FR2458631A1 - Procede et dispositif pour la stabilisation des sediments marins ou fluviatiles exposes a l'erosion - Google Patents
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Abstract
L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE DE STABILISATION DES SEDIMENTS DE FONDS MARINS OU FLUVIATILES EXPOSES A L'EROSION CONSISTANT A RECOUVRIR CES SEDIMENTS D'UNE COUCHE DE COULIS COMPOSE D'UNE MATIERE MATRICIELLE TELLE QUE DE LA BOUE OU DE L'ARGILE ET D'UNE MATIERE PARTICULAIRE TELLE QUE DU GRAVIER, AINSI QU'UN DISPOSITIF DE DEPOT DE COULIS COMPRENANT ESSENTIELLEMENT UN CHARIOT 21 TRACTE SUR LE FOND MARIN ET RECEVANT LE COULIS PAR UN TUBE 17 POUR LE DISPOSER SUR LA COUCHE SEDIMENTAIRE A STABILISER. LE PROCEDE ET LE DISPOSITIF CONVIENNENT PARTICULIEREMENT A LA STABILISATION DES FONDS AU VOISINAGE DES INSTALLATIONS SOUS-MARINES TELLES QUE CHEVALEMENTS OU CANALISATIONS ET A LA PROTECTION DE CES DERNIERES CONTRE LES DOMMAGES CAUSES PAR DIVERS AGRES TELS QUE CHALUTS ET ANCRES.
Description
La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour la protection des structures sous-marines telles que les canali- sations ou les pieds des chevalements de forages pétroliers contre les dommages produits par l'affouillement causé par les vagues et les courants de marée . Ce but est atteint par la stabilisation des sédiments marins ou fluviatiles érodables
En particulier, la présente invention offre un procédé de stabilisation de sédiments marins ou fluviatiles dont l'avantage primordial est de pouvoir être appliqué avec précision et certitude de résultats depuis un navire de surface sans nécessiter obligatoirement la surveillance de l'opération, depuis le fond de mer ou le lit de rivière, par des scaphandriers, bien que l'intervention de ces derniers puisse présenter des avantages dans les eaux peu profondes ou aux endroits où l'affouillement se limite à une zone réduite
Bien que la présente invention soit décrite ici en particùlier en se référant à son application à la stabilisation des sedi- ments de fond de mer, il doit être entendu qu'elle eet applioable à toutes circonstances dans lesquelles des couches sédiment taires sont érodées par le mouvement des eaux, y compris les courants fluviaux ou les vagues cYtièroe
L'érosion des couches sédimentaires des fonds marins peut être très dangereuse, et elle est certainement peu souhaitable, au voisinage d'installations ou de constructions industrielles sous-marines, tant pendant leur construction qu'après son achO- vement . C'est aussi bien le cas pour les structures permanentes que pour les structures temporaires et ceci B 'applique aux si bien aux installations éloignées de la opte, telles que les chevalements de forages pétroliers ou les pontons-réservofrs, que pour les installations proches du rivage, telles que les digues, les Jetées, les quais et autres constructions semblables
L'érosion se produit quand l'énergie hydraulique ambiante locale est suffisante pour vaincre la pesanteur et la résistance adhésive du substrat sédimentaire au point de tendre à le soulever du fond de mer et a l'éloigner de la zone d'érection des installations en produisant une cavité affouillée . En beaucoup d'endroits, le fond de la mer est naturellement mobile ; dans les endroits presque stables, les effets hydrauliques des courants locaux peuvent être accentués par la présence de structu rgs artificielles et le trouble produit est fréquemment suffisant pour provoquer une érosion sédimentaire la où elle n'existait pas auparavant .Ceci peut entraîner un affaiblissement des fondations de ces structures du fait de l'érosion du sédiment avoisinant immédiatement ces structures ; dans le cas de structures d'acier ou d'autres matériaux, ceci peut entratner une déterioration assez rapide pour en affaiblir les fondations en un temps souvent beaucoup plus bref que la durée prévue de service de ces structures . Dans le cas de canalisations pétrolières sous-matines, l'affouillement est particulièrement dangereux du fait qu'il peut éroder le fond de mer sous-jacent et laisser sans soutien des tronçons de canalisation qui seront alors exposés i fléchir et à se rompre .En outre, toutes les parties non soutenues d'une canalisation sous-marine sont spécialement exposées et vulnérables aux dommages causés par les chaluts ou les ancres
On a proposé et essayé de stabiliser une couche sédimentaire érodable en la recouvrant simplement d'une matière durcissable telle que du béton . Bien que dans l'immédiat cette solution permette d'éluder le danger de l'affouillement, elle présente un double inconvénient du fait qu'il est difficile d'appliquer le béton de façon certaine à l'endroit correct-, et du fait qu'une telle couche de béton n'aboutit qu'à déplacer géographiquement le problème car l'affouillement se produit autour des bords de la couche de béton, quelquefois assez fortement pour entraîner l'affaissement de celle-ci et une fatigue de la canalisation ou autre structure sous-marine plus grande que ce n'aurait été le cas autrement .En outre, le béton est un mat6- riau relativement cher et ne peut Ntre posé, à l'heure actuelle, que par des scaphandriers, ce qui en rend la pose lente et coù- teuse . De plus, une fois posé, un revêtement de béton eet difficile et coûteux à enlever en cas de besoin pour des opérations d'entretien ou de réparation å effectuer et, pendant qu'il est en place, il représente un danger pour les chalutiers dont les filets peuvent s'engager sous ses bords externes .On a également proposé, au lieu de ne coller qu'une chemise de béton autour des parties à protéger, d'employer des éléments profilés préfabriqués en bdfon stadaptant à une canalisation exposée pour dévier le courant et diminuer ou empêcher l'affouillement
Ces éléments sont très motteux, difficiles et lents i poser, exposés à l'affouillement sur leurs bords et leurs joints, et constituent un danger considérable pour les chaluts du fait de leurs arêtes vives pouvant faire saillie du fond de la mer
En outre, lorsqu'ils ne servent plus, ils devront être récupérés du fait que, n'étant pas "bio-dégradables" c'est à dire ne se désagrégeant pas spontanément sous l'influence ambiante, ils ne peuvent pas tre purement et simplement laissés en place.
