FR2478337A1 - Procede et dispositif de recuperation d'argent de films photographiques - Google Patents

Procede et dispositif de recuperation d'argent de films photographiques Download PDF

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FR8005760A
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John Henry Skinner
James Sidney Bentley
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Photographic Silver Recovery Ltd
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    • G03PHOTOGRAPHY; CINEMATOGRAPHY; ANALOGOUS TECHNIQUES USING WAVES OTHER THAN OPTICAL WAVES; ELECTROGRAPHY; HOLOGRAPHY
    • G03CPHOTOSENSITIVE MATERIALS FOR PHOTOGRAPHIC PURPOSES; PHOTOGRAPHIC PROCESSES, e.g. CINE, X-RAY, COLOUR, STEREO-PHOTOGRAPHIC PROCESSES; AUXILIARY PROCESSES IN PHOTOGRAPHY
    • G03C11/00Auxiliary processes in photography
    • G03C11/24Removing emulsion from waste photographic material; Recovery of photosensitive or other substances

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  • General Physics & Mathematics (AREA)
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Abstract

PROCEDE DE RECUPERATION D'ARGENT DE FILMS PHOTOGRAPHIQUES. LES FILMS SONT REDUITS EN BANDELETTES DE FRAGMENTS DE DIMENSIONS PREDETERMINEES, SOUMIS A UN BLANCHIMENT SI LES FILMS SONT EXPOSES, TRAITES DANS AU MOINS UN BAIN DE FIXAGE, PUIS LE MATERIAU DE BASE DU FILM EST MIS A PART ET LA SOLUTION DE FIXAGE ENVOYEE A UN DISPOSITIF DE RECUPERATION ELECTROLYTIQUE OU L'ARGENT EST DEPOSE ELECTROLYTIQUEMENT SUR UNE CATHODE.

Description

La présente invention concerne la récupération d'argent de films photographiques, qu'il s'agisse de films exposés ou de films non exposés de rebut.
La façon habituelle de récupérer l'argent de rebuts de films consiste briller les films. Cependant, ceci signifie que la matière plastique constituant la base des films est entièrement perdue et que l'argent subsistant après le brûlage se présente sous forme d'une poudre fine qui doit etre recueillie au moyen d'un précipitateur lectrastatiqe relativement comateux. Un but de la présente invention est donc de proposer un procédé de récupération plus attrayant.
Selon l'invention, le procédé de récupération de l'argent contenu dans des films photographiques consiste dans le fait que les films sont d'abord réduits en bandelettes ou fractionnés en bandes OU fragments de dimensions prédéterminées, le matériau réduit en bandelettes ou fragments étant soumis a un blanchiment dans un bain de blanchiment, si les films sont exposés, pour convertir l'argent métal présent soyas forme de sels d'argent solubles qui restent sur le matériau, ce matériau étant ensuite traité au moins dans un bain de fixage pour récupérer les sels d'argent de cette solution de fixage, puis le matériau de base du film est recueilli et mis à pontet la solution de fixage envoyée dans un dispositif de récupération électrolytique ou l'argent est déposé électrolytiquenent sur une cathode.
Il est possible de régénérer et de remettre en circulation aussi bien la solution de blanchiment que la solution de fixage. On peut récupérer la matière plastique constituant le matériau de base du film et la remettre dans le circuit commercial.
On notera que ce procédé chimique n'a pas d'effet sur l'émulsion de gélatine présente sur les films et que si la matière plastique constituant le matériau de base des films doit être exempte de gélatine, il faut avoir recours à une étape supplémentaire de traitement des enzymes ou à toute autre technique appropriée.
La solution de blanchiment utilisée au cours de la première étape du traitement peut avoir la composition suivante:
Cristaux de sulfate de cuivre 135 g
Acide chlorhydrique à 37% 25 ml
Chlorure de sodium 80 g
Eau pour amener à 1 litre
Ceci transforme l'argent des images en chlorure d'argent qui reste sur les films.
