FR2459702A1 - Scie a guichet a entrainement mecanique - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE SCIE A GUICHET A ENTRAINEMENT MECANIQUE. ELLE SE COMPOSE ESSENTIELLEMENT D'UNE LAME DE SCIE 1 ACTIONNEE PAR UN MECANISME D'ENTRAINEMENT ALTERNATIF, ACTIONNE PAR UN MOTEUR ELECTRIQUE 3 ET MONTE SUR UN CHASSIS 2 SUPPORTANT UNE TABLE DE COUPE 4. LA TABLE DE COUPE 4 EST MOBILE EN DIRECTION DE LA LAME DE SCIE. LA LAME DE SCIE 1 EST RELIEE A SA BASE A UN RESSORT QUI LA TIRE EN APPUI SUR UNE ROULETTE DE GUIDAGE 19. CETTE LAME COMPORTE AU MOINS, A SA ZONE INFERIEURE, UN BIAIS QUI PROVOQUE LE RECUL DE LA LAME PENDANT SA PHASE DE REMONTEE. LA SCIE A GUICHET SELON L'INVENTION EST UTILISABLE ESSENTIELLEMENT POUR COUPER DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION, EN PARTICULIER DES PIERRES A BATIR, DES TUYAUX, DES PLANCHES OU SIMILAIRES.

Description

1. La présente invention concerne une scie à guichet à entraînement

mécanique, utilisable en particulier pour scier des matériaux de construction tels que pierres à bâtir, tuyaux, planches ou matériaux similaires, montée sur un support comportant une table, dont la lame de scie est pourvue d'une lame de coupe coupante dans une direction, solidaire d'un corps de base. Les lames pour les scies à guichet comportent en général des lames de coupe en métal dur fixées et de préférence soudées à un corps de base servant de support. En découpant des matériaux grossiers et durs tels que par exemple des matériaux de construction, il existe un danger que, lors du recul de la scie, les lames de scie se cassent ou se séparent du corps de base. Pour

cette raison, on a généralement utilisé dans ce but des lames de scie spécia-

les, qui comportent habituellement deux rangées de lames de coupe destinées à

couper en sens inverse et montées de façon appropriée à cet effet.

L'inconvénient de ces dispositifs est que ces lames de scie sont

de réalisation relativement compliquée et par conséquent coûteuses.

La présente invention se propose de pallier ces inconvénients en réalisant une scie à guichet permettant la coupe de matériaux grossiers et

durs au moyen de lames de scie conventionnelles.

Ce but est atteint en ce que la scie à guichet selon l'invention est caractérisée en ce que la table de scie est agencée pour se déplacer en

translation transversalement par rapport au plan de coupe pour permettre l'a-

vance du matériau à couper, en ce que la lame de scie comporte, à son extré-

mité libre opposée à son extrémité de fixation et d'entraînement, un biais tel

que la largeur de la lame de scie soit décroissante en direction de son extré-

mité libre, et dont la longueur correspond approximativement à la course de cette lame, en ce qu'elle comporte, à proximité de l'extrémité libre de la lame de scie au dos de celle-ci, une roulette disposée dans le plan de coupe, et dont l'axe est perpendiculaire au plan de coupe et monté dans des paliers

solidaires du support, en ce qu'elle comporte, à proximité de l'extrémité li-

bre de la lame de scie, un ressort fixé à ladite lame et monté de telle maniè-

re, au support de la scie, qu'elle engendre un appui de la lame contre la rou-

lette, et en ce que la lame de scie est articulée à son extrémité de fixation

et d'entraînement.

Grâce au dispositif selon l'invention, la lame de scie est déga-

gée de toute contrainte pendant la phase de remontée de la scie. Du fait que la largeur de la lame de scie diminue à son extrémité libre et que la lame de scie est retirée vers l'arrière par un ressort, la lame de scie peut, dans une faible mesure, être dégagée du matériau à couper, ce qui permet de libérer la

lame des contraintes dues au frottement contre ce matériau. Pendant le mouve-

ment de va-et-vient de la lame de scie, celle-ci est tirée en appui contre la 2. roulette grâce au ressort. En conséquence et grâce au biais ménagé dans la partie inférieure de la lame, celle-ci est retirée en arrière pendant la phase

de retour par l'action de ce ressort.

