Perfectionnements aux casiers à huîtres et analogues.
La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux casiers à huîtres du genre de ceux qu'on utilise en ostréiculture pour pratiquer l'élevage à l'échelle industrielle.
On sait que les casiers à huîtres généralement utilisés sont constitués par des cadres en bois sur lesquels on rapporte un grillage métallique avant de les fixer sur des chevalets immergés dans l'eau de mer.
Ce genre de casier est peu pratique en utilisation et par ailleurs sa mise en u̇vre nécessite des opérations relativement longues et compliquées faisant appel à un personnel spécialisé.
L'invention vise à éliminer ces inconvénients en réalisant à peu de frais un panier à huîtres dont l'utilisation soit particulièrement simple tandis que par ailleurs sa résistance à la corrosion de l'eau de mer est parfaite.
Un casier à huîtres selon l'invention comprend deux bacs identiques assemblés face à face, chacun d'eux étant réalisé d'une pièce en matière plastique injectée et comportant un fond perforé éventuellement cloisonné par des parois internes tandis que par ailleurs un rebord périphérique portant des ouvertures permet d'assembler les deux bacs d'un même casier et de les fixer sur un chevalet quelconque de type connu.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Figure 1 est une vue en plan d'un casier à huîtres selon l'invention; Figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'un des deux bacs constituant le casier à huîtres; Figure 3 est une coupe analogue du casier assemblé; Figure 4 est une vue en élévation montrant le casier fixé sur un chevalet de support de type connu; Figures 5, 6, 7 et 8 sont des vues partielles en plan du fond des bacs, illustrant plusieurs variantes de réalisation possible des perforations prévues pour la circulation de l'eau de mer.
Un casier à huîtres selon l'invention comprend deux bacs A identiques entre eux qu'on assemble face à face. Chaque bac A est réalisé d'une pièce en matière plastique injectée et il comprend un fond rectangulaire 1 traversé par un grand nombre de petites perforations 2. Ce fond 1 est entouré par des parois latérales 3 légèrement évasées vers le haut et qui se terminent par un rebord périphérique 4 parallèle au fond 1. Ce rebord 4 est lui aussi rectangulaire et comporte des ouvertures 5 régulièrement réparties.
Pour renforcer le bac A, on prévoit sous le fond 1 un réseau de nervures de raidissement 6 orientées par exemple perpendiculairement ou parallèlement les unes aux autres.
Enfin, on dispose au-dessus du fond 1 des cloisons internes perforées 7 qui intéressent toute sa hauteur jusqu'au plan supérieur 8 défini par le rebord périphérique 4.
Le fonctionnement est le suivant :
On prend un bac A du genre représenté en figure 2 et on y range les jeunes huîtres qu'on se propose d'élever. Les cloisons transversales 7 partagent le bac en plusieurs compartiments dans lesquels on peut disposer des huîtres de caractéristiques différentes. On coiffe alors le bac A d'un bac identique A1 disposé face à face, c'est-à-dire de façon à accoler les rebords périphériques 4 des deux bacs. L'assemblage s'effectue en passant à travers les ouvertures 5 situées en regard sur les deux bacs A et A1, des organes de fixation quelconques constitués par exemple par des boulons, des agrafes, ou même par un simple lien de corde ou de fil de fer.
Le casier ainsi obtenu (fig. 3) est divisé en plusieurs compartiments intérieurs a, b, et c par les cloisons transversales 7 dont chacune prolonge celle du bac adjacent. Les huîtres enfermées dans chacun des compartiments a, b, c y sont donc définitivement emprisonnées et les perforations 2 des fonds 1 permettent à l'eau de mer de circuler librement.
Un tel casier à huîtres A-A1 (fig. 4) est ensuite monté à la manière connue sur un chevalet 9 pour être immergé dans l'eau de mer. La liaison du casier avec le chevalet 9 est assurée par exemple par des liens 10 en fil de fer. On a représenté en figures 5 à 8 plusieurs variantes de contours possibles susceptibles d'être adoptés pour les perforations 2. Ces perforations peuvent être carrées (fig. 5), en losange (fig. 6), hexagonales (fig. 7) ou triangulaires (fig. 8). Naturellement, on pourrait encore réaliser les perforations 2 suivant des profils quelconques non représentés.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. En particulier on ne quitterait pas le cadre de l'invention en réalisant le casier à huîtres suivant une forme périphérique quelconque, par exemple carrée, circulaire ou ovale. De même, on pourrait répartir arbitrairement les nervures de renfort 6 et/ou les cloisons 7.Improvements to oyster trays and the like.