En particulier, la présente invention offre un procédé de stabilisation de sédiments marins ou fluviatiles dont l'avantage primordial est de pouvoir être appliqué avec précision et certitude de résultats depuis un navire de surface sans nécessiter obligatoirement la surveillance de l'opération, depuis le fond de mer ou le lit de rivière, par des scaphandriers, bien que l'intervention de ces derniers puisse présenter des avantages dans les eaux peu profondes ou aux endroits où l'affouillement se limite à une zone réduite
Bien que la présente invention soit décrite ici en particùlier en se référant à son application à la stabilisation des sedi- ments de fond de mer, il doit être entendu qu'elle eet applioable à toutes circonstances dans lesquelles des couches sédiment taires sont érodées par le mouvement des eaux, y compris les courants fluviaux ou les vagues cYtièroe
L'érosion des couches sédimentaires des fonds marins peut être très dangereuse, et elle est certainement peu souhaitable, au voisinage d'installations ou de constructions industrielles sous-marines, tant pendant leur construction qu'après son achO- vement . C'est aussi bien le cas pour les structures permanentes que pour les structures temporaires et ceci B 'applique aux si bien aux installations éloignées de la opte, telles que les chevalements de forages pétroliers ou les pontons-réservofrs, que pour les installations proches du rivage, telles que les digues, les Jetées, les quais et autres constructions semblables
L'érosion se produit quand l'énergie hydraulique ambiante locale est suffisante pour vaincre la pesanteur et la résistance adhésive du substrat sédimentaire au point de tendre à le soulever du fond de mer et a l'éloigner de la zone d'érection des installations en produisant une cavité affouillée . En beaucoup d'endroits, le fond de la mer est naturellement mobile ; dans les endroits presque stables, les effets hydrauliques des courants locaux peuvent être accentués par la présence de structu rgs artificielles et le trouble produit est fréquemment suffisant pour provoquer une érosion sédimentaire la où elle n'existait pas auparavant .Ceci peut entraîner un affaiblissement des fondations de ces structures du fait de l'érosion du sédiment avoisinant immédiatement ces structures ; dans le cas de structures d'acier ou d'autres matériaux, ceci peut entratner une déterioration assez rapide pour en affaiblir les fondations en un temps souvent beaucoup plus bref que la durée prévue de service de ces structures . Dans le cas de canalisations pétrolières sous-matines, l'affouillement est particulièrement dangereux du fait qu'il peut éroder le fond de mer sous-jacent et laisser sans soutien des tronçons de canalisation qui seront alors exposés i fléchir et à se rompre .En outre, toutes les parties non soutenues d'une canalisation sous-marine sont spécialement exposées et vulnérables aux dommages causés par les chaluts ou les ancres
On a proposé et essayé de stabiliser une couche sédimentaire érodable en la recouvrant simplement d'une matière durcissable telle que du béton . Bien que dans l'immédiat cette solution permette d'éluder le danger de l'affouillement, elle présente un double inconvénient du fait qu'il est difficile d'appliquer le béton de façon certaine à l'endroit correct-, et du fait qu'une telle couche de béton n'aboutit qu'à déplacer géographiquement le problème car l'affouillement se produit autour des bords de la couche de béton, quelquefois assez fortement pour entraîner l'affaissement de celle-ci et une fatigue de la canalisation ou autre structure sous-marine plus grande que ce n'aurait été le cas autrement .En outre, le béton est un mat6- riau relativement cher et ne peut Ntre posé, à l'heure actuelle, que par des scaphandriers, ce qui en rend la pose lente et coù- teuse . De plus, une fois posé, un revêtement de béton eet difficile et coûteux à enlever en cas de besoin pour des opérations d'entretien ou de réparation å effectuer et, pendant qu'il est en place, il représente un danger pour les chalutiers dont les filets peuvent s'engager sous ses bords externes .On a également proposé, au lieu de ne coller qu'une chemise de béton autour des parties à protéger, d'employer des éléments profilés préfabriqués en bdfon stadaptant à une canalisation exposée pour dévier le courant et diminuer ou empêcher l'affouillement
Ces éléments sont très motteux, difficiles et lents i poser, exposés à l'affouillement sur leurs bords et leurs joints, et constituent un danger considérable pour les chaluts du fait de leurs arêtes vives pouvant faire saillie du fond de la mer
En outre, lorsqu'ils ne servent plus, ils devront être récupérés du fait que, n'étant pas "bio-dégradables" c'est à dire ne se désagrégeant pas spontanément sous l'influence ambiante, ils ne peuvent pas tre purement et simplement laissés en place.
Un autre projet de stabilisation d'un substrat n.'exigeant pas le recours à des matériaux artificiels tels que le béton, consiste à recouvrir la structure à protéger de ce qu'on appelle un "filtre inverse", c'est à dire un filtre comportant des couches de matières particulaires disposées en sens inverse de leur granulométrie en plaçant à la partie la plus basse la matière dont les particules ont les plus petites dimensions (de préfé- rence à peu près les mêmes que celles du sédiment à stabiliser) et en superposant les couches successives selon des dimensions particulaires croissantes jusqu'à une couche supérieure de granulométrie maximale .Le filtre inverse sert à déposer suc ces sivement, sur le sédiment érodable, des couches de plus en plus gros grain jusqu'à ce qu'on atteigne une dimension particulaire théoriquement capable de résister à l'énergie hydraulique ambiante et, par conséquent, & stabiliser les couches placées sous elle (ceci étant déterminé par des calculs effectués sur les conditions sous-marines locales d'énergie) . kawis ces filtres inverses, outre qu'ils sont coûteux et difficiles à poser du fait qu'ils nécessitent le dépit, en plusieurs passes sur chaque tronçon à stabiliser, de particules de plus en plus grosses7 ne réussissent pas toujours à réaliser cette stabilisation car les fluctuations de pression dues aux turbulences peuvent se faire sentir & travers les charpentes et entraîner les matières les plus fines placées à la partie inférieure du filtre qui, de toute façon sera souvent érodé
D'autres techniques essayées, utilisant des matériaux naturels ou artificiels, n'ont obtenu qu'un succès partiel ou ont abouti à un échec total . Ces techniques consistent à déverser, depuis des dragues ou des péniches à fond escamotable, des matières pierreuses en graviers pour recouvrir et, théoriquement, protéger la canalisation .Mais cette technique entrains plusieurs complications majeures dont la moindre est la difficulté, au dessus des grands fonds, d'amener les péniches au point précis pour que le gravier tombe exactement sur la canalisation ou l'installation . En outre, lors de la décharge, la dispersion de la charge, du fait de la différence de poids spécifique entre l'eau et le gravier, provoque ltégaillement de ce dernier pendant qu'il tombe au fond en sorte que, méme correctement placé à la surface de l'eau, le matériau se disperse considérablement avant de toucher ce fond et qu'on doit en employer de grandes quantités pour compenser les erreurs de position et de dispersion
Le gravier présente en outre l'inconvénient sérieux, lorsqu'on le déverse en chute libre, de pouvoir endommager la canalisation lorsqutil la touche et, en touchant le fond de la mer, les particules individuelles de gravier sont fort capables de produire un affouillement des substrats sableux . Elles ont tendance à s'enfouir d'elles-m & es sous l'notion de l'accélération locale de courant autour des cailloux et, dans les zones de courants actifs et de transport de sédimentés, ces oailloux peuvent affouiller le fond et s'y enterrer ou se trouver simplement érodés . Dans les zones de fonds marins stables mais potentiellement érodables où ne se produit qu'un affouillement local autour de la canalisation elle-même, le gravier peut provoquer une diffusion latérale de l'affouillement aggravant la difficulté .On connait le cas d'entreprises ayant du supporter les frais de dragage et d'enlèvement de décharges pierreuses inu tilles
Les autres moyens auxiliaires.mi6 à l'essai comprennent les filets en matière synthétique et les plantes marines répandues autour des installations éloignées de la cte pour faire décrot- tre la vitesse et la capacité de transport du flux qui, théoriquement, larguera sa charge de sédiments autour de l'installation à protéger .Ce système exige la prEsence,pas toujours réalisée, d'une population ambiante de matière sédimentaire mobile interceptable et non bio-dégradable ; il peut tre incompatible avec l'environnement et devra être récupéré ultérieurement il constitue en outre un danger pour les hélices et les prises d'eau des navires et n'est pas intrinsèquement applicable aux canalisations ; ilest motteux du fait de l'implantation, par des scaphandriers, autour d'une structure éloignée de la côte si l'on doit observer une orientation précise ; et il est susceptible d'être endommagé par les chaluts et les ancres
On a proposé de déverser de la même façon des scories de fonderie qui présenteraient l'avantage d'un poids spécifique plus grand, donc d'une plus grande stabilit6, mais ce système pourrait être incompatible avec l'environnement du fait que des éléments, importants ou non, (fer, nickel, cuivre, étain, zinc, plomb cadmium, vanadium, chrome), pourront être séparés par lixiviation des scories par des processus chimiques ou biologi ques communs à toutes les zones maritimes et engendrer des problêmes de pollution
On a également proposé l'emploi de grandes plaques de bitume renfermées dans des enveloppes de matière synthétique ou autre, que l'on placerait sur les canalisations de façon qu'elles épousent la forme de ces dernières et des irrégularités du fond marin .Mais ces plaques sont d'un prix élevé du fait de leurs matières constitutives, elles ne peuvent être mises en place que par des scaphandriers donc sont lentes et conteuses à poser, et elles risquent d'être affouillées sous leurs bords et finalement sapées au point de porter sur les canalisations . En outre, comme elles ne sont pas bio-dégradables, elles doivent être ultérieurement récupérées .Toutes ces solutions proposées, comme celle consistant à poser de grands sacs de matière syn thériaque remplis de béton, n'ont pas réussi à résoudre de façon satisfaisante et économique le problème important de l'affouillement des sédiments
Le problème technique que la présente invention cherche à résoudre est de réaliser un procédé de stabilisation d'un sédiment marin ou fluviatile éliminant les inconvénients inhérents à l'une quelconque des techniques connues précédemment décrites.
