DISPOSITIF DE MESURE AMOVIBLE
Arrière-plan de l'invention
La présente invention a trait au domaine des dispositifs de mesure associés à un équipement de sports tel qu'une raquette et en particulier une raquette de tennis munie d'un manche, d'un tamis, de deux branches reliant le manche de la raquette au tamis de la raquette.
Les dispositifs de mesure pour raquettes de tennis sont connus et se présentent sous différentes formes. Ces dispositifs de mesure sont destinés à mesurer des paramètres physiques, comme par exemple la vitesse la rotation ou bien encore l'accélération de la raquette.
Ces dispositifs de mesure sont intégrés à la structure de la raquette afin d'améliorer les prises de mesures. Pour autant, cela implique le fait que l'utilisateur utilise uniquement la raquette, incorporant ce dispositif, à l'entraînement. En effet, les raquettes équipées de matériels permettant de réaliser des mesures sont interdites durant les tournois. On comprend dès lors que l'utilisateur ne pourra pas s'entrainer et participer à des tournois avec la même raquette. En outre, l'utilisateur de la raquette incorporant le dispositif de mesure peut être mal à l'aise avec la raquette qui sera forcément différente de la raquette utilisée lors des tournois. On comprend bien les inconvénients de ce type de dispositif qui manque de flexibilité et d'adaptabilité pour l'utilisateur.
Il est également connu des dispositifs de mesure amovibles par rapport à la raquette.
La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de mesure qui comporte un boîtier qui comprenant :
• une première portion ayant une face avant, ainsi qu'une face arrière présentant une surface plane configurée pour venir en appui contre au moins les bords latéraux des branches, et
• une seconde portion faisant saillie depuis la face arrière, ladite seconde portion étant configurée pour venir se loger entre les deux branches tout en prenant appui contre les bords intérieurs lorsque ledit dispositif de mesure est monté sur ladite raquette,
le boîtier présentant une direction longitudinale qui est parallèle au manche lorsque ledit dispositif est monté sur ladite raquette,
ledit boîtier comportant une batterie et un circuit électronique relié électriquement à la batterie.
Un tel dispositif est notamment décrit dans le document FR 2829700. Il décrit l'utilisation d'un boîtier venant se loger entre les deux branches. Le boîtier comporte sur sa face arrière un plot solidaire d'un bloc de mousse. Le bloc de mousse est disposé entre les branches et présente des propriétés de déformation. Ce dispositif présente plusieurs inconvénients. En effet, tout d'abord le bloc de mousse présentant des propriétés de déformation aura comme inconvénient de s'user au cours de son utilisation. En outre, le boîtier est relié au bloc de mousse au moyen d'un plot situé sur la face arrière. Ainsi, on comprend que le boîtier est susceptible d'entrer en rotation lors de l'utilisation du dispositif de mesure. En conséquence, la prise de mesure par le dispositif est perturbée. L'efficacité du dispositif de mesure est donc très fortement diminuée dès lors qu'il ne permet pas d'obtenir des mesures précises et fiables.
Objet et résumé de l'invention
Un but de l'invention est de proposer un dispositif de mesure remédiant aux inconvénients précités.
L'invention a notamment pour objet d'améliorer la prise des mesures du dispositif de mesure.
Ce but est atteint par le fait que, considérée selon la direction longitudinale du boîtier, la seconde portion présente une extrémité supérieure, une extrémité inférieure et des faces latérales opposées conformées pour prendre appui contre les bords intérieurs des branches, la largeur de la seconde portion étant décroissante vers l'extrémité inférieure, et la surface plane présente deux zones planes disposées de part et d'autre des faces latérales de la seconde portion, lesdites zones planes étant conformées pour venir en appui contre les bords latéraux des branches lorsque le dispositif de mesure est monté sur la raquette.
On comprend donc que les faces latérales de la seconde portion, selon l'invention, se positionnent contre les bords intérieurs des branches de la raquette lorsque le dispositif est monté sur la raquette.
Ainsi, l'appui réalisé par chacune des faces latérales opposées de la seconde portion contre les bords intérieurs des branches et l'appui réalisé par chacune des zones planes de la surface plane contre les bords
latéraux des branches offrent une stabilité accrue du boîtier par rapport à la raquette. Autrement dit grâce à l'invention, le boîtier est bloqué en rotation par rapport à la raquette selon un axe perpendiculaire à la direction longitudinale.
Un autre avantage est que les faces latérales et les zones planes permettent de positionner rapidement et de manière fiable le boîtier. Encore un autre intérêt du dispositif selon l'invention est qu'il peut se monter sur différents modèles de raquette.
