La présente invention a pour objet un dispositif d'obturation et ou de
distribution. Elle trouve plus particulièrement son utilisation dans le domaine des
réservoirs munis de bouchon verseur, et notamment ceux munis d'un bouchon
verseur avec charnière à effet ressort. Ce type de bouchon permet, en position
fermée, d'obturer une ouverture d'un réservoir sur lequel il est monté, alors qu'en
position ouverte, il permet une distribution du produit contenu dans le réservoir par
le biais d'un orifice de distribution qui est en communication fluidique avec le
contenu du réservoir. La charnière à effet ressort permet de passer facilement de
la position fermée à la position ouverte.
Les bouchons verseurs sont largement décrits dans l'état de la technique,
ils comportent généralement un corps apte à être monté sur le réservoir,
notamment autour d'un col délimitant une ouverture dudit réservoir, et d'autre part
un couvercle relié au corps au moyen d'une charnière. Le corps comporte un
orifice de distribution qui est obturé par le couvercle lorsque le bouchon est en
position fermée. En position ouverte, le couvercle dégage au moins en partie ledit
orifice de distribution pour permette la sortie du produit du réservoir.
Généralement pour passer de la position fermée à la position ouverte, il est
nécessaire de tenir le réservoir dans une main, alors que l'autre main exerce une
poussée sur une partie protubérante du couvercle. De préférence, cette partie
protubérante est définie d'un côté diamétralement opposé à la charnière.
Dans le cas où la charnière est à effet ressort, le simple soulèvement du
couvercle relativement au corps entraíne la suite du mouvement d'ouverture. La
charnière à effet ressort amène le couvercle en position ouverte, à condition
qu'elle soit amenée jusqu'à une position d'équilibre instable, et en influençant alors
très légèrement la sortie de cette position instable vers la position ouverte.
De tels bouchons verseurs sont notamment connus de l'enseignement des
documents US-4,813,560 et US-3,741,447.
En variante, on connaít d'autres bouchons verseurs, de l'enseignement des
documents US-4,124,151 et US-4,911,337 pour lesquels la charnière à effet
ressort est en particulier obtenue après engagement d'une rotule du couvercle
dans un bossage du corps. La rotule engagée dans le bossage forme l'axe de la
charnière autour de laquelle le couvercle peut pivoter relativement au corps. L'effet
ressort est obtenu d'une portion élastique reliant une bordure du couvercle à une
bordure du corps. Cette portion élastique prolonge le couvercle de manière factice
en s'étendant d'un côté de la charnière opposé à celui duquel est défini le
couvercle. Dans ce cas également, pour obtenir le passage de la position fermée
à la position ouverte du couvercle, une poussée doit être exercée sur une partie
protubérante du couvercle, ladite partie protubérante étant diamétralement
opposée à la portion élastique.
On connaít de l'enseignement du document FR-1,161,611, un autre type de
bouchon verseur pour lequel le couvercle comporte également une partie
protubérante et une charnière munie d'un moyen ressort. Dans ce cas, la partie
protubérante est définie d'un côté de la charnière opposé à celui selon lequel est
défini le couvercle. Pour obtenir un dégagement de l'orifice de distribution, on
exerce une pression sur le pourtour extérieur de cette partie protubérante de
manière à créer un bras de levier.
Dans le mode de réalisation enseigné par ce document FR-1,161,611, le
couvercle est apte à revenir élastiquement en position fermée, mais il présente un
inconvénient majeur dans la mesure où la position ouverte n'est obtenue que tant
qu'une contrainte est exercée sur ladite partie protubérante. Le moyen ressort
exerce une contrainte permanente pour ramener le couvercle en position fermée.
Ce moyen ressort ne connaít pas de position d'équilibre instable réversible lui
permettant de passer d'une première position stable, par exemple fermée, à une
deuxième position stable, par exemple ouverte. En effet, il est inclus dans
l'épaisseur du couvercle, et le rigidifie. L'ouverture partielle fournie par le couvercle
est également dépendante des propriétés plastiques du couvercle à l'intérieur
duquel le moyen ressort est disposé.
La manipulation d'un réservoir muni d'un bouchon selon FR-1,161,611 n'est
pas aisée. En effet, même si elle permet de tenir et d'ouvrir le réservoir d'une
seule main, lorsque l'on verse le produit de manière à orienter l'orifice de
distribution vers le bas, au moins un doigt de la main devant maintenir le couvercle
ouvert, la main est alors contrainte dans une position tordue. De plus dans cette
position, la main qui saisit le réservoir ne peut pas correctement régler l'inclinaison
donnée au réservoir étant donnée la position complexe dans laquelle elle est
contrainte.
Les bouchons verseurs connus dans l'état de la technique posent
problème. En effet, ceux qui peuvent être maintenus en position ouverte lorsque
l'on distribue le produit nécessitent tous l'usage des deux mains pour assurer
l'ouverture ou la fermeture desdits bouchons verseurs. Et même les bouchons
verseurs qui peuvent être ouverts et tenus d'une seule main posent problème
dans la mesure où l'ouverture n'est possible qu'en maintenant une contrainte sur
une partie du couvercle.
Il existe un besoin pour de nouveaux bouchons verseurs, notamment des
bouchons verseurs dont le couvercle soit d'un encombrement minimal que ce soit
en position ouverte ou fermée.
