FR2468556A1 - Machine a plusieurs moules pour faconner a chaud des objets creux en verre - Google Patents

Abstract

Les éléments ébaucheur et finisseur de cette machine comportent chacun côte à côte trois moules 16 que viennent fermer trois têtes 14 dont un bras pivotant 12 contient les supports ou porte-têtes 20, 22. Chaque porte-tête peut coulisser verticalement d'une certaine quantité dans le bras 12. Dans le porte-tête médian 20b s'engagent les extrémités voisines de deux bielles 42 dont les extrémités s'engagent chacune dans un des deux autres porte-têtes 20a, 20c. Avec le bras 12 s'articule en 38 un levier coudé 40 dont les extrémités opposées s'articulent chacune en 44a, 44b avec la partie médiane d'une des bielles 42, ce qui tend à équilibrer les forces que les têtes 14 exercent sur les moules 16 au moment de leur fermeture. Application aux techniques de travail à chaud du verre creux.

Description

2468,556

Dans les machines de la technique antérieure qui sont destinées à façonner à chaud des objets creux en verre suivant le procédé d'alimentation en triple goutte, on utilise pour faire descendre dans le support avec une force prédéterminée chacun des porte-tetes, c'est-à-dire chacune des pièces de retenue de trtes de soufflage ou de fonds ébaucheurs, soit un ressort pour chacun de ces porte-têtes soit un unique ressort destiné à répartir plus uniformément la force précitée sur les trois t9tes de soufflage ou fonds ébaucheurs. Les brevets des Etats-Unis d'Amérique n 3 472 642

et n0 Re 27 834 décrivent par exemple le premier le dis-

positif à plusieurs ressorts et le second le dispositif à

un seul ressort précités.

L'inconvénient du support indépendant de chaque fond ébaucheur que décrit le premier des brevets précités vient de l'impossibilité d'équilibrer les forces exercées

sur les trois fonds ébaucheurs représentés. Dans le dispo-

sitif décrit par le second des brevets précités, cet incon-

vénient est moindre, mais il faut au préalable déterminer très exactement la position de l'unique ressort utilisé pour que le dispositif fonctionne de façon satisfaisante, c'est-à-dire pour équilibrer convenablement les forces qui appliquent les trois têtes de soufflage contre l-es moules

indépendants avec lesquels elles coopèrent.

La présente invention concerne essentiellement un ensemble de fonds ébaucheurs ou de têtes de soufflage qui ne nécessite l'utilisation ni de ressorts indépendants pour chacune de ces t9tes ou fonds, ni d'un ressort unique placé au préalable avec précision et agissant sur l'ensemble

précité. Comme le montre la description suivante, le dispo-

sitif selon l'invention ne comporte ni ressorts mécaniques ni ressorts pneumatiques comme ceux que décrit par exemple

le brevet des Etats-Unis d'Amérique no 3 871 856.

La présente invention concerne en général la fabrication d'objets creux en verre au moyen d'une machine du type "Hartford I. S.", et en particulier un meilleur montage dans leurs supports de plusieurs têtes de soufflage

-: ::: ::. --:

ou fonds ébaucheurs afin de les faire s'emboîter exacte-

ment chacun sur le moule correspondant d'un élément d'une machine alimentée en triple paraison ou en triple goutte à

ses postes d'ébauchage ou de finissage. Les dessins accom-

pagnant le présent mémoire montrent l'application de l'in- vention du côté des moules finisseurs de cette machine, mais l'invention peut aussi s'appliquer du c8té de ses moules ébaucheurs. Au poste d'ébauchage d'une telle machine, des

paraisons ou gouttes de verre sont introduites dans les ori-

fices supérieurs de moules ébaucheurs retournés dont les extrémités basses coopèrent avec des moules de bague dont les mandrins sont destinés à mouler le col ou la bague de l'ébauche. Comme le décrit en détail le brevet des Etats-Unis d'Amérique n i 911 119, un support convenable, par exemple un bras, tient des têtes de soufflage compressives dont chacune est destinée à descendre et à se mettre en place au sommet d'un entonnoir qui guide la goutte ou paraison au

début de son dép8t dans le moule ébaucheur correspondant.

Tl est possible d'utiliser une tête de soufflage pour com-

primer la charge dans la partie basse de ce moule ébaucheur et notamment dans le moule de bague lui-m9me. Puis la t9te de soufflage se déplace en montant, l'entonnoir est enlevé, et il est alors possible de faire redescendre la tête de soufflage pour la placer juste sur le moule ébaucheur. Dans cette position, elle fait fonction de fond ébaucheur et autorise le contre-soufflage, c'est-à-dire qu'elle permet de comprimer l'ébauche dans les moules inférieurs de bague, cependant qu'est assurée l'obturation des conduits internes

d'air comprimé de la tête de soufflage ou du fond ébaucheur.