D'autres techniques essayées, utilisant des matériaux naturels ou artificiels, n'ont obtenu qu'un succès partiel ou ont abouti à un échec total . Ces techniques consistent à déverser, depuis des dragues ou des péniches à fond escamotable, des matières pierreuses en graviers pour recouvrir et, théoriquement, protéger la canalisation .Mais cette technique entrains plusieurs complications majeures dont la moindre est la difficulté, au dessus des grands fonds, d'amener les péniches au point précis pour que le gravier tombe exactement sur la canalisation ou l'installation . En outre, lors de la décharge, la dispersion de la charge, du fait de la différence de poids spécifique entre l'eau et le gravier, provoque ltégaillement de ce dernier pendant qu'il tombe au fond en sorte que, méme correctement placé à la surface de l'eau, le matériau se disperse considérablement avant de toucher ce fond et qu'on doit en employer de grandes quantités pour compenser les erreurs de position et de dispersion
Le gravier présente en outre l'inconvénient sérieux, lorsqu'on le déverse en chute libre, de pouvoir endommager la canalisation lorsqutil la touche et, en touchant le fond de la mer, les particules individuelles de gravier sont fort capables de produire un affouillement des substrats sableux . Elles ont tendance à s'enfouir d'elles-m & es sous l'notion de l'accélération locale de courant autour des cailloux et, dans les zones de courants actifs et de transport de sédimentés, ces oailloux peuvent affouiller le fond et s'y enterrer ou se trouver simplement érodés . Dans les zones de fonds marins stables mais potentiellement érodables où ne se produit qu'un affouillement local autour de la canalisation elle-même, le gravier peut provoquer une diffusion latérale de l'affouillement aggravant la difficulté .On connait le cas d'entreprises ayant du supporter les frais de dragage et d'enlèvement de décharges pierreuses inu tilles
Les autres moyens auxiliaires.mi6 à l'essai comprennent les filets en matière synthétique et les plantes marines répandues autour des installations éloignées de la cte pour faire décrot- tre la vitesse et la capacité de transport du flux qui, théoriquement, larguera sa charge de sédiments autour de l'installation à protéger .Ce système exige la prEsence,pas toujours réalisée, d'une population ambiante de matière sédimentaire mobile interceptable et non bio-dégradable ; il peut tre incompatible avec l'environnement et devra être récupéré ultérieurement il constitue en outre un danger pour les hélices et les prises d'eau des navires et n'est pas intrinsèquement applicable aux canalisations ; ilest motteux du fait de l'implantation, par des scaphandriers, autour d'une structure éloignée de la côte si l'on doit observer une orientation précise ; et il est susceptible d'être endommagé par les chaluts et les ancres
On a proposé de déverser de la même façon des scories de fonderie qui présenteraient l'avantage d'un poids spécifique plus grand, donc d'une plus grande stabilit6, mais ce système pourrait être incompatible avec l'environnement du fait que des éléments, importants ou non, (fer, nickel, cuivre, étain, zinc, plomb cadmium, vanadium, chrome), pourront être séparés par lixiviation des scories par des processus chimiques ou biologi ques communs à toutes les zones maritimes et engendrer des problêmes de pollution
On a également proposé l'emploi de grandes plaques de bitume renfermées dans des enveloppes de matière synthétique ou autre, que l'on placerait sur les canalisations de façon qu'elles épousent la forme de ces dernières et des irrégularités du fond marin .Mais ces plaques sont d'un prix élevé du fait de leurs matières constitutives, elles ne peuvent être mises en place que par des scaphandriers donc sont lentes et conteuses à poser, et elles risquent d'être affouillées sous leurs bords et finalement sapées au point de porter sur les canalisations . En outre, comme elles ne sont pas bio-dégradables, elles doivent être ultérieurement récupérées .Toutes ces solutions proposées, comme celle consistant à poser de grands sacs de matière syn thériaque remplis de béton, n'ont pas réussi à résoudre de façon satisfaisante et économique le problème important de l'affouillement des sédiments
Le problème technique que la présente invention cherche à résoudre est de réaliser un procédé de stabilisation d'un sédiment marin ou fluviatile éliminant les inconvénients inhérents à l'une quelconque des techniques connues précédemment décrites.
L'invention concerne en outre un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé
Le procédé, conforme à l'invention, de stabilisation d'un sédiment marin ou fluviatile érodable consiste à déposer directement sur ce sédiment un coulis de matière matricielle pateuse ou col locale, non solidifiable, contenant des particules d'une matière solide .
Le procédé, conforme à l'invention, de stabilisation d'un sédiment marin ou fluviatile érodable consiste à déposer directement sur ce sédiment un coulis de matière matricielle pateuse ou col locale, non solidifiable, contenant des particules d'une matière solide .
