FR2468334A1 - Meuble, tel que table, lit, fauteuil ou similaire destine a recevoir une personne en position allongee ou assise et comportant une partie superieure relevable - Google Patents

Abstract

a. Meuble, tel que table, lit, fauteuil ou similaire destiné à recevoir une personne en position allongée ou assise et comportant une partie supérieure mobile. b. La partie supérieure de ce meuble, par exemple un plateau horizontal 2 dans le cas d'une table de massage, est supportée par un vérin central de soulèvement 6 et des dispositifs de soutien 7a, 7b, 7c, 7d disposés de part et d'autre de celui-ci. Chacun de ces dispositifs est constitué par deux montants verticaux 8 et 9, solidaires respectivement du socle d'appui au sol et de la partie mobile à soutenir, et reliés par une bielle 10 disposée en diagonale entre ces deux montants. Par ailleurs, la partie supérieure mobile 2 est susceptible de se déplacer horizontalement par rapport à la tête du vérin de soulèvement. c. Le présent meuble peut être utilisé dans des domaines très divers et notamment comme table de massage ou comme lit d'examen médical par exemple.

Description

La presente invention concerne les meubles, tels que tables, lits, fauteuils ou similaire, destinés à recevoir une personne, en position allongée ou assise, et qui comportent une partie superieure relevable.

Ces meubles sont susceptibles de diverses applications et notamment ils peuvent être utilisés pour un examen médical, ou bien pour l'exécution de certains soins ou massages.

Actuellement, les tables de massages utilisées par les kinésithérapeutes, ainsi que les lits employés par les médecins pour l'examen de leurs clients, consistent en un simple plateau horizontal ou similaire fixé sur des pieds d'appui au sol. Cependant, ces tables et lits se révèlent d'un smploi peu pratique pour les personnes handicapées dans lears mouvements car celles-ci éprouvent des difficultés sérieuses pour s'étendre sur leur plateau supérieur du fait même du niveau de celui-ci.

Par ailleurs, l'absence de possibilité de modification de la hauteur du plateau supérieur constitue un handicap pour l'exécution de certains traitements ainsi que pour l'utilisation d'une même table par deux praticiens ayant des tailles nettement différentes.

C'est pourquoi la présente invention a pour but de réaliser un meuble du type en cause, conçu de façon qu'il soit possible de modifier la position en hauteur de sa partie supérieure, c'est-à-dire de son platean @@@@ ontal lorsqu'il s'agit d'une table de massage ou d'un lit d'examen médical. A ce sujet, il convient de noter que pour un meuble du type rappelé ci-dessus, il n'est pas possible d'adopter les solutions prévues sur ce@taines tables chirurgicales pour lesquelles il existe déjà une possibilité de réglage en hauteur. En effet, ces solutions sont trop complexes et @@ûteuses pour le cas d'une simple table de message ou d'un lit d'examen médical. Du reste, ces solutions correspondent à des perfectionnements superflus dans un tel cas.

Un problème similaire existe pour les sièges ou fauteuils utilisés pour certaines applications particulières.

La présente invention a donc pour objet un meuble du type en cause comportant une partie supérieure relevable et dans lequel la modification de la position en hauteur de celle-ci est assurée par des moyens particulièrement simples et peu coûteux. En effet, ces moyens consistent en la combinaison d'un vérin central de soulèvement et de deux dispositifs de soutien, disposés de part et d'autre de celui-ci, et constitués chacun par deux montants verticaux, solidaires respectivement du socle d'appui au sol et de la partie mobile a soutenir, et reliés par une bielle disposée en diagonane entre ces deux montants, la partie à soutenir étant susceptible de se déplacer horizontalement par rapport à la tête du vérin de soulèvement.

Dans une forme de réalisation avantageuse, il est prévu deux paire de dispositifs de soutien disposées selon deux plans verticaux parallèles, situés de part et d'autre du vérin central de soulèvement.