Du c8té des moules finisseurs d'une telle machine, le support des t9tes de soufflage les amène en contact avec les extrémités supérieures de ces moules dans lesquels

les ébauches ont été placées en érection de façon à per-

mettre de faire descendre un tube dans le col de l'objet creux en verre. De ce c8té de la machine, le moule de bague a alors libéré l'ébauche, ce qui permet par soufflage de la

finir, c'est-à-dire de donner à l'objetàzréaliser sa con-

formation définitive.

La présente invention concerne donc en général une machine du type précité, machine dans laquelle le support correspond à au moins trois têtes de soufflage (ou fonds ébaucheurs) montés de façon à pouvoir exécuter un mouvement de flottement vertical limité, et ce support est séparé des têtes par un mécanisme capable d'équilibrer les forces

que ces derniers éléments exercent sur les moules correspon-

dants au moment de leur fermeture.

En particulier, ce mécanisme d'équilibrage est une transmission originale qui supprime la nécessité de mettre en place des ressorts, des pistons pneumatiques ou d'autres éléments analogues dans le support de ces têtes de soufflage

ou fonds ébaucheurs.

L'invention sera décrite plus en détail, à titre d'exemple nullementlimitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 représente en plan et partiellement en coupe horizontale (afin de montrer l'agencement interne de certaines pièces) le support de trois têtes de soufflage;

la figure 2, qui représente de profil le disposi-

tif de la figure 1, montre partiellement en coupe verticale l'une des têtes de soufflage et son organe de retenue ou porte-t9te, cet agencement étant le mime pour les deux autres têtes de soufflage et leurs portetêtes; la figure 3, qui est une vue en bout du c8té droit du support des figures 1 et 2, montre partiellement en coupe la transmission d'équilibrage et met ainsi en évidence la structure de certains de ses composants internes; et la fiqure 4, un peu semblable à la figure 2, est une coupe selon la ligne 4-4 de la fiqure 3 et montre les têtes de soufflage en contact avec. les moules finisseurs correspondants du

côté de l'élément de la machine o se trouvent ces moules.

Sur la figure 1, la référence 10 désigne une tige i: C:iiii i:!!: i

: -

- '-

4 -

verticale que fait osciller de façon classique un -

mécanisme tel que celui décrit en détail par le brevet pré-

cité des Etats-Unis d'Amérique nO 1 911 119 afin de faire passer des têtes de soufflage (ou fonds ébaucheurs) 14 que supporte un bras transporteur 12 entre une position

efficace représentée sur la figure 4 et une position inef-

ficace représentée sur-la figure 2. Comme le décrit le brevet en question, en position inefficace ces têtes 14 se

trouvent plus haut qu'en position efficace et il est possi-

ble de les amener du c8té des postes d'ébauchage de l'élé-

ment considéré de la machine en faisant osciller la tige ou l'arbre 10. Dans leur position efficace de la figure 4, ces têtes de soufflage14a, 14b et 14c sont en contact avec

les moules finisseurs correspondants 16a, 16b et 16c.

Dans leur position inefficace de la figure 2, ces mêmes t9tes ne sont pas en contact avec ces m9mes moules mais se trouvent plus haut que dans leur position de la figure 4 et toutes trois dans un m9me plan horizontal. Sur la figure 4, il est à noter que ces trois têtes de soufflage ne sont pas au même niveau et-que dans ces positions (c: position normale; b: audessus de la position normale; a: au-dessous de la position normale) elles s'appliquent respectivement sur les surfaces supérieures des trois

moules finisseurs 16a, 16b et 16c.

La présente invention concerne un tringlage ou une transmission destinée à équilibrer les forces que

les têtes de soufflage 14a, 14b et 14c exercent respecti-

vement sur les trois moules 16a, 16b et 16c disposés c8te à c8te au moment de leur fermeture. A cette fin, cette transmission 40 s'articule d'une part en 44a et 44b avec deux bielles 42a et 42b et d'autre part en 38 avec le bras transporteur 12 qui, en descendant, exerce ainsi sur chacune de ces trois t9tes 14 des forces proportionnelles aux distances séparant en ligne droite ces dernières 14 des articulationsprécitées 44a et 44b. Comme le montre la figure 2, ces articulations sont situées aux deux tiers dela distance qui sépare de la tête médiane de soufflage 14b chacune des autres tètes extremes de soufflage 14a

et 14c.