Grâce au biais ménagé au dos de la lame de scie, on obtient un sou-

lagement des contraintes exercées sur cette lame. Ceci permet d'éviter l'arra- chage de dents pendant que l'on coupe des matériaux durs. Lors de la découpe

de matériaux tendres, ceci permet le dégagement des copeaux.

Un autre avantage du ressort est dû au fait qu'il permet de com-

penser les vibrations et qu'il amortit les oscillations.

D'autres caractéristiques avantageuses et formes de réalisation

de la présente invention sont définies par les autres revendications et décri-

tes par la suite à titre d'exemple..

Si la lame de scie est légèrement inclinée par rapport à la direc-

tion verticale, on évite de façon surprenante un effritement du matériau à dé-

couper, en particulier vers la fin de la coupe. En effet, vers la fin de la coupe, il arrive fréquemment que le matériau à couper s'effrite, ce qui est dû

au fait que la lame de scie exerce une pression sur la matériau, qui est supé-

rieure à la résistance offerte par les derniers centimètres de matière restant

à couper.

La lame de scie est inclinée à chaque cycle d'une façon correspon-

dant au biais ménagé dans sa partie dorsale. Ceci est réalisé grâce à la rou-

lette qui pousse la lame de scie vers l'avant. A chaque début de cycle, la

lame de scie est très légèrement inclinée vers l'avant, cette inclinaison s'ac-

centuant au cours du cycle. Le réglage de l'inclinaison est effectué en fonc-

tion du matériau à découper et peut être déterminé empiriquement par l'utili-

sateur. Un avantage très important en ce qui concerne la facilité de mise en place de la lame de scie et son entraînement mécanique est dû au fait que l'extrémité libre de la lame de scie est guidée par une roulette et appuyée contre elle par l'action d'un ressort. De ce fait, la lame de scie peut être fixée de façon articulée du côté de son extrémité de fixation au moyen d'une

plaque de maintien, cette plaque de maintien étant pourvue de boites de gui-

dage disposées à la suite l'une de l'autre, ces boites entourant un tube dis-

posé dans la ligne de la coupe, et la plaque de maintien comportant une fente dans laquelle est introduite une goupille de commande solidaire du dispositif d'entraînement à manivelle. En comparaison avec le dispositif de fixation et de guidage tel que décrit dans le modèle d'utilité allemand na 77 02 782, o le guidage comporte deux tuyaux avec des boites qui doivent elles-mêmes être articulées à cause des tolérances, celui-ci s'effectue, dans le présent cas,

au moyen d'un seul tuyau disposé dans le prolongement de la ligne de coupe.

3.

2 45 970 2

Cette propriété est obtenue grâce aux moyens de soutien disposés à l'extrémité

inférieure de la lame de scie.

Il est avantageux que la lame de scie soit fixée de façon articulée sur une plaque de maintien du côté de son extrémité de fixation, cette plaque de maintien étant pourvue de boites de guidage disposées l'une à la suite de

l'autre, ces boites entourant un tuyau disposé dans le prolongement de la li-

gne de coupe, et o la plaque de maintien comporte une fente dans laquelle est introduite une goupille de commande faisant partie du dispositif d'entraînement

à manivelle. Grâce à cette plaque et grâce aux deux boites de guidage, la pla-

que de maintien est fermement maintenue et guidée sans problème. Ceci permet

également de compenser des inégalités dues aux tolérances.

Si en plus la lame de scie comporte, à sa partie supérieure, un

évidement ou un biais similaire à celui ménagé au bas coopérant avec une rou-

lette sollicitée par un ressort, et lorsque simultanément le dispositif de fi-

xation de la lame de scie peut être déplacé à volonté dans le sens de la ligne de coupe, on peut encore réduire le risque d'une rupture des dents de la scie, en particulier à sa-partie supérieure. Dans ce cas, au lieu d'imprimer, à la

lame de scie, un mouvement pendulaire, cette dernière est retirée parallèle-

ment à elle-même, le retrait correspondant à la réduction en largeur.

