Implant rachidien intervertébral
La présente invention se rapporte à un implant rachidien intervertébral, destiné à être inséré entre deux corps vertébraux successifs, comprenant :
- un volume définissant au moins :
- une face inférieure, une face supérieure, en opposition l'une de l'autre en sorte d'être mises respectivement en contact avec les deux corps vertébraux successifs,
- une face antérieure, une face postérieure, et deux faces latérales, reliant les deux faces inférieure et supérieure,
- un premier trou incliné et traversant formé dans le volume en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur la face antérieure et la face inférieure du volume,
- un deuxième trou incliné et traversant formé dans le volume en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur la face antérieure et la face supérieure du volume,
- un premier corps oblong de fixation du volume, de longueur supérieure à celle du premier trou incliné, apte à coopérer par insertion longitudinale avant dans ce dernier en vue de son implantation dans le corps vertébral adjacent à la face inférieure du volume,
- un deuxième corps oblong de fixation du volume, de longueur supérieure à celle du deuxième trou incliné, apte à coopérer par insertion longitudinale avant dans ce dernier en vue de son implantation dans le corps vertébral adjacent à la face supérieure du volume.
L'art antérieur enseigne de tels implants généralement appelés cages intervertébrales: De tels implants sont essentiellement destinés à permettre l'arthrodèse des deux vertèbres entre lesquelles est placé l'implant. La cage comporte généralement un logement central qui met en communication les faces supérieure et inférieure de la cage et dans lequel est logé un greffon destiné à assurer une fusion intersomatique. Il existe notamment des cages intervertébrales cervicale et lombaire. La cage intervertébrale est destinée à se loger à la place du disque intervertébral.
De tels implants sont par exemple connus des documents FR 2 727 003, EP 2
368 528.
Un problème posé par ces implants est le maintien en place des corps de
fixation une fois qu'ils ont été insérés dans les corps vertébraux. En général, ces corps de fixation peuvent être du type vis que l'on implante par vissage, ou du type tige, cheville ou analogue comportant une extrémité pénétrante, que l'on implante en les fichant dans les corps vertébraux à travers leur logement dans la cage. L'avantage d'un corps de fixation du type vis réside dans sa grande aptitude à rester dans son logement une fois implanté, mais un inconvénient existe dans le temps de mise en place qui est relativement long en raison du mouvement de rotation nécessité par le vissage de tous les corps de fixation. L'avantage d'un corps de fixation de type tige, cheville ou analogue réside dans sa rapidité de mise en place par un simple mouvement rapide de translation, mais un inconvénient se trouve dans le fait que le corps de fixation peut être chassé de son logement par un déplacement inverse après sa mise en place, en particulier avant que les deux vertèbres ne soient soudées l'une à l'autre sous l'effet du greffon.
Le demandeur a réalisé une cage destinée à une implantation intercervicale, se fixant au moyen de tiges fichées dans les corps vertébraux, qui sont verrouillées dans leur logement dans la cage au moyen d'une plaque antérieure qui se met en place par clipage sur la cage et couvre les têtes des tiges de fixation afin d'empêcher tout mouvement arrière de ces tiges une fois qu'elles ont été implantées. Cependant, la mise en place de cette plaque antérieure de verrouillage des tiges peut poser problème dans certaines applications, en particulier les applications intervertébrales lombaires dont l'accès antérieur n'est pas aisé, notamment en raison de la présence de conduits sanguins dans cette zone antérieure des vertèbres lombaires.
La présente invention permet essentiellement de pallier ces inconvénients. Plus précisément, elle consiste en un implant rachidien intervertébral tel que défini plus haut, qui se caractérise en ce que lesdits premier et deuxième trous inclinés traversant se coupent de telle sorte que l'un desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation constitue un premier moyen de blocage de l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation, une fois lesdits premier et deuxième corps oblongs de fixation en place dans les premier et deuxième trous inclinés, respectivement.
Ainsi, selon l'invention, un des corps de fixation au moins verrouille l'autre de sorte que le corps de fixation qui est verrouillé par l'autre peut être un corps qui se fiche, du type tige, donc rapide à implanter, tout en bénéficiant d'un verrouillage
automatique par l'implantation de l'autre corps de fixation, proposant ainsi une rapidité de mise en place tout en offrant une efficacité du verrouillage pour au moins l'un des corps de fixation sans temps supplémentaire, et tout en évitant la nécessité d'un organe supplémentaire de verrouillage. Les premier et deuxième trous inclinés peuvent déboucher sur une partie antéro-frontale de la face antérieure du volume en vue d'une implantation antéro-frontale des corps de fixation, ou sur une partie antérolatérale de celle-ci en vue d'une implantation antérolatérale des corps de fixation.
Selon une caractéristique avantageuse, l'implant rachidien intervertébral suivant l'invention comprend en outre :
- un troisième trou incliné et traversant formé dans le volume en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur une partie antérolatérale de ladite face antérieure et sur ladite face inférieure du volume,
- un quatrième trou incliné et traversant formé dans le volume en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur ladite partie antérolatérale de ladite face antérieure et sur ladite face supérieure du volume,
- lesdits troisième et quatrième trous inclinés traversant se coupant de telle sorte que ledit un desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation constitue un premier moyen de blocage de l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation, une fois lesdits premier, et deuxième corps oblongs de fixation en place dans lesdits troisième et quatrième trous inclinés, respectivement.
Cette caractéristique offre une possibilité supplémentaire d'implantation antérolatérale des corps de fixation dans deux trous additionnels agencés de manière antérolatérale sur le volume, lorsque l'implantation antéro-frontale des corps de fixation dans des premier et deuxième trous antéro-frontaux n'est pas possible ou est moins aisée.
Selon une caractéristique avantageuse, ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation constitue un premier moyen de blocage de l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation, une fois lesdits premier et deuxième corps oblongs en place dans les premier et deuxième trous inclinés traversant, respectivement, ou dans les troisième et quatrième trous inclinés traversant, respectivement, via une première liaison par obstacle, ledit un desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation constituant une butée arrière pour l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de
fixation, empêchant son déplacement longitudinal arrière.