Ainsi grâce à l'invention, le boîtier est facilement positionné, correctement calé de sorte que la qualité des mesures prises par le dispositif de mesure est améliorée.
En outre, selon un aspect avantageux, les deux zones planes s'étendent selon la longueur de la seconde portion. Dit autrement, les deux zones planes bordent les faces latérales de la seconde portion, ce qui améliore encore la tenue du boîtier.
Avantageusement, les deux zones planes sont perpendiculaires aux faces latérales opposées de la seconde portion. L'intérêt est d'obtenir deux zones planes qui vont réaliser un appui maximum avec les bords latéraux des branches de la raquette. Ainsi, on obtient une plus grande stabilité du boîtier lorsque le dispositif est monté sur la raquette. Selon un mode préférentiel, considérée selon la direction longitudinale, la première portion présente une partie supérieure et une partie inférieure, et la seconde portion fait saillie depuis la partie supérieure de la première portion.
Avantageusement, la partie inférieure présente une face plane destinée à venir en appui contre le bord supérieur du manche de la raquette.
On comprend que la seconde portion, faisant saillie depuis la partie supérieure de la première portion, permet de positionner et caler le boîtier entre les deux branches de la raquette, tandis que la partie inférieure, venant en appui contre la raquette offre une surface d'appui supplémentaire pour améliorer encore la stabilité du dispositif.
De manière particulièrement avantageuse, la partie inférieure de la première portion présente une épaisseur inférieure à l'épaisseur de la partie supérieure de la première portion grâce à quoi, lorsque l'utilisateur
place sa main sur la partie supérieure du manche et sur la partie inférieure du boîtier, celui-ci est peu gêné par la présence du boîtier.
De manière préférentielle, la longueur de la seconde portion, considérée selon la direction longitudinale du boîtier est au plus égale à la moitié de la longueur du boîtier. On comprend ainsi qu'une surface de la face arrière de la partie inférieure est disponible pour venir, notamment, en appui contre les bords latéraux des branches de la raquette. Avantageusement, la partie supérieure présente une largeur supérieure à la largeur de la partie inférieure, de sorte que les bords latéraux du boîtier sont inclinés par rapport à la direction longitudinale.
On comprend que, les bords latéraux inclinés peuvent être réalisé, par exemple, pour se conformer à la forme des branches de la raquette. Ainsi, l'espace occupé par le boîtier ne génère pas de gêne dans le mouvement de la raquette. Le boîtier perturbe peu la pénétration de la raquette dans l'air. Il en est de même pour les sensations de l'utilisateur par rapport à une raquette non équipée du dispositif de mesure.
Selon un mode préférentiel, la surface plane présente une zone inférieure plane située au niveau de la partie inférieure de la première portion. En outre, la zone inférieure est conformée pour venir en appui contre au moins les bords latéraux des branches. On comprend que la zone inférieure plane est distincte des deux zones planes précitées, ces dernières se trouvant en partie supérieure de la première portion, de part et d'autre de la seconde portion.
Comme mentionné ci-dessus, la zone inférieure plane de la surface plane permet d'obtenir une plus grande surface d'appui contre les bords latéraux des branches.
Selon un mode préférentiel, le boîtier comporte en outre au moins une bande de fixation prenant appui sur au moins l'une des parties supérieure ou inférieure de la première portion, et destinée à être fixée à au moins l'une des branches ou au manche de la raquette lorsque le dispositif est monté sur la raquette.
En outre, les bandes de fixation peuvent être de type Velcro, en matériau élastique ou encore une bande de fixation peut comporter un système à cran.
On comprend que la bande de fixation vient renforcer la stabilisation du boîtier vis-à-vis de la raquette. En d'autres termes, la
bande de fixation vient améliorer le maintien du boîtier monté sur la raquette et ainsi la précision des mesures du dispositif de mesure en est améliorée.
Avantageusement, la première portion comporte en outre au moins un passant disposé sur la face avant du boîtier afin de recevoir la bande de fixation. La coopération de la bande avec le passant permet encore d'améliorer le maintien du boitier à la raquette. De préférence, le boîtier est pourvu d'au moins une paire de passants disposés sur la partie supérieure.
Ainsi, lorsque la bande de fixation n'entoure plus au moins une branche de la raquette, ladite bande de fixation reste relié au boîtier de sorte que la bande de fixation ne puisse pas être égaré. De plus les passants permettent de faciliter le montage du dispositif sur la raquette.
