CA2971370A1 - Systeme de prelevement de sediments sur un fond d'un milieu liquide - Google Patents
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Abstract
Système de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (30) dont l'extrémité inférieure forme une bouche d'aspiration mobile (31) destinée à être placée sensiblement au niveau dudit fond, et dont l'extrémité supérieure débouche à l'air libre de manière que ladite bouche (31) soit sous pression atmosphérique, ledit système comprenant des moyens de réalisation d'une agitation locale (41, 42, 43, 44, 53), à l'intérieur de ladite bouche (31), et des moyens d'évacuation (50, 51, 52) reliant ladite bouche (31) à la surface dudit milieu liquide, dans lesquels circulent des sédiments.
Description
Système de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide 1. Domaine de l'invention L'invention concerne le domaine du nettoyage du fond de milieux liquides, par exemple maritimes ou fluviaux.
La présente invention trouve notamment son application dans le traitement et la valorisation des sédiments se déposant naturellement et/ou du fait d'une pollution sur les fonds des environnements liquides tels que les estuaires, les ports, les lacs, les étangs, fleuves, les rivières ou les ouvrages de retenue d'eau et stations d'épuration.
La présente invention trouve notamment son application dans le traitement et la valorisation des sédiments se déposant naturellement et/ou du fait d'une pollution sur les fonds des environnements liquides tels que les estuaires, les ports, les lacs, les étangs, fleuves, les rivières ou les ouvrages de retenue d'eau et stations d'épuration.
2. Art antérieur Les cours d'eau transportent de nombreux sédiments, dont le dépôt provoque naturellement l'envasement des fonds. Ce phénomène peut être amplifié par les processus d'érosion, de faibles débits, une topographie plane ainsi que par les rejets industriels et urbains. Les milieux fermés (mares, étangs,...) ou presque fermés (ports, barrages...) sont encore plus sujets à
ce problème.
Pour cette raison, il est nécessaire d'effectuer de réaliser un curage des fonds de ces milieux (appelé dragage). Classiquement, on met en oeuvre périodiquement, par exemple tous les 3 à 5 ans, des opérations de dragage de ces zones afin d'évacuer les boues ou sédiments qui s'y accumulent et qui peuvent perturber, à terme, les activités humaines (sociétales, commerciales, touristiques, loisirs,...) et/ou les équilibres écologiques.
Ces travaux de désenvasement sont généralement réalisés par des bateaux spécialisés, appelés dragues, qui peuvent être hydrauliques ou mécaniques, ou par des engins de travaux publics, depuis le rivage.
Dans la catégorie des dragues hydrauliques, le matériel utilisé combine souvent d'une part un système mécanique ou hydraulique permettant de mettre en mouvement les sédiments accumulés sur le fond à nettoyer, et d'autre part un système permettant d'extraire les sédiments brassés, en général une pompe aspirante.
Un inconvénient majeur de ces systèmes de l'art antérieur est leur impact néfaste sur l'environnement aquatique. En effet, les sédiments sont brassés et soulevés, et une partie de ceux-ci se retrouvent distribués dans l'espace liquide, donnant un aspect sale et trouble, pour se redéposer ensuite sur le fond.
De plus, ce brassage agit en profondeur, et peut atteindre des zones polluées par des toxiques, métaux lourds ou pesticides, issus des industries ou d'eaux urbaines. Ces toxiques sont généralement emprisonnés dans des couches de boue lors du dépôt des sédiments sur les fonds des environnements aqueux. Cependant, la plupart des systèmes de dragage hydraulique ou mécanique remobilisent les sédiments pollués de la zone nettoyée, provoquent la mise à nu des toxiques jusqu'alors ensevelis. Ces boues toxiques se retrouvent ainsi en contact avec l'environnement aquatique.
Par ailleurs, un autre inconvénient des solutions existantes est le coût important et hétérogène généré par les chantiers temporaires de dragage. En effet, ces chantiers mobilisent un grand nombre de ressources humaines et matérielles pendant des durées conséquentes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, du fait des quantités de boue importantes à extraire.
En outre, pendant la période de dragage, le port (par exemple) est inaccessible ou son accès est fortement perturbé en comparaison avec l'usage normal.
De telles opérations de dragage doivent en plus être reproduites régulièrement (par exemple, tous les cinq ans) puisque l'envasement est continuel, ce qui perturbe périodiquement les activités de la zone concernée.
Une solution a été proposée par le document de brevet EP 2090699, consistant à
mettre en oeuvre une cloche sous-marine posée sur un fond à nettoyer, contenant une pompe d'aspiration des boues. Cette cloche est reliée à un bateau via un puits, permettant à un plongeur d'y descendre, et une conduite. Via cette conduite, de l'air sous pression atmosphérique est pompé
dans la cloche, permettant d'y chasser l'eau et les sédiments, qui sont aspirés par la pompe d'aspiration vers un lieu de stockage dans le bateau. Ceci permet de réduire les turbulences et les remous de boue.
Bien que ce dispositif permette de réduire l'impact environnemental du dragage, il reste imposant, fixe ou peu déplaçable, et très onéreux. Par ailleurs, la présence d'un bateau au-dessus de la cloche est nécessaire.
Par ailleurs, suite à leur extraction (et indépendamment de la façon dont cette extraction est faite), les sédiments doivent être évacués, et de préférence au moins en partie réutilisés et valorisés. Ils sont généralement transportés puis subissent un prétraitement préalable à leur utilisation. Ce prétraitement a pour but d'une part de séparer les particules de boues des éléments indésirables (détritus, ... ) récupérés lors de l'opération de dragage, et d'assécher les sédiments en dissociant la matière sèche de l'eau. Il existe différents types de prétraitement, les plus classiquement utilisés étant le dégrillage (c'est-à-dire le passage des sédiments au travers d'une grille), le tamisage, (c'est-à-dire le passage des sédiments à travers un tamis) ou le ressuyage (c'est-à-dire le drainage naturel des sédiments par migration de l'eau en excès).
Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de système efficace pour traiter de grandes quantités de sédiments. En conséquence, les milliers de m3 de sédiments récupérés lors des opérations de dragage ne sont généralement pas traités. Les déchets sont ainsi stockés à terre en dépôt ou acheminés par pipeline, barge ou autre moyen de transport loin des côtes et relâchés en pleine mer. Ces opérations
ce problème.
Pour cette raison, il est nécessaire d'effectuer de réaliser un curage des fonds de ces milieux (appelé dragage). Classiquement, on met en oeuvre périodiquement, par exemple tous les 3 à 5 ans, des opérations de dragage de ces zones afin d'évacuer les boues ou sédiments qui s'y accumulent et qui peuvent perturber, à terme, les activités humaines (sociétales, commerciales, touristiques, loisirs,...) et/ou les équilibres écologiques.
Ces travaux de désenvasement sont généralement réalisés par des bateaux spécialisés, appelés dragues, qui peuvent être hydrauliques ou mécaniques, ou par des engins de travaux publics, depuis le rivage.
Dans la catégorie des dragues hydrauliques, le matériel utilisé combine souvent d'une part un système mécanique ou hydraulique permettant de mettre en mouvement les sédiments accumulés sur le fond à nettoyer, et d'autre part un système permettant d'extraire les sédiments brassés, en général une pompe aspirante.
Un inconvénient majeur de ces systèmes de l'art antérieur est leur impact néfaste sur l'environnement aquatique. En effet, les sédiments sont brassés et soulevés, et une partie de ceux-ci se retrouvent distribués dans l'espace liquide, donnant un aspect sale et trouble, pour se redéposer ensuite sur le fond.
De plus, ce brassage agit en profondeur, et peut atteindre des zones polluées par des toxiques, métaux lourds ou pesticides, issus des industries ou d'eaux urbaines. Ces toxiques sont généralement emprisonnés dans des couches de boue lors du dépôt des sédiments sur les fonds des environnements aqueux. Cependant, la plupart des systèmes de dragage hydraulique ou mécanique remobilisent les sédiments pollués de la zone nettoyée, provoquent la mise à nu des toxiques jusqu'alors ensevelis. Ces boues toxiques se retrouvent ainsi en contact avec l'environnement aquatique.
Par ailleurs, un autre inconvénient des solutions existantes est le coût important et hétérogène généré par les chantiers temporaires de dragage. En effet, ces chantiers mobilisent un grand nombre de ressources humaines et matérielles pendant des durées conséquentes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, du fait des quantités de boue importantes à extraire.
En outre, pendant la période de dragage, le port (par exemple) est inaccessible ou son accès est fortement perturbé en comparaison avec l'usage normal.
De telles opérations de dragage doivent en plus être reproduites régulièrement (par exemple, tous les cinq ans) puisque l'envasement est continuel, ce qui perturbe périodiquement les activités de la zone concernée.
Une solution a été proposée par le document de brevet EP 2090699, consistant à
mettre en oeuvre une cloche sous-marine posée sur un fond à nettoyer, contenant une pompe d'aspiration des boues. Cette cloche est reliée à un bateau via un puits, permettant à un plongeur d'y descendre, et une conduite. Via cette conduite, de l'air sous pression atmosphérique est pompé
dans la cloche, permettant d'y chasser l'eau et les sédiments, qui sont aspirés par la pompe d'aspiration vers un lieu de stockage dans le bateau. Ceci permet de réduire les turbulences et les remous de boue.
Bien que ce dispositif permette de réduire l'impact environnemental du dragage, il reste imposant, fixe ou peu déplaçable, et très onéreux. Par ailleurs, la présence d'un bateau au-dessus de la cloche est nécessaire.
Par ailleurs, suite à leur extraction (et indépendamment de la façon dont cette extraction est faite), les sédiments doivent être évacués, et de préférence au moins en partie réutilisés et valorisés. Ils sont généralement transportés puis subissent un prétraitement préalable à leur utilisation. Ce prétraitement a pour but d'une part de séparer les particules de boues des éléments indésirables (détritus, ... ) récupérés lors de l'opération de dragage, et d'assécher les sédiments en dissociant la matière sèche de l'eau. Il existe différents types de prétraitement, les plus classiquement utilisés étant le dégrillage (c'est-à-dire le passage des sédiments au travers d'une grille), le tamisage, (c'est-à-dire le passage des sédiments à travers un tamis) ou le ressuyage (c'est-à-dire le drainage naturel des sédiments par migration de l'eau en excès).
Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de système efficace pour traiter de grandes quantités de sédiments. En conséquence, les milliers de m3 de sédiments récupérés lors des opérations de dragage ne sont généralement pas traités. Les déchets sont ainsi stockés à terre en dépôt ou acheminés par pipeline, barge ou autre moyen de transport loin des côtes et relâchés en pleine mer. Ces opérations
3 également peuvent être néfastes pour l'environnement en contribuant à la pollution des eaux du fait des toxiques contenus dans de tels déchets.
De nombreuses études présentent pourtant le potentiel de valorisation des sédiments de dragage, comme par exemple dans la fabrication du béton, dans les travaux routiers (remblais, chaussées...), dans l'industrie (verrerie, fonderie...) ou encore dans l'agronomie.
Il existe donc un besoin de disposer d'un système qui assurerait un prélèvement des sédiments respectueux de l'environnement et aisé à mettre en oeuvre puis un séchage efficace des sédiments, tout en étant capable de traiter des quantités plus importantes de matière entrante, et qui contribuerait à la réduction de la masse de déchets stockés à terre ou déversés en mer.
3. Exposé de l'invention La présente invention a pour objectif de pallier au moins certains de ces inconvénients de l'art antérieur.
Cet objectif, ainsi que d'autres qui apparaitront plus clairement par la suite, sont atteints, selon au moins un aspect de l'invention, à l'aide d'un système de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang. Le système comprend notamment un conduit dont l'extrémité
inférieure forme une bouche d'aspiration mobile destinée à être placée sensiblement au niveau du fond, et dont l'extrémité supérieure débouche à l'air libre de manière que la bouche soit sous pression atmosphérique, le système comprenant des moyens de réalisation d'une agitation locale, à l'intérieur de la bouche et des moyens d'évacuation reliant la bouche à la surface du milieu liquide, dans lesquels circulent des sédiments.
Un tel système de prélèvement permet de prélever de petites quantités de sédiments d'un sol envasé puis de les extraire, en réduisant les impacts environnementaux sur l'environnement aquatique.
En particulier, les moyens de réalisation d'une agitation locale permettent de décoller les sédiments du fond. Une telle agitation peut-être réalisée par des moyens mécaniques (par exemple grâce à des bras d'agitation) ou encore par des moyens de génération d'une surpression (par exemple grâce à des jets de fluide). Le fait que le conduit soit sous pression atmosphérique naturelle permet la création d'une dépression locale dans son extrémité basse, dont le rôle est de contenir le mélange souillé d'eau et de sédiments potentiellement pollués à l'intérieur de la zone de nettoyage définie par le conduit reposant sur le fond, sans que ce mélange puisse être mis en contact avec l'environnement aquatique externe, comme c'est souvent le cas dans les solutions de dragage actuelles.
Selon un premier mode de réalisation, le système de prélèvement comprend une unité
flottante, supportant les moyens d'évacuation par une première extrémité.
Ainsi, une extrémité du conduit est maintenue hors de l'eau, afin de permettre l'évacuation du
De nombreuses études présentent pourtant le potentiel de valorisation des sédiments de dragage, comme par exemple dans la fabrication du béton, dans les travaux routiers (remblais, chaussées...), dans l'industrie (verrerie, fonderie...) ou encore dans l'agronomie.