Un avantage très important de l'invention est dû au fait que la lame de scie comporte un noyau constitué par des tiges de section circulaire en acier à ressort, qui est entouré d'un manteau sur lequel sont fixées les lames de coupe, la tige en acier à ressort et le manteau étant reliés d'un côté à un dispositif de serrage et à leur extrémité libre à une pièce d'extrémité, cette pièce d'extrémité comportant, à sa face dorsale, un biais orienté vers

son extrémité.

Cette forme de réalisation de la lame de scie est également rendue possible grâce au fait qu'elle est soutenue à son extrémité libre. Du fait que les lames de scie ne peuvent pas être soudées directement sur l'acier à ressort, on prévoit d'entourer le noyau d'une enveloppe extérieure. Les lames de coupe sont soudées sur l'enveloppe extérieure. Si le dispositif de fixation supérieur et la pièce d'extrémité inférieure sont agencés en conséquence, on peut monter,

sur la scie à guichet selon l'invention, aussi bien des lames de scie conven-

tionnelles qu'une lame de scie ronde telle que décrite. La lame de scie ronde

selon l'invention présente l'avantage que des découpes arrondies sont égale-

ment réalisables. C'est ainsi que l'on peut, par exemple, découper des évide-

ments précis dans des pierres de construction, par exemple pour le passage de tuyaux ou similaires. De cette manière, on peut éviter des ponts thermiques

dus à des évidements trop importants ou à des percées effectuées manuellement.

Par le terme scie à guichet, on désigne, dans le cadre de la pré-

4.

sente invention, toute scie dans laquelle la lame de scie décrit un déplace-

ment linéaire alternatif. On entend par là également des scies du type à fixa-

tion à l'extrémité libre d'un arceau.

La présente invention sera mieux comprise en référence à la des-

cription d'un exemple de réalisation et du dessin annexé, dans lequel:

La figure 1 est une vue avant de la scie à guichet selon l'inven-

tion, La figure 2 représente une vue de côté de la scie de la fig. 1,

La figure 3 représente une vue partielle agrandie de la zone infé-

rieure de la lame de scie équipée de la roulette et du ressort, La figure 4 représente une vue en coupe à travers le dispositif d'entraînement à manivelle,

La figure 5 représente une vue arrière du dispositif d'entraîne-

ment à manivelle, La figure 6 représente une forme de réalisation d'une lame de scie, La figure 7 représente une vue en coupe selon la ligne VIIVII de la fig. 6,

La figure 8 représente une scie à guichet avec lame de scie incli-

née, et La figure 9 représente une lame de scie comportant un biais dans

sa zone inférieure et sa zone supérieure.

La scie sauteuse selon les fig. 1 à 3 comportent une lame de scie 1 qui est reliée, par son extrémité supérieure, à un support 2 et entraînée, de façon connue en soi, par un moteur électrique 3 par l'intermédiaire d'un

dispositif d'entraînement (non représenté en'détail),qui transforme le mouve-

ment de rotation du moteur 3 en un déplacement alternatif. Le support 2 com-

porte par ailleurs une table de coupe 4, agencée pour pouvoir se déplacer dans une direction correspondant à la direction de coupe, de façon à permettre l'avance du matériau à couper. Dans l'exemple représenté, ce matériau, tracé

en traits interrompus, représente une pierre de construction 5.Grâce à la cons-

truction du support 2 et de la table de coupe 4, il est également possible de couper du matériau long tel que des planches disposées transversalement sur la table de coupe 4. Un autre avantage du dispositif provient de ce que la lame coupe pendant son mouvement de descente et effectue un mouvement de retrait lors de sa remontée, de sorte que des matériaux tels que des planches peuvent

être découpés sans être particulièrement bien arrimés à la table, tout simple-

ment parce qu'elles restent mieux en position que sur les dispositifs connus.