Selon un autre mode de réalisation, la bande de fixation peut être solidarisée au moyen d'un adhésif au boîtier.
De manière préférentielle, le circuit électronique comporte au moins un accéléromètre, qui est de préférence disposé dans la partie inférieure de la première portion.
On comprend que l'accéléromètre disposé ainsi a comme avantage d'être positionné de manière stable. L'intérêt est d'obtenir un minimum de variations de mouvement de l'accéléromètre par rapport à son référentiel et ainsi obtenir une prise de mesure efficace par le dispositif de mesure.
De manière préférentielle, considérée dans le plan de la face arrière de la première portion, l'aire de la seconde portion est inférieure à l'aire de la surface plane, grâce à quoi le dispositif dispose sur la face arrière d'une surface relativement importante pour venir en appui contre les bords latéraux des branches et également sur la partie supérieure du manche.
Selon un aspect particulièrement avantageux de la présente invention, la seconde portion présente la forme d'un bloc et les deux faces latérales opposées sont inclinées par rapport à la direction longitudinale du boîtier.
On comprend que l'intérêt est de se conformer aux bords intérieurs des branches pour obtenir un blocage en rotation du boîtier lorsque ce dernier est monté sur la raquette.
En outre, de préférence mais non exclusivement, chacune des faces latérales opposées de la seconde portion forme un angle avec la direction longitudinale du boîtier, cet angle étant compris entre 10° et 30°.
Ainsi, les faces latérales opposées sont susceptibles d'être compatibles avec de nombreuses raquettes munies d'un manche, d'un tamis, de deux branches reliant le manche de la raquette au tamis de la raquette.
Avantageusement, le bloc présente en outre une face inférieure, orientée transversalement par rapport à la surface plane, ladite face inférieure étant bombée. L'intérêt de la face inférieure bombée est de venir se conformer avec la partie supérieure du manche de la raquette comportant la jointure des branches de la raquette. Ainsi on comprend que la forme bombée vient en appui contre la jointure des branches. Ainsi un tel appui de la face inférieure améliore encore la stabilité du dispositif de sorte à améliorer la prise des mesures par le dispositif.
Avantageusement, le bloc est réalisé dans un matériau rigide, par exemple plastique. De préférence, mais pas exclusivement, le bloc est réalisé dans le même matériau que la première portion.
De manière préférentielle, au moins l'une des faces du bloc comprend en outre un revêtement antidérapant. On comprend que l'intérêt de disposer un revêtement sur l'une des faces du bloc est d'obtenir une augmentation des forces de frottement. En conséquence on obtient une meilleure adhérence de la face avec l'un des bords intérieurs des branches de la raquette, en conséquence de quoi on améliore encore le maintien.
En outre, de préférence, chacune des faces latérales opposées comporte un revêtement antidérapant grâce à quoi on obtient un très bon maintien du boîtier vis-à-vis de la raquette.
Préférentiellement, au moins l'une des zones planes est pourvue d'un élément antidérapant. Grâce à l'utilisation d'un élément antidérapant sur au moins l'une des zones planes, le boîtier obtient une meilleure adhérence sur la zone d'appui.
De manière avantageuse, la hauteur de la seconde portion, considérée selon une direction perpendiculaire à ladite surface plane, est au moins égale à la moitié de la longueur du boîtier.
L'intérêt est que la seconde portion comporte une hauteur suffisamment grande pour offrir une plus grande surface d'appui contre les bords intérieurs des branches de la raquette. Ainsi on comprend que la transmission des forces est mieux répartie sur l'ensemble de la surface des faces latérales opposées de la seconde portion.
En outre, selon un aspect avantageux de l'invention, la seconde portion comporte un évidement formé à l'intérieur de ladite seconde portion. En d'autres termes, le bloc est creux. Avantageusement, le circuit électronique et/ou la batterie sont logés dans l'évidement. Préférentiellement, le circuit électronique est logé dans la première portion, tandis que la batterie est logée dans la seconde portion. Dans cette variante préférentielle, mais pas exclusive, la batterie est ainsi logée dans l'évidement de la seconde portion.
Un intérêt est d'obtenir une répartition des masses équilibrées sur l'ensemble du dispositif. Ainsi, le boîtier selon l'invention présente l'avantage de ne pas créer un déséquilibre de la raquette lors de son utilisation. De préférence mais non exclusivement, la seconde portion est formée en une seule pièce avec la première portion.
