EP1845425A1

EP1845425A1 - Pièce d'horlogerie à sonnerie comportant un seul barillet

Info

Publication number: EP1845425A1
Application number: EP06112532A
Authority: EP
Inventors: Eric Goeller
Original assignee: Montres Breguet SA
Current assignee: Montres Breguet SA
Priority date: 2006-04-12
Filing date: 2006-04-12
Publication date: 2007-10-17
Anticipated expiration: 2026-04-12
Also published as: SG136896A1; HK1108496A1; JP2007286056A; US20070242568A1; JP5046326B2; CN100547501C; ATE516523T1; EP1845425B1; US7322742B2; CN101055461A

Abstract

L'invention propose une pièce d'horlogerie comportant un rouage de minuterie (12) qui entraîne des moyens d'affichage et un rouage de sonnerie (16) qui entraîne un mécanisme de sonnerie, dans laquelle le rouage de minuterie (12) est entraîné en rotation par un barillet (20) comportant un ressort, une denture qui engrène avec le rouage de minuterie (12), et un rochet de remontoir (38) coaxial au barillet (20), le rochet de remontoir (38) étant solidaire en rotation de l'arbre d'entraînement (26) du barillet (20), et dans laquelle un organe de remontage (44) est prévu pour engrener avec le rochet de remontoir (38) en vue d'armer le ressort de barillet (24), caractérisée en ce que le rochet de remontoir (38) entraîne en rotation le rouage de sonnerie (16) via un mobile intermédiaire (45), et en ce que le mobile intermédiaire (45) comporte un dispositif à cliquet (47) permettant de débrayer le rochet de remontoir (38) par rapport au rouage de sonnerie (16) lors de la phase d'armement du ressort (24).