L'étape de lavage qui suit est réalisée avec le minimum de volume d'eau et le produit de blanchiment se trouvant dans l'eau de lavage est récupérée dans la mesure du possible.
La solution de fixage peut avoir la composition suivante:
Thiosulfate d'ammoniam 140 g
M#bisulfate de sodium 25 g
Sulfite de sodium 25 g
Eau pour amener à 1 litre
Cette opération transforme le chlorure d'argent en complexes de thiosulfate d'argent solubles. Les films sont maintenu dans la solution de fixage pendant au moins deux fois le temps nécessaire pour former les complexes (c'est-à-dire pour parvenir à la fin du traitement) de manière à ce que la diffusion des complexes d'argent provenant du film soit totale dans la solution de fixage.
On retire la solution de fixage et on la fait passer dans une machine de récupération électrolytique de l'argent où l'argent est récupéré de façon continue, le fixatif désargenté étant recyclé pour être réutilisé.
Comme ce n'est que le chlorure d'argent qui est fixé, le fixatif devrait pouvoir être recyclé de façon indéfinie.
Il est possible d'utiliser des produits chimiques relativement non élaborés plutôt que les produits chimi quels raffinés, ce qui réduit le coat de l'opération et améliore l'aspect économique du procédé.
De préférence, le film est traité deux fois avec le fixatif, d'abord dans une chambre principale, puis dans une chambre à résidus, les solutions principale et résiduelle étant envoyées dans des installations de récupération séparées et respectives de l'argent, celle qui est destinée à la solution résiduelle ayant une capacité d'argent plus faible et une puissance plus faible.
Quand il s'agit de traiter des films de rebut non exposés pour lesquels l'étape de blanchiment n'est pas nécessaire, on peut utiliser un procédé tel que le suivant.
On commence par découper les films en bandes de 2,54 mm de largeur, les bords étant en dents de scie et leur longueur ne dépassant pas 45 cm environ pour éviter que les films ne collent les uns aux autres. Les films de départ et les films découpés sont physiquement semblables et peuvent être manipulés par un équipement tel que des systèmes transporteurs à bande classiques. Les découpures de film peuvent être envoyées directement sur un transporteur à bande qui les transporte de façon continue vers une trémie générale de stockage.
Les films sont envoyés de la trémie par lots pesés dans une chambre contenant la solution de fixage. Cette solution récupère pratiquement la totalité de l'argent des films, et cette solution est envoyée dans un dispositif de récupération d'argent ou elle est soumise à électrolyse pour extraire l'argent puis elle est renvoyée à un réservoir de stockage. Après une courte période destinée au drainage, le lot de films est transféré dans une seconde chambre où le procédé est répété. Cette seconde chambre est la chambre à résidus destinée à réduire les pertes d'argent subsistant à un minimum.
La solution provenant de la chambre à résidus est mise en circulation dans un circuit séparé contenant un dispositif de récupération d'argent de puissance plus faible, ce qui permet de maintenir la solution à des niveaux d'argent qui ne dépassent pas 0,1 g par litre.
Le lot de films est retiré de la seconde chambre et déposé sir un tamis perforé sous lequel est disposé un réservoir d'égouttage. Le film est ensuite emmené par un transporteur à bande vers un dispositif de conditionnement en balles approprié.
Dans les circuits électrolytiques séparés respectifs destinés à récupérer l'argent des solutions provenant des deux chambres de fixage, le circuit utilisé pour la solution de la chambre à résidus a une capacité d'argent plus faible et une puissance plus faible que celles du circuit utilisé pour la solution provenant de la première chambre. Le circuit de la première chambre est constitué par quatre dispositifs de récupération électrolytique d'argent à cathode cylindrique de 600 ampères, avec un circuit approprié de pompes, de réservoirs, etc. Le circuit de la seconde chambre comprend un seul dispositif de récupération d'argent de 60 ampères avec les pompes, réservoirs et autres qui sont nécessaires.Les dispositifs de récupération d'argent peuvent fonctionner selon le principe protégé par le brevet britannique 1.285.602 et de manière que le réglage de l'ampérage de chaque dispositif soit constant.
