La présente invention a pour objet de proposer un dispositif
permettant d'améliorer le débattement d'un outil, par exemple d'une pelle
hydraulique ou d'un chargeur, dans le sens de l'ouverture comme dans le
sens de la fermeture, et procurant un gain d'effort à la dent du godet ou de
l'outil.
Sur une pelle en configuration d'origine, le montage d'un accessoire
tel qu'un coupleur d'attache rapide décrit dans le brevet FR 2 657 596 délivré
à MORIN FRERES ne permet pas toujours le respect de la cinématique
d'origine, et l'on constate parfois une diminution de l'angle de débattement
total du godet, dans d'autres cas, la cinématique d'origine a des
performances si déplorables qu'il faut impérativement trouver une solution
pour améliorer les caractéristiques de creusement avec un minimum de
modifications sur le porteur.
Dans tous le document, la notion de godet pourra être remplacée par
un ensemble « coupleur + godet », qui correspond à l'utilisation d'une
attache rapide intercalée entre le balancier et l'outil.
Les pelles hydrauliques et machines d'excavation présentent un bras
articulé, dont le dernier segment portant le godet, appelé balancier, est
pourvu d'un vérin commandant les mouvements du godet par l'intermédiaire
d'un embiellage composé de bielles et de leviers. Les pieds de ces bielles
sont en liaison pivot avec le godet, et les têtes de ces bielles sont en liaison
pivot avec l'extrémité de la tige de vérin. Cette extrémité du vérin de godet
est également en liaison pivot avec les têtes de deux leviers disposés de part
et d'autre du balancier, les pieds de ces leviers étant en liaison pivot avec le
balancier. L'autre extrémité du vérin de godet est en liaison pivot avec le
balancier à l'opposé du godet. L'embiellage forme un parallélogramme
déformable dans lequel la sortie de la tige du vérin de godet induit un
mouvement de fermeture du godet, tandis que la rentrée de celle-ci produit
un mouvement d'ouverture inverse.
L'objet de l'invention est atteint par le moyen d'un vérin de bielle (ou
de plusieurs vérins de bielle positionnés côte à côte) de longueur variable,
une extrémité du vérin de bielle étant en liaison pivot avec l'extrémité de la
tige du vérin de godet d'une part, et de leviers articulés sur le bras balancier
d'autre part; l'autre extrémité de la bielle étant en liaison pivot avec le godet.
Le mouvement de translation du vérin de bielle vient ainsi repousser les
limites de débattement du godet.
Selon une autre particularité de l'invention, l'axe de pivotement des
leviers, situé à une extrémité du bras balancier, est distinct et décalé par
rapport à l'axe de pivotement du godet en direction de l'autre extrémité du
bras balancier.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que
le(s) vérin(s) de bielle est (sont) dimensionné(s) de manière à supporter
l'effort maximum développé par l'embiellage entre le vérin de godet et le
godet.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que
l'alimentation en pression hydraulique du vérin de bielle est couplée avec
l'alimentation du vérin de godet, de sorte qu'une rétraction ou une expansion,
du vérin de godet provoque respectivement une rétraction ou une expansion
du vérin de bielle.
Selon une autre particularité, le vérin de godet et le vérin de bielle
sont actionnés simultanément, pour leur expansion comme pour leur
rétraction.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que le
circuit d'alimentation comporte un clapet anti-retour et/ou un diviseur de débit
sur les deux conduits alimentant le vérin de bielle.
Selon une autre particularité, les vérins sont actionnés de façon
séquentielle, le vérin de bielle étant expansé une fois le vérin de godet
entièrement expansé, et inversement le vérin de godet étant rétracté une fois
le vérin de bielle entièrement rétracté.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que le
circuit d'alimentation comporte deux électrovannes sur les conduits
alimentant les vérins, un premier capteur de fin de course indiquant
l'expansion complète du vérin de godet et commandant les électrovannes, un
deuxième capteur de fin de course indiquant la rétraction complète du vérin
de bielle, commandant les mêmes électrovannes.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce qu'un
coupleur d'attache rapide est intercalé entre le balancier de la pelle et le
godet, le coupleur présentant des formes et des dimensions compatibles
avec l'encombrement du (des) vérin(s) de bielle.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que la
tige du vérin de bielle est pourvue d'une protection en forme de bouclier ou
de soufflet par exemple.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que
l'axe de pivot de l'extrémité supérieure du vérin de bielle en liaison pivot avec
la tige du vérin de godet est décalé en dessous de l'axe de symétrie et de
translation de la tige du vérin de bielle.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que
l'axe de pivot de l'extrémité inférieure du vérin de bielle en liaison pivot avec
le godet est décalé en dessous de l'axe de symétrie et de translation de la
tige du vérin de bielle.
