EP1643521A1

EP1643521A1 - Connecteur électrique programmable comportant un programmateur électromécanique

Info

Publication number: EP1643521A1
Application number: EP05356177A
Authority: EP
Inventors: Romain Guillot
Original assignee: OTIO France
Current assignee: OTIO France
Priority date: 2004-09-29
Filing date: 2005-09-28
Publication date: 2006-04-05
Also published as: FR2875941B1; US20060068654A1; FR2875941A1

Abstract

Ce connecteur comporte des prises électriques d'entrée (3) et de sortie (5) et un programmateur de commande du courant. Ce programmateur comporte, d'une part, des moyens électromécaniques de programmation adaptés pour commander automatiquement la circulation et l'interruption du courant suivant un cycle temporel réglable, et, d'autre part, un moyen (18) de sélection d'un mode de fonctionnement du programmateur parmi trois modes possibles, l'un (« mode AUTO ») de ces modes correspondant au fonctionnement automatique du programmateur imposé par les moyens de programmation tandis que les autres modes (« mode ON » et « mode OFF ») correspondent à la commande de la circulation et de l'interruption du courant indépendamment des moyens de programmation. Afin de faciliter la compréhension du mode de fonctionnement du programmateur par l'utilisateur, le connecteur comporte en outre des moyens d'affichage lumineux (20, 34, 36, 38) commandés par ledit moyen de sélection (18) et adaptés pour réaliser un affichage lumineux propre à chaque mode de fonctionnement du programmateur.

Description

La présente invention concerne un connecteur électrique programmable. Elle s'applique en particulier au domaine de la domotique et, de manière plus générale, à la gestion automatisée d'un appareil électrique en vue d'alimenter cet appareil suivant un cycle temporel réglable.
Les connecteurs programmables actuels, destinés à être interposés électriquement entre une source de courant et un appareil, sont adaptés pour autoriser l'alimentation de cet appareil par la source uniquement durant un ou plusieurs intervalles de temps, et ce de manière cyclique, généralement avec une période d'une journée. A cet effet, ces connecteurs programmables sont souvent équipés de programmateurs électromécaniques, plus économiques que des dispositifs de programmation électroniques. Ce type de programmateur comporte un cadran de programmation, généralement sous forme d'une roue rotative, qui porte des graduations représentatives des vingt-quatre heures d'une journée et qui est muni de segments permettant à l'utilisateur de définir la ou les plages temporelles durant lesquelles il souhaite que l'appareil électrique raccordé soit alimenté.
En plus du cadran de programmation, il est connu, par exemple de DE-A-24 05 044, d'équiper de tels programmateurs avec un bouton actionnable par l'utilisateur depuis l'extérieur du boîtier du connecteur, en vue d'imposer au programmateur différents modes de fonctionnement possibles. Un tel bouton est ainsi déplaçable entre une première position correspondant à un mode de fonctionnement automatique, suivant lequel la circulation du courant à travers le connecteur dépend des plages définies au niveau du cadran de programmation, une seconde position correspondant à une commande forcée de la circulation du courant à travers le connecteur, indépendamment de la position du cadran de programmation, et une troisième position correspondant à une commande forcée empêchant l'alimentation électrique de l'appareil raccordé au connecteur, indépendamment de la position du cadran de programmation. L'utilisation d'un tel bouton de sélection permet à l'utilisateur de suspendre le fonctionnement automatique du programmateur sans modifier le réglage du cadran de programmation.