Selon une caractéristique avantageuse, l'implant rachidien intervertébral selon l'invention comprend en outre un deuxième moyen de blocage pour bloquer, dans le volume, ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation constituant ledit premier moyen de blocage de l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation, une fois lesdits premier et deuxième corps oblongs en place dans les premier et deuxième trous inclinés, respectivement, ou dans les troisième et quatrième trous inclinés traversant, respectivement.
Selon une caractéristique avantageuse, ledit deuxième moyen de blocage comprend une liaison par frottement dudit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation sur l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation.
Selon une caractéristique avantageuse, alternative à la précédente, ledit deuxième moyen de blocage comprend une liaison par clipage dudit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation sur le volume ou sur l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation.
Selon une caractéristique avantageuse, alternative à la précédente, ledit deuxième moyen de blocage comprend une liaison par obstacle obtenue par une rotation de type ½ de tour autour de son axe longitudinal dudit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation après avoir été enfoncé longitudinalement dans son trou incliné traversant, verrouillant dans cette position ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation dans le volume.
Selon une caractéristique avantageuse relative au deuxième moyen de blocage basé sur une liaison par frottement, ledit deuxième moyen de blocage comprend un trou traversant réalisé dans ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation, qui est aligné avec le trou incliné traversant dans lequel l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation est inséré, lorsque ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation est inséré en butée dans son trou incliné traversant.
Selon une caractéristique avantageuse de la précédente, ledit deuxième moyen de blocage comprend un assemblage conique constitué :
- dudit trou traversant, de forme conique, réalisé dans ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation, et
- d'une tête conique réalisée à une extrémité de l'autre desdits premier et
deuxième corps oblongs de fixation.
Selon une caractéristique avantageuse, l'un au moins desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation est constitué d'une vis.
Selon une caractéristique avantageuse de la précédente, l'un desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation est constitué d'une cheville à enfoncer longitudinalement, et l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation est constitué d'une vis, ledit trou traversant étant réalisé dans le corps oblong de fixation en forme de cheville.
La cheville à enfoncer est ici un corps oblong de fixation qui comporte une extrémité pénétrante par exemple de type connu, appropriée à la pénétration dans un corps osseux vertébral, par exemple une extrémité effilée, en V, conique, ou analogue, s 'achevant sensiblement sur une arête, une pointe, ou analogue.
Selon une caractéristique avantageuse de la précédente, ladite cheville à enfoncer comporte une fente radiale débouchant dans ledit trou traversant de la cheville, de telle sorte que lorsque la vis est insérée dans son trou incliné, la partie de la cheville formant le trou traversant s'écarte en fin de vissage vers l'extérieur sous la pression de l'assemblage conique entre la tête conique de la vis et le trou conique de la cheville, pour venir se plaquer contre le volume.
Selon une caractéristique avantageuse relative au deuxième moyen de blocage basé sur une liaison par clipage, lesdits premier et deuxième corps oblongs de fixation sont constitués d'une première et d'une deuxième chevilles à enfoncer, ladite liaison par clipage étant réalisée au moyen d'un organe de rétention formé en relief sur la- deuxième cheville à enfoncer et qui s'étend transversalement au-delà de la section de passage libre dans le volume de la deuxième cheville à enfoncer lorsque la première cheville est en position de fin d'enfoncement, en sorte de constituer une légère résistance à l'enfoncement, ledit organe de rétention étant réalisé de telle sorte qu'il soit apte :
- à se déformer de manière élastique avec l'ensemble volume et première et deuxième chevilles à enfoncer durant l'enfoncement de la deuxième cheville, afin que l'organe de rétention et la deuxième cheville qui le porte franchissent ladite section de passage libre, et
- à coopérer en fin d'enfoncement avec une butée formée sur le volume,
l'ensemble volume et première et deuxième chevilles à enfoncer ayant dans cette position de fin d'enfoncement repris, par rappel élastique, sa forme initiale non déformée.
En fin d'enfoncement, ladite butée formée sur le volume coopère avec ledit organe de rétention en vue d'empêcher un déplacement intempestif longitudinal arrière de la deuxième cheville correspondant à un déplacement inverse de celui pour la mise en place de la cheville de fixation par enfoncement. Par première et deuxième chevilles à enfoncer, on entend ici l'ordre d'enfoncement des chevilles de fixation dans la cage, étant entendu que la première cheville à enfoncer peut correspondre au premier ou au deuxième corps de fixation, selon les besoins ; il en va de même avec la deuxième cheville à enfoncer.
Selon une caractéristique avantageuse relative au deuxième moyen de blocage basé sur une liaison par obstacle, l'un desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation est constitué d'une première cheville à enfoncer, et l'autre desdits premier et deuxième corps oblongs de fixation est constitué d'une deuxième cheville à enfoncer, cette dernière étant dotée d'une tête constitutive de la liaison par obstacle en coopération avec un logement du volume dans lequel elle est pivotée en fin d'enfoncement, ladite tête étant munie de moyens de prise en rotation.
Selon une caractéristique avantageuse de la précédente, ladite tête de la deuxième cheville comporte une section transversale de type elliptique.
Selon une caractéristique avantageuse, ledit un des premier et deuxième corps oblongs de fixation effectuant une rotation de type ¼ de tour autour de son axe longitudinal comporte une partie extérieure qui s'étend à l'extérieur du volume lorsqu'il est en position d'enfoncement apte à pivoter dans son trou incliné traversant, ladite partie extérieure étant destinée à être enfoncée dans le corps vertébral adjacent et comportant :
- une âme centrale longitudinale,
- une pluralité dé nervures périphériques s'étendant chacune dans un plan transversal à ladite âme centrale longitudinale et dont la périphérie forme une ellipse, - une pluralité de gorges cylindriques, séparant chacune deux nervures périphériques successives.
Cette caractéristique offre un corps oblong de fixation spécifique, qui,
indépendamment de l'application dans le volume de l'implant selon l'invention, peut offrir une fixation améliorée dans tout corps osseux, le quart de tour final du corps de fixation après avoir été enfoncé dans un corps osseux, venant offrir une synergie de compression de la matière osseuse, dans une zone de celle-ci non directement affectée par l'enfoncement longitudinal du corps de fixation. Par conséquent, la force de rétention du corps de fixation dans la matière osseuse est accrue, en particulier selon la direction longitudinale du corps oblong de fixation, qui correspond à la direction d'enfoncement. Un tel corps oblong de fixation selon cette caractéristique peut être appliqué dans un implant rachidien intervertébral conventionnel, tel que défini dans le domaine d'application de la présente invention qui est établi en début de mémoire, à l'un et/ou l'autre des premier et deuxième corps de fixation, le volume pouvant comporter par exemple des trous distincts et indépendant pour chacun des corps de fixation. Dans ce cas d'application, la rotation de type ½ de tour autour de l'axe longitudinal du premier ou deuxième corps oblong de fixation se fait après avoir enfoncé longitudinalement ledit corps oblong dans son trou incliné traversant, verrouillant dans cette position ledit premier ou deuxième corps oblongs de fixation dans le volume. Un tel corps oblong de fixation selon cette caractéristique est par exemple constitué d'une cheville à enfoncer, cette dernière étant dotée d'une tête constitutive d'une liaison par obstacle en coopération avec un logement du volume dans lequel elle est pi votée en fin d'enfoncement, ladite tête étant munie de moyens de prise en rotation.
Selon une caractéristique avantageuse, le volume adopte la forme d'une cage intervertébrale possédant un logement central débouchant sur les faces inférieure et supérieure, apte à loger un greffon en contact avec les deux corps vertébraux successifs entre lesquels ledit implant rachidien intervertébral est destiné à être inséré.
Le greffon permet de manière connue d'obtenir la fusion intersomatique entre les deux vertèbres successives entre lesquelles la cage est implantée.
D'autres caractéristiques apparaîtront à la lecture qui suit de plusieurs exemples de mode de réalisation d'un implant rachidien intervertébral selon l'invention, accompagnée des dessins annexés, exemples donnés à titre illustratif non limitatif.
La figure 1 représente une vue en perspective antérolatérale gauche, partielle et en éclaté, d'un premier exemple de mode de réalisation d'un implant rachidien
intervertébral selon l'invention, la vue étant qualifiée de partielle en ce qu'un seul des corps de fixation a été représenté.
La figure 2 représente la vue en perspective de l'exemple de la figure 1, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés, le corps de fixation représenté sur la figure 1 étant en place dans le volume dans son logement antéro-frontal.
La figure 3 représente la vue en perspective selon la figure 2, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés en place dans le volume dans leurs logements respectifs antéro-frontaux.
La figure 4 représente une vue en perspective antérolatérale droite du premier exemple de mode de réalisation d'un implant selon l'invention, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés en place dans les trous de fixation antérolatérale du volume.
La figure 5 représente une vue en coupe sagittale de la figure 3, suivant l'axe longitudinal des corps de fixation.
La figure 6 représente une vue en coupe frontale de la figure 3, prise au niveau des têtes des corps de fixation.
La figure 7 représente une vue en perspective de dessous dans l'axe du deuxième trou de fixation, du volume seul selon le premier exemple d'implant représenté sur les figures 1 à 6.
La figure 8 représente une vue en perspective de dessus dans l'axe du premier trou de fixation, du volume seul selon le premier exemple d'implant représenté sur les figures 1 à 6.
La figure 9 représente une vue en perspective antérolatérale gauche, partielle et en éclaté, d'un deuxième exemple de mode de réalisation d'un implant rachidien intervertébral selon l'invention, la vue étant qualifiée de partielle en ce qu'un seul des corps de fixation a été représenté.
La figure 10 représente la vue en perspective de l'exemple de la figure 9, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés, le corps de fixation représenté sur la figure 9 étant en place dans le volume dans son logement antéro-frontal.
La figure 11 représente la vue en perspective selon la figure 10, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés en place dans le volume dans leurs logements respectifs antéro-frontaux.
La figure 12 représente une vue en perspective antérolatérale droite du deuxième exemple de mode de réalisation d'un implant selon l'invention, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés en place dans les trous de fixation antérolatérale du volume.
La figure 13 représente une vue en coupe sagittale de la figure 11, suivant l'axe longitudinal des corps de fixation.
La figure 14 représente une vue en coupe frontale de la figure 11, prise au niveau des têtes des corps de fixation.
La figure 15 représente une vue en perspective de dessous dans l'axe du deuxième trou de fixation, du volume seul selon le deuxième exemple d'implant représenté sur les figures 9 à 14.
La figure 16 représente une vue en perspective de dessus dans l'axe du premier trou de fixation, du volume seul selon le deuxième exemple d'implant représenté sur les figures 9 à 14.
La figure 17 représente une vue en perspective antérolatérale gauche, partielle et en éclaté, d'un troisième exemple de mode de réalisation d'un implant rachidien intervertébral selon l'invention, la vue étant qualifiée de partielle en ce qu'un seul des corps de fixation a été représenté.
La figure 18 représente la vue en perspective de l'exemple de la figure 17, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés, le corps de fixation représenté sur la figure 17 étant en place dans le volume dans son logement antéro-frontal.
La figure 19 représente la vue en perspective selon la figure 18, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés en place dans le volume dans leurs logements respectifs antéro-frontaux, le premier corps de fixation étant représenté après l'enfoncement sans avoir été verrouillé.
La figure 20 représente une vue en perspective antérolatérale droite de l'exemple selon la figure 19, sur laquelle le premier corps de fixation a été représenté en position verrouillée dans le volume.
La figure 21 représente une vue en perspective antérolatérale droite du troisième exemple de mode de réalisation d'un implant selon l'invention, sur laquelle les deux corps de fixation ont été représentés en place dans les trous de fixation antérolatérale du volume, le premier corps étant verrouillé.
La figure 22 représente une vue en coupe sagittale de la figure 19, suivant l'axe longitudinal des corps de fixation.
La figure 23 représente une vue en coupe frontale de la figure 19, prise au niveau des têtes des corps de fixation.
La figure 24 représente une vue en perspective de dessous dans l'axe du deuxième trou de fixation, du volume seul selon le troisième exemple d'implant représenté sur les figures 17 à 23.
La figure 25 représente une vue en perspective de dessus dans l'axe du premier trou de fixation, du volume seul selon le troisième exemple d'implant représenté sur les figures 17 à 23.
