La présente invention concerne un organe de commande pour ouvrant
coulissant.
Dans le brevet européen n° 0 869 241 de la Demanderesse, on a décrit une
ferrure de verrouillage pour ouvrant coulissant comprenant un boítier destiné à
être monté dans un évidement pratiqué dans la paroi d'un montant de l'ouvrant
coulissant, ledit boítier renfermant un coulisseau déplaçable suivant l'axe
longitudinal dudit boítier par des moyens de commande accessibles par
l'utilisateur. Ce coulisseau est apte à commander le déplacement d'un pêne pour
verrouiller ou déverrouiller ledit ouvrant.
Le boítier comporte sur sa face opposée au fond, une plaque destinée à
recouvrir les bords de l'évidement de ladite paroi du montant.
La plaque est dépourvue de moyens pour fixer l'organe de commande dans
ledit évidement et le boítier comporte pour assurer cette fixation, à l'une de ses
extrémités, une encoche adjacente à la face intérieure de ladite plaque destinée à
venir en prise avec le bord correspondant de la paroi de l'évidement et à
l'extrémité opposée du boítier un organe élastique de fixation pouvant
s'encliqueter lors du montage du boítier, dans l'évidement, pour venir en prise
avec le bord opposé de la paroi de l'évidement.
Cette disposition facilite le montage de la ferrure dans l'évidement du
montant et évite la présence de trous pour le passage de vis sur la plaque
extérieure du boítier.
Cependant, étant donné que la ferrure ci-dessus est réalisée en métal, il est
difficile de donner à la plaque ci-dessus l'aspect esthétique souhaité par les
utilisateurs.
Dans la demande de brevet français n° 00.16251 du 13 décembre 2000, au
nom de la Demanderesse, on a décrit un organe de commande pour ouvrant
coulissant comprenant un boítier destiné à être monté dans un évidement pratiqué
dans un montant de l'ouvrant coulissant. Le boítier renferme un coulisseau
déplaçable suivant l'axe dudit boítier par des moyens de commande accessibles
par l'utilisateur. Ce coulisseau comporte une protubérance faisant saillie dans une
lumière pratiquée dans le fond du boítier, cette protubérance comportant des
moyens de liaison lui permettant de commander la translation de tringles montées
sur ledit montant entre une position de verrouillage et de déverrouillage dudit
ouvrant.
Le boítier et le coulisseau ci-dessus peuvent être réalisés en matière
synthétique.
Selon l'invention revendiquée dans la demande de brevet ci-dessus, le
boítier est ouvert à l'une de ses extrémités axiales, la lumière pratiquée dans le
fond du boítier débouchant vers l'extérieur au niveau de ladite extrémité axiale
ouverte du boítier pour permettre l'introduction du coulisseau dans le boítier par
ladite extrémité et l'insertion de la protubérance en saillie de ce coulisseau dans
ladite lumière ouverte.
L'extrémité du coulisseau opposée à ladite extrémité axiale ouverte du boítier
porte une languette prenant appui élastiquement sur le fond dudit boítier, ledit fond
comportant un bossage allongé dans la direction axiale du boítier dont les
extrémités coopèrent avec l'extrémité de la languette pour définir deux positions
axiales distinctes dudit coulisseau à l'intérieur du boítier.
Dans la réalisation décrite dans la demande de brevet précitée, le boítier
porte sur sa face longitudinale opposée à son fond une plaque comportant à ses
extrémités opposées des vis de fixation au montant de l'ouvrant, ces vis étant
situées au-delà des extrémités du boítier dans lequel est logé le coulisseau.
Pour masquer ces vis de fixation, la plaque ci-dessus comporte sur ses
parties extrêmes débordant au-delà des extrémités du boítier, des orifices aptes à
recevoir par encliquetage les pattes de fixation d'un cache en une ou plusieurs
parties, adapté à recouvrir les trous des vis de fixation ou la totalité de la plaque
du boítier.