Cependant, d'autres particularités et avantages de l'objet de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante. A titre d'exemple, celle-ci est relative à une table de massage réalisée conformément à l'invention et qui est représentés par les dessins annexés sur lesquels
La figure 1 est une vue en perspective de cette table
Les figures 2 et 3 en sont des vues en élévation de côté, respectivement
en position basse et en position haute du plateau supérieur
de ette table 'a figure 4 est une vue en élévation en bout correspondant à la pre
mière de ces deux positions
La figure 5 est une vue partielle en coupe selon la ligne V-V de la
figure 4, mais à échelle différente.

La présente table de massage comporte un socle d'appui au sol constitué par un cadre horizontal 1. Son plateau supérieur consiste en un cadre horizontal s portant un matelas comportant une partie fixe 3 et une partie mobile 4 susceptible d'être éventuellement relevée dans une position inclinée, comme représenté sur les figures 1 et 3.

Ce plateau est supporte par la tige mobile 5 d'un vérin central 6. Celui-ci peut consister en un vérin hydraulique ou éventuellement un vérin électrique GU mécanique. Ce vérin est susceptible d'assurer le déplacement du plateau supérieur 2 entre la position basse représentée à la figure 2 et la positon haute illustrée à la figure 3.

La première de ces positions qui correspond par exemple à une hauteur de 65 cm du plateau supérieur par rapport au sol permet à une personne quelque peu handicapée dans ses mouvements de s'étendre aisément sur le plateau supérieur 2. Quant à la position haute, elle peut correspondre à une hauteur au sol de l'ordre de 85 cm. Cette position permet donc le travail aisé d'une kinésathérapeute se tenan-t debout en regard de l'un ou l'autre côté de la présente table de massage.

Conformément à la caractéristique essentielle de l'objet de l'invention, il est prévu en combinaison avec le vérin central 6, des dispositifs de soutien disposés de part et d'autre de celui-ci. Ainsi, dans l'exemple représenté, il existe deux paires de dispositifs de soutien 7a, 7b, 7c, 7d situées sur chaque côté de la présente table.

Chacun de ces dispositifs de soutien est constitué par deux montants verticaux 8 et 9, solidaires respectivement du socle 1 et du plateau supérieur 2, et reliés par une bielle 10 disposée en diagonale entre les extrémités libres de ces deux montants.

Dans la position basse représentée à la figure 2, les deux montants de chaque dispositif de soutien sont relativement proches l'un de l'autre, alors qu'ils se trouvent très écartés dans la position haute illustrée à la figure 3.

Les deux dispositifs de soutien 7a, 7b ou 7c, 7d d'une même paire sont de préférence disposés sur les côtés de la présente table. Du reste, les montantes correspondants peuvent etre fixés sur les longerons latéraux du socle inférieur 1 et du plateau supérieur 2.

De plus, dans chaque paire, les dispositifs de soutien sont situés près de l'une et 1 'autre extremiUs de la table. Ceci a pour but d'assurer une bonne stabilité du plateau supérieur.

Compte tenu que lors du relèvement du plateau supérieur, le déplacement des dispositifs de soutien 7a, 7b et 7c, 7d provoque une translation du plateau supérieur 2 selon la flèche F, ce plateau est monté mobile/dans la tête de la tige 5 du vérin 6. A cet effet, la tête 11 de ce vérin est pourvue de deux galets 12 pouvant rouler à l'intérieur d'un rail 13 constitué par un profilé creux fixé contre la face inférieure du plateau 2. A ce sujet, il convient de noter que ce rail s'étend parallèlement aux deux plans verticaux contenant les deux paires de dispositifs de soutien 7a, 7b et 7c, 7d.

Ainsi, le plateau supérieur 2 peut aisément se déplacer horizontalement dans un sens ou dans 1' autre lors de son relèvement puis de son abaissement.