Lorsque les lots sont de 30 kg et la durée du cycle de 5 minutes, l'installation peut traiter pendant une journée de 8 heures 3,6 tonnes de films réduits en bandelettes, soit 18 tonnes par semaine. Chaque charge de 30 kg contenant 0,750 kg d'argent est finalement lavée dans la solution résiduelle qui contient par exemple 0,1 g d'argent par litre. Si on suppose que la solution de transfert contenant les films est de 6 litres, la perte d'argent à drainer est de 0,6 g, ce qui représente une perte de 0,08%.
Le dispositif de traitement et les installations de récupération de l'argent sont commandés automatiquement par des minuteries à horloge et séquentielles. De même, un système automatique commande les dispositifs de réduction en bandelettes ou fragments qui produisent les charges de films envoyées dans les chambres de fixage.
On décrira maintenant à titre d'exemples des formes diverses des appareils utilisés pour mettre en oeuvre les procédés selon l'invention, avec référence aux dessins ............
ci-annexés dans lesquels:
la Fig. 1 représente schématiquement un appareil de traitement de films non exposés dans lequel les films qui sont traités sont entraînés dans les chambres par gravité,
les whig. 2 et 3 sont respectivement des vues schéma vigvle5 en élévation frontale et terminale d'uneforme de réalisation
'-n appareil de traitement de films exposés,
les Fig 4 et 5 représentent, respectivement en plan
en élévation, un appareil du type carrousel de traitement de films exposés, et
la Fig. 6 est une vue en élévation schématique d'une
de réalisation autre forme d'un appareil de traitement de films exposés.
Si on se réfère d'abord à la Fig. 1, celle-ci représente le traitement de films non exposés. Une trémie A située à la partie supérieure de l'appareil est remplie au moyen d'un treuil J. Chaque lot de films tombe de la trémie A par une vanne C constituée par des plaques coulissantes à commande pneumatique dans la première chambre de fixage B. La solution de fixatif est introduite dans la chambre B par l'intermédiaire de quatre buses d'injection K fournissant 150 litres à la minute. La manoeuvre de la vanne D constituée par une plaque coulissante à commande pneumatique fait tomber le contenu de la chambre B dans la chambre à résidus B1 dans laquelle la solution de fixatif est introduite au moyen de quatre buses de pulvérisation fournissant 150 litres à la minute.Quand on ouvre la vanne E constituée par une plaque coulissante à commande pneumatique, les films traités tombent de la chambre à résidus Bl dans une trémie en passant par une plaque perforée formant tamis F. Un réservoir d'égouttage G recueille les égouttures des films amassés sur la plaque F formant tamis.
Les fonds des chambres B et B1 qui sont constituées respectivement par les plaques coulissantes des vannes D et E sont inclinées en direction de tamis à mailles respectifs M par lesquels passe le liquide provenant des chambres. La solution provenant de la chambre B est envoyée par l'intermédiaire d'un tamis de remplissage M et de quatre réservoirs H d'équilibrage reliés les uns
aux autres vers les quatre dispositifs électrolytiques O
de récupération d'argent de 600 ampères. La solution
provenant de la chambre Bl est envoyée par l'interme
diaire d'un tamis de remplissage et d'une unique réser
voir d'équilibrage vers l'unique dispositif de récapé-
ration d'argent de 60 ampères.
Quand la vanne coulissante E laisse tomber la masse
de films contenue dans la chambre B1 dans la trémie de
drainage F, elle reste ouverte pendant 3 secondes. Quand
la vanne E se ferme, un signal provoque l'ouverture de la
vanne coulissante D et les films tombent de la chambre B
dans la chambre Bl.
Lorsque la vanne coulissante D se ferme, un signal
provoque l'ouverture de la vanne coulissante C et permet
aux films de remplir la chambre B. La vanne C se ferme 3
secondes plus tard et un signal donne le départ du trai
tement. Les buses de pulvérisation K et L sont ouvertes
pendant 3 minutes en même temps que les dispositifs de
récupération d'argent qui fonctionnent pendant une durée
totale de placage de 6 minutes.