Selon une autre particularité, le dispositif est caractérisé en ce que
l'extrémité inférieure du vérin de bielle se prolonge en une coque contenant
le vérin de bielle et sa tige, deux ouvertures parallèles étant pratiquées sur
les faces latérales de la coque pour permettre le passage d'un axe de
fixation de l'extrémité supérieure du vérin de bielle. L'invention, avec ses
caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la
description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- les figures 1a et 1b représentent un schéma du balancier muni
d'un vérin de bielle selon l'invention, le godet étant
respectivement en position ouverte et fermée ;
- les figures 2a et 2b représentent des schémas d'alimentation
hydraulique du vérin de bielle;
- les figures 3, 4 et 5 montrent des variantes de réalisation du vérin
de bielle selon l'invention ;
- les figures 6a et 6b représentent un schéma du balancier d'une
pelle hydraulique en configuration d'origine, sans vérin de bielle,
le godet étant respectivement en position ouverte et fermée ;
- les figures 7a et 7b montrent une superposition des positions
angulaires extrêmes atteintes par le godet selon l'art antérieur et
selon l'invention respectivement en position ouverte et en position
fermée;
- la figure 8 montre une courbe comparative du moment mesuré
autour de l'axe de rotation du godet en fonction de l'angle de
rotation, ceci pour un vérin de bielle et pour une bielle d'origine.
L'invention va maintenant être décrite en référence aux figures 6a, 6b,
qui montrent le dispositif suivant l'art antérieur. Le dernier segment du bras
articulé de pelle hydraulique est un balancier (4) dont une extrémité est
montée articulée sur une flèche (non représentée) autour d'un axe de
rotation (41). Sur l'autre extrémité du balancier (4), un godet (2) est monté
pivotant par le biais d'un axe (40), soit directement soit par l'intermédiaire
d'un coupleur (6). Le balancier (4) est muni d'un vérin de godet (3) qui
commande l'ouverture et la fermeture du godet. Le pivot (32) de l'extrémité
de la tige (31) du vérin de godet (3) est en liaison avec une ou deux bielles
(7a, 7b) liées au vérin de godet (3). Cette même extrémité de la tige (31) du
vérin de godet (3) est également en liaison pivot par l'axe commun (32) avec
les extrémités supérieures de deux leviers (5a, 5b) disposés symétriquement
de part et d'autre du balancier. L'extrémité inférieure de ces leviers (5a, 5b)
est en liaison pivot avec le balancier (4) par l'axe (51). Cet axe de pivotement
(51) des leviers (5a, 5b) est distinct et décalé par rapport à l'axe de
pivotement (40) du godet (3), en direction de l'autre extrémité du bras
balancier (4). Le godet (2) est maintenu par l'intermédiaire d'un dispositif
d'attache rapide (6) de type connu, ou monté directement sur le balancier.
Sur la figure 6a, on peut voir le godet (2) en position ouverte, la tige (31) du
vérin de godet (3) étant entièrement rentrée. On peut ainsi définir l'angle α
d'ouverture du godet dans le repère orthogonal direct formé par les axes du
balancier X et Y. Sur la figure 6b, la tige (31) du vérin de godet (3) est
entièrement sortie, et le godet est alors en position fermée. On peut ainsi
définir l'angle β de fermeture du godet (2) dans le repère (X, Y).
Les figures 1a et 1b montrent un système similaire pourvu d'un vérin
de bielle (1) selon l'invention. Ce vérin de bielle (1) remplace les bielles (7a,
7b). Son extrémité supérieure (10) est en liaison pivot avec l'une des
extrémités des leviers (5c, 5d) par le moyen de l'axe commun (32) articulé
sur la tige (31 ) du vérin de godet (3) et son extrémité inférieure (11) est en
liaison pivot avec l'axe (60) du godet ou d'un dispositif d'attache rapide (6).
Les leviers (5c, 5d) peuvent éventuellement être différents de la configuration
d'origine du balancier pour assurer que la nouvelle cinématique permette un
dégagement suffisant du vérin de bielle (1) par rapport au balancier (4) et
éviter tout contact entre ces deux pièces lors de la rotation du godet (2)
autour de l'axe de pivotement (40). La figure 1a montre le godet (2) en
position ouverte, la tige (12) du vérin de bielle (1) et la tige (31) du vérin de
godet (3) étant toutes deux entièrement rentrées. Dans le repère orthogonal
(X, Y) on définit alors l'angle α1 d'ouverture du godet (2). La figure 1b montre
le godet en position de fermeture, c'est-à-dire que les tiges des deux vérins
sont entièrement sorties, et l'on définit alors l'angle β1 de fermeture du godet.