L'invention a pour objet de résoudre en tout ou partie les problèmes
énoncés ci-dessus. A cet effet, le bouchon verseur selon l'invention, lorsqu'il est
monté sur un récipient, peut être déplacé de la position ouverte à la position
fermée et réciproquement, au moyen de la même main qui tient le récipient. Par
ailleurs, l'ouverture, comme la fermeture, sont obtenus en exerçant une simple
pression sur une surface d'appui supérieure du couvercle de ce bouchon verseur.
Le couvercle est dans l'invention monté rotatif, relativement à un corps du
bouchon, autour d'un axe formant charnière. De part et d'autre de l'axe formant
charnière, le couvercle comporte une surface d'appui, la première surface d'appui
servant à entraíner l'ouverture, et la deuxième la fermeture. Par ailleurs, la
charnière est de préférence à effet ressort pour faciliter la fin des mouvements
d'ouverture ou de fermeture.
L'invention a pour objet un dispositif d'obturation et ou de distribution
destiné à équiper un réservoir, le dispositif comportant :
i) un corps apte à être monté sur le réservoir, et présentant un orifice de
distribution en communication avec une ouverture délimitée par le réservoir, et ii) un couvercle apte à sélectivement obturer ledit orifice de distribution, ledit
couvercle étant articulé relativement au corps autour d'un axe d'une charnière, et
étant apte, en l'absence de toute sollicitation extérieure, à rester en position
ouverte, et iii) au moins une bande élastiquement déformable reliant le couvercle au
corps,
caractérisé en ce que le couvercle comporte deux extrémités selon un axe
perpendiculaire à l'axe de la charnière, ce dernier étant situé relativement aux
dites extrémités de manière à ce que l'ouverture du couvercle puisse résulter
d'une pression exercée sur une portion du couvercle située entre ledit axe de la
charnière et l'extrémité du couvercle opposée à l'extrémité délimitant au moins en
partie une portion du couvercle comportant des moyens aptes à obturer l'orifice de
distribution.
L'invention a également pour objet un dispositif d'obturation et ou de
distribution apte à être monté au niveau d'une ouverture d'un réservoir, le dispositif
comportant
i) un corps apte à être monté autour de ladite ouverture, ce corps présentant un
orifice de distribution en communication fluidique avec le réservoir, et ii) un couvercle articulé relativement au corps par l'intermédiaire d'une charnière à
effet ressort, le couvercle comportant deux portions de part et d'autre d'un axe de
la charnière,
- une première portion du couvercle présentant des moyens pour obturer
l'orifice de distribution en position fermée, et
- une deuxième portion du couvercle formant une surface d'appui pour
permettre un entraínement du couvercle de la position fermée à une position
ouverte,
- au moins une bande élastiquement déformable reliant le couvercle au
corps,
caractérisé en ce que la deuxième portion du couvercle est au moins en
partie reçue dans une cavité du corps lorsque le couvercle est en position ouverte.
Une charnière est généralement composée de deux pièces réunies par un
axe commun autour duquel l'une des pièces au moins peut tourner. Lorsqu'une
charnière est définie par un film de fine épaisseur reliant les deux pièces, alors
l'axe autour duquel les pièces peuvent tourner correspond à une zone longiligne
de plus faible épaisseur du film. Selon un mode de réalisation préféré, la charnière
est du type charnière-film.
Par "articulation à effet ressort" on désigne une articulation comportant une
bande élastique de liaison configurée de manière à être soumise à une contrainte
élastique maximale (soit en extension, soit en compression) dans une position
intermédiaire entre la position d'ouverture et la position de fermeture. La bande
élastique relie également les deux pièces. Elle est rattachée à chacune des pièces
de telle sorte que la distance entre lesdits deux points de rattachement soit
variable lorsque l'on passe de la position ouverte à la position fermée. La bande a
une élasticité propre, et peut présenter une position d'équilibre instable entre les
deux positions ouvertes et fermées.
Par exemple, la bande élastique a une longueur telle qu'il existe entre les
deux positions ouverte et fermée, une position dans laquelle la contrainte en
extension ou en compression est maximale, ce qui induit l'instabilité de cette
position intermédiaire entre la position ouverte et la position fermée.
Avantageusement, le couvercle forme un levier, de telle sorte qu'une force
exercée sur l'une des deux portions du couvercle entraíne les deux portions en
pivotement autour de l'axe de la charnière.
Par levier, on entend un corps unitaire ici formé par le couvercle, le levier
étant mobile autour d'un axe, en l'occurrence ici autour de l'axe de la charnière. Et
par bras de levier, on entend une distance entre un point d'application d'une force
et un axe formant charnière de rotation.
De préférence, en position fermée, la charnière à effet ressort est masquée
par le couvercle, notamment entre le couvercle et le corps. Le couvercle est
divisible en deux portions définies de part et d'autre de cette charnière, chacune
des deux portions participant alors au masquage de la charnière.
Selon un mode de réalisation particulier, la charnière à effet ressort
comporte une première partie solidaire du corps, une deuxième partie solidaire du
couvercle et ladite bande élastique pour relier ces deux parties.