Il existe donc un besoin de disposer d'un système qui assurerait un prélèvement des sédiments respectueux de l'environnement et aisé à mettre en oeuvre puis un séchage efficace des sédiments, tout en étant capable de traiter des quantités plus importantes de matière entrante, et qui contribuerait à la réduction de la masse de déchets stockés à terre ou déversés en mer.
3. Exposé de l'invention La présente invention a pour objectif de pallier au moins certains de ces inconvénients de l'art antérieur.
Cet objectif, ainsi que d'autres qui apparaitront plus clairement par la suite, sont atteints, selon au moins un aspect de l'invention, à l'aide d'un système de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang. Le système comprend notamment un conduit dont l'extrémité
inférieure forme une bouche d'aspiration mobile destinée à être placée sensiblement au niveau du fond, et dont l'extrémité supérieure débouche à l'air libre de manière que la bouche soit sous pression atmosphérique, le système comprenant des moyens de réalisation d'une agitation locale, à l'intérieur de la bouche et des moyens d'évacuation reliant la bouche à la surface du milieu liquide, dans lesquels circulent des sédiments.
Un tel système de prélèvement permet de prélever de petites quantités de sédiments d'un sol envasé puis de les extraire, en réduisant les impacts environnementaux sur l'environnement aquatique.
En particulier, les moyens de réalisation d'une agitation locale permettent de décoller les sédiments du fond. Une telle agitation peut-être réalisée par des moyens mécaniques (par exemple grâce à des bras d'agitation) ou encore par des moyens de génération d'une surpression (par exemple grâce à des jets de fluide). Le fait que le conduit soit sous pression atmosphérique naturelle permet la création d'une dépression locale dans son extrémité basse, dont le rôle est de contenir le mélange souillé d'eau et de sédiments potentiellement pollués à l'intérieur de la zone de nettoyage définie par le conduit reposant sur le fond, sans que ce mélange puisse être mis en contact avec l'environnement aquatique externe, comme c'est souvent le cas dans les solutions de dragage actuelles.
Selon un premier mode de réalisation, le système de prélèvement comprend une unité
flottante, supportant les moyens d'évacuation par une première extrémité.
Ainsi, une extrémité du conduit est maintenue hors de l'eau, afin de permettre l'évacuation du
4 mélange d'eau et de sédiments vers des barges attenantes ou des opérations de traitement postérieures, par l'intermédiaire des moyens d'évacuations.
Selon un autre mode de réalisation, ou en complément, le système de prélèvement comprend une unité mobile sur le fond, reliée aux moyens d'évacuation par une seconde extrémité.
Cette unité mobile sur le fond permet de nettoyer des zones envasées difficiles d'accès (comme les zones sous les bateaux ou les pontons par exemple), tout en laissant les voies navigables libres, et en maintenant la seconde extrémité du conduit proche du fond afin de réaliser l'extraction des sédiments décollés par les moyens d'évacuation.
Selon un autre aspect particulier, les moyens de réalisation d'une agitation locale délivrent au moins un jet d'eau sous pression dirigé vers le fond.
Ainsi, la pression générée par le (les) jet(s) d'eau sur le sol envasé, souvent durci en surface, permet de en outre de décoller et d'agiter les sédiments.
Selon un autre aspect particulier, les moyens de réalisation d'une agitation locale comprennent au moins un dispositif d'agitation mécanique.
Ces moyens mécaniques permettent de travailler le sol envasé, décoller les sédiments, et les mélanger efficacement.
Il peut par exemple s'agir d'une ou plusieurs hélices entrainées en rotation selon un axe vertical, ou d'outils montés sur un axe horizontal (par exemple de façon similaire à un scarificateur).
Selon un autre aspect particulier, le conduit sous pression atmosphérique porte et/ou forme les moyens d'évacuation.
Un tel conduit permet à la fois de protéger et contenir les moyens d'évacuation et de définir un périmètre de nettoyage au sol. Le conduit étant sous pression atmosphérique, une dépression locale est créée au sein de ce périmètre de nettoyage lorsque le niveau du mélange eau et sédiments diminue, au fur et à mesure qu'il est évacué par les moyens d'évacuation. Cette dépression locale empêche tout contact du liquide souillé avec l'environnement aquatique extérieur au conduit.
Lorsque le milieu à traiter est peu profond, ce conduit vertical peut s'étendre d'un seul tenant entre la surface et le fond. Dans d'autres situations, la bouche peut être reliée à ce conduit, et plus généralement à la surface, par un tube souple.
Selon un autre aspect particulier, le système de prélèvement comprend des moyens de contrôle de proximité de la hauteur immergée du conduit vertical.
La position du conduit peut ainsi ajustée de façon à ce que l'extrémité
inférieure immergée du conduit repose sur le sol à nettoyer.
Selon un autre aspect particulier, les moyens de contrôle sont motorisés.
Selon un autre mode de réalisation, ou en complément, le système de prélèvement comprend une unité mobile sur le fond, reliée aux moyens d'évacuation par une seconde extrémité.
Cette unité mobile sur le fond permet de nettoyer des zones envasées difficiles d'accès (comme les zones sous les bateaux ou les pontons par exemple), tout en laissant les voies navigables libres, et en maintenant la seconde extrémité du conduit proche du fond afin de réaliser l'extraction des sédiments décollés par les moyens d'évacuation.
Selon un autre aspect particulier, les moyens de réalisation d'une agitation locale délivrent au moins un jet d'eau sous pression dirigé vers le fond.
Ainsi, la pression générée par le (les) jet(s) d'eau sur le sol envasé, souvent durci en surface, permet de en outre de décoller et d'agiter les sédiments.
Selon un autre aspect particulier, les moyens de réalisation d'une agitation locale comprennent au moins un dispositif d'agitation mécanique.
Ces moyens mécaniques permettent de travailler le sol envasé, décoller les sédiments, et les mélanger efficacement.
Il peut par exemple s'agir d'une ou plusieurs hélices entrainées en rotation selon un axe vertical, ou d'outils montés sur un axe horizontal (par exemple de façon similaire à un scarificateur).
Selon un autre aspect particulier, le conduit sous pression atmosphérique porte et/ou forme les moyens d'évacuation.
Un tel conduit permet à la fois de protéger et contenir les moyens d'évacuation et de définir un périmètre de nettoyage au sol. Le conduit étant sous pression atmosphérique, une dépression locale est créée au sein de ce périmètre de nettoyage lorsque le niveau du mélange eau et sédiments diminue, au fur et à mesure qu'il est évacué par les moyens d'évacuation. Cette dépression locale empêche tout contact du liquide souillé avec l'environnement aquatique extérieur au conduit.
Lorsque le milieu à traiter est peu profond, ce conduit vertical peut s'étendre d'un seul tenant entre la surface et le fond. Dans d'autres situations, la bouche peut être reliée à ce conduit, et plus généralement à la surface, par un tube souple.
Selon un autre aspect particulier, le système de prélèvement comprend des moyens de contrôle de proximité de la hauteur immergée du conduit vertical.
La position du conduit peut ainsi ajustée de façon à ce que l'extrémité
inférieure immergée du conduit repose sur le sol à nettoyer.
Selon un autre aspect particulier, les moyens de contrôle sont motorisés.
5 Ceci permet un ajustement automatique de la position du conduit par rapport au fond, sans qu'une action manuelle soit nécessaire.
Selon un autre aspect particulier, l'unité flottante et/ou l'unité mobile sur le fond est équipée de moyens de déplacement autonomes.
Selon un autre aspect particulier, le système comprend des moyens de contrôle autonomes de son déplacement, de façon à couvrir progressivement une surface prédéfinie.
En particulier, les moyens de déplacement mettent en oeuvre au moins un câble de guidage, les moyens de contrôle pilotant au moins un élément mobile le long du ou des câbles.
Ainsi, la robotisation du système de prélèvement évite qu'une intervention humaine soit nécessaire pour assurer et contrôler son déplacement, ce qui réduit les besoins en ressources humaines et financières, et facilite et accélère les opérations de nettoyage.
L'utilisation de câbles de guidage arrimés en mer et/ou sur terre est un moyen simple et efficace de déplacer le système.
Selon un autre aspect particulier, le système est relié à au moins une unité
de réception de sédiments prélevés.
Les sédiments prélevés peuvent ainsi aisément être récupérés, puis le cas échéant être traités ou valorisés suite à leur extraction.
L'invention concerne aussi un procédé de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang. Un tel procédé comprend au moins une itération des étapes suivantes :
- placement d'une bouche d'aspiration mobile, sous pression atmosphérique, sensiblement au niveau du fond ;
- réalisation d'une agitation locale, à l'intérieur de la bouche ; et - évacuation de sédiments de la bouche vers la surface du milieu liquide.
Selon un aspect particulier, les étapes sont réitérées, les étapes de placement successives étant contrôlées par une étape de localisation de la bouche.
Selon un autre aspect particulier, l'étape de localisation tient compte d'un plan de traitement prédéterminé, définissant une surface à traiter progressivement.
Ainsi, chaque enchaînement d'étapes constitue un cycle automatisé, permettant que le nettoyage soit réalisé facilement et progressivement sans ressource extérieure.
Selon un autre aspect, pouvant dans certains cas être mis en oeuvre indépendamment de ce qui précède, l'invention concerne également un dispositif de prétraitement de sédiments prélevés sur un fond d'un milieu liquide, comprenant au moins deux étages de tamisage successifs, chacun des étages de tamisage comprenant un panier de tamisage présentant des mailles de taille prédéterminée, pouvant être entraîné en rotation à l'intérieur d'un réceptacle, de façon à séparer des filtrats, traversant lesdites
Selon un autre aspect particulier, l'unité flottante et/ou l'unité mobile sur le fond est équipée de moyens de déplacement autonomes.
Selon un autre aspect particulier, le système comprend des moyens de contrôle autonomes de son déplacement, de façon à couvrir progressivement une surface prédéfinie.
En particulier, les moyens de déplacement mettent en oeuvre au moins un câble de guidage, les moyens de contrôle pilotant au moins un élément mobile le long du ou des câbles.
Ainsi, la robotisation du système de prélèvement évite qu'une intervention humaine soit nécessaire pour assurer et contrôler son déplacement, ce qui réduit les besoins en ressources humaines et financières, et facilite et accélère les opérations de nettoyage.
L'utilisation de câbles de guidage arrimés en mer et/ou sur terre est un moyen simple et efficace de déplacer le système.
Selon un autre aspect particulier, le système est relié à au moins une unité
de réception de sédiments prélevés.
Les sédiments prélevés peuvent ainsi aisément être récupérés, puis le cas échéant être traités ou valorisés suite à leur extraction.
L'invention concerne aussi un procédé de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang. Un tel procédé comprend au moins une itération des étapes suivantes :
- placement d'une bouche d'aspiration mobile, sous pression atmosphérique, sensiblement au niveau du fond ;
- réalisation d'une agitation locale, à l'intérieur de la bouche ; et - évacuation de sédiments de la bouche vers la surface du milieu liquide.
Selon un aspect particulier, les étapes sont réitérées, les étapes de placement successives étant contrôlées par une étape de localisation de la bouche.
Selon un autre aspect particulier, l'étape de localisation tient compte d'un plan de traitement prédéterminé, définissant une surface à traiter progressivement.
Ainsi, chaque enchaînement d'étapes constitue un cycle automatisé, permettant que le nettoyage soit réalisé facilement et progressivement sans ressource extérieure.
Selon un autre aspect, pouvant dans certains cas être mis en oeuvre indépendamment de ce qui précède, l'invention concerne également un dispositif de prétraitement de sédiments prélevés sur un fond d'un milieu liquide, comprenant au moins deux étages de tamisage successifs, chacun des étages de tamisage comprenant un panier de tamisage présentant des mailles de taille prédéterminée, pouvant être entraîné en rotation à l'intérieur d'un réceptacle, de façon à séparer des filtrats, traversant lesdites
6 mailles dudit panier, et des résidus ne traversant pas lesdites mailles.
Selon un aspect de l'invention, au moins un des étages de tamisage comprend des moyens de projection d'un fluide sous pression sur au moins une partie de la périphérie du panier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur de celui-ci et le panier de tamisage présente une forme tronconique avec un bord supérieur plus large que le bord inférieur.
La projection de fluide sous pression sur la périphérie du panier permet de décolmater les mailles du panier formant le filtre. La pression exercée par le fluide décolle les particules obstruant le filtre, et les remet en mouvement afin que l'opération de tamisage puisse être poursuivie et que les filtrats soient évacués.
La filtration, et par conséquent le tri et le séchage des sédiments, est ainsi plus efficace. La présence du système de nettoyage permet d'assurer une continuité dans le fonctionnement du dispositif de prétraitement, et ainsi de traiter des quantités plus importantes de sédiments.
La forme spécifique du panier permet que les sédiments résiduels soient éjectés hors du panier lors de sa rotation, lorsque la vitesse du panier est augmentée.
Selon un premier mode de réalisation, les moyens de projection comprennent une pluralité de buses distribuées sur la hauteur de la périphérie.
Ainsi, lorsque le panier est mis en mouvement et effectue sa rotation, l'ensemble de la surface extérieure du panier, c'est-à-dire de l'extrémité basse du panier jusqu'à son extrémité haute, est aspergée. Ceci garantit que toutes les mailles du panier soient décolmatées, et assure une efficacité
maximum.
