EP3938611B1

EP3938611B1 - Rideau métallique en particulier de protection anticyclonique

Info

Publication number: EP3938611B1
Application number: EP20706110.2A
Authority: EP
Inventors: Jean-Louis Cotillon
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2019-03-14
Filing date: 2020-02-03
Publication date: 2023-03-22
Anticipated expiration: 2040-02-03
Also published as: EP3938611A1; WO2020182371A1; AU2020234661A1; FR3093752A1; FR3093752B1

Description

L'invention concerne la coulisse d'un rideau métallique à tablier plein, pour obturer et protéger l'ouverture d'un bâtiment. L'invention concerne les rideaux à enroulement et à descente/montée verticale.
L'invention sera plus particulièrement décrite en regard d'une coulisse d'un rideau métallique dans le cadre d'une protection anticyclonique, sans toutefois y être limitée.
Il est connu de la demande de brevet FR1813095 un rideau métallique procurant une résistance aux vents. Ce rideau comporte des lames métalliques pleines qui, en position fermée du tablier, sont agencées angulairement les unes par rapport aux autres selon un profil en « vagues », les coulisses verticales pour le guidage et le support des extrémités de lames présentant un profil qui n'est pas droit mais est sinueux. Les coulisses ont ainsi un profil selon une sinusoïde à lignes courbes, permettant lors de la descente des lames que celles-ci suivent ce guidage sinueux pour imposer aux lames un agencement angulaire entre elles, chaque zone de liaison entre deux lames s'engageant dans chaque concavité des coulisses, conférant aux lames un blocage en position fixe dans un plan horizontal.
Cependant, un tel système de guidage des lames présente plusieurs inconvénients, notamment :

le rideau nécessite, pour son cheminement dans les coulisses en sinusoïdes, des tiges qui sont associées à chaque axe de lame, ce qui augmente considérablement le coût de fabrication du rideau ;
le parcours en sinusoïde impose une remontée des lames difficile, voire même impossible du fait de l'augmentation du frottement en fonction du nombre de lames ;
en outre, la remontée des lames est accompagnée de frottements des lames sur les bords des coulisses, ce qui engendre du bruit avec des grincements importants, une usure prématurée des lames qui ont tendance à se cisailler contre les coulisses, et surtout un serrage comme précisé plus haut rendant d'autant plus difficile la remontée.