Ce mouvement vers l'avant s'obtient grâce à deux tiges dentées 6 et 7, qui

sont fixées à la table de coupe 4 et coopérant avec des roues dentées appro-

priées 8 et 9 solidaires du support 2. L'avance de la table 4 peut par exem-

5.

ple être obtenue manuellement par une poign4 10 fixée à la table,ou méca-

niquement par l'intermédiaire d'un arbre d'entralnement Il sur lequel sont montées les roues dentées 8 et 9. L'arbre d'entraînement 11 peut être relié

de façon appropriée à un volant de commande manuelle ou un moteur (non repré-

senté).De façon similaire, le déplacement de la table 4 pourrait également

être obtenu par l'intermédiaire d'une commande hydraulique. Pour fixer le ma-

tériau 5 à découper, on utilise un dispositif de serrage excentrique de cons-

truction connue en soi. Comme cela est représenté, la pierre de construction est disposée sous une liste horizontale 26 déplaçable en hauteur et guidée par des tiges verticales 15a et 15b. Les tiges 15a et 15b sont maintenues par

les supports 12 et 13 et guidées verticalement par eux. Le serrage, par un dis-

positif excentrique, s'obtient de façon conventionnelle par un levier 14, une tige rotative 51 pourvue d'une came agissant sur les tiges 15. Pour fixer un matériau, la liste 26 est fixée à la bonne hauteur sur les tiges 15a et 15b, et les tiges 15a et 15b, ainsi que la liste 26, sont légèrement déplacées vers le bas au moyen du dispositif de serrage à excentrique, ce qui permet de fixer définitivement le matériau à couper. Pour relâcher ce matériau, le dispositif

prévoit un ressort 16 monté respectivement entre les tiges 15a et 15b et la ta-

ble de coupe 4. Une paire de roulettes 17 pivotables, montées sur le support

2, permettent, si nécessaire, le déplacement de la scie à guichet.

La lame de scie 1 a, et de façon connue en soi, une dimension en largeur b sensiblement constante sur toute sa longueur. Toutefois, dans sa zone

inférieure, il est prévu, le long de sa face dorsale, un biais 18 dont la hau-

teur correspond sensiblement à la course de la lame. Par ailleurs, le support 2 comporte, dans cette zone, une roulette 19 montée sur un axe 20. D'autres particularités de ce dispositif apparaissent plus en détail sur la fig. 3. Un

ressort 21 est fixé, par une de ses extrémités, dans un alésage ménagé à l'ex-

trémité inférieure de la lame de scie 1 et monté, à son autre extrémité, sur une pièce de retenue 23 du support 2. Ce ressort permet d'exercer une force de traction sur la lame de scie 1, qui tend à retirer cette dernière du matériau

à couper.

La lame de scie 1 se compose d'un corps de base sur lequel sont soudées des plaques de coupe 24 en métal dur, agencées pour qu'elles effectuent

la coupe pendant le mouvement descendant de la lame de scie.

Une diminution des contraintes de la lame de scie est obtenue par

son retrait engendré par le biais 18 et le ressort 21. Sur la fig. 3, on a re-

présenté la position de la lame lorsque la scie est au milieu de son cycle de travail. Lorsque la lame de scie 1 se trouve dans sa position inférieure, le

point P se trouve approximativement à la hauteur de l'axe 20 de la roulette 19.

Pendant la phase de remontée de la lame de scie, celle-ci effectue un mouvement 6.

de recul qui la dégage du contact avec le matériau 5, grâce à l'action combi-

née du biais 18 et du ressort 21. De ce fait, il est nécessaire que la lame de scie 1 soit articulée à son extrémité supérieure. La roulette 19 comporte par

ailleurs une rainure périphérique 25. La lame de scie 1 glisse sur cette rai-

nure périphérique 25 dans laquelle s'appuie sa face dorsale, ce qui lui assure

un guidage latéral. Dece fait,on augmente la stabilité de la lame et par consé-

quent la précision de la coupe.

En plus de la fonction principale du ou des ressorts 21 qui consis-

te à assurer le retrait-de-la lame de scie, ce ressort remplit une seconde

fonction. Pendant la phase de remontée de la scie, c'est-à-dire pendant la ro-

tation à vide du moteur, le ressort est armé, ce qui facilite le travail du

moteur en contribuant à entraîner la lame de scie dans son mouvement de des-

cente. Ceci signifie que le moteur peut être moins chargé et en fait que la

scie peut être équipée d'un moteur moins puissant.