Notamment dans le cas où la charnière est masquée sous le couvercle en
position fermée, alors la première partie peut être plus particulièrement rattachée
à un rebord de la cavité formée dans le corps, et la deuxième partie peut être
reliée à une surface inférieure du couvercle. Dans ce cas, la bande élastique est
également masquée par le couvercle en position fermée. De préférence, la
deuxième partie est reliée à la surface inférieure de la deuxième portion du
couvercle, ce qui entraíne notamment l'entrée au moins en partie de cette
deuxième portion dans la cavité.
L'intérêt d'avoir la charnière masquée sous le couvercle, en position
fermée, est de protéger cette charnière de toutes salissures ou de tous chocs
notamment lors du stockage de ce type de dispositif.
Avantageusement, cette deuxième partie est reliée à distance des
extrémités de la surface supérieure du couvercle, et la première partie est
rattachée à une zone du rebord de la cavité la plus proche possible de l'orifice de
distribution. Dans ce cas la charnière s'étend avantageusement selon une ligne
séparant d'un côté l'orifice de distribution et de l'autre un accès à la cavité.
De préférence, un axe de la charnière est apte à tolérer une déformation
élastique lors du passage de la position fermée à la position ouverte, notamment
sous l'effet d'une pression exercée sur la surface d'appui. Cette déformation
élastique conduit à une translation de la deuxième partie relativement à la
première partie. Dans le cas particulier où la charnière est du type charnière film,
la zone formant l'axe de la charnière se déforme élastiquement pour être
légèrement plus basse qu'au repos.
En variante, et ou de manière supplémentaire, sous l'effet de la pression
exercée sur la surface d'appui, une surface supérieure du couvercle peut
également être apte à s'écraser élastiquement en direction d'un siège du corps.
Dans ces deux cas de figure, et selon un aspect avantageux de l'invention,
dans la mesure où la surface inférieure du couvercle comporte une béquille, cette
béquille vient alors en appui sur le corps et est apte à former localement au niveau
du siège un nouvel axe de rotation, ou axe de charnière temporaire, lors du
passage de la position fermée à la position ouverte.
Cet axe de charnière temporaire n'est formé que pendant le laps de temps
où une pression est exercée sur la surface d'appui, et tant que l'axe de la
charnière est apte à s'enfoncer lors dudit passage de la position fermée à la
position ouverte. L'intérêt de cette béquille est qu'elle permet de modifier
momentanément la valeur des différents bras de levier.
De préférence, l'axe de charnière temporaire est formé entre l'orifice de
distribution et l'axe de la charnière. Ainsi, avec une force de pression normale
exercée sur la surface d'appui de la deuxième portion, une force plus grande peut
initialement être obtenue au niveau de la première portion obturant l'orifice de
distribution. Cette disposition est notamment avantageuse lorsqu'il est nécessaire
de désengager un picot de la surface inférieure de la première portion du
couvercle dudit orifice de distribution.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la charnière à effet ressort
est en position stable dans les positions ouverte et fermée, et passe par une
position d'équilibre instable entre ces deux positions.
Avantageusement toujours, en position ouverte, un angle défini entre le
corps et le couvercle est supérieur à 90°, et est de préférence inférieur à 130°.
Selon un aspect avantageux de l'invention, le passage de la position
fermée à la position ouverte peut être provoqué par une pression exercée sur la
surface d'appui. Notamment, la pression peut être exercée selon au moins une
composante orthogonale à cette surface d'appui.
Par exemple, la deuxième portion peut avoir une longueur, le long d'un axe
orthogonal à l'axe de la charnière, inférieure à une longueur de la première portion
relativement au même axe.
Avantageusement, une face inférieure de la première portion peut
comporter un picot apte à s'engager de manière étanche dans l'orifice de sortie.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, le dispositif comporte un
moyen de verrouillage de la position fermée pour empêcher le passage du
couvercle de la position fermée à la position ouverte, ce moyen de verrouillage
pouvant coopérer avec un rebord de la cavité de manière à empêcher la rotation
de la deuxième portion relativement à l'axe de la charnière. L'intérêt d'un tel
moyen de verrouillage est d'éviter toute ouverture intempestive et non désirée du
couvercle, notamment, lors d'un choc ou d'une chute qui pourrait survenir à un
récipient muni d'un tel dispositif. Ce moyen de verrouillage augmente notamment
la longueur du couvercle selon un axe orthogonal à l'axe de la charnière, de telle
sorte qu'au repos, dans la position fermée, le moyen de verrouillage est en vis-à-vis
voire en appui sur ce rebord.
La position du moyen de verrouillage est maintenue sous l'effet d'une
languette élastique qui le maintient dans ladite position de repos. Pour permettre
le passage de la position fermée à la position ouverte, il est d'abord nécessaire
d'exercer une pression sur ce moyen de verrouillage, visant à contraindre ladite
languette élastique. Lorsque la languette est contrainte, le moyen de verrouillage
est de préférence déplacé axialement le long d'un axe orthogonal à la charnière.
En même temps que cette pression est exercée selon une composante au moins
parallèle à la surface d'appui, de préférence, l'utilisateur exerce une contrainte
selon une composante au moins orthogonale à la surface d'appui du couvercle,
pour entraíner enfin l'ouverture.
Selon un premier mode de réalisation, le moyen de verrouillage de la
position fermée est formé par un moyen de verrouillage rapporté sur le couvercle.
Dans ce cas, alternativement, la languette élastique peut également être
contrainte dans sa position de verrouillage, et le moyen de verrouillage est alors
en butée contre un pourtour intérieur du rebord de la cavité.