La somme des angles α1 et β1 donne la valeur du débattement total obtenu
grâce à la modification de la cinématique apportée par le vérin de bielle (1).
La valeur de ce débattement est bien sûr supérieure à la valeur du
débattement d'origine, donnée par la somme des angles α et β. La
conception du vérin de bielle (1) et de la position de l'axe (60), permet de
répartir le gain en débattement. Ainsi, on pourra choisir d'augmenter au
maximum l'angle α1 d'ouverture du godet (2), l'angle de fermeture β1 restant
identique à β, ou bien d'augmenter au maximum l'angle de fermeture β1,
l'angle d'ouverture α1 restant identique à la configuration d'origine α.
Une solution intermédiaire consiste à répartir le gain en débattement
entre l'ouverture et la fermeture.
Les figures 7a et 7b montrent par superposition les différences des
positions angulaires extrêmes: γ = (α1-α) en ouverture et δ= (β1-β) en
fermeture obtenues grâce à un dispositif selon l'invention d'une part et par
une cinématique d'origine d'autre part. Il ressort de ces figures
l'avantage d'une fermeture plus importante permettant une meilleure retenue
du contenu du godet (2) en position de chargement, et l'avantage à
l'ouverture pour le creusement de parois verticales à proximité du porteur,
l'ensemble étant obtenu avec le vérin de bielle (1) selon l'invention.
Sur la figure 8 sont tracées les courbes de moment autour de l'axe
de rotation du godet en fonction de l'angle de rotation, ceci pour un vérin de
bielle et pour une bielle d'origine. La figure 8 met ainsi en valeur un
deuxième avantage important du dispositif par rapport à la configuration
d'origine : cet avantage réside dans l'apport supplémentaire d'énergie dans
le mouvement du godet. Il en résulte une augmentation significative du
moment mesuré autour de l'axe de pivotement (40) du godet (2). La courbe
de moment obtenue avec un vérin de bielle se situe au-dessus de la courbe
de moment obtenue avec une bielle d'origine sur la quasi-totalité du
débattement. On note sur la figure 8, le gain en moment D pouvant atteindre
la valeur significative de 10% et le gain en débattement G obtenus avec le
vérin de bielle (1) selon l'invention.
Un exemple de réalisation de l'invention va maintenant être décrit
plus particulièrement en référence aux figures 2a et 2b. Le(s) vérin(s) de
bielle (1) est (sont) alimenté(s) à partir du distributeur (8) de l'engin, en
parallèle avec le vérin de godet (3) ce qui permet de les commander sans
action particulière du conducteur de l'engin. Dans le cas de plusieurs vérins
de bielle, le vérin additionnel de bielle, est branché en parallèle du premier.
Plusieurs lois de commande des vérins (1) et (3) sont envisagées.
Une commande simultanée des tiges des deux vérins est envisagée dans la
plupart des cas et est représentée par la figure 2a. Une commande
séquentielle des vérins est représentée par la figure 2b. Ce cas répond au
cas où le vérin de bielle est susceptible d'entrer en contact avec le balancier
(4) au cours du débattement. On pourra envisager une sortie et une rentrée
successives des tiges des deux vérins: la sortie du vérin de bielle (1) étant
actionnée une fois le vérin de godet (3) sorti, la rentrée des vérins
s'effectuant dans l'ordre inverse.
La figure 2a représente un premier schéma d'alimentation hydraulique
du vérin de bielle (1). Sur chaque conduit (83a, 83b) alimentant le vérin de
bielle sont disposés deux clapets anti-retour (82a, 82b). Ils permettent
d'assurer un blocage du vérin en cas de rupture intempestive des flexibles
d'alimentation en maintenant le fluide hydraulique dans les deux chambres
du vérin de bielle (1), et de fonctionner provisoirement avec une bielle
devenue rigide. Pour diminuer les risques d'arrachement des flexibles, les
alimentations et les clapets pourront être déportées et/ou intégrés au pied ou
à la tige du vérin de bielle (1).
Les diviseurs de débit (81a, 81b) placés sur les conduits
d'alimentation permettent d'adapter les vitesses de sortie et de rentrée des
deux vérins au fonctionnement désiré, et de compenser ainsi la différence de
course. On pourra choisir de rendre le déplacement du vérin de bielle plus
rapide ou plus lent que celui du vérin de godet, ou bien d'avoir des vitesses
sensiblement identiques pour les deux vérins. Si les deux diviseurs de débit
sont remplacés par de simples passages, le mode de fonctionnement est
libre, les vérins positionnent leur course au gré des efforts dans l'embiellage,
les avantages de l'invention étant aussi conservées.