Cependant, la présence de ce bouton oblige l'utilisateur à être particulièrement vigilant quant à sa position puisque, en cas d'oubli ou de positionnement incorrecte du bouton, l'alimentation ou l'isolation escomptée de l'appareil raccordé au connecteur risque de ne pas être réalisée. En pratique, cet inconvénient se révèle particulièrement gênant pour l'utilisateur car le bouton est généralement agencé au niveau d'une partie du boîtier du connecteur plus ou moins difficile à atteindre et/ou à observer. Ce problème est tel qu'il conduit souvent l'utilisateur à renoncer à ces programmateurs « multi-modes », dont l'intérêt est pourtant réel, au profit de programmateurs à un seul mode de fonctionnement possible.
Le but de la présente invention est de proposer un connecteur électrique programmable qui, tout en permettant à l'utilisateur de choisir plusieurs modes de fonctionnement différents, soit plus facile à utiliser et plus fiable lors de son fonctionnement.
A cet effet, l'invention a pour objet un connecteur électrique programmable, qui comporte une prise électrique d'entrée, au moins une prise électrique de sortie et un programmateur adapté pour commander la circulation et l'interruption du courant entre la prise d'entrée et la ou au moins certaines des prises de sortie, lequel programmateur comporte, d'une part, des moyens électromécaniques de programmation adaptés pour commander automatiquement la circulation et l'interruption du courant suivant un cycle temporel réglable, et, d'autre part, un moyen de sélection d'un mode de fonctionnement du programmateur parmi au moins deux modes possibles, l'un de ces modes correspondant au fonctionnement automatique du programmateur imposé par les moyens de programmation tandis que l'autre ou les autres modes correspond(ent) à la commande de la circulation ou/et de l'interruption du courant indépendamment des moyens de programmation, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens d'affichage lumineux commandés par le moyen de sélection et adaptés pour réaliser un affichage lumineux propre à chaque mode de fonctionnement du programmateur.
Les moyens d'affichage lumineux du connecteur selon l'invention permettent à l'utilisateur d'apprécier, d'un seul coup d'oeil, le mode de fonctionnement du programmateur en cours de sélection et de s'assurer ainsi que le mode sélectionné correspond à son souhait. Dans le cas contraire, l'utilisateur sollicite les moyens de sélection jusqu'à ce que le mode de fonctionnement sélectionné corresponde au mode voulu. Même si la partie de ces moyens de sélection sollicitée par l'utilisateur est difficile à atteindre ou à observer et que l'utilisateur agit par tâtonnement, l'affichage lumineux fourni par le connecteur permet à l'utilisateur de déterminer facilement et rapidement le mode de fonctionnement qu'il vient de sélectionner.
D'autres caractéristiques de ce connecteur, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont énoncées aux revendications dépendantes 2 à 10.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