L'implant rachidien intervertébral représenté sur les figures 1 à 8 est destiné à être inséré entre deux corps vertébraux successifs (non représentés), plus particulièrement au niveau lombaire, entre deux vertèbres lombaires. L'implant représenté comprend :
- un volume 1 ou cage intervertébrale définissant au moins :
- une face inférieure 2 et une face supérieure 3 en opposition l'une de l'autre en sorte d'être mises respectivement en contact avec les deux corps vertébraux successifs,
- une face antérieure 4, une face postérieure 5, et deux faces latérales 6 et 7, reliant les deux faces inférieure 2 et supérieure 3,
- un premier 8 trou incliné et traversant formé dans le volume 1 en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur la face antérieure 4 et la face inférieure 2 du volume 1,
- un deuxième 9 trou incliné et traversant formé dans le volume 1 en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur la face antérieure 4 et la face supérieure 3 du volume 1,
- un premier 10 corps oblong de fixation du volume 1 , de longueur supérieure à celle du premier 8 trou incliné, apte à coopérer par insertion longitudinale avant dans ce dernier en vue de son implantation dans le corps vertébral adjacent à la face inférieure 2 du volume 1,
- un deuxième 11 corps oblong de fixation du volume 1, de longueur supérieure à celle du deuxième 9 trou incliné, apte à coopérer par insertion longitudinale avant dans ce dernier en vue de son implantation dans le corps vertébral adjacent à la face supérieure
3 du volume 1.
On définit par rapport au volume 1 trois plans perpendiculaires entre eux : un plan frontal Pf, un plan transversal Pt, et un plan sagittal Ps, par exemple comme représenté sur les figures 5 et 6. Des plans parallèles à ceux représentés entrent aussi bien sûr dans la définition ci-dessus.
Selon l'invention, les premier 8 et deuxième 9 trous inclinés traversant se coupent de telle sorte que l'un 11 des premier 10 et deuxième 11 corps oblongs de fixation constitue un premier moyen de blocage de l'autre 10 des premier 10 et deuxième 11 corps oblongs de fixation, une fois les premier 10 et deuxième 11 corps oblongs de fixation en place dans les premier 8 et deuxième 9 trous inclinés, respectivement, comme représenté sur les figures 3 et 4.
Les surfaces supérieure 3 et inférieure 2 comportent chacune de manière connue des dentelures sensiblement parallèles entre elles et parallèles aux faces antérieure 4 et postérieure 5 du volume 1, dont la section sagittale est réalisée en sorte d'empêcher de manière connue un mouvement de la cage inverse de celui de son insertion entre les vertèbres ; soit dans l'exemple représenté avec un débouché des trous sur la face antérieure du volume, des dents 31 inclinées dont l'inclinaison est dirigée vers la face antérieure de celui-ci, comme plus particulièrement représenté sur la figure 5. Le volume 1 adopte toutes formes et dimensions extérieures connues en fonction de l'implantation intervertébrale selon les besoins, dans l'exemple lombaire. Les surfaces supérieure 3 et inférieure 2 peuvent être légèrement convexes, comme représenté.
Selon les figures 1 à 8, le volume 1 adopte la forme d'une cage intervertébrale possédant de préférence et de manière connue un logement 15 central débouchant sur les faces inférieure 2 et supérieure 3, apte à loger un greffon en contact avec les deux corps vertébraux successifs (non représentés) entre lesquels l'implant rachidien intervertébral est destiné à être inséré.
Dans l'exemple et comme représenté plus particulièrement sur la figure 5, les premier 8 et deuxième 9 trous forment respectivement un angle de préférence compris entre 25° et 50°, de préférence aux environs de 35,° avec un plan transversal Pt du volume 1. Cet angle représente l'angle de pénétration du corps de fixation 10, 11 correspondant dans la vertèbre.
Les premier 8 et deuxième 9 trous débouchent sur la partie 38 antéro-frontale de
la face antérieure 4 du volume 1.
Les premier 8 et deuxième 9 trous possèdent avantageusement et respectivement un premier 32 et un deuxième 33 axes longitudinaux principaux d'orientation et de guidage des corps de fixation, qui sont disposés dans le même plan Ps, comme représenté plus particulièrement sur la figure 6, et qui forment entre eux un angle de préférence compris entre 50° et 100°, de préférence aux environs de 70°.
Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 8, les trous inclinés 8 et 9, et plus particulièrement leurs parois constitutives, se coupent dans une zone du volume 1 proche de la face antérieure 4 de celui-ci, les premier 32 et deuxième 33 axes longitudinaux principaux des trous 8, 9 se coupant quant à eux un peu en avant de la face antérieure 4, comme représenté sur la figure 5.
Les corps oblongs 10, 11 de fixation, pénètrent dans les trous inclinés 8 et 9 respectivement, par le débouché de ces trous sur la face antérieure 4 du volume 1, comme représenté sur les figures 1 et 2 sur lesquelles le premier corps 10 oblong est représenté en position d'entrée dans le premier trou 8 (figure 1), et le deuxième corps 11 oblong et est représenté en position d'entrée dans le deuxième trou 9.
Comme cela sera expliqué plus en détail plus loin, dans l'exemple des figures 1 à 8, le premier corps 10 oblong est placé dans son trou avant le deuxième corps 11 oblong, ce dernier venant bloquer le premier corps 10 oblong dans son logement.
Dans l'exemple des figures 1 à 8, c'est le deuxième corps 11 oblong de fixation qui constitue un premier moyen de blocage du premier corps 10 oblong de fixation, une fois les premier 10 et deuxième 11 corps oblongs de fixation en place dans les premier 8 et deuxième 9 trous inclinés traversant, respectivement, via une première liaison par. obstacle, le deuxième corps 11 oblong de fixation constituant une butée arrière pour le premier corps 10 oblong de fixation, empêchant son déplacement longitudinal arrière. La figure 5 illustre bien cette situation, sur laquelle on voit que la présence du deuxième corps 11 de fixation empêche le retrait arrière du premier corps de fixation hors de son trou 8 selon l'axe longitudinal 32, car la tête du deuxième corps 11 oblong de fixation fait obstacle à un tel déplacement arrière du corps 10.
Comme représenté sur la figure 5 plus particulièrement, le logement 15 central débouchant sur les faces inférieure 2 et supérieure 3 sera réalisé de telle sorte qu'il reste suffisamment de matière constitutive du volume 1 pour la formation des trous 8 et 9
dans la partie antérieure du volume.