Le bras transporteur 12 forme intérieurement une cavité ou chambre qui communique d'un coté par un tuyau souple 16 avec une source d'air comprimé et par ailleurs, au moyen de conduits 18, avec la cavité interne de montants creux 20 dont chacun fait partie de l'organe de retenue 22 (ou porte-t9te) d'une tete de soufflage, ce qui permet, au moyen d'un tube vertical 24 qui descend par un trou

ménagé à cet effet dans chaque tête de soufflage 14, d'in-

jecter de l'air sous pression dans le moule correspondant

(voir figures 2 et 4). Cette injection se fait chronologi-

quement suivant un programme prédéterminé dans la machine de

façonnage de manière à alimenter cycliquement en air com-

primé les têtes de soufflage lorsque celles-ci sont au contact des moules finisseurs associés, comme représenté sur la

figure 4.

Chaque tube 24 peut être amovible et fileté de manière à pouvoir être vissé dans la partie basse de chaque

montant 20 qui fait partie du porte-t9te correspondant 22.

Les porte-têtes et leurs montants tels qu'on vient de les décrire portent respectivement sur les figures 2 et 4 les références 22a,22b, 22c et 20a, 20b et 20c. Chaque montant a,20b ou 20c comporte en outre un segment périphérique d'étanchement 25 (figure 2) afin d'empêcher l'air sous pression de s'échapper par le trou vertical qui traverse le bras transporteur 12 et par lequel passe le montant 20 de

chaque porte-tête.

Comme le montrent les figures 1 et 2, les trois montants 20 des portetêtes 22 sont équidistants et montés c8te à côte dans le bras transporteur 12, et l'on voit indiqué schématiquement en 26 sur la figure 2 la distance

qui sépare chaque montant 20a, 20b et 20c de son voisin.

Chaque porte-tête 22 et son montant 20 peut donc verticale-

ment et librement coulisser dans un trou 28a,28b ou 28c du bras transporteur 12, ce mouvement étant toutefois limité

par la transmission d'équilibrage qu'on va décrire ci-après.

Des dispositifs classiques 29 (figures I et 3) permettent

a volonté d'emp9cher ces porte-t9tes de tourner.

Comne le montre la figure 3, le bras transporteur 12 est assujetti, par exemple au moyen de vis ou éléments de fixation 30, 32 et 34, à la tige ou à l'arbre 10 qui peut aller et venir verticalement. A ce bras 12 est également incorporé le support 36, en l'occurence constitué de deux pattes triangulaires 36a et 36b, d'un axe d'articulation 38 qui traverse ces pattes en les reliant l'une à l'autre perpendiculairement à la droite qui passe par les trois t9tes de soufflage 14 précédemment mentionnées. La figure 4 montre

mieux la conformation des pattes 36a et 36b.

Autour de l'axe précité 38 s'articule un levier coudé 40 dont les extrémités libres des deux bras pendants 40a et 40b sont fourchues et passent de chaque c8té de-la partie médiane de chacune de deux bielles 42a et 42b, comme le montre mieux la figure 4. Des axes d'articulation 44a et 44b traversent les ailes de ces extrémités fourchues ainsi que chacune des bielles 42a et 42b afin de les articuler

au levier coudé 40.

Comme le montre mieux la figure 4, la longueur de chacune des bielles 42a et 42b est un peu supérieure à la distance qui sépare l'un de l'autre deux des montants voisins 20a,20b et 20c, distance indiquée par les références

26 sur la figure 2. Les extrémités intérieures ou voisines.

de ces bielles 42a et 42b s'engagent dans un logement délimi-

te dans le montant 20b par les deux ailes de son extrémité supérieure fourchue s une clavette 46b qui traverse ces deux ailes. Les autres extrémités de chacune de ces bielles 42a et 42b s'engagent chacune dans un logement analogue

formé par l'extrémité supérieure d'un des deux autres mon-

tants 20aet 20c. La figure 3 montre bien comment les extré-

mités supé rieures fourchues de ces montants 20a et 20c des porte-t9tes 22a et 22c coopèrent avec une clavette (46c sur la figure 3; 46a et 46c sur la figure 1) pour former les logements qui contiennent les extrémités libres les plus

éloignées l'une de l'autre des bielles 42a et 42b.