la figure 1 est une vue en perspective d'un connecteur électrique selon l'invention ;
la figure 2 est un schéma électrique d'une partie du connecteur de la figure 1 ; et
les figures 3A, 3B, 4A, 4B, 5A et 5B sont des vues schématiques en élévation d'un exemple de réalisation de la partie cerclée II à la figure 2, illustrant respectivement différents états de fonctionnement de cette partie du circuit électrique du connecteur.

Sur la figure 1 est représenté un connecteur électrique programmable 1 comportant un programmateur' électromécanique 10 partiellement visible à la figure 1, le reste de ce programmateur étant logé dans un boîtier extérieur 2 du connecteur. Le connecteur 1 comporte en outre, d'une part, une prise mâle 3 adaptée pour être introduite dans une prise femelle 4, telle qu'une prise murale, et, d'autre part, une prise femelle 5 adaptée pour recevoir une prise mâle 6 constituant l'extrémité d'un cordon 7 d'alimentation électrique d'un appareil. Le programmateur 10 commande le passage du courant depuis la prise murale 4 vers le cordon 7 en fonction de réglages effectués par l'utilisateur.
A cet effet, la partie du programmateur 10 accessible à l'utilisateur, c'est-à-dire la partie du programmateur situé à l'extérieur du boîtier 2 au niveau d'une face 2A de ce boîtier, comporte un cadran de programmation 11 sous forme d'une roue montée à rotation autour d'un moyeu fixe 12 solidaire du boîtier 2. Dans l'exemple représenté, le cadran 11 porte, sur sa face 11A globalement parallèle à la face 2A du boîtier, deux séries de graduation réparties uniformément suivant respectivement les périphéries intérieure et extérieure du cadran. Chaque série compte vingt-quatre graduations principales, respectivement associées à un nombre croissant allant régulièrement de 1 à 24, ainsi que des graduations secondaires, au nombre de trois entre deux graduations principales successives. Le cadran 11 est destiné, en fonctionnement, à réaliser une révolution complète sur lui-même, autour du moyeu 12, en vingt-quatre heures et à vitesse constante de sorte qu'on comprend que chaque graduation principale correspond à une heure de la journée tandis que les trois graduations secondaires entre deux graduations principales successives correspondent aux quarts d'heure séparant deux heures successives.
Le cadran de programmation 11 est équipé, suivant sa périphérie extérieure, de quatre-vingt seize segments 13, chaque segment étant associé à un secteur angulaire séparant soit deux graduations secondaires successives, soit une graduation principale et une graduation secondaire successives. Chaque élément 13 est monté de façon mobile sur le cadran 11, entre une position escamotée, telle que représentée dans la partie haute de la figure 1 pour certains des segments, et une position déployée, telle que représentée pour les autres segments. Comme expliqué plus loin, selon que le segment 13 est en position escamotée ou déployée, la circulation du courant à travers le connecteur 1 est respectivement permise ou empêchée.
De la sorte, l'utilisateur peut choisir une ou plusieurs plages temporelles, d'une durée minimale d'un quart d'heure, durant laquelle ou lesquelles le cordon 7 est alimenté par la prise murale 4. Dans l'exemple représenté, le cordon est alimenté pendant une heure, entre 22 et 23 heures.
Afin de repérer dans le temps la position angulaire du cadran 11 lors de son mouvement de rotation autour du moyeu 12, le programmateur 10 est muni d'un pointeur 14 de référence temporelle, sous la forme d'une flèche portée par le moyeu. En pratique, le cadran 11 est synchronisé manuellement par l'utilisateur avec l'heure en cours de manière à ce que la lecture de la graduation horaire du cadran visée par le pointeur 14 corresponde effectivement à l'heure considérée de la journée, au fur et à mesure que le cadran 11 effectue sa révolution.
Sur un côté 2B du boîtier 2 perpendiculaire à la face 2A, le programmateur 10 est en outre muni d'un bouton 18 de sélection d'un mode de fonctionnement du programmateur parmi trois modes possibles. Le bouton 18 est déplaçable en translation, le long d'une glissière 19 délimitée par le côté 2B du boîtier, entre trois positions correspondant aux deux extrémités longitudinales ainsi qu'à la partie médiane de la rainure de guidage 19. Chaque position, identifiée le long de la rainure par « ON », « AUTO » et « OFF », est ainsi associée à un des trois modes de fonctionnement du programmateur. Ce bouton 18 est également appelé « bouton de dérogation » puisqu'il permet au programmateur 10 de déroger au mode de fonctionnement « AUTO » au profit d'un des deux autres modes possibles.
