FR2484100A1 - Procede pour la recuperation des bains de fixation utilises dans le traitement des cliches photographiques - Google Patents

Abstract

DANS UNE MACHINE A DEVELOPPER 1 L'ENTREE DU CLICHE DECLENCHE PAR 8 ET 13 UN TEMPS DE MARCHE DES POMPES 11 ET 12 D'ALIMENTATION EN REVELATEUR ET FIXATEUR. LE TROP-PLEIN DE FIXATEUR EPUISE ARRIVE DANS UN RECUPERATEUR USUEL 16 QUI EN EXTRAIT UNE GRANDE PARTIE DE L'ARGENT DISSOUS, PUIS DANS UN APPAREIL A ELECTROLYSE 18 QUI POUSSE L'EXTRACTION AU MAXIMUM POSSIBLE. LA SOLUTION RESIDUELLE EST EN PARTIE REJETEE A L'EGOUT PAR LE TROP-PLEIN 22, EN PARTIE RECYCLEE PAR LA POMPE 24 QU'UN MICRO-PROCESSEUR 28 MET EN MARCHE PENDANT UN TEMPS PREDETERMINE CHAQUE FOIS QUE LES POMPES D'ALIMENTATION 11, 12 ONT EFFECTUE UN NOMBRE DONNE DE CYCLES DE FONCTIONNEMENT.

Description

On sait que les clichés photographiques à base de sels d'argent sont tout d'abord traités, ou suivant l'expression consacrée, développes par une solution renfermant un produit dit révélateur, qui fait apparaître l'image latente portée par le support impressionne. Puis les clichés ainsi traités passent dans un bain de fixation, généralement à base d'hyposulfite de sodium, qui dissout les sels d'argent non rdduits par le révélateur de manière que la lumière n'ait plus aucune action sur l'image. On a imaginé des machines qui réalisent ces opérations de façon automatique.Elles comprennent une série de cuves renfermant les bains de révélateur, d'agent de fixation et d'eau de rinçage avec des dispositifs correspondants d'entraînement des clichés. I1 leur est associe deux réservoirs renfler mant respectivement de la solution de développement et de la solution de fixation avec des pompes d'alimentation qui envoient de temps a autre du liquide neuf dans chacune des cuves correspondantes dont le trop-plein est rejeté à l'extérieur, ces pompes étant commandees en fonction de la surface des clichés traités. C'est ainsi par exemple que dans le incas de clichés de grandes dimensions elles sont souvent mises en action de façon automatique pendant un court instant, de durée prédétenminée lors du passage de chaque cliche.

La solution de révélateur ainsi rejetée est en général directement envoyée à l'égout. Au contraire celle de fixation est traitée auparavant par électrolyse ou par échange d'ions pour récupérer au moins une fraction de l'argent qu'elle renferme.

La présente invention vise à permettre de récupérer en outre-une- fraction au moins de la solution de fixation ainsi traitée de manière à permettre de la recycler et de réduire ainsi dans une mesure notable le coût de fonctionnement de la machine à développer.

Conformément à l'invention l'on extrait de la solution d'agent de fixation l'argent qu'elle renferme, on la filtre, puis on la divise en deux fractions, savoir une première qu'on renvoie au réservoir de solution de fixation associé à la machine a développer et une seconde qu'on rejette å l'égout.

Si, comme cela arrive généralement, à la machine à développer est deja associé un récupérateur d'argent, l'extraction précitée ne concerne que l'argent résiduel qui subsiste-dans la solution à la sortie de cet appareil. Si ce dernier a réalisé une récupération totale, cette phase d'extraction complémentaire est évidemment inutile.

Pour réaliser la division de la solution en deux fractions, on
prévoit de préférence une capacité tampon propre a recevoir la solution de laquelle l'argent a été extrait, un trop-plein associé à cette capacité et aboutissant à l'égout, une pompe de recyclage propre à renvoyer la solution de ladite capacité au réservoir d'alimentation en solution de fixation de la machine à développer, et des moyens qui mettent cette pompe en marche pendant des durées déterminées en fonction de la cadence de marche de la pompe d'alimentation envoyant la solution de fixation à la cuve correspondante de ladite machine.