Selon un autre mode de réalisation, le panier est évasé au voisinage de son bord supérieur.
Cette forme spécifique facilite à nouveau l'éjection des sédiments résiduels, hors du panier, lorsque la vitesse de rotation de celui-ci est augmentée.
Selon un mode de réalisation particulier, le panier est monté sur un axe de rotation le traversant, mobile par rapport au réceptacle.
En particulier, l'extrémité supérieure de l'axe de rotation est entraînée par un moteur.
La mise en route du moteur, entraîne la rotation de l'axe, et par conséquent du panier à
l'intérieur du réceptacle. La technique mise en oeuvre est simple et peu coûteuse.
Selon un autre mode de réalisation, le réceptacle présente un fond incliné
guidant les filtrats vers des moyens de transfert.
En particulier, les moyens de transfert des filtrats comprennent un embout déverseur.
Ainsi, les filtrats ayant franchi les mailles du panier s'écoulent naturellement vers le bas du réceptacle, l'embout déverseur permettant leur guidage précis vers le panier de filtration suivant.
Selon un autre mode de réalisation, le réceptacle est fixé à l'intérieur d'une cuve recevant les
Selon un aspect de l'invention, au moins un des étages de tamisage comprend des moyens de projection d'un fluide sous pression sur au moins une partie de la périphérie du panier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur de celui-ci et le panier de tamisage présente une forme tronconique avec un bord supérieur plus large que le bord inférieur.
La projection de fluide sous pression sur la périphérie du panier permet de décolmater les mailles du panier formant le filtre. La pression exercée par le fluide décolle les particules obstruant le filtre, et les remet en mouvement afin que l'opération de tamisage puisse être poursuivie et que les filtrats soient évacués.
La filtration, et par conséquent le tri et le séchage des sédiments, est ainsi plus efficace. La présence du système de nettoyage permet d'assurer une continuité dans le fonctionnement du dispositif de prétraitement, et ainsi de traiter des quantités plus importantes de sédiments.
La forme spécifique du panier permet que les sédiments résiduels soient éjectés hors du panier lors de sa rotation, lorsque la vitesse du panier est augmentée.
Selon un premier mode de réalisation, les moyens de projection comprennent une pluralité de buses distribuées sur la hauteur de la périphérie.
Ainsi, lorsque le panier est mis en mouvement et effectue sa rotation, l'ensemble de la surface extérieure du panier, c'est-à-dire de l'extrémité basse du panier jusqu'à son extrémité haute, est aspergée. Ceci garantit que toutes les mailles du panier soient décolmatées, et assure une efficacité
maximum.
Selon un autre mode de réalisation, le panier est évasé au voisinage de son bord supérieur.
Cette forme spécifique facilite à nouveau l'éjection des sédiments résiduels, hors du panier, lorsque la vitesse de rotation de celui-ci est augmentée.
Selon un mode de réalisation particulier, le panier est monté sur un axe de rotation le traversant, mobile par rapport au réceptacle.
En particulier, l'extrémité supérieure de l'axe de rotation est entraînée par un moteur.
La mise en route du moteur, entraîne la rotation de l'axe, et par conséquent du panier à
l'intérieur du réceptacle. La technique mise en oeuvre est simple et peu coûteuse.
Selon un autre mode de réalisation, le réceptacle présente un fond incliné
guidant les filtrats vers des moyens de transfert.
En particulier, les moyens de transfert des filtrats comprennent un embout déverseur.
Ainsi, les filtrats ayant franchi les mailles du panier s'écoulent naturellement vers le bas du réceptacle, l'embout déverseur permettant leur guidage précis vers le panier de filtration suivant.
Selon un autre mode de réalisation, le réceptacle est fixé à l'intérieur d'une cuve recevant les
7 résidus.
Ainsi, la récupération des résidus, n'ayant pas franchi les mailles du panier, s'effectue de manière simple, au sein même du dispositif.
Selon un autre mode de réalisation, la cuve présente, sous le réceptacle, une forme en entonnoir, guidant les résidus vers des moyens dévacuation.
Ceci permet que les résidus soient naturellement guidés vers les bas de la cuve, et soient rassemblés afin d'être évacués vers un bac de stockage, par exemple.
Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de prétraitement de sédiments comprend des moyens de contrôle pilotant la mise en rotation et/ou la vitesse de rotation desdits paniers et/ou la distribution dudit fluide sous pression.
Ainsi, le cycle de traitement des sédiments peut être complètement automatisé
afin de gagner en performance.
Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de prétraitement de sédiments comprend trois étages de tamisage successifs.
Les sédiments entrants subissent ainsi trois traitements successifs, la taille des mailles des paniers de tamisage réduisant au fur et à mesure des étages de tamisage. De cette manière, trois types de résidus peuvent être récupérés et valorisés, les résidus ultimes prenant la forme de particules très fines. De plus, les filtrats ultimes , évacués à la fin des opérations sont liquides et peuvent être rejetés directement dans l'environnement de départ. Le dispositif est ainsi efficient, puisqu'il ne reste aucun déchet ultime à stocker.
Par ailleurs, les opérations de prétraitements peuvent être effectuées in situ , sur le lieu même d'extraction des sédiments, contrairement aux solutions de l'art antérieur qui nécessitent un transport des sédiments vers une zone de traitement. Ceci permet de réduire considérablement le bilan carbone des opérations de transport puisque seuls les sédiments débarrassés de leur eau (et éventuellement conditionnés) sont transportés.
L'invention concerne également un étage de prétraitement pour un dispositif de tamisage de sédiments prélevés sur un fond d'un milieu liquide, comprenant un panier de tamisage présentant des mailles de taille prédéterminée, pouvant être entraîné en rotation à
l'intérieur d'un réceptacle, de façon à séparer des filtrats, traversant les mailles du panier, et des résidus ne traversant pas les mailles, comprenant des moyens de projection d'un fluide sous pression sur au moins une portion de la périphérie dupanier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur de celui-ci.
Avantageusement, le panier de tamisage présente une forme tronconique avec un bord supérieur plus large que le bord inférieur.
L'invention concerne également un procédé de prétraitement de sédiments prélevés sur un
Ainsi, la récupération des résidus, n'ayant pas franchi les mailles du panier, s'effectue de manière simple, au sein même du dispositif.
Selon un autre mode de réalisation, la cuve présente, sous le réceptacle, une forme en entonnoir, guidant les résidus vers des moyens dévacuation.
Ceci permet que les résidus soient naturellement guidés vers les bas de la cuve, et soient rassemblés afin d'être évacués vers un bac de stockage, par exemple.
Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de prétraitement de sédiments comprend des moyens de contrôle pilotant la mise en rotation et/ou la vitesse de rotation desdits paniers et/ou la distribution dudit fluide sous pression.
Ainsi, le cycle de traitement des sédiments peut être complètement automatisé
afin de gagner en performance.
Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de prétraitement de sédiments comprend trois étages de tamisage successifs.
Les sédiments entrants subissent ainsi trois traitements successifs, la taille des mailles des paniers de tamisage réduisant au fur et à mesure des étages de tamisage. De cette manière, trois types de résidus peuvent être récupérés et valorisés, les résidus ultimes prenant la forme de particules très fines. De plus, les filtrats ultimes , évacués à la fin des opérations sont liquides et peuvent être rejetés directement dans l'environnement de départ. Le dispositif est ainsi efficient, puisqu'il ne reste aucun déchet ultime à stocker.
Par ailleurs, les opérations de prétraitements peuvent être effectuées in situ , sur le lieu même d'extraction des sédiments, contrairement aux solutions de l'art antérieur qui nécessitent un transport des sédiments vers une zone de traitement. Ceci permet de réduire considérablement le bilan carbone des opérations de transport puisque seuls les sédiments débarrassés de leur eau (et éventuellement conditionnés) sont transportés.
L'invention concerne également un étage de prétraitement pour un dispositif de tamisage de sédiments prélevés sur un fond d'un milieu liquide, comprenant un panier de tamisage présentant des mailles de taille prédéterminée, pouvant être entraîné en rotation à
l'intérieur d'un réceptacle, de façon à séparer des filtrats, traversant les mailles du panier, et des résidus ne traversant pas les mailles, comprenant des moyens de projection d'un fluide sous pression sur au moins une portion de la périphérie dupanier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur de celui-ci.
Avantageusement, le panier de tamisage présente une forme tronconique avec un bord supérieur plus large que le bord inférieur.
L'invention concerne également un procédé de prétraitement de sédiments prélevés sur un
8 fond d'un milieu liquide, comprenant au moins deux phases de tamisage successives.
Avantageusement, chacune des phases de tamisage met en oeuvre des opérations de:
- mise en rotation d'un panier de tamisage de forme tronconique présentant des mailles de taille prédéterminée, à l'intérieur d'un réceptacle, de façon à séparer des filtrats, traversant les mailles du panier, et des résidus ne traversant pas les mailles ;
- projection d'un fluide sous pression sur la périphérie du panier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur de celui-ci.
Un tel procédé permet un tri et un asséchement efficace et simple des sédiments.
Il peut notamment comprendre les étapes suivantes, pour un cycle de traitement d'un desdits étages :
- extraction des filtrats, par mise en rotation dudit panier à une première vitesse de rotation ;
- évacuation des résidus, par mise en rotation dudit panier à une deuxième vitesse de rotation, supérieure à ladite première vitesse ;
- décolmatage du panier, par mise en rotation dudit panier à une troisième vitesse, inférieure à ladite deuxième vitesse et activation de la projection de fluide.
4. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des figures annexées, parmi lesquelles :
- la figure 1 représente un exemple de système de prélèvement selon l'invention, vu de coté ;
- la figure 2 représente le système de prélèvement de la figure 1, vu de dessus ;
- la figure 3 est une vue de dessous du système de prélèvement de la figure 1;
- la figure 4 illustre un premier mode de réalisation des moyens de réalisation d'une agitation dans l'extrémité inférieure du conduit;
- la figure 5 représente un deuxième mode de réalisation des moyens de réalisation d'une agitation dans l'extrémité inférieure du conduit ;
- la figure 6 illustre un mode de réalisation alternatif d'un système de prélèvement, mettant en oeuvre une unité sous-marine ;
- les figures 7A à 7D présentent quatre modes de réalisation du système de prélèvement ;
- la figure 8 illustre les étapes itératives du procédé de prélèvement des sédiments associé au système de prélèvement des sédiments ;
- la figure 9 présente une vue en trois dimensions du dispositif de tamisage selon l'invention ;
Avantageusement, chacune des phases de tamisage met en oeuvre des opérations de:
- mise en rotation d'un panier de tamisage de forme tronconique présentant des mailles de taille prédéterminée, à l'intérieur d'un réceptacle, de façon à séparer des filtrats, traversant les mailles du panier, et des résidus ne traversant pas les mailles ;
- projection d'un fluide sous pression sur la périphérie du panier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur de celui-ci.
Un tel procédé permet un tri et un asséchement efficace et simple des sédiments.
Il peut notamment comprendre les étapes suivantes, pour un cycle de traitement d'un desdits étages :
- extraction des filtrats, par mise en rotation dudit panier à une première vitesse de rotation ;
- évacuation des résidus, par mise en rotation dudit panier à une deuxième vitesse de rotation, supérieure à ladite première vitesse ;
- décolmatage du panier, par mise en rotation dudit panier à une troisième vitesse, inférieure à ladite deuxième vitesse et activation de la projection de fluide.
4. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des figures annexées, parmi lesquelles :
- la figure 1 représente un exemple de système de prélèvement selon l'invention, vu de coté ;
- la figure 2 représente le système de prélèvement de la figure 1, vu de dessus ;
- la figure 3 est une vue de dessous du système de prélèvement de la figure 1;
- la figure 4 illustre un premier mode de réalisation des moyens de réalisation d'une agitation dans l'extrémité inférieure du conduit;
- la figure 5 représente un deuxième mode de réalisation des moyens de réalisation d'une agitation dans l'extrémité inférieure du conduit ;
- la figure 6 illustre un mode de réalisation alternatif d'un système de prélèvement, mettant en oeuvre une unité sous-marine ;
- les figures 7A à 7D présentent quatre modes de réalisation du système de prélèvement ;
- la figure 8 illustre les étapes itératives du procédé de prélèvement des sédiments associé au système de prélèvement des sédiments ;
- la figure 9 présente une vue en trois dimensions du dispositif de tamisage selon l'invention ;
9 - la figure 10 représente la structure de maintien du dispositif de tamisage selon un premier mode de réalisation ;
- la figure 11 représente le dispositif de tamisage selon un mode de réalisation particulier ;
- la figure 12 présente une vue en coupe d'un étage de tamisage selon ce mode de réalisation particulier ;
- la figure 13 est une vue en trois dimensions d'un panier de tamisage et du système de nettoyage haute pression associé ;
- la figure 14 représente une variante du système de nettoyage haute pression ;
- la figure 15 illustre un exemple de procédé de mise en oeuvre selon l'invention ;
- la figure 16 est une vue du système de prélèvement déversant les sédiments dans le dispositif de tamisage.
5. Description d'un mode de réalisation de l'invention 5.1 Principe général L'invention concerne le traitement de sédiments accumulés sur le fond des environnements liquides comme les ports ou les étangs. Deux aspects du traitement sont décrits, qui peuvent être mis en oeuvre dans un même ensemble de traitement (comme illustré en figure 16).