A la fin de la période de 3 minutes, la plaque perfo
rée F est déplacée sous l'action d'un vérin pneumatique
pour transférer la masse de films disposée sur elle vers
un transporteur à bande en vue de son transfert vers des
trémies externes. 5 secondes plus tard, la plaque F
revient à sa position initiale.
Après 6 minutes, le processus du transfert mécanique
déterminé par la manoeuvre des vannes E, D et C est à
nouveau mis en marche, ce qui prend une durée d'environ
10 secondes.
Le tronc vertical principal de l'appareil est consti
tué en acier inoxydable, de section carrée de par exemple
90 x 90 cm. La vanne coulissante supérieure C est cons titubée par deux plaques commandée chacune par son propre
vérin pneumatique et qui oblige la masse de films à
passer par le centre lors du remplissage de la chambre B.
Ceci permet de capter une masse contrôlée de films à
chaque opération.
Les vannes centrale et inférieure D et E sont constituées par des coulisses uniques ayant chacune des dimensions d'environ 90 x 90 cm, disposées selon un angle de par exemple 150 par rapport à l'horizontale et destinées à diriger le courant vers les sorties du collecteur latéral. Les collecteurs ont une longueur d'environ 90 cm et une entrée d'une hauteur d'environ 7,6 cm sur laquelle est fixé le tamis en acier inoxydable perforé N. Chaque collecteur communique avec une conduite parvenant aux réservoirs H.
Les coulisses doivent être pratiquement étanches à l'eau et elles peuvent coulisser dans des rainures en néoprène montées sur des cornières d'acier inoxydable. On peut prévoir des bandes de raclage en néoprène à chaque extrémité et des bandes de scellement sur les côtes supérieurs. On peut trouver des vannes convenant à cet usage dans la gamme de vannes à plaques coulissantes à pincement fabriquées par Mucon Engineering Company Limited.
Les quatre buses de pulvérisation peuvent être fixées dans chaque coin des chambres respectives et converger vers le centre. Elles doivent fournir au moins 120 litres à la minute. Ces buses peuvent être situées par exemple aux 2/3 de la hauteur à partir du fond de chaque chambre.
Les tamis perforés et les collecteurs doivent être amovibles et fixés par exemple au moyen de tenons soudés sur le tronc formant bâti. Ces tamis peuvent être mainténus à l'état propre par l'action de raclage de la masse de films qui glisse sur la face du tamis lors de son transfert.
On notera que les fuites et égouttures provenant du procédé sont recueillies dans le réservoir G. Cette solution est renvoyée au réservoir d'alimentation destiné à la chambre B lorsque cette chambre reçoit des films secs et quand il faut rétablir la solution.
Les Fig. 2 et 3 représente une installation de traitement de films exposés dans laquelle sont prévues trois tours suspendues 11, 12, 13, la tour 11 étant destinée à un traitement de blanchiment des films, la tour 12 au lavage des films et la tour 13 au fixage des films.
Les films provenant des machines de réduction en bandelettes ou autres sont envoyés par un convoyeur à bande ou tout moyen approprié à la trémie située au-dessus de la tour de blanchiment 11 en vue d'y maintenir une réserve constante pour le traitement. Les vannes-porte 14, 21 et 22 de la tour de blanchiment sont fermées. Le mouvement d'avancement des films au cours du procédé est le suivant
La vanne-porte 14 s'ouvre et se ferme au cours d'une période de 2 à 3 secondes, ce qui permet à la chambre 17 de la tour de blanchiment 11 de se remplir de films. Les buses de pul vérisation d'une rampe 18 disposée à proximité du sommet de la chambre envoient des jets de solution de blanchiment à haute pression dans la chambre 17, la solution étant pompée d'un réservoir d'agent de blanchiment 19.Après trois minutes, la chambre 17 est remplie de la solution de blanchiment - le pompage est arrêté et la vanne-porte 20 est ouverte pour permettre à la solution de revenir dans le réservoir 19. Après trois minutes, la porte 20 se ferme et la porte 21 s'ouvre et se ferme (au cours d'un intervalle de 3 secondes), suivies par la porte 22 et la porte 14.