D'autre part, la plaque ci-dessus comporte une ouverture allongée dont la
longueur est inférieure à la longueur du coulisseau additionnée de la course de
celui-ci et le coulisseau comporte sur sa face en regard de l'ouverture allongée ci-dessus
une cuvette oblongue servant de moyen de préhension accessible à
l'utilisateur pour déplacer le coulisseau.
L'organe de commande décrit dans la demande de brevet français
n° 00 16251 présente de nombreux avantages.
Cependant, cet organe de commande est adapté aux ouvrants coulissants à
un seul vantail dits monovantaux.
Dans le cas de doubles vantaux, il s'agit de considérer le problème du
croisement du vantail principal dit de « service » avec celui dit « semi-fixe ».
Le vantail semi-fixe en effet doit pouvoir être commandé, donc verrouillé
également. Or un boítier tel que celui décrit dans la demande de brevet français
précitée présente un encombrement de surface en épaisseur relativement
important qui constitue une butée sur le vantail de service lors de l'ouverture du
vantail semi-fixe ou inversement selon le montant sur lequel est monté le boítier.
Comme un tel vantail semi-fixe ne nécessite nullement une commande
depuis l'extérieur, il suffit de concevoir une commande, donc un boítier de
commande de verrouillage qui ne présente pas de surépaisseur et permettant ce
croisement.
On connaít également selon les documents DE-2 826 082, US-5 553 903 et
US-4 676 081 des dispositifs de verrouillage comprenant un boítier monté dans un
évidement pratiqué dans la paroi d'un montant.
Le boítier comporte à chaque extrémité une languette élastique en matière
synthétique moulée d'une seule pièce avec le reste du boítier.
Dans la position de montage, seule l'extrémité libre des languettes prend
appui sous la paroi de l'évidement et elle n'est pas verrouillée contre le bord de
cette paroi. Ainsi, cette languette ne verrouille pas le boítier dans deux directions
perpendiculaires. De ce fait, le boítier n'est pas verrouillé axialement dans
l'évidement, de sorte qu'il existe nécessairement un jeu axial, incompatible avec
l'obtention d'un verrouillage sûr et précis de l'ouvrant par rapport au montant.
Le but de la présente invention est précisément de réaliser un organe de
commande permettant de remédier aux inconvénients ci-dessus.
L'invention vise ainsi un organe de commande pour ouvrant coulissant
comprenant un boítier destiné à être monté dans un évidement pratiqué dans la
paroi d'un montant de l'ouvrant coulissant, ledit boítier renfermant un coulisseau
déplaçable suivant l'axe longitudinal dudit boítier par des moyens de commande
accessibles par l'utilisateur, ce coulisseau étant apte à commander des moyens
pour verrouiller ou déverrouiller ledit ouvrant, ledit boítier comportant sur sa face
opposée au fond une plaque destinée à recouvrir les bords de l'évidement de
ladite paroi du montant, ladite plaque étant dépourvue de moyens pour fixer
l'organe de commande dans ledit évidement et le boítier comporte pour assurer
cette fixation, à l'une de ses extrémités, une encoche adjacente à la face
intérieure à ladite plaque destinée à venir en prise avec le bord correspondant de
la paroi de l'évidement et à l'extrémité opposée du boítier un organe élastique de
fixation pouvant s'encliqueter lors du montage du boítier, dans l'évidement, pour
venir en prise avec le bord opposé de la paroi de l'évidement, ledit boítier, ladite
plaque et ledit organe élastique de fixation étant moulés d'une seule pièce dans
une matière synthétique.
Suivant l'invention, ledit organe élastique de fixation est constitué par une
languette élastique réalisée dans la paroi de l'extrémité correspondante du boítier,
l'extrémité libre de ladite languette étant mobile élastiquement entre une position
de repos dans laquelle elle fait saillie à l'extérieur de ladite paroi et définit avec la
face intérieure de ladite plaque une encoche et une position de montage dans
laquelle ladite extrémité de ladite languette est encliquetée sur le bord intérieur
correspondant de la paroi dudit montant et verrouillée sous ce bord.
