Procédé de fabrication d'un ensemble de pièces de carrosserie par découpe
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un ensemble comprenant au moins une première pièce de carrosserie et une deuxième pièce de carrosserie.
Les carrosseries de véhicules, par exemple d'automobiles, sont réalisées en plusieurs pièces qui sont assemblées entre elles. Ces pièces sont par exemple une aile, un parechoc. Ces pièces sont visibles de l'extérieur, c'est-à-dire par un observateur se tenant hors du véhicule. Il est donc crucial que la ligne de séparation (jeu d'accostage) entre deux pièces adjacentes quelconques soit la moins discernable possible à l'œil nu pour un tel observateur.
Actuellement les pièces de carrosserie sont soit moulées lorsqu'elles sont en plastique, soit embouties lorsqu'elles sont en tôle métallique.
Pour les pièces moulées, de par le processus d'injection (phénomène de retrait de la matière lors du refroidissement) et les limites d'usinage du moule, la face visible de la pièce, au niveau de sa bordure, présente nécessairement un bord arrondi.
Pour les pièces embouties, de par la déformation de la tôle, la face visible de la pièce, au niveau de sa bordure, présente également un bord arrondi.
Il s'avère que cet arrondi permet d'éviter la formation sur la pièce d'un bourrelet de peinture excédentaire et disgracieux le long de cette bordure (effet de bord lors du dépôt de la peinture), lorsque la pièce reçoit sur sa face visible une couche de peinture, ou un autre revêtement de finition.
Les bords arrondis présentent cependant l'inconvénient qu'ils augmentent le jeu perçu du côté de la face visible entre deux pièces assemblées adjacentes, ce qui est indésirable pour des raisons d'aérodynamisme et d'esthétique.
La situation est illustrée sur la figure 3 qui montre en coupe transversale une première pièce 10a de carrosserie qui présente une première face (visible) lia et une bordure 19a. Le bord 191a de la bordure 19a au niveau de la première face lia est arrondi. La figure 3 montre en coupe transversale une deuxième pièce 20a de carrosserie qui présente une première face (visible) 21 et une bordure 29. Le bord 291a
de la bordure 29a au niveau de la première face 21a est arrondi. Ainsi, lorsque ces deux bordures (19a, 29a) sont mises en contact, ces arrondis rendent visible la ligne de jonction 99a entre ces deux pièces (10a, 20a), même dans le cas où ces deux bordures (19a, 29a) s'épousent sur toute leur longueur et où le désaffleur entre ces deux pièces (10a, 20a) est nul. On appelle désaffleur le décalage de niveau entre deux pièces à l'endroit de leur ligne de jonction, ce décalage créant une marche entre leurs faces visibles respectives dans une direction perpendiculaire à ces faces. Sur la figure 3, le jeu perçu (J) par un observateur extérieur est matérialisé par les deux traits en pointillés verticaux parallèles de part et d'autre de cette ligne de jonction 99a. Une visibilité excessive de cette ligne de jonction 99a et du jeu perçu sont indésirables.
Dans l'exemple illustré sur la figure 3, la première pièce 10a (respectivement deuxième pièce 20a) se prolonge, le long de cette ligne de jonction, en direction opposée de sa première face lia (respectivement 21a), par une patte de fixation 18a (respectivement 28a). Ces pattes de fixations se rejoignent pour former une bride à l'aide de laquelle la première pièce 10a et la deuxième pièce 20a sont assemblées.
La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés plus haut.
L'invention vise à proposer un procédé qui permette de construire un ensemble comprenant une première pièce de carrosserie en plastique et une deuxième pièce de carrosserie en plastique et par lequel le jeu perçu entre ces pièces à l'endroit de leur ligne de jonction puisse être minimisé.