Description

L'invention concerne une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme de sonnerie à répétition, notamment une montre-bracelet à grande sonnerie.
L'invention concerne plus particulièrement une pièce d'horlogerie comportant un rouage de minuterie qui entraîne des moyens d'affichage analogiques et un rouage de sonnerie qui entraîne un mécanisme de sonnerie, dans laquelle le rouage de minuterie est entraîné en rotation par un barillet comportant un ressort de barillet, une denture qui engrène avec le rouage de minuterie, et un rochet de remontoir coaxial au barillet, le rochet de remontoir étant solidaire en rotation de l'arbre d'entraînement du barillet, et dans laquelle un organe de remontage est prévu pour engrener avec le rochet de remontoir en vue d'armer le ressort de barillet au cours d'une phase d'armement.
De telles pièces d'horlogerie sont connues depuis longtemps, en particulier dans le domaine des montres dites compliquées telles que les montres à répétition ou les montres à grande sonnerie. Pour une bonne compréhension de l'état de la technique dans le domaine des montres compliquées, on pourra se reporter à l'ouvrage de François Lecoultre intitulé "Les montres compliquées" (ISBN 2-88175-000-1), qui comporte notamment plusieurs chapitres relatifs aux montres équipées d'un mécanisme de sonnerie (pages 97 à 205), dont un chapitre dédié aux montres à grande sonnerie (182 à 205).
Les montres à grande sonnerie comportent généralement deux rouages, un rouage de minuterie pour l'entraînement des moyens d'affichage de l'heure tels que des aiguilles, et un rouage de sonnerie pour l'entraînement du mécanisme de sonnerie, chaque rouage comportant son propre barillet et ressort de barillet pour fournir l'énergie motrice à l'entraînement du rouage.
Pour diminuer le nombre d'éléments constituant la pièce d'horlogerie et dans un objectif de gain de place, il a été proposé d'utiliser un barillet unique pour les deux rouages. C'est le cas dans les documents CH 50 729 et CH 23 477 qui décrivent et représentent chacun une pièce d'horlogerie dans laquelle le rouage de minuterie est entraîné par le tambour denté du barillet et le rouage de sonnerie est entraîné par une roue dentée coaxiale à l'arbre de barillet et liée en rotation à l'arbre de barillet par un cliquet coopérant par un rochet fixé sur l'arbre de barillet.
Ces solutions ne sont pas complètement satisfaisantes car elles nécessitent une modification de la structure du barillet pour le rendre apte à supporter cette double utilisation. En particulier, il est nécessaire d'agencer un système de cliquet et de rochet supplémentaire sur la face supérieure du barillet, alors que du côté opposé il faut agencer le rochet de remontoir, ce qui est pénalisant pour l'encombrement axial du barillet.
La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant une solution alternative pour réaliser un mécanisme d'entraînement à un seul barillet minimisant l'encombrement axial et facilitant les opérations d'assemblage.
La présente invention vise aussi à proposer une solution permettant d'utiliser un barillet standard.
Dans ce but, l'invention propose une pièce d'horlogerie du type décrit précédemment, caractérisée en ce que le rochet de remontoir entraîne en rotation le rouage de sonnerie via un mobile intermédiaire d'axe déporté par rapport à l'axe du barillet, et en ce que le mobile intermédiaire comporte un dispositif à cliquet permettant de débrayer le rochet de remontoir par rapport au rouage de sonnerie lors de la phase d'armement du ressort.
Grâce à la pièce d'horlogerie selon l'invention, il est possible d'utiliser un barillet standard pour entraîner à la fois le rouage de minuterie et le rouage de sonnerie, ce qui limite le nombre de références différentes pour réaliser, par exemple, un modèle de pièce d'horlogerie avec sonnerie et un modèle sans sonnerie.
Comme la structure du barillet n'est pas modifiée, son encombrement axial n'est pas modifié, ce qui facilite son agencement dans la pièce d'horlogerie.
Selon un mode de réalisation avantageux, le mobile intermédiaire comporte une roue intermédiaire qui est entraînée en rotation par le rochet de remontoir, une roue à rochet qui est liée en rotation à la roue intermédiaire, et un pignon intermédiaire qui est lié en rotation à la roue à rochet par au moins un cliquet et qui engrène avec le rouage de sonnerie. Le mobile intermédiaire selon l'invention est donc particulièrement simple de structure et peu encombrant, ce qui facilite son agencement dans la pièce d'horlogerie.
De préférence, la roue intermédiaire s'étend dans le même plan que le rochet de remontoir ce qui minimise l'encombrement axial du mobile intermédiaire.
La roue à rochet comporte un prolongement axial et la roue intermédiaire est montée solidaire à rotation sur ce prolongement axial. On obtient ainsi un système d'entraînement particulièrement compact et de faible encombrement axial pour transmettre le couple du rochet de remontoir au rouage de sonnerie.
Avantageusement, la roue à rochet comporte au moins deux cliquets, et le pignon intermédiaire est muni d'une roue d'inversion coaxiale qui est liée en rotation au pignon intermédiaire avec un débattement angulaire déterminé et qui comporte des moyens pour commander la levée des cliquets lorsque l'on provoque un mouvement angulaire relatif de la roue d'inversion par rapport au pignon intermédiaire. Ceci facilite les opérations de maintenance en permettant de commander la levée de tous les cliquets avec un seul outil en vue de désarmer le ressort de barillet, notamment lorsque l'on souhaite intervenir sur le mécanisme de sonnerie.
Selon un mode de réalisation avantageux, un renvoi auxiliaire engrène avec le pignon intermédiaire, et le renvoi auxiliaire est sollicité en rotation dans le sens de l'entraînement du rouage de sonnerie, de manière à maintenir un couple de blocage sur le pignon intermédiaire pendant la phase d'armement. On limite ainsi les risques de déclenchement intempestif de la sonnerie, pendant les phases d'armement.
Avantageusement, le rochet de remontoir engrène avec un renvoi principal qui engrène avec le mobile intermédiaire. On obtient ainsi une démultiplication adéquate tout en minimisant l'encombrement des éléments d'entraînement reliant le rochet de remontoir au rouage de sonnerie.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatifs et dans lesquels :

la figure 1 est un schéma bloc qui représente les principaux éléments de la pièce d'horlogerie selon l'invention;
la figure 2 est une vue en perspective éclatée qui représente schématiquement les principaux éléments du barillet de la pièce d'horlogerie de la figure 1;
la figure 3 est une vue en perspective qui représente schématiquement le barillet et une partie des éléments de rouage de la pièce d'horlogerie de la figure 1;
la figure 4 est une vue en perspective qui représente schématiquement le mobile intermédiaire équipant la pièce d'horlogerie de la figure 1.

Dans les figures annexées, lorsque des rouages sont représentés, les dents de ces rouages ne sont pas représentées systématiquement, pour simplifier les dessins et faciliter la compréhension des figures.
Sur la figure 1, on a représenté une pièce d'horlogerie 10 réalisée conformément aux enseignements de l'invention sous la forme d'un schéma-bloc. La pièce d'horlogerie 10 est constituée de préférence par une montre bracelet 10 équipée d'un mouvement horloger mécanique qui est pourvu d'un rouage de minuterie 12 coopérant avec des moyens d'affichage 14 analogiques, tels que des aiguilles, pour afficher l'heure courante et qui est pourvu d'un rouage de sonnerie 16 coopérant avec un mécanisme de sonnerie 18 à répétition permettant d'indiquer au moins l'heure courante à l'aide de coups frappés par des marteaux sur des timbres (non représentés).
Le mécanisme de sonnerie 18 à répétition de la montre bracelet 10 selon l'invention est par exemple du type à grande sonnerie, c'est-à-dire qu'il est capable de sonner les heures et les quarts, soit par un déclenchement automatique, soit par un déclenchement à la demande sous l'effet d'une intervention manuelle M2. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un organe de déclenchement 19 de la sonnerie, constitué par exemple par une bascule de déclenchement.
Le rouage de minuterie 12 est entraîné en rotation par un barillet 20, qui est représenté sur les figures 2 et 3, comportant un tambour 22 cylindrique dans lequel est logé un ressort 24 de barillet, un arbre d'entraînement 26 sur lequel est fixé une première extrémité 28 du ressort 24, et un couvercle 30 qui ferme le tambour 22 à son extrémité axiale supérieure.
Dans la suite de la description, on utilisera à titre non limitatif une orientation verticale suivant l'axe A1 de l'arbre d'entraînement 26 du barillet 20.
Le ressort 24 est une lame en forme de spirale enroulée autour de l'arbre d'entraînement 26. Le tambour 22 comporte un dégagement 32 dans sa paroi axiale interne qui permet la fixation d'une seconde extrémité 34 du ressort 24.
Le tambour 22 comporte une denture externe 36 qui engrène avec un pignon de huitaine minuterie 37 solidaire en rotation de la roue de huitaine minuterie 39 (visibles sur la figure 3) du rouage de minuterie 12, de manière à transmettre le couple fourni par le ressort 24 au rouage de minuterie 12. On a représenté l'axe de centre minuterie 41 qui est pourvu d'un pignon 43 engrenant avec la roue de huitaine minuterie 39.
Un rochet de remontoir 38 coaxial au barillet 20 est monté sur l'extrémité axiale supérieure 40 de l'arbre d'entraînement 26 par l'intermédiaire d'un carré 42, de manière que le rochet de remontoir 38 soit solidaire en rotation de l'arbre d'entraînement 26.
Un organe de remontage 44, qui peut être commandé par une action manuelle M1 sur une tige de remontoir (non représentée), est prévu pour provoquer l'armement du ressort de barillet 24, au cours d'une phase d'armement. L'organe de remontage 44 est constitué ici par un pignon qui engrène avec le rochet de remontoir 38 de manière à entraîner en rotation le rochet de remontoir 38 dans le sens de l'armement du ressort 24, dans le sens horaire en considérant la figure 3.
Conformément aux enseignements de l'invention, le rochet de remontoir 38 entraîne en rotation le rouage de sonnerie 16 via un mobile intermédiaire 45 dont l'axe A2 de rotation est déporté par rapport à l'axe A1 du barillet 20. Le mobile intermédiaire 45 est pourvu d'un dispositif 47 à cliquets permettant de débrayer le rochet de remontoir 38 par rapport au rouage de sonnerie 16 pendant la phase d'armement du ressort 24.
Le mobile intermédiaire 45 comporte une roue intermédiaire 46 qui est liée en rotation à une roue à rochet 48. La roue à rochet 48 est liée en rotation, dans le sens du désarmement du ressort 24 de barillet, via deux cliquets 50, 52, à un pignon intermédiaire 54 engrenant avec le rouage de sonnerie 16. Le dispositif 47 à cliquets est constitué ici par la roue à rochet 48, les cliquets 50, 52, et le pignon intermédiaire 54.
Sur la figure 3, on a représenté l'axe de centre sonnerie 55 qui est pourvu d'un pignon 57 engrenant avec le pignon intermédiaire 54.
Lorsque l'organe de déclenchement 19 est actionné, que ce soit automatiquement ou par une intervention manuelle M2, il libère le rouage de sonnerie 16 qui est entraîné en rotation sous l'effet de la détente du ressort 24 de barillet, le ressort 24 se dévidant alors dans le sens du désarmement en provoquant la rotation du rochet de remontoir 38, ici dans le sens anti-horaire. Le rochet de remontoir 38 est donc retenu dans le sens du désarmement du ressort 24 de barillet par le rouage de sonnerie 16 qui reste bloqué tant qu'il n'a pas été libéré par l'organe de déclenchement 19.
Selon le mode de réalisation représenté ici, le rochet de remontoir 38 engrène avec un renvoi principal 56 qui engrène avec la roue intermédiaire 46. Le renvoi principal 56 et la roue intermédiaire 46 s'étendent dans le même plan que le rochet de remontoir 38.
Selon un mode de réalisation avantageux, illustré en particulier par la figure 4, la roue à rochet 48 est annulaire et comporte, vers le haut, un prolongement axial 58 tubulaire. La roue intermédiaire 46 est chassée sur ce prolongement axial 58 de sorte que la roue à rochet 48 est coaxiale et solidaire à rotation par rapport à la roue intermédiaire 46. Le pignon intermédiaire 54 est ici réalisé d'une seule pièce avec son arbre 60 de rotation qui s'étend axialement à l'intérieur de la roue à rochet 48 et du prolongement axial 58. L'arbre 60 du pignon intermédiaire 54 est monté libre à rotation par rapport à la roue à rochet 48. La roue à rochet 48 et la roue intermédiaire 46 sont portées par le pignon intermédiaire 54.
Chaque cliquet 50, 52 est monté pivotant autour d'un axe de cliquet 62, 64 qui est fixé dans la face transversale supérieure 66 du pignon intermédiaire 54. Les deux axes de cliquet 62, 64 sont ici diamétralement opposés. Chaque cliquet 50, 52 est sollicité vers les dents de la roue à rochet 48 par une lame élastique 68, 70 de rappel associée.
Avantageusement, une roue d'inversion 72 est intercalée axialement entre la roue à rochet 48 et le pignon intermédiaire 54. La roue d'inversion 72 comporte deux lumières 74, 76 oblongues à travers lesquelles s'étendent respectivement les deux axes de cliquet 62, 64. Les lames élastiques 68, 70 sont ici fixées sur la face transversale supérieure 78 de la roue d'inversion 72.
La roue d'inversion 72 est liée en rotation au pignon intermédiaire 54 par la butée des axes de cliquet 62, 64 contre le bord d'extrémité de la lumière associée 74, 76. Les lumières 74, 76 permettent un débattement angulaire déterminé par la longueur circonférentielle des lumières 74, 76, entre la roue d'inversion 72 et le pignon intermédiaire 54.
Un pivotement relatif de la roue d'inversion 72 par rapport au pignon intermédiaire 54 provoque la levée des cliquets 62, 64 en raison du déplacement de l'extrémité d'appui 80 de chaque lame élastique 68, 70 du côté opposé à l'axe de pivotement du cliquet 62, 64 associé, les lames 68, 70 ne sollicitant plus les cliquets 62, 64 vers la roue à rochet 48.
La roue d'inversion 72 vise à faciliter les opérations de maintenance de la pièce d'horlogerie 10 en permettant de lever les cliquets 50, 52 pour désarmer le ressort 24, comme cela sera expliqué par la suite.
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, un renvoi auxiliaire 82 engrène avec le pignon intermédiaire 54. Le renvoi auxiliaire 82 est sollicité en rotation dans le sens de l'entraînement du rouage de sonnerie 16, c'est-à-dire dans le sens du désarmement du ressort 24 de barillet, de manière à maintenir un couple de blocage sur le pignon intermédiaire 54 pendant la phase d'armement du ressort 24 de barillet.
On explique maintenant le fonctionnement de la pièce d'horlogerie 10 selon l'invention.
Dans une situation neutre, c'est-à-dire en l'absence de sonnerie ou d'opération d'armement, la pièce d'horlogerie 10 indique l'heure courante et le mécanisme de sonnerie 18 est bloqué dans une position prête pour le déclenchement d'une sonnerie. Le rouage de minuterie 12 est entraîné en rotation par le tambour de barillet 22 qui tourne, ici dans le sens horaire, sous l'effet du ressort 24 de barillet qui se déroule.
Dans cette situation neutre, le ressort 24 de barillet se déroule uniquement dans un sens puisque, du côté de sa première extrémité 28, il est fixe, le rochet de remontoir 38 étant retenu dans une position angulaire fixe par le rouage de sonnerie 16 et le mécanisme de sonnerie 18.
Au cours d'une phase de sonnerie, l'organe de déclenchement 19 libère le mécanisme de sonnerie 18, ce qui provoque la libération du rouage de sonnerie 16 qui est entraîné en rotation par le rochet de remontoir 38 qui tourne alors avec l'arbre 40 de barillet, ici dans le sens anti-horaire.
Pendant la phase de sonnerie, le ressort 24 de barillet se déroule par ses deux extrémités puisque sa première extrémité 28 est liée en rotation au rochet de remontoir 38, alors que sa seconde extrémité 34 continue de se déplacer avec le tambour 22 de barillet pour entraîner le rouage de minuterie 12 et continuer d'afficher l'heure courante.
Au cours d'une phase d'armement, appelée aussi phase de remontage, l'organe de remontage 44 engrène avec le rochet de remontoir 38 pour l'entraîner en rotation, ici dans le sens horaire, et ainsi armer le ressort 24 de barillet.
La rotation du rochet de remontoir 38 provoque la rotation de la roue intermédiaire 46, via le renvoi principal 56, dans le sens inverse par rapport à la phase de sonnerie, ici dans le sens horaire. La roue à rochet 48 tourne avec la roue intermédiaire 46 en provoquant la levée des cliquets 50, 52, à l'encontre des lames élastiques 68, 70, grâce à ses dents de loup 49, de sorte que le pignon intermédiaire 54 reste sensiblement immobile angulairement.
Pendant la phase d'armement, le renvoi auxiliaire 82 maintient un couple de blocage sur le pignon intermédiaire 54 ce qui compense les jeux angulaires et évite que, en raison du relâchement du couple exercé par le rochet de remontoir 38 sur le rouage de sonnerie 16 dans le sens du déclenchement de la sonnerie, les éléments du mécanisme de sonnerie 18 se déplacent, ce qui risquerait de provoquer un déclenchement de sonnerie impromptu.
Lors d'une opération de maintenance, il peut s'avérer nécessaire de permettre le désarmement du ressort 24 de barillet sans avoir à déclencher une série de sonneries, notamment pour soulager le mécanisme de sonnerie 18. En entraînant en rotation la roue d'inversion 72 par rapport au pignon intermédiaire 54, par exemple au moyen d'un outil ou d'un râteau équipant la pièce d'horlogerie 10 et engrenant avec des dents de la roue d'inversion 72, dans le sens anti-horaire en considérant la figure 3, on provoque la levée des cliquets 50, 52 ce qui permet le déroulement complet du ressort 24 de barillet sans entraîner en rotation le rouage de sonnerie 16.
La présente invention a été décrite ici en référence avec une pièce d'horlogerie 10 équipée d'un mécanisme à grande sonnerie. Bien entendu, l'invention s'applique à toute pièce d'horlogerie comportant un rouage de sonnerie et un rouage de minuterie, et dans laquelle l'énergie pour la sonnerie est fournie par un barillet, notamment les pièces d'horlogerie avec une sonnerie à déclenchement programmé (fonction réveil) et les pièces d'horlogerie à petite sonnerie.

Claims

Pièce d'horlogerie (10) comportant un rouage de minuterie (12) qui entraîne des moyens d'affichage (14) analogiques et un rouage de sonnerie (16) qui entraîne un mécanisme de sonnerie (18), dans laquelle le rouage de minuterie (12) est entraîné en rotation par un barillet (20) comportant un ressort (24) de barillet, une denture (36) qui engrène avec le rouage de minuterie (12), et un rochet de remontoir (38) coaxial au barillet (20), le rochet de remontoir (38) étant solidaire en rotation de l'arbre d'entraînement (26) du barillet (20), et dans laquelle un organe de remontage (44) est prévu pour engrener avec le rochet de remontoir (38) en vue d'armer le ressort de barillet (24) au cours d'une phase d'armement, caractérisée en ce que le rochet de remontoir (38) entraîne en rotation le rouage de sonnerie (16) via un mobile intermédiaire (45) d'axe (A2) déporté par rapport à l'axe (A1) du barillet (20), et en ce que le mobile intermédiaire (45) comporte un dispositif à cliquet (47) permettant de débrayer le rochet de remontoir (38) par rapport au rouage de sonnerie (16) lors de la phase d'armement du ressort (24).
Pièce d'horlogerie (10) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le mobile intermédiaire (45) comporte une roue intermédiaire (46) qui est entraînée en rotation par le rochet de remontoir (38), une roue à rochet (48) qui est liée en rotation à la roue intermédiaire (46), et un pignon intermédiaire (54) qui est lié en rotation à la roue à rochet (48) par au moins un cliquet (50, 52) et qui engrène avec le rouage de sonnerie (16).
Pièce d'horlogerie (10) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la roue intermédiaire (46) s'étend dans le même plan que le rochet de remontoir (38).
Pièce d'horlogerie (10) selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que la roue à rochet (48) comporte un prolongement axial (58) et en ce que la roue intermédiaire (46) est montée solidaire à rotation sur ce prolongement axial (58).
Pièce d'horlogerie (10) selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que la roue à rochet (48) comporte au moins deux cliquets (50, 52), et en ce que le pignon intermédiaire (46) est muni d'une roue d'inversion (66) coaxiale qui est liée en rotation au pignon intermédiaire (54) avec un débattement angulaire déterminé et qui comporte des moyens (74, 76) pour commander la levée des cliquets (50, 52) lorsque l'on provoque un mouvement angulaire relatif de la roue d'inversion (66) par rapport au pignon intermédiaire (54).
Pièce d'horlogerie (10) selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce qu'un renvoi auxiliaire (82) engrène avec le pignon intermédiaire (54), et en ce que le renvoi auxiliaire (82) est sollicité en rotation dans le sens de l'entraînement du rouage de sonnerie (16), de manière à maintenir un couple de blocage sur le pignon intermédiaire (54) pendant la phase d'armement.
Pièce d'horlogerie (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le rochet de remontoir (38) engrène avec un renvoi principal (56) qui engrène avec le mobile intermédiaire (45).