Le connecteur 1 est aménagé pour mettre à disposition des affichages lumineux propres à chaque mode de fonctionnement du programmateur 10. A cet effet, le programmateur est équipé d'un circuit électrique 20 schématisé à la figure 2. Ce circuit comprend une ligne de masse 22 raccordant directement une borne 3A de la prise mâle 3 à une borne 5A de la prise femelle 5. L'autre borne 3B de la prise mâle 3 est connectée à une ligne de potentiel 24 raccordée à l'autre borne 5B de la prise femelle 5, via successivement un ensemble d'interrupteurs 26, détaillé plus loin, et une ligne directe 28. Le fait de considérer des lignes de masse et de potentiel facilite la présentation du circuit 20. Cependant, en pratique, les lignes reliant respectivement les bornes 3A et 5A, et 3B et 5B sont généralement soumises à un courant alternatif.
Le circuit 20 comporte en outre deux lignes de dérivation 30 et 32, raccordées respectivement à la ligne de potentiel 24, via l'ensemble d'interrupteurs 26, et directement à la ligne 28. La ligne 30 est pourvue, en parallèle, d'un bloc de diodes d'éclairage 34 et d'une diode d'éclairage 36 tandis que la ligne 32 est pourvue d'une diode d'éclairage 38.
Le bloc de diodes 34 est agencé à l'intérieur du boîtier 2, au niveau du cadran 11, de manière à rétro-éclairer les graduations temporelles du cadran. Autrement dit, lorsque le bloc de diodes 34 est alimenté, les graduations temporelles du cadran émettent un rayonnement lumineux dirigé vers l'extérieur du boîtier, c'est-à-dire visible par l'utilisateur observant la face 2A du connecteur 1.
La diode 36 est agencée à l'intérieur du boîtier 2, au niveau du pointeur 14, de manière à rendre lumineux ce pointeur pour l'utilisateur. La diode 36 est par exemple une LED dont le rayonnement lumineux est guidé par un guide de lumière jusqu'au pointeur 14 qui constitue la face de sortie de ce guide de lumière. En pratique, ce guide de lumière est une pièce en matière plastique dont les faces sont conformées pour réfléchir intérieurement la lumière émise par la LED jusqu'à une face de diffusion lumineuse constituant le pointeur.
La diode 38 est associée à un témoin lumineux supplémentaire 40 (figure 1) disposée au niveau de la face 2A du boîtier 2. En pratique, ce témoin est constitué par la face de sortie d'un guide de lumière agencé à l'intérieur du boîtier et adapté pour acheminer la lumière émise par la diode 38.
Avantageusement, les rayonnements lumineux émis par le bloc de diodes 34 et les diodes 36 et 38 peuvent présenter des couleurs respectives différentes, ce qui facilite leur identification par l'utilisateur. A titre d'exemple, le pointeur 14 est illuminé par un rayonnement de couleur rouge tandis que le cadran 10 et le témoin d'alimentation. 40 sont illuminés par des rayonnements de couleur bleu.
Une forme schématique de réalisation de l'ensemble d'interrupteurs 26 est représentée à la figure 3A. Cet ensemble comporte une première lame métallique coudée 50, présentant deux bras 51 et 52 qui ménagent chacun, à leur extrémité libre, une zone de contact électrique 51A et 52A. La lame 50 est liée cinématiquement au bouton 18 de sorte que le déplacement de ce bouton le long de la rainure 19 provoque la translation de la lame 50 par rapport au boîtier 2.
Comme représenté uniquement à la figure 2, la lame 50 est raccordée électriquement à la ligne de potentiel 24.
L'ensemble d'interrupteurs 26 comporte une deuxième lame métallique 60 ménageant, à une de ses extrémités, une zone de contact électrique 60A. A son extrémité opposée, la lame 60 est montée à basculement sur une nervure interne 2C du boîtier 2, autour d'un axe 61. La commande en basculement de cette lame 60 est assurée par un actionneur mécanique 62 monté à basculement par rapport au boîtier 2, autour d'un axe 67 parallèle à l'axe 61. Une partie d'extrémité 63 de cet actionneur 62 est destinée à coopérer, par l'intermédiaire d'un levier non représenté, avec les segments 13 du cadran de programmation 11. Ce levier est en effet disposé sur la trajectoire circulaire des segments 13, entraînés par le cadran rotatif 11, lorsque ces segments sont en position escamotée tandis que, lorsque les segments sont en position déployée, aucune interaction mécanique ne se produit avec ce levier. La transmission du mouvement de l'actionneur 62 à la lame 60 est réalisée par un ressort 64 dont les extrémités sont solidarisées respectivement à l'actionneur et à la lame. La structure mécanique basculante comportant la lame 60, l'actionneur 62 et le ressort 64 présente un faible encombrement dans le boîtier 2.
Comme représenté uniquement à la figure 2, la lame 60 est raccordée électriquement à la ligne 28 du circuit 20.
L'ensemble d'interrupteurs 26 comporte également une troisième lame métallique 70 agencée de manière fixe à l'intérieur du boîtier 2. Cette lame ménage une zone extrême de contact 70A destinée, en fonctionnement, à interagir avec la zone de contact 52A de la lame 50.
Comme indiqué uniquement à la figure 2, la lame 70 constitue la partie d'extrémité de la ligne de dérivation 30.
Le fonctionnement du connecteur 1, suivant chacun des modes de fonctionnement de son programmateur 10, est le suivant :

