EP2291083A2 - Granule-appat procede de fabrication - Google Patents

Granule-appat procede de fabrication

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EP2291083A2
EP2291083A2 EP09784229A EP09784229A EP2291083A2 EP 2291083 A2 EP2291083 A2 EP 2291083A2 EP 09784229 A EP09784229 A EP 09784229A EP 09784229 A EP09784229 A EP 09784229A EP 2291083 A2 EP2291083 A2 EP 2291083A2
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EP
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bait
seed
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granules
soil
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EP09784229A
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Xavier Peyron
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    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
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    • A01N25/00Biocides, pest repellants or attractants, or plant growth regulators, characterised by their forms, or by their non-active ingredients or by their methods of application, e.g. seed treatment or sequential application; Substances for reducing the noxious effect of the active ingredients to organisms other than pests
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    • A01N25/006Biocides, pest repellants or attractants, or plant growth regulators, characterised by their forms, or by their non-active ingredients or by their methods of application, e.g. seed treatment or sequential application; Substances for reducing the noxious effect of the active ingredients to organisms other than pests containing a foodstuff as carrier or diluent, i.e. baits insecticidal
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    • A01N53/00Biocides, pest repellants or attractants, or plant growth regulators containing cyclopropane carboxylic acids or derivatives thereof

Abstract

L'invention a pour objet un appât insecticide solide sous la forme de granulés, comprenant au moins du pyrèthre et un support, ainsi qu'un procédé de fabrication dudit appât et une méthode d'application dudit appât.

Description

Granulé-appât et procédé de fabrication.
La présente invention concerne le domaine de l'agriculture, et plus particulièrement une nouvelle une composition insecticide prenant la forme d'un appât, avantageusement à base de pyrèthre.
Le terme pesticide, dérivé du mot anglais pest («ravageurs»), désigne les substances ou les préparations utilisées pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux, de champignons ou de bactéries. Dans le langage courant le terme pesticide est généralement associé à un usage agricole de ces substances, or le terme générique englobe également les usages domestiques, urbains, de voirie...
Dans le présent texte, le terme pesticide désigne tout aussi bien la substance active, c'est-à-dire responsable de l'action visée que la composition renfermant la substance active et vendue à l'utilisateur. Dans le domaine de l'agriculture, on les appelle produits phytopharmaceutiques (ou phytosanitaires). Il en existe principalement trois catégories : les herbicides (pour lutter contre les mauvaises herbes), les fongicides (pour lutter contre les champignons) et les insecticides (pour lutter contre les insectes). D'autres produits existent ayant une action sur les rongeurs (rodonticides), sur les escargots et les limaces (molluscicides). L'utilisation des pesticides en agriculture remonte à l'antiquité. L'usage du soufre paraît remonter à 1000 ans avant J. C, l'arsenic était recommandé par Pline et les produits arsenicaux sont connus en Chine dès le XVIe siècle ; c'est également vers cette époque que sont signalées les propriétés insecticides du tabac et des racines de Derris et de Lonchocarpus. L'utilisation plus généralisée des pesticides a suivi les progrès de la chimie minérale. Au XIXe siècle, les traitements fongicides sont à base de sulfate de cuivre (dont la célèbre bouillie bordelaise) ou à base de mercure ; les insecticides tels l'arsénite de cuivre, l'acétoarsénite de cuivre, l'arséniate de plomb font aussi leur apparition. Le pyrèthre, une poudre provenant de fleurs du genre Chrysanthemum est introduit comme insecticide à cette même époque.
Ensuite, les pesticides profitent très largement du développement de la chimie organique déjà avant la guerre 39-45 ; puis surtout après. C'est à cette époque qu'apparaissent un grand nombre de composés organiques.
Dans les années 50, des insecticides comme le DDD et le DDT sont utilisés en grandes quantités en médecine préventive pour détruire le moustique responsable de la malaria et en agriculture pour l'élimination du doryphore. L'usage de ces produits a connu un très fort développement au cours des décennies passées, les rendant quasiment indispensables à la plupart des pratiques agricoles, quel que soit le niveau de développement économique des pays. De 1945 à 1985, la consommation de pesticides a doublé tous les dix ans. Parmi les pesticides, les insecticides sont des substances actives ou des préparations ayant la propriété de tuer les insectes, leurs larves et/ou leurs œufs. Le terme générique insecticide inclut aussi les pesticides destinés à lutter contre des arthropodes qui ne sont pas des insectes (ex : acariens, araignées ou tiques) ainsi que des répulsifs. II existe différentes familles chimiques d'insecticides, qui sont liées à leur mode d'action qui peut être fondé sur la perturbation du système nerveux, de la respiration cellulaire, de la mise en place de la cuticule, ou de la perturbation de la mue. Ces principales familles sont les organophosphorés, les carbamates, les pyréthrénoïdes, naturels ou de synthèse, les organochlorés et les benzoyles urées. Parmi les diverses utilisations des insecticides, la protection des semis contre les insectes du sol reste cruciale pour certaines cultures. L'année 2006 marque la recrudescence des dégâts engendrés par les ravageurs souterrains, par exemple la mouche grise, et les taupins. Ces derniers se sont fortement manifestés à l'automne 2005 un peu partout et plus particulièrement dans l'Ouest de la France. Contre ces ravageurs, seule la protection des semences apporte une réponse efficace.
Les cultures de maïs, betterave, tournesol, pomme de terre et colza restent fortement concernées par une destruction par le taupin, la destruction quasi-totale de parcelles pouvant parfois être observée en l'absence de traitement. Les taupins constituent une famille d'insectes particulièrement nuisibles pour ces cultures, et leur caractère nuisible est d'autant plus marqué que les formes vers des taupins peuvent rester pendant de très longues périodes dans le sol, allant jusqu'à 5 ans.
Si les pesticides ont constitué un énorme progrès dans la maîtrise des ressources alimentaires et l'amélioration de la santé publique (en particulier dans la lutte contre les insectes, vecteurs des maladies), le revers de la médaille est apparu rapidement avec des phénomènes de résistance chez les insectes, des modifications de sexes chez certains batraciens et des difficultés de reproduction chez certains invertébrés.
Des contaminations par les pesticides ont été mises en évidence dans tous les compartiments de l'environnement : dans les eaux des rivières et des nappes phréatiques, dans l'air et dans les eaux de pluie. On les rencontre aussi dans les fruits, les légumes, les céréales et les produits d'origine animale (les œufs, le lait, la viande, le poisson..)- Us existent sous leur forme initiale mais ils peuvent aussi être dégradés, on parle alors de résidus ou de métabolites
Ainsi, bien que les insecticides aient été adoptés, il reste qu'ils engendrent bien des inquiétudes du fait notamment des problèmes environnementaux reliés à leur emploi abusif. On est donc toujours à la recherche d'agent permettant une lutte efficace contre les "ravageurs" et présentant le moins de toxicité possible, voire pas de toxicité du tout.
Dans la majorité des pays, la mise en vente des insecticides et leur utilisation sont soumises à une autorisation préalable (l'homologation ou autorisation de mise sur le marché) de l'autorité nationale compétente.
Depuis plusieurs années, de nombreux produits phytosanitaires jusqu'alors autorisés (donc considérés comme efficaces et ne présentant pas de risque inacceptable) ont été interdits ou vont être interdits à la mise sur le marché et à l'utilisation, comme par exemple l'atrazine, le lindane, et le DDT. Ceux qui sont encore sur le marché présentent l'avantage soit d'être moins toxiques, soit de présenter une forte activité, pouvant ainsi être épandus à faible dose, ce qui évite non seulement les contaminations mentionnées ci-dessus, mais aussi les problèmes de coûts associés à un épandage de fortes quantités d'insecticide.
Cependant le programme européen global de réforme écologique de l'agriculture prévoit d'interdire d'ici 2008 près de 400 produits jugés dangereux pour la santé de l'homme qui avaient été cependant agréés par la directive de 1991.