Dans le cas des machines à développer comportant des pompes d'alimentation qui fonctionnent pendant des périodes successives de durée prédéterminée (par exemple lors du passage de chaque cliché), on prévoit de préférence un micro-processeur qui compte ces périodes et qui, lorsque leur total atteint un nombre déterminé réglable à volonté, mettent en marche la pompe de recyclage pendant. un temps également déterminé et éventuellement lui aussi réglable. On comprend que connaissant le temps de fonctionnement de la pompe d'alimentation et son débit, on peut régler le micr9-processeur de façon que la quantité de solution recyclée soit égale à toute fraction désirée de celle reçue de la machine.

Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer
Fig. I est un schéma général d'une installation comprenant une machine à développer à laquelle est associé un appareil de récupération d'agent de fixation suivant l'invention.

Fig. 2 est une coupe verticale schématique, mais plus détaillée de cet appareil.

Fig. 3 en est une vue en plan, le eouvercle enlevé.

La machine a développer 1 schématisée en fig. 1 comprend quatre compartiments ou cuves 2, 3, 4 et 5 disposés en succession. Le premier 2 renferme la solution de révélateur, le second 3 un bain de rinçage intermé diaire (d'aileurs non obligatoire), le troisième 4 la solution d'agent de fixation (pratiquement de l'hyposulfite de sodium) et le quatrième 5 le bain de rinçage final. Les clichés à développer entrent en 6 et sortent en 7, des dispositifs non figurés, mais bien connus dans la technique, assurant leur entrainement et leur circulation dans les différents bains.

On a indiqué en 8 un détecteur propre à émettre un signal électrique au passage de chaque cliché entrant en 6.

A la machine 1 sont associés deux réservoirs 9 et 10 renfermant respectivement une réserve de solution de révélateur et une solution d'agent de fixation. A chaque réservoir est associée une pompe d'alimentation 11, respectivement 12, qui permet d'envoyer dans les compartiments 2 et 4 un débit déterminé de la solution correspondante. Les moteurs de ces pompes sont commandés par un micro-processeur (relais à temps) 13 qui, chaque fois qu'il reçoit le signal du détecteur 8, met en marche les deux pompes 1l et 12 pendant un temps de durée très courte exactement déterminée, de manière que lors du passage de chaque cliché une quantité dosée de chaque solution soit amenée aux cuves 2 et 4.

Ces cuves 2 et 4 comportent chacune un trop-plein 14, respectivement 15. Le premier est relié à l'égout (non représenté) tandis que le second aboutit à l'entrée d'un appareil 16 de récupération de l'argent que la solution de fixation renferme à sa sortie du compartiment 4 (agent dissous à partir des clichés développés).

Telle que décrite jusqu'ici l'installation est du genre connu à l'heure actuelle, notamment pour le traitement en série des clichés radiographiques.

Conformément à l'invention la sortie de l'appareil de récupération 16 n'est pas envoyée à l'égout. Au contraire une canalisation 17 la transfère dans une cuve 18 d'un appareil auxiliaire 19 équipé de moyens pour extraire l'argent résiduel qu'elle peut encore renfermer. Dans l-'exemple représenté l'on a supposé que ces moyens étaient constitués par deux électrodes d'électrolyse 20 et 21 reliées à un circuit à courant continu approprié grâce auquel cet argent résiduel se dépose sur l'anode.

On peut ainsi pousser la récupération de ce métal jusqu'au point où apparaissent des phénomènes de décomposition électrolytique parasite
La cuve 18 comprend deux sorties, savoir un trop-plein 22 et une tubulure inférieure qu'une canalisation 23 relie à l'entrée d'une pompe de recyclage 24. La canalisation de refoulement 25 de cette pompe aboutit au réservoir 10 renfermant la réserve de solution d'agent de fixation. Dans l'exemple représenté sur cette canalisation 25 on a interposé un filtre à charbon actif 26.