L'implant rachidien intervertébral représenté sur les figures 1 à 8 comprend avantageusement en outre un deuxième 12 moyen de blocage pour bloquer, dans le volume 1 , le deuxième corps 11 oblong de fixation constituant le premier moyen de blocage du premier 10 corps oblong de fixation, une fois les premier 10 et deuxième 1 1 corps oblongs en place dans les premier 8 et deuxième 9 trous inclinés, respectivement.
Ce deuxième moyen 12 de blocage comprend dans l'exemple des figures 1 à 8, une liaison par frottement 30, du deuxième 11 corps oblong de fixation sur le premier 10 corps oblong de fixation, comme cela est expliqué en détail ci-dessous en exemple de ce deuxième moyen de blocage.
Le deuxième 12 moyen de blocage comprend par exemple un trou 13 traversant réalisé dans le premier 10 corps oblong de fixation, qui est aligné avec le deuxième trou incliné 9 traversant dans lequel le deuxième 11 corps oblong de fixation est inséré, lorsque le premier 10 corps oblong de fixation est inséré en butée dans son trou incliné 8 traversant, comme représenté sur la figure 5. Ce trou 13 traversant et son agencement coaxial au deuxième trou 9 incliné, permet de constituer un moyen de blocage arrière du premier corps 10 de fixation.
En outre, le deuxième 12 moyen de blocage comprend avantageusement un assemblage conique constitué :
- du trou 13 traversant, de forme conique, réalisé dans le premier 10 corps oblong de fixation, et
- d'une tête conique 14 réalisée à une extrémité du deuxième 11 corps oblong de fixation est inséré.
Dans l'exemple des figures 1 à 8, le deuxième corps oblong de fixation est avantageusement constitué d'une vis 11.
De manière préférentielle dans ce premier mode de réalisation de l'implant, le premier corps oblong de fixation est constitué d'une cheville 10 à enfoncer longitudinalement, tandis que le deuxième corps 1 1 oblong de fixation est constitué de la vis 11, le trou 13 traversant étant réalisé dans le corps oblong de fixation en forme de cheville 10. Ainsi, cette configuration permet de faire fonctionner le deuxième moyen 12 de blocage par rotation de la vis 11 dans la vertèbre, cette vis 11 venant en butée longitudinale dans ledit assemblage conique et déterminant ainsi la fin du vissage, auto-
verrouillant l'un avec l'autre les deux corps 10, 11 de fixation.
La cheville 10 à enfoncer comporte préférentiellement une fente radiale 16 débouchant dans le trou 13 traversant de la cheville 10, comme représenté sur les figures et plus particulièrement la figure 6, de telle sorte que lorsque la vis 11 est insérée dans son trou incliné 9, la partie de la cheville 10 formant le trou 13 traversant s'écarte en fin de vissage vers l'extérieur sous la pression de l'assemblage conique entre la tête conique 14 de la vis 11 et le trou conique 13 de la cheville 10, pour venir se plaquer contre le volume 1. La fente radiale 16 peut s'étendre longitudinalement sur une grande partie de la cheville 10 et sur toute son épaisseur, comme représenté par exemple sur la figure 6, afin d'augmenter l'effet de plaquage des deux branches longitudinales ainsi formées de la cheville 10 contre le volume 1.
À l'effet d'obtenir de bons résultats de compacité et d'efficacité du système d'auto- verrouillage des deux corps 10, 11 de fixation, ainsi qu'une bonne stabilité de l'implant une fois en place, le premier corps oblong de fixation en forme de cheville 10 adopte de préférence une section transversale du type rectangulaire dont la longueur est grande devant la largeur, comme représenté. Cette section rectangulaire de cheville 10 est orientée de préférence de telle sorte que la grande longueur de la section soit perpendiculaire au plan Ps formé par les axes longitudinaux 32, 33 des trous inclinés 8 et 9. La cheville 10 est effilée à son extrémité distale 34 afin d'offrir une meilleure pénétration par impact dans le corps osseux. Les côtés de la cheville qui sont définis par la largeur de la section rectangulaire de celle-ci portent de préférence respectivement des dentelures, afin d'améliorer la rétention de la cheville 10 dans le corps osseux. La cheville 10 possède par exemple une tête 35 d'une section transversale rectangulaire en prolongement du corps principal de cheville, mais en formant un angle avec celui-ci, de telle sorte que la tête 35 de la cheville 10 forme un angle de 0° à 20°, de préférence environ 10°, avec la face antérieure du volume 1 ou un plan frontal Pf de ce dernier, comme représenté plus particulièrement sur la figure 5. Le volume 1 comporte un logement 36 formé sur la face antérieure 4, qui permet d'encastrer la tête 35 de la cheville 10 dans le volume 1 en fin d'enfoncement de celle-ci, et de réaliser ainsi l'effet de plaquage recherché contre les parois latérales de ce logement 36, de cette tête 35 scindée en deux par la fente 16, en fin de vissage de la vis 11. Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 8, le logement 36 est à la fois constitutif d'une partie du
trou 8 de logement du corps de fixation 10, et d'une partie du trou 9 de logement du deuxième corps 11 de fixation. Dans l'exemple représenté, et comme montré sur la figure 5 plus particulièrement, seule une petite partie de la tête 14 de la vis 11 et de la tête 35 de la cheville 10 dépasse à l'extérieur du logement 36 en face antérieure 4 du volume 1.
La tête de la vis 11 est munie d'un moyen de prise de type connu pour un outil de vissage (non représenté), par exemple un logement 37 en creux pour la prise et la manœuvre en rotation de la vis 11. La vis 11 est dotée d'un filetage de type connu et d'une pointe d'extrémité de préférence auto-taraudeuse, tous deux également de type connu pour ce type d'application.
L'implant représenté sur les figures 1 à 8, comporte en outre avantageusement : - un troisième 25 trou incliné et traversant formé dans le volume 1 en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur une partie antérolatérale 26 de la face antérieure 4 et sur la face inférieure 2 du volume 1 ,
- un quatrième 27 trou incliné et traversant formé dans le volume 1 en sorte de déboucher à ses deux extrémités respectivement sur la partie antérolatérale 26 de la face antérieure 4 et sur la face supérieure 3 du volume 1.