La figure 2b montre un schéma d'alimentation permettant
l'actionnement séquentiel des deux vérins: à la place des diviseurs de débit,
on dispose deux électrovannes (84a, 84b) ainsi que deux capteurs de fin de
course (9a, 9b) sur les vérins. Le capteur (9b) détecte la position rétractée du
vérin de bielle, l'autre (9a) détecte la position expansée du vérin de godet.
Lorsque les deux vérins sont expansés, l'électrovanne (84a) alimentant le
vérin de bielle (1) est ouverte, et l'électrovanne (84b) alimentant le vérin de
godet (3) est en position fermée. Lorsque le distributeur alimente la
canalisation (85) provoquant ainsi la rétraction du vérin de bielle (1), le vérin
de godet (3) reste immobile. Lorsque le vérin de bielle est entièrement
rétracté, le capteur (9b) fait passer l'électrovanne (84a) en position fermée et
l'électrovanne (84b) en position ouverte, ce qui a pour effet, si la position du
distributeur n'a pas été modifiée par l'utilisateur, d'alimenter le vérin de godet
pour amorcer la rentrée du vérin de godet (3). Dans cette position, si
l'utilisateur veut inverser le mouvement de son outil, il inverse le sens de
circulation du fluide hydraulique en alimentant la canalisation (86), les
électrovannes ne changeant pas de position. La canalisation (86) alimentée
provoque alors l'expansion du vérin de godet (3) pendant que le vérin de
bielle (1) reste immobile. Lorsque le vérin de godet (3) est entièrement
expansé, le capteur de fin de course (9a) active le changement de position
des deux électrovannes, l'électrovanne (84b) passe en position fermée et
l'électrovanne (84a) en position ouverte, ce qui permet l'alimentation du vérin
de bielle (1 ) .
Le(s) vérin(s) de bielle (1) est (sont) dimensionné(s) en section et
course, en fonction de chaque modèle de pelle hydraulique sur lequel on
veut l'adapter, en fonction de l'encombrement et des pressions hydrauliques
du porteur, et sur la base de l'effort maximum développé par l'embiellage
entre le godet (2) et le vérin de godet (3).
Sur les figures 3, 4 et 5, on peut voir différentes variantes de
réalisation du dispositif selon l'invention. Dans tous les cas, l'extrémité
supérieure (10) du vérin de bielle (1) est un oeillet ou une fourche s'adaptant
au pivot (32) de la tige (31) du vérin de godet (3), une pièce de protection
(120) pourra être ajoutée pour protéger la tige (12) du vérin (1) des
agressions extérieures
La figure 3 présente un vérin de bielle dont les axes de fixation de
chaque extrémité sont alignés avec l'axe de symétrie (AA) de la tige du vérin
de bielle.
La figure 4 représente un vérin de bielle dont l'extrémité supérieure
(10), en liaison pivot (32) à l'extrémité de la tige (31) du vérin de godet (3) se
situe en dessous de l'axe de symétrie (AA) du vérin de bielle d'une distance
(D). Cette disposition permet un dégagement du vérin de bielle (1) par
rapport à l'axe de pivotement (40) évitant tout contact avec l'extrémité du
balancier (4) lors de la rotation du godet (2).
La figure 5 montre une variante de réalisation de l'invention où
l'extrémité inférieure (11) du vérin de bielle est située en dessous de l'axe de
symétrie et de translation (AA) du vérin de bielle (1) et est prolongée par une
coque (13) entourant le vérin de bielle (1) et sa tige (12). Deux ouvertures
(130) parallèles débouchantes pratiquées sur les faces latérales de la coque
(13), permettent le passage de l'axe de fixation (32) commun à l'extrémité
(10) du vérin de bielle, au vérin de godet (2) et aux leviers (5a, 5b). Ainsi la
translation de la tige (12) du vérin de bielle (1) se fait de façon protégée à
l'intérieur de la coque (13) et permet de reprendre les efforts de flexion de la
tige dus au déport (D) de l'extrémité inférieure (11) par rapport à l'axe de
symétrie de la tige (12), éliminant ainsi tout risque de flambement de la tige
(12) du vérin de bielle (1).
Dans une variante d'utilisation de l'invention le coupleur du dispositif
d'attache rapide du godet n'est pas utilisé et le godet (2) est directement
articulé d'une part sur le balancier (4), pivot (40) et d'autre part sur l'extrémité
inférieure (11) du vérin de bielle (1) pivot (60).
Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la
présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses
autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de
l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de
réalisation doivent être considérés à titre d'illustration mais peuvent être
modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes.