DOMAINE TECHNIQUE
La présente invention concerne un boítier aérosol à piston, permettant de
distribuer sous pression un produit liquide à pâteux qui doit être conservé à l'abri
du gaz propulseur. Plus particulièrement, la présente invention concerne un
boítier dont le produit à distribuer est séparé du gaz propulseur par un piston
qui peut coulisser sous l'effet de la pression du gaz propulseur en direction de la
chambre contenant ledit produit à distribuer, tout en restant guidé par la paroi
interne du corps cylindrique du boítier. La présente invention vise à assurer une
étanchéité améliorée vis-à-vis du gaz propulseur.
ETAT DE LA TECHNIQUE
Pour restituer un produit de viscosité liquide à pâteuse à l'aide d'un boítier
aérosol, on introduit ledit produit avec un gaz sous pression dans ledit boítier, en
général déjà équipé de son organe de distribution, typiquement une valve. Si
nécessaire, lorsque le produit est particulièrement sensible ou visqueux, on
introduit un élément séparateur entre le produit et le gaz propulseur. Deux
types de séparateur sont généralement utilisés: la poche ou le piston.
Constituée d'une paroi métallique, métalloplastique ou même entièrement
plastique, la poche peut posséder de très bonnes propriétés barrière mais son
prix est élevé et elle a tendance à piéger une quantité non négligeable de
produit en fin de restitution.
Le piston peut quant à lui permettre de restituer plus de 98% du produit
conditionné, mais l'étanchéité est moins bonne qu'avec une poche. Que ce
soit par passage dans les interstices pouvant se former au niveau du contact
glissant entre le piston et la paroi interne cylindrique du boítier (configuration
que nous appellerons par la suite "by-pass") ou par diffusion à travers la paroi
du piston (phénomène que nous appellerons par la suite "migration"), une
certaine quantité de gaz propulseur finit par pénétrer dans la chambre
destinée au produit à restituer. Cette fuite, aussi minime soit-elle, peut entraíner
une dégradation des produits les plus sensibles, comme par exemple le gel de
rasage, qui se transforme en mousse au contact du moindre volume de gaz.
De nombreuses solutions ont été proposées pour tenter de résoudre ce
problème soit en limitant la migration, soit en limitant le by-pass.
Pour limiter la migration, on utilise par exemple un piston métallique
(WO 00 03933 CEBAL), un piston métalloplastique, ou encore un piston
entièrement plastique mais en général multicouche, l'une des couches ayant
une propriété barrière à la diffusion du gaz propulseur appropriée, par exemple
un copolymère (éthylène - alcool vinylique) - EVOH - (FR 2 671 540 CEBAL) ou
encore un polyamide, un polychlorure de vinylidène (PVDC) - FR 2 713 299 (LE
JOINT FRANCAIS).
Pour limiter le by-pass, on utilise par exemple un piston dont le profil est défini
de telle sorte qu'un joint d'étanchéité (WO 00 03933 CEBAL) ou un produit
particulièrement visqueux, tel qu'un hydrogel résultant du mélange d'un
polymère d'alcool polyvinylique et d'un sel (tétraborate de sodium)
(US 3 255 936 - COLGATE PALMOLIVE) reste emprisonné entre le piston et la
paroi interne cylindrique du boítier. La demande internationale WO 95 09785
(ROCEP LUSOL HOLDINGS) divulgue un piston composite avec une double
paroi frontale qui délimite un volume dans lequel un gel est piégé. Par ce biais,
le gel suit le piston dans son déplacement et comble immédiatement tout
interstice susceptible de se former entre le piston et la paroi interne cylindrique
du boítier.
Les solutions connues qui essaient de traiter simultanément les deux possibilités
de fuite du gaz propulseur dans le produit font appel à un piston métallique
muni d'un joint (par exemple WO 00 03933) ou à un piston en plusieurs parties
emprisonnant un gel (WO 95 09785). Ces solutions sont économiquement peu
avantageuses. Soit on préfère employer une poche, soit on les utilise pour la
distribution de produits à haute valeur ajoutée en raison de leur meilleur taux
de restitution.