Ces deux aspects sont ci-après décrits tout d'abord indépendamment, et peuvent le cas échéant être mis en oeuvre indépendamment l'un de l'autre.
Le prélèvement est réalisé à l'aide d'une unité flottante ( 5.1.1 et 5.2), dont le tube d'extraction 52 délivre les sédiments prélevés sur le fond. Dans le mode de réalisation illustrée en figure 16, ce tube d'extraction 52 alimente directement un dispositif 100 de prétraitement des sédiments ( 5.1.2 et 5.3), installé par exemple sur un quai Q ou une rive. Selon d'autres mises en oeuvre, le dispositif de prétraitement peut être embarqué sur l'unité flottante 20, ou sur une unité flottante dédiée placée à proximité. Une mise en oeuvre indépendante (les sédiments étant entre temps stockés) peut être également prévue. Enfin, il est également possible que, pour tout ou partie des sédiments prélevés, un autre prétraitement soit mis en oeuvre. De la même façon, le prétraitement peut être appliqué également à des sédiments obtenus par un autre type de prélèvement.
5././ système de prélèvement des sédiments Un tel système comprend notamment :
- une bouche d'aspiration mobile, sous pression atmosphérique, destinée à
être placée sensiblement au niveau du fond,
- la figure 11 représente le dispositif de tamisage selon un mode de réalisation particulier ;
- la figure 12 présente une vue en coupe d'un étage de tamisage selon ce mode de réalisation particulier ;
- la figure 13 est une vue en trois dimensions d'un panier de tamisage et du système de nettoyage haute pression associé ;
- la figure 14 représente une variante du système de nettoyage haute pression ;
- la figure 15 illustre un exemple de procédé de mise en oeuvre selon l'invention ;
- la figure 16 est une vue du système de prélèvement déversant les sédiments dans le dispositif de tamisage.
5. Description d'un mode de réalisation de l'invention 5.1 Principe général L'invention concerne le traitement de sédiments accumulés sur le fond des environnements liquides comme les ports ou les étangs. Deux aspects du traitement sont décrits, qui peuvent être mis en oeuvre dans un même ensemble de traitement (comme illustré en figure 16).
Ces deux aspects sont ci-après décrits tout d'abord indépendamment, et peuvent le cas échéant être mis en oeuvre indépendamment l'un de l'autre.
Le prélèvement est réalisé à l'aide d'une unité flottante ( 5.1.1 et 5.2), dont le tube d'extraction 52 délivre les sédiments prélevés sur le fond. Dans le mode de réalisation illustrée en figure 16, ce tube d'extraction 52 alimente directement un dispositif 100 de prétraitement des sédiments ( 5.1.2 et 5.3), installé par exemple sur un quai Q ou une rive. Selon d'autres mises en oeuvre, le dispositif de prétraitement peut être embarqué sur l'unité flottante 20, ou sur une unité flottante dédiée placée à proximité. Une mise en oeuvre indépendante (les sédiments étant entre temps stockés) peut être également prévue. Enfin, il est également possible que, pour tout ou partie des sédiments prélevés, un autre prétraitement soit mis en oeuvre. De la même façon, le prétraitement peut être appliqué également à des sédiments obtenus par un autre type de prélèvement.
5././ système de prélèvement des sédiments Un tel système comprend notamment :
- une bouche d'aspiration mobile, sous pression atmosphérique, destinée à
être placée sensiblement au niveau du fond,
10 -des moyens de réalisation d'une agitation locale au niveau du fond, à
l'intérieur de la bouche, permettant d'assurer, le cas échéant, le décollement et l'agitation (ou le brassage) de sédiments, et -des moyens d'évacuation des sédiments décollés du fond et mélangés à l'eau reliant la bouche à
la surface du milieu liquide, une dépression locale étant ainsi créée au niveau de la bouche.
Ces moyens peuvent s'étendre à l'intérieur d'un conduit ouvert à ses deux extrémités, un tel conduit étant soutenu par au moins un élément flottant le maintenant partiellement émergé.
L'extrémité inférieure du conduit, constituée par la bouche, rigide, touche ou effleure le fond, alors que son extrémité supérieure est maintenue à l'air libre, à pression atmosphérique. Ainsi, lorsque les moyens d'évacuation du mélange sédiments et eau sont activés, il se crée une dépression locale à
l'intérieur du tube au fur et à mesure que le mélange est évacué et que le niveau de liquide diminue. Le liquide souillé de sédiments est ainsi contenu au sein d'un périmètre de nettoyage limité par le conduit, et dont l'agitation n'affectera pas, ou que très faiblement, l'environnement avoisinant.
Selon les modes de réalisation, le système de l'invention comprend une unité
de surface, ou unité flottante, et/ou une unité de fond, ou unité immergée, qui peuvent être motorisées et mobiles de façon autonome, sans action humaine requise au cours du nettoyage, une fois une programmation appropriée effectuée.
5.1.2 système de prétraitement des sédiments Une fois les sédiments prélevés, selon la technique décrite ci-dessus ou le cas échéant selon une autre approche, ils sont acheminés vers un dispositif de prétraitement des sédiments comprenant au moins deux étages successifs (ou un unique étage dans certains cas).
De tels étages peuvent par exemple être disposés en colonne, en escalier ou côte à côte. Le tamisage des sédiments permet d'assécher de façon progressive les sédiments par dissociation des particules solides et du liquide, aspirés lors du prélèvement des sédiments.
Chacun des étages de tamisage comprend un panier de tamisage présentant des mailles de taille prédéterminée, ce panier pouvant être entrainé en rotation à l'intérieur d'un réceptacle, de façon à
séparer des filtrats, traversant les mailles du panier, et des résidus, ne traversant pas les mailles.
Au moins un des étages de tamisage comprend des moyens de projection d'un fluide sous pression sur la périphérie dudit panier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur du panier.
Cette projection de fluide sous pression permet notamment le nettoyage des alvéoles, ou mailles, du panier. Les particules obstruant les alvéoles du panier de tamisage sont ainsi efficacement remises en mouvement, et ces alvéoles sont débouchées en permanence. Les moyens de projection du fluide peuvent comprendre une unique buse ou une pluralité de buses (par exemple alignées), délivrant autant de jets, sur toute la hauteur, ou au moins une grande partie de celle-ci. Ils peuvent
l'intérieur de la bouche, permettant d'assurer, le cas échéant, le décollement et l'agitation (ou le brassage) de sédiments, et -des moyens d'évacuation des sédiments décollés du fond et mélangés à l'eau reliant la bouche à
la surface du milieu liquide, une dépression locale étant ainsi créée au niveau de la bouche.
Ces moyens peuvent s'étendre à l'intérieur d'un conduit ouvert à ses deux extrémités, un tel conduit étant soutenu par au moins un élément flottant le maintenant partiellement émergé.
L'extrémité inférieure du conduit, constituée par la bouche, rigide, touche ou effleure le fond, alors que son extrémité supérieure est maintenue à l'air libre, à pression atmosphérique. Ainsi, lorsque les moyens d'évacuation du mélange sédiments et eau sont activés, il se crée une dépression locale à
l'intérieur du tube au fur et à mesure que le mélange est évacué et que le niveau de liquide diminue. Le liquide souillé de sédiments est ainsi contenu au sein d'un périmètre de nettoyage limité par le conduit, et dont l'agitation n'affectera pas, ou que très faiblement, l'environnement avoisinant.
Selon les modes de réalisation, le système de l'invention comprend une unité
de surface, ou unité flottante, et/ou une unité de fond, ou unité immergée, qui peuvent être motorisées et mobiles de façon autonome, sans action humaine requise au cours du nettoyage, une fois une programmation appropriée effectuée.
5.1.2 système de prétraitement des sédiments Une fois les sédiments prélevés, selon la technique décrite ci-dessus ou le cas échéant selon une autre approche, ils sont acheminés vers un dispositif de prétraitement des sédiments comprenant au moins deux étages successifs (ou un unique étage dans certains cas).
De tels étages peuvent par exemple être disposés en colonne, en escalier ou côte à côte. Le tamisage des sédiments permet d'assécher de façon progressive les sédiments par dissociation des particules solides et du liquide, aspirés lors du prélèvement des sédiments.
Chacun des étages de tamisage comprend un panier de tamisage présentant des mailles de taille prédéterminée, ce panier pouvant être entrainé en rotation à l'intérieur d'un réceptacle, de façon à
séparer des filtrats, traversant les mailles du panier, et des résidus, ne traversant pas les mailles.
Au moins un des étages de tamisage comprend des moyens de projection d'un fluide sous pression sur la périphérie dudit panier de tamisage, de l'extérieur vers l'intérieur du panier.
Cette projection de fluide sous pression permet notamment le nettoyage des alvéoles, ou mailles, du panier. Les particules obstruant les alvéoles du panier de tamisage sont ainsi efficacement remises en mouvement, et ces alvéoles sont débouchées en permanence. Les moyens de projection du fluide peuvent comprendre une unique buse ou une pluralité de buses (par exemple alignées), délivrant autant de jets, sur toute la hauteur, ou au moins une grande partie de celle-ci. Ils peuvent
11 être fixes ou mobiles par rapport au réceptacle et/ou au panier.
5.2 Prélèvement des sédiments sur le fond d'un milieu liquide 5.2.1 Exemples d'unité flottante Les figures 1, 2, 3 et 7A présentent une unité flottante 20 soutenant un conduit 30 monté par exemple verticalement, dont l'extrémité supérieure est maintenue dans un logement 21 prévu à cet effet dans l'unité flottante. Selon le mode de réalisation illustré, l'élément flottant se présente sous la forme d'une barge rectangulaire de dimensions approximatives de 2m x lm, mais peut bien sûr prendre tout autre aspect (bouée circulaire, barque ... ) pourvu que les fonctions de flottaison et de maintien de l'extrémité haute du conduit 30 à la pression atmosphérique soient remplies.
Le conduit 30, par exemple de section circulaire d'une cinquantaine de centimètres de diamètre, possède une extrémité inférieure rigide, formant une bouche 31. La forme du conduit et de la bouche peut bien sûr ne pas être de section circulaire, mais également, par exemple, de section carrée, rectangulaire, ovale, voire quelconque.
Ce conduit 30 peut se déployer verticalement ou non, pourvu que cette extrémité rigide repose sur le sol à nettoyer. Ce conduit 30 enveloppe d'une part des moyens d'alimentation 40 permettant de diriger un (ou plusieurs) jet(s) sous pression, l'eau étant pompée en surface par une pompe haute pression 44, et propulsée au fond du conduit 30 par le ou les conduits 43.
Des moyens mécaniques d'agitation peuvent également être mis en oeuvre, dans un autre mode de réalisation, comme présenté par la figure 5, afin d'assurer le décollement et l'agitation des sédiments. Par exemple, des moyens similaires à un scarificateur 53 et/ou une hélice entraînée en rotation peuvent être utilisés.
Les moyens d'agitation génèrent une agitation locale au niveau de la partie inférieure du conduit 30, permettant le cas échéant de décoller des sédiments présents sur le fond.
Ce conduit 30 enveloppe par ailleurs un canal d'évacuation 50 permettant de remonter vers la surface un mélange d'eau et sédiments. L'aspiration de ce mélange d'eau et sédiments, et de fait la diminution du niveau de liquide dans le conduit 30, crée une dépression à la base du conduit, retenant ainsi l'eau souillée au sein du périmètre de nettoyage défini par l'extrémité
inférieure du conduit reposant sur le fond.
Dans le mode de réalisation préférentiel décrit, les moyens d'alimentation alimentent deux jets d'eau sous haute pression, guidés dans des canaux 43 puis 41, 42 tel que visibles sur la figure 3. Ces canaux s'étendent à l'intérieur du conduit 30, leur première extrémité
affleurant avec le sol, leur seconde extrémité étant reliée au canal 43 hors conduit, relié lui-même à une pompe haute pression 44.
5.2 Prélèvement des sédiments sur le fond d'un milieu liquide 5.2.1 Exemples d'unité flottante Les figures 1, 2, 3 et 7A présentent une unité flottante 20 soutenant un conduit 30 monté par exemple verticalement, dont l'extrémité supérieure est maintenue dans un logement 21 prévu à cet effet dans l'unité flottante. Selon le mode de réalisation illustré, l'élément flottant se présente sous la forme d'une barge rectangulaire de dimensions approximatives de 2m x lm, mais peut bien sûr prendre tout autre aspect (bouée circulaire, barque ... ) pourvu que les fonctions de flottaison et de maintien de l'extrémité haute du conduit 30 à la pression atmosphérique soient remplies.
Le conduit 30, par exemple de section circulaire d'une cinquantaine de centimètres de diamètre, possède une extrémité inférieure rigide, formant une bouche 31. La forme du conduit et de la bouche peut bien sûr ne pas être de section circulaire, mais également, par exemple, de section carrée, rectangulaire, ovale, voire quelconque.
Ce conduit 30 peut se déployer verticalement ou non, pourvu que cette extrémité rigide repose sur le sol à nettoyer. Ce conduit 30 enveloppe d'une part des moyens d'alimentation 40 permettant de diriger un (ou plusieurs) jet(s) sous pression, l'eau étant pompée en surface par une pompe haute pression 44, et propulsée au fond du conduit 30 par le ou les conduits 43.
Des moyens mécaniques d'agitation peuvent également être mis en oeuvre, dans un autre mode de réalisation, comme présenté par la figure 5, afin d'assurer le décollement et l'agitation des sédiments. Par exemple, des moyens similaires à un scarificateur 53 et/ou une hélice entraînée en rotation peuvent être utilisés.
Les moyens d'agitation génèrent une agitation locale au niveau de la partie inférieure du conduit 30, permettant le cas échéant de décoller des sédiments présents sur le fond.
Ce conduit 30 enveloppe par ailleurs un canal d'évacuation 50 permettant de remonter vers la surface un mélange d'eau et sédiments. L'aspiration de ce mélange d'eau et sédiments, et de fait la diminution du niveau de liquide dans le conduit 30, crée une dépression à la base du conduit, retenant ainsi l'eau souillée au sein du périmètre de nettoyage défini par l'extrémité
inférieure du conduit reposant sur le fond.
Dans le mode de réalisation préférentiel décrit, les moyens d'alimentation alimentent deux jets d'eau sous haute pression, guidés dans des canaux 43 puis 41, 42 tel que visibles sur la figure 3. Ces canaux s'étendent à l'intérieur du conduit 30, leur première extrémité
affleurant avec le sol, leur seconde extrémité étant reliée au canal 43 hors conduit, relié lui-même à une pompe haute pression 44.
12 L'extraction du mélange sédiments et eau est assurée via le canal d'évacuation 50, qui se prolonge au-dessus de la surface par un tube d'extraction 52 qui rejoint une unité de collecte des sédiments (non représentée), par exemple sous la forme d'une barge. Une pompe 51 assure la propulsion des sédiments ramenés au niveau de la surface par le conduit d'extraction 52 lui-même dans le conduit 30.
Le conduit 30 peut être réglé en hauteur par rapport à l'élément flottant 20.
Pour cela, dans le mode de réalisation illustré, une crémaillère 61 fixée verticalement sur la surface externe du conduit 30 engrène avec un arbre denté entraîné en rotation par un moteur 62 fixé sur l'élément flottant, à
l'intérieur de la cavité 21.
Des moyens de contrôle de la position du conduit, par exemple un sonar, peuvent permettre l'ajustement précis et automatique de l'extrémité inférieure du conduit par rapport au sol.
La figure 4 illustre l'extrémité inférieure du conduit 30 lorsqu'une opération de nettoyage est en cours et que celle-ci repose sur le sol.
Des moyens de déplacement, par exemple quatre moteurs 70, 71, 72, 73, sont fixés sur les côtés de l'unité flottante 20. Dans un mode de réalisation particulier, quatre câbles ancrés à quatre points d'arrimage (par exemple sur la berge) délimitant une zone à traiter, sont reliés aux quatre moteurs :
l'actionnement des moteurs entraîne l'enroulement des câbles ou leur déroulement, suivant les besoins, et le déplacement de l'unité flottante 20 le long d'une trajectoire à quatre composantes de translation.
Des moyens d'automatisation peuvent être prévus, de façon que l'unité
flottante se déplace de façon autonome, et couvre l'intégralité d'une surface prédéfinie, à l'aide de moyens de cartographie, de positionnement, d'évitement d'obstacles,... Dans un mode de réalisation particulier, le déplacement de l'unité flottante est géré par géolocalisation GPS ( Global Positionning System en anglais) ou similaire.
La géolocalisation permet notamment de repérer et d'identifier les macro-déchets et d'assurer la traçabilité des opérations de nettoyage et du trajet effectué.
Des moyens de ramassage d'objets flottants peuvent être prévus sur l'unité
flottante 20, par exemple pour récupérer les plantes invasives dans le cas d'opérations de faucardage.
5.2.2 Exemples d'unité de fond Comme illustré sur les figures 6 et 7B, le système de prélèvement peut mettre en oeuvre une unité de fond 80, se déplaçant sur le fond à nettoyer. Cette unité de fond 80 peut se déplacer sous l'unité flottante 20, ou être capable de se décaler par rapport à cette unité
flottante 20, notamment afin d'atteindre des zones à nettoyer peu accessibles (sous des bateaux ou des pontons par exemple) ou afin de laisser libres des voies navigables. L'unité de fond 80 présente un logement 81 dans lequel est montée l'extrémité inférieure, rigide, du conduit 30. Cette unité de fond 80, lestée pour reposer sur le
Le conduit 30 peut être réglé en hauteur par rapport à l'élément flottant 20.
Pour cela, dans le mode de réalisation illustré, une crémaillère 61 fixée verticalement sur la surface externe du conduit 30 engrène avec un arbre denté entraîné en rotation par un moteur 62 fixé sur l'élément flottant, à
l'intérieur de la cavité 21.
Des moyens de contrôle de la position du conduit, par exemple un sonar, peuvent permettre l'ajustement précis et automatique de l'extrémité inférieure du conduit par rapport au sol.
La figure 4 illustre l'extrémité inférieure du conduit 30 lorsqu'une opération de nettoyage est en cours et que celle-ci repose sur le sol.
Des moyens de déplacement, par exemple quatre moteurs 70, 71, 72, 73, sont fixés sur les côtés de l'unité flottante 20. Dans un mode de réalisation particulier, quatre câbles ancrés à quatre points d'arrimage (par exemple sur la berge) délimitant une zone à traiter, sont reliés aux quatre moteurs :
l'actionnement des moteurs entraîne l'enroulement des câbles ou leur déroulement, suivant les besoins, et le déplacement de l'unité flottante 20 le long d'une trajectoire à quatre composantes de translation.
Des moyens d'automatisation peuvent être prévus, de façon que l'unité
flottante se déplace de façon autonome, et couvre l'intégralité d'une surface prédéfinie, à l'aide de moyens de cartographie, de positionnement, d'évitement d'obstacles,... Dans un mode de réalisation particulier, le déplacement de l'unité flottante est géré par géolocalisation GPS ( Global Positionning System en anglais) ou similaire.
La géolocalisation permet notamment de repérer et d'identifier les macro-déchets et d'assurer la traçabilité des opérations de nettoyage et du trajet effectué.
Des moyens de ramassage d'objets flottants peuvent être prévus sur l'unité
flottante 20, par exemple pour récupérer les plantes invasives dans le cas d'opérations de faucardage.
5.2.2 Exemples d'unité de fond Comme illustré sur les figures 6 et 7B, le système de prélèvement peut mettre en oeuvre une unité de fond 80, se déplaçant sur le fond à nettoyer. Cette unité de fond 80 peut se déplacer sous l'unité flottante 20, ou être capable de se décaler par rapport à cette unité
flottante 20, notamment afin d'atteindre des zones à nettoyer peu accessibles (sous des bateaux ou des pontons par exemple) ou afin de laisser libres des voies navigables. L'unité de fond 80 présente un logement 81 dans lequel est montée l'extrémité inférieure, rigide, du conduit 30. Cette unité de fond 80, lestée pour reposer sur le
13 fond (par des ballasts par exemple), prend par exemple une forme similaire à
l'unité flottante 20 maintenant l'extrémité supérieure du conduit 30 hors de l'eau.
L'unité de fond 80 et l'unité flottante 20 n'étant pas nécessairement l'une au dessus de l'autre, le conduit peut être réalisé dans un matériau souple ou comprendre des moyens d'articulation. De telles variantes de mise en oeuvre du système de prélèvement sont représentées schématiquement sur les figures 7C et 7D. La figure 7C illustre une unité sous-marine 80 reliée à une unité fixe 200 placée au bord d'un quai Q par exemple, par l'intermédiaire d'un conduit souple. La figure 7D
représente une unité de fond 80 et une unité flottante 20 pouvant être décalées l'une par rapport à
l'autre grâce à un tel conduit souple.
Des moyens de déplacement, par exemple quatre moteurs 91, 92, 93, 94 (représentés sur la figure 5) peuvent être fixés sur l'unité de fond 80, en complément ou à la place de ceux de l'unité
flottante 20. D'autres moyens de déplacement peuvent être mis en oeuvre, comme un déplacement par chenilles.
Cette unité de fond 80 pourra, tout comme l'unité flottante 20, être contrôlée de façon automatisée et son déplacement programmé.
5.2.3 Fonctionnement Le dépôt de sédiments sur les fonds aqueux est à l'origine de l'envasement des espaces comme les ports ou les étangs.
L'extraction de ces sédiments se fait, selon l'invention, au moyen du système de prélèvement 10, comprenant une unité flottante 20 mise à flot à la surface d'un point d'eau puis dirigé vers une zone à nettoyer par un opérateur, par exemple par remorquage ou via une télécommande, les moteurs 70, 71, 72, 73 situés aux extrémités de l'élément flottant 20 permettant d'orienter facilement le dispositif 10 entre les potentiels obstacles (bateaux, pontons, ...).
Le dispositif de prélèvement 10 peut également être déplacé de façon automatisée. Pour cela, il comprend des moyens de localisation (par exemple une géolocalisation GPS) lui permettant travailler selon un trajet prédéfini, sur un secteur prédéfini. Une localisation locale , à l'aide de capteurs distribués sur zone, est également possible.
Une fois l'emplacement concerné atteint, le moteur 62 fixé sur l'élément flottant 20 est actionné, son arbre denté engrenant avec la crémaillère 61 fixée sur le conduit 30. Ainsi, la position du conduit 30 en profondeur est réglée en hauteur de telle manière qu'il vienne effleurer le fond à
nettoyer. Des moyens de détection de la position du conduit 30 peuvent permettre, si nécessaire, un ajustement automatique de son extrémité inférieure.
L'extrémité supérieure du conduit étant ouverte et à l'air libre, le conduit 30 est donc placé sous pression atmosphérique.
l'unité flottante 20 maintenant l'extrémité supérieure du conduit 30 hors de l'eau.
L'unité de fond 80 et l'unité flottante 20 n'étant pas nécessairement l'une au dessus de l'autre, le conduit peut être réalisé dans un matériau souple ou comprendre des moyens d'articulation. De telles variantes de mise en oeuvre du système de prélèvement sont représentées schématiquement sur les figures 7C et 7D. La figure 7C illustre une unité sous-marine 80 reliée à une unité fixe 200 placée au bord d'un quai Q par exemple, par l'intermédiaire d'un conduit souple. La figure 7D
représente une unité de fond 80 et une unité flottante 20 pouvant être décalées l'une par rapport à
l'autre grâce à un tel conduit souple.
Des moyens de déplacement, par exemple quatre moteurs 91, 92, 93, 94 (représentés sur la figure 5) peuvent être fixés sur l'unité de fond 80, en complément ou à la place de ceux de l'unité
flottante 20. D'autres moyens de déplacement peuvent être mis en oeuvre, comme un déplacement par chenilles.
Cette unité de fond 80 pourra, tout comme l'unité flottante 20, être contrôlée de façon automatisée et son déplacement programmé.
5.2.3 Fonctionnement Le dépôt de sédiments sur les fonds aqueux est à l'origine de l'envasement des espaces comme les ports ou les étangs.
L'extraction de ces sédiments se fait, selon l'invention, au moyen du système de prélèvement 10, comprenant une unité flottante 20 mise à flot à la surface d'un point d'eau puis dirigé vers une zone à nettoyer par un opérateur, par exemple par remorquage ou via une télécommande, les moteurs 70, 71, 72, 73 situés aux extrémités de l'élément flottant 20 permettant d'orienter facilement le dispositif 10 entre les potentiels obstacles (bateaux, pontons, ...).
Le dispositif de prélèvement 10 peut également être déplacé de façon automatisée. Pour cela, il comprend des moyens de localisation (par exemple une géolocalisation GPS) lui permettant travailler selon un trajet prédéfini, sur un secteur prédéfini. Une localisation locale , à l'aide de capteurs distribués sur zone, est également possible.
Une fois l'emplacement concerné atteint, le moteur 62 fixé sur l'élément flottant 20 est actionné, son arbre denté engrenant avec la crémaillère 61 fixée sur le conduit 30. Ainsi, la position du conduit 30 en profondeur est réglée en hauteur de telle manière qu'il vienne effleurer le fond à
nettoyer. Des moyens de détection de la position du conduit 30 peuvent permettre, si nécessaire, un ajustement automatique de son extrémité inférieure.
L'extrémité supérieure du conduit étant ouverte et à l'air libre, le conduit 30 est donc placé sous pression atmosphérique.
14 La pompe aspirante 44 est mise en route et injecte dans le canal 43 un jet d'eau haute pression, ensuite guidé dans les deux canaux 41, 42 jusqu'au sol. La pression des jets d'eau sur les couches de boue permet de décoller les sédiments du sol et de les mélanger à l'eau présente dans le conduit 30.
En parallèle, la dépression générée par l'extraction de la pompe d'évacuation 51, par rapport à
la pression atmosphérique, assure l'aspiration du mélange de sédiments et d'eau jusqu'à la surface. Les sédiments et l'eau sont ensuite envoyés vers une unité de collecte via le tube d'extraction 52, à l'aide de la pompe 51.
Le fait que le conduit 30 reste sous pression atmosphérique et délimite un périmètre de travail restreint sur le sol permet d'éliminer la remobilisation lors du prélèvement des sédiments pollués et évite la contamination de l'environnement aquatique avec les boues toxiques brassées. Les particules en suspension sont en effet confinées à l'intérieur du conduit 30, jusqu'à ce qu'elles soient aspirées par la pompe 52 et que la zone correspondante soit nettoyée.
Le conduit 30 peut alors coulisser vers le haut via les moyens de régulation en hauteur 61, 62 afin qu'il puisse être déplacé vers une autre zone à désenvaser. Généralement, cette zone est voisine de celle qui vient d'être nettoyée, et le nettoyage se fait donc progressivement, par petites zones (par exemple de 40 cm2 et 1 m2) successives.