Selon un deuxième mode de réalisation, le moyen de verrouillage de la
position fermée est réalisé d'un seul tenant avec au moins une partie du
couvercle.
De préférence, une pression exercée sur un pourtour extérieur du moyen
de verrouillage, selon au moins une composante parallèle à la surface d'appui
permet une compression de la languette élastique, et autorise ainsi un passage de
la position fermée à la position ouverte.
Avantageusement, le dispositif est de préférence réalisé d'un seul tenant
par moulage de matière thermoplastique, de préférence choisie dans la famille
des polyoléfines. Par exemple le dispositif est moulé en polypropylène.
L'invention a également pour objet un réservoir muni d'un dispositif
d'obturation et ou de distribution selon l'invention.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à
l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre
indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- Figure 1a : une vue de profil d'un réservoir muni d'un dispositif selon
l'invention en position fermée;
- Figure 1b : une vue de profil d'un réservoir muni d'un dispositif selon
l'invention en position ouverte ;
- Figure 2a : une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon l'invention
en position fermée ;
- Figures 2b et 2c : deux vues en coupe longitudinale d'un dispositif selon
l'invention en position d'ouverture et en position ouverte ;
- Figure 2d : une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon l'invention
en position de moulage ;
- Figure 3 : une vue de profil d'une variante de réalisation d'un dispositif
selon l'invention en position fermée ;
- Figure 4 : une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon la Figure 3
;
- Figures 5a, 5b et 5c : une vue de profil de différent mode de réalisation
d'un moyen de verrouillage apte à être monté sur un dispositif selon l'invention ;
- Figures 6a et 6b : une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon
l'invention en position de déverrouillage et en position d'ouverture ;
- Figure 7a : une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon un
deuxième mode de réalisation de l'invention en position de moulage ;
- Figure 7b : une vue en coupe longitudinale d'un dispositif selon un
deuxième mode de réalisation de l'invention en position fermée ;
- Figure 7c et 7d : deux vues en coupe longitudinale d'un dispositif selon un
deuxième mode de réalisation de l'invention en position d'ouverture et
respectivement ouverte.
La figure 1a montre un dispositif d'obturation 1 monté sur un réservoir 2. Le
réservoir 2 est par exemple de forme allongée le long d'un axe X. Il comporte une
ouverture, non visible sur la figure 1a, définie de préférence orthogonalement à cet
axe X. Le dispositif 1 comporte principalement un corps 3 monté sur le réservoir 2,
et un couvercle 4. Le corps 3 est de préférence monté à demeure sur le réservoir
2, par exemple par coopération entre un relief d'un pourtour intérieur du corps 3 et
d'un relief complémentaire d'un pourtour extérieur du réservoir 2.
Le couvercle 4 est lui mobile relativement au corps 3, comme cela est
visible sur la Figure 1b, où le couvercle 4 est en position ouverte, alors que sur la
Figure 1a le couvercle 4 est en position fermée. En position ouverte, un orifice de
distribution 5 du corps est maintenant visible et rend possible la distribution du
produit contenu dans le réservoir 2. En effet, le corps 3 est monté sur le réservoir
2 de telle sorte que l'orifice de distribution 5 soit en communication fluidique avec
l'ouverture du réservoir 2, cette ouverture étant toujours masquée par le corps 3.
De préférence, cet orifice de distribution 5 est défini au niveau d'un siège 6
du corps 3, le siège 6 définissant une surface sensiblement orthogonale à l'axe X.
Le couvercle 4 est articulé autour d'une charnière 7 d'axe 8, l'axe 8 de cette
charnière 7 étant défini parallèlement à la surface du siège 6, et orthogonalement
à l'axe X. Dans la position ouverte, le couvercle 4 définit un angle avec la surface
du siège 6 supérieur à 90°, et de l'ordre de 130°. Le siège 6 comporte une cavité 9
à l'intérieur de laquelle une portion au moins du couvercle 4 est disposée lorsqu'il
est en position ouverte.
En effet, l'axe 8 de la charnière 7 étant défini à distance des bordures du
couvercle 4, celui ci peut donc se définir par deux portions chacune disposée de
part et d'autre de l'axe 8. Par exemple une première portion 10 s'étend en position
fermée au-dessus de l'orifice de distribution 5, alors qu'une deuxième portion 11
sert de bascule ou surface d'appui pour notamment entraíner la première portion
10 de la position fermée à la position ouverte. Ladite deuxième portion 11
correspond à la partie du couvercle 4 qui bascule au moins en partie à l'intérieur
de la cavité 9 en position ouverte.
Selon la Figure 2a, le réservoir 2 comporte de préférence un col 12 au
niveau duquel est définie l'ouverture 13 du réservoir 2. Le col 12 forme une
restriction locale d'un diamètre extérieur du récipient 2. Le corps 3 est de
préférence monté, ici en force, sur une partie du réservoir 2 plus large que le
diamètre du col 12. Par ailleurs, pour être retenu sur le réservoir 2, le corps 3
comporte une cheminée 14 en communication avec l'orifice de distribution 5, cette
cheminée 14 étant emmanchée à l'intérieur du col 12. Ainsi une communication
fluidique est assurée entre le réservoir 2 et l'orifice de distribution 5. La cheminée
14 est montée de façon étanche dans le col 12 pour éviter les fuites lorsque le
dispositif est présenté "tête en bas", à savoir, l'orifice de distribution 5 orienté vers
le sol.