Il y aura avantage à ce que cette matière matricielle pâteuse ou colloidale soit de la boue ou de l'argile, mais on pourra également utiliser une matière artificielle . Cette dernière pourra autre composée de déchets industriels et pourra devoir être chauffée ou traitée d'une autre façon pour l'amener à la consistance indispensable à son emploi dans l'environnement souterrain envisagé
En condition d'utilisation, la boue ou l'argile ne se solidifie pas mais, dans certaines conditions, principalement quand elles sont utilisées à la protection d'une canalisation de transport de pétrole pouvant s'échauffer beaucoup du fait de la température élevée du liquide les parcourant, il peut arriver que la boue ou l'argile se durcisse, au moins dans la zone immOdiate- ment contiguë à la surface échauffée de la canalisation
L'argile ou la boue durcie se mutera progressivement, sur l'épaisseur de la couche protectrice, en une argile ou boue molle sature d'eau et sera mieux à l'abri des dommages causés par les ancres, les chaluts, les sennes, et leurs agrès . En outre, cette argile ou boue durcie contribuera à réduire les pertes calorifiques du pétrole renfermé dans la canalisation et a renforcer mécaniqement cette dernière
Une argile broyée et fragmentée en particules, de poids spéci- fique naturellement élevé, conviendra parfaitement en raison de ses avantages sur les matières-humides pour le transport et la manutention .La matière humide pourra être extrudée par un disque muni de perforations de 25 mm de diamètre, soit avant le transport, soit immédiatement avant son mélange avec les particules solides
D'une façon générale, la matière idéale est l'argile à briques partiellement traitée mais son transport est coûteux pour plusieurs raisons . L'argile erratique ou post-glaciaire ordinaire est également utilisable si elle est traitée par le procédé pré eité d'extrusion .L'argile naturelle de fond marin locale pourra également servir mais elle puera devoir être soit extrudée, en particulier Si elle est surconsolidée, soit densifiée 'tes avantages de la présente invention résident dans le fait qu'elle empêche l'affouillement si elle est appliquée avant l'érection d'une installation ou la pose d'une canalisation, et qu'elle arrête la progression de cet affouillement si celuici a commencé . Elle procure en outre un soutien aux tronçons de canalisation qui en ont été privés par l'affouillement et elle est compatible avec ltenvironnement du fait qu'elle ntu- tilise que des matériaux entièrement naturels .La couche stabilisatrice conforme à l'invention possède une stabilité de longue durée en ce qui concerne sa forme et ses matières constitutives et elle est parfaitement compatible avec d'autres opérations de fond de mer telles que la pêche
Dans la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le coulis est amené à l'endroit voulu au dessus du sédiment marin à stabiliser en le refoulant par un tube sous-marin muni d'une tête de dépt, fixe ou mobile, servant à répandre le coulis sur le sédiment .Le travail s'effectue de façon que le coulis soit déposé dans la position qu'il occupera sur le sédiment et n'ait pas, normalement, å être déplacé après son dépit, å l'exception d'une légère redistribution du coulis au moyen d'une buse spéciale répartitive ou d'un chariot de fond quelquefois nécessaire pour égaliser la surface du coulis
La matière matricielle pourra Entre floculée avant l'adjonction des particules solides . La matrice et les particules pourront être mélangées, pour former le coulis, immédiatement avant le refoulement de ce dernier sur le sédiment à stabiliser, ou bien le mélange pourra autre réalisé antérieurement puis transporté sous cette forme à la zone à stabiliser . D'ailleurs, le transport de la boue ou de l'argile à l'état sec présente certains avantages définis et l'on a constaté que, pour la commodité du transport, il fallait utiliser des particules sèches de boue ou d'argile
Les dimensions des particules devront être supérieures à celles des grains de sédiment érodable ; ces particules pourront Autre faites de n'importe quelle matière assez dense bien qu'on puisse utiliser, par commodité, les pierres ou les graviers du fait que ces matériaux sont faciles à se procurer dans les zones mariti mes
On a constaté qu'après son déport le coulis subissait quelquefois une légère érosion à mesure que la boue perd graduellement son eau mais, pendant cette phase de déshydratation, la boue agit comme atténuateur des différences de pression se faisant sentir naturellement à la surface des sédiments poreux et, bien que les couches supérieures puissent être arrachées, la matrice n'est pas éliminée au delà de deux ou trois épaisseurs de grains des particules enrobées et peut ainsi servir à joindre physique- ment les particules en un réseau dont les interstices sont rem- plis par la matrice
La consistance de la matrice doit pouvoir permettre d'arriver rapidement à une grande cohésion et les boues de forage de densité élevée conviennent tout particulièrement à ce but
On préfèrera l'emploi de matières matricielles chimiquement inertes afin d'éviter la désorption de matières chimiques to xiques de la boue dans les zones où sévissent des risques écologiques telles que les régions de pisciculture .Dans certaines circonstances, on a constaté que le poids spécifique convenable pour la boue à utiliser comme matière matricielle immédiatement avant son mélange à la matière particulaire était de I 1,3 g/cm3
La présente invention concerne également un dispositif de mise en oeuvre du procédé esquissé ci-dessus, comprenant un réser- voir de matière particulaire, un réservoir de matière matricielle, un appareil mélangeur des matières matricielle et particulaire, une pompe pouvant déplacer les particules et la matrice, et un tube menant le coulis de la pompe au point requie sur le sédiment à stabiliser
De préférence, ce dispositif comportera également une tête de dépôt conformée de façon à débiter la matière sortant du tube et pouvant aplanir et épandre le coulis débité sur une largeur prédéterminée du fond de mer .La tête de dépôt pourra en outre être équipée d'organes aplanissant, au moins partiellement, le fond de mer immédiatement avant le dépôt du coulis
Bien que la couche de coulis n'atteigne pas immédiatement sa résistance maximale à l'érosion, elle est immédiatement plus résistante à 11 érosion que le sédiment érodable qu'elle recouvre et l'on constatera donc qu'en général il suffit de déposer une couche assez mince de ce coulis pour obtenir l'effet stabilisant nécessaire .Pour recouvrir la zone à stabiliser, le tube de dépôt pourra être remorqué par un navire portant les réservoirs de matières matricielle et particulaire et pouvant se déplacer selon une série de lignes parallèles en tenant compte-d'éventuels courants de surface pour assurer que la tête de dépôt, à l'eztrémité du tube, sera traînée selon des lignes parallèles successives sur la zone à stabiliser . Lorsqu il s'agit de recouvrir une zone étendue, la tate de dépôt sert à épandre le coulis sous forme d'une couche de surface essentiellement plane.
