - Corps creux selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'on ménage dans l'enveloppe cylindrique

(12) de la cartouche (6), dans chacune des zones termi nables, un collet (13) de forme annulaire arrondie, refoulé vers l'extérieur à la manière d'une moulure.

9. - Corps creux selon la revendication 7 et/ou la revendication 8 caractérisé en ce que les fonds (14) sont placés dans l'ouverture du corps cylindrique à ajustage serré.

10. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que chaque fond (14) est constitué par une pièce de tôle emboutie, qui comporte un rebord (15) replié vers l'extérieur orienté parallèlement à l'enveloppe tubulaire (12) et assurant l'ajustage serré.

11. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications-7 à- 10, caractérisé en ce que chaque fond (14) est placé dans l'ouverture du corps cylindrique de façon à ne pouvoir ni tourner, ni se dégager.

12. - Corps creux selon la revendication 11, caractérisé -en ce que le rebord (15) est serti par gaufrage sur la paroi intérieure de l'enveloppe cylindrIque (12).

1-3. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 7 à 12, caractérisé en ce que la cartouche (6) a une épaisseur de paroi comprise entre 2 et 2,5 mm, un diamètre d'environ 120 à 200 mu et une longueur comprise entre 250 et 450 mm.

14. - Corps creux selon la revendication 13, caractérisé en ce que la cartouche a un poids compris entre 3,5 et 9,5 kg.

15. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 7 à 14; caractérisé en ce qu'il y a une atmosphère de gaz inerte dans le volume intérieur, de préférence une atmosphère d'argon.

16. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 7 à 15, caractérisé en ce qu'au moins un métal d'alliage en vrac se trouve dans le volume creux.

17. - Corps creux selon la revendication 16, caractérisé en ce que le'métal dans le volume creux est le mêmé métal que celui qui constitue le corps creux.

18. - Corps creux selon la revendication 16 et/ou la revendication 17, caractérisé en ce que le métal d'alliage dans le corps creux est au moins un autre métal d'alliage.

19. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 16 à 18, caractérisé en ce que les métaux d'alliage ont dans le volume creux une granulométrie comprise entre 3 et 10 mm.

20. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 16 à 18, caractérisé en ce que les métaux d'alliage dans le volume creux sont sous forme pulvérulente.

21. - Corps creux selon l'une quelconque des revendications 7 à 20, caractérisé en ce que dans le volume creux sont disposées des chambres, de préférence fermées, dans lesquelles se trouvent différents métaux d'alliage.

22. - Corps creux selon ltune quelconque des revendications 7 à 21, caractérisé en ce que les fonds (14) sont concaves.

23. - Corps creux pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il a la forme d'une sphère creuse (6).

24. - Corps creux selon la revendication 23, caractérisé en ce que la sphère creuse (6)i est constituée de deux coquilles (16, 17) comportant un bord (17, 18) dépassant au-dessus de l'équateur, le bord (18) ayant un diamètre plus grand, recouvrant le bord (19) et étant placé sur le bord (19) avec ajustage serré, de préférence serti.

25. - Corps creux selon la revendication 23 et/ou la revendication 24, caractérisé en ce que la sphère (6) a un diamètre compris entre 120 et 200 mm et une épaisseur de paroi de 2 à 2,5 mm.

26. - Dispositif pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, en utilisant un corps creux selon l'une quelconque des reven dications 7 à 22, caractérisé par un dispositif d'alimentation constitué par une installation de jets de gaz sous pression (70) qui est reliée à un sas à cartouches (38), un tuyau de circulation (3) allant du sas à cartouches (38) jusqu'au couvercle (4) du chariot de déplacement (21) et traversant celui-ci.

27. - Dispositif selon la revendication 26, caractérisé en ce que le dispositif d'alimentation est disposé sur un bâti porteur qui est fixé sur la plateforme (20) du chariot de déplacement (21).

28. - Dispositif selon la revendication 27, caractérisé en ce que le bâti porteur est constitué par un plateau (25) qui est placé sur le côté de la plateforme (20) et comporte un fond porteur (26), que, sur le fond porteur continu (26), se dressent, sur les deux bords latéraux extérieurs et de préférence également au milieu du bord extérieur longitudinal, des poteaux de soutien (27) qui, au tiers supérieur, sont reliés rigidement au cadre (24) du chariot de déplacement (21) par, respectivement, une poutre transversale (28) s'étendant horizontalement, qu'une plateforme médiane (31) repose sur les poutres transversales (28), qu'on prévoit sur les poteaux de soutien (27) un plateau supérieur (29) qui s'détend jusqu'à un escalier (30) qui va à la plateforme (20) du chariot de déplacement (21); ;

29. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 26 à 28, caractérisé en ce que le dispositif d'alimentation comporte un magasin (32) qui se trou ve sur la plateforme (31) et a une structure en forme de cadre, est constitué de quatre supports d'angle (33) qui sont reliés par des bandeaux transversaux (34), une voie de roulement en forme de serpentin allant vers le haut étant prévue à l'intérieur du magasin, laquelle voie commence sur le côté, en bas dans le magasin (32) à l'entonnoir dtintroduction (36a) par une légère pente en direction de l'axe longitudinal médian du bâti et se raccorde à un coude de changement de direction (36), que sur le coude. de changement de direction (36) est placée une roue étoile entraînée, et que la voie de roulement revient du coude (36) par une légère pente jusqu'au coude de changement de direction suivant (36) et que la voie de roulement se termine dans la voie d'alimentation (37) qui va au sas (38).

30. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 27 à 29, caractérisé en ce que le sas (38) est placé sur un bandeau transversal latéral (41) d'un chevalet (39) qui est constitué par quatre supports (40) et au moins deux bandeaux transversaux (41), le chevalet (39) se trouvant sur la plateforme (29).

31. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 27 à 30, caractérise en ce que le sas est constitue par un corps de sas (42) qui est divisé horizontalement selon l'axe longitudinal médian, le volume intérieur du corps de sas (42) étant en forme de cylindre creux et correspondant aux dimensions d'une cartouche (6), la moitié de sas (44) pouvant s'ouvrir et se fermer sur la moitié de sas (43), de préférence autour de la charnière (45), la moitié de sas (43) comportant une paroi antérieure (48) et une paroi postérieure (49) et le corps de sas (42) étant étanche aux gaz à l'état fermé.

32. - Dispositif selon la revendication 31, caractérisé en ce que l'ouverture et la fermeture du corps de sas (42) peuvent s'effectuer automatiquement, deux bandeaux (50) étant disposés dans ce but sur la moitié de sas (44), dans la zone du bord antérieur, lesquels bandeaux dépassent latéralement au-dessus de la paroi antérieure (48) et de la paroi postérieure (49) et sont articulés par un axe (54) respectivement à une tête de piston (51) d'une tige de piston (52) d'un vérin (53), que le cylindre (55) du vérin est monté à articulation sur des axes (56) enfichés dans des alésages correspondants des plaques de paliers d'axes (57, 58), les plaques (58) étant fixées sur la paroi antérieure (48) et la paroi postérieure (49), et les plaques (59) sur les bandeaux transversaux (41).

33. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 26 à 32, caractôrisé en ce qu'une étoile entraînée (59) est placée à ltextrémité sortie de la voie d'alimentation (37).

34. - Dispositif selon la revendication 33, caractérisé en ce que la roue étoile (59) est montée à rotation sur l'axe (60), la pointe (61) de la roue étoile (59) chaque fois dressée vers le haut saillant dans la voie (37), l'axe (60) étant monté sur des supports (60a) qui sont placés sur un bandeau transversal (41) du chevalet (39).

35. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 26 à 34, caractdrisé en ce que dans la paroi antérieure (48) du corps de sas (42) et dans le prolongement de celle-ci est ménagé dans le corps de sas lui-même un alésage (63), -qu'à l'extérieur est placé devant l'alésage et dans son prolongement axial un élément de tube- (64) qui se termine par une bride (65), qu'on prévoit dans la paroi postérieure (49) un alésage (66), dont le diamètre correspond au diamètre d'une cartouche, et que devant cet alésage et dans son prolongement axial est placé un élément de tube (67) de même diamètre intérieur, qui débouche dans la bride (68).

36. - Dispositif selon la revendication 35, caractérisé- en ce que sur la bride (65) est bridée une canalisation (69) qui va à une installation de jets de gaz sous pression, connue en soi, comportant des commandes et des clapets appropriés ainsi qu'un récipient de détente (70), qui est suspendu sous la plateforme (28) par des pattes (71), le récipient de détente étant relié par des canalisations appropriées à des bouteilles de gaz (72) qui sont empilées couchées én un bâti en forme de cadre (73), le bâti (73) étant placé sur le plateau (26) en-dessous du récipient de détente (70)

37. - Dispositif selon la revendication 35 ou la revendication 36, caractérisé en ce que sur la bride (68) est bridée une vanne à boisseau sphérique (74), à l'autre extrémité de laquelle est placé le tuyau de circulation (3), le tuyau de circulation (3) descendant en suivant un coude jusqu'au couvercle (4) du chariot de déplacement (21) et traversant le couvercle, la partie (75) du tuyau de circulation (3) traversant le couvercle étant en un matériau réfractaire.