L'invention est relative à un support de jardinière accrochable sur
un garde corps.
Pour décorer les balcons et tout espace équipé d'un garde corps, il
est connu de suspendre, sur ce garde corps, un ou plusieurs supports de
jardinière.
En général, le support est composé d'une structure en fil métallique
de forme générale pyramidale et ouverte vers le haut pour accueillir la
jardinière, cette structure comportant au moins deux crochets aptes à
s'accrocher sur la main courante du garde corps.
De tels supports sont légers, peu onéreux, facilement occultables
par la végétation de la jardinière et sont très utilisés.
Il se révèle cependant que leur mode de liaison avec le garde corps
est insuffisant puisque réalisé par la gravité s'exerçant sur la masse de la
jardinière disposée dans le support et exerçant sur celui-ci un effort dirigé du
haut vers le bas plaquant ces crochets sur la main courante. Avec ce mode de
liaison, il peut en effet arriver qu'une personne en mouvement vienne en
contact avec les crochets et les soulève en permettant le décrochage du
support et de la jardinière, avec le risque de blesser un passant se déplaçant
sous sa trajectoire de chute.
La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient
en fournissant un support de jardinière difficilement décrochable
accidentellement.
Ce support est composé d'une partie venant sous le fond de la
jardinière, d'une partie venant sous son rebord périphérique supérieur, de
moyens de liaison entre ces deux parties et de crochets pour l'accrochage sur
un garde corps.
Le support, selon l'invention, se caractérise par les points suivants :
- les extrémités de ses deux crochets, qui sont destinées à venir
contre la partie intérieure du garde corps, sont reliées l'une à l'autre par un fil
métallique plié et présentant au moins une zone de butée intérieure apte à
venir sous la main courante du du garde corps,
- la partie destinée à venir sous le fond de la jardinière s'étend
transversalement vers l'arrière par au moins un fil métallique pour présenter au
moins une zone de butée extérieure apte à venir sous la main courante,
- les zones de butée, respectivement intérieure et extérieure,
formées respectivement entre les crochets et dans le fond, sont séparées sur
toute la longueur du support par un espace sans élément de structure
permettant d'engager le support sur la main courante en l'inclinant à 90°, avant
de le basculer pour amener ses crochets sur la main courante en assurant, par
l'engagement des zones de butée sous cette main courante, le verrouillage du
support sur le garde corps.
Grâce aux zones de butée, respectivement intérieure et extérieure,
disposées sous la main courante du garde corps, le support ne peut pas être
séparé de ce garde corps par son seul déplacement vertical du bas vers le
haut puisque, dans ces conditions, ces zones de butée viennent en contact
avec la main courante et s'opposent à l'extraction verticale du support. Par
contre, sa mise en place et son enlèvement s'effectuent sans aucune difficulté
si l'opérateur, après avoir enlevé la jardinière, prend soin de faire pivoter le
support de jardinière de manière que l'espace délimité entre ces deux zones de
butée, respectivement, intérieure et extérieure, soit tourné vers le bas et
permette le passage de la main courante du garde corps.
Dans une forme d'exécution préférée, la zone de butée intérieure
du support de jardinière s'avance au-delà de la zone de butée extérieure
saillant de son fond.
Ainsi, quand le support est positionné sur le garde corps, la paroi
de ce dernier s'insérant entre les deux zones de butée écarte élastiquement
ces deux zones en générant, dans chacune d'elles, une réaction élastique qui
pince le support sur la paroi et qui améliore la fixation du support sur celle-ci.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit
en référence au dessin schématique annexé représentant une forme
d'exécution de ce support de jardinière.
Figure 1 est une vue en perspective du support, lorsqu'il est mis en
place sur un garde corps, Figure 2 en est une vue en perspective lors de sa mise en place
sur le garde corps, Figure 3 en est une vue de côté, Figure 4 en est une vue de côté, lors de son basculement sur le
garde corps.
De manière générale, ce support de jardinière est composé d'une
partie A destinée à venir sous le fond de la jardinière, d'une partie B destinée à
venir sous son rebord périphérique supérieur, et de deux crochets 2 pour
l'accrochage sur la main courante 3 d'un garde corps 4. La paroi de ce dernier
peut être constituée par des barreaux 5, mais peut aussi être constituée par un
panneau.
Selon l'invention et comme montré plus en détails à la figure 1, les
extrémités de chacun des crochets 2 du support de jardinière, extrémités qui
sont destinées à venir à l'intérieur de l'espace protégé par le garde corps 4,
sont reliées par un fil métallique 6 qui, dans la forme d'exécution représentée,
est plié en « V » dans le plan horizontal de manière à présenter une zone de
butée intérieure 7 pouvant venir sous la main courante 3 et, dans une forme
d'exéxcution, venir en appui contre la face intérieure du garde corps.