Pour les autre produits (produits de grande consommation, par exemple), il ne
reste que les autres solutions connues qui traitent préférentiellement l'un des
deux chemins de passage du gaz propulseur: by-pass ou migration, mais pas
vraiment les deux simultanément, si bien que le problème de l'étanchéité au
gaz propulseur reste posé pour les produits particulièrement sensibles tels que
les gels de rasage.
Avec des produits de forte viscosité, on peut utiliser un piston ayant la forme
très simple d'une coupelle renversée surmontée d'une paroi cylindrique plus ou
moins haute, dont le diamètre est légèrement inférieur aux dimensions internes
du boítier. Sous l'effet de la pression du gaz propulseur, la paroi cylindrique est
plaquée localement contre la paroi interne du boítier. Le produit stocké dans la
chambre et situé à proximité de la paroi interne est cisaillé au fur et à mesure
de l'avance du piston, de sorte qu'une mince pellicule subsiste, adhérant à
ladite paroi interne. C'est cette mince pellicule de produit visqueux qui sert
elle-même de joint d'étanchéité. L'étanchéité avec la paroi du boítier est
donc réalisée par le produit lui-même ce qui limite l'utilisation de ce piston aux
produits les plus visqueux et les moins sensibles, car une certaine diffusion à
travers la couche d'étanchéité a lieu malgré tout. Ce principe était déjà décrit
en 1960 dans le brevet US 3 132 570 (AMERICAN CAN). Quelques améliorations
ont été apportées pour stabiliser le piston lors de sa translation dans le boítier
(EP 0 081 014 - CLAYTON Corp.) mais l'étanchéité au by-pass reste médiocre,
par exemple pour les gels de rasage, particulièrement en Europe où ils sont peu
visqueux et où les exigences des utilisateurs quant à l'aspect du gel distribué
semblent plus fortes.
La demande WO 01 21507 (DCC) divulgue un piston en forme de forme de
corps creux profond renversé ayant vers son extrémité ouverte une paroi
cylindrique munie à ses deux extrémités de deux lèvres, la lèvre antérieure
orientée vers le haut, la lèvre postérieure orientée vers le bas. La lèvre racleuse
doit présenter une souplesse suffisante d'une part pour faciliter sa contraction
initiale lors de l'insertion du piston dans le boítier, d'autre part pour lui permettre
de suivre les moindres reliefs rencontrés sur la paroi interne du boítier (par
exemple de légers bosselages occasionnés lors de la manipulation dudit
boítier). Toutefois, la forme plus complexe du piston, en particulier la forme des
lèvres racleuses souples, rend l'emploi d'un plastique multi-matière délicat (la
mise en forme par thermoformage est mal adaptée, voire impossible; la co-injection
est longue et coûteuse à mettre en place). Ainsi, les pistons de ce
type sont réalisés par moulage d'une matière thermoplastique facilement
moulable telle qu'une polyoléfine - en général du polypropylène -, dont les
propriétés barrières sont fort médiocres. L'expérience montre que l'étanchéité
au by-pass de ces pistons est effectivement améliorée, ce qui permet leur
utilisation y compris pour des produits de faible viscosité, mais les faibles
propriétés barrières du polypropylène vis-à-vis du gaz propulseur en interdisent
l'utilisation pour les produits les plus sensibles.
PROBLEME POSE
La demanderesse a donc cherché à développer un piston économique,
destiné à équiper des boítiers distributeurs de produits de grande
consommation, tels que les gels de rasage, présentant une étanchéité
améliorée, autant au niveau du contact entre le piston et la paroi interne du
boítier étanchéité (by-pass) et qu'à travers le piston (migration).
OBJET DE L'INVENTION
Pour faciliter la description du piston, nous le présenterons par convention tel
qu'il se trouve à l'intérieur du boítier aérosol, lui-même considéré
conventionnellement comme posé verticalement sur sa base, le dispositif de
distribution placé en haut. La partie frontale du piston et la lèvre antérieure se
trouvent orientées vers la chambre destinée à contenir le produit.