5.2.4 Exemple de mise en oeuvre Un exemple de procédé de prélèvement des sédiments d'un fond aqueux est illustré sur la figure 8. Il comprend, dans ce mode de réalisation, neuf étapes itératives principales, correspondant aux étapes de fonctionnement du dispositif de prélèvement des sédiments, tel que présenté au paragraphe précédent :
- une étape 801 de déplacement du dispositif jusqu'à la zone à nettoyer.
Selon les cas, la partie flottante et/ou la partie sous-marine sont déplacées, de façon que la bouche se trouve à
l'aplomb de la position souhaitée ;
- une étape 802 d'ajustement en hauteur du conduit 30, descendant celui-ci jusqu'à ce que son extrémité inférieure vienne effleurer le fond à nettoyer. Cette étape s'effectue une fois le dispositif stabilisé à la surface de l'eau. Un capteur et/ou sonar peuvent permettre un contrôle précis ;
- une étape 803 de mise en route des moyens d'évacuation, notamment de la pompe 51, tendant à vider une partie du contenu (eau) du conduit 30. L'aspiration de l'eau par la pompe 51 crée une dépression dans la zone de nettoyage. Il est souhaitable que l'étape 802 précédente de descente du conduit soit terminée avant que cette étape 803 débute, afin que le périmètre de nettoyage (correspondant à la zone définie par la bouche) soit bien défini et circonscrit ;
En parallèle, la dépression générée par l'extraction de la pompe d'évacuation 51, par rapport à
la pression atmosphérique, assure l'aspiration du mélange de sédiments et d'eau jusqu'à la surface. Les sédiments et l'eau sont ensuite envoyés vers une unité de collecte via le tube d'extraction 52, à l'aide de la pompe 51.
Le fait que le conduit 30 reste sous pression atmosphérique et délimite un périmètre de travail restreint sur le sol permet d'éliminer la remobilisation lors du prélèvement des sédiments pollués et évite la contamination de l'environnement aquatique avec les boues toxiques brassées. Les particules en suspension sont en effet confinées à l'intérieur du conduit 30, jusqu'à ce qu'elles soient aspirées par la pompe 52 et que la zone correspondante soit nettoyée.
Le conduit 30 peut alors coulisser vers le haut via les moyens de régulation en hauteur 61, 62 afin qu'il puisse être déplacé vers une autre zone à désenvaser. Généralement, cette zone est voisine de celle qui vient d'être nettoyée, et le nettoyage se fait donc progressivement, par petites zones (par exemple de 40 cm2 et 1 m2) successives.
5.2.4 Exemple de mise en oeuvre Un exemple de procédé de prélèvement des sédiments d'un fond aqueux est illustré sur la figure 8. Il comprend, dans ce mode de réalisation, neuf étapes itératives principales, correspondant aux étapes de fonctionnement du dispositif de prélèvement des sédiments, tel que présenté au paragraphe précédent :
- une étape 801 de déplacement du dispositif jusqu'à la zone à nettoyer.
Selon les cas, la partie flottante et/ou la partie sous-marine sont déplacées, de façon que la bouche se trouve à
l'aplomb de la position souhaitée ;
- une étape 802 d'ajustement en hauteur du conduit 30, descendant celui-ci jusqu'à ce que son extrémité inférieure vienne effleurer le fond à nettoyer. Cette étape s'effectue une fois le dispositif stabilisé à la surface de l'eau. Un capteur et/ou sonar peuvent permettre un contrôle précis ;
- une étape 803 de mise en route des moyens d'évacuation, notamment de la pompe 51, tendant à vider une partie du contenu (eau) du conduit 30. L'aspiration de l'eau par la pompe 51 crée une dépression dans la zone de nettoyage. Il est souhaitable que l'étape 802 précédente de descente du conduit soit terminée avant que cette étape 803 débute, afin que le périmètre de nettoyage (correspondant à la zone définie par la bouche) soit bien défini et circonscrit ;
15 - une étape 804 de mise en route de l'agitation, pour le décollement les boues du fond, par la mise en route de la pompe 44. De préférence, la mise en route des moyens d'agitation (jets d'eau et/ou moyens mécaniques) débute quelques instants après la mise en route de la pompe 51;
- une étape 805 d'aspiration du mélange d'eau et de sédiments par la pompe d'extraction 51, du fait de la dépression créée dans le conduit. Cette étape 805 combine les effets des étapes 803 et 804, assurant le décollement des sédiments dans un espace confiné et leur évacuation. Les étapes 804 et 805 peuvent également être effectuées en même temps. Il est possible de faire varier l'agitation et/ou l'aspiration (arrêts, changements de vitesse, de sens de rotation, de puissance,...), et de déplacement les moyens d'agitation à l'intérieur de la bouche ;
- une étape 806 d'arrêt des moyens d'agitation ;
- une étape 807 d'arrêt de la pompe d'évacuation 51 quelques minutes après la pompe 44,pour évacuer les sédiments encore contenus dans le conduit 30;
- une étape 808 de remontée du conduit, de manière à l'éloigner du sol pour permettre le déplacement du dispositif. Il est souhaitable que l'étape d'aspiration des sédiments soit terminée avant de remonter le conduit.
- une étape 809 de calcul d'une nouvelle position à nettoyer. Ce calcul est préférentiellement automatisé, par exemple à l'aide de règle de calculs déterminant une position à atteindre, classiquement voisine de celle qui vient d'être traitée, en tenant compte notamment des zones déjà traitées, des obstacles éventuels, d'un plan de traitement prédéterminé, d'une optimisation des trajets à effectuer,....
Une fois cette nouvelle position déterminée, le dispositif se déplace, ou est déplacé, jusqu'à la nouvelle zone (étape 801), relançant une nouvelle itération des neufs étapes.
Une itération, c'est-à-dire le traitement d'une zone correspondant à la surface couverte par la bouche, peut durer entre 2 mn et 15 mn.
Ce procédé de prélèvement de l'invention permet ainsi de prélever les sédiments de manière continue dans le temps, sans avoir besoin de recourir à des dragages ponctuels et périodiques (par exemple tous les 5 ans), et sans interruption de l'activité (notamment pour un port).
Le dispositif peut par exemple permettre de traiter entre 1 m3 et 2m3 devase par heure, soit entre 8 000 m3 et 16 000 m3de vase par an, selon les modes de réalisation.
L'approche de l'invention s'oppose ainsi à l'approche classique, qui prévoit un nettoyage périodique, pendant un laps de temps de quelques semaines pendant lesquelles le port, ou l'étang, ne peut pas être utilisé de façon normale. En effet, selon l'invention, le nettoyage s'étend sur une longue durée, et peut même être continu : on
- une étape 805 d'aspiration du mélange d'eau et de sédiments par la pompe d'extraction 51, du fait de la dépression créée dans le conduit. Cette étape 805 combine les effets des étapes 803 et 804, assurant le décollement des sédiments dans un espace confiné et leur évacuation. Les étapes 804 et 805 peuvent également être effectuées en même temps. Il est possible de faire varier l'agitation et/ou l'aspiration (arrêts, changements de vitesse, de sens de rotation, de puissance,...), et de déplacement les moyens d'agitation à l'intérieur de la bouche ;
- une étape 806 d'arrêt des moyens d'agitation ;
- une étape 807 d'arrêt de la pompe d'évacuation 51 quelques minutes après la pompe 44,pour évacuer les sédiments encore contenus dans le conduit 30;
- une étape 808 de remontée du conduit, de manière à l'éloigner du sol pour permettre le déplacement du dispositif. Il est souhaitable que l'étape d'aspiration des sédiments soit terminée avant de remonter le conduit.
- une étape 809 de calcul d'une nouvelle position à nettoyer. Ce calcul est préférentiellement automatisé, par exemple à l'aide de règle de calculs déterminant une position à atteindre, classiquement voisine de celle qui vient d'être traitée, en tenant compte notamment des zones déjà traitées, des obstacles éventuels, d'un plan de traitement prédéterminé, d'une optimisation des trajets à effectuer,....
Une fois cette nouvelle position déterminée, le dispositif se déplace, ou est déplacé, jusqu'à la nouvelle zone (étape 801), relançant une nouvelle itération des neufs étapes.
Une itération, c'est-à-dire le traitement d'une zone correspondant à la surface couverte par la bouche, peut durer entre 2 mn et 15 mn.
Ce procédé de prélèvement de l'invention permet ainsi de prélever les sédiments de manière continue dans le temps, sans avoir besoin de recourir à des dragages ponctuels et périodiques (par exemple tous les 5 ans), et sans interruption de l'activité (notamment pour un port).
Le dispositif peut par exemple permettre de traiter entre 1 m3 et 2m3 devase par heure, soit entre 8 000 m3 et 16 000 m3de vase par an, selon les modes de réalisation.
L'approche de l'invention s'oppose ainsi à l'approche classique, qui prévoit un nettoyage périodique, pendant un laps de temps de quelques semaines pendant lesquelles le port, ou l'étang, ne peut pas être utilisé de façon normale. En effet, selon l'invention, le nettoyage s'étend sur une longue durée, et peut même être continu : on
16 traite ainsi de petites quantités, en permanence, sans perturber l'activité du port ou de l'étang, et sans remuer fortement les boues et les sédiments.
Outre ces avantages, l'approche de l'invention est particulièrement économique, et présente l'avantage que, le fond étant nettoyé de façon permanente, au bout de 5 ans, il est nécessaire de faire seulement de la maintenance, ce qu'assure le système de l'invention, alors que, selon l'art antérieur, le fond est à nouveau complètement envasé.
Il est bien sûr possible de prévoir que plusieurs dispositifs selon l'invention fonctionnent simultanément. Dans ce cas, le calcul des positions peut être effectué de façon centralisée, pour assurer un traitement optimisé, et éviter d'éventuelles collisions.
Les sédiments prélevés présentent généralement un aspect pulvérulent ou glaiseux, comprennant une phase liquide et une phase solide. Ils nécessitent d'être asséchés afin de pouvoir être stockés ou valorisés.
Ainsi, il est nécessaire d'acheminer ces sédiments vers un dispositif de prétraitement et de tamisage, comme décrit à suivre et illustré sur la figure 16.
5.3 Prétraitement et tamisage des sédiments 5.3.1 Eléments constitutifs Les figures 9 et 10 présentent un dispositif 100 de prétraitement de sédiments comprenant trois étages de tamisage successifs 110, 120, 130.
Chaque étage 110, 120, 130 dispositif 100 de prétraitement comporte ainsi trois étages 11, 12, 13 forme un système de centrifugeuse permettant d'assécher de manière progressive les sédiments, par le tamisage de particules sédimentaires de plus en plus petites. Les étages 110, 120, 130 sont assemblés en escaliers dans le mode de réalisation illustré sur les figures 9 à 11, mais pourraient aussi bien être assemblés en colonne ou côte à côte.
Comme illustré par la figure 10, les étages 110, 120, 130 peuvent être fixés à
une structure comprenant un ou plusieurs mur(s) 140 et un ou plusieurs toit(s) 150, formant un abri, et destinée à
reposer sur le sol ou sur une barge. Le mur 140 de cette structure comporte notamment sur sa face interne des éléments en saillies 141, 142, 143 maintenant fixes chacun des étages de tamisage l'un par rapport à l'autre, et par rapport au sol. D'autres structures de maintien peuvent être envisagées comme une structure ajourée.
La figure 11 présente les étages 110, 120, 130 de tamisage du dispositif selon un mode de réalisation préférentiel. En particulier, chaque étage comprend une cuve fermée par capot, munie d'un système de nettoyage haute pression, d'un déverseur et d'un tuyau d'évacuation, comme décrit plus précisément à suivre, en correspondance avec la figure 12.
Outre ces avantages, l'approche de l'invention est particulièrement économique, et présente l'avantage que, le fond étant nettoyé de façon permanente, au bout de 5 ans, il est nécessaire de faire seulement de la maintenance, ce qu'assure le système de l'invention, alors que, selon l'art antérieur, le fond est à nouveau complètement envasé.
Il est bien sûr possible de prévoir que plusieurs dispositifs selon l'invention fonctionnent simultanément. Dans ce cas, le calcul des positions peut être effectué de façon centralisée, pour assurer un traitement optimisé, et éviter d'éventuelles collisions.
Les sédiments prélevés présentent généralement un aspect pulvérulent ou glaiseux, comprennant une phase liquide et une phase solide. Ils nécessitent d'être asséchés afin de pouvoir être stockés ou valorisés.
Ainsi, il est nécessaire d'acheminer ces sédiments vers un dispositif de prétraitement et de tamisage, comme décrit à suivre et illustré sur la figure 16.
5.3 Prétraitement et tamisage des sédiments 5.3.1 Eléments constitutifs Les figures 9 et 10 présentent un dispositif 100 de prétraitement de sédiments comprenant trois étages de tamisage successifs 110, 120, 130.
Chaque étage 110, 120, 130 dispositif 100 de prétraitement comporte ainsi trois étages 11, 12, 13 forme un système de centrifugeuse permettant d'assécher de manière progressive les sédiments, par le tamisage de particules sédimentaires de plus en plus petites. Les étages 110, 120, 130 sont assemblés en escaliers dans le mode de réalisation illustré sur les figures 9 à 11, mais pourraient aussi bien être assemblés en colonne ou côte à côte.