Ce but est atteint grâce au fait que le procédé comprend les étapes suivantes :
(a) on fournit une première pièce en forme de coque présentant une première face et une seconde face opposée à la première face, et on fournit une deuxième pièce en forme de coque, présentant une première face et une seconde face opposée à la première face ;
(c) on crée sur la première pièce à l'aide d'un équipement de découpe une bordure dont le bord au niveau de la première face présente un angle vif, et on crée sur la deuxième pièce à l'aide de cet équipement de découpe une bordure dont le bord au niveau de la première face présente un angle vif, le bord de la deuxième pièce et le bord de la première pièce étant découpés de telle sorte que ces bords sont aptes à
s'épouser sur toute leur longueur lorsque la première pièce et la deuxième pièce sont assemblées ;
(d) on assemble la première pièce et la deuxième pièce.
Grâce à ces dispositions, il est possible d'assembler la première pièce et la deuxième pièce de telle sorte que le jeu perçu entre ces pièces tel que perçu par un tiers regardant les premières faces est moins visible que dans le cas où ces bords sont arrondis.
Avantageusement, entre l'étape (a) et l'étape (c), le procédé comprend une étape (b) où on dépose un premier revêtement sur la première face de la première pièce et où on dépose un deuxième revêtement sur la première face de la deuxième pièce.
Ainsi, étant donné que les faces visibles de la première pièce et de la deuxième pièce sont déjà munies du revêtement avant la découpe de leurs bordures respectives, il n'est plus nécessaire d'arrondir le bord de chacune des bordures initiales au niveau de leurs premières faces respectives avant l'opération de revêtement (par exemple leur mise en peinture) de ces premières faces pour éviter le phénomène/défaut d'effet de bord. En effet, le bourrelet de matière du revêtement qui se forme à proximité du bord de chacune des bordures initiales (avant découpe des pièces) est supprimé durant la découpe. Le jeu perçu entre la première pièce et la deuxième pièce, lorsque ces deux pièces sont assemblées, est donc minimisé par rapport au cas de l'art antérieur où le bord de chacune de ces bordures est arrondi et revêtu d'un revêtement.
Par exemple, l'équipement de découpe est un faisceau, notamment un faisceau laser.
Par exemple, l'équipement de découpe est un fil chauffé à une température supérieure à la température de fusion du matériau constituant la première pièce et la deuxième pièce.
Avantageusement, à l'étape (d), on assemble la première pièce et la deuxième pièce de telle sorte que lesdits bords s'épousent sur toute leur longueur.
Avantageusement, à l'étape (d), on assemble la première pièce et la deuxième pièce de telle sorte qu'en chaque point d'un des bords, le plan tangent à la première face de la première pièce est identique au plan tangent à la première face de la deuxième pièce.
L'invention concerne également un ensemble comprenant au moins une première pièce de carrosserie en plastique présentant une première face et une seconde face opposée à la première face, et une deuxième pièce de carrosserie en plastique présentant une première face et une seconde face opposée à la première face.
Selon l'invention, la première pièce est en forme de coque et présente une bordure dont le bord au niveau de la première face présente un angle vif, et la deuxième pièce est en forme de coque et présente une bordure dont le bord au niveau de la première face présente un angle vif, la première pièce et la deuxième pièce étant assemblées à l'aide de moyens d'assemblage de telle sorte que le bord de la deuxième pièce et le bord de la première pièce s'épousent sur toute leur longueur.
L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1A illustre une première étape du procédé selon l'invention ;
- la figure 1B illustre une autre étape du procédé selon l'invention ; - la figure 1C illustre une autre étape du procédé selon l'invention ;
- la figure 1D illustre une autre étape du procédé selon l'invention ;
- la figure 2 une vue en perspective de la première pièce et de la deuxième pièce d'un ensemble selon l'invention, après leur assemblage ;
- la figure 3, déjà décrite, illustre en coupe transversale un ensemble selon l'art antérieur.
L'invention est décrite ci-dessous dans le cas où l'ensemble comprend deux pièces de carrosserie en plastique d'un véhicule. Cependant l'invention s'applique de façon similaire au cas où l'ensemble comprend trois pièces ou plus de pièces, la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 pouvant être n'importe lesquelles de deux pièces adjacentes de l'ensemble.