Les troisième 25 et quatrième 27 trous inclinés traversant se coupant de telle sorte que le deuxième 11 corps oblong de fixation constitue un premier moyen de blocage du premier 10 corps oblong de fixation, une fois les premier 10 et deuxième 11 corps oblongs de fixation en place dans les troisième 25 et quatrième 27 trous inclinés, respectivement.
Les troisième 25 et quatrième 27 trous inclinés sont identiques respectivement aux premier 8 et deuxième 9 trous inclinés, et agencés entre eux de la même manière que ces derniers. Ces troisième 25 et quatrième 27 trous inclinés offrent une deuxième possibilité de fixation de l'implant avec les premier et deuxième corps oblongs de fixation, de manière supplémentaire ou de manière alternative, à partir d'un accès antérolatéral, les premier 8 et deuxième 9 trous inclinés présentant quant à eux un accès antéro-frontal. Il est à noter que la figure 5 convient à une représentation d'une coupe sagittale selon l'axe longitudinal des corps de fixation 10, 11 de la figure 4 sur laquelle ces corps de fixation sont implantés dans les troisième 25 et quatrième 27 trous inclinés. Les débouchés des premier 8 et deuxième 9 trous inclinés en partie 38 antéro-
frontale de la face antérieure 4 d'une part, et les débouchés des troisième 25 et quatrième 27 trous inclinés en partie 26 antérolatérale de la face antérieure 4 d'autre part, sont distincts et ne s'interceptent pas. La partie 26 antérolatérale de la face antérieure 4 forme un angle par rapport à la partie 38 antéro-frontale de la face antérieure 4, par exemple d'une valeur de préférence comprise entre 15° et 35°, de préférence 25°.
Sur la figure 7, on remarque la section transversale droite circulaire, dans l'exemple ouverte et lisse, du deuxième trou 9 incliné, dans laquelle la vis 10 peut coulisser jusqu'à sa tête 14 conique, et sur la figure 8 on remarque la section rectangulaire droite fermée et lisse du premier trou 8 incliné dans laquelle la cheville 10 peut coulisser jusqu'à ce que sa tête 35 vienne en butée dans le logement 36. Le trou 8 rectangulaire avec sa partie de logement 36 de la tête de la cheville 10, également de section transversale rectangulaire, forme avec la cheville un assemblage très compact qui maintient solidement la cage par rapport à la vertèbre inférieure. Le trou 9 est en partie ouvert de manière longitudinale pour des raisons dimensionnelles d'encombrement et compte tenu du caractère sécant des trous 8 et 9 inclinés. Cette ouverture longitudinale vers lé haut du trou 9 incliné est compensée par le fait que la vis 11 traverse la cheville 10 qui participe ainsi à la solidité de la liaison vis 11 et volume L Bien entendu, comme indiqué plus haut, et comme représenté sur les figures 7 et 8, les trous 25 et 27 présentent la même configuration.
L'implant selon les figures 1 à 8 fonctionne de la manière suivante :
- l'opérateur insère entre deux vertèbres le volume 1, ceci de manière connue, par un accès antérieur, au moyen d'un instrument d'insertion (non représenté) de type porte cage intersomatique, en prise sur le volume 1, par exemple après avoir rempli le logement 15 d'un greffon,
- l'opérateur place ensuite la cheville 10 par un enfoncement longitudinal de l'avant vers l'arrière de celle-ci, au moyen d'un instrument d'insertion (non représenté) de type impacteur, via l'ouverture en face antérieure 4 du trou 8 ou 25 de la cheville 10, dans le corps osseux vertébral inférieur (non représenté), jusqu'à ce que la cheville 10 arrive en butée dans le logement 36 du trou 8 ou 25 formé dans le volume 1 ; à ce stade de la mise en place de l'implant, le trou 13 traversant de la cheville 10 disposé à une extrémité proximale de celle-ci, est en alignement avec le trou 9 ou 27 de la vis 11
formé dans le volume 1,
- l'opérateur place ensuite la vis 11 par enfoncement hélicoïdal de celle-ci de l'avant vers l'arrière, en la vissant au moyen d'un instrument d'insertion (non représenté) de type connu, via le trou 13 conique de la cheville 10 et via son trou 9 ou 27 dans le volume 1 , jusqu'à ce que la tête 14 conique de la vis 11 arrive en butée dans le trou 13 conique correspondant de la cheville 10 dans lequel elle prend appui en fin de course après serrage, la vis 11 et la cheville 10 étant ainsi auto- verrouillées l'une part l'autre dans le volume 1.
Le deuxième exemple de mode de réalisation de l'implant rachidien intervertébral selon l'invention va maintenant être décrit avec l'aide des figures 9 à 16.
Le deuxième exemple d'implant représenté sur les figures 9 à 16 diffère essentiellement du premier exemple représenté sur les figures 1 à 8 par la forme des deux corps oblongs de fixation et leurs parties respectives de coopération avec le volume d'implant, essentiellement leurs trous inclinés. Dans ce deuxième exemple, les mêmes références numériques que celles du premier exemple des figures 1 à 8, additionnées du nombre 100, ont été utilisées pour les mêmes éléments assumant les mêmes fonctions. On pourra donc se référer, pour le deuxième exemple des figures 9 à 16, à ce qui a été dit pour ces éléments tout au long de la description ci-dessus faite à l'aide des figures 1 à 8.
Dans ce deuxième exemple, le deuxième 112 moyen de blocage tel que défini plus haut comprend une liaison par clipage 140 du deuxième 111 corps oblong de fixation sur le volume 101. Les deux corps oblongs de fixation 110 et 111 sont constitués de deux chevilles à enfoncer, respectivement.
Les premier 110 et deuxième 111 corps oblongs de fixation sont ainsi constitués avantageusement d'une première 110 et d'une deuxième 111 chevilles à enfoncer, la liaison par clipage 140 étant réalisée au moyen d'un organe de rétention 141 formé en relief sur la deuxième 111 cheville à enfoncer et qui s'étend transversalement au-delà de la section de passage libre dans le volume de la deuxième 111 cheville à enfoncer lorsque la première 110 cheville est en position de fin d'enfoncement, en sorte de constituer une légère résistance à l'enfoncement, l'organe de rétention 141 étant réalisé de telle sorte qu'il soit apte :
- à se déformer de manière élastique avec l'ensemble volume 101 et première
110 et deuxième 111 chevilles à enfoncer durant l'enfoncement de la deuxième 111 cheville, afin que l'organe de rétention 141 et la deuxième 111 cheville qui le porte franchissent ladite section de passage libre, et
- à coopérer en fin d'enfoncement avec une butée 142 formée sur le volume 101, l'ensemble volume 101 et première 110 et deuxième 1 11 chevilles à enfoncer ayant dans cette position de fin d'enfoncement repris, par rappel élastique, sa forme initiale non déformée, comme représenté sur la figure 13 plus particulièrement.
Les chevilles 110 et 111 possèdent par exemple des sections transversales arrondies ou sensiblement arrondies, la première cheville 110 possédant des faces latérales droites, comme représenté sur les figures, reliant sur sa longueur une face supérieure également plate et une face inférieure arrondie. La deuxième cheville 111 possède une section transversale sensiblement circulaire comportant un méplat longitudinal sur sa longueur. La surface extérieure des chevilles 110 et 111 comporte de préférence des dentelures extérieures de rétention dans le corps osseux, sur leurs parties respectives qui sont saillantes du volume 101 en fin d'enfoncement. Les chevilles 110 et 111 possèdent des extrémités distales respectives pénétrantes, par exemple pointues ou sensiblement pointues.
Comme pour le premier exemple, les premier 108 et deuxième 109 trous possèdent avantageusement et respectivement un premier 132 et un deuxième 133 axes longitudinaux principaux d'orientation et de guidage des corps de fixation, qui sont disposés dans le même plan Ps, comme représenté plus particulièrement sur la figure 14, et qui forment entre eux un angle de préférence compris entre 50° et 100°, de préférence aux environs de 70°.
Les trous 108 et 109 se coupent dans la zone antérieure du volume 101, à proximité de la face antérieure 104. Les axes longitudinaux 132, 133 des trous 108 et 109 se coupent quant à eux un peu en avant de la face antérieure 104, comme représenté sur la figure 13. Les figures 15 et 16 montrent plus particulièrement les sections transversales droites respectives des deuxième trou 109 et premier trou 108.
Les faces proximales des chevilles 110 et 111 sont par exemple plates et inclinées en sorte de se trouver alignées ou sensiblement alignées avec la face antérieure 104 du volume 101 en fin d'enfoncement, comme représenté sur la figure 13 plus particulièrement. La fin d'enfoncement des chevilles 110 et 111 est déterminée
respectivement par exemple par l'alignement des faces proximales desdites chevilles 110 et 111 avec la partie de la face antérieure concernée, c'est-à-dire la partie antéro- frontal 104 ou la partie antérolatérale 126 du volume 101. Cet alignement est obtenu par exemple au moyen de l'outil de type impacteur de mise en place des chevilles.
L'organe de rétention 141 de la deuxième cheville 111 peut par exemple être constitué d'une rampe inclinée dont le départ dirigé vers l'extrémité distale de la cheville 111 coïncide avec le méplat inférieur de la cheville 111, et dont la fin dirigée vers l'extrémité proximale de la cheville 111 forme en reliant ce méplat un pan abrupt apte à prendre appui un longitudinal arrière contre la butée 142 formée sur le volume 101, comme représenté sur la figure 13.
Un organe de rétention 145 similaire peut être avantageusement agencé sur la première cheville 110, plus particulièrement sur la face plate supérieure de celle-ci, coopérant avec une butée 146 formée en correspondance sur le volume 101 , comme représenté sur la figure 13. L'organe de rétention 145 peut servir à maintenir la première cheville 110 le temps de placement de la deuxième cheville 111 qui vient verrouiller cette première cheville 110 lorsque la partie proximale de la deuxième cheville 111 vient se placer en fin d'enfoncement en butée arrière de la première cheville 110 comme représenté sur les figures 1 1 à 14. Après le placement de la deuxième cheville 111, l'organe de rétention 145 renforce la liaison entre cette première cheville 110 et le volume 101.
Les chevilles 110 et 111 sont mises en place par enfoncement longitudinal, par exemple au moyen d'un outil de type impacteur (non représenté), la première cheville 110 étant placée avant la deuxième cheville 111 qui vient obturer l'entrée du premier trou 108 et empêcher ainsi tout retour en arrière de la première cheville 110 une fois celle-ci enfoncée. Généralement, l'outil de type impacteur est utilisé pour définir de manière intrinsèque la butée d'enfoncement des deux chevilles, respectivement.
La fin d'enfoncement des chevilles 110 et 111 peut être obtenue lorsque la face proximale des chevilles vient affleurer tour à tour la face antérieure 104 du volume 101. À ce moment, un déclic se produit pour chaque cheville, correspondant à la remise en position initiale de l'ensemble volume 101 et chevilles 110, 111 ayant dans cette position de fin d'enfoncement repris cette position initiale par rappel élastique lorsque chaque organe de rétention 141 et 145 franchit tour à tour la butée 142 et 146,
respectivement, formée sur le volume 101.
Comme pour le premier exemple, le volume 101 possède deux trous inclinés supplémentaires 125 et 127 disposés sur une partie antérolatérale de la face antérieure 104 du volume 101, pour un accès antérolatéral des chevilles.
Le troisième exemple de mode de réalisation de l'implant rachidien intervertébral selon l'invention va maintenant être décrit avec l'aide des figures 17 à 25.
Le troisième exemple d'implant représenté sur les figures 17 à 25 diffère essentiellement du premier exemple représenté sur les figures 1 à 8, par la forme et l'agencement des deux corps oblongs de fixation et leurs parties respectives de coopération avec le volume d'implant, essentiellement leurs trous inclinés. Dans ce troisième exemple, les mêmes références numériques que celles du premier exemple des figures 1 à 8, additionnées du nombre 200, ont été utilisées pour les mêmes éléments assumant les mêmes fonctions. On pourra donc se référer, pour ce troisième exemple des figures 9 à 16, à ce qui a été dit pour ces éléments tout au long de la description faite plus haut, à l'aide des figures 1 à 8.
Selon ce troisième exemple, les premier 210 et deuxième 211 corps oblongs de fixation adopte la forme d'une première et d'une deuxième chevilles à enfoncer, respectivement. Cependant, il diffère des premier et deuxième exemples en ce que la deuxième cheville 211 qui débouche sur la face supérieure 203 du volume 201, est la première à devoir être mise en place, la première cheville 210 qui débouche sur la face inférieure 202 du volume 201 étant la deuxième cheville à devoir être enfoncée.
En outre, ce troisième exemple diffère du deuxième exemple en ce que le deuxième moyen 212 de blocage comprend une liaison par obstacle 250 obtenue par une rotation de type ¼ de tour autour de son axe longitudinal du premier corps 210 oblong de fixation après avoir été enfoncé longitudinalement dans son trou incliné 208 traversant, verrouillant dans cette position le deuxième corps oblong 211 de fixation dans le volume 201.
Ainsi, selon ce troisième exemple, le deuxième corps oblong 211 de fixation est constitué d'une première 211 cheville à enfoncer, ét le premier corps oblong 210 de fixation est constitué d'une deuxième 210 cheville à enfoncer, cette dernière étant dotée d'une tête 253 constitutive de la liaison par obstacle 250 en coopération avec un logement du volume 201 dans lequel elle est pivotée en fin d'enfoncement, ladite tête
253 étant munie de moyens 251 de prise en rotation.
De préférence, la tête 253 de la deuxième 210 cheville comporte une section transversale de type elliptique.
La première cheville 211 à enfoncer adopte par exemple une forme cylindrique comportant une section transversale droite de forme circulaire avec une partie distale d'enfoncement dans le corps osseux comportant des dentelures 260 circulaires de rétention, et une extrémité distale sensiblement en forme de pointe. L'extrémité proximale de la première cheville 211 à enfoncer adopte par exemple une forme concave cylindrique à section circulaire ou elliptique, complémentaire de celle en vis-à- vis de la deuxième cheville 210 à enfoncer en fin d'enfoncement de cette dernière. La figure 24 montre la section transversale droite de forme circulaire du trou 209 qui reçoit la cheville 211.
La deuxième cheville 210 à enfoncer adopte par exemple une section transversale droite elliptique à son extrémité proximale, puis en s 'étendant vers l'extrémité distale, une section transversale droite qui va en s 'agrandissant tout en restant de section elliptique et en comportant des nervures périphériques 256 et des gorges cylindriques 257 interposées, comme indiqué au dessous.
En fin d'enfoncement de la cheville 210, la tête 253 est entièrement encastrée dans le volume 201. Afin de permettre le verrouillage de la tête 253 dans le volume 201 par rotation, le trou 208 adopte une section d'entrée via la face antérieure 204 de forme elliptique qui permet le franchissement de l'entrée du trou par la tête 253, comme représenté sur la figure 25. Le trou 208 comporte vers l'arrière un logement circulaire dont le diamètre est au moins égal à la longueur de l'ellipse, qui permet la rotation de la tête elliptique dans ce logement lorsque cette tête a franchi l'entrée elliptique. Le reste du trou 208 vers l'arrière adopte une section apte à permettre la rotation de la cheville en fonction de la section choisie de la cheville sous la tête.
De préférence, comme représenté plus particulièrement sur la figure 22, le premier corps oblong 210 de fixation effectuant une rotation de type ¼ de tour autour de son axe longitudinal comporte une partie extérieure 255, distale, qui s'étend à l'extérieur du volume 201 lorsqu'il est en position d'enfoncement apte à pivoter dans son trou incliné 208 traversant, ladite partie extérieure distale 255 étant destinée à être enfoncée dans le corps vertébral adjacent et comportant :
- une âme centrale longitudinale 258, par exemple un âme à section transversale droite circulaire,
- une pluralité de nervures périphériques 256 s 'étendant chacune dans un plan transversal à ladite âme centrale longitudinale 258 et dont la périphérie forme une ellipse,
- une pluralité de gorges cylindriques 257, séparant chacune deux nervures périphériques 256 successives.
Il est à noter que cette forme de la partie distale de la cheville 210 pivotante peut être utilisée dans d'autres modes de réalisation d'implants intervertébraux dans lesquels un corps oblong de fixation est utilisé, y compris dans des implants dont les trous de logement des corps de fixation ne se coupent pas, c'est-à-dire des trous autonomes et indépendants de logement des corps de fixation.
Comme pour les premier et deuxième exemples de mode de réalisation, les premier 208 et deuxième 209 trous possèdent avantageusement et respectivement un premier 232 et un deuxième 233 axes longitudinaux principaux d'orientation et de guidage des corps de fixation, qui sont disposés dans le même plan Ps, comme représenté plus particulièrement sur la figure 23, et qui forment entre eux un angle de préférence compris entre 50° et 100°, de préférence aux environs de 70°.
Les trous 208 et 209 se coupent dans la zone antérieure du volume 201, à proximité de la face antérieure 204. Les axes longitudinaux 232, 233 des trous 208 et 209 se coupent quant à eux sensiblement au niveau de la face antérieure 204, comme représenté sur la figure 22. Les figures 24 et 25 montrent plus particulièrement les sections transversales droites respectives des deuxième trou 209 et premier trou 208.
Les chevilles 210 et 211 sont mises en place par enfoncement longitudinal, par exemple au moyen d'un outil de type impacteur (non représenté), la deuxième cheville 211 étant placée avant la première cheville 210 qui vient obturer l'entrée du deuxième trou 209 et empêcher ainsi tout retour en arrière de la deuxième cheville 211 une fois celle-ci enfoncée. La cheville 210 après avoir été enfoncée dans son logement, par exemple au moyen de sa tête 253, est pivotée d'un quart de tour afin de la verrouiller dans le volume et d'empêcher tout retour en arrière de cette cheville. La cheville 210 constitue une butée arrière pour la cheville 211 et empêche cette dernière de sortir de son logement par un déplacement inverse de celui de l'insertion, au moyen d'une
liaison par obstacle. Généralement, l'outil de type impacteur est utilisé pour définir de manière intrinsèque la butée d'enfoncement des deux chevilles, respectivement.
Comme pour les premier et deuxième exemples, le volume 201 possède deux trous inclinés supplémentaires 225 et 227 disposés sur une partie antérolatérale de la face antérieure 204 du volume 201, pour un accès antérolatéral des chevilles.
L'implant représenté sur les figures, volume et corps de fixation, peut être réalisé dans un matériau radio transparent, par exemple un thermoplastique comme le PEEK (polyétheréthercétone), ou dans un matériau radio opaque, par exemple un matériau métallique comme un alliage biocompatible à base titane.