Les planches, qui doivent être coupées dans le sens de la longueur, par exemple des planches de coffrage, peuvent être poussées au travers de la

scie de façon très simple.

Les fig. 4 et 5 représentent de façon plus détaillée le dispositif d'entraînement à manivelle 28. Il se compose, de façon conventionnelle, d'un entraînement excentrique comprenant un pignon d'entraînement 30 couplé à un moteur d'entraînement 29, et une roue dentée 31 équipée d'un boulon de guidage

32. Le boulon de guidage 32 coulisse dans une fente 33 d'une plaque de main-

tien 34. La plaque de maintien 34 comporte deux boites de guidage 35 et 36 dis-

posées l'une à la suite de l'autre dans le prolongement de la ligne de coupe.

Les boites de guidage 35 et 36 coulissent dans un tuyau 56 solidaire du support 2 de la scie à guichet. De cette manière, on obtient un déplacement alternatif

de la plaque de maintien 34.

La lame de scie 1 est reliée de façon articulée, au moyen d'un pa-

lier 39,avec la plaque de maintien 34, par l'intermédiaire d'une plaque de ser-

rage 37 pourvue d'une vis 38. La lame de scie 1 est elle-même montée sur un boulon 45. Il est bien entendu que le palier 39 pourrait être remplacé par un

simple guidage coulissant.

Le boulon de guidage 32 est équipé d'un palier 40. Entre la plaque de maintien 34 et la roue dentée 31, se trouve un disque 42 en bronze destiné à coopérer avec les boîtes de guidage 35 et 36, pour assurer un bon guidage de

la plaque de maintien 34.

Lorsque la table de coupe 4 est équipée d'un entraînement hydrau-

lique, une pompe hydraulique 44 peut être entraînée par le moteur d'entraîne-

ment 29 par l'intermédiaire d'un pignon 43, cette pompe hydraulique assurant la translation de la table de coupe 4. Les fig. 6 et 7 représentent une forme 7.

de réalisation d'une lame de scie permettant une découpe curviligne. Elle com-

porte une tige en acier à ressort 46 entourée d'une enveloppe 47. Sur l'enve-

loppe 47 sont soudées des plaques de coupe 24. Le montage des lames de coupe 24

peut être rendu plus facile de façon simple en prévoyant des entailles appro-

priées, dans lesquelles lesditesplaques24sont introduites avant d'être soudées.

De ce fait, lesplaquesdecoupe peuvent avoir une forme tout-à-fait quelconque.

A l'extrémité supérieure, la tige en acier à ressort 46 et l'enve-

loppe 47 sont fixées dans une pièce de serrage 49 au moyen d'une douille de serrage 48, qui assure simultanément une liaison fixe entre la tige en acier à

ressort 46 et l'enveloppe 47.

La fixation de l'extrémité libre 50 se fait de façon similaire par l'intermédiaire d'une douille de serrage 51. Pour permettre le mouvement de recul de la lame de scie, la pièce d'extrémité 50 comporte un biais 18 sur sa

face dorsale.

A la place d'une fixation par serrage de la lame de scie au moyen

de la pièce de fixation 49 et la pièce d'extrémité 50, on peut évidemment pré-

voir d'autres moyens de fixation qui ne sortent pas du cadre de la présente invention. A la suite de la détérioration d'une plaque de coupe 24, on peut

tout simplement remplacer l'enveloppe 47 par une pièce neuve appropriée.

Il est également possible, dans le cadre de la présente invention, de prévoir des plaques de coupe à section circulaire telles qu'elles sont représentées en traits pointillés. Dans ce cas, l'enveloppe est constituée par

une série de segments relativement courts disposés entre les plaques de coupe.

Le dispositif représenté par la fig. 8 est de conception sensible-

ment similaire au dispositif décrit précédemment, de sorte que les mêmes numé-

ros de référence sont utilisés pour désigner des pièces identiques. Toutefois, l'axe 20 et la roulette 19 sont quelque peu déplacés vers l'avant, de sorte

que l'inclinaison de la lame de scie est quelque peu accentuée. Ceci est par-

ticulièrement net lorsque la lame de scie est dans sa position la plus basse.