De même, la demande de brevet ES2536594 montre également des coulisses à profil sinusoïdal aux lignes courbes présentant également les inconvénients ci-dessus.
L'invention a donc pour but de pallier les inconvénients précités en proposant une coulisse d'un rideau métallique qui soit performant en résistance dans un plan transversal au tablier vertical, sans frottement, soit facile de mise en oeuvre, et économique en coûts de fabrication. L'invention porte également sur la fabrication des coulisses permettant la réalisation d'un tel rideau.
Selon l'invention, le rideau métallique comporte un tablier destiné à être descendu ou remonté et formé de lames, de préférence pleines, assemblées et articulées les unes par rapport aux autres, et deux coulisses opposées dotées chacune d'une ouverture longitudinale continue de guidage et de coulissement et traversée par les extrémités distales des lames, l'ouverture comprenant deux bords longitudinaux opposés dont le profil de chacun présente un profil à géométrie alternative de creux destinés à accueillir en position fermée du tablier les zones d'articulation des lames dans leur état plié, les creux des deux bords étant disposés en quinconce (ou diagonalement opposés deux à deux par rapport au plan médian longitudinal/vertical de l'ouverture), le rideau étant caractérisé en ce que les bords longitudinaux présentent un profil de ligne brisée de sorte que l'alternance de creux de chaque bord longitudinal de l'ouverture est formée par l'alternance de segments droits inclinés convergents et divergents par rapport à l'intérieur de l'ouverture.
Ainsi, au contraire des coulisses habituelles qui présentent une rainure droite ou de la coulisse sinusoïdale du brevet précité, l'ouverture dont les bords présentent un profil de ligne brisée (donc à segments droits et non courbes) permet à la fois, de faciliter la descente et la remontée des lames sans frottement et serrage, et d'imposer, en position fermée du tablier une surface en dents de scie des lames pour assurer une résistance renforcée aux vents cycloniques. En outre, ce profil cranté (à arêtes/pans non courbes) de l'ouverture permet de maintenir le tablier parfaitement coincé latéralement par, d'une part l'appui des zones d'articulation dans les angles des crans, et d'autre part l'appui de certaines lames contre l'un des bords de l'ouverture (sur les pans inclinés).
Les segments droits inclinés et convergents d'un des bords longitudinaux de l'ouverture sont destinés à supporter en applique une lame sur deux du tablier.
Selon une autre caractéristique, les segments convergents et divergents sont reliés par des segments droits de direction parallèle à la direction longitudinale de l'ouverture, c'est-à-dire de direction verticale en position montée des coulisses.
Avantageusement, les bords longitudinaux de l'ouverture présentent chacun un profil trapézoïdal. Les petites bases des trapèzes d'un bord (qui constituent des formes en saillie vers l'intérieur de l'ouverture) sont en vis-à-vis des segments reliant deux trapèzes du bord opposé (lesdits segments de liaison et les côtés des trapèzes associés aux segments de liaison formant les creux de l'ouverture).
Selon une autre caractéristique, le rideau comporte une surface de butée agencée en extrémité inférieure de l'ouverture longitudinale de chaque coulisse et contre laquelle est destinée à s'appuyer la lame d'extrémité inférieure du tablier pour initier le pivotement/pliage des lames du tablier. Cette surface de butée procure le pivotement de la lame d'extrémité inférieure du tablier, le pivotement des lames suivantes étant imposé par les lignes brisées des bords de l'ouverture (c'est-à-dire par le profil de l'alternance des segments droits et inclinés des deux bords de l'ouverture).
La largeur de l'ouverture de chaque coulisse est conçue de sorte que les lames puissent descendre de manière coplanaire entre les bords de l'ouverture, en particulier jusqu'à la mise en butée de la lame inférieure contre une surface de butée d'extrémité inférieure du rideau. De préférence, la surface de butée est constituée par la terminaison inférieure d'un des bords de l'ouverture, qui est prolongée en direction de l'autre bord en traversant l'ouverture.
Avantageusement, le tablier présente sa lame d'extrémité inférieure qui comporte des moyens de butée.
Selon l'invention, le rideau est en particulier utilisé en tant que rideau anticyclonique de fermeture.
L'invention porte également sur une coulisse présentant les caractéristiques précitées de chaque coulisse du rideau à lames de l'invention.
Avantageusement, la coulisse est fabriquée à partir d'un unique profilé plat qui est découpé de manière longitudinale selon un profil de ligne brisée (en particulier du type trapézoïdal) pour procurer deux parties distinctes qui sont destinées à être agencées à distance et parallèlement pour fournir l'ouverture longitudinale de la coulisse.
De préférence, les angles d'inclinaison des segments inclinés par rapport aux segments de liaison sont de 45° pour fournir un pliage des lames de 45° et conférer au tablier une résistance optimale.
L'invention est également relative à un procédé de mise en oeuvre de fermeture du rideau de l'invention, caractérisé en ce que, en descendant le rideau, les lames descendent de manière coplanaire dans un plan vertical entre les deux bords longitudinaux (les lames descendent totalement droites) jusqu'à ce que la lame d'extrémité inférieure bute contre une surface de butée, et en ce que, en poursuivant la descente, la surface de butée oblige les lames à pivoter au fur et à mesure par alternance sur les bords longitudinaux à ligne brisée, leur imposant un pliage angulaire.
Dans la suite de la description le terme de « hauteur », les qualificatifs « supérieur », « inférieur », « haut » et « bas » d'un élément du rideau sont utilisés dans le cadre d'une installation normale du rideau, c'est-à-dire relatif à une notion verticale de descente et de montée du rideau.
La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations jointes, dans lesquelles :