La partie A destinée à venir sous le fond de la jardinière s'étend
vers l'arrière par au moins un tronçon de fil métallique 8 qui, dans le plan
horizontal, forme un « V » ou oméga et présente une zone 9 qui, destinée à
venir sous la main courante 3 et en appui contre la face extérieure du garde
corps, est dénommée zone de butée extérieure.
L'extrémité de chacun des crochets 2, qui est à l'intérieur du
support , est solidaire de l'aile arrière 10a d'un arceau 10 plié en « U » dans le
plan horizontal et dont l'ouverture est en vis à vis de l'ouverture d'un arceau
similaire 10, lié à l'autre crochet 2. Ces deux arceaux constituent la partie B du
support venant sous le rebord de la jardinière. L'autre aile 10b de chacun de
ces arceaux 10 est prolongée par un pliage, en L dans le plan vertical,
comprenant une aile verticale 12 et une aile horizontale 13. L'aile 13 fait partie
du fond du support, tandis que l'aile 12 constitue le moyen de liaison entre les
parties A et B du support. A son extrémité intérieure, l'aile 13 est liée par un
coude 13a à un retour 14, lui-même lié par un coude inverse 14a à une aile
15a d'un pliage en « U » dans le plan horizontal. L'âme 15b de ce plaige
constitue la zone de butée extérieure 9 contre le garde corps.
Dans la forme d'exécution représentée, le support est réalisé à
partir d'un seul fil métallique dont la liaison des extrémités, après pliage, est
réalisée par soudage, par exemple en 16 à la pointe 2 de la partie en « V »
constituant la zone de butée intérieure 7.
Comme le montre plus en détails la figure 3, la zone de butée
intérieure 7 est à un niveau supérieur à la zone de butée extérieure 9 et est
séparée de cette zone, et sur toute la Ipngueur du support, par un espace E
sans élément de structure, et cela grâce à la conformation générale donnée au
support. Cette figure montre également que, lorsque le support est au repos, la
pointe de sa zone de butée intérieure 7 s'avance au-dessus de l'âme 15b de la
zone de butée extérieure 9, d'une valeur S dont l'utilité sera précisée plus loin.
La figure 2 montre que, pour mettre en place le support sur le
garde corps 4, il faut la pivoter de 90° en prenant soin de disposer ses crochets
2 du côté intérieur du garde corps et l'espace E parallèlement au-dessus de la
main courant 3, puis de faire descendre le support de manière que la main
courante s'insère dans l'espace E entre les zones dde butée intérieure 7 et
extérieure 9. A la fin de ce mouvement, c'est-à-dire dès que la pointe de la
zone intérieure 7 est passée sous la main courante 3, le support de jardinière
est basculé, comme montré par la flèche 21 à la figure 4, pour revenir dans sa
position horizontale normale. Ce basculement permet aux crochets 2 de venir
au-dessus de la main courante 3 et aux deux zones de butée 7 et 9 de venir au
dessous de cette main courante et, dans la forme représentée, au contact,
respectivement, avec la partie intérieure et avec la partie extérieure de la paroi
du garde corps.
Lorsque ce garde corps est composé de barreaux 5, comme
représenté, la pointe de la zone de butée 7 s'insère entre deux barreaux en
assurant ainsi le calage en translation longitudinale du support par rapport à la
main courante 3.
Quelle que soit la forme de la paroi du garde corps, la pointe de la
zone de butée 7 assure également, par sa pénétration sous le débordement de
la main courante 3, la retenue en translation verticale du bas vers le haut, du
support de jardinière. Il en est de même pour la zone de butée 9.
En d'autres termes, les zones de butée 7 et 9, venant ou non en
contact avec la paroi du garde corps, forment deux verrous qui, en coopération
avec la main courante, s'opposent à toute extraction accidentelle du support
par rapport à cette main courante, donc au garde corps.
Le débordement S de la zone d'appui intérieure 7 par rapport à la
zone de butée extérieure 9 permet à la pointe de la zone 7 de pénétrer entre
les barreaux, mais permet également, en raison de l'écartement des deux
zones 7 et 9 par la paroi du garde corps, de générer dans chacun des fils
composant ces zones, une réaction élastique tendant à appliquer chaque zonz
avec davantage de force contre cette paroi, en ajoutant un effet de serrage
freinant le déplacement vertical du support par rapport à la paroi du garde
corps.
Lorsque la jardinière est mise en place dans le support, elle
s'oppose au pivotement du support et assure un surverrouillage de celui ci.
Bien évidemment, le retrait du support s'effectue en le faisant
pivoter en sens inverse après avoir retiré la jardinière qu'il supporte.
Bien qu'il soit préférable que la zone de butée intérieure 7 soit en
forme de « V » pour pouvoir pénétrer aisément entre les barreaux, elle peut
également être en forme de « U» comme la zone 9. De même, cette zone 9
peut également être en forme de « V » ou de « W » ou présenter tout autre
forme pourvu que le support comprenne deux zones de butée opposées,
respectivement intérieure et extérieure, espacées verticalement et séparées,
sur toute la longueur, par un espace sans aucun autre élément.