Pour effectuer le déplacement de l'axe 20 selon les besoins, on peut prévoir des ouvertures oblongues 60 disposées des deux côtés du support 2

et dans lesquelles l'axe est fixé par serrage.

La fig. 9 représente une forme de réalisation dans laquelle la lame de scie 1 comporte également, dans sa zone supérieure, un évidement en biais 61, dont la dimension et l'inclinaison sont sensiblement identiques à celles du biais 18 ménagé dans la zone inférieure de la lame. Cette lame est représentée agrandie, mais sa longueur a été réduite pour des questions de dimension du dessin. Dans la zone correspondant à l'évidement 61, une roulette, une tige 62 ou similaire, identique à la roulette 19, est prévue pour prendre appui sur la face dorsale de la lame de scie 1, cette roulette ou cette tige étant montée 8.

sur le support de la scie à guichet.

Comme précédemment,un ressort 63- est fixé à la zone supérieure de

la lame de scie 1, ce ressort ayant les mêmes fonctions que le ressort 21 pré-

cédemment décrit. L'extrémité supérieure du ressort 63 est fixée au support, tandis que l'extrémité inférieure est engagée dans une ouverture 64 de la lame de scie 1. De cette manière, le ressort exerce une traction sur la lame de scie 1, ce qui engendre un contact par pression permanent sur la roulette ou

le cylindre 62.

De cette manière et selon l'inclinaison du biais, la lame de scie 1 subit un retrait parallèle à elle-même correspondant à la largeur b'. Il est toutefois nécessaire que le dispositif de fixation de la lame de scie 1 soit agencé comme représenté sur les fig. 4 et 5, c'est-à-dire que le dispositif

d'entraînement permette le réglage en position de la lame de scie dans la di-

rection de la ligne de coupe. Ceci peut être obtenu grâce au mode de fixation

du boulon 45 dans l'ouverture oblongue correspondante. Cette ouverture oblon-

gue peut être ménagée soit dans la plaque de maintien 34, soit dans la plaque de serrage 37, soit dans la lame de scie elle-même. L'ouverture oblongue 65

est représentée en traits interrompus sur la fig. 9. Selon les besoins, le rou-

leau 62 peut également comporter une rainure périphérique similaire à la rai-

nure périphérique 25 pour améliorer le guidage de la lame de scie 1.

Sur la fig. 9, la lame de scie est représentée dans sa position

haute, avant son déplacement vers le bas au cours de la seconde phase du cy-

cle de travail de la scie. La position de la lame de scie, à la fin du cycle de travail, est représentée en traits pointillés. Du fait que la position de la lame de scie représente un mouvement relatif en direction de la ligne de

coupe (correspondant à la largeur b'), on peut équiper, de façon particulière-

ment simple, la lame de scie d'un dispositif senseur 66 qui commande l'avance

de la table de coupe 4 par l'intermédiaire d'un organe tâteur 67. De cette ma-

nière, il est par exemple possible d'arrêter l'avance de la table de coupe 4 lorsque la lame de scie 1 se trouve dans sa position la plus basse, par une commande appropriée reliée; au dispositif senseur 66. De cette manière, les lames de coupe en métal dur sont préservées pendant la phase de remontée de la

33 lame de scie.

9.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Scie à guichet à entraînement mécanique, utilisable en particu-

lier pour scier des matériaux de construction tels que pierres à bâtir, tuyaux, planches ou matériaux similaires, montée sur un support comportant une table, dont la lame de scie est pourvue d'une lame de coupe coupante dans une direction, solidaire d'un corps de base, caractérisée a) en ce que la table de scie est agencée pour se déplacer en translation dans le plan de coupe, pour permettre l'avance du matériau à couper, b) en ce que la lame de scie (1) comporte, à son extrémité libre opposée à son extrémité de fixation et d'entraînement, un biais (18) tel que la largeur de la lame de scie soit décroissante en direction de son extrémité libre, et dont la longueur correspond approximativement à la course de cette lame, c) en ce qu'elle comporte, à proximité de l'extrémité libre de la lame de scie (1) au dos de celle-ci, une roulette (19) disposée dans le plan de coupe, et dont l'axe (20) est perpendiculaire au plan de coupe et monté dans des paliers solidaires du support (2)> d) en ce qu'elle comporte, à proximité de l'extrémité libre de la lame de scie (1), un ressort (21) fixé à ladite lame et monté de telle manière,

au support de la scie, qu'il provoque l'appui de la lame (1) contre la rou-

lette (19), et e) en ce que la lame de scie (1) est articulée à son extrémité de

fixation et d'entraînement.