En condition d'utilisation, la boue ou l'argile ne se solidifie pas mais, dans certaines conditions, principalement quand elles sont utilisées à la protection d'une canalisation de transport de pétrole pouvant s'échauffer beaucoup du fait de la température élevée du liquide les parcourant, il peut arriver que la boue ou l'argile se durcisse, au moins dans la zone immOdiate- ment contiguë à la surface échauffée de la canalisation
L'argile ou la boue durcie se mutera progressivement, sur l'épaisseur de la couche protectrice, en une argile ou boue molle sature d'eau et sera mieux à l'abri des dommages causés par les ancres, les chaluts, les sennes, et leurs agrès . En outre, cette argile ou boue durcie contribuera à réduire les pertes calorifiques du pétrole renfermé dans la canalisation et a renforcer mécaniqement cette dernière
Une argile broyée et fragmentée en particules, de poids spéci- fique naturellement élevé, conviendra parfaitement en raison de ses avantages sur les matières-humides pour le transport et la manutention .La matière humide pourra être extrudée par un disque muni de perforations de 25 mm de diamètre, soit avant le transport, soit immédiatement avant son mélange avec les particules solides
D'une façon générale, la matière idéale est l'argile à briques partiellement traitée mais son transport est coûteux pour plusieurs raisons . L'argile erratique ou post-glaciaire ordinaire est également utilisable si elle est traitée par le procédé pré eité d'extrusion .L'argile naturelle de fond marin locale pourra également servir mais elle puera devoir être soit extrudée, en particulier Si elle est surconsolidée, soit densifiée 'tes avantages de la présente invention résident dans le fait qu'elle empêche l'affouillement si elle est appliquée avant l'érection d'une installation ou la pose d'une canalisation, et qu'elle arrête la progression de cet affouillement si celuici a commencé . Elle procure en outre un soutien aux tronçons de canalisation qui en ont été privés par l'affouillement et elle est compatible avec ltenvironnement du fait qu'elle ntu- tilise que des matériaux entièrement naturels .La couche stabilisatrice conforme à l'invention possède une stabilité de longue durée en ce qui concerne sa forme et ses matières constitutives et elle est parfaitement compatible avec d'autres opérations de fond de mer telles que la pêche
Dans la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le coulis est amené à l'endroit voulu au dessus du sédiment marin à stabiliser en le refoulant par un tube sous-marin muni d'une tête de dépt, fixe ou mobile, servant à répandre le coulis sur le sédiment .Le travail s'effectue de façon que le coulis soit déposé dans la position qu'il occupera sur le sédiment et n'ait pas, normalement, å être déplacé après son dépit, å l'exception d'une légère redistribution du coulis au moyen d'une buse spéciale répartitive ou d'un chariot de fond quelquefois nécessaire pour égaliser la surface du coulis
La matière matricielle pourra Entre floculée avant l'adjonction des particules solides . La matrice et les particules pourront être mélangées, pour former le coulis, immédiatement avant le refoulement de ce dernier sur le sédiment à stabiliser, ou bien le mélange pourra autre réalisé antérieurement puis transporté sous cette forme à la zone à stabiliser . D'ailleurs, le transport de la boue ou de l'argile à l'état sec présente certains avantages définis et l'on a constaté que, pour la commodité du transport, il fallait utiliser des particules sèches de boue ou d'argile
Les dimensions des particules devront être supérieures à celles des grains de sédiment érodable ; ces particules pourront Autre faites de n'importe quelle matière assez dense bien qu'on puisse utiliser, par commodité, les pierres ou les graviers du fait que ces matériaux sont faciles à se procurer dans les zones mariti mes
On a constaté qu'après son déport le coulis subissait quelquefois une légère érosion à mesure que la boue perd graduellement son eau mais, pendant cette phase de déshydratation, la boue agit comme atténuateur des différences de pression se faisant sentir naturellement à la surface des sédiments poreux et, bien que les couches supérieures puissent être arrachées, la matrice n'est pas éliminée au delà de deux ou trois épaisseurs de grains des particules enrobées et peut ainsi servir à joindre physique- ment les particules en un réseau dont les interstices sont rem- plis par la matrice
La consistance de la matrice doit pouvoir permettre d'arriver rapidement à une grande cohésion et les boues de forage de densité élevée conviennent tout particulièrement à ce but
On préfèrera l'emploi de matières matricielles chimiquement inertes afin d'éviter la désorption de matières chimiques to xiques de la boue dans les zones où sévissent des risques écologiques telles que les régions de pisciculture .Dans certaines circonstances, on a constaté que le poids spécifique convenable pour la boue à utiliser comme matière matricielle immédiatement avant son mélange à la matière particulaire était de I 1,3 g/cm3
La présente invention concerne également un dispositif de mise en oeuvre du procédé esquissé ci-dessus, comprenant un réser- voir de matière particulaire, un réservoir de matière matricielle, un appareil mélangeur des matières matricielle et particulaire, une pompe pouvant déplacer les particules et la matrice, et un tube menant le coulis de la pompe au point requie sur le sédiment à stabiliser
De préférence, ce dispositif comportera également une tête de dépôt conformée de façon à débiter la matière sortant du tube et pouvant aplanir et épandre le coulis débité sur une largeur prédéterminée du fond de mer .La tête de dépôt pourra en outre être équipée d'organes aplanissant, au moins partiellement, le fond de mer immédiatement avant le dépôt du coulis
Bien que la couche de coulis n'atteigne pas immédiatement sa résistance maximale à l'érosion, elle est immédiatement plus résistante à 11 érosion que le sédiment érodable qu'elle recouvre et l'on constatera donc qu'en général il suffit de déposer une couche assez mince de ce coulis pour obtenir l'effet stabilisant nécessaire .Pour recouvrir la zone à stabiliser, le tube de dépôt pourra être remorqué par un navire portant les réservoirs de matières matricielle et particulaire et pouvant se déplacer selon une série de lignes parallèles en tenant compte-d'éventuels courants de surface pour assurer que la tête de dépôt, à l'eztrémité du tube, sera traînée selon des lignes parallèles successives sur la zone à stabiliser . Lorsqu il s'agit de recouvrir une zone étendue, la tate de dépôt sert à épandre le coulis sous forme d'une couche de surface essentiellement plane.