Ainsi, on comprend que l'ensemble du boîtier offre une rigidité accrue et contribue au maintien en position du boîtier lors de son utilisation lorsqu'il est monté entre les branches de la raquette.
L'invention porte également sur une raquette munie d'un manche, d'un tamis, de deux branches ayant des bords intérieurs et latéraux, lesdites branches reliant le manche au tamis, et comportant un dispositif de mesure conforme à l'invention, dans laquelle les zones planes viennent en appui contre les bords latéraux des branches, et dans laquelle la seconde portion est logée entre les deux branches de sorte que les faces latérales de la seconde portion prennent appui contre les bords intérieurs des branches.
Brève description des dessins
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple, non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective avant du dispositif de mesure selon l'invention installé sur une raquette de tennis ;
- la figure 2 est une vue en perspective arrière du dispositif installé sur une raquette de tennis ;
- la figure 3 est une vue de arrière dans le plan du dispositif installé sur une raquette de tennis ;
- la figure 4 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention ;
- la figure 5 est une vue en perspective arrière du dispositif;
- la figure 6 est une vue de côté du dispositif;
- la figure 7 est une vue arrière dans le plan du dispositif dans une variante ;
- la figure 8 est une vue en perspective avant du dispositif ;
- la figure 9 est une vue de face dans le plan du dispositif ; et
- la figure 10 est une vue en perspective avant éclatée du boîtier. Description détaillée de l'invention
Sur les figures 1 à 10, on a représenté un exemple d'un dispositif de mesure 10 selon l'invention monté sur une raquette 12 munie d'un manche 14, d'un tamis 16 et de deux branches 18 comprenant des bords intérieurs 20 et des bords latéraux 22. Les branches 18 permettent de relier le manche 14 de la raquette au tamis 16 de la raquette. Dans cet exemple non limitatif, il s'agit d'une raquette de tennis.
Dans cet exemple, le dispositif de mesure 10 est configuré pour mesurer au moins l'accélération de la raquette. A cet effet, il comprend au moins un accéléromètre. L'accéléromètre fait partie d'un circuit électronique qui sera décrit ci-dessous.
Généralement, les raquettes présentent une grande partie évidée situé entre le tamis 16, les bords intérieurs 20 des branches 18 et la partie supérieure 14a du manche où se rejoignent les branches 18 de la raquette 12.
En outre, en se référant aux figures 4 à 10, on constate que le dispositif de mesure 10 comporte un boîtier 24 qui comprend tout d'abord une première portion 26 ayant une face avant 28, une face arrière 30 qui présente une surface plane 32. Le boîtier 24 comporte un capot 29.
On comprend que la surface plane 32 de la surface arrière 30 est configurée pour venir en appui contre les bords latéraux 22 des branches 18, et dans cet exemple contre le bord supérieur du manche 14a.
Le boîtier 24 s'étend selon une direction longitudinale D qui est parallèle au manche lorsque le boîtier 24 est monté sur la raquette 12.
Par ailleurs, on constate que le boîtier 24 comporte une seconde portion 34 faisant saillie depuis la face arrière 30 de la première portion 26. Dans cet exemple, la seconde portion 34 est rigide. Les première et seconde portions 26, 34 sont réalisées, dans cet exemple, dans un matériau rigide tel du plastique.
On observe, sur les figures 4 et 5, que la seconde portion 34 est constituée d'une extrémité supérieure 40 et d'une extrémité inférieure 42. On s'aperçoit que la largeur de la seconde portion diminue lorsqu'on se dirige vers l'extrémité inférieure de la seconde portion 34. Par largeur de la seconde portion 34 on entend la dimension qui est perpendiculaire à la direction longitudinale D.
En outre, la seconde portion 34 comporte deux faces latérales opposées 44 qui viennent prendre appui sur les bords intérieurs 20 des branches 18.
Dans cet exemple, les faces latérales opposées 44 sont inclinées par rapport à la direction longitudinale D du boîtier 24 en suivant la décroissance de la largeur de la seconde portion 34. L'utilisateur vient positionner la seconde portion 34 du boîtier en le faisant glisser le long des bords intérieurs des branches de la raquette jusqu'au moment où le déplacement selon la direction longitudinale vers la partie supérieure 14a du manche 14 n'est plus possible.
Sur la figure 7, on observe que les faces latérales 44 opposées forme chacune un angle a par rapport à la direction longitudinale D du boîtier 24 qui est compris entre 10° à 30°.