On fournit une première pièce 10 et une deuxième pièce 20 qui sont chacune moulées en forme de coque. Une coque désigne une pièce galbée en trois dimensions dont une dimension (l'épaisseur) est très faible devant les deux autres (cette coque pouvant en cas de galbe nul être plane pour
former une plaque). Ainsi, la première pièce 10 (respectivement deuxième pièce 20) présente une première face 11 (respectivement 21) et une seconde face 12 (respectivement 22) opposée à la première face 11 (respectivement 21) (étape (a), Figure 1A).
Une fois ces pièces montées sur un véhicule, la première face 11
(respectivement 21) désigne la face qui est visible par un tiers situé à l'extérieur du véhicule, la seconde face 12 (respectivement 22) étant alors non visible.
La première pièce 10 présente une bordure qui forme une partie de la périphérie de sa première face 11 (et par conséquent une partie de la périphérie de sa seconde face 12). Cette bordure est une partie ou la totalité d'une face latérale de la première pièce 10, qui s'étend de sa première face 11 à sa seconde face 12. Cette bordure est ainsi orientée dans le sens de l'épaisseur de la première pièce. Cette bordure présente un bord arrondi au niveau de la première face 11, comme représenté sur la figure 1A.
De façon similaire, la deuxième pièce 20 présente une bordure qui forme une partie de la périphérie de sa première face 21, qui est une face latérale de la première pièce 10, et qui s'étend de sa première face 21 à sa seconde face 22. Cette bordure présente un bord arrondi au niveau de la première face 21, comme représenté sur la figure 1A.
A ce stade (avant l'opération de découpe selon l'invention), ces bordures initiales de la première pièce 10 et de la deuxième pièce 20 sont par exemple miroirs l'une de l'autre, c'est-à-dire qu'elles ont des formes complémentaires. Ainsi, si l'on rapproche ces bordures l'une de l'autre elles s'épousent (en d'autres termes elles viennent en contact en chaque point sur toute leur longueur). Alternativement, ces bordures initiales ne sont pas miroirs l'une de l'autre.
Optionnellement, on dépose un revêtement 13 de finition sur la première face 11 de la première pièce 10 et un revêtement 23 de finition sur la première face 21 de la deuxième pièce 20 (étape (b), Figure 1B). Le revêtement (13, 23) de finition est par exemple un dépôt de matière par pulvérisation ou par immersion, par exemple un dépôt de peinture.
Alternativement, ce revêtement (13, 23) est un film (protecteur ou décoratif) appliqué sur la première pièce 10 et la deuxième pièce 20.
On décrit ci-dessous le cas où la première face 11 de la première pièce 10 et la première face 21 de la deuxième pièce 20 présentent ce revêtement (13, 23). Avantageusement, le revêtement 13 de la première pièce 10 et le revêtement 23 de la deuxième pièce 20 sont identiques, ce qui minimise la visibilité de la séparation entre ces deux pièces (10, 20).
Cependant, le procédé selon l'invention s'applique également au cas où ces premières faces (11, 21) ne présentent pas de revêtement.
L'épaisseur de chacun des revêtements (13, 23) étant faible devant l'épaisseur de la première pièce 10 et de la deuxième pièce 20, on considère que la première face 11 de la pièce 10 et la première face 21 de la deuxième pièce 20 sont confondues avec les faces externes (visibles) des revêtements (13, 23) déposés sur chacune de ces pièces (10, 20).
Chacun des revêtements (13, 23) suit les bords arrondis des bordures au niveau de la première face (11, 21) de chacune des pièces (10, 20), de telle sorte que les faces externes des revêtements (13, 23) sont arrondis à l'endroit de ces bords.
Selon l'invention, on découpe sur la première pièce 10 à l'aide d'un équipement de découpe 70 une bordure 19 dont le bord 191 au niveau de la première face 11 présente un angle vif, et on découpe sur la deuxième pièce 20 à l'aide de cet équipement de découpe 70 une bordure 29 dont le bord 291 au niveau de la première face 21 présente également un angle vif (étape (c), Figure 1C). Par le fait qu'une bordure d'une pièce présente un bord à angle vif au niveau d'une face, on entend que la bordure (face latérale) délimitant cette face forme avec cette face une arête vive (sans rayon) avec un angle strictement supérieur à 0° et inférieur ou égal à 90°, cet angle étant mesuré dans l'intérieur de la pièce (c'est-à-dire au travers de la matière de la pièce).
Dans le cas où l'angle du bord 191 de la bordure 19 de la première pièce 10 et l'angle du bord 291 de la bordure 29 de la deuxième pièce 20 sont chacuns égaux à 90°, comme illustré sur la figure 1C, la bordure 19 et la bordure 29 sont en contact lorsque la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 sont assemblées.
Ces bordures (19, 29) sont par exemple situées à proximité des bordures initiales (avant découpe) de ces pièces (10, 20) présentant un bord arrondi, de telle sorte que la perte de matière est minimisée. Dans tous les cas, l'opération de découpe supprime ces bords arrondis.
On note que l'invention s'applique aussi au cas où la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 ont, avant dépôt du revêtement (13, 23), une bordure présentant un bord à angle vif. En effet dans ce cas il se forme un bourrelet de matière du revêtement à proximité de ce bord, cependant l'opération de découpe des pièces supprime ces bourrelets.
Le bord 291 de la deuxième pièce 20 et le bord 191 de la première pièce 10 sont découpés de telle sorte que ces bords (191, 291) sont aptes à s'épouser sur toute leur longueur lorsque la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 sont assemblées.
Dans une étape (d), on assemble ces deux pièces.
Par exemple, on assemble la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 de telle sorte que leurs bords (191, 291) s'épousent sur toute leur longueur.
Ainsi, pour ce positionnement relatif particulier de ces deux pièces, il n'y a pas de désaffleur entre ces pièces.
En effet, le bord (191, 291) de chacune de ces pièces (10, 20) désigne, pour chacune de ces pièces, l'arête à la jonction de sa première face (11, 21) et de sa face latérale (bordure 19, 29).
Le jeu entre ces pièces tel que perçu par un tiers regardant les premières faces (11, 21) se réduit alors à la distance maximale entre le bord 191 de la bordure 19 de la première pièce 10 et le bord 291 de la bordure 29 de la deuxième pièce 20. En effet, en pratique, à cause des imprécisions inévitables de la découpe, il peut exister un espace entre ces bords (191, 291) sur certaines portions de la bordure 19 et de la bordure 29.
Avantageusement, cette distance maximale est inférieure à 1 mm, de préférence inférieure à 0,1 mm, de telle sorte que le jeu perçu est le plus faible possible.
Selon un premier mode de réalisation de l'invention, illustré sur la figure 1C, l'équipement de découpe 70 est un faisceau.
Selon l'invention, le terme « faisceau » désigne un rayon de particules ou d'énergie se propageant dans l'espace.
Le faisceau étant rectiligne et se propageant en ligne droite, la bordure 19 de la première pièce 10 présente un bord 191 avec un angle vif au niveau de la première face 11 et également au niveau de la seconde face 12 de la première pièce 10, et la bordure 19 est droite (rectiligne)
dans le sens de l'épaisseur découpée de la pièce. De même la bordure 29 de la deuxième pièce 20 présente un bord 291 avec un angle vif au niveau de la première face 21 et également au niveau de la seconde face 22 de la deuxième pièce 20, et la bordure 29 est droite dans le sens de l'épaisseur découpée de la pièce.
Le faisceau utilisé dans le procédé selon l'invention est tout faisceau qui est apte à découper une pièce.
Par exemple ce faisceau est un faisceau laser.
Un faisceau laser présente l'avantage par rapport à d'autre faisceaux (et par rapport à un fil chaud, voir ci-dessous), comme l'ont montré les essais réalisés par l'inventeur, que les arêtes des bords (191, 291) des pièces (10, 20) sont plus vives.
Alternativement, le faisceau est un jet d'eau le plus étroit possible projeté à une pression très supérieure à la pression atmosphérique, ou un jet d'air chargé de particules aptes à découper la première pièce 10 et la deuxième pièce 20.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'équipement de découpe 70 est un fil chauffé à une température supérieure à la température de fusion du matériau constituant la première pièce 10 et la deuxième pièce 20.
Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, dans le cas où la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 sont planes, l'équipement de découpe 70 est un massicot.
Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'équipement de découpe 70 est une machine d'usinage. Cette machine usine la bordure initiale de chacune des pièces (10, 20) jusqu'à ce que le bord arrondi de cette bordure ait été supprimé.
Une fois la bordure 19 de la première pièce 10 créée et la bordure 29 de la deuxième pièce 20 créée, on assemble la première pièce (10) et la deuxième pièce (20), le bord 291 de la deuxième pièce 20 et le bord 191 de la première pièce 10 s'épousant alors sur toute leur longueur comme décrit ci-dessus (étape (d), figure 1D).
Avantageusement, selon l'invention, à l'étape (d), on assemble la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 de telle sorte qu'en chaque point d'un de ces bords (191, 291), le plan tangent PI à la première face
11 de la première pièce 10 est identique au plan tangent P2 à la première face 21 de la deuxième pièce 20.
La première pièce 10 et la deuxième pièce 20 sont conformées pour permettre un tel assemblage.
Cette situation est illustrée sur la figure 1D, qui montre les plans tangents (PI, P2). Ainsi, pour un observateur extérieur, la perception d'une continuité entre la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 est renforcée.
La figure 2 est une vue en perspective de la première pièce 10 et de la deuxième pièce 20 après leur assemblage.
Le positionnement relatif de la première pièce 10 et de la deuxième pièce 20 est obtenu grâce à un assemblage précis de ces pièces.
D'une manière générale, selon l'invention, la première pièce 10 et la deuxième pièce 20 sont assemblées à l'aide de moyens d'assemblage 40.
Par exemple, comme illustré sur la figure 1D, ces moyens d'assemblage 40 comprennent un premier moyen d'assemblage 41 fixé sur la seconde face 12 de la première pièce 10 et un deuxième moyen d'assemblage 42 fixé sur la seconde face 22 de la deuxième pièce 20.
Par exemple, le premier moyen d'assemblage 41 (respectivement le deuxième moyen d'assemblage 42) est un profilé en forme de L dont une branche est fixée (par exemple par soudage ou collage) sur la seconde face 12 (respectivement 22) de la première pièce 10 (respectivement la deuxième pièce 20). L'autre branche du premier moyen d'assemblage 41 est en regard de l'autre branche du deuxième moyen d'assemblage 42, et ces deux autres branches sont assemblées par boulon/écrou ou un autre moyen mécanique de solidarisation. Cette situation est illustrée sur la figure 1D et la figure 2, le trait en pointillé alterné schématisant cette solidarisation.
Par exemple, alternativement, le premier moyen d'assemblage 41 (respectivement le deuxième moyen d'assemblage 42) est une série d'équerres en forme de L réparties le long de la bordure 19 (respectivement 29) de la seconde face 12 (respectivement 22) où elles sont fixées. Ces équerres sont assemblées deux à deux afin de réaliser l'assemblage de la première pièce 10 et de la deuxième pièce 20.
Quels que soient les moyens d'assemblage 40, il est important et avantageux que ces moyens maintiennent la première pièce 10 et la
deuxième pièce 20 en position assemblée de façon rigide, afin que le jeu perçu entre ces deux pièces reste constant etàunminimum.