1) Mode de fonctionnement automatique, dit « mode AUTO » (figures 3A et 3B) :
Le bouton 18 occupe la position « AUTO », comme à la figure 1. La lame 50 est alors dans la position représentée aux figures 3A et 3B. Lorsque, au fur et à mesure du mouvement de révolution du cadran 11 autour du moyeu 12, l'actionneur 62 est, via le levier non représenté précité, basculé autour de l'axe 67 par l'un des segments 13 escamotés, comme indiqué par la flèche 65 à la figure 3A, l'actionneur entraîne, via le ressort 64, la lame 60 en basculement autour de son axe 61 jusqu'à ce que sa zone de contact 60A vienne en appui contre la zone de contact 51A de la lame 50. Dans cette configuration, les lames 50 et 60 raccordent électriquement la ligne de potentiel 24 à la ligne 28, permettant la circulation du courant entre la prise mâle 3 et la prise femelle 5. Du courant circule en outre dans la ligne de dérivation 32, provoquant l'allumage de la diode 38 et donc l'éclairage du témoin 40. On est alors dans la configuration de la figure 3A.
Puis, lorsque l'actionneur 62 se trouve associé à un segment déployé, il est rappelé dans sa position d'origine, comme indiqué par la flèche 66 à la figure 3B, entraînant un basculement opposé de la lame 60 par l'intermédiaire du ressort 64. Le contact électrique entre les zones 60A et 51A est alors interrompu, ce qui déconnecte l'une de l'autre les lignes 24 et 28 du circuit 20. La circulation du courant à travers le connecteur 1 est suspendue et le témoin 40 s'éteint. On est alors dans la configuration de la figure 3B.
En outre, dans sa position des figures 3A et 3B, la lame 50 est en contact, au niveau de sa zone 52A, avec la zone 70A de la lame 70. Un courant électrique circule donc dans la ligne de dérivation 30, alimentant le bloc de diodes 34 et la diode 36. Ainsi, le cadran 11 est rétro-éclairé et le pointeur 14 est illuminé, et ce indépendamment de la position de la lame 60, c'est-à-dire indépendamment de la circulation ou de l'interruption du courant à travers le connecteur 1 commandée par les segments 13.
2) Mode de fonctionnement de marche continue, dit « mode ON » (figures 4A et 4B) :
Depuis sa position intermédiaire de la figure 1, le bouton 18 est entraîné par l'utilisateur jusqu'à la position « ON », provoquant la translation de la lame 50 jusqu'à sa position des figures 4A et 4B, comme indiqué par une flèche 53. Lors de la translation de cette lame, sa zone de contact électrique 51A est déplacée en direction de la zone de contact 60A de la lame 60, sur une distance au moins sensiblement égale à l'écartement e entre les zones 51A et 60A à la figure 3B. De la sorte, comme représenté sur les figures 4A et 4B, ces zones 51A et 60A sont en contact permanent l'une avec l'autre, quelle que soit la configuration de l'actionneur 62 vis-à-vis de la lame 60. Autrement dit, la ligne de potentiel 24 du circuit 20 est raccordée en continu à la ligne 28, indépendamment de la configuration escamotée ou déployée des segments 13 du cadran de programmation 11. Le courant électrique peut donc librement circuler entre les prises mâle 3 et femelle 5 du connecteur 1, sans tenir compte de la position angulaire du cadran 11. De plus, comme pour le mode de fonctionnement automatique, la diode 38 est alors alimentée et le témoin 40 est ainsi illuminé.
Pour garantir un contact fiable et permanent entre les zones 51A et 60A, le boîtier 2 est équipé d'une butée fixe 80 disposée du côté de la lame 60 opposé au bras 51 de la lame 50. L'emplacement de cette butée 80 est prévue pour, en coopération avec le bras 51, immobiliser au moins la zone 60A de la lame 60 lorsque cette lame est sollicitée par l'actionneur 62.
Par ailleurs, lorsque la lame 50 est dans sa position translatée des figures 4A et 4B, sa zone de contact 52A est distante de la zone de contact 70A de la lame fixe 70. De la sorte, la ligne de dérivation 30 est ouverte et les diodes 34 et 36 ne sont plus alimentées. Le cadran 11 et le pointeur 14 sont donc éteints.
3) Mode de fonctionnement d'arrêt continu, dit « mode OFF » (figures 5A et 5B) :
Depuis sa position « ON » ou « AUTO », le bouton 18 est amené par l'utilisateur jusqu'à la position « OFF », ce qui déplace la lame 50 en translation suivant une flèche 54 indiquée aux figures 5A et 5B. Dans cette position, la zone de contact électrique 51A du bras 51 est suffisamment distante de la zone de contact 60A de la lame 60 pour éviter tout contact entre ces zones quelle que soit la sollicitation en basculement de l'actionneur 62. Pour restreindre l'amplitude de basculement de la lame 60 autour de son axe 61 en direction du bras 51, le boîtier 2 est équipé d'une butée supplémentaire 82, analogue à la butée 80 et située entre les positions respectives de la zone de contact 51A pour le « mode AUTO » et le « mode OFF ». Autrement dit, la butée 82 est positionnée pour ne pas gêner le basculement de la lame 60 lorsque le connecteur est en « mode AUTO » (figures 3A et 3B) tandis que cette butée limite la course de basculement de la lame 60 en direction du bras 61 dans le « mode OFF ».