Selon le mode de réalisation représenté Figure 2a, le couvercle 4 comporte
un picot 15 apte à coopérer avec l'orifice de distribution 5 de manière à l'obturer
de façon étanche. De préférence, l'orifice 5 est de section circulaire et le picot a
une forme complémentaire cylindrique. Le picot 15 s'enfonce selon une hauteur
faible à l'intérieur de l'orifice 5. En effet, le couvercle étant prévu rotatif autour de
la charnière 7, en décrivant un tel mouvement rotatif, le picot 15 doit pouvoir sortir
facilement de cet orifice 5, tout en proposant de bonnes conditions d'étanchéité en
position fermée.
La charnière 7 est de préférence disposée au niveau d'une surface
inférieure 19 opposée à la surface supérieure 16 du couvercle 4. Ainsi elle est
protégée lorsque le dispositif est en position fermée. La charnière 7 est ici du type
charnière film, elle comporte une première partie 17 solidaire du siège 6, et une
deuxième partie 18 solidaire du couvercle 4. L'axe 8 de la charnière 7 est formé
par un film plastique entre la première partie 17 et la deuxième partie 18. En effet,
la charnière 7 est de préférence obtenue de moulage de matière plastique.
En particulier la deuxième partie 18 est rattachée à la surface inférieure 19
du couvercle 4, et plus particulièrement encore à une zone de cette surface
inférieure 19 disposée au niveau de la deuxième portion 11. Ainsi, lorsque le
couvercle 4 est entraíné en position ouverte, la deuxième partie 18 est entraínée
en rotation relativement à la première partie 17.
Le picot 15 est en particulier défini au niveau de la surface inférieure 19,
d'un côté du couvercle 4 opposé à la zone avec laquelle la deuxième partie 18 est
rattachée.
La première partie 17 est de préférence rattachée à une zone 21 du siège 6
définie au niveau d'un rebord 20 de la cavité 9, la zone 21 de ce rebord 20 étant
par ailleurs définie par un pourtour extérieur de la cheminée 14 émergeant hors du
col 12.
Dans l'exemple représenté, la charnière 7 est à effet ressort, elle comprend
à cet effet une bande élastique 22, reliant d'une part la première partie 17 et
d'autre part la deuxième partie 18. A la figure 2b, la bande élastique 22 est dans
une position d'extension maximale, correspondant à une position d'équilibre
instable. En effet, la distance 23 entre les deux points de rattachements de la
bande élastique 22 sur respectivement les deux parties 17 et 18, est, dans cette
position, légèrement supérieure à la longueur au repos de cette bande élastique
22.
La bande 22 est rattachée sur les deux parties 17 et 18 de telle sorte que la
position instable est prévue entre la position complètement fermée, Figure 2a et
complètement ouverte Figure 2c. Cette position ouverte est en partie définie par
une butée d'une bordure 24 du couvercle 4 contre le pourtour extérieur de la
cheminée 14 émergeant hors du col 12, ou le pourtour extérieur du col 12 lui-même.
Ce pourtour extérieur de la cheminée 14 ou le pourtour extérieur du col 12
participent à la définition du pourtour intérieur de la cavité 9.
Dans cette position ouverte, la bande élastique 22 est dans une position
stable, et ne tend pas à retourner de lui-même dans la position instable de la
Figure 2b. Quels que soient les mouvements impliqués au réservoir 2 sur lequel le
dispositif 1 est monté, le couvercle 4 reste en position ouverte, et ne gêne jamais
la distribution de produit par le biais de l'orifice 5. De plus, du fait que la deuxième
portion 11, servant de surface d'appui pour entraíner le couvercle 4 en position
ouverte, est disposée à l'intérieur de la cavité 9, l'utilisateur peut saisir le réservoir
2 sur toute sa hauteur, voire même au niveau du pourtour extérieur du corps 3,
sans pour autant risquer d'appliquer une pression sur la surface supérieure 16, et
donc de refermer ce couvercle 4.
Le couvercle 4 comporte, notamment au niveau de la surface supérieure
16, deux extrémités 24a et 24b opposées selon un axe orthogonal à l'axe 8, une
première extrémité 24a délimitant en partie la première portion 10 et une
deuxième extrémité 24b délimitant en partie la deuxième portion 11.
De préférence, le dispositif 1 est moulé d'une seule pièce dans un matériau
thermoplastique. La figure 2d présente le dispositif 1 dans la position dans laquelle
il est moulé. La particularité de ce moule réside dans la présence d'une deuxième
charnière film 25 entre la deuxième partie 18 et le couvercle 4, cette deuxième
charnière film 25 tolérant un mouvement du couvercle 4 relativement à cette
deuxième partie 18. Ce mouvement permet ensuite le montage du couvercle 4
relativement à cette deuxième partie 18 de manière à les rendre solidaire. En
effet, ils ne sont pas prévus solidaires dès le montage pour faciliter le moulage et
le plan de joint d'une telle pièce. Cette charnière film 25 est notamment prévue au
niveau de la deuxième extrémité 24b.