Le fait que la plaque du boítier soit dépourvue de trous pour le passage de
vis de fixation permet d'éviter d'avoir à masquer les têtes des vis par un ou des
caches décoratifs qui génèrent une surépaisseur excessive empêchant le
croisement de deux vantaux.
De plus, étant donné que la plaque est dépourvue de moyens de fixation,
celle-ci n'assure plus de fonction mécanique de fixation, de sorte que son
épaisseur peut être réduite, ce qui contribue à la diminution de la surépaisseur ci-dessus.
Par ailleurs, les moyens de fixation prévus par la présente invention facilitent
le montage du boítier dans l'évidement du montant de l'ouvrant, puisque ce
montage ne nécessite, ni outil, ni pièce supplémentaire, car ces moyens de
fixation sont intégrés au boítier.
Le fait que l'organe élastique de fixation soit moulé d'une seule pièce avec le
reste du boítier permet d'obtenir un ensemble monobloc dont le coût de fabrication
est réduit, et de donner à la plaque extérieure du boítier lors du moulage, une
forme adaptée à l'esthétique recherchée par les utilisateurs.
Par ailleurs, la forme particulière de l'extrémité de la languette élastique
permet de verrouiller le boítier à l'évidement de la paroi du montant dans deux
directions perpendiculaires, ce qui assure au boítier une fixation sure et sans jeu
dans les deux directions précitées.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaítront encore dans
la description ci-après.
Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :
- la figure 1 est une vue en plan de la face apparente de l'organe de
commande selon l'invention,
- la figure 2 est une vue latérale de l'organe de commande en position
de service dans l'évidement découpé dans la paroi d'un montant de
l'ouvrant,
- la figure 3 est une vue en plan montrant le dessous de l'organe de
commande selon l'invention,
- la figure 4 est une vue en perspective, à échelle agrandie, montrant
l'extrémité du boítier de l'organe de commande présentant la
languette élastique de fixation.
Dans la réalisation représentée sur les figures 1 à 4, l'organe de commande
pour ouvrant coulissant notamment à deux vantaux, comprend un boítier 1 destiné
à être monté dans un évidement 2 (voir figure 2) pratiqué dans la paroi 3 d'un
montant de l'ouvrant coulissant.
Le boítier 1 renferme un coulisseau 4 déplaçable suivant l'axe longitudinal
dudit boítier 1 par des moyens de commande 5 tels qu'une cuvette ménagée dans
le coulisseau (voir figure 1) accessible par l'utilisateur.
Le coulisseau 4 comporte une protubérance 6 faisant saillie dans une
lumière 7 (voir figure 3) pratiquée dans le fond 8 du boítier 1, cette protubérance 6
comportant une fourche 6a apte à commander la translation d'au moins une tringle
pour verrouiller ou déverrouiller ledit ouvrant.
Le boítier 1 comporte sur sa face opposée au fond 8, une plaque 9 destinée
à recouvrir les bords de l'évidement 2 de la paroi 3 du montant, comme montré
par la figure 2.
La plaque 9 est réalisée d'une seule pièce avec le reste du boítier 1.
Toutes les caractéristiques de l'organe de commande ci-dessus ont déjà été
décrites dans la demande de brevet français n° 00 16251 de la Demanderesse.
En ce qui concerne le montage du coulisseau 4 à l'intérieur du boítier 1 et le
fonctionnement de l'organe de commande, on se reportera à la description de la
demande de brevet français ci-dessus.
On se contentera de décrire ci-après les caractéristiques innovantes de
l'invention.
Conformément à l'invention, la plaque 9 est dépourvue de moyens pour fixer
l'organe de commande dans l'évidement 2 de la paroi 3 du montant et se contente
de recouvrir cet évidement, comme indiqué sur la figure 2.
Le boítier 1 comporte pour assurer sa fixation, à l'une de ses extrémités, une
encoche 10 adjacente à la face intérieure 9a de la plaque 9, destinée à venir en
prise (voir figure 2) avec le bord correspondant de l'évidement de la paroi 3 et à
l'extrémité opposée du boítier 1 un organe élastique de fixation 11 pouvant
s'encliqueter lors du montage du boítier, dans l'évidement 2 pour venir en prise
avec le bord opposé 3a de la paroi 3 du montant.
Le boítier 1, la plaque 9 et l'organe élastique 11 de fixation sont moulés
d'une seule pièce dans une matière plastique synthétique.
Dans l'exemple représenté (voir figures 2 et 4), l'organe élastique de fixation
11 est constitué par une languette élastique réalisée lors du moulage dans la paroi
12 de l'extrémité correspondante du boítier 1. L'extrémité libre 11a de la languette
11 est mobile élastiquement entre une position de repos dans laquelle elle fait
saillie à l'extérieur de la paroi 12 et définit avec la face intérieure 9a de la plaque 9
une encoche 13 (voir figure 4) et une position de montage dans laquelle ladite
extrémité de la languette 11 est encliquetée et verrouillée sous le bord intérieur 3a
correspondant de la paroi 3 du montant, comme montré sur la figure 2.
La figure 3 montre que la paroi 12 d'extrémité du boítier présente une forme
cylindrique dont la convexité est dirigée vers l'extérieur.
La forme convexe de ladite paroi 12 est symétrique par rapport à un plan
axial longitudinal du boítier 1 perpendiculaire à la plaque 9, ladite languette
élastique 11 s'étendant dans ledit plan à partir du fond 8 du boítier 1.
La forme convexe de la paroi 12 renforce la tenue mécanique de celle-ci.
Par ailleurs, en position de repos, la face de la languette 11 dirigée vers
l'intérieur forme une rampe inclinée vers le fond 8 du boítier 1.
L'extrémité du boítier 1 opposée à celle comportant la languette élastique de
fixation 11 (voir figure 3), est ouverte pour permettre l'introduction du coulisseau 4
à l'intérieur du boítier 1. Cette extrémité ouverte est ainsi définie par les bords 14a
des parois latérales 14 du boítier 1. Une encoche 10 de fixation est réalisée sur
chacun desdits bords 14a des parois latérales 14 du boítier 1.
Comme le boítier 1, le coulisseau 4 est moulé d'une seule pièce en matière
synthétique et comporte (voir figure 2) sur sa face adjacente au fond 8 du boítier
1, une cavité 15 dans laquelle est engagé un ressort 16 et une bille 17 prenant
appui élastiquement sur le fond 8 du boítier 1.
Cette disposition joue un rôle équivalent à la languette élastique portée par
l'extrémité du coulisseau décrite dans la demande de brevet français n° 00 16251.
Par ailleurs, comme montré par les figures 1, 2 et 4, la face extérieure de la
plaque 9 est dépourvue de tout cache ou organe décoratif et présente une forme
adaptée à l'esthétique recherchée, qui peut être obtenue facilement lors du
moulage du boítier 1.
La fixation du boítier 1 que l'on vient de décrire dans l'évidement 2 découpé
dans la paroi 3 du montant de l'ouvrant est extrêmement facile et ne nécessite ni
vis ni outil.
Il suffit en effet d'engager le boítier 1 dans l'évidement 2 pour que les
encoches 2 pratiquées à l'extrémité 14a des parois 14 du boítier viennent en prise
avec le bord de la paroi 3 du montant, puis d'enfoncer l'autre extrémité du boítier 1
dans l'évidement 2 pour faire fléchir élastiquement la languette 11 afin que celle-ci
s'encliquète sous le bord 3a de la paroi 3.
Dans cette position de montage, seule la plaque 9 forme une légère
surépaisseur sur la paroi 3 du montant.
Cette légère surépaisseur autorise le croisement entre les deux vantaux d'un
ouvrant coulissant.