2. Scieà guichet selon la revendication 1, caractérisée en ce que la lame de scie (1) est guidée, entre son extrémité de fixation et la roulette (19), de façon à être légèrement inclinée par rapport à la direction verticale, de telle manière que l'extrémité libre de la lame de scie (1) soit disposée

plus en avant,par rapport au matériau à couper,que l'extrémité de fixation.

3. Scieà guichet selon la revendication 2, caractérisée en ce que

l'axe (20) de la roulette (19) est monté dans des paliers solidaires du sup-

port (2), disposés de manière à engendrer l'inclinaison de la lame de scie (1).

4. Scieà guichet selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que la roulette (19) est rotative et comporte une rainure circonférentielle

(25) destinée à guider le dos de la lame de scie (1).

5. Scie à guichet selon l'une quelconque des revendications 1 à

4, caractérisée en ce que la lame de scie (1), articulée à son extrémité de fixation, est montée sur une plaque de maintien (34), cette plaque étant équipée de boites de guidage (35, 36) disposées à la suite l'une de l'autre dans le 39 plan de coupe, ces boites entourant un tube (56) disposé dans la direction de 10.

2 45 9702

coupe, et en ce que la plaque de maintien (34) comporte une fente (33) dans

laquelle est introduite une goupille de commande (32) d'un entraînement à ma-

nivelle.

6. Scie à guichet selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un disque (42) disposé entre la plaque de maintien (34) et la roue dentée (31) de l'entraînement à manivelle, et destiné à servir de guidage

pour la plaque de maintien (34).

7. Scie à guichet selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,

caractérisée en ce que la lame de scie (1) comporte, à proximité de son extré-

mité supérieure à sa face dorsale, un évidement en biais (61) similaire en ce

qui concerne sa longueur et son inclinaison au biais (18), en ce qu'une rou-

lette (62),similaire en ce qui concerne sa fonction et sa disposition à la rou-

lette (15), est montéesur le support de la scie au dos de la lame de scie, en ce que le dispositif de couplage, entre la lame de scie (1) et l'entraînement

à manivelle, est déplaçable dans la direction de coupe, et en ce qu'un res-

sort (63) est monté à proximité de l'extrémité supérieure du ressort pour ap-

puyer la lame de scie contre ladite roulette.

8. Scie à guichet selon la revendication 7, caractérisée en ce que le dispositif de couplage comporte un boulon (45) au moyen duquel la lame de scie est reliée au dispositif d'entraînement à manivelle, ce boulon (45) étant

guidé dans une ouverture oblongue (65) ménagée dans les éléments (34, 37) fai-

sant partie du dispositif d'entraînement à manivelle ou ménagée dans la lame

de scie.

9. Scie à guichet selon l'une quelconque des revendications 1 à

8, caractérisée en ce que la lame de scie comporte un dispositif senseur (66),

dont le tâteur (67), placé dans la direction de coupe, est agencé pour inter-

rompre l'avance de la table (4) pendant le mouvement de retour de la lame.

10. Scie à guichet selon l'une quelconque des revendications 1 à

9, caractérisée en ce que la lame de scie (1) comporte un noyau de section

circulaire,constitué par une tige (46) en acier à ressort entourée d'une enve-

veloppe (47) sur laquelle sont fixées les lames de coupe (24), en ce que la tige (46) et son enveloppe sont fixées d'un côté sur un dispositif de serrage (49) et reliées à leur extrémité libre à une pièce d'extrémité (50), cette pièce d'extrémité (50) comportant, à sa face dorsale, un biais (18) incliné

vers son extrémité.