Il existe donc un réel besoin constant en matières actives plus efficaces et moins nuisibles, en formulations plus efficaces, ou en méthodes d'applications optimisant la « mise en contact » du pesticide avec le végétal et/ou avec l'animal nuisible. Actuellement, il existe de par le monde près de 100000 spécialités commerciales autorisées à la vente, composées à partir d'environ 800 matières actives différentes. 15 à 20 nouvelles matières actives s'y rajoutent tous les ans Les principaux types de formulation sont les suivants : + Les présentations solides : - les poudres mouillables (WP) : la matière active est finement broyée
(solide) ou fixée (liquide) sur un support adsorbant ou poreux (silice). Des agents tensio-actifs (dodécylbenzène sulfonate, lignosulfonate de Ca, Al ou Na) et des charges de dilution (kaolin, talc, craie, silicate d'aluminium et magnésium ou carbonate de Ca) sont ajoutés ainsi que des agents antiredépositions, anti- statique ou anti-mousse. Des stabilisateurs (anti-oxygène et tampon pH) sont inclus pour les rendre compatibles avec d'autres préparations. Ces poudres doivent être dispersées dans l'eau au moment de l'emploi ; les granulés à disperser (WG) : granulés obtenus par l'agglomération avec un peu d'eau, de matière active, de charge et d'agents liants et dispersants, suivi d'un séchage. Ces granulés doivent être dispersés dans l'eau au moment de l'emploi ; les microgranulés (MG) : granulés obtenus par l'agglomération de matière active, de charge et d'agents liants et dispersants, suivi d'un séchage. Les microgranulés sont formulés pour être utilisés à sec et sont prêts à l'emploi. Ils sont calibrés et présentent une taille homogène pour permettre un épandage régulier de la matière active. La charge est une charge minérale ; les granulés-appâts (GB) : granulés obtenus par l'agglomération de matière active, de charge et d'agents liants et dispersants, suivi d'un séchage. Les granulés-appâts sont formulés prêts à l'emploi. Ils sont calibrés et présentent une taille homogène pour permettre un épandage régulier de la matière active.
La charge est une farine (blé, blé dur, etc ...). L'invention s'adresse très particulièrement à ce type de formulation. + Les présentations liquides : les concentrés solubles (SL) : c'est une solution de matière active à diluer dans l'eau, additionnée d'agents tensio-actifs ; les suspensions concentrées (SC) : les matières actives solides, insolubles dans l'eau sont maintenues en suspension concentrée dans l'eau, en présence de mouillants, de dispersants, d'épaississants (gomme xanthane, bentonite, silice) ou d'agent anti-redéposition, d'antigel (éthylène glycol, urée) d'antimoussants et parfois de bactéricides (1 ,2-Benzisothiazol-3(2H)-one, méthanal ou formol). Ces préparations sont diluées dans l'eau au moment de l'emploi ; les concentrés émulsionnables (EC) : les matières actives sont mises en solution concentrée dans un solvant organique et additionnée d'émulsifiants chargés de stabiliser les émulsions obtenues au moment de l'emploi par dilution dans l'eau ; les émulsions concentrées (EW) : la matière active est dissoute dans un solvant organique. La solution additionnée d'agents émulsifiants est dispersée dans une grande quantité d'eau. Cette présentation est moins toxique et moins inflammable que les concentrés émulsionnables. Elle est diluée dans l'eau au moment de l'emploi. Les pesticides peuvent être vendus sous forme de poudres ou de concentrés à diluer avec de l'eau, sous forme d'aérosol, de granulés ou d'appât. On les applique de différentes façons ; ils peuvent être pulvérisés à partir d'un avion ou d'un pulvérisateur éventuellement tiré par tracteur, dissous dans l'eau d'irrigation, enfouis dans le sol, répandus en granulés ou en boulettes sur le sol près des plantes, appliqués en traitement de semences, insérés dans le collier du bétail ou présentés sous la forme d'appâts.
La matière active des pesticides n'est généralement pas utilisée pure : dans le cadre de la présente invention elle est associée avec une denrée servant d'appât, le support, avantageusement une farine comme par exemple une farine de blé ou de maïs, et plus particulièrement une farine de blé dur.
De manière inattendue, à la connaissance de la demanderesse, les appâts à base de amtière active, avantageusement de pyrèthre, particulièrement ceux sous la forme de granulés, ne sont pas connus. Les pyrèthres, étant des composés agissant par contact, et non par effet vapeur, ils sont habituellement utilisés en formulation liquide. Ils ne sont pas utilisés en formulation appât ou granulé-appât, car appliqués de façon conventionnelle, c'est-à-dire dans le fond de la raie de semis ou en surface, leur effet reste très localisé et très limité.
Pourtant cette formulation présente de nombreux avantages, parmi lesquels en particulier, la matière active étant intégrée dans l'appât du fait de son mode de préparation incluant une phase de malaxage intime de la matière active et du support, sa durée de vie est rallongée par rapport à un granulé classique dans lequel la matière active n'est seulement qu'adsorbée à la surface dudit granulé. L'efficacité de l'insecticide en est alors améliorée pour une dose équivalente en matière active, puisque sa dégradation est retardée du fait de la protection induite par le mélange intime avec le support.
Ceci a conduit la demanderesse à mettre au point un nouvel appât pouvant comprendre une matière active insecticide et un support, ledit appât se présentant avantageusement sous la forme d'un granulé (granulé-appât). C'est donc un des buts de la présente invention que de fournir un nouvel appât insecticide, ainsi que son procédé de préparation et son mode d'application. Particulièrement selon l'invention l'appât peut se présenter sous la forme d'un granulé, cette forme étant liée au mode de préparation particulier pouvant être mis en œuvre pour l'obtention de l'appât. Encore plus avantageusement la matière active de l'appât selon l'invention pourra être du pyrèthre. Par la suite dans le présent texte, sauf indications contraires, le terme pyrèthre désigne le pyrèthre per se, les pyréthrines et/ou les pyréthrinoïdes, qu'ils soient naturels ou synthétiques ainsi que tous leurs isomères ou mélanges d'isomères. Mais l'invention comme on le verrra par la suite concerne un appât dont la matière active peut être un composé insecticide, avantageusement du pyrèthre.
Le pyrèthre, ou pyrèthre de Dalmatie est une plante herbacée vivace de la famille des Astéracées (Composées). Il s'agit d'une espèce originaire du sud-est de l'Europe (Croatie, Monténégro, Albanie). C'est une plante vivace de 40 à 60 cm de haut, poussant en touffes à nombreuses tiges portant chacune un capitule terminal. Elle a été largement répandue par la culture, notamment en Europe (Italie, Espagne), au Japon, en Afrique du Nord, au Kenya, au Rwanda. Cette plante est cultivée pour ses fleurs dont on tire une poudre insecticide.
Le terme "pyrèthre per se" désigne la poudre faite des fleurs séchées du chrysanthème tandis que le terme "pyréthrine(s)" désigne les six composés insecticides contenus naturellement dans cette poudre et bien connus de l'Homme du métier. Ces six pyréthrines constituent de 0,9 à 1 ,3% des fleurs séchées. Commercialement, on tente en général de purifier les pyréthrines. Après une première extraction, un raffinage pour enlever les résines, les cires et les allergènes est effectué. L'extrait est ensuite utilisé dans la préparation de divers produits insecticides. Ce procédé industriel complexe optimise l'efficacité du produit. Des additifs peuvent être ajoutés, pour augmenter l'efficacité du pyrèthre, ou des surfactants, ou des antioxydants.
Outre ces composés insecticides naturels, il existe toute une chimie de pyréthrinoïdes de synthèse, peu onéreux et très efficaces.
Les pyréthrinoïdes sont une des rares familles de composés insecticides dont l'emploi est toujours autorisé sur le marché, et notamment pour protéger les semences.
Les pyréthrinoïdes de synthèse sont des insecticides dits «de troisième génération», ils sont dérivés des pyrèthres naturels, en cherchant à augmenter leur toxicité et leur photostabilité. Dotés d'une toxicité considérable et agissant par contact, ils tuent presque instantanément les insectes par effet choc neurotoxique, permettant de les utiliser à des doses très réduites (10 à 40 g de matière active par ha). Ils tuent l'insecte en bloquant le fonctionnement des canaux sodiums indispensables à la transmission de l'influx nerveux.
Réputés peu toxiques pour l'homme, on leur attribue le coefficient de sécurité
(rapport des toxicités pour les insectes et pour les mammifères) le plus élevé parmi les insecticides chimiques. Très biodégradables, ils ne persistent pas dans le milieu édaphique, mais ces composés sont toxiques pour certains organismes aquatiques et pour des auxiliaires de l'agriculture, comme les abeilles.
Des exemples de pyréthrinoïdes de synthèse sont : l'acrinathrine, la bifenthrine, la bioresméthrine, l'alphamétrine, la deltaméthrine, la dépalléthrine, l'étofenprox, la fenpropathrine, la cyperméthrine, le fenvalérate, l'esfenvalérate, la cyfluthrine, la bétacyfluthrine, la betacypermethrine, la tralométhrine, le fluvalinate, le tau-fluvalinate, la perméthrine, la lambda-cyhalothrine, la flucythrinate, la téfluthrine, la zetacyperméthrine.
Ainsi l'invention a pour objet un insecticide solide sous la forme d'appât, comprenant au moins une matière active et un support. Avantageusement selon l'invention, l'appât pourra être sous la forme de granulés. On pourra alors parler de granulé-appât.
Selon l'invention, la matière active peut être choisie parmi le pyrèthre, les néonicotinoïdes (par exemple le thiamethoxam, la clothianidine), les chloronicotiniles (par exemple l'acétamipride, l'imidaclopride, le thiaclopride), les spinosoïdes (par exemple le spinosad), les pyridine-azométhrines (par exemple la pyrimétrozine), les pyridine-carboxamide (par exemple le flonicamide), les azadirectines, lesdits composés pouvant être naturels ou synthétiques. L'invention s'adresse aussi à tous les isomères ou mélanges d'isomères desdits composés..
Avantageusement selon l'invention, la matière active peut être choisi parmi le pyrèthre (pyrèthre perse, les pyréthrines et/ou les pyréthrinoïdes),.
L'appât selon l'invention peut comprendre comme matière active, l'un des composés précédemment cités, seul, ou encore tout mélange de ceux-ci.
Avantageusement l'appât pourra également comprendre, indépendamment ou simultanément, du pyrèthre per se et/ou une ou plusieurs pyréthrines et/ou un ou plusieurs pyréthrinoïdes.
Eventuellement, selon l'invention, l'appât peut comprendre outre le pyrèthre, un ou plusieurs autres composés pesticides.
Avantageusement, outre le pyrèthre per se et les pyréthrines, les pyréthrinoïdes de synthèse peuvent être choisis parmi l'acrinathrine, la bifenthrine, la bioresméthrine, l'alphamétrine, la deltaméthrine, la dépalléthrine, l'étofenprox, la fenpropathrine, la cyperméthrine, le fenvalérate, l'esfenvalérate, la cyfluthrine, la bétacyfluthrine, la betacypermethrine, la tralométhrine, le fluvalinate, le tau-fluvalinate, la perméthrine, la lambda-cyhalothrine, la flucythrinate, la téfluthrine, la zetacyperméthrine.
De préférence selon l'invention, l'appât peut comprendre avantageusement de la cyperméthrine et/ou du pyrèthre naturel. Selon l'invention, le support peut être tout support habituellement utilisé pour la préparation d'appâts (par exemple la farine de blé, la farine de blé dur, la farine de maïs). Avantageusement selon l'invention le support pourra être de la farine de blé ou de la farine de son ou encore de la farine de blé dur ou encore de la farine de maïs. Préférentiellement selon l'invention on pourra utiliser de la farine de blé dur.
Selon l'invention l'appât pourra comprendre une matière active en une proportion comprise entre 2 à 12 grammes de matière active par kilogramme de composition, préférentiellement entre 6 et 10g/kg, et de façon très préférentielle entre 7 et 9 g/kg.
Selon l'invention l'appât pourra comprendre un support en une proportion comprise entre 800 et 998 g par kilogramme de composition, préférentiellement entre 900 et 990 g/kg, et de façon très préférentielle entre 975 et 985 g/kg.
Selon l'invention, l'appât pourra avoir un diamètre compris entre 0,5 et 3 mm, préférentiellement entre 1 et 2 mm, et de façon très préférentielle un diamètre de 1 ,6 mm. La densité apparente des appâts revêt de l'importance car elle conditionne le bon épandage de ceux-ci. Ainsi selon l'invention, les appâts pourront avoir une densité apparente comprise entre 0,40 et 1 , préférentiellement entre 0,60 et 0,90.
Par densité apparente on entend le rapport entre le poids de l'échantillon et le volume dudit échantillon (da=P/V). (YORO G. et GODO G., Cah. ORSTOM, sér. Pédol., vol. XXV, n°4, 1989-1990 : 423-429).
L'appât selon l'invention est petit en comparaison des produits du même type, ce qui permet d'avoir un nombre de grains au gramme important. Ainsi, le produit est bien réparti dans le sol ce qui augmente son efficacité puisque la probabilité de contact entre le granulé et le ravageur est augmentée. Ainsi selon l'invention l'appât pourra avoir un nombre de grains au gramme compris entre 250 et 600, préférentiellement compris entre 300 et 450.
Selon l'invention, la dose d'application des appâts peut varier en fonction du composé utilisé.
Selon l'invention, l'appât peut être utilisé à une dose allant de 2 à 20 kg/ha, préférentiellement de 9 à 15 kg/ha, et de façon très préférentielle de 12 kg/ha.
L'Homme du métier comprendra aisément que l'appât selon l'invention peut en outre comprendre tout autre composé habituellement utilisé dans cette industrie (agents anti-moisissures, agents amérisants, agents répulsifs, agents lubrifiants, agents d'appétence...). II est également possible d'ajouter à l'appât selon l'invention d'autres adjuvants tels qu'un agent amérisant, par exemple du benzoate de dénatonium ou encore un agent de répulsion olfactive (afin d'éviter l'ingestion des granulés par les animaux).
Il est également possible d'ajouter à l'appât selon l'invention des conservateurs pour prévenir le développement d'agents contaminants et/ou pathogènes non désirés que peut générer la combinaison humidité/matière organique comme par exemple la formation de moisissures. A cet égard on peut citer par exemple l'acide salicylique ou encore le dinitrophénol. Avantageusement selon l'invention on pourra utiliser de l'acide salicylique. Comme il est classique dans ce domaine, l'appât selon l'invention pourra comprendre en outre un colorant que l'Homme du métier choisira en fonction de ses contraintes parmi les colorants habituellement utilisés. A titre d'exemple il est possible de citer l'Hostaperm Blue B2G-KR de chez Clariant, qui est un colorant bleu avantageusement utilisé car les oiseaux ne distinguent que très mal cette couleur ce qui permet d'éviter qu'ils ne soient trop attirés par l'appât.
Les quantités d'adjuvants supplémentaires ajoutés à la composition de l'appât selon l'invention sont classiques dans le domaine considéré et l'Homme du métier n'aura aucun mal à les ajuster en fonction des contraintes qu'il pourra rencontrer. Un autre objet de l'invention est le procédé de fabrication de l'appât. En effet pour obtenir les meilleurs résultats possibles en termes d'efficacité avec l'appât selon l'invention, il est important que les granulés soient parfaitement calibrés et donc très homogènes en taille. Lorsque ce critère est satisfait, cela facilite l'application au sol de l'appât (en surface ou en profondeur) et permet un meilleur contrôle de la dose appliquée. Cependant l'Homme du métier comprend bien évidement que ce critère pour important qu'il est, n'est pas limitatif.
Quand bien même l'appât selon l'invention serait fabriqué par un autre procédé de fabrication que celui que préconise la demanderesse, il présenterait encore une efficacité largement suffisante justifiant de son emploi.
C'est pourquoi les inventeurs se sont attachés à mettre au point un procédé de fabrication de l'appât selon l'invention qui permette d'obtenir un appât parfaitement calibré.
Ainsi l'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un appât comprenant au moins une matière active et un support dans lequel dans une première étape on constitue un prémélange de la matière active avec une charge d'absorption; dans une seconde étape on prépare avec le prémélange obtenu à l'étape 1 , une pâte à extruder comprenant la matière active ; dans une troisième étape on extrude et on coupe ladite pâte obtenue à l'étape 2 pour obtenir l'appât sous la forme de granulés désirée ; - dans une quatrième étape on sèche les granulés obtenus à l'étape 3.
Avantageusement selon l'invention il est possible de prévoir une cinquième étape au cours de laquelle on refroidit les granulés secs obtenus à l'étape 4.
Avantageusement encore, il est en outre possible de prévoir une sixième étape au cours de laquelle on lubrifie les granulés refroidis obtenus à l'étape 5. Encore plus avantageusement il est aussi possible de prévoir une septième étape de tamisage des granulés.
Selon l'invention, l'étape 1 à pour but de faire passer la matière active de l'état physique dans lequel il se trouve à l'état brut, à l'état de poudre afin de faciliter sa mise en œuvre lors des étapes suivantes du procédé. En effet la plupart des matières acties, particulièrement les pyrèthres se présentent à température ambiante dans un état résinoïde ou liquide peut compatible avec une utilisation facile.
A l'étape 1 du procédé de fabrication selon l'invention on obtient un prémélange comprenant de la matière active en une quantité à l'état pur comprise entre 25 et 75 %, préférentiellement entre 45 et 55%, avantageusement égale à 50% en poids du poids total du prémélange.
Selon l'invention l'étape 2 du procédé de fabrication de l'appât à pour but d'obtenir un poudre la plus homogène possible. A cette fin selon l'invention l'étape 2 du procédé peut être sous divisée en 3 sous étapes, à savoir une sous étape 2a) de préparation d'un mélange solide comprenant le prémélange obtenu à l'étape 1 et les autres ingrédients entrant dans la composition finale de l'appât selon l'invention, dont en particulier le support ; une sous étape 2b) d'humidification du mélange solide obtenu à la sous étape 2a) ; une sous étape 2c) de malaxage du produit obtenu à l'étape 2b) pour obtenir la pâte à extruder dans l'étape 3 du procédé de fabrication de l'appât selon l'invention.
Selon l'invention, le mélange solide de la sous étape 2a) peut être réalisé par toutes méthodes habituellement utilisées. Avantageusement selon l'invention on pourra utiliser un mélangeur de type Lόdige®, ou par extension, tout mélangeur à socs, de façon à obtenir une poudre homogène. De façon moins préférentielle, un mélangeur à rubans pourra également être utilisé. Selon l'invention l'étape 2b) a pour objectif de préparer une pâte présentant une consistance qui permettra par la suite de la travailler par extrusion. Cette étape nécessite l'utilisation d'un mélangeur rapide dans lequel la poudre obtenue à la sous étape 2a) est mélangée et homogénéisée avec un débit connu et maîtrisé d'agent humidificateur. Selon l'invention ledit agent humidificateur peut être de l'eau ou de la vapeur, avantageusement de l'eau.
Selon une variante selon l'invention, lorsque l'agent humidificateur est de la vapeur, celle-ci peut être introduite directement lors de l'étape 3 du procédé, lors du transport de la pâte à extruder vers la grille d'extrusion. Ainsi les sous étapes de l'étape 2 du procédé sont réalisées en une seule fois au cours de l'étape 3.
Selon l'invention, l'agent humidificateur ajouté pourra être chauffé de la température ambiante jusqu'à 900C, et préférentiellement jusqu'à une température comprise entre 30 et 600C.
Selon l'invention la quantité d'agent humidificateur à ajouter au mélange devra être ajustée en fonction de l'eau apportée par les matières premières (la farine notamment) et des conditions climatiques (une forte humidité peut avoir un impact sur le procédé de malaxage) afin que la quantité d'eau totale contenue dans la pâte à extruder obtenue en final de l'étape 2 du procédé de fabrication de l'appât selon l'invention varie entre 25 et
40%, préférentiellement 30 et 35%, et de façon très préférentielle soit égale à 34,5% de la quantité totale de pâte à extruder obtenue en final de l'étape 2.
Le temps de séjour de la poudre dans le mélangeur rapide doit juste permettre d'incorporer l'eau au mélange solide obtenu après la sous-étape 2a) avant de passer à la sous-étape 2c) de malaxage. A cet égard il doit être court. Avantageusement le temps de séjour de la poudre dans le mélangeur est court voire très court. Il peut être compris entre 30 secondes et 2 minutes, et préférentiellement égal à 1 minute.
Dans une variante de l'invention, certains adjuvants de faible teneur, tels que le conservateur ou l'agent amérisant, pourront être incorporés dans la pâte après dilution préalable dans l'eau. Cela permet de favoriser leur répartition homogène dans la pâte.
Selon l'invention l'étape 2c) est la plus importante du procédé puisqu'elle permet d'obtenir un produit apte à être correctement extrudé. L'eau ajoutée sous la forme de l'agent humidificateur à la sous étape 2b) va être mélangée en profondeur au mélange solide obtenue à la sous étape 2a) et ainsi être incorporée dans la farine. L'amidon et les protéines de la farine, mis en contact avec l'eau, vont permettre le passage de la pâte en phase viscoélastique (= point de pâte), état nécessaire pour conférer certaines propriétés mécaniques et physiques à la pâte qui pourra alors être correctement extrudée. Selon l'invention la charge d'absorption peut être de la silice, des bentonites ou des kaolins, préférentiellement de la silice.
Cette étape peut être réalisée dans un pétrin, avantageusement dans un pétrin comportant deux bras d'agitation comme par exemple ceux de la marque Clextral (anciennement AFREM). L'énergie mécanique ajoutée à la chaleur générée par le cisaillement et l'eau apportée permettent de gélatiniser l'amidon et les protéines contenus dans la farine de blé et d'obtenir le point de pâte.
Le temps de malaxage est une donnée importante du procédé : s'il est trop court, le point de pâte ne peut être atteint, et cette dernière bouchera alors rapidement la grille d'extrusion ; s'il est trop long, la pâte sera trop plastique, créant des passages préférentiels à travers la grille d'extrusion, ce qui aura pour effet de générer des granulés hétérogènes en taille.
A ce stade il est possible d'obtenir le temps de malaxage désiré en jouant par exemple sur la puissance du malaxage, en conservant une énergie mécanique, définie par la vitesse de rotation des arbres d'agitation, constante mais en faisant varier le temps de séjour.
La vitesse de rotation des arbres d'agitation peut être comprise entre 50 et 70 rpm (rotations par minute), préférentiellement égale à 60 rpm. Enfin le temps de séjour peut être compris entre 10 et 60 minutes, préférentiellement entre 15 et 45 minutes.
Selon l'invention à l'étape 3, la pâte plastique obtenue à l'étape 2 est transportée via une vis sans fin, dite vis de compression, vers la tête d'extrusion, en sortie de laquelle se trouve la grille d'extrusion à travers laquelle la pâte est poussée. La vis de compression est logée dans un fut.
La montée en pression est nécessaire pour achever le passage en phase viscoélastique. Deux facteurs permettent de favoriser la montée en pression : ledit fut peut être refroidi à une température comprise entre 20 et 30cC préférentiellement à 25°C ; - l'âme de la vis, qui présente un diamètre variable, permet une augmentation de la pression à mesure que la pâte progresse, ceci du fait de la diminution du volume entre les spires de la vis.
La pression d'extrusion est d'autant plus importante qu'elle va définir la structure du granulé, et donc ses propriétés physiques et balistiques. La pression d'extrusion peut être comprise entre 20 et 120 bars, préférentiellement entre 40 et 70 bars. L'extrusion peut être réalisée au moyen de toute extrudeuse habituellement connue à condition qu'elle permette de faire varier les éléments précédemment décrits. A cet égard on pourra citer les extrudeuses de la gamme Clextral (anciennement AFREM). Selon une variante de l'invention, une tréfilette pourra être utilisée en sortie de vis afin de permettre une meilleure répartition de la pâte en entrée de tête d'extrusion. Cette tréfilette peut être par exemple un système de lames qui coupent la pâte afin d'homogénéiser sa répartition.
La tête d'extrusion peut comprendre un espace vide en sortie de vis avant la grille d'extrusion. La tête d'extrusion pourra posséder une double enveloppe. Elle peut aussi être chauffée pour favoriser la tréfilation de la pâte, c'est-à-dire le passage de la pâte à travers les trous de la grille d'extrusion. La tête d'extrusion pourra être préchauffée à une température comprise entre 30 et 400C, préférentiellement à 35°C. En fait la tête d'extrusion doit être plus chaude que le fut. La grille d'extrusion (ou moule) est constituée de trous (ou filières) de diamètre pouvant varier de 0,5 à 3 mm, préférentiellement de 1 à 2 mm, et de façon très préférentielle égale à 1 ,6mm. Le diamètre des trous définit le diamètre des granulés.
La grille d'extrusion peut être en tout matériau habituellement utilisé pour ce type d'appareil. Par exemple elle peut être en bronze, mais pourra en outre être équipée d'inserts en Teflon® ou Arnite®. Ainsi, la surface interne des trous pourra être constituée de Teflon® ou d'Arnite® afin de favoriser le passage de la pâte au travers des trous (tréfilation) et de favoriser la cohésion des granulés, ce qui aura pour effet de limiter la génération de poussières par la suite, lors de l'étape de séchage notamment. Par cette étape les granulés sont lissés. Le frottement induit par le passage de la pâte à travers le moule va permettre réchauffement du moule jusqu'à atteindre la température de travail désirée.
La grille d'extrusion peut en outre être équipée d'une plaque de répartition de pression qui permettra d'obtenir un profil de tréfilation homogène. En effet, la vitesse de tréfilation est habituellement plus faible sur les bords du moule du fait des frottements, ce qui donne un profil de tréfilation hétérogène.
Ladite plaque de répartition de pression peut être définie en fonction du diamètre du moule, du débit et de la nature du produit.
Un filtre grossier peut également être positionné au-dessus de la plaque de répartition afin de stopper les agglomérats et d'éviter le bouchage des filières. Selon l'invention à cette même étape, la pâte extrudée qui sort sous forme de longs vermicelles, peut alors être coupées par des lames à l'aide par exemple d'un couteau multilames, pouvant par exemple comprendre de 2 à 8 lames. Ledit couteau peut être placé en sortie de grille, avantageusement à fleur de grille.
La longueur désirée des granulés peut être obtenue en réglant la vitesse de rotation des couteaux. La longueur des granulés peut être comprise entre 0,5 et 3 mm, préférentiellement entre 1 et 2 mm.
Selon l'invention, les granulés obtenus à l'étape 3, peuvent être séchés. Cette étape est également essentielle dans la préparation des granulés. En effet, la cinétique de séchage doit être définie de façon à obtenir des granulés : suffisamment durs en surface pour éviter que ceux-ci ne se délitent sous la pluie ; suffisamment mous en profondeur afin que ceux-ci restent appétants pour les ravageurs, et faciles à ingérer.
Les granulés humides traversent un premier sécheur dont le rôle est le séchage de surface afin d'éviter l'agglomération des granulés humides entre eux. Les granulés ainsi "croûtes" traversent ensuite un second sécheur dont l'action se situe en phase viscoélastique (existence d'une température de transition vitreuse de l'amidon "réticulé" dans le réseau protéinique de la farine). A la sortie de ce second sécheur, les granulés sont proches de la transition vitreuse qu'ils franchiront dans un troisième sécheur où la cinétique d'extraction d'eau est ralentie. Chaque sécheur possède huit zones différentes dans lesquelles la température, l'humidité et le temps de séjour sont ajustés et contrôlés afin de gérer la cinétique de séchage.
A titre d'exemple il est possible de mettre en œuvre le séchage dans les différents sécheurs selon
Sécheur 1 : température comprise entre 40 et 800C - temps compris entre 3 et 5 min ;
Sécheur 2 : température comprise entre 40 et 800C - temps compris entre
15 et 80 min ; Sécheur 3 : température comprise entre 40 et 800C - temps compris entre
15 et 80 min. L'humidité finale des granulés est un paramètre important.
Si elle est trop forte, cela va favoriser l'apparition de moisissures dans les granulés, ceux-ci étant principalement constitués de matière organique (farine).
Si elle est trop faible, les granulés seront plus friables et risquent de se casser plus facilement au transport ou à l'application. De plus, l'humidité des granulés a un impact sur leur densité, et donc sur la dose d'application à l'hectare (un granulé plus humide sera plus lourd, donc à densité égale un nombre moins important de granulés seront appliqués, soit une dose moins importante en matière active à l'hectare). Il est donc important que celle-ci soit bien contrôlée.
L'humidité des granulés pourra être comprise entre 8 et 15%, préférentiellement entre 10 et 15%, et de façon très préférentielle entre 12,5 et 14%.
L'humidité, du fait de son impact sur la densité réelle des granulés, a également un impact sur leurs propriétés balistiques et donc sur l'homogénéité de l'application.
Le procédé global de mise en œuvre permet également de garantir l'intégrité des granulés sur une longue période : l'extrusion et le séchage ainsi mis en œuvre leur confèrent une bonne cohésion et une meilleure résistance à l'humidité.
Selon l'invention il est possible de prévoir une cinquième étape de refroidissement des granulés séchés obtenus à la quatrième étape. Cela pourra permettre d'éviter la condensation de l'air chaud et l'agglomération des granulés entre eux. La température de refroidissement peut être la température ambiante et le temps de séjour dans le refroidisseur peut être compris entre 3 et 5 minutes.
Selon l'invention il est possible de prévoir une sixième étape de lubrification au cours de laquelle on peut pulvériser sur les granulés obtenus à la cinquième étape un lubrifiant afin de limiter la génération de poussières lors du transport et / ou de l'application, Le lubrifiant peut être toute huile n'ayant pas d'impact sur l'attractivité des granulés. A cet égard on citera à titre d'exemple l'huile de paraffine ou encore le phtalate de diéthyle. Cette précaution offre aux utilisateurs un meilleur confort d'utilisation et une plus grande sécurité.
Il est en outre possible selon l'invention de prévoir une étape de tamisage des granulés afin d'assurer l'absence de fines particules, de brisures et de poussière. II est en outre possible après l'étape de séchage des granulés, et à n'importe quelle autre étape postérieure du procédé, de prévoir la pulvérisation d'un adjuvant liquide destiné par exemple à la répulsion olfactive afin d'optimiser la conservation des granulés. La conservation des granulés peut se faire par tout mode de stockage habituel par exemple en silos. L'invention a également pour objet un appât susceptible d'être obtenu par le procédé selon Tinvention tel que décrit précedement.
En général sans que cela soit impératif, il est possible, par exemple après l'étape de tamisage, de conditionner les granulés en sacs de 20 kg ou en caisses de 10kg ou bien encore en CVS (Conteneur Vrac Souple), par exemple sur des lignes automatisées. Afin de limiter la génération de poussières au transport et à l'application, les granulés peuvent également être lubrifiés. Il s'agit alors de pulvériser l'huile de paraffine sur les granulés. D'autres produits lubrifiants peuvent être utilisés tels que le Diethyle phtalate ou toute autre huile n'ayant pas d'impact sur l'attractivité des granulés.
Du fait qu'ils sont non poussiéreux, ces granulés offrent un meilleur confort d'utilisation et une plus grande sécurité aux utilisateurs. L'appât selon l'invention peut être appliqué aux cultures par tout moyen et sous toute forme d'épandage connus de l'Homme du métier.
Mais les inventeurs ont mis en évidence qu'en appliquant les appâts selon l'invention, particulièrement les appâts à base de pyrèthre en enfouissement, ils augmentaient de façon importante l'efficacité de ceux-ci pour la protection des semences. En particulier, l'utilisation d'appâts selon l'invenvention en enfouissement permet de constituer une barrière autour de la semence empêchant les nuisibles d'atteindre celle-ci. Ainsi la matière active est dans les meilleures conditions car proche de la semence et à même d'empêcher sa cible biochimique d'atteindre la semence. Dans ce but on augmente leurs chances de contact avec le nuisible ciblé par la formation de cette barrière.
De façon inattendue, la demanderesse a en effet trouvé que l'effet d'un appât selon l'invention, particulièrement un appât au pyrèthre, était fortement augmenté quand il est appliqué en enfouissement sur toute la largeur de la raie de semis dans lequel la semence est placée, qu'il s'agisse d'une culture en sillon ou d'une culture en billon. Ainsi appliqués, les appâts font barrière aux insectes du sol, qui peuvent moins facilement attaquer et dénaturer la graine, ainsi que la partie enfouie de la plante, une fois que la graine a germé et que la plantule a commencé à croitre. Un effet supérieur de la matière active utilisées, particulièrement des dérivés du pyrèthre, est ainsi obtenu grâce à ce mode d'utilisation, en comparaison avec un moyen conventionnel d'application, particulièrement lorsque les insecticides sont appliqués sous forme liquide.
Un autre avantage encore réside dans le fait que l'utilisation des appâts, du fait qu'ils ne sont pas capturés par les colloïdes du sol (tel que l'argile), présentent moins de risques environnementaux. En effet, les produits utilisés sous forme liquide par exemple, peuvent eux être capturés par ces colloïdes du sol. Il y a alors risque de ruissellement sous fortes pluie qui emmènent les colloïdes et donc le produit vers les rivières. De plus, leur séquestration les rend moins bio-disponibles (contact entre le produit et le ravageur gêné par les couches du colloïde). Ce qui n'est pas le cas des appâts.
L'utilisation en enfouissement d'appâts selon l'invention, avantageusement des appât au pyrèthre, sur toute la largeur de la raie du semis est avantageuse du fait que le produit, présent dans le sol tout autour de la graine, peut avoir un effet tout autour de la graine. Ainsi appliqués, l'efficacité des produits est augmentée par rapport aux formulations liquides.
Un autre avantage est que l'on peut ainsi diminuer les doses de produit appliquées, et par voie de conséquence diminuer leur toxicité, aussi bien pour l'environnement que pour la personne qui applique le produit.
C'est sur la base de ces résultats que les inventeurs proposent l'utilisation en enfouissement dans le sol d'un appât comprenant au moins du une matière active, avantageusement pyrèthre et un support, ledit appât ppouvant être sous la forme de granulés. Ainsi l'invention concerne aussi l'utilisation en enfouissement dans le sol d'un appât comprenant au moins une matière active, avantageusement du pyrèthre, et un suppport.
Selon une forme préférentielle, l'invention concerne l'utilisation susmentionnée, dans un procédé de protection d'une culture en sillon contre les insectes du sol qui comprend les étapes suivantes : a) on fait un sillon dans le sol ; b) on place la semence en terre dans le fond de la raie de semis formée par le sillon ; c) on épand ensuite l'appât sur toute la largeur de la raie de semis dans lequel la semence a été placée ; et d) on referme le sillon avec la terre préparée à l'étape c).
Selon une variante, les deuxième et troisième étapes du procédé peuvent être inversées.
Selon encore une autre variante, les deuxième et troisième étapes peuvent être simultanées.
Ainsi trois ordres d'application sont possibles. Soit la semence est mise en terre, puis l'appât est appliqué, soit l'inverse. Une autre possibilité est l'application simultanée de la semence et de l'appât.
De préférence on dépose d'abord l'appât, puis la semence. Selon le procédé, lors de la création du sillon, une excavation en forme de demi- cylindre est formée dans le sol. L'application de l'appât sur toute la surface de l'excavation, avant ou après ou au moment de la dépose de la semence, permet, lors de la fermeture du sillon, de créer une barrière insecticide tout autour de la semence, celle- ci se trouvant enrobée dans un réseau d'insecticide, ce qui la protège des insectes du sol qui ne peuvent l'atteindre. L'invention s'applique aussi en cultures en billon. Dans ce cas, l'appât selon l'invention, avantageusement un appât à base de pyrèthre est appliquée sur une surface du sol supérieure à la surface qu'occupe le graine, avant ou après ou au moment de la dépose de la graine, et lorsque le billon est formé, la semence est enfermée dans de la terre mélangée à l'appât insecticide, tout autour d'elle, ce qui la protège efficacement contre les insectes ravageurs du sol. La semence est donc complètement entourée par la formulation comprenant la matière active.
L'invention concerne aussi un procédé de protection d'une culture en billon contre les insectes du sol qui comprend les étapes suivantes : a) on place la semence sur la terre, b) on dépose ensuite l'appât comprenant au moins une matière active, avantageusement du pyrèthre, sur une surface équivalente à la plus grande circonférence occupée par la graine, c) on forme un billon par recouvrement de la semence placée en a) avec la terre préparée à l'étape précédente.
Selon une variante, la première et la deuxième étape du procédé de mise en culture en billon peuvent être inversées.
Selon une autre variante, la première et la deuxième étape du procédé de mise en culture en billon peuvent être simultanées. De préférence selon l'invention, on dépose d'abord l'appât, puis la semence.
La présente invention concerne donc un procédé pour la protection des semences qui présente les avantages suivants :
- les appâts sont bien répartis dans la raie du semis sur tout le profil du sillon. Ainsi lors de la fermeture du sillon ou de la création du billon, le composé actif se répartit tout autour de la semence. La semence est ainsi protégée contre les insectes du sol. Ceux-ci atteignent plus difficilement la semence.
- l'utilisation d'appâts selon l'invention en enfouissement selon l'invention est plus efficace au plus près de la semence, sans être sur la semence. Le procédé selon l'invention optimise donc la protection de la semence sans avoir les inconvénients des semences enrobées. On comprend que l'insecticide faisant barrière, celui-ci tue une quantité importante des insectes du sol voulant atteindre la graine. Du fait de cette efficacité augmentée de l'insecticide par rapport aux modes d'application habituels, le procédé est particulièrement avantageux en ce qu'il permet l'utilisation de doses plus basses de produit actif. - le procédé selon l'invention protège la semence, mais également les parties enfouies dans le sol de la plante issue de la germination de la graine, - un gain de rendement est ainsi obtenu pour l'agriculteur du fait que moins de semences sont endommagées.
- l'efficacité du produit a été montrée par les inventeurs comme étant augmentée lors de la mise en œuvre du procédé selon l'invention, par rapport à un procédé classique.
- le procédé selon l'invention est, de plus, facile et rapide à mettre en œuvre.
- on limite aussi la dispersion d'insecticide dans l'environnement. En effet le mode d'application de l'insecticide ne provoque aucune propagation ou pollution à la surface du sol, ce qui évite de contaminer des animaux autres que les animaux vivant dans le sol.
Le procédé selon l'invention peut être utilisé pour toute culture agricole (céréales, plantes maraichères, plantes horticoles, etc.). Il est entendu que les semences puis la plante issue de la semence, sont protégés par le procédé selon l'invention. De façon préférentielle l'utilisation s'applique à des cultures de maïs, de colza, de sorgho, de tournesol, de pomme de terre, de betterave, de carotte, de céréales, de choux, de haricot, de melon, de tomate, de cultures ornementales ou encore de tabac. De façon encore plus préférentielle, l'invention s'applique au maïs.
Par sillon on entend une tranchée creusée dans la terre. Les caractéristiques du sillon sont celles habituellement utilisées en agriculture, et varient en fonction des semences utilisées, ce que l'agriculteur saura adapter.
Dans les sillons, de meilleurs résultats seront obtenus en incorporant les insecticides de manière régulière à une profondeur au moins supérieure à 1 ,5 cm, préférentiellement supérieure à 2 cm. La largeur de la surface d'épandage des appâts selon l'invention, avantageusement des appâts à base de pyrèthre dans le sillon ou dans le billon doit être au moins supérieure à la plus grande circonférence occupée par la semence.
Le procédé selon l'invention peut être utilisé contre tout insecte ou parasites du sol pour peu qu'il soit sensible à la matière active utilisée pour la préparation de l'appât. On peut citer par exemple : le taupin, le vers gris, le vers blanc, la noctuelle, la scutigérelle, le tipule, l'otiorhynque de la vigne, les mouches telles la mouche des semis et la mouche de l'oignon ou encore la chrysomèle du maïs. De façon préférentielle l'invention s'adresse à la lutte contre les taupins.
Comme moyen d'application des compositions insecticides peuvent être utilisés des applicateurs de formulations solides ou des applicateurs de poudre. Comme applicateur de formulations solides peuvent être utilisés des épandeurs de granulés ou des petits équipements de dispersion de granules manipulés à la main comme des épandeurs rotatifs par poussée pour traiter de plus petites surfaces. Par applicateur de poudre on entend par exemple des dispositifs de saupoudrage manuel ou des poudreuses à tracteur. De préférence, une application avec diffuseur sera effectuée, le diffuseur pouvant être installé à l'extrémité des tubes de sortie d'un microgranulateur. Avantageusement ledit diffuseur sera le diffuseur QUEUE-DE-CARPE DXP ™ de la Demanderesse. Ledit diffuseur peut être adapté à l'extrémité des tubes de sortie de microgranulateurs particulièrement sur les semoirs à disques, également sur les semoirs à socs à l'aide d'un kit d'installation, caractérisé en ce qu'il comprend un corps cylindrique ou tronconique, creux, ouvert au deux extrémités, l'une desdites extrémités servant à fixer ledit diffuseur audit tubes de sortie du microgranulateur, et l'autre extrémité étant ouverte sur un plan incliné, de toute forme, préférentiellement de forme circulaire ou ovale, solidaire dudit diffuseur et présentant avec ledit diffuseur un angle compris entre 35° et 55°, préférentiellement entre 40° et 50°. Avantageusement ledit diffuseur peut en outre comprendre un moyen de fixation au tube de sortie du microgranulateur. Selon une variante ledit moyen de fixation peut être une vis positionnée perpendiculairement à l'axe central du cylindre ou du tronc de cône formant ledit diffuseur et traversant la paroi dudit cylindre ou tronc de cône. Un tel diffuseur peut permettre un positionnement précis des granules7 ou granulés d'insecticide sur toute la largeur de la raie de semis. De façon préférentielle, les utilisations en enfouissement d'appâts selon l'invention dans le sol pourront être réalisées avec ce diffuseur, avantageusement un diffuceur QUEUE DE CARPE DXP ™.
L'invention a également pour objet une méthode de traitement des cultures au moment du semis, caractérisée en ce que l'on utilise dans le sol en enfouissement un appât comprenant au moins une matière active, avantageusement du pyrèthre préférentiellement selon l'une des utilisations selon l'invention.
L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un diffuseur tel que décrit précédemment pour l'enfouissement d'appâts insecticides solides selon l'invention.
L'invention a encore pour objet une méthode de traitement des cultures au moment du semis, caractérisée en ce que l'on utilise dans le sol en enfouissement, un appât selon l'invention, préférentiellement selon l'une des utilisations décrites précédemment.
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront dans les exemples qui suivent, sans pour autant que ceux-ci ne constituent une quelconque limitation de l'invention. Exemples 1 : Préparation d'un appât selon l'invention à base de cyperméthrine sous la forme de granulés, au moyen du procédé selon l'invention : On prépare un appât selon l'invention ayant la composition suivante
On réalise d'abord le mélange de 53,76 % de Cyperméthrine technique (Bayer Bilag (Inde)) (teneur minimale garantie de 930 g/kg ) et de 46,24 % de silice amorphe précipitée (Tixosil 38® (RHODIA)).
Puis on mélange 1 ,6 % de ce mélange à 98,06 % de farine de blé auxquels sont ajoutés 0.1% d'acide salicylique (RHODIA) et une quantité suffisante de colorant bleu (Hostaperm Blue B2G-KR (Clariant)) pour obtenir par mélange 100% d'une composition sous la forme d'appât utilisables selon l'invention. L'appât ainsi obtenu est alors utilisé pour réaliser des essais d'efficacité.
Exemple 2 : lutte contre les taupins avec des appâts à base de cyperméthrine L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité de l'appât à base de cyperméthrine vis-à-vis des taupins.
L'essai a été mis en place à LARREULE (64), site caractérisé par une forte présence de taupins (espèce Agriotes sordidus presque exclusive).
Le semis a été effectué le 10/05/07 à une profondeur classique (3-4 cm). La densité de semis ciblée est de 78000 pieds/ha ; la variété utilisée est RIXXER® (R.A.G.T. Semences).
Le sol est limono-argileux (type touyas) avec un niveau de matière organique élevé (supérieur à 4 %).
Le site n'est pas irrigué.
Les conditions météorologiques sont particulièrement favorables à l'activité de surface des taupins : les températures sont régulièrement supérieures à la normale saisonnière et les pluies, régulières à fortes pendant les trois premiers mois du cycle du maïs, favorisent l'entretien de l'humidité à la surface du sol. Facteurs étudiés et modes d'application Sept modalités ont été mises en essai. En comparaison à une référence microgranulée carbamate (CURATER®), à une référence microgranulée pyréthrinoïdes
(téfluthrine) (FORCE 1.5G®) et à un témoin non traité, la cyperméthrine a été expérimentée sous la forme d'insecticides-appâts granulés : appât 1 et appât 2 à 12kg Produit Formulé (PF) /ha ;
Toutes ces modalités ont été appliquées avec un diffuseur (à l'exception du CURATER®) positionnant les granulés sur toute la surface de la raie de semis (RDS). Les insecticides utilisés dans les essais sont :
E1 : Témoin E2 : CURATER® (50g substance active/kg) à 12 kg PC/ha (raie de semis
RDS) ;
E3 : FORCE 1.5 G® (15g substance active/kg) à 11 ,7 kg PF/ ha (RDS) ; E4 : Cyperméthrine appât (composition de l'exemple 1 à 200 gr/g) à 12 kg
PF/ha (RDS) avec diffuseur ; E5 : Cyperméthrine appât de l'exemple 1 (composition de l'exemple 1 à 200 gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) sans diffuseur ; E6 : Cyperméthrine appât 2 (composition de l'exemple 1 à 420 gr/g) à 12 kg
PF/ha (RDS) avec diffuseur ;
E7 : Cyperméthrine appât 2 (composition de l'exemple 1 à 420 gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) sans diffuseur ;
Les appâts cyperméthrine contiennent 8g de substance active par kg d'appât.
Conditions de mise en place de l'essai
Le semis est réalisé avec un semoir NODET à 3 rangs espacés de 0.80 m. La parcelle élémentaire comprend 3 rangs sur 20 m. L'expérimentation met en œuvre un dispositif bloc à 4 répétitions. La répartition des parcelles se fait, au sein de chaque bloc, de manière aléatoire à l'aide du logiciel SILENA. Le rang central de 20 m fait l'objet des observations.
Le désherbage et la fertilisation de la parcelle sont faits par l'agriculteur dans ses conditions habituelles de travail (désherbage de pré-levée et apport d'azote en localisé dans l'inter-rang au stade 5-6 feuilles).
Après mise en place de l'essai, les parcelles sont suivies jusqu'au stade 11 feuilles, pour les observations sur la végétation en début de culture (taux d'attaques par les taupins), puis elles sont suivies à la récolte (taux de plantes avec épi). Le calendrier des interventions et des observations a été le suivant : Semis : JO
Densité à 2 feuilles : JO + 14 Observation 1 : JO +21
Observation 2 : JO + 27
Observation 3 : JO + 35
Observation 4 : JO + 41 Nombre d'épis : JO + 90
Récolte : JO + 137
Résultats
1.1. Effet des produits sur les attaques en début de végétation Le niveau des attaques observées sur les témoins (E1) est élevé (70,8 % à 11 feuilles). Le produit de référence (E2) à base de carbofuran (CURATER®) montre un niveau de protection médiocre (40,6 % plantes attaquées). En final, à 11 feuilles, les résultats sont les suivants :
Efficacité très insuffisante des insecticides (à base de cyperméthrine) expérimentés sans diffuseur (cf. modalité E5 : 46,3% plantes attaquées; E7 : 49,7% plantes attaquées). L'application sur toute la largeur de la raie de semis -et non uniquement dans le fond comme pour un microgranulé classique de type carbamate- est indispensable, s'agissant d'un produit à base de pyréthrinoïde non mobile dans le sol, pour l'obtention d'une protection correcte. - Efficacité intéressante des insecticides-appâts (E4 et E6) à 12 kg PF /ha, quoique présentant une tendance à être inférieurs ainsi qu'à l'insecticide FORCE 1.5G (toutefois, pas de différence significative par rapport à ces deux derniers produits).
On peut donc conclure que les résultats sont meilleurs lorsque l'application est réalisée avec un diffuseur.
Tableau n°1 : cinétique de l'attaque en début de végétation
1.2. Influence des attaques sur le pourcentage de plantes portant au moins un épi récoltable (épi de plus de 70 graines) : Les résultats obtenus sur le suivi des variables de fin de cycle du maïs confirment l'analyse faite sur les observations d'attaques jusqu'à 11 feuilles.
Tableau n°2 : influence des attaques sur le taux de plantes avec épis et sur le rendement.
Les résultats obtenus sur la variable de fin de cycle du maïs (taux d'épis récoltables) confirment les observations réalisées en début de végétation. L'efficacité de la cyperméthrine sous la forme d'appât est d'autant meilleure que, pour une dose de composition à l'hectare similaire, la dose de substance active par kg de composition y est plus faible que dans le cas des autres produits testés (CURATER® et FORCE 1.5G®).
Conclusion
Dans cet essai très infesté par les taupins (70 % de plantes attaquées sur le témoin).
Les appâts- insecticides granulés à la dose de 12 kg PF/ha localisés au moyen d'un diffuseur montrent un potentiel de protection intéressant.
Exemple 3 : Evaluation de l'efficacité de l'appât à base de cyperméthrine à différentes doses utilisé sous forme de granulés-appâts vis-à-vis des taupins. L'expérimentation a été mise en place à LARREULE (64).
Ce site est caractérisé par une forte présence de taupins (espèce Agriotes sordidus presque exclusive)
Le semis a été effectué le 10/05/07 à une profondeur classique (3-4 cm). La densité de semis retenue est de 78000 pieds/ha; la variété utilisée est RIXXER®. Le sol est limono-argileux (type touyas) avec un niveau de matière organique élevé (supérieur à 4 %).
La parcelle n'est pas irriguée.
Les conditions météorologiques sont particulièrement favorables à l'activité de surface des taupins : les températures sont régulièrement supérieures à la normale saisonnière et les pluies, régulières à fortes pendant les trois premiers mois du cycle du maïs, favorisent l'entretien de l'humidité à la surface du sol.
Facteurs étudiés et modes d'application Neuf modalités ont été mises en essai. En comparaison à une référence microgranulée carbamate (CURATER®), à une référence microgranulée pyréthrinoïde
(téfluthrine) (FORCE 1.5G®) et à un témoin non traité, la cyperméthrine a été expérimentée sous la forme d'insecticides-appâts granulés : appât 1 et appât 2 à différentes doses (6, 9 et 12 kg PF/ha) :
Toutes ces modalités ont été appliquées avec un diffuseur (sauf le CURATER®) positionnant les granulés sur toute la surface de la raie de semis Produits utilisés, modes d'application et doses T1 : Témoin T2 : CURATER® (50g substance active/kg) à 12 kg PC/ha (raie de semis RDS)
T3 : FORCE 1.5 G® (15g substance active/kg) à 11.7kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
T4 : cyperméthrine appât 1 (200 gr/g) à 6 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur T5 : cyperméthrine appât 1 (200 gr/g) à 9 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur T6 : cyperméthrine appât 1 (200 gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur
T7 : cyperméthrine appât 2 (420 gr/g) à 6 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur T8 : cyperméthrine appât 2 (420 gr/g) à 9 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur T9 : cyperméthrine appât 2 (420 gr/g) à 12 kg PF/ha (RDS) avec diffuseur Les appâts cyperméthrine contiennent 8g de substance active /kg. Conditions de mise en place de l'essai
Le semis est réalisé avec un semoir NODET à 3 rangs espacés de 0.80 m. La parcelle élémentaire comprend 3 rangs sur 20m. L'expérimentation met en oeuvre un dispositif bloc à 4 répétitions. La répartition des parcelles se fait, au sein de chaque bloc, de manière aléatoire à l'aide du logiciel SILENA. Le rang central de 20 m fait l'objet des observations.
Le désherbage et la fertilisation de la parcelle sont faits par l'agriculteur dans ses conditions habituelles de travail (désherbage de pré-levée et apport d'azote en localisé dans l'inter-rang au stade 5-6 feuilles).
Après mise en place de l'essai, les parcelles sont suivies jusqu'au stade 11 feuilles pour les observations sur la végétation de début de culture, puis à la récolte. Le calendrier des interventions et des observations est le suivant : Semis : JO
Densité à 2 feuilles : J0+ 14
Observation 1 : JO + 21 Observation 2 : JO + 27
Observation 3 : JO + 35 Observation 4 : JO + 41
Nombre d'épis : JO + 90
Récolte : JO + 137
Résultats
1.1. Effet des produits sur les attaques en début de végétation Le niveau des attaques observées sur le témoin (T1) est élevé (60,7 % à 11 feuilles). Le produit de référence à base de carbofuran (Curater, T2) montre un niveau de protection moyen (21 % de plantes attaquées).
Au stade 11 feuilles, les produits étudiés présentent des niveaux d'efficacité moyens à très bons. Les appâts 1 et 2 ont des réponses très proches pour une même dose.
Ainsi :
Les doses de 6 kg (T4, T7) présentent des taux d'attaque respectivement de 23,7 % et 17,9 % pour les appâts 1 et 2.
Les doses de 9 kg (T5, T8) apportent des protections voisines également, respectivement 7,3 % et 7,5 % de taux d'attaque pour les appâts 1 et 2. Les doses de 12 kg (T6, T9) sont proches également, respectivement 9,1 % et 11 ,4 % de plantes attaquées pour les appâts 1 et 2. Tableau n°3 : cinétique de l'attaque en début de végétation
Les résultats indiquent : des résultats corrects avec les insecticides-appâts 1 et 2 sous forme granulés appliqués avec diffuseur aux doses de 9 et 12 kg PF/ha. des résultats inférieurs avec les deux appâts à 6 kg PF/ha même si statistiquement ces doses sont dans le même groupe que les 2 doses précédentes.
1.2. Influence des attaques sur le taux de plantes portant au moins un épi récoltable (épi de plus de 70 graines)
Tableau n°4 : influence des attaques sur le rendement-
Les résultats obtenus sur la variable de fin de cycle du maïs (% épis récoltables) confirment les observations sur les attaques réalisées jusqu'au stade 11 feuilles.
Dans cet essai très infesté par les taupins (60 % de plantes attaquées sur le témoin), les appâts insecticides appliqués par diffuseur montrent des efficacités intéressantes dès la dose de 9 kg PF/ha.
L'efficacité des appâts insecticides est d'autant plus intéressante que, pour une dose de composition à l'hectare similaire (12 kg PF/ha), la dose de substance active par kg de composition y est plus faible que dans le cas des produits de référence (CURATER® et FORCE 1.5G®).

Claims

REVENDICATIONS
1.) Appât insecticide solide sous la forme de granulés, comprenant au moins une matière active et un support.
2.) Appât selon la revendication 1, caractérisé en ce que la matière active est choisie parmi le pyrèthre, les néonicotinoïdes (par exemple le thiamethoxam, la clothianidine), les chloronicotiniles (par exemple l'acétamipride, l'imidaclopride, le thiaclopride), les spinosoïdes (par exemple le spinosad), les pyridine-azométhrines (par exemple la pyrimétrozine), les pyridine-carboxamide (par exemple le flonicamide), les azadirectines, lesdits composés pouvant être naturels ou synthétiques, leurs isomères ou mélanges d'isomères, qu'ils soient naturels ou synthétiques.
3.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la matière active est choisie permi le pyrèthre per se, les pyréthrines et/ou les pyréthrinoïdes, avantageusement du pyrèthre naturel ou de la cyperméthrine
4.) Appât selon la revendication 3, caractérisé en ce que les pyréthrinoïdes de synthèse peuvent être choisis parmi l'acrinathrine, la bifenthrine, la bioresméthrine, l'alphamétrine, la deltaméthrine, la dépalléthrine, l'étofenprox, la fenpropathrine, la cyperméthrine, le fenvalérate, l'esfenvalérate, la cyfluthrine, la bétacyfluthrine, la betacypermethrine, la tralométhrine, le fluvalinate, le tau-fluvalinate, la perméthrine, la lambda-cyhalothrine, la flucythrinate, la téfluthrine, la zetacyperméthrine.
5.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le support est de la farine de blé ou de la farine de son ou encore de la farine de blé dur ou encore de la farine de maïs.
6.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend de la matière active en une proportion comprise entre 2 et 12g par kg de composition, préférentiellement entre 6 et 10g par kg de composition, et de façon très préférentielle entre 7 et 9g par kg de composition.
7.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un support en une proportion comprise entre 800 et 998 g par kilogramme de composition, préférentiellement entre 900 et 990 g/kg, et de façon très préférentielle entre 975 et 985 g/kg.
8.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'appât a un diamètre compris entre 0,5 et 3 mm, préférentiellement entre 1 et 2 mm, et de façon très préférentielle un diamètre de 1 ,6 mm.
9.) Appât selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'appât a une densité apparente comprise entre 0,40 et 1 , préférentiellement entre
0,60 et 0,90. 10.) Procédé de fabrication d'un appât comprenant au moins une matière active, avantageusement un pyrèthre, et un support dans lequel
- dans une première étape on constitue un prémélange de la matière active avec une charge d'absorption ;
- dans une seconde étape on prépare avec le prémélange obtenu à l'étape 1 , une pâte à extruder comprenant la matière active ;
- dans une troisième étape on extrude et on coupe ladite pâte obtenue à l'étape 2 pour obtenir l'appât sous la forme de granulés désirée ; - dans une quatrième étape on sèche les granulés obtenus à l'étape 3.
11.) Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une cinquième étape au cours de laquelle on refroidit les granulés secs obtenus à l'étape 4.
12.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11 , caractérisé en ce qu'il comprend une sixième étape au cours de laquelle on lubrifie les granulés refroidis obtenus à l'étape 5.
13.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce qu'à l'étape 1 , on prépare un prémélange comprenant de la matière active, avantageusement du pyrèthre, en une quantité à l'état pur comprise entre 25 et 75 %, préférentiellement entre 45 et 55%, avantageusement égale à 50% en poids du poids total du prémélange.
14.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que l'étape 2 comprend
- une sous étape 2a) de préparation d'un mélange solide comprenant le prémélange obtenu à l'étape 1 et les autres ingrédients entrant dans la composition finale de l'appât, dont en particulier le support ; une sous étape 2b) d'humidification du mélange solide obtenu à la sous étape 2a) ; une sous étape 2c) de malaxage du produit obtenu à l'étape 2b) pour obtenir la pâte à extruder dans l'étape 3 du procédé.
15.) Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'à la sous étape 2b l'agent humidificateur est de l'eau ou de la vapeur d'eau. 16.) Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que lorsque l'agent humidificateur est de la vapeur, alors celle-ci est introduite directement à l'étape 3. 17.) Procédé selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que l'agent humidificateur est à une température comprise entre la température ambiante et 900C, préférentiellement entre 30 et 600C. 18.) Appât susceptible d'être obtenu par le procédé tel que décrit à l'une des revendications 10 à 17. 19.) Utilisation en enfouissement dans le sol d'un appât comprenant au moins une matière active, avantageusement du pyrèthre, et un support, particulièrement un appât tel que décrit à l'une quelconque des revendications 1 à 9 et 17. 20.) Utilisation selon la revendication 19, dans un procédé de protection d'une culture en sillon contre les insectes du sol comprenant les étapes suivantes : a) on fait un sillon dans le sol ; b) on place la semence en terre dans le fond de la raie de semis formée par le sillon, c) on épand ensuite une composition comprenant au moins du pyrèthre sur toute la largeur de la raie de semis dans lequel la semence a été placée ; d) on ferme le sillon avec la terre préparée à l'étape c).
22.) Utilisation selon la revendication 19, dans un procédé de protection d'une culture en billon contre les insectes du sol comprenant les étapes suivantes : a) on place la semence sur la terre ; b) on dépose ensuite une composition comprenant au moins du pyrèthre sur une surface équivalente à la surface occupée par la plus grande circonférence de la semence ; c) on forme un billon par recouvrement de la semence placée en a) avec la terre préparée à l'étape b).
23.) Utilisation selon l'une des revendications 19 à 22, caractérisée en ce que la semence est une semence de maïs, de colza, de sorgho, de tournesol, de pomme de terre, de betterave, de carotte, de céréales, de choux, de haricot, de melon, de tomate, de cultures ornementales ou encore de tabac, préférentiellement une semence de maïs.
24.) Utilisation selon l'une des revendications 19 à 23, caractérisée en ce que les insectes du sol sont choisis parmi le taupin, le vers gris, le vers blanc, la noctuelle la scutigérelle, le tipule, l'otiorhynque de la vigne, les mouches telles la mouche des semis et la mouche de l'oignon ou encore la chrysomèle du maïs, préférentiellement le taupin.
25.) Utilisation selon l'une quelconque des revendications 19 à 24, caractérisée en ce que la composition est utilisée à une dose allant de 2 à 20 kg/ha, préférentiellement de 9 à 15 kg/ha, et de façon très préférentielle de 12 kg/ha.
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