Par contre, lorsqu'il s'agira de recouvrir des canalisations sous-marines exposées, l'engin porteur pourra déposer le coulis sous la forme d'un bloc de section triangulaire recouvrant complètement la canalisation, et comporter également des appareils de commande et/ou de surveillance tels que des caméras de télévision ou un système propulseur télécommandé lui conférant une certaine autonomie et une certaine indépendance d'allure par rapport au navire
Une conformation particulièrement appropriée pour le tube de dépôt, ou pour chacun d'eux, sera celle comprenant une enveloppe extérieure flexible renfermant une vis transporteuse pratiquement flexible, bien qu'on puisse se dispenser de la vis si le diamètre de l'enveloppe extérieure est assez grand par rapport au diamètre des particules .La vis, s'il en est une, est entraînée en rotation de façon à déplacer le coulis dans le sens longitudinal du tube en le maintenant bien mélangé avant dire déposé sur le sédiment à stabiliser
La vis pourra être faite d'une matière élastique de façon à être réellement flexible, ou d'une pluralité de tronçons réunis bout à bout par des accouplements élastiques ou des joints universels permettant à l'enveloppe extérieure de fléchir même Si la matière constituant la vis n'est pas elle-même flexible
De préférence, le dispositif comportera des organes de commande et de réglage du poids spécifique de la matière matricielle avant son mélange à la matière particulaire .Les réglages de poids spécifique pourront se faire en floculant la matière ou en modifiant sa teneur en eau, spécialement dans le cas de la boue
La tête de dépôt, à l'extrémité inférieure du tube, pourra affecter diverses formes . Dans un mode de réalisation simple, elle pourra comporter une paire de patins essentiellement parallèles joints par des traverses portant l'extrémité du tube de dépit . Ces traverses pourront avoir la forme de déflecteurs inclinés, ou porter de tels déflecteurs, ayant pour fonction de dévier latéralement vers l'extérieur le coulis sortant de la buse débitrieeau fur et à mesure de la progression de la tête répartitrice sur la surface à stabiliser .Belon une autre solution, la tête de dépôt pourra tette incorporée à un véhicule à chenilles ou à roues, de type automoteur, relié au navire sans être remorqué par lui
L'invention concerne également une couche stabilisatrice de sédiments réalisée conformément au procédé de l'invention et/ou au moyen du dispositif de l'invention
L'invention est décrite ci-après en détail en se référant à quelques exemples préférés, non limitatifs, de réalisation représentés sur les dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue de cté d'un dispositif selon l'in
vention pour le déport d'une couche stabilisatrice sur un fond
marin - la figure 2 est une vue de dessus d'une tête de dépôt faisant
partie du dispositif de la figure 1 - la figure 9 est une vue de côté d'une partie d'un autre dis
positif conforme à l'invention pour le dépôt d'une couche
stabilisatrice sur un fond marin - la figure 4 est une vue de dessus du dispositif de la figure
3 ; et - la figure 5 est une vue perspective schématique d'une canali
sation sous-marine recouverte d'un dépit stabilisateur con
forme à l'invention
Les figures 1 et 2 montrent un navire 11 portant deux réservoirs 12 et 13 contenant,le premier, une matière particulaire telle que du gravier, et le second, une matière matricielle telle que de la boue
Près du second réservoir 13 se trouve un caisson 14 dans lequel le poids spécifique de la boue peut être surveillé et réglé, et comportant un orifice de sortie vers une chambre mélangeuse 15 à laquelle peut également parvenir la matière particulaire du réservoir à gravier 12 . De la chambre mélangeuse 15, le coulis qui s'y est'formé est envoyé, par une pompe 16, dans un tube 17 dont l'enveloppe extérieure flexible-renferme un chapelet d'éléments de vis 18 . A l'extrémité inférieure du tube 17 se trouve une buse débitrice 19 portée par une tête de dépôt, ou un chariot de fond, 21 qui sera décrite plus en détail par la suite
La figure 1 montre que le navire remorque la tête do dépôt 21, au moyen d'un câble 22, sur une couche sédimentaire 20 troublée et érodée par un courant dont la direction générale est indiquée par la flèche A . Lorsque le coulis de boue et de gravier se dépose sur la couche sédimentaire 20, il a pour effet de la etabiliser en interrompant son érosion en dépit de ce qu'une petite fraction de la boue puisse titre entraînée par le courant
Le chariot de fond 21 comporte deux patins parallèles 23 et 24 joints par des traverses 26, elles-m8mes réunies par deux longerons 27, de façon à former un châssis portant la buse débitrice 19 .Les extrémités avant des patins 23 et 24 sont jointes, par des points d'attelage respectifs 25, au cible de remorquage 22 qui porte également un câble électrique pour un système de commande et de surveillance schématiquement représenté par une caméra de télévision 30 montée sur un trépied 29 placé sur le châssis du chariot de fond et pouvant visionner le coulis déposé par la buse débitrice 19 .Les longerons 27 portent plusieurs plaques déflectrices pour l'aplanissement du fond 28a et pour l'étalage du coulis 28b ; les premières ont pour fonction d'étaler et d'aplanir le sédiment à stabiliser et les se- condé6 ont pour fonction d'étaler latéralement le coulis à mesure de son dépôt de façon à obtenir une répartition uniforme de la couche de coulis sur une bande large de surface essentiel- lement plane
Par contre, pour recouvrir une canalisation, on pourra utiliser un tracteur sous-marin ou un véhicule non flottant . Ces véhicules peuvent comporter des appareils localisateurs de poussée.
Une conformation particulièrement appropriée pour le tube de dépôt, ou pour chacun d'eux, sera celle comprenant une enveloppe extérieure flexible renfermant une vis transporteuse pratiquement flexible, bien qu'on puisse se dispenser de la vis si le diamètre de l'enveloppe extérieure est assez grand par rapport au diamètre des particules .La vis, s'il en est une, est entraînée en rotation de façon à déplacer le coulis dans le sens longitudinal du tube en le maintenant bien mélangé avant dire déposé sur le sédiment à stabiliser
La vis pourra être faite d'une matière élastique de façon à être réellement flexible, ou d'une pluralité de tronçons réunis bout à bout par des accouplements élastiques ou des joints universels permettant à l'enveloppe extérieure de fléchir même Si la matière constituant la vis n'est pas elle-même flexible
De préférence, le dispositif comportera des organes de commande et de réglage du poids spécifique de la matière matricielle avant son mélange à la matière particulaire .Les réglages de poids spécifique pourront se faire en floculant la matière ou en modifiant sa teneur en eau, spécialement dans le cas de la boue
La tête de dépôt, à l'extrémité inférieure du tube, pourra affecter diverses formes . Dans un mode de réalisation simple, elle pourra comporter une paire de patins essentiellement parallèles joints par des traverses portant l'extrémité du tube de dépit . Ces traverses pourront avoir la forme de déflecteurs inclinés, ou porter de tels déflecteurs, ayant pour fonction de dévier latéralement vers l'extérieur le coulis sortant de la buse débitrieeau fur et à mesure de la progression de la tête répartitrice sur la surface à stabiliser .Belon une autre solution, la tête de dépôt pourra tette incorporée à un véhicule à chenilles ou à roues, de type automoteur, relié au navire sans être remorqué par lui
L'invention concerne également une couche stabilisatrice de sédiments réalisée conformément au procédé de l'invention et/ou au moyen du dispositif de l'invention
L'invention est décrite ci-après en détail en se référant à quelques exemples préférés, non limitatifs, de réalisation représentés sur les dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue de cté d'un dispositif selon l'in
vention pour le déport d'une couche stabilisatrice sur un fond
marin - la figure 2 est une vue de dessus d'une tête de dépôt faisant
partie du dispositif de la figure 1 - la figure 9 est une vue de côté d'une partie d'un autre dis
positif conforme à l'invention pour le dépôt d'une couche
stabilisatrice sur un fond marin - la figure 4 est une vue de dessus du dispositif de la figure
3 ; et - la figure 5 est une vue perspective schématique d'une canali
sation sous-marine recouverte d'un dépit stabilisateur con
forme à l'invention
Les figures 1 et 2 montrent un navire 11 portant deux réservoirs 12 et 13 contenant,le premier, une matière particulaire telle que du gravier, et le second, une matière matricielle telle que de la boue
Près du second réservoir 13 se trouve un caisson 14 dans lequel le poids spécifique de la boue peut être surveillé et réglé, et comportant un orifice de sortie vers une chambre mélangeuse 15 à laquelle peut également parvenir la matière particulaire du réservoir à gravier 12 . De la chambre mélangeuse 15, le coulis qui s'y est'formé est envoyé, par une pompe 16, dans un tube 17 dont l'enveloppe extérieure flexible-renferme un chapelet d'éléments de vis 18 . A l'extrémité inférieure du tube 17 se trouve une buse débitrice 19 portée par une tête de dépôt, ou un chariot de fond, 21 qui sera décrite plus en détail par la suite
La figure 1 montre que le navire remorque la tête do dépôt 21, au moyen d'un câble 22, sur une couche sédimentaire 20 troublée et érodée par un courant dont la direction générale est indiquée par la flèche A . Lorsque le coulis de boue et de gravier se dépose sur la couche sédimentaire 20, il a pour effet de la etabiliser en interrompant son érosion en dépit de ce qu'une petite fraction de la boue puisse titre entraînée par le courant
Le chariot de fond 21 comporte deux patins parallèles 23 et 24 joints par des traverses 26, elles-m8mes réunies par deux longerons 27, de façon à former un châssis portant la buse débitrice 19 .Les extrémités avant des patins 23 et 24 sont jointes, par des points d'attelage respectifs 25, au cible de remorquage 22 qui porte également un câble électrique pour un système de commande et de surveillance schématiquement représenté par une caméra de télévision 30 montée sur un trépied 29 placé sur le châssis du chariot de fond et pouvant visionner le coulis déposé par la buse débitrice 19 .Les longerons 27 portent plusieurs plaques déflectrices pour l'aplanissement du fond 28a et pour l'étalage du coulis 28b ; les premières ont pour fonction d'étaler et d'aplanir le sédiment à stabiliser et les se- condé6 ont pour fonction d'étaler latéralement le coulis à mesure de son dépôt de façon à obtenir une répartition uniforme de la couche de coulis sur une bande large de surface essentiel- lement plane
Par contre, pour recouvrir une canalisation, on pourra utiliser un tracteur sous-marin ou un véhicule non flottant . Ces véhicules peuvent comporter des appareils localisateurs de poussée.