Pour rendre le couvercle 4 fonctionnel et pour que les mouvements
appliqués au couvercle 4 soient transmis à la deuxième partie 18, on rabat ce
couvercle 4 sur la deuxième partie 18 de manière à engager, de préférence de
manière irréversible, un pignon 26 dans un orifice complémentaire 27. Dans
l'exemple, le pignon 26 constitue une partie émergente de la surface inférieure 19
(ici présentée vers le haut, avant montage) apte à s'insérer dans l'orifice
complémentaire 27 prévu dans la deuxième partie 18. L'ensemble pignon 26-orifice
complémentaire 27 forme un moyen de solidarisation supplémentaire de la
deuxième partie 18 au couvercle 4.
En variante, dans l'exemple présenté sur les figures 3 et 4, un dispositif 1
tel que décrit précédemment ne comporte pas nécessairement un pignon tel que
26 et un orifice complémentaire tel que 27. Un moyen de verrouillage externe 28
est alors monté sur le couvercle 4 de manière à le rendre solidaire en mouvement
de la deuxième partie 18. Ce moyen de verrouillage externe 28 est un moyen de
solidarisation de la deuxième partie 18 au couvercle 4.
Ce moyen de verrouillage externe 28 a une forme de pince. Une partie
supérieure 29 de la pince 28 vient au contact de la surface supérieure 16 du
couvercle 4, alors qu'une partie inférieure 30 de la pince 28 vient, elle, coopérer
avec un relief complémentaire 31 présenté par la deuxième partie 18 de la
charnière 7.
En parallèle, le dispositif 1 selon l'invention peut comporter un moyen de
verrouillage de la position fermée du couvercle. Ce moyen peut être prévu sur le
couvercle 4 solidaire en partie ou totalement des mouvements de la deuxième
partie 18. Il comporte alors au moins une languette élastique dont l'actionnement
doit préférentiellement être obtenu par des manoeuvres distinctes de celles à
mettre en oeuvre pour entraíner le seul basculement du couvercle 4 autour de la
charnière 7. Généralement, en position fermée du couvercle 4, pour entraíner le
basculement du couvercle 4, il faut exercer une pression selon au moins une
composante orthogonale à la surface supérieure 16 du couvercle. De ce fait, on
choisit de former ladite languette élastique, de telle sorte qu'il faille exercer sur elle
une pression selon au moins une composante parallèle à cette surface supérieure
16 du couvercle, cette pression étant de préférence à exercer depuis une zone
différente de la surface d'appui prévue au niveau de la deuxième portion 11 du
couvercle 4.
Selon un premier mode de réalisation, le moyen de verrouillage 28 peut par
exemple assurer en plus cette fonction de verrouillage de la position fermée. Dans
ce cas, le moyen de verrouillage 28 comporte au moins une languette élastique 32
qui prend appui contre la deuxième extrémité 24b du couvercle 4 de manière à
repousser le moyen de verrouillage 28 à distance de cette deuxième extrémité
24b. La languette élastique 32 s'étend en travers du creux formé par la pince, et
notamment du creux formé entre la partie supérieure 29 et la partie inférieure 30.
Même si la languette élastique 32 tend à repousser le moyen de
verrouillage 28, celui-ci reste néanmoins solidaire du couvercle 4, et sa course
dans cette direction est limitée par la coopération entre le relief complémentaire 31
et la partie inférieure 30. De préférence, la languette 32 est disposée de telle sorte
que lorsque le moyen 28, monté sur le couvercle 4, forme un prolongement 33 de
la deuxième extrémité 24b du couvercle 4. Ce prolongement 33 est alors en vis à
vis du rebord 20 de la cavité 9. Dans cette position de repos, le moyen 28
empêche donc un enfoncement du couvercle 4 dans ladite cavité 9. Le
prolongement 33 correspond, dans les modes de réalisation représentés, au point
de jonction entre les parties supérieure et inférieure respectivement 29 et 30.
Selon un deuxième mode de réalisation, présenté aux Figures 7a à 7d, le
dispositif 1 ne comporte pas de moyen de verrouillage tel que 28. En particulier,
selon les Figures 7a à 7d, le dispositif 1 comporte une languette élastique 50
reliée à une découpe 51 formée dans la deuxième portion 11 du couvercle 4. De
préférence, le couvercle 4 et cette languette élastique 50 sont réalisés d'une seule
pièce, en particulier de moulage.
La figure 7a présente la position dans laquelle peuvent être moulés en une
seule passe le couvercle 4, le corps 3 et la languette élastique 50. Dans cette
position de moulage, il est de même prévu de réaliser la deuxième charnière film
25 entre la deuxième extrémité 24b du couvercle 4 et la deuxième partie 18. Cette
charnière film 25 s'étend sur une partie du pourtour du couvercle 4, sauf au niveau
du pourtour délimité par la découpe 51. L'absence de charnière film 25 au niveau
de la découpe 51 permet de faire passer la languette élastique 50 de sa position
de moulage (Figure 7a) à une position opérationnelle (Figures 7b à 7d) dans
laquelle les mouvements appliqués au couvercle 4 sont transmis au moins en
partie à la deuxième partie 18.
Le passage de la position de moulage aux positions opérationnelles est
obtenu par déformation élastique de la languette élastique 50 au contact de la
deuxième partie 18. En effet, dans la position de moulage, cette languette 50 est
disposée sensiblement au dessus du niveau de la première charnière 7, alors que
dans toutes les positions opérationnelles, elle est sensiblement disposée sous le
niveau de cette charnière 7.