Comme les zones de contact électrique 51A et 60A sont constamment distantes, les lignes 24 et 28 du circuit 20 ne sont pas raccordées l'une à l'autre et le courant électrique est interrompu à travers le connecteur 1. Le témoin 40 est éteint.
De plus, dans sa position translatée des figures 5A et 5B, la zone de contact 52A de la lame 50 est distante de la zone de contact 70A de la lame fixe 70 si bien que, comme dans le « mode ON », la ligne de dérivation 30 est ouverte. Le cadran 11 et le pointeur 14 sont éteints.
Ainsi, en observant la face 2A du boîtier 2, l'utilisateur dispose d'indications lumineuses fiables lui permettant de déterminer rapidement et facilement dans quel mode de fonctionnement se trouve le programmateur 10 :

si le cadran 11 et le pointeur 14 sont allumés, l'utilisateur en déduit que le programmateur 10 est en « mode AUTO » et si, en plus, le témoin 40 est allumé, l'utilisateur conclut que le cadran 11 commande actuellement la circulation du courant à travers le connecteur 1, tandis que, si ce témoin 40 est éteint, il conclut qu'une plage de programmation commandant l'interruption du courant à travers le connecteur, est en cours de déroulement ; on comprend que les éléments d'affichage lumineux commandés par le bouton 18 et par les segments 13 suivent alors une logique combinatoire ; et
si le cadran 11 et le pointeur 14 sont éteints, l'utilisateur conclut que soit le programmateur 10 est en « mode ON » si le témoin 40 est allumé, soit que ce programmateur est en « mode OFF » si le témoin est éteint.