Lorsque le bras transporteur 12 descend en se rapprochant des moules finisseurs 16a, 16b et 16c, il fait descendre verticalement chacun des trois porte-têtes 22a, 22b et 22c ainsi évidemment que leurs montants respectifs a,20b et 20c qui coulissent axialement dans les trous 28 ménagés à cette fin dans ce bras. Cela a pour effet de faire se déplacer les uns par rapport aux autres les éléments du système articulé 40, 42a et 42b,et notamment les deux bielles 42a et 42b, pour tenir compte des différences de niveau des extrémités supérieures respectives des moules finisseurs précités 16a, 16b et 16ec en équilibrant aussi les forces que les t9tes de soufflage 14a, 14b et 14c exercent sur les moules 16a, 16b et 16c au moment de leur fermeture. Les articulations 44a et 44b des deux bras 40a et 40b du levier coudé 40 avec les bielles 42a et 42b sont de préférence placées de façon que la distance horizontale qui les sépare chacune du montant 20aou 20c de chacun des porte-têtes extremes 20aou 22c corresponde au tiers de la distance qui sépare chacun de ces montants extremes du montant médian

b. En d'autres termes, la distance comprise entre le mon-

tant 20b du porte-tête médian 22b et chacun des montants aet 20c des porte-têtes 22aet 22c doit correspondre aux

deux tiers de la distance indiquée en 26 sur la figure 2.

Par suite de cette conformation géométrique, lorsque le bras transporteur 12 opère une fermeture ou descend comme le suggère la figure 4, la force qu'il exerce se répartit

également, et au moment de leur fermeture les t9tes de souf-

flage exercent pratiquement des forces équilibrées sur les moules correspondants sans qu'il soit nécessaire d'utiliser à cette fin des ressorts ou organes analogues comme c'est en général le cas dans les dispositifs semblables de la

technique antérieure.

Il va de soi que, sans sortir du cadre de l'inven-

tion, de nombreuses modifications peuvent 8tre apportées au

dispositif décrit et présenté.

::::: 0-- t0 -: -'- - 'a46'S-6.:: '-:

2468-5 56-

-. _ ,,

-- 8 '*: X:-- -: i ---

REóVENDI CATIOITS

1. Lachine destinée à faconner des objets creux -

en verre et dont au moins un élément comporte c8te à c8te trois moules (16a, 16b', 16c) à orifices supérieurs que viennent fermer trois têtes de soufflage (ou fonds ébaucheurs) (14a, 14b, 14c) dont un support mobile (12) contient les pièces de retenue ou porte-têtes (20a, 22a; 20b, 22b; 20c, 22c), caractérisée en ce que: chaque porte-t9te (20.a,22a; 20b, 22b; 20oc, 22c) peut effectuer un.déplacement vertical limité dans le support (12); dans le porte-t9te médian (20b) s'engagent les extrémités voisines de deux bielles (42a, 42b) dont les autres extrémités s'engagent chacune dans l'un des deux autres porte-têtes (20a,20c); et

avec le support (12) s'articule (en 38) une trans-

mission (40) dont les extrémités opposées s'articulent chacune (en 44a, 44b) avec la partie médiane d'une des bielles (42a, 42b) ce qui tend à équilibrer les forces que les têtes

(14a, 14b, 14c) exercent sur les moules (16a, 16b, 16c) -

au moment de leur fermeture.

2. MLachine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la transmission (40) comporte notamment un levier coudé qui pivote dans le support (12) autour d'un axe (38) situé au-dessus du porte-t9te médian (20b), levier dont les deux bras (40a, 40b) s'articulent avec les deux bielles (42a, 42b) en des points (44a ou 44b) situés entre les deux

extrémités de chacune de ces dernières.

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que le support (12) forme intérieurement des conduits (18) qui communiquent dans les porte-tètes (20a, 22a; 2Ob, 22b; 20c, 22c) avec d'autres conduits (24) afin de permettre d'injecter de l'air dans les t9tes de soufflage (14a, 14b, 14c).

-4.:achine selon la revendication 2, caractérisée -

en ce que le support (12) comporte des pattes érigées (36a, 36b) dont les sommets saillants supportent l'axe (38) autour

duquel pivote le levier -coudé (40).

5. Lachine selon la revendication 4, caractérisée en ce que la partie médiane de chacune des deux bielles (42a, 42b) passe entre les deux ailes de l'extrémité libre fourchue du bras correspondant (40a, 40b) du levier coudé, et elle s'y articule au moyen d'un axe ou d'une clavette (44a ou 44b) en un point situé environ aux deux tiers de la distance qui sépare le porte-tête médian (20b) de chacun

des deux autres porte-t9tes (20a et 20c).

6. 1achine selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque portet'te (22a; 22b; 22c) comporte un montant (20a; 20b; 20c) capable de coulisser pour effectuer

un mouvement vertical limité dans le support (12).

7. Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que chacun des deux montants extrêmes(20a et 20c)

forme intérieurement et radialement le logement de l'ex-

trémité correspondante d'une des deux bielles (42a, 42b), et le montant médian (20b) forme le logement des deux extrémités voisines l'une de l'autre de ces bielles (42a, 42b), la capacité de ces logements étant suffisante pour permettre à ces bielles d'effectuer un mouvement limité

de pivotement afin d'équilibrer lesdites forces.