Enfin, la languette élastique 50 a une structure telle que le retour de la
position opérationnelle à la position de moulage ne peut pas être obtenu depuis le
pourtour extérieur du dispositif 1 lorsqu'il est monté sur un récipient 2. Quand bien
même, dans les positions opérationnelles, et en particulier dès que le couvercle 4
a quitté la position fermée, un jeu est toléré entre le couvercle 4 et la deuxième
partie 18, la languette élastique 50 permet de garantir le maintien du dispositif 1
sous des configurations opérationnelles.
En variante, on pourrait également prévoir dans ce deuxième mode de
réalisation, une coopération du type pignon 26 - orifice complémentaire 27 entre
le couvercle 4 et la deuxième partie 18.
Pour permettre l'ouverture du couvercle 4, il est d'abord nécessaire de
désamorcer le moyen de verrouillage de la position fermée du couvercle. A cet
effet, il est nécessaire d'exercer une force visant à contraindre la languette
élastique 32 ou 50 le cas échéant, jusqu'à ce que plus aucune partie du moyen de
verrouillage 28 ou de la languette élastique 50 le cas échéant ne soit en vis-à-vis
du rebord 20, et donc que la rotation du couvercle 4 autour de la charnière 7, vers
l'intérieur de la cavité 9, ne soit plus empêchée.
Par exemple, la surface extérieure de la partie supérieure 29 comporte des
rainures pour faciliter la manutention de l'organe de verrouillage 28 et l'exercice
d'une pression ponctuelle.
Pour conférer une plus grande flexibilité à la languette élastique 50 dans le
deuxième mode de réalisation, sans pour autant modifier le matériau, par exemple
du polypropylène, choisi pour mouler le dispositif 1 en une seule passe, il est
choisi de prévoir une longueur suffisante à cette languette 50 pour qu'un
débattement de l'ordre de quelques millimètres, soit l'épaisseur du chant du
rebord 20 en vis-à-vis duquel la languette 50 est présentée, puisse être obtenu
sans avoir à exercer une force supérieure à 1,5 kg. De ce fait, le rebord 20
comporte une encoche 52 abaissant localement le niveau du rebord 20 délimitant
la cavité 9 relativement au siège 6. Ainsi la longueur de la languette 50 peut être
augmentée sans pour autant modifier les dimensions d'encombrement vertical du
dispositif 1.
En augmentant légèrement l'encombrement vertical du dispositif 1, comme
cela est représenté sur les Figures 7a à 7d, la découpe 51 dans le couvercle 4
peut être réalisée de telle sorte qu'elle se redresse relativement au niveau défini
par la surface supérieure 16. Ainsi le point de rattachement 53 défini entre la
découpe 51 et la languette 50 peut être légèrement surélevé relativement au
couvercle, ce qui permet également d'augmenter la longueur de la languette 50 en
vue de lui conférer une plus grande flexibilité. Par exemple le point de
rattachement 53 contribue à formation d'un ergot sur le dessus du couvercle 4 tel
qu'un angle 54 défini entre le pourtour extérieur au niveau de la découpe 51 et la
languette 50 soit inférieur à 90°, et de préférence inférieur à 70°.
De préférence, la languette 50 comporte une portion concave 55,
directement adjacente du point de rattachement 53, apte à recevoir au moins un
doigt d'un utilisateur.
Ainsi pour permettre l'ouverture du couvercle selon le deuxième mode de
réalisation, on exerce une pression selon au moins une composante parallèle à un
plan formé par la surface supérieure 16, c'est-à-dire selon au moins une
composante orthogonale au pourtour extérieur de la languette élastique 50. La
languette 50 est alors déformée jusqu'à ce que son chant ne soit plus en vis à vis
du rebord 20 de la cavité 9. Ensuite, ou simultanément la pression peut également
être exercée selon une composante orthogonale à la deuxième portion 11 de la
surface supérieure 16, comme représenté Figure 7c, alors le couvercle 4 est
entraíné en rotation autour de la charnière 7.
Une même pression exercée au doigt, par exemple sur la portion concave
55, et orientée à 45° relativement à la surface supérieure 16 et à 45° relativement
à la portion de la languette 50 adjacente du rebord 20, comporte alors des
composantes selon les deux axes identifiés ci-dessus. Ainsi dans un même geste,
et d'une seule main, l'utilisateur peut déverrouiller le moyen de fermeture et
entraíner l'ouverture par rotation du couvercle. Le couvercle 4 est alors amené
dans la position ouverte présentée Figure 7d.
Selon les différentes variantes de réalisation du moyen de verrouillage 28,
présentées sur les Figures 5a, 5b et 5c, dans chacune de ces variantes, la partie
supérieure 29 forme une surface continue jusqu'à la zone formant le prolongement
33. La partie inférieure 30 est matérialisée par une poutre transversale reliant
deux côtés latéraux 34 et 35, ces deux côtés 34 et 35 reliant de part et d'autre la
partie supérieure 29 à la partie inférieure 30.
Selon une première variante, Figure 5a, une languette 32a s'étend
transversalement entre les parties supérieure 29 et inférieure 30, la languette 32a
étant dans ce cas rattachée à l'un des côtés, en l'occurrence au niveau du
pourtour intérieur du côté 34.