dynamique et autre commandés par ordinateur depuis des instruments servant à suivre la canalisation à recouvrir . Le navire poseur pourra, de même, être amené dynamiquement en position ou immobilisé par plusieurs ancres
Bien que la figure 1 ne montre qu'un seul tube débiteur 17, on comprendra que, pour obtenir un plus grand étalement par un passage unique du navire et une meilleure commande de l1opération de dépôt, on pourra utiliser simultanément plusieurs tubes débi- teurs alimentant, soit un chariot de fond ou véhicule répartiteur unique, soit une pluralité de tels chariots ou véhicules
Les pompes d'alimentation de coulis devront pouvoir déplacer, soit les composants secs, soit le mélange sec, soit le mélange humecté ou saturé, et pourront être entraînées électriquement, hydrauliquement, pneumatiquement, ou de toute autre manière connue
Si l'on se reporte maintenant aux figures 3, 4 et 5, on y voit un vésicule distributeur de coulis 31 muni de quatre grandes roues 32 entraînées chacune indépendamment par un moteur séparé (non représenté) .Un faisceau de six tubes débiteurs 33, venant d'un navire tel que le navire Il de la figure 1, amène au vénicule 31 le coulis mélangé conforme à l'invention À leur arrivée au véhicule 31, les six tubes 33 se séparent en trois groupes dont le premier, ou groupe avant 33a gagne l'avant du véhicule et se termine par des embouchures incurvées menant de part et d'autre d'une canalisation découverte 38 qu'il s'agit de recouvrir
Le véhicule 31 est spécialement approprié à chevaucher la canalisation 38 et comporte un appareillage de pistage automatique lui permettant de suivre le trajet de la canalisation sans dévier . Cet appareillage comporte des palpeurs 35 saillant de l'avant du véhicule et émettant un signal électrique représentant la position de la canalisation par rapport à l'essieu avant du véhicule, un appareillage de commande automatique placé à l'intérieur du véhicule commandant alors les moteurs entrainant indépendamment chacune des roues 34 de façon à maintenir le véhicule dans une position prédéterminée à cheval sur la canalisation . L'appareillage comporte en outre une caméra de t6- lévision 36 et un magnétomètre 37 pour percevoir la position de la canalisation et fournir une information supplémentaire rétroactive sur sa position par rapport au véhicule 31 en vue de maintenir exactement la position de ce dernier
Les extrémités des deux tubes avant 33a s'incurvent au voisinage du sol de façon à déposer le coulis en dessous de la canalisation là où les irrégularités du fond marin laissent des tron çons de canalisation privées de soutien et en porte-A-faux entre deux monticules contigus .
Bien que la figure 1 ne montre qu'un seul tube débiteur 17, on comprendra que, pour obtenir un plus grand étalement par un passage unique du navire et une meilleure commande de l1opération de dépôt, on pourra utiliser simultanément plusieurs tubes débi- teurs alimentant, soit un chariot de fond ou véhicule répartiteur unique, soit une pluralité de tels chariots ou véhicules
Les pompes d'alimentation de coulis devront pouvoir déplacer, soit les composants secs, soit le mélange sec, soit le mélange humecté ou saturé, et pourront être entraînées électriquement, hydrauliquement, pneumatiquement, ou de toute autre manière connue
Si l'on se reporte maintenant aux figures 3, 4 et 5, on y voit un vésicule distributeur de coulis 31 muni de quatre grandes roues 32 entraînées chacune indépendamment par un moteur séparé (non représenté) .Un faisceau de six tubes débiteurs 33, venant d'un navire tel que le navire Il de la figure 1, amène au vénicule 31 le coulis mélangé conforme à l'invention À leur arrivée au véhicule 31, les six tubes 33 se séparent en trois groupes dont le premier, ou groupe avant 33a gagne l'avant du véhicule et se termine par des embouchures incurvées menant de part et d'autre d'une canalisation découverte 38 qu'il s'agit de recouvrir
Le véhicule 31 est spécialement approprié à chevaucher la canalisation 38 et comporte un appareillage de pistage automatique lui permettant de suivre le trajet de la canalisation sans dévier . Cet appareillage comporte des palpeurs 35 saillant de l'avant du véhicule et émettant un signal électrique représentant la position de la canalisation par rapport à l'essieu avant du véhicule, un appareillage de commande automatique placé à l'intérieur du véhicule commandant alors les moteurs entrainant indépendamment chacune des roues 34 de façon à maintenir le véhicule dans une position prédéterminée à cheval sur la canalisation . L'appareillage comporte en outre une caméra de t6- lévision 36 et un magnétomètre 37 pour percevoir la position de la canalisation et fournir une information supplémentaire rétroactive sur sa position par rapport au véhicule 31 en vue de maintenir exactement la position de ce dernier
Les extrémités des deux tubes avant 33a s'incurvent au voisinage du sol de façon à déposer le coulis en dessous de la canalisation là où les irrégularités du fond marin laissent des tron çons de canalisation privées de soutien et en porte-A-faux entre deux monticules contigus .