La chambre inférieure 23 contient alors des films blanchis et partiellement traités qui sont aspergés pendant encore 3 minutes par une rampe de buses 24 et la solution retourne par drainage dans le réservoir 19 pendant les 3 minutes suivantes du cycle de 6 minutes. Au cours du cycle de 6 minutes qui suit, la charge de films tombe sur le tamis vibr & r 25 où elle s'égoutte dans le réservoir collecteur 26 pendant 5 minutes
Un vérin de transfert pousse les films sur un élévateur qui transporte les films blanchis vers la trémie 27 au-dessus de la cuve de lavage 12.
La tour de lavage 12 fonctionne en conjonction avec les cycles de la tour de blanchiment et fait progresser le lot de films qui traverse la tour de lavage pour le faire parvenir dans la tour de fixage 13 où le polyester constituant la base des films est récupéré.
La première chambre 28 de la tour de lavage 12 est aspergée par des buses 29 avec de l'eau de lavage .............
provenant d'un réservoir 30 pendant 3 minutes, puis s'égoutte pendant 3 minutes. La chambre inférieure 31 est aspergée d'eau pendant 3 minutes par des buses 32 puis s'égoutte pendant 3 minutes. Les films sont alors déchar- gés, égouttés et transférés vers la trémie de la tour de fixage 13.
A la tour de fixage 13 sont associés deux réservoirs 33, 34 contenant la solution de fixatif. Le réservoir 33 alimente la chambre supérieure 35 de la tour et le réservoir 34 la chambre inférieure 36.
Le contenu du réservoir 33 est envoyé par des pompes à quatre dispositifs 37 de récupération d'argent de 800 ampères. Deux de ceux-ci fonctionnent lors du traitement de films exposés et on utilise quatre machines quand il s'agit de films non exposés.
La chambre inférieure 36 de la tour de fixage 13 est reliée au réservoir séparé 34, et celui-ci est relié à un unique dispositif 39 de récupération d'argent de 100 ampères. Le but est de rincer les films avec un fixatif à faible retenue d'argent qui peut être maintenu à environ 0,1 gramme par litre, ce qui réduit la perte d'argent due au transfert à environ 0,6 grammes par charge.
Un procédé simple pour commuter le traitement de films exposés à des films non exposés réduits en bandelettes consiste à prévoir une porte sur le convoyeur d'alimentation pour envoyer les films neufs directement à la trémie 38 au-dessus de la tour de fixage 13. Quand on arrête le fonctionnement des tours de blanchiment et de lavage 11 et 12 et quand on met en marche les deux dispositifs additionnels 37 des quatre dispositifs de récupé- ration d'argent, on peut réaliser la commutation du traitement.
Si on se réfère maintenant aux Fig. 4 et 5, celles-ci représentent un appareil du type à carrousel. Pour ces deux appareils, et pour celui qui sera décrit ensuite avec référence à la Fig. 6, les films doivent être reduits en bandelettes de largeur comprise entre environ 3 et 5 mm, ou bien réduits en fragments dont les dimensions sont d'environ 19 mm. Les produits chimiques utilisés dans les deux systèmes sont exactement les mêmes.
Dans le carrousel, des récipients perforés 40 destinés aux films tournent par étapes dans un plan horizontal en étant suspendus aux six bras 41 d'un carrousel pourvu d'un support supérieur 42 monté sur la tige verticale 43 d'un vérin. L'ensemble du carrousel et des récipients 40 est soulevé et abaissé par un vérin 44 monté sur une plaque de base 45. Les films provenant des dispositifs de hachage ou de réduction en bandelettes sont d'abord envoyés dans un récipient 40 au poste 46, le vérin 44 étant dans sa position inférieure. On applique ensuite la puissance au vérin élévateur et les bras 41 sont soulevés vers leur position supérieure (Fig. 5). Le carrousel tourne ensuite de manière que le récipient arrive au poste 47 qui contient le réservoir de substance de blanchiment et constitue le poste de blanchiment.Une soufflante 48 envoie continuellement de l'air dans la solution du réservoir de blanchiment 47. Le vérin est abaissé et le traitement de blanchiment se déroule.