Un premier objet de l'invention est un piston, destiné à être introduit dans un
boítier aérosol pour séparer le produit à distribuer du gaz propulseur, avec une
partie frontale en forme de corps creux profond renversé reliée à une paroi
cylindrique munie à son extrémité antérieure d'une lèvre orientée vers le haut,
la lèvre antérieure présentant une forme globale conique, d'épaisseur
sensiblement constante, caractérisé en ce que:
- ledit piston est réalisé par moulage en seule pièce d'une matière
thermoplastique appartenant au groupe comprenant les matériaux
suivants:
- polyesters linéaires thermoplastiques tels que le polyéthylène
téréphtalate (PET) ou le polybutylène téréphtalate (PBT);
- polyamides (PA);
- polycarbonates (PC);
- polyoxyméthylènes (POM);
- polyméthacrylate de méthyle (PMMA)
- copolymères à base d'acrylonitrile tels que le copolymère
(acrylonitrile, acrylate de méthyle), le copolymère (acrylonitrile,
méthacrylate de méthyle) (A/MMA), le copolymère (acrylonitrile,
styrène) (SAN), le copolymère (acrylonitrile, butadiène, styrène) ou
acrylobutadiène styrène (ABS), ou le copolymère (acrylonitrile,
styrène, acrylate) (ASA);
- mélanges polystyrène et polyoléfine tels que polystyrène et
polypropylène (PS/PP) ou polystyrène et polyéthylène (PS/PE);
- leurs mélanges et leurs alliages;
- en ce que l'angle du cône formé par ladite lèvre antérieure est compris
entre 10° et 30°, de préférence entre 15° et 25°.
- et en ce que ladite lèvre présente un élancement longueur/(épaisseur
moyenne) compris entre 10 et 25, de préférence entre 15 et 20.
Le piston selon l'invention est en un matériau dont les propriétés barrière à la
diffusion de l'oxygène sont de préférence supérieures à celles du
polypropylène. Ainsi, la perméabilité à l'oxygène du polypropylène est,
exprimée en cm3 O2 µm/m2/j/bar, typiquement comprise entre 44000 et 81 000,
tandis que la perméabilité d'un polyamide PA6 est d'environ 2000, celle d'un
PET 1600, celle d'un copolymère (acrylonitrile, acrylate de méthyle) est
comprise entre 300 et 600 et celle d'un ABS de l'ordre de 10 000.
Toutefois, les caractéristiques mécaniques des matériaux choisis ne sont pas
très favorables. En effet, leur rigidité est plus importante. Par exemple, leurs
modules d'élasticité en flexion sont plus de deux fois supérieurs à celui d'un
polypropylène. Typiquement le module de flexion d'un polypropylène est de
1000 MPa, tandis que celui d'un ABS est de 2500 MPa, d'un PA6: 2200 MPa, d'un
copolymère (acrylonitrile, acrylate de méthyle): 3300 MPa, d'un A/MMA: 4500
MPa, et d'un mélange PS/PE: 2700 MPa. Pour compenser une telle rigidité il faut
réaliser des lèvres plus élancées, donc plus difficiles à obtenir par moulage,
d'autant plus difficiles que l'aptitude au moulage par injection de ces
matériaux est en général inférieure à celle du polypropylène.
Et pourtant, la demanderesse a constaté qu'avec une telle forme et un tel
matériau, en particulier un polyamide (PA) ou acrylobutadiène styrène (ABS), le
piston selon l'invention présentait une bien meilleure étanchéité que les pistons
de l'art antérieur, particulièrement bien adaptée à la distribution de gels de
rasage, même faiblement visqueux.
La lèvre antérieure est orientée vers le haut: lors de la distribution du produit,
l'utilisateur appuie sur la valve de distribution, ce qui met la chambre contenant
le produit sous une pression inférieure à la pression régnant dans la chambre du
gaz propulseur. Sous l'effet de cette différence de pression le piston est soumis
à une force l'entraínant en direction du produit à distribuer. En se déplaçant
dans cette direction, le piston rencontre le produit qui, quelle que soit sa
viscosité, résiste et tend à "ouvrir" la lèvre antérieure qui se plaque contre la
paroi interne cylindrique du boítier et repousse le produit devant elle sans laisser
passer le gaz propulseur.