Par ailleurs la sortie du micro-processeur 13 est reliée par une ligne électrique 27 à un micro-processeur auxiliaire 28 qui commande le moteur de la pompe de recyclage 24 par l'intermédiaire d'une- ligne de sortie 29.

te fonctionnement est le suivant
Le micro-processeur auxiliaire 28 est agencé de manière à compter le nombre des signaux envoyés par le-micro-processeur principal 13 aux pompes d'alimentation 11 et 12 et à émettre lui-même sur sa ligne de sortie 29 un signal de durée réglable, chaque fois que ce nombre atteint une valeur déterminée, par exemple dix. La pompe 24 fonctionne alors pendant la durée de ce signal pour recycler vers le réservoir 10 une certaine quantité de la solution traitée se trouvant dans la cuve 18. En agissant sur la valeur imposée au micro-processeur auxiliaire 28 ainsi que sur la durée de son signal de sortie, on règle les choses pour que cette quantité ne corresponde qu'à une fraction déterminée du débit reçu par la cuve 18, par exemple à la moitié.Dans ces conditions l'invention permet de récupérer 50 z de la solution usagée régénérée dans l'appareil 18, le reste étant envoyé à l'égout par le trop-plein 22.

On comprend que suivant le degré de récupération d'argent résiduel susceptible d'être atteint dans l'appareil 19, la fraction précitée peut varier. Si la récupération était parfaite, on pourrait renvoyer au réservoir 10 la totalité de la solution sortant d-e la cuve 4, mais en pratique quel que soit le soin apporté, on ne peut pousser cette récupération au-delà d'un certain point car alors il apparat entre les électrodes 20 et 21 des décompositions indésirables de l'agent de fixation. Ce sont ces décompose tions qui limitent le pourcentage ré-utilisable sans dommage pour le fonctionnement de la machine à développer 1.

Fig. 2 et 3 montrent sous forme schématisée les dispositions cons truc- tives importantes de l'appareil 19. Une première cloison 30 disposée à l'intérieur de la cuve 18 détermine dans celle-ci un premier compartiment 31 à l'intérieur duquel débouche la canalisation d'amenée 17. La cloison 30 ménage à sa base un espace de passage 32. Une seconde cloison 33 délimite avec la cloison 30 un deuxième compartiment 34 à l'intérieur duquel se trouvent les électrodes d'électrolyse, savoir une anode de graphite 35 et deux cathodes métalliques 36 propres à recevoir l'argent.

Les électrodes 35, 36 sont suspendues à l'intérieur du compartiment 34 par le moyen de tiges 37, 38 engagées dans des rainures 39, 40 prévues dans des pièces 41 rapportées sur les parois de la cuve. La cloison 33 ne s'élevé pas jusqu'au couvercle 42 de celle-ci en ménageant ainsi un passage 43 qui permet à la solution d'arriver dans un troisième compartiment 44 délimité par la cloison 33 et par une troisième cloison 45. Ce compartiment 44 renferme un filtre 46. Enfin la cloison 45 délimite avec la paroi adjacente de la cuve un quatrième compartiment 47 dans lequel s'ouvrent d'une part le trop-plein 22, d'autre part la canalisation 23 allant à la pompe 24.

On comprend qu'avec cette disposition le compartiment 31 joue en quelque sorte le rôle d'une capacité de stockage accumulant les arrivées successives de solution de l'appareil récupérateurl6. Dans le second compartiment 34 la solution s'élue en passant entre les électrodes qui assurent la récupération de l'argent résiduel. Elle s'écoule ensuite à travers le passage 43, est filtrée dans le passage 44 et vient s'accumuler dans le quatrième compartiment 47. Dans celui-ci, qui joue le r8le de capacité tampon, le niveau s'élue jusqu'au trop-plein 22. Mais de temps a autre la pompe 24 se met en marche et abaisse le niveau en renvoyant une fraction de la solution au réservoir 10. La solution ainsi recyclée est décolorée au passage par ie filtre 26.La tres faible quantité d'argent qu'elle renferme ne s'avère pas gênante. On peut d'ailleurs en réduire l'importance en abaissant le taux de recyclage 9 étant noté à cet égard qu'une valeur de 50 % de celui-ci s'est avérée convenable dans la pratique.