[Fig. 1] est une vue schématique de face et partielle d'un rideau métallique selon l'invention.
[Fig. 2] est une vue partielle en perspective du rideau métallique de la figure 1.
[Fig. 3] est une vue en coupe verticale et de côté de la figure 1.
[Fig. 4] est une vue partielle en coupe de dessus de la figure 1 montrant une coulisse et une lame.
[Fig. 5] représente une vue en coupe verticale de la partie inférieure d'une coulisse selon l'invention du rideau selon une première phase de descente du rideau.
[Fig. 6] correspond à la figure 2 dans une seconde phase de mise en oeuvre du rideau en montrant l'initialisation du pliage de la première lame d'extrémité inférieure du rideau.
[Fig. 7] montre l'enchaînement du début de pliage des lames qui suivent la lame d'extrémité inférieure.
[Fig. 8] montre la poursuite du pliage des lames.
[Fig. 9] correspond à la figure 5 avec un pliage angulaire plus accentué.
[Fig. 10] illustre le rideau avec les lames totalement pliées, selon ici un angle sensiblement de 45°, le tablier étant donc fermé.
[Fig. 11] est une vue de face et partielle en longueur d'un profilé pour la fabrication d'une coulisse selon l'invention et montrant une découpe pour constituer le profil des bords de l'ouverture de la coulisse.
[Fig. 12] correspond à la figure 11 selon une variante du profil de découpe.