En variante non représentée, un seul autre mode que le « mode AUTO » est présent, par exemple soit le « mode ON », soit le « mode OFF » décrits ci-dessus. En remplacement ou en addition aux modes « ON » et « OFF », d'autres modes pré-établis, c'est-à-dire non-programmables par l'utilisateur par le biais du cadran 11, peuvent être prévus.
Egalement en variante non représentée, plutôt que de prévoir que le pointeur 14 est illuminé de manière concomitante au cadran 11, l'illumination de ce pointeur peut être prévue concomitante à celle du témoin d'alimentation 40. La diode 36 est alors agencée au niveau de la ligne de dérivation 32.
Divers aménagements et variantes au connecteur 1 et au programmateur 10 décrits ci-dessus sont en outre envisageables. En particulier, la forme et les dimensions des lames de contact 50, 60 et 70 ne sont qu'illustratives et peuvent être adaptées à la géométrie interne du boîtier 2 du connecteur. De même, le déplacement de la lame 50 suivant un mouvement de translation n'est qu'illustratif et d'autres cinématiques de mouvement peuvent être commandées par l'entraînement du bouton 18.
Par ailleurs, à l'inverse de l'exemple décrit ci-dessus, la circulation du courant à travers le connecteur 1 peut être, d'une part, empêchée lorsque le segment 13 pointé par le pointeur 14 est en position escamotée et, d'autre part, permise lorsque ce segment est en position déployée.
De même, bien que l'exemple représenté a trait à un cadran à quatre-vingt seize segments, cette subdivision temporelle n'est pas limitative de l'invention et le nombre de segments utilisés peut être supérieur ou inférieur, par exemple être égal à cent quarante-quatre ou à quarante huit.
A titre d'aménagement optionnel, la butée 80 et/ou la butée 82 ne sont pas solidarisées à demeure au boîtier 2 mais sont au contraire portées par au moins une pièce pouvant être rapportée à l'intérieur de ce boîtier dans différentes configurations prédéterminées. Dans une première configuration, cette pièce positionne, à l'intérieur du boîtier 2, les butées 80 et 82 comme sur les figures 3 à 5 tandis que, dans une seconde configuration, la distance séparant ces butées 80 et 82 est prévue plus importante, la position relative de la butée 80 étant par exemple décalée vers la gauche sur les figures précitées. De la sorte, l'amplitude de basculement de la lame 60 présente des valeurs différentes selon la configuration d'implantation de la pièce rapportée précitée. Le programmateur 10 peut ainsi être configuré en un programmateur à lame 60 astable, comme décrit ci-dessus en regard des figures 3 à 5, ou en un programmateur à lame 60 bi-stable, c'est-à-dire dont la lame 60 passe d'une position basculée à l'autre sous l'effet de la seule commande des segments 13, sans intervention d'un élément de rappel élastique tel que celui permettant le mouvement de rappel indiqué par la flèche 66 aux figures 3B, 4B et 5B. Un tel programmateur à lame 60 bi-stable est par exemple utilisé dans une minuterie programmable ou dans un connecteur-interrupteur programmable appelé couramment « programmateur mono-programme ».
Par ailleurs, l'agencement et la nature des prises mâle 3 et femelle 5 du connecteur 1 ne sont qu'illustratives et l'invention s'applique à des connecteurs dont les prises peuvent, par exemple, être implantées de manière sensiblement co-axiale au cadran de programmation 11 et/ou sur une ou des faces du boîtier 2 différentes de celle du cadran 11. De plus, l'invention s'applique également à des connecteurs disposant de plusieurs prises de sortie, seules certaines de ces prises ou toutes ces prises de sortie étant commandées, du point de vue de la circulation du courant à travers le connecteur, par le programmateur 10.
Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée aux connecteurs munis de prises avec fiches à enficher dans des prises complémentaires comme à la figure 1, mais vise également les connecteurs à intégrer dans un tableau électrique pour commander un appareil fixe, tel qu'un moteur de filtration de piscine ou un système d'éclairage extérieur, les prises du connecteur étant alors connectées par des soudures, des dominos ou analogues.