Comme illustré par la figure 10, les étages 110, 120, 130 peuvent être fixés à
une structure comprenant un ou plusieurs mur(s) 140 et un ou plusieurs toit(s) 150, formant un abri, et destinée à
reposer sur le sol ou sur une barge. Le mur 140 de cette structure comporte notamment sur sa face interne des éléments en saillies 141, 142, 143 maintenant fixes chacun des étages de tamisage l'un par rapport à l'autre, et par rapport au sol. D'autres structures de maintien peuvent être envisagées comme une structure ajourée.
La figure 11 présente les étages 110, 120, 130 de tamisage du dispositif selon un mode de réalisation préférentiel. En particulier, chaque étage comprend une cuve fermée par capot, munie d'un système de nettoyage haute pression, d'un déverseur et d'un tuyau d'évacuation, comme décrit plus précisément à suivre, en correspondance avec la figure 12.
17 Un premier étage 110 de tamisage formant un premier système de centrifugeuse comprend ainsi un panier 300 muni de mailles sur sa surface, de manière à former un filtre ne laissant passer qu'une certaine taille de particules. Le panier 300 présente de préférence une forme tronconique, le périmètre de son bord haut étant supérieur au périmètre de son bord bas, le panier 300 étant ainsi évasé dans son bord haut. Le panier 300 est également muni d'un rebord éjecteur 310 dans sa partie supérieure comme illustré sur la figure 5. La dimension d'un tel panier est en correspondance avec les volumes de sédiments à extraire durant l'intégralité d'un cycle.
Un tel panier 300 peut également présenter toute autre forme facilitant l'assèchement et l'éjection des sédiments. On peut par exemple mettre en oeuvre un panier capable de changer d'inclinaison en fonction de la phase de traitement. Ainsi, le panier présente un diamètre nominal dans une phase d'assèchement, et un diamètre supérieur dans une phase d'éjection des sédiments. Ceci peut par exemple être assurés par trois moyens de coulissement à 120 dans la partie haute du panier.
Ce panier 300 est solidaire d'un axe 400 apte à être actionné en rotation par un moteur M de préférence électrique. Ainsi, le socle du panier est avantageusement monté
serré autour de l'axe de rotation 400 mais une liaison mécanique par courroie ou réducteur peut également être envisagée.
Un réceptacle 500, d'un diamètre légèrement supérieur au panier et muni d'un socle 510 incliné, reçoit le panier de tamisage 300, l'extrémité inférieure de l'axe 400 étant liée au socle 510 du réceptacle 500. Pour ce faire, l'extrémité inférieure de l'axe 400 est munie d'une embase 410 comportant un roulement à billes 420, et coopère avec un support de roulement 520 émergeant au centre du socle 510 du réceptacle 500.
Le réceptacle 500 est monté dans une cuve 600, qui peut prendre tout type de forme (cylindrique, cubique, tronconique...). Dans le mode de réalisation décrit, la cuve présente une forme sensiblement tronconique, comportant sous le réceptacle 500, un élément en forme en entonnoir destiné à évacuer les résidus. On entend par résidus, les sédiments déposés dans le panier de tamisage 300 et de taille trop importante pour franchir les mailles du panier.
La cuve 600 est munie d'un capot 610 percé en son centre afin de recevoir l'axe 400 auquel est solidarisé le panier 300 de tamisage. Le moteur M, permettant de mettre cet axe 400 en rotation et d'activer le processus de centrifugation, est situé à l'extrémité supérieure de l'axe 400, et au dessus du capot 610.
Par ailleurs le réceptacle 500 est fixé par différents points à la cuve 600, le réceptacle 500 et la cuve 600 formant un ensemble fixe. Ainsi au bout d'un certain temps de centrifugation, et du fait d'une augmentation de la vitesse de rotation les résidus trop volumineux pour traverser les mailles du panier 300, sont éjectés à l'extérieur du panier 300 via le rebord éjecteur 310 et tombent dans la cuve 600, puis sont acheminés pour le conditionnement par gravitation jusqu'à l'extrémité
620. Les résidus peuvent
Un tel panier 300 peut également présenter toute autre forme facilitant l'assèchement et l'éjection des sédiments. On peut par exemple mettre en oeuvre un panier capable de changer d'inclinaison en fonction de la phase de traitement. Ainsi, le panier présente un diamètre nominal dans une phase d'assèchement, et un diamètre supérieur dans une phase d'éjection des sédiments. Ceci peut par exemple être assurés par trois moyens de coulissement à 120 dans la partie haute du panier.
Ce panier 300 est solidaire d'un axe 400 apte à être actionné en rotation par un moteur M de préférence électrique. Ainsi, le socle du panier est avantageusement monté
serré autour de l'axe de rotation 400 mais une liaison mécanique par courroie ou réducteur peut également être envisagée.
Un réceptacle 500, d'un diamètre légèrement supérieur au panier et muni d'un socle 510 incliné, reçoit le panier de tamisage 300, l'extrémité inférieure de l'axe 400 étant liée au socle 510 du réceptacle 500. Pour ce faire, l'extrémité inférieure de l'axe 400 est munie d'une embase 410 comportant un roulement à billes 420, et coopère avec un support de roulement 520 émergeant au centre du socle 510 du réceptacle 500.
Le réceptacle 500 est monté dans une cuve 600, qui peut prendre tout type de forme (cylindrique, cubique, tronconique...). Dans le mode de réalisation décrit, la cuve présente une forme sensiblement tronconique, comportant sous le réceptacle 500, un élément en forme en entonnoir destiné à évacuer les résidus. On entend par résidus, les sédiments déposés dans le panier de tamisage 300 et de taille trop importante pour franchir les mailles du panier.
La cuve 600 est munie d'un capot 610 percé en son centre afin de recevoir l'axe 400 auquel est solidarisé le panier 300 de tamisage. Le moteur M, permettant de mettre cet axe 400 en rotation et d'activer le processus de centrifugation, est situé à l'extrémité supérieure de l'axe 400, et au dessus du capot 610.
Par ailleurs le réceptacle 500 est fixé par différents points à la cuve 600, le réceptacle 500 et la cuve 600 formant un ensemble fixe. Ainsi au bout d'un certain temps de centrifugation, et du fait d'une augmentation de la vitesse de rotation les résidus trop volumineux pour traverser les mailles du panier 300, sont éjectés à l'extérieur du panier 300 via le rebord éjecteur 310 et tombent dans la cuve 600, puis sont acheminés pour le conditionnement par gravitation jusqu'à l'extrémité
620. Les résidus peuvent
18 éventuellement être ensuite récupérés dans un bac de stockage, comme représenté sur les figures 9 et 10.
Par ailleurs, le réceptacle 500 est en connexion avec des moyens d'évacuation des filtrats, pouvant par exemple prendre la forme d'un embout déverseur 530 (ou d'un tube, d'un canal ...) placé
dans l'extrémité la plus basse du réceptacle. On appelle filtrats l'ensemble constitué de liquide et de particules sédimentaires, ayant franchi les mailles lors de la mise en rotation du panier 300.
Le réceptacle 500 est également muni de moyens de projection d'un fluide sous pression, qui comprennent dans le mode de réalisation décrit un canal 700 de transport du fluide (de préférence de l'eau, mais éventuellement aussi de l'huile ou du pétrole) pourvu d'une pluralité de buses 710 sur une partie de sa hauteur. Ces buses sont représentées plus en détail sur les figures 13 et 14. Le canal 700 est inséré incliné au travers du capot 610 de la cuve 600 et du réceptacle 500 de manière à orienter les buses 710 de projection du fluide perpendiculairement à la surface extérieure du panier 300 et sur toute sa hauteur. Les buses 710 sont ainsi positionnées de manière à venir frôler la surface extérieure du panier 300. Dans un mode de réalisation alternatif, une unique buse mobile se déplace le long du canal 700 afin de projeter le fluide entre le bord bas et le bord haut du filtre du panier 300. Dans un autre mode de réalisation, représenté figure 14, les buses 710 sont découvertes et respectivement recouvertes par une rotation d'une enveloppe obturatrice 720 autour du canal 700, de manière à d'une part permettre (et respectivement empêcher) la projection du fluide haute pression arrivant dans le canal et d'autre part empêcher les particules traversant le panier 300 lors de la centrifugation de venir obstruer les buses. La rotation de l'enveloppe peut par exemple être initiée naturellement par la montée en pression du canal. Bien entendu, les moyens de projection du fluide sous pression ne sont pas limités aux exemples susmentionnés.
Le fait de projeter le fluide sous pression sur l'ensemble de la surface extérieure du panier 300 et vers l'intérieur du panier, permet notamment de décolmater les mailles du filtre ayant été obstrués par les sédiments, et de remettre en mouvement les particules.
L'étage de tamisage 110 est relié à l'étage de tamisage 120 par l'embout déverseur 530 guidant les filtrats depuis le réceptacle 500 vers le panier de tamisage suivant.
Comme représenté sur les figures 9 et 10, les différents étages de tamisage 110, 120, 130 du dispositif 100 peuvent également communiquer entre eux via un système de tuyauterie comportant, dans le cas d'un montage en escalier, des tubes d'évacuation coudés 111, 121, 131. Dans le cas d'un montage en colonne, ces tubes d'évacuation seraient droits. Les sédiments sont ainsi déversés dans le panier de tamisage 300 du premier étage 110 grâce à un premier tube d'évacuation 111.
La cuve 500 du premier étage 110 est ouverte sur un deuxième tube d'évacuation 121 qui permet d'évacuer les filtrats. Ce tube 121 est orienté par un coude vers le panier de tamisage du
Par ailleurs, le réceptacle 500 est en connexion avec des moyens d'évacuation des filtrats, pouvant par exemple prendre la forme d'un embout déverseur 530 (ou d'un tube, d'un canal ...) placé
dans l'extrémité la plus basse du réceptacle. On appelle filtrats l'ensemble constitué de liquide et de particules sédimentaires, ayant franchi les mailles lors de la mise en rotation du panier 300.
Le réceptacle 500 est également muni de moyens de projection d'un fluide sous pression, qui comprennent dans le mode de réalisation décrit un canal 700 de transport du fluide (de préférence de l'eau, mais éventuellement aussi de l'huile ou du pétrole) pourvu d'une pluralité de buses 710 sur une partie de sa hauteur. Ces buses sont représentées plus en détail sur les figures 13 et 14. Le canal 700 est inséré incliné au travers du capot 610 de la cuve 600 et du réceptacle 500 de manière à orienter les buses 710 de projection du fluide perpendiculairement à la surface extérieure du panier 300 et sur toute sa hauteur. Les buses 710 sont ainsi positionnées de manière à venir frôler la surface extérieure du panier 300. Dans un mode de réalisation alternatif, une unique buse mobile se déplace le long du canal 700 afin de projeter le fluide entre le bord bas et le bord haut du filtre du panier 300. Dans un autre mode de réalisation, représenté figure 14, les buses 710 sont découvertes et respectivement recouvertes par une rotation d'une enveloppe obturatrice 720 autour du canal 700, de manière à d'une part permettre (et respectivement empêcher) la projection du fluide haute pression arrivant dans le canal et d'autre part empêcher les particules traversant le panier 300 lors de la centrifugation de venir obstruer les buses. La rotation de l'enveloppe peut par exemple être initiée naturellement par la montée en pression du canal. Bien entendu, les moyens de projection du fluide sous pression ne sont pas limités aux exemples susmentionnés.
Le fait de projeter le fluide sous pression sur l'ensemble de la surface extérieure du panier 300 et vers l'intérieur du panier, permet notamment de décolmater les mailles du filtre ayant été obstrués par les sédiments, et de remettre en mouvement les particules.
L'étage de tamisage 110 est relié à l'étage de tamisage 120 par l'embout déverseur 530 guidant les filtrats depuis le réceptacle 500 vers le panier de tamisage suivant.
Comme représenté sur les figures 9 et 10, les différents étages de tamisage 110, 120, 130 du dispositif 100 peuvent également communiquer entre eux via un système de tuyauterie comportant, dans le cas d'un montage en escalier, des tubes d'évacuation coudés 111, 121, 131. Dans le cas d'un montage en colonne, ces tubes d'évacuation seraient droits. Les sédiments sont ainsi déversés dans le panier de tamisage 300 du premier étage 110 grâce à un premier tube d'évacuation 111.
La cuve 500 du premier étage 110 est ouverte sur un deuxième tube d'évacuation 121 qui permet d'évacuer les filtrats. Ce tube 121 est orienté par un coude vers le panier de tamisage du
19 deuxième étage de tamisage 120. Un troisième tube 131 évacue de manière similaire les filtrats du deuxième étage 120 vers le troisième étage 130. Enfin, un quatrième tube 141 émerge de la cuve du dernier étage 130 et déverse les filtrats, qui sont à ce stade liquides, vers un réservoir ou dans l'environnement de départ (port, lac, étang ...).
Chacun des étages 110, 120, 130, quel que soit le mode de réalisation, présente donc une structure similaire, formant un système de centrifugeuse. Seul la taille des mailles du panier de tamisage varie afin que le filtrage des sédiments soit progressivement affiné au fur et à mesure du franchissement des étages. Ainsi, dans le mode de réalisation décrit, le premier étage de tamisage 110 retient les grosses particules de taille supérieures à 5 mm, le deuxième étage 120 filtre les résidus de taille moyenne, comprise entre 1 et 5 mm, et le troisième étage 130 traite les petites particules de taille inférieures au millimètre.