Selon une deuxième variante, Figure 5b, la languette 32b s'étend
transversalement entre les parties supérieure 29 et inférieure 30, la languette 32b
étant dans ce cas rattachée au niveau du pourtour intérieur de la partie supérieure
29 en direction de la partie inférieure 30.
Selon une deuxième variante, Figure 5c, le dispositif comporte deux
languettes 32c et 32d s'étendant chacune transversalement entre les parties
supérieure 29 et inférieure 30, chacune des languettes étant dans ce cas
rattachée à l'un des côtés, en l'occurrence la languette 32c est rattachée au
niveau du pourtour intérieur du côté 35, et la languette 32d est rattachée au
niveau du pourtour intérieur du côté 34.
Dans tous les cas, les languettes 32, 32a à 32d s'étendent dans un plan
orthogonal à un axe selon lequel le moyen 28 peut être déplacé relativement au
couvercle 4.
Ainsi selon le premier mode de réalisation, pour débloquer le moyen de
verrouillage 28, on exerce une pression sur ledit moyen de verrouillage 28 selon
au moins une composante parallèle à un plan formé par la surface supérieure 16.
La languette telle que 32 prévue dans le moyen 28 est alors comprimée jusqu'à
être poussée contre un pourtour intérieur du moyen 28. Dans cette position,
illustrée à la figure 6a, le moyen 28 n'est plus en vis à vis du rebord 20 de la cavité
9. Si une pression selon une composante au moins orthogonale à la deuxième
portion 11 de la surface supérieure 16 est exercée, comme représenté Figure 6b,
alors le couvercle 4 est entraíné en rotation autour de la charnière 7.
Si l'on décompose plus finement le mouvement opéré par le couvercle 4,
dan le premier et le deuxième mode de réalisation, lorsqu'il est entraíné de la
position ouverte à la position fermée, notamment dans le cas où le couvercle 4
comporte un picot 15, le bilan des forces exercées au niveau de la charnière 7
dénombrerait, pour une pression exercée sur le pourtour extérieur 16 de la
deuxième portion 11, qu'une résistance s'oppose à cette force au niveau du
pourtour intérieur de la première portion 10, du fait des frottements du picot 15
monté étanche dans son orifice 5.
Sachant qu'une pression exercée par un utilisateur est généralement de
l'ordre de 1,5 kg, et dans le cas où la résistance est supérieure à cette valeur, pour
éviter à l'utilisateur de forcer sur le couvercle 4, on prévoit de répartir les bras de
leviers de telle sorte qu'en appliquant une force de l'ordre de 1,5 kg, il obtienne
quand même la sortie du picot 15 de l'orifice 5.
Par exemple, la longueur du bras de levier de la résistance est choisie
inférieure à la longueur du bras de levier de la force de pression, cette longueur
étant déterminée relativement à un axe orthogonal à l'axe 8 de la charnière.
Généralement, la longueur de la première portion 10 est donc choisie inférieure à
la longueur de la deuxième portion 11 relativement à cet axe orthogonal à l'axe 8
Alternativement, lorsque de tels bras de levier ne peuvent pas être mis en
oeuvre du fait du design choisi, alors on prévoit de modifier momentanément, et
notamment au tout début de l'application de la pression sur la deuxième portion,
les longueurs relatives des différents bras de levier. Ceci peut être obtenu en
modifiant l'axe de la « charnière effective » au début de l'ouverture du couvercle 4.
En jouant sur l'élasticité de la charnière 7 et ou de la surface supérieure du
couvercle 4, qui sont l'un et ou l'autre capable(s) de se déformer en absorbant une
partie de la contrainte qui leur est appliquée, on crée momentanément un axe de
charnière temporaire 36, voir notamment Figures 2a et 6a.
Cet axe de charnière temporaire 36 est obtenu par une béquille 37 qui vient
en appui sur le siège 6, dans le cas présent la béquille 37 est disposée au niveau
de la surface inférieure 19 de la première partie 10 du couvercle 4, de manière à
ce qu'un bras de levier 38 lié à la pression exercée sur la deuxième portion 11
permette de compenser le bras de levier 39 lié à la résistance provoquée par le
picot 15 au niveau de la première portion 10. La rotation du couvercle 4 est alors
en partie obtenue autour de l'axe de charnière temporaire 36.
A partir du moment où ni la charnière 7, ni le couvercle 4 ne sont plus
capable d'absorber par élasticité la contrainte, alors l'axe de rotation revient au
niveau de l'axe 8 de la charnière 7, et les bras de leviers respectifs 40 et 41 sont
largement suffisants pour obtenir la fin de l'ouverture du couvercle 4. A ce stade,
le picot est généralement déjà sorti de l'orifice 5, et plus aucune force ne s'oppose
à la rotation impliquée par la pression sur la deuxième portion 11.
Avec un mode de réalisation selon cette alternative, la fermeture dudit
couvercle 4 est aisée. Le bras de levier 41 qui peut être obtenu par pression sur la
surface extérieure 16 de la première partie 10 est alors supérieur au bras de levier
40.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent
d'être décrits et l'on peut notamment combiner entre elles les caractéristiques des
divers exemples de réalisation.
Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression
« comportant deux » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant
au moins deux », sauf si le contraire est spécifié.