Claims

Connecteur électrique programmable (1), comportant une prise électrique d'entrée (3), au moins une prise électrique de sortie (5) et un programmateur (10) adapté pour commander la circulation et l'interruption du courant entre la prise d'entrée et la ou au moins une des prises de sortie, lequel programmateur comporte, d'une part, des moyens électromécaniques de programmation (11, 13, 62) adaptés pour commander automatiquement la circulation et l'interruption du courant suivant un cycle temporel réglable, et, d'autre part, un moyen (18) de sélection d'un mode de fonctionnement du programmateur parmi au moins deux modes possibles, l'un (« mode AUTO ») de ces modes correspondant au fonctionnement automatique du programmateur imposé par les moyens de programmation tandis que l'autre ou les autres modes (« mode ON » ou/et « mode OFF ») correspond(ent) à la commande de la circulation ou/et de l'interruption du courant indépendamment des moyens de programmation, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens d'affichage lumineux (11, 14, 20, 34, 36, 38, 40) commandés par ledit moyen de sélection (18) et adaptés pour réaliser un affichage lumineux propre à chaque mode de fonctionnement du programmateur (10).
Connecteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'affichage (11, 14, 20, 34, 36, 38, 40) comportent un témoin lumineux (38, 40) adapté pour s'allumer soit lorsque le mode de fonctionnement sélectionné est le mode (« mode ON ») correspondant à la commande de la circulation du courant indépendamment des moyens de programmation (11, 13), soit lorsque, d'une part, le mode de fonctionnement sélectionné est le mode de fonctionnement automatique (« mode AUTO ») et, d'autre part, les moyens de programmation (11, 13, 62) commandent la circulation du courant.
Connecteur suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de programmation comportent un cadran (11) d'affichage de graduations temporelles et en ce que les moyens d'affichage (11, 14, 20, 34, 36, 38, 40) comportent des moyens (34) d'éclairage du cadran, adaptés pour éclairer le cadran, notamment par rétro-éclairage, lorsque le mode de fonctionnement sélectionné est le mode de fonctionnement automatique (« mode AUTO »).
Connecteur suivant les revendications 2 et 3 prises ensemble, caractérisé en ce que les moyens de programmation comportent un pointeur de référence temporelle (14), fixe par rapport au cadran (11), et en ce que les moyens d'affichage (11, 14, 20, 34, 36, 38, 40) comportent des moyens (36) d'éclairage du pointeur, adaptés pour éclairer le pointeur en même temps que le cadran (11) et/ou le témoin lumineux (40).
Connecteur suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (2) à l'intérieur duquel est en partie agencé le programmateur (10) et en ce que les moyens d'affichage comportent un circuit électrique de commande (20), disposé à l'intérieur du boîtier et comprenant, d'une part, un premier contacteur (60) raccordé électriquement à l'une des prises (3, 5), mobile par rapport au boîtier et actionné en déplacement par les moyens de programmation (11, 13, 62), et, d'autre part, un deuxième contacteur (50) raccordé électriquement à l'autre prise, déplaçable par rapport au boîtier entre des positions respectivement associées aux différents modes de fonctionnement possibles et actionné en déplacement par le moyen de sélection (18) du programmateur.
Connecteur suivant la revendication 5,
caractérisé en ce que :
- lorsque le deuxième contacteur (50) est dans la position associée au mode de fonctionnement automatique (« mode AUTO »), le premier contacteur (60) est déplaçable entre une position (figure 3A) dans laquelle il est en contact avec le deuxième contacteur et une position (figure 3B) dans laquelle il est situé à distance du deuxième contacteur, et

- lorsque le deuxième contacteur (50) est dans la position associée au mode (« mode ON ») correspondant à la commande de la circulation du courant indépendamment des moyens de programmation, le premier contacteur (60) est immobilisé en contact avec le deuxième contacteur, quel que soit son actionnement par les moyens de programmation (figures 4A et 4B), et/ou

- lorsque le deuxième contacteur (50) est dans la position associée au mode (« mode OFF ») correspondant à la commande d'interruption du courant indépendamment des moyens de programmation, le premier contacteur (60) est maintenu à distance du deuxième contacteur, quel que soit son actionnement par les moyens de programmation (figures 5A et 5B).
Connecteur suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, prise en combinaison avec l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que le témoin lumineux (38, 40) est porté par une ligne de dérivation (32) raccordant électriquement le premier contacteur (60) à une masse (22) du circuit (20).
Connecteur suivant l'une des revendications 3 ou 4, prise en combinaison avec l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les moyens (34) d'éclairage du cadran (11) sont portés par une ligne de dérivation (30) munie, à l'une de ses extrémités, d'un troisième contacteur (70) et raccordée, à son extrémité opposée, à une masse (22) du circuit (20), et en ce que le troisième contacteur (70) est disposé de manière fixe par rapport au boîtier (2), de sorte que les deuxième (50) et troisième (70) contacteurs sont en contact l'un avec l'autre lorsque le deuxième contacteur est dans la position associée au mode de fonctionnement automatique (« mode AUTO») tandis que les deuxième et troisième contacteurs sont distants l'un de l'autre lorsque le deuxième contacteur est dans la ou chaque position associée au(x) mode(s) correspondant(s) (« mode ON » et/ou mode « OFF ») à la commande de la circulation et/ou l'interruption du courant indépendamment des moyens de programmation (11, 13, 62).
Connecteur suivant l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que le boîtier (2) est équipé de butées internes (80, 82) immobilisées par rapport au boîtier et agencées pour limiter l'amplitude des mouvements du premier contacteur (60) par rapport au boîtier.
Connecteur suivant la revendication 9, caractérisé en ce qu'au moins une des butées (80, 82) est portée par une pièce apte à être rapportée dans le boîtier (2) selon plusieurs configurations différentes, qui correspondent respectivement à des limitations d'amplitude différentes.