The present invention relates to improvements made to oyster trays of the type used in oyster farming to practice farming on an industrial scale.
It is known that the oyster trays generally used consist of wooden frames on which a metal mesh is attached before fixing them on trestles submerged in sea water.
This type of rack is impractical in use and, moreover, its implementation requires relatively long and complicated operations requiring specialized personnel.
The invention aims to eliminate these drawbacks by producing at little cost an oyster basket the use of which is particularly simple while, moreover, its resistance to corrosion of sea water is perfect.
An oyster crate according to the invention comprises two identical tubs assembled face to face, each of them being made of a piece of injected plastic material and comprising a perforated bottom possibly partitioned by internal walls while, moreover, a peripheral rim bearing openings make it possible to assemble the two bins of the same rack and to fix them on any easel of known type.
The appended drawing, given by way of example, will make it possible to better understand the invention, the characteristics that it presents and the advantages that it is likely to provide: FIG. 1 is a plan view of an oyster rack according to invention; Figure 2 is a longitudinal sectional view of one of the two tanks constituting the oyster rack; Figure 3 is a similar section of the assembled rack; Figure 4 is an elevational view showing the rack fixed to a known type of support easel; Figures 5, 6, 7 and 8 are partial plan views of the bottom of the tanks, illustrating several possible embodiments of the perforations provided for the circulation of sea water.
An oyster crate according to the invention comprises two vats A which are identical to each other and which are assembled face to face. Each tray A is made from a piece of injected plastic material and it comprises a rectangular bottom 1 crossed by a large number of small perforations 2. This bottom 1 is surrounded by side walls 3 which are slightly flared upwards and which end in a peripheral rim 4 parallel to the bottom 1. This rim 4 is also rectangular and has openings 5 regularly distributed.
To reinforce the tray A, a network of stiffening ribs 6 oriented for example perpendicular or parallel to one another is provided under the bottom 1.
Finally, there are above the bottom 1 perforated internal partitions 7 which affect its entire height up to the upper plane 8 defined by the peripheral rim 4.
The operation is as follows:
We take a tray A of the kind shown in Figure 2 and we store the young oysters that we intend to breed. The transverse partitions 7 divide the tank into several compartments in which oysters of different characteristics can be placed. Tray A is then capped with an identical tray A1 placed face to face, that is to say so as to fit the peripheral edges 4 of the two trays. The assembly is carried out by passing through the openings 5 located opposite on the two trays A and A1, any fasteners constituted for example by bolts, staples, or even by a simple tie of rope or wire of iron.
The rack thus obtained (FIG. 3) is divided into several interior compartments a, b, and c by the transverse partitions 7, each of which extends that of the adjacent bin. The oysters locked in each of the compartments a, b, cy are therefore permanently imprisoned and the perforations 2 of the bottoms 1 allow the sea water to circulate freely.
Such an oyster rack A-A1 (FIG. 4) is then mounted in the known manner on a trestle 9 in order to be immersed in sea water. The connection of the crate with the trestle 9 is ensured for example by links 10. in wire. There are shown in Figures 5 to 8 several possible outline variants that may be adopted for the perforations 2. These perforations can be square (fig. 5), diamond (fig. 6), hexagonal (fig. 7) or triangular. (fig. 8). Of course, the perforations 2 could also be made according to any profiles not shown.
It must also be understood that the above description has been given only by way of example and that it in no way limits the field of the invention, which would not be departed from by replacing the details of execution described. by all other equivalents. In particular, one would not depart from the scope of the invention by producing the oyster rack in any peripheral shape, for example square, circular or oval. Likewise, the reinforcing ribs 6 and / or the partitions 7 could be arbitrarily distributed.