Après une immersion de 5 minutes dans la solution de blanchiment, on manoeuvre le vérin qui soulève le carrousel et l'amène au poste 49 qui est le premier réservoir de lavage.
Celui-ci ne contient que de l'eau de lavage qui y pénètre et en sort pour entratner les contaminants.
Après une immersion de 5 minutes, on applique à nouveau la puissance au vérin, et le carrousel tourne et entrain le récipient au poste 50. Celui-ci est constitué par un bain de lavage et d'arrêt. Le bain d'arrêt a pour but d'empêcher le pH du fixatif de tomber trop bas et on ajoute au bain de lavage un produit chimique tel que du sulfite de sodium ou un produit chimique de nature alcaline semblable et convenant à cet usage pour maintenir le pH à environ 8. Après un cycle de drainage de 10 minutes, on abaisse le vérin et les films sont soumis à un lavage de 5 minutes dans le réservoir 50. On soulève à nouveau le carrousel et on le fait tourner vers le poste 51 qui constitue le premier bain de fixage.
L'immersion dans le bain de fixage 51 se poursuit pendant 5 minutes. Pendant ce temps, la solution de ...........
fixage est entraînée en circulation par pompage du bain 51 vers un dispositif de récupération d'argent 52, puis ramenée vers le bain 51 en circuit fermé. Le dispositif de récupération d'argent doit avoir des dimensions sffisantes pour récupérer tout l'argent qui est parvenu dans la solution au cours de la durée totale du cycle; dans ce cas 15 minutes. Après l'immersion de 5 minutes, le carrousel est à nouveau soulevé pendant 10 minutes pour lui donner le temps de s'égoutter et d'être tourne et amené au poste 53.
Le poste 53 constitue le second réservoir de fixage qui comprend un dispositif de récupération d'argent 54 qui lui est associé de la même manière que pour le réservoir 51, avec cette différence que les dimensions requises pour ce dispositif de récupération d'argent ne sont que le quart des dimensions requises pour le réservoir 51. Le but est d'être certain qu'une quantité quelconque de films qui n'aura pas été fixée pendant les premières 5 minutes dans le réservoir 51 soit fixée dans le réservoir 53. Pendant ce temps, le niveau d'argent dans le réservoir 53 peut être maintenu à un niveau beaucoup plus bas, c'est-à-dire à environ 0, 5 grammes par litre, de manière que le transfert soit maintenu à un minimum.
Après immersion dans le réservoir 53 pendant 5 minutes, le carrousel est à nouveau soulevé et ramené au poste 46 où le récipient est déchargé, ce qui termine un cycle complet. Le récipient est ensuite abaissé en vue de son déchargement qui peut s'effectuer en retirant une broche de verrouillage 56 permettant de faire basculer le réci pient autour de pivots 55.
La durée du cycle du vérin est de 15 minutes, 5 minutes étant réservées à l'immersion dans des solutions et 10 minutes au drainage. Le facteur de charge de l'ins- tallation est de quatre récipients de films traités à 1' heure.
Si on se reporte maintenant à la Fig. 6, celle-ci représente un appareil de traitement par lots. Les films à traiter qui ont été réduits en bandelettes ou en fraq- ments sont disposés dans un récipient à réaction 57. La charge peut être d'une demi tonne à la fois. Le réservoir 57 peut être déplacé par un chariot élévateur à fourche et basculé dans une benne en vue de son vidage ou de son remplissage, ou bien il peut être monté sur des pivots pour pouvoir être basculé et vidé sur un convoyeur ou dans une benne. Les films peuvent être envoyés dans ce récipient par un convoyeur mécanique ou à courant d'air. Le cycle de traitement est le suivant
Le réservoir 74 contient l'agent de blanchiment.