A chaque passage d'étage, les résidus peuvent être éjectés vers un bac de stockage 112, 122, 132 correspondant, et récupérés pour être valorisés. A titre d'exemple, les déchets de grosse taille (cailloux, graviers... ) peuvent être utilisés pour les sous-couches routières, les déchets de taille moyenne (sable) peuvent être assemblés en sacs de grande dimension, et les déchets de taille fine valorisés en agronomie.
5.4 Description du fonctionnement Le fonctionnement du dispositif est décrit en lien avec les figures 9 à 15.
Un tel dispositif 100 de tamisage des sédiments peut reposer sur le sol ou être installé sur une barge, à la surface d'un milieu liquide (port, étang, lac...), cette dernière configuration permettant aux sédiments de ne pas passer par un stade de déchets .
Les sédiments, de type pulvérulent, récupérés lors d'une opération de dragage par exemple sont automatiquement déversés à l'intérieur du premier panier 300 de tamisage du premier étage 110.
Comme illustré sur la figure 15, le procédé de l'invention met en oeuvre, pour chaque étage de tamisage, des cycles de tamisage successifs. Un cycle de tamisage comprend plusieurs phases, ou étapes, une fois le tamis du premier étage ayant reçu (étape 810) une dose de sédiments à traiter :
Lors d'une première phase 810, d'une durée appropriée à l'assèchement désiré, le moteur électrique M est actionné, entraînant en rotation l'axe 400 auquel est solidarisé le panier 300. La mise en rotation du panier, à la manière d'une centrifugeuse, augmente le champ de gravité autour des sédiments : ceux-ci sont plaqués contre la surface à trous du panier 300, et l'eau et les particules de taille inférieure à la taille des trous sont projetées au travers du panier 300 et rejoignent le réceptacle 500 puis l'embout déverseur 530, de préférence placé au-dessus d'un deuxième panier de tamisage de l'étage de tamisage suivant en vue de subir un second traitement, ce deuxième panier de tamisage comportant des mailles de taille inférieure.
Chacun des étages 110, 120, 130, quel que soit le mode de réalisation, présente donc une structure similaire, formant un système de centrifugeuse. Seul la taille des mailles du panier de tamisage varie afin que le filtrage des sédiments soit progressivement affiné au fur et à mesure du franchissement des étages. Ainsi, dans le mode de réalisation décrit, le premier étage de tamisage 110 retient les grosses particules de taille supérieures à 5 mm, le deuxième étage 120 filtre les résidus de taille moyenne, comprise entre 1 et 5 mm, et le troisième étage 130 traite les petites particules de taille inférieures au millimètre.
A chaque passage d'étage, les résidus peuvent être éjectés vers un bac de stockage 112, 122, 132 correspondant, et récupérés pour être valorisés. A titre d'exemple, les déchets de grosse taille (cailloux, graviers... ) peuvent être utilisés pour les sous-couches routières, les déchets de taille moyenne (sable) peuvent être assemblés en sacs de grande dimension, et les déchets de taille fine valorisés en agronomie.
5.4 Description du fonctionnement Le fonctionnement du dispositif est décrit en lien avec les figures 9 à 15.
Un tel dispositif 100 de tamisage des sédiments peut reposer sur le sol ou être installé sur une barge, à la surface d'un milieu liquide (port, étang, lac...), cette dernière configuration permettant aux sédiments de ne pas passer par un stade de déchets .
Les sédiments, de type pulvérulent, récupérés lors d'une opération de dragage par exemple sont automatiquement déversés à l'intérieur du premier panier 300 de tamisage du premier étage 110.
Comme illustré sur la figure 15, le procédé de l'invention met en oeuvre, pour chaque étage de tamisage, des cycles de tamisage successifs. Un cycle de tamisage comprend plusieurs phases, ou étapes, une fois le tamis du premier étage ayant reçu (étape 810) une dose de sédiments à traiter :
Lors d'une première phase 810, d'une durée appropriée à l'assèchement désiré, le moteur électrique M est actionné, entraînant en rotation l'axe 400 auquel est solidarisé le panier 300. La mise en rotation du panier, à la manière d'une centrifugeuse, augmente le champ de gravité autour des sédiments : ceux-ci sont plaqués contre la surface à trous du panier 300, et l'eau et les particules de taille inférieure à la taille des trous sont projetées au travers du panier 300 et rejoignent le réceptacle 500 puis l'embout déverseur 530, de préférence placé au-dessus d'un deuxième panier de tamisage de l'étage de tamisage suivant en vue de subir un second traitement, ce deuxième panier de tamisage comportant des mailles de taille inférieure.
20 Dans une deuxième phase 820, la vitesse de rotation du panier 300 est ensuite augmentée de façon à projeter les résidus n'ayant pas franchi les trous, le long des parois inclinées du panier et vers le rebord d'éjection 310 en haut du panier. Les résidus, du fait de la vitesse acquise lors de la rotation du panier, sont éjectés dans la cuve 600 et rejoignent l'entonnoir d'évacuation 620 dans le but d'être transférés et éventuellement stockés dans des bacs de stockage.
Une troisième phase 830 de rotation du panier 300 plus lente, est accompagnée de la mise en route des buses 710 de projection de fluide sous pression. Le fluide est ainsi projeté sur toute la hauteur du panier 300, et du fait de sa rotation sur toute sa périphérie. La pression exercée permet de décolmater les trous du panier 300 en repoussant les particules obstruant le filtre vers le centre du panier. Ainsi, les opérations de tamisage suivantes ne perdent pas en efficacité.
Enfin, lors d'une quatrième phase 840, l'alimentation des buses 710 de projection coupée puis le moteur M est arrêté, la rotation du panier étant ainsi stoppée. Un nouveau déversement de sédiments dans le panier 300 peut aussi être envisagé, celui-ci fonctionnant avec une vitesse de rotation lente, afin de ne pas stopper complètement le moteur M.
Le fluide de nettoyage s'écoulant dans le réceptacle 500 entraîne le reste de particules sédimentaires filtrées vers l'embout déverseur 530, puis vers le deuxième étage 120 de tamisage.
A chaque étage de tamisage se reproduisent ces mêmes phases constituant un cycle de tamisage. Tous les étages de tamisage peuvent fonctionner en même temps, seul le remplissage du panier le plus haut est automatiquement effectué avant chaque rotation. Par ailleurs, la mise en rotation des paniers, la vitesse de rotation des paniers et la distribution du fluide de nettoyage sont avantageusement automatisés de manière à rendre les opérations de traitement des sédiments plus fluides, et efficaces.
Lorsque les trois étages 110, 120, 130 de tamisage ont été franchis, les filtrats ultimes sont préférentiellement sensiblement liquides et peuvent être renvoyés dans l'environnement dans lequel les sédiments ont été prélevés ou transférés vers une zone de traitement, si pollués.
Une troisième phase 830 de rotation du panier 300 plus lente, est accompagnée de la mise en route des buses 710 de projection de fluide sous pression. Le fluide est ainsi projeté sur toute la hauteur du panier 300, et du fait de sa rotation sur toute sa périphérie. La pression exercée permet de décolmater les trous du panier 300 en repoussant les particules obstruant le filtre vers le centre du panier. Ainsi, les opérations de tamisage suivantes ne perdent pas en efficacité.
Enfin, lors d'une quatrième phase 840, l'alimentation des buses 710 de projection coupée puis le moteur M est arrêté, la rotation du panier étant ainsi stoppée. Un nouveau déversement de sédiments dans le panier 300 peut aussi être envisagé, celui-ci fonctionnant avec une vitesse de rotation lente, afin de ne pas stopper complètement le moteur M.
Le fluide de nettoyage s'écoulant dans le réceptacle 500 entraîne le reste de particules sédimentaires filtrées vers l'embout déverseur 530, puis vers le deuxième étage 120 de tamisage.
A chaque étage de tamisage se reproduisent ces mêmes phases constituant un cycle de tamisage. Tous les étages de tamisage peuvent fonctionner en même temps, seul le remplissage du panier le plus haut est automatiquement effectué avant chaque rotation. Par ailleurs, la mise en rotation des paniers, la vitesse de rotation des paniers et la distribution du fluide de nettoyage sont avantageusement automatisés de manière à rendre les opérations de traitement des sédiments plus fluides, et efficaces.
Lorsque les trois étages 110, 120, 130 de tamisage ont été franchis, les filtrats ultimes sont préférentiellement sensiblement liquides et peuvent être renvoyés dans l'environnement dans lequel les sédiments ont été prélevés ou transférés vers une zone de traitement, si pollués.
Claims (16)
1. Système de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (30) dont l'extrémité
inférieure forme une bouche d'aspiration mobile (31) destinée à êter placée sensiblement au niveau dudit fond, et dont l'extrémité
supérieure débouche à l'air libre de mani !re que ladite bouche (31) soit sous pression atmosphérique, ledit système comprenant des moyens de réalisation d'une agitation locale (41, 42, 43, 44, 53), à
l'intérieur de ladite bouche (31), et des moyens d'évacuation (50, 51, 52) reliant ladite bouche (31) à la surface dudit milieu liquide, dans lesquels circulent des sédiments.
inférieure forme une bouche d'aspiration mobile (31) destinée à êter placée sensiblement au niveau dudit fond, et dont l'extrémité
supérieure débouche à l'air libre de mani !re que ladite bouche (31) soit sous pression atmosphérique, ledit système comprenant des moyens de réalisation d'une agitation locale (41, 42, 43, 44, 53), à
l'intérieur de ladite bouche (31), et des moyens d'évacuation (50, 51, 52) reliant ladite bouche (31) à la surface dudit milieu liquide, dans lesquels circulent des sédiments.
2. Système de prélèvement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une unité
flottante (20), supportant une première extrémité desdits moyens d'évacuation (50, 51, 52).
flottante (20), supportant une première extrémité desdits moyens d'évacuation (50, 51, 52).
3. Système de prélèvement selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend une unité mobile sur ledit fond (80), reliée auxdits moyens d'évacuation (50, 51, 52) par une seconde extrémité.
4. Système de prélèvement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de réalisation d'une agitation locale (41, 42, 43, 44) délivrent au moins un jet d'eau sous pression dirigé vers ledit fond.
5. Système de prélèvement selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de réalisation d'une agitation locale (53) comprennent un dispositif d'agitation mécanique.
6. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'évacuation (50, 51, 52) comprennent des moyens de pompage (51).
7. Système de prélèvement selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit conduit (30) porte et/ou forme lesdits moyens d'évacuation (50, 51, 52).
8. Système de prélèvement selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle (61, 62) de la hauteur immergée dudit conduit.
9. Système de prélèvement selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (61, 62) sont motorisés.
10. Système selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé
en ce que ladite unité
flottante (20) et/ou ladite unité mobile sur le fond (80) est équipée de moyens de déplacement autonomes (70, 71, 72, 73, 91, 92, 93, 94).
en ce que ladite unité
flottante (20) et/ou ladite unité mobile sur le fond (80) est équipée de moyens de déplacement autonomes (70, 71, 72, 73, 91, 92, 93, 94).
11. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé
en ce qu'il comprend des moyens de contrôle autonomes de son déplacement, de façon à couvrir progressivement une surface prédéfinie.
en ce qu'il comprend des moyens de contrôle autonomes de son déplacement, de façon à couvrir progressivement une surface prédéfinie.
12. Système selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement (70, 71, 72, 73, 91, 92, 93, 94) mettent en uvre au moins un câble de guidage, lesdits moyens de contrôle pilotant au moins un élément mobile le long du ou desdits câbles.
13. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé
en ce qu'il est relié à au moins une unité de réception de sédiments prélevés.
en ce qu'il est relié à au moins une unité de réception de sédiments prélevés.
14. Procédé de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide tel qu'un port ou un étang, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une itération des étapes suivantes :
- placement d'une bouche d'aspiration mobile (31), sous pression atmosphérique, sensiblement au niveau dudit fond (801, 802);
- réalisation d'une agitation locale (804), à l'intérieur de ladite bouche (31) ; et - évacuation de sédiments de ladite bouche (31) vers la surface dudit milieu liquide (805).
- placement d'une bouche d'aspiration mobile (31), sous pression atmosphérique, sensiblement au niveau dudit fond (801, 802);
- réalisation d'une agitation locale (804), à l'intérieur de ladite bouche (31) ; et - évacuation de sédiments de ladite bouche (31) vers la surface dudit milieu liquide (805).
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdites étapes sont réitérées, les étapes de placement successives étant contrôlées par une étape de calcul (809) d'une nouvelle position de ladite bouche (31).
16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que ladite étape de localisation tient compte d'un plan de traitement prédéterminé, définissant une surface à traiter progressivement.
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Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
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FR1462824 | 2014-12-18 | ||
FR1462824A FR3030318B1 (fr) | 2014-12-18 | 2014-12-18 | Dispositif de pretraitement de sediments preleves sur un fond d'un milieu liquide comprenant des etages de tamisage successifs |
FR1462822 | 2014-12-18 | ||
FR1462822A FR3030587A1 (fr) | 2014-12-18 | 2014-12-18 | Systeme de prelevement de sediments sur un fond d'un milieu liquide |
PCT/EP2015/080673 WO2016097380A1 (fr) | 2014-12-18 | 2015-12-18 | Système de prélèvement de sédiments sur un fond d'un milieu liquide |
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