Ainsi, les faces latérales 44 opposées viennent en appui contre les bords intérieurs 20 des branches 18. Dès lors, la seconde portion 34 sera dans l'impossibilité de pivoter autour d'un axe X perpendiculaire au plan P de la raquette 12 et situé sensiblement au centre de la seconde portion 34. Ainsi, le reste du boîtier est également dans l'impossibilité de pivoter dans le plan parallèle au plan P de la raquette 12.
En outre, on constate que de part et d'autre de chacune des faces latérales opposées 44 sont disposées des zones planes 32a. On comprend que les zones planes 32a vont venir prendre appui contre les bords latéraux 22 des branches 18.
En conséquence, on constate que les zones planes 32a vont permettre de diminuer la possibilité de la seconde portion 34 et de la première portion 26 de pivoter autour d'un axe Y parallèle au plan P et perpendiculaire à l'axe X situé sensiblement au centre de la seconde portion.
En outre, afin d'améliorer l'appui contre les bords latéraux 22 des branches 18, on remarque que les zones planes 32a sont perpendiculaires aux faces latérales 44 opposées de la seconde portion 28.
On constate, sur la figure 9, que la première portion 26 est constituée d'une partie supérieure 26a et d'une partie inférieure 26b. Considérée selon la direction longitudinale D du boîtier 24, la partie supérieur 26a s'étend entre l'extrémité supérieur du boîtier et l'extrémité inférieure de la seconde portion, tandis que la partie inférieure 26b s'étend sous la partie supérieure 26a jusqu'à l'extrémité inférieure du boîtier 24.
Par ailleurs, on constate sur la figure 6 que la partie supérieure 26a présente une épaisseur el plus importante que l'épaisseur e2 de la partie inférieure 26b. Ainsi, comme on peut l'observer lorsque le dispositif est installé sur la raquette, la partie inférieure 26b du boîtier 24 offre un décroché qui gêne le moins possible l'utilisateur qui positionne sa main sur la partie supérieure du manche et sur la partie inférieure 26b du boîtier 24.
On remarque sur la figure 6 que la seconde portion 34 a une longueur Ll, considérée selon la direction longitudinale D du boîtier, qui est inférieure à la moitié de la longueur L2 du boîtier.
On constate également que les deux zones planes 32a s'étendent selon la longueur Ll de la seconde portion 34. Dit autrement, les zones planes 32a bordent les faces latérales 44 de la seconde portion 34.
On observe sur la figure 7 que la partie supérieure 26a de la première portion a une largeur 11 supérieure à la largeur 12 de la partie inférieure de la première portion.
On remarque également que les bords latéraux 46 du boîtier 24 sont inclinés. Dans l'exemple illustré, les bords latéraux 46 s'adaptent à la forme convergente des branches 18 de la raquette 12 afin d'apporter un aspect esthétique agréable à l'utilisateur.
Sur les figures 1 à 3, le boîtier 24 est monté sur la raquette.
La surface plane 32 de la face arrière 30 comporte dans la partie supérieure 26a deux zones planes 32a venant en appui contre les bords latéraux 22 des branches 18 de la raquette 12. La seconde portion 34 faisant saillie entre les deux branches 18. La surface plane 32 présente en outre une zone inférieure plane 32b qui se situe au niveau de la partie inférieure 26b de la première portion 26. Sur les figues 1 à 3, on constate que la zone inférieure plane 32b vient en appui contre la partie supérieure du manche 14a, afin de permettre le blocage en rotation du boîtier autour de l'axe Y.
En se référant aux figures 1 à 8, on observe que le dispositif comporte une bande de fixation 48 qui prend appui sur la partie supérieure de la face avant de la première portion du boîtier et entoure également les branches de la raquette.
On remarque également que la face avant 28 de la première portion 24 du boîtier comporte deux paires de passants 50a, 50b. Une première paire 50a est située sur la partie supérieure 26a de la face avant 28 et une seconde paire 50b de passants est située dans la partie inférieure 26b de la face avant 28 de la première portion 26.
Les deux passants 50a situés dans la partie supérieure 26a de la face avant 28 sont disposés face à face sur des bords latéraux 46 opposés du capot 29 du boîtier 24. La bande de fixation 48 traverse les deux passants 50a de la partie supérieure 26a de la face avant 28. Ensuite la bande de fixation vient entourer les branches 18 de la raquette 12.