La géométrie de la lèvre a été dessinée de telle sorte que l'on obtienne la
résistance axiale et la souplesse radiale désirées. Elle s'appuie sur un cône qui a
pour axe celui de la paroi cylindrique du piston, l'angle de la paroi avec ledit
axe étant suffisamment faible pour que ladite lèvre puisse résister aux efforts
engendrés lorsque le produit est repoussé - l'effort axial important résultant de
la résistance du produit se traduisant essentiellement par une contrainte de
compression. Ladite lèvre a également un fort élancement longueur/(épaisseur
moyenne), ce qui lui permet d'acquérir la souplesse voulue dans le sens radial.
De la sorte, ladite lèvre peut suivre, au cours du déplacement du piston, les
moindres reliefs rencontrés sur la paroi interne du boítier (par exemple de légers
bosselages occasionnés lors de la manipulation dudit boítier).
De préférence, le diamètre d'extrémité de ladite lèvre antérieure est, à l'état
non contraint, supérieur au diamètre interne du boítier. Ainsi, l'extrémité la lèvre
est continuellement dans un état de contrainte circonférentielle compressive,
en appui radial contre la paroi interne cylindrique du boítier, c'est-à-dire dans
une configuration favorable à l'entraínement du produit au-devant de la dite
lèvre, quelle que soit la viscosité du produit.
Enfin, quand l'utilisateur agit sur la valve pour distribuer le produit, le piston a
tendance, sous l'effet de la différence de pression, à s'avancer vers le produit
mais son inertie peut être telle qu'il ne se déplace pas immédiatement, en tout
cas telle qu'il réagit moins rapidement que la lèvre antérieure, mince et flexible.
Or la lèvre est soumise également à cette différence de pression et a
tendance à se fermer (l'angle du cône à tendance à diminuer), risquant ainsi
de libérer une partie du gaz propulseur en direction du produit. Le fait
d'augmenter le diamètre au repos de la périphérie de la lèvre permet de
maintenir un contact de ladite périphérie de la lèvre avec la paroi du boítier
malgré la fermeture et de conserver ainsi l'étanchéité nécessaire avant que le
piston avance et que le produit, par sa résistance à l'avancée du piston, ouvre
la lèvre et la plaque contre la paroi du boítier.
Le diamètre du boítier est de préférence compris entre 35 mm et 100 mm. Le
piston présente une face frontale avec une épaisseur moyenne typiquement
comprise entre 0,6 et 1,5 mm, de préférence 0,8 mm, et une paroi cylindrique
avec une épaisseur moyenne typiquement comprise entre 0,4 et 0,7 mm, de
préférence 0,5 mm. La lèvre antérieure, de longueur typique comprise entre 8
et 12 mm, de préférence 9mm, a une épaisseur sensiblement constante,
légèrement décroissante en direction de son extrémité pour faciliter le
démoulage, variant typiquement de 0,6 mm au niveau de sa base à 0,4 mm
au niveau de son extrémité. Pour les diamètres les plus grands, typiquement
compris entre 66 mm et 100 mm, la face interne concave du piston est
avantageusement consolidée par des nervures faisant office de raidisseurs.
Typiquement ces nervures peuvent être méridiennes: radiales sous le front du
piston et axiales dans sa partie cylindrique.
De préférence, la paroi cylindrique du piston est munie à son autre extrémité
d'une lèvre postérieure orientée vers le bas, de forme également sensiblement
conique, avec un angle au sommet également compris entre 10° et 30°, de
préférence entre 15° et 25°. De préférence également, le diamètre d'extrémité
de ladite lèvre postérieure est, à l'état non contraint, supérieur au diamètre
interne du boítier.