Le rideau métallique 1 illustré sur la figure 1 comporte un tablier 10 à coulissement vertical, un tube 2 agencé horizontalement en partie supérieure pour enrouler le tablier, et un système de guidage 3 pour descendre et remonter le tablier. Le système de guidage 3 est formé de deux coulisses opposées 30 agencées en montants à chacune des deux extrémités respectives du tube 2, et dont une seule est illustrée sur les figures 1 et 2. Le tube 2 est de préférence fixé à chaque coulisse via un flasque 20, lui-même fixé de manière murale. De préférence, chaque coulisse 3 est fixée sur une ossature 21 du type béton ou métal.
Chaque coulisse 30 comporte une ouverture longitudinale délimitée par deux parties de profilé 30A et 30B, qui sont de préférence rendues solidaires transversalement d'un profilé en U 30C.
Le tablier métallique 10 est fait de lames métalliques 11 qui sont de préférence pleines. Les lames 11 s'étendent de manière transversale au système de guidage 3 et sont donc agencées en position installée du tablier dans une direction horizontale.
Les lames 11 présentent un profil qui n'a pas nécessairement à être spécifique. Les lames sont du type connu vendu dans le commerce pour former les lames d'un tablier de rideau métallique. Elles pourraient être redessinées pour optimiser encore la résistance.
A titre d'exemple nullement limitatif, une lame 11 (figure 2) comporte une âme 12 de préférence plane et deux bords longitudinaux opposés inférieur 13 et supérieur 14 qui comportent chacun un enroulement 13A, respectivement 14A, de sens opposé et dont les concavités ouvertes longitudinale 13B, 14B sont tournées dans des directions en regard. Les lames 11 sont reliées les unes aux autres en étant articulées par agrafage. L'agrafage de deux lames consécutives se fait de manière connue par engagement d'un enroulement 13A d'une lame dans l'enroulement 14A de l'autre lame consécutive, l'extrémité libre de chaque enroulement s'engageant dans la concavité ouverte de l'autre enroulement.
Selon l'invention, les lames 11 sont destinées à descendre de manière droite à la verticale et de façon coplanaire les unes par rapport aux autres comme illustré sur les figures 2, 3 et 5, et lorsque le tablier est en position totalement descendu et fermé, elles sont agencées de manière angulaire les unes par rapport aux autres, en zigzag comme illustré sur la figure 7. Cet agencement des lames 11 afin de procurer pour le tablier 10 une surface selon un profil en dents de scie, et non pas selon une surface totalement plane, renforce considérablement la résistance aux vents. Cet agencement final des lames selon une alternance angulaire est dû à la conception des coulisses 3. En outre, cette conception des coulisses procure avantageusement une descente et remontée des lames de façon totalement coplanaire entre elles, évitant tout frottement et serrage.
Avantageusement, le tablier 10 présente sa lame 11 d'extrémité inférieure qui comporte des moyens de butée 15. Les moyens de butée agissent comme une masselotte emboîtée dans cette lame d'extrémité inférieure lame pour faciliter la descente et le guidage. En outre, la lame d'extrémité inférieure peut comporter un joint.
Le système de guidage 3 comporte deux coulisses 30 verticales agencées à une distance correspondant à la longueur du tablier. Les coulisses 30 accueillent les extrémités distales des lames 11 permettant de guider en coulissement les lames lorsque le tablier est descendu ou remonté, et de maintenir en position le tablier descendu.
Chaque coulisse 30 comporte une ouverture longitudinale continue 31 sur toute la longueur/hauteur de la coulisse, assurant le passage dans la coulisse de l'une des extrémités latérales des lames. Selon l'invention, l'ouverture 31 est crantée ; elle présente deux bords longitudinaux opposés 31A et 31B dont le profil est une ligne brisée, en particulier à géométrie alternative de segments verticaux et inclinés. Dans l'exemple préféré, les bords 31A et 31B présentent chacun une découpe selon un profil trapézoïdal. Chaque bord 31A, 31B de l'ouverture comporte une alternance de formes en saillie 32 se projetant vers l'intérieur de l'ouverture et de creux 33, dont les convexité et concavité respectives sont droites. Chaque forme en saillie 32 d'un bord est en regard d'un creux 33 du bord opposé.
Selon l'invention, la largeur de l'ouverture, c'est-à-dire la largeur de l'espace séparant les deux bords longitudinaux 31A et 31B, est constant et adapté de sorte que le tablier 10 descende de manière droite (figure 2), c'est-à-dire que les lames 11 descendent de manière coplanaires, entre les alternances des formes en saillie 32 et des creux 33 des deux bords. Cette largeur est également adaptée en fonction de l'angle de pliage à imposer entre les lames en position totalement fermée du tablier.
Selon l'invention, en vue sectionnelle verticale, chaque bord longitudinal 31A, 31B de l'ouverture 31 d'une coulisse est une alternance de pans droits 34 et de pans coupés 35 divergents et convergents par rapport à l'espace intérieur de l'ouverture, chaque pan coupé 35 de part et d'autre d'un pan droit 34 faisant un angle aigu avec le pan droit. L'angle entre un pan droit et un pan coupé peut être symétrique ou non. L'angle des pans coupés correspond à l'inclinaison qui sera imposée entre les lames 11 du rideau en position totalement abaissée du tablier 10.
L'angle entre un pan droit et un pan coupé est de préférence symétrique et de l'ordre de 45°, afin de procurer un pliage des lames à 45° et rendre optimale la résistance au vent du tablier. A noter que cet angle peut varier en plus ou en moins par rapport à 45°.
Selon l'invention, l'un des bords 31B de l'ouverture 31 de chaque coulisse 3 se termine en extrémité inférieure par une surface de butée 36 constituant un pan coupé se prolongeant et convergeant en direction de l'autre bord 31A. Le pan coupé 36 de prolongement ou surface de butée traverse la largeur/l'espace de l'ouverture 31 pour être au droit/en vis-à-vis des moyens de butée 15 de la lame 11 d'extrémité inférieure lors de la descente du tablier 10. Cette surface de butée 36 d'extrémité inférieure est destinée à initier le pliage de la lame d'extrémité inférieure du tablier.
Le procédé de mise en oeuvre de fermeture du tablier 10 est à présent décrit en regard des figures 5 à 10.
En regard de la figure 5, le tablier 10 est en cours de descente. En raison de la largeur suffisante de l'ouverture 31, les lames 11, au fur et mesure de la descente, ne butent sur aucune surface d'obstacle, leur permettant de descendre de manière coplanaire dans un plan vertical entre les deux bords 31A et 31B.
En regard de la figure 6, lorsque les moyens de butée 15 de la lame 11 d'extrémité inférieure butent contre la surface de butée 36, le tablier 10 poursuivant sa descente, les moyens de butée 15 suivent alors le pan incliné de ladite surface de butée 36 jusqu'à s'appuyer par blocage contre la surface terminale inférieure du rideau qui peut être le sol.
En regard de la figure 7, comme les lames 11 sont déroulées et continuent d'être descendues tandis que la lame 11 d'extrémité inférieure, dite première lame, est bloquée en coulissement, ladite première lame 11 est alors obligée de pivoter entraînant de ce fait le pivotement dans l'autre sens de la deuxième lame 11 située immédiatement au-dessus (les pivotements étant illustrés par des flèches). Concomitamment, en raison du pivotement des deux premières lames, la troisième lame 11 vient buter contre un des bords 31A de l'ouverture, et du fait que les lames de dessus poursuivent leur descente, la troisième lame est obligée de pivoter à son tour.
En regard de la figure 8, la troisième lame butant contre un pan coupé droit 34 du bord 31A de la coulisse et contre un pan coupé 35 du bord opposé 31B, cette même lame poursuit obligatoirement son pivotement puisque la descente des autres lames continue. De même, les lames du dessus butent au fur et à mesure sur les bords 31A et 31B à ligne brisée, ce qui les obligent à pivoter par alternance d'un côté et de l'autre du plan médian vertical de l'ouverture, leur imposant un pliage angulaire. Au fur et à mesure, une lame 11 sur deux (figure 9) se dépose par applique contre les pans coupés 35 du bord 31A opposée à celle dotée de la surface de butée inférieure 36, tandis que les autres lames pliées angulairement et parallèles entre elles sont logées de manière médiane dans l'ouverture 31 en appuyant leurs bords 13 et 14 articulés dans les angles d'intersection des pans droits et coupés des creux 33 de l'ouverture (figure 10). Chaque lame en place est bloquée par la suivante.
L'avantage du profil trapézoïdal des bords 31A et 31B de la coulisse 3 permet de descendre ou remonter les lames du tablier sans frottement, le pivotement des lames se faisant au dernier moment alors que chaque lame est déjà placée en partie en regard de son logement (deux creux 33 diagonalement opposés des deux bords opposés). En outre, une fois chaque lame en place, une tentative d'effraction sur le bas du tablier en tentant de le soulever, par exemple à l'aide d'un pied de biche, entraînera un serrage des lames contre et entre les deux bords 31A et 31B, serrage qui augmentera avec l'effort appliqué sur le pied de biche, rendant par conséquent l'ouverture impossible. Néanmoins, une barre anti-intrusion 4 peut être solidaire de l'extrémité inférieure de la coulisse, du côté extérieur du rideau.
Quant à l'ouverture, elle se fait de manière usuelle en remontant les lames sans aucun frottement, ni serrage sur les bords de l'ouverture, puisque les lames pivotent en sens inverse pour se remettre droites.
L'invention porte également sur la fabrication d'une coulisse 3. En regard des figures 11 et 12, la coulisse 3, du moins les deux parties 30A et 30B délimitant l'ouverture 31 de la coulisse (figure 1) sont fabriquées avantageusement à partir d'une unique pièce métallique qui est découpée. La pièce métallique est une pièce plate qui est découpée longitudinalement et de manière symétrique selon une ligne brisée L, ici de profil trapézoïdal. En l'une des extrémités distales de la pièce, la ligne de découpe L se prolonge jusqu'au coin de la pièce en vue de réaliser la surface de butée 36. La pièce coupée en deux procure deux profilés qui seront écartés l'un de l'autre pour fournir les deux parties 30A et 30B de la coulisse et l'ouverture 31, et rendus solidaire du profilé en U 30 C.
La figure 11 montre une découpe symétrique pour les segments inclinés de sorte à procurer des angles à 45°, ce qui permettra de positionner les lames du rideau à 45°.
La figure 12 montre une variante de découpe pour laquelle les segments inclinés ne sont pas symétriques par rapport au segment vertical de liaison.