Lorsqu'une force F s'exerce selon la direction longitudinale D orientée vers le tamis de la raquette, la bande de fixation 48 s'appuie contre les branches 18 de la raquette 12, en sorte que le boîtier 24 subissant la force F est sensiblement maintenu en positon au moyen de la bande de fixation 48 qui contre la force F. Le boîtier 24 et la bande de fixation 48 sont reliés l'un à l'autre, ainsi, grâce aux appuis réalisés par la bande de fixation 48 contre les branches 18, le boîtier 24 restera sensiblement dans son logement situé dans la partie supérieure 14a du manche 14 de la raquette 12.
Les passants 50b situés dans la partie inférieure 26b sont susceptible de recevoir une autre bande de fixation similaire à la bande de
fixation 48 situé dans la partie supérieure 26a de la première portion 26. Une telle bande de fixation selon un mode réalisation, passe au travers des deux passants 50b situés dans la partie inférieure et entoure la partie supérieure 14a du manche.
Sur la figure 9, on constate que le circuit électronique 38 comporte un accéléromètre 52. L'accéléromètre 52 est disposé dans la partie inférieure 26b de la première portion 26. Ainsi l'accéléromètre 52 est apte à réaliser des mesures précises dès lors qu'il est situé dans une partie très stable du dispositif 10.
Selon un mode de réalisation, non limitatif et non représentée, le circuit comporte une centrale inertielle comportant au moins l'accéléromètre précité et d'autres moyens de mesure. La centrale inertielle est disposée dans la partie inférieure de la première portion. Ainsi lorsque le boîtier est monté sur la raquette, la centrale inertielle prend les différentes mesures du mouvement. Les mesures sont ensuite transmises à un espace de stockage local ou distant.
Sur la figure 6, on constate dans cet exemple que la hauteur définie selon une direction perpendiculaire à la surface plane 32 est d'une longueur égale environ à la moitié de la longueur L2 du boîtier 24.
Selon un mode de réalisation, non limitatif, on observe sur la figure
7, que la seconde portion 34 se présente sous la forme d'un bloc présentant une face inférieure bombée 54.
En se référant aux figures 3 et 7, on remarque que lorsque le boîtier 24 est en position sur la raquette 12 dont la partie supérieure 14a du manche comporte la jointure entre les branches 18 et dont la forme de la jointure est une forme complémentaire de la face inférieure bombée 54, la face inférieure bombée 54 prend appui contre la surface 55 de la forme complémentaire.
En outre, on constate, toujours sur la figure 7, que si vue dans le plan de la face arrière de la première portion, l'aire de la seconde portion est inférieure à l'aire de la première portion. Un intérêt est de maximiser l'aire de la surface plane destinée à venir en contact avec le manche 14 ou les bords latéraux 22 des branches 18 de la raquette 12, afin de stabiliser le dispositif.
Selon un mode de réalisation, non limitatif, des revêtements antidérapants 56 sont disposés sur les faces latérales opposés 44 de
manière à venir empêcher les glissements des faces latérales opposées par rapport aux bords intérieurs 20 des branches 18 de la raquette.
En outre, on constate également que la surface plane comporte des éléments antidérapants 58. En particulier, mais de manière non limitative, des éléments antidérapants 58 sont disposés au moins dans les zones planes 32a situés de part et d'autres des faces latérales 44 de la seconde portion 34. On constate également que des éléments antidérapants 58 sont disposés sur la surface plane 32b située dans la partie inférieure de la première portion.
Selon la figure 2, les éléments antidérapants situés sur la surface plane 32 viennent en appui avec les bords latéraux 22 des branches 18 de la raquette 12 de manière à augmenter les frottements et ainsi les éléments antidérapants 58 participent à l'amélioration du maintien du boîtier par rapport aux branches de la raquette.
Sur la figure 10, on distingue que la première portion 26 et la seconde portion 34 comportent des évidements situés à l'intérieur du boîtier 24.
On constate, avec les figures 9 et 10, que la batterie 36 est située dans l'évidement 34a de la seconde portion 34, tandis que la première portion est apte à recevoir le circuit électronique. Un intérêt de cette configuration, non limitative, est de répartir les masses du dispositif afin que son centre de gravité soit situé au plus proche de l'axe longitudinal de la raquette 12.
En se référant aux différentes figures, on constate, en outre, que la première portion 26 et la seconde portion 34 forment une seule pièce, le capot 29 constituant une pièce rapportée.
Selon un autre mode de réalisation non limitatif, non représenté, le dispositif 10 comporte la première portion, la seconde portion faisant saillie depuis la face arrière de la première portion et comporte une troisième portion symétrique à la première portion selon le plan P de la raquette. La troisième portion est également attachée à la seconde portion par une face arrière.