Celui-ci est pompé dans le récipient à réaction 57 par une pompe 58 et par l'intermédiaire d'une vanne 59 qui est alors ouverte, et d'un collecteur 60. Dans le même temps, de l'air est soufflé par une soufflante 61 dans le collecteur de manière à maintenir une circulation constante de la solution dans le récipient à réaction 57. A la fin des 20 minutes suivant le remplissage du récipient à réaction 57 avec la solution de blanchiment, la soufflante 61 est arrêtée, ainsi que la pompe 58, et la vanne 59 est maintenue ouverte pour permettre à la solution de revenir dans le réservoir 74 sous l'effet de la gravité. La vanne 59 est ensuite fermée.
L'opération suivante est constituée par le lavage.
De l'eau de lavage est pompée du réservoir 62 par la pompe 63 et par l'intermédiaire de la vanne 64 qui est alors ouverte, et le collecteur 60 allant au récipient 57. La soufflante 61 est utilisée en même temps pour agiter le contenu du récipient. Le temps d'immersion est de 10 minutes quand le récipient est plein.
A la fin des 10 minutes, on arrête la soufflante et la pompe 63 et l'eau de lavage est renvoyée dans le réservoir 62. La vanne 64 est alors fermée.
De façon similaire, de l'eau de lavage servant à régler le pH, contenant du sulfite de sodium et autres produits chimiques alcalins appropriés permettant de maintenir un pH d'environ 8, est pompée du réservoir 65 dans le récipient à réaction et autorisée à revenir, au moyen de la pompe 66 et de la vanne 67.
L'immersion se poursuit pendant 10 minutes avec agitation de l'air.
Finalement, la solution de fixage est pompée du réservoir 68 par la pompe 69 et par l'intermédiaire de la vanne 70 vers le récipient à réaction. On agite à nouveau l'air et la durée de l'immersion est de 15 minutes, pendant lesquelles la pompe fonctionne sans interruption.
La solution est ensuite ramenée au réservoir 68. Pendant ce cycle de 15 minutes, une pompe 71 maintient la solution en circulation entre le réservoir de fixage 68 et par l'intermédiaire du dispositif de récupération d'arpent 72 en passant par un tuyau 73 et en revenant au réservoir 68 et ceci en vue de la récupération de l'argent.
La récupération de l'argent doit s'effectuer à une vitesse suffisante pour être certain qu'a la fin du cycle de 15 minutes l'argent contenu dans la solution du reci- pient à réaction 57 soit inférieur à 1,2 grammes par litre de manière que la perte d'argent soit minimale.
Dans chacun des appareils des Fig. 4 et 5 et de la
Fig. 6, le second bain de lavage et d'arrêt est maintenu à un pH d'environ 8 pour empêcher le p de la solution de fixage de tomber en-dessous de 5, car lorsque le pH du réservoir de fixage tombe au-dessous de 5 il doit être modifié par addition de sulfite de sodium. Quand on ajoute du sulfite de sodium aux réservoirs de fixage, des problèmes se posent et on court le risque que de l'oxyde d'argent se forme et se précipite, provoquant ainsi une perte d'argent.
L'appareil des Fig. 4 et 5 peut traiter des charges allant jusqu'à 50 kg de films réduits en bandelettes ou en fragments par récipient, les récipients ou paniers ayant un diamètre de 10 cm environ et une profondeur de 45 cm environ. L'appareil de la Fig, 6 peut traiter des charges de 500 kg de films, les dimensions du récipient réaction étant de 150 x 150 cm, avec une profondeur de 180 cm environ.

Claims (18)

R E V E N D I C A T IONS
1. - Procédé de récupération d'argent à partir de films photographiques, caractérisé en ce que les films sont d'abord réduits en bandelettes ou en fragments de dimensions prédéterminées, les films réduits en bandelettes ou en fragments étant soumis à un blanchiment dans un bain de blanchiment, si les films sont des films exposés, pour convertir l'argent métal présent sous forme de sels d'argent solubles qui restent sur le matériau, le matériau étant ensuite traité dans au moins un bain de fixage pour récupérer les sels d'argent dans la solution de fixage, le matériau de base des films étant ensuite recueilli et emporté alors que la solution de fixage est mise en circulation dans au moins un dispositif de récupération électrolytique d'argent où l'argent est déposé électrolytiquement sur une cathode.
2. - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les films sont traités deux fois avec des solutions de fixage, d'abord dans un bain principal de fixage puis dans un bain résiduel, les solutions du bain principal et du bain résiduel résidus étant mises en circulation séparément dans des dispositifs de récupération d'argent respectifs, celui destiné à la solution résiduelle ayant une capacité en argent plus faible et une puissance plus faible.
3. - Procédé selon la revendication 2, destiné au traitement de films exposés, caractérisé en ce que le matériau est lavé après le blanchiment et avant le fixage.
4. - Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que le lavage s'effectue en deux étapes et en ce qu'au cours de la seconde étape un produit chimique alcalin est introduit dans le bain de lavage pour maintenir le pH du bain de fixage suivant.
5. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on emploie une solution de fixage ayant la composition suivante
Thiosulfate d'ammonium 140g
Métabisulfate de sodium 25g
Sulfite de sodium 25g
Eau pour amener à 1 litre
6. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, et destiné à traiter des films exposés, caractérisé en ce qu'on utilise une solution de blanchiment dont la composition est la suivante
Cristaux de sulfate de cuivre 135g
Acide chlorhydrique à 37% 25ml
Chlorure de sodium 80g
Eau pour amener à 1 litre
7. - Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, ou des revendications 2 et 5, ou des revendications 2 et 6, caractérisé en ce que le bain de fixage principal comprend un certain nombre de dispositifs de récupération d'argent qui lui sont associés, et en ce que le bain résiduel ne comprend qu'un unique dispositif de récupération d'argent de capacité plus faible que celle de chacun des dispositifs associés au bain principal.
8. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque traitement par bain est suivi par une période pendant laquelle on laisse les films s'égoutter.
9. - Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau de base des films qui a été récupéré est soumis à un autre traitement tel qu'un traitement des enzymes en vue de retirer la gélatine.
10. - Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une ou plusieurs tours de traitement par lesquelles descendent les films à traiter qui passent par une série verticale de chambres sous l'effet de la gravité, la descente étant commandée par des vannes à plaques coulissantes disposées à intervalles dans la tour.
11. - Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend trois tours de traitement destinées respectivement au blanchiment, au lavage et au fixage.
12. - Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que les liquides de traitement sont introduits dans les chambres appropriées de la tour par des dispositifs de pulvérisation.
13. - Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est constitué par un carrousel qui fait tourner des récipients ou paniers contenant les films en pas à pas par une succession# de postes de traitement disposés en cercle, et par un vérin permettant d'abaisser et de soulever le carrousel pour abaisser les récipients dans les réservoirs de traitement des postes ou pour les en retirer.
14. - Appareil pour la revendication 13, caractérisé en ce que l'un ou plusieurs des réservoirs est pourvu d'une soufflante à air associée en vue d'y provoquer une agitation.
15. - Appareil selon la revendication 13, ou la revendication 14, caractérisé en ce que les récipients ou paniers sont portés par des bras du carrousel sur des pivots de manière que lorsqu'il est déverrouillé chaque récipient soit basculé sur ses pivots pour se décharger.
16. - Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un récipient à réactif dans lequel sont placés les films à traiter, une série de réservoirs de solution à un niveau inférieur au récipient à réaction et qui lui sont reliés par un collecteur à tuyau, avec des pompes et des vannes permettant aux solutions contenues dans les réservoirs d'être pompées tout à tour pour remplir le récipient à réaction et être ensuite renvoyées dans leur réservoir à solution respectif.
17. - Appareil selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une soufflante pour agiter le contenu du récipient à réaction.
18. - Appareil selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend deux réservoirs de solutions de lavage pour réaliser deux traitements de lavage entre les étapes de blanchiment et de fixage, le premier ne contenant que de l'eau et le second de l'eau à laquelle a été ajouté un produit chimique pour en augmenter le pH.
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