Du fait de la conception de la présente table, le plateau supérieur 2 de celle-ci peut etre placé dans une position relative ment basse lorsqu'une personne doit prendre place sur celui-ci. Comme déjà indiqué, ceci a pour avantage de faciliter cette opération, no tannent lorsqu'il s'agit d'une personne quelque peu -handicapée dans ses mouvements. Or, cela est évidement un cas très fréquent pour des personnes venant subir un traitement de massage ou autre chez un kinésithérapeute. Cependant, après mise en place de la personne à traiter, le plateau supérieur peut etre amené en position haute pour permettre un travail aisé du kinésithérapeute. Du reste, la hauteur exacte de ce plateau peut être réglée à volonté en fonction de la taille du praticien.Ceci constitue un avantage important lorsqu'une même table de massage est utilisée par plusieurs praticiens ayant des tailles nettement différentes.

I1 faut observer que quelle que soit la position en hauteur du plateau supérieur 2 de la présente table, celui-ci se trouve maintenu de façon parfaitement stable et ce, grâce aux différents dispositifs de soutien prévus près des quatre coins de ce plateau. I1 convient également de noter que pour sa part, le vérin de soulèvement n'encaisse pas d'efforts en porte à faux grâce à la présence des dispositifs de soutien 7a, 7b, 7c et 7d prévus près des angles du plateau 2. Du reste, le vérin 6 a essentiellement pour fonction de comnander le soulèvement ou l'abaissement du plateau supérieur de la présente table. Dans ces conditions, il peut s'agir d'un vérin de puissance relativement modérée et ce, contrairement à ce qui est le cas pour les tables d'opérations chirurgicales.En conséquence, on peut donc utiliser un vérin peu coûteux. Par ailleurs, il n'est pas besoin de prévoir un dispositif de blocage en hauteur.

Bien entendu, lorsque le traitement est achevé, il est possible de redescendre le plateau 2 en position basse pour permettre au patient de quitter aisément la présente table.

Ainsi qu'il a déjà été indiqué, l'objet de l'invention ne se limite pas à une table de massage de hauteur réglable. En effet, l'invention concerne également tous les meubles de nature similaire comportant une partie supérieure mobile dont la position est réglable en hauteur.

Ainsi, 1 'invention s'applique également à des lits destinés à des examens médicaux ou similaires, ou bien encore à des lits de repos susceptibles d'être utilisés par des malades ou des infirmes.

Cependant, l'invention peut également s'appliquer à des fauteuils d'examen ou de repos ayant la particularité de comporter une partie supérieure mobile. Dens un tel cas, les dispositifs de soutien prévus de part et d'autre du vérin central de soulèvement, sont é videmment beaucoup plus. rapprochés que dans le cas d'une table de massage ou d'un lit d'examen médical.

Par ailleurs, dans le cas d'un fauteuil relevable, le mouvement de translation de la partie supérieure de celui-ci peut être mis à profit pour réaliser un déplacement utile de la personne à exa miner ou à traiter.

Mais bien entendu, l'objet de l'invention n'est pas limité aux seuls exemples qui ont été décrits ci-dessus à simple titre indicatif. A ce sujet, il convient de noter que l'utilisation des meubles selon l'invention n'est en aucune façon limitée au domaine médical ou para-médical. En effet, ces meubles peuvent faire l'objet de toutes autres appli@ntions dans des domaines très variés.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Meuble, tel que table, lit, fauteuil ou similaire destiné à recevoir une personne en position allongée ou assise et comportant une partie supérieure mobile supportée par des moyens permettant r modifier sa position en hauteur, caractérisé en ce que ces moyens consistent en la combinaison d'un vérin central de soulèvement et de deux dispositifs de soutien, disposés de part et d'autre de celui-ci et constitués chacun par deux montants verticaux, solidaires respectivement du socle d'appui au sol et de la partie mobile à soutenir, et reliés par une bielle disposée en diagonale entre ces deux montants la partie à soutenir étant susceptible de se déplacer horizontalement par rapport à la tête du vérin de soulèvement.

2. Meuble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux paires de dispositifs de soutien disposées selon deux plans verticaux parallèles, situés de part et d'autre du vérin central de soulèvement.

3. Meuble selon la revendication 2, caractérisé en ce que la tête du vérin de soulèvement est montée mobile dans un rail ou une glissière, prévue au-dessous de la partie mobile à soutenir et qui s'étend parallèlement aux plans verticaux contenant les deux paires de dispositifs de soutien.