Un second groupe de deux tubes 33b dépose du coulis de part et d'autre de la canalisation découverte de façon à élever le niveau du fond marin des deux c8tés de celle-ci ; les embouchures de ces deux tubes 33b sont placées entre la paire de roues avant et la paire de roues arrière du véhicule
Enfin le troisième et dernier groupe de tubes 33c se termine par des embouchures déposant directement le coulis sur la canalisa- tion 38 et sur le coulis déjà déposé par les deux groupes de tubes 33a et 33b ; le véhicule comporte un capot arrière 32 conformant le coulis déposé selon une forme de section transversale triangulaire, comme le montre la figure 5, la bande déposée présentant deux côtés inclinés 39 et une arête 40
En utilisant un faisceau de six tubes de 30 cm de diamètre chacun, il est possible d'arriver à un débit total, au fond de la
3 seconde (ou 0,3 3 mer, de l'ordre de 2 m de matière par seconde (ou 0,3 m par tube et par seconde) .Le véhicule se déplacerait alors à la vitesse de 1 m toutes les 5 secondes environ, du fait qu'on estime que, pour les canalisations de grandes dimensions (c'est à dire celles de diamètre de l'ordre de 1 m), il faudra déposer approximativement 10 m de matière pour recouvrir chaque mètre de canalisation en formant un dépôt en forme de toit à deux pentes sur la canalisation, enterrant celle-ci sous une profondeur d'au moins 1 m de matière déposée . Le toit de matière déposée sur la canalisation couvrirait une bande large d'environ cinq fois le diamètre de la canalisation de chaque côté de celle ci en sorte que les côtés inclinés 39 présenteront, après tassement, une pente suffisamment faible pour constituer un obstacle minimal au dessus du fond marin et servir de plan incliné aux ancres de navires, chaluts ou sennes de façon à éviter à la canalisation d'être endommagée par ces divers agrès
Bien que l'expérience ait révélé qu'un rapport de 3/t entre la matrice et les particules convenait particulièrement au coulis à déposer, selon la présente invention, il est évident que d'autres rapports pourront être appliqués, sans s'écarter du domaine de celle-ci, et que les propqrtions pourront varier sur une gamme étendue selon les diverses conditions des fonds marins.
Enfin le troisième et dernier groupe de tubes 33c se termine par des embouchures déposant directement le coulis sur la canalisa- tion 38 et sur le coulis déjà déposé par les deux groupes de tubes 33a et 33b ; le véhicule comporte un capot arrière 32 conformant le coulis déposé selon une forme de section transversale triangulaire, comme le montre la figure 5, la bande déposée présentant deux côtés inclinés 39 et une arête 40
En utilisant un faisceau de six tubes de 30 cm de diamètre chacun, il est possible d'arriver à un débit total, au fond de la
3 seconde (ou 0,3 3 mer, de l'ordre de 2 m de matière par seconde (ou 0,3 m par tube et par seconde) .Le véhicule se déplacerait alors à la vitesse de 1 m toutes les 5 secondes environ, du fait qu'on estime que, pour les canalisations de grandes dimensions (c'est à dire celles de diamètre de l'ordre de 1 m), il faudra déposer approximativement 10 m de matière pour recouvrir chaque mètre de canalisation en formant un dépôt en forme de toit à deux pentes sur la canalisation, enterrant celle-ci sous une profondeur d'au moins 1 m de matière déposée . Le toit de matière déposée sur la canalisation couvrirait une bande large d'environ cinq fois le diamètre de la canalisation de chaque côté de celle ci en sorte que les côtés inclinés 39 présenteront, après tassement, une pente suffisamment faible pour constituer un obstacle minimal au dessus du fond marin et servir de plan incliné aux ancres de navires, chaluts ou sennes de façon à éviter à la canalisation d'être endommagée par ces divers agrès
Bien que l'expérience ait révélé qu'un rapport de 3/t entre la matrice et les particules convenait particulièrement au coulis à déposer, selon la présente invention, il est évident que d'autres rapports pourront être appliqués, sans s'écarter du domaine de celle-ci, et que les propqrtions pourront varier sur une gamme étendue selon les diverses conditions des fonds marins.
Claims (2)
- 9. Dispositif selon la Revendication 8, caractérisé en ce quela vis transporteuse est constituée par une pluralité d'é-léments de vis réunis par des accouplements flexibles oudes joints universels 10.Dispositif selon une quelconque des Revendications 7, 8 ou 9,caractérisé en ce qu'il comporte en outre des appareils capables de surveiller et de régler le poids spécifique de lamatière matricielle avant son mélange à la matière particu laird 11. Dispositif selon une quelconque des Revendications 7, 8, 9ou 10, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une têtede dépôt pouvant porter une buse débitrice placée à l'ex-trémité de sortie du tube, et possédant des organes d'attelage à un câble permettant de remorquer ladite tête de dépôtsur le fond de la mer 12.Dispositif selon la Revendication 11, caractérisé en ce queladite tête de dépôt comporte des ailettes de guidage diraitlatéralement le coulis après sa sortie de la buse débitricesituée à 11 extrémité de sortie du tube 13. Dispositif selon une quelconque des Revendications 12 ou 13,caractérisé en ce qu'il comporte en outre un appareil de surveillnce tel qu'une caméra de télévision, monté sur laditetête de dépôt 14. Dispositif selon une quelconque des Revendications 11, 12 ou13, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des organes decommande de la déflexion et/ou de l'épaisseur de la couchede coatis au fur et à mesure du dépôt de celle-ci 15.Dispositif selon une quelconque des Revendications 11, 12,13 ou 14, caractérisé en ce que la tête de dépôt comporteune paire de patins essentiellement parallèles réunis pardes traverses portant l'extrémité du tube, lesdites traversesayant la forme de déflecteurs inclinés, ou portant des déflecteurs inclinés, déviant latéralement le coulis sortantdudit tube 16. Dispositif selon une quelconque des Revendications 7, 8, 9 ou où 10, caractérisé en ce que la position de l'extrémité in-férieure du tube est commandée par un véhicule de fond marinéquipé d'organes de commande de sa position indépendammentde la position d'un navire portant le tube 17.Dispositif selon la Revendication 16, caractérisé en ce queledit véhicule de fond marin a une flottabilité neutre etpossède des organes de mise en position par poussée dynamique.
- 18. Procédé de dépôt d'une couche inhibitrice d'érosion sur unsédiment marin ou fluviatile érodable, caractérisé en ce quela matière constitutive de ladite couche stabilisatrice estrefoulée dans un tube dont l'extrémité de sortie est directement placée au dessus du sédiment à stabiliser 19. Procédé de stabilisation d'un sédiment marin ou fluviatileérodable selon une quelconque des Revendications 1, 2, 3, 4,5 ou 6, caractérisé en ce que la matière matricielle et lamatière particulaire sont représentées dans le coulis selonun rapport de l'ordre de 3/1 20. Couche stabilisatrice de sédiment, caractérisée en ce qu'ellecomprend une matière particulaire enrobée dans une matièrematricielle et en ce qu'elle est réalisée par un procédéselon une quelconque des Revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6 ou7, ou la Revendication 18
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR7915004A FR2458631A1 (fr) | 1979-06-12 | 1979-06-12 | Procede et dispositif pour la stabilisation des sediments marins ou fluviatiles exposes a l'erosion |
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FR7915004A FR2458631A1 (fr) | 1979-06-12 | 1979-06-12 | Procede et dispositif pour la stabilisation des sediments marins ou fluviatiles exposes a l'erosion |
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Publication Number | Publication Date |
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FR2458631A1 true FR2458631A1 (fr) | 1981-01-02 |
FR2458631B1 FR2458631B1 (fr) | 1985-05-10 |
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Cited By (1)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
---|---|---|---|---|
EP0091531A1 (fr) * | 1982-04-08 | 1983-10-19 | Losinger AG | Méthode et dispositif pour la mise en place d'une couverture sur une structure sous-marine ou sur une bande de terrain se trouvant sous eau |
Citations (8)
Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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CH159344A (de) * | 1931-12-21 | 1933-01-15 | Stalf Alfred | Verfahren zur Herstellung von Leit- und Uferdeckwerken bei geschiebeführenden Flüssen. |
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