I1 doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le demaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. On comprend tout d'abord que si l'appareil 16 assurait déjà par lui-mAme une récupération parfaite on pourrait se dispenser des électrodes 35.et 36 devenues inutiles. D'autre part, bien que l'électrolyse constitue un moyen commode d'extraction poussée de l'argent résiduel, on conçoit qu'on pourrait également procéder par échange d'ions. Les compartiments de l'appareil 19 pourraient etre réalisés sous la forme des cuves séparées. Le filtre a charbon actif 26 n'est pas indispensable. La détection du passage des clichés successifs pourrait être effectuée autrement que par le détecteur 8 disposé à l'entrée de la machine 1

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour la récupération des bains de fixation utilisés dans le traitement des clichés photographiques avec récupération simultanée de l'argent dissous par ces bains, caractérisé en ce qu'il comprend les phases opératoires successives ci-après

a) On extrait de la solution épuisée du bain considéré l'argent qu'elle renferme ou, s; cette solution a déjà traversé un appareil de récupération de ce métal, on procède à une extraction de l'argent résiduel dans toute la mesure du possible.

b) On recycle une fraction déterminée de la solution traitée.

2. Procédé suivant la revendication 1, applicable aux installations comportant des machines à développer équipées de pompes d'alimentation qui marchent par intermittences successives en fonction d'un paramètre donné, tel que le passage d'un cliché à traiter, pour envoyer à partir de réservoirs appropriés une quantité doséede réactifs aux cuves de la machine > équipées de.trop-plein convenables, caractérisé en ce qu'on filtre la solution dont l'argent a été extrait, en ce qu'on déverse la solution filtrée dans une capacité tampon (47) équipée d'un trop-plein (22) relié à I'égout) en ce qu'on compte le nombre des fonctionnements successifs des pompes d'alimentation (11, 12) de la machine à développer (i), et en ce que chaque fois que ce nombre atteint une valeur déterminée, l'on recycle au réservoir (10) de solution d'agent de fixation à partir de la capacité tampon (4) une quantité de la solution filtrée inférieure à celle que cette capacité a reçu depuis la fin du recyclage précédent.

3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la valeur pour laquelle on déclenche le recyclage est réglable.

4. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'on réalise ie recyclage à débit constant pendant un temps réglable.

5. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé suivant 1 'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un premier compartiment (31) d'accumulation des quantités successives de la solution d'agent de fixation reçues de la machine à développer (1), un second compartiment (34) relié au précédent (31) et renfermant les moyens (35, 36) d'extraction résiduelle de l'argent, un troisième compartiment (44) relié au précédent (34) et renfermant un filtre (46), un quatrième compati ment (47) formant capacité tampon, un trop-plein (22) associé à ce quatrième compartiment (47), une pompe de recyclage (24) dans le bas de ce quatrième compartiement (47) pour refouler dans le réservoir (10) de solution d'agent de fixation de la machine (1), et un micro-processeur (28) qui reçoit sur son entrée les signaux de commande des pompes d'alimentation (11, 12) de la machine à développer (1), qui les compte et qui7 chaque fois que le total atteint une valeur réglable, envoie un signal de sortie mettant en marche la pompe de recyclage (28) pendant un temps déterminé.

6. Appareil suivant la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un filtre à charbon actif (26) interposé sur le refoulement de la pompe de recyclage (24).

7. Appareil suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens d'extraction de l'argent résiduel sont constitués à la façon connue par des électrodes d'électrolyse (35, 36).