Cette lèvre postérieure joue non seulement un rôle de stabilisation et de
contribution au guidage du piston dans son déplacement mais également un
rôle complémentaire dans l'amélioration de l'étanchéité, notamment pour les
pistons de plus grand diamètre, dont l'inertie est importante. La lèvre antérieure
et la lèvre postérieure délimitent en effet un volume de gaz intermédiaire,
séparé de la chambre du gaz propulseur, ce qui permet d'avoir une différence
de pression plus faible de part et d'autre de la lèvre antérieure. Le phénomène
décrit plus haut (risque de fermeture de la lèvre antérieure -donc de fuite -
avant que le piston avance) est ainsi diminué et ralenti, de sorte que l'effet de
poussée vers l'avant du piston peut jouer le rôle attendu sans que la lèvre
antérieure ne soit passée par une phase transitoire "fermante" dommageable.
De plus, si, sous l'effet d'une faible différence de pression, la lèvre antérieure se
ferme légèrement, la pression diminue dans le volume intermédiaire, ce qui
augmente la différence de pression de part et d'autre de la lèvre postérieure.
La lèvre postérieure a donc tendance à s'ouvrir et sa périphérie se plaque
contre le diamètre interne du boítier, empêchant par conséquent tout passage
du gaz propulseur vers ce volume intermédiaire. On constate donc que La
configuration de la lèvre antérieure tournée vers la chambre du produit et de
la lèvre postérieure orientée vers la chambre du gaz propulseur permet
d'obtenir un volume intermédiaire qui protège particulièrement bien le produit
du gaz propulseur et limite au maximum les fuites du gaz vers le produit.
La lèvre postérieure est légèrement plus épaisse que la lèvre antérieure,
essentiellement pour mieux résister mécaniquement aux efforts nécessaires à
l'enfilage du piston dans le boítier et éviter ainsi la formation irréversible de plis.
La figure représente un piston selon l'invention.
EXEMPLE : Piston pour boítier de diamètre 53 mm
Le boítier destiné à recevoir le piston est un boítier standard, souvent utilisé pour
conditionner des produits d'hygiène, tels que les gels de rasage.
Le piston 10 a une partie frontale 1 en forme de corps creux profond renversé
reliée à une paroi cylindrique 2 munie à son extrémité antérieure 21 d'une lèvre
antérieure 3 orientée vers le haut. La lèvre antérieure 3 présente une forme
globale conique, d'épaisseur sensiblement constante.
Le piston 10 est réalisé par moulage en seule pièce en acrylobutadiène styrène
(ABS). L'angle α du cône formé par ladite lèvre antérieure avec l'axe vertical
est voisin de 10°, ce qui correspond à un angle de cône de 20°.
Le piston 10 présente une face frontale 1 ayant une épaisseur moyenne de
0,8mm, et une paroi cylindrique 2, ici assez courte (de l'ordre de 10 mm), ayant
une épaisseur moyenne de 0,5 mm. La lèvre antérieure 3, de longueur 9mm, a
une épaisseur sensiblement constante, légèrement décroissante en direction
de son extrémité pour faciliter le démoulage, variant de 0,6 mm au niveau de
sa base 31 à 0,4 mm au niveau de son extrémité 32. La lèvre antérieure 3
présente donc un élancement longueur/(épaisseur moyenne) voisin de 18. A
son extrémité 32, la lèvre présente, à l'état non contraint, un diamètre voisin de
52,5 mm, supérieur au diamètre interne du boítier, sensiblement égal à
52,2 mm. Une fois le piston inséré dans le boítier, l'extrémité la lèvre est
continuellement dans un état de contrainte circonférentielle compressive
(correspondant à un rétreint circonférentiel de l'ordre de 5‰ ), en appui radial
contre la paroi interne cylindrique du boítier, c'est-à-dire dans une
configuration favorable au raclage d'une très fine pellicule étanche de
produit, même de faible viscosité.
La paroi cylindrique 2 du piston 10 est munie à son autre extrémité 22 d'une
lèvre postérieure 4 orientée vers le bas, de forme également sensiblement
conique, avec un angle au sommet voisin de 20°. A son extrémité 42, la lèvre
postérieure 4 a un diamètre égal, à l'état non contraint, à 52,6 mm, légèrement
supérieur au diamètre interne du boítier.