Claims

Coulisse (3) de rideau à lames, dotée d'une ouverture longitudinale (31) continue de guidage et de coulissement, comprenant deux bords longitudinaux opposés (31A, 31B) dont le profil de chacun présente un profil à géométrie alternative de creux (33), les creux des deux bords étant disposés en quinconce, caractérisée en ce que les bords longitudinaux (31A, 31B) présentent un profil de ligne brisée de sorte que l'alternance de creux (33) de chaque bord longitudinal de l'ouverture est formée par l'alternance de segments droits inclinés (35) convergents et divergents par rapport à l'intérieur de l'ouverture (31).
Coulisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les segments droits convergents et divergents (35) sont reliés par des segments de liaison droits (34) de direction parallèle à la direction longitudinale de l'ouverture.
Coulisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les angles d'inclinaison des segments inclinés par rapport aux segments de liaison sont de 45° pour fournir un pliage des lames de 45°.
Coulisse selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle est fabriquée à partir d'un unique profilé plat qui est découpé de manière longitudinale selon le profil de ligne brisée (L), en particulier du type trapézoïdal, pour procurer deux parties distinctes (30A, 30B) qui sont destinées à être agencées à distance et parallèlement pour fournir l'ouverture longitudinale (31) de la coulisse.
Rideau métallique (1) comportant un tablier (10) destiné à être descendu ou remonté et formé de lames (11), de préférence pleines, assemblées et articulées les unes par rapport aux autres, et deux coulisses (3) selon l'une des revendications 1 à 4, opposées et dotées chacune d'une ouverture longitudinale (31) continue de guidage et de coulissement et traversée par les extrémités distales des lames, l'ouverture (31) comprenant deux bords longitudinaux opposés (31A, 31B) dont le profil de chacun présente un profil à géométrie alternative de creux (33) destinés à accueillir en position fermée du tablier les zones d'articulation des lames dans leur état plié.
Rideau selon la revendication 5, caractérisé en ce que les segments droits inclinés et convergents d'un des bords longitudinaux de l'ouverture sont destinés à supporter en applique une lame sur deux du tablier.
Rideau selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les segments droits convergents et divergents (35) sont reliés par des segments droits (34) de direction parallèle à la direction longitudinale de l'ouverture.
Rideau selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les bords longitudinaux (31A, 31B) de l'ouverture présentent chacun un profil trapézoïdal.
Rideau selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une surface de butée (36) agencée en extrémité inférieure de l'ouverture longitudinale de chaque coulisse et contre laquelle est destinée à s'appuyer la lame d'extrémité inférieure du tablier pour initier le pivotement des lames du tablier, de préférence la surface de butée (36) étant constituée par la terminaison inférieure d'un des bords de l'ouverture, qui est prolongée en direction de l'autre bord en traversant l'ouverture.
Rideau selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé en ce que la largeur de l'ouverture (31) de chaque coulisse (3) est conçue de sorte que les lames (11) puissent descendre de manière coplanaire entre les bords de l'ouverture.
Rideau selon l'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que le tablier (10) présente sa lame d'extrémité inférieure qui comporte des moyens de butée (15).
Rideau selon l'une quelconque des revendications 5 à 11, caractérisé en ce qu'il est utilisé en tant que rideau anticyclonique de fermeture.
Procédé de mise en oeuvre de fermeture du rideau selon l'une quelconque des revendications 5 à 12, caractérisé en ce que, en descendant le rideau (1), les lames (11) descendent de manière coplanaire dans un plan vertical entre les deux bords longitudinaux (31A, 31B) jusqu'à ce que la lame (11) d'extrémité inférieure bute contre une surface de butée (36), et en ce que, en poursuivant la descente, la surface de butée (36) oblige les lames (11) à pivoter au fur et à mesure par alternance sur les bords longitudinaux (31A, 31B) à ligne brisée, leur imposant un pliage angulaire.