La présente invention concerne une cheminée comportant une sole portant un foyer
fermé, deux piliers latéraux reliés par une cloison arrière, un bandeau horizontal
s'étendant sur au moins une face de la cheminée, une hotte décorative s'étendant vers
le haut à partir du bandeau, un tuyau à fumées s'étendant à l'intérieur de la hotte à
partir du foyer fermé, un circuit de récupération de chaleur à air qui passe le long des
parois extérieures du foyer fermé et qui comporte au moins un conduit de sortie
passant à l'intérieur de la hotte et un caisson préfabriqué disposé au-dessus du foyer
fermé définissant une chambre de convection ouverte vers le bas et s'étendant au
moins partiellement à l'intérieur de la hotte, cette chambre de convection appartenant
au circuit de récupération de chaleur et comportant au moins un orifice de sortie
raccordé audit conduit d'air chaud.
La présente invention concerne également une chambre de chauffe préfabriquée pour
une telle cheminée.
Les cheminées d'appartement sont souvent équipées d'un foyer fermé formé d'une
cassette métallique appelée communément "insert" dans lequel s'effectue la
combustion du bois. Cette combustion chauffe les parois de l'insert à haute
température. Habituellement, ces cheminées sont également équipées d'un circuit de
récupération de chaleur à air qui prélève de l'air frais en provenance d'une pièce ou de
l'extérieur de l'appartement, le réchauffe au contact des parois de l'insert puis rejette
l'air chaud dans ladite pièce ou dans une ou plusieurs autres pièces de l'appartement.
D'une manière connue, l'air frais réchauffé au contact des parois de l'insert est canalisé
entre autre par les éléments décoratifs de la cheminée tels que les piliers latéraux
situés de part et d'autre de l'insert. L'inconvénient majeur de cette construction est que
ces éléments ne comportent généralement pas de parois isolantes. Au mieux, un
panneau en terre cuite habille la paroi intérieure des piliers. On encourt alors le risque
d'une dispersion importante de l'air chaud qui peut atteindre des températures
supérieures à 200°C générant des désagréments, tels que des déformations, au niveau
des éléments de décoration de la cheminée qui peuvent aller jusqu'à l'embrasement des
piliers ou de la poutre extérieure portée par les piliers.
Le caisson préfabriqué définissant la chambre de convection du circuit de récupération
de chaleur ainsi que le bandeau horizontal permettent déjà d'améliorer nettement la
tenue à la température respectivement de la hotte et de la poutre décoratives. Ces
deux éléments constructifs sont déjà décrits dans les publications FR-A-2.666.139 et
FR-A-2.660.349 respectivement. Néanmoins, la protection incendie d'une telle
cheminée peut être encore améliorée afin de réduire et même supprimer les risques de
détériorations ou d'embrasement des éléments décoratifs. En effet, dans ces
publications, la chambre de convection n'est pas complète et isolée thermiquement. Il
en est de même pour la réalisation décrite dans la publication FR-A-2 619 893 qui ne
constitue pas non plus une chambre de convection préfabriquée, complète et isolée
thermiquement.
Le but de la présente invention est d'apporter une solution efficace et fiable au
problème mentionné ci-dessus en réalisant une cheminée pour appartement où les
risques de détérioration ou d'incendie sont éliminés, tout en assurant une circulation
optimale de l'air chaud, ainsi qu'une construction simple et économique, les éléments
constructifs de la cheminée étant principalement réalisés en éléments préfabriqués en
usine.
Ce but est atteint par une cheminée telle que définie en préambule et caractérisée en
ce qu'elle comporte deux jambages latéraux disposés entre ledit foyer et les piliers
latéraux, ces jambages reposant sur la sole, supportant ledit bandeau horizontal,
réalisés dans un matériau auto portant, thermiquement isolant et incombustible et
agencés pour former avec la sole, la cloison arrière, le bandeau horizontal et la
chambre de convection, une enceinte isolée thermiquement dans laquelle s'insère ledit
foyer et forme avec lui une chambre de chauffe fermée et séparée des éléments
décoratifs de ladite cheminée à savoir au moins les piliers et la hotte, en ce que la sole
comporte des orifices d'entrée d'air frais et en ce que l'intervalle existant entre le foyer
et la chambre de chauffe délimite ledit circuit de récupération de Chaleur.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, la sole, la cloison arrière, le
bandeau horizontal et la chambre de convection sont également réalisés dans un
matériau auto portant, isolant thermiquement et incombustible, ce matériau étant un
béton isolant à base de vermiculite. Ce matériau peut également être doublé d'un
isolant thermique.
Pour créer un débit d'air frais maximal et balayer les zones les plus chaudes du foyer,
les orifices d'entrée d'air frais sont de préférence positionnés au moins en périphérie et
au centre en correspondance dudit foyer.
Le circuit de récupération de chaleur peut également comporter au moins un
ventilateur équipé d'un filtre à air, disposé sous la sole pour forcer la circulation d'air
dans ledit circuit, ce ventilateur pouvant être prévu dans un socle décoratif de la
cheminée.
Selon les constructions, la prise d'air frais peut être intérieure pour recycler l'air
ambiant et/ou extérieure pour amener de l'air neuf.
Pour former une chambre de chauffe à haut rendement, les parois intérieures des
jambages, du bandeau horizontal et de la chambre de convection sont de préférence
en prolongement l'une de l'autre.
Ce but est également atteint par une chambre de chauffe préfabriquée pour une telle
cheminée, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une sole, deux jambages, un
bandeau horizontal, une chambre de convection et une cloison arrière préfabriqués
dans un matériau auto portant, isolant thermiquement et incombustible et assemblés
par emboítement et collage.
La présente invention et ses avantages seront mieux compris dans la description
suivante de différentes formes de réalisation données à titre d'exemple non limitatif et
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de face de la cheminée selon l'invention,
- la figure 2 est une vue de côté de la cheminée de la figure 1,
- la figure 3 est une vue de face en coupe selon la ligne III-III de la figure 2,
- la figure 4 est une vue de côté en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3,
- la figure 5 est une vue de dessus en coupe selon la ligne V-V de la figure 1,
- les figures 6 à 8 sont des vues en perspective de la chambre de chauffe selon
l'invention et selon trois types d'insert différents, et
- les figures 9A à E sont des vues de côté simplifiées de la cheminée selon
l'invention et selon différents modes d'alimentation en air frais du circuit de
récupération de chaleur.
En référence aux figures 1 à 5, la cheminée 1 pour appartement comporte, de manière
connue, deux piliers latéraux parallèles 2 raccordés à une cloison arrière 3, une sole 4
s'étendant entre les piliers 2 et supportant un foyer fermé 5 métallique et appelé
communément un insert, un bandeau horizontal 6 situé au-dessus du foyer et
s'étendant sur la face avant et les deux faces latérales de la cheminée 1, une hotte
décorative 7 posée sur le bandeau 6 et jointe à la cloison arrière 3. Les gaz de
combustion produits dans le foyer 5 s'échappent par un avaloir 8 faisant partie
intégrante du foyer 5 et raccordé à un tuyau à fumées 9 conduisant à un canal de
cheminée situé derrière la cloison 3 et non représenté. Dans l'exemple illustré, la
cheminée 1 est complétée par une poutre extérieure décorative 10, par exemple en
bois, qui repose sur l'aile horizontale du bandeau 6 et est liée solidairement à ce
bandeau 6 par un remplissage en mortier 11.
La cheminée 1 comporte également un circuit de récupération de chaleur à air qui
comprend des orifices d'entrée d'air frais 12 prévus dans la sole 4, des intervalles 13
existant entre le foyer 5 et les piliers 2 et entre l'avaloir 8 et le bandeau horizontal 6,
un caisson préfabriqué 14 définissant une chambre de convection 14', pourvu
d'orifices de sortie 15 raccordés à des conduits d'air chaud (non représentés)
s'étendant à l'intérieur de la hotte 7 jusqu'à des bouches de sortie d'air chaud (non
représentées) pour rejeter l'air chaud dans les pièces de l'appartement.
Le caisson préfabriqué 14 est disposé au-dessus du foyer 5 sur le bandeau 6, ouvert
vers le bas et s'étend à l'intérieur de la hotte 7. Il comporte une paroi avant et deux
parois latérales verticales qui ne sont pas en contact avec la hotte 7, et un plafond
horizontal percé par exemple de quatre orifices de sortie 15 pour l'air chaud et d'un
orifice central 16 pour le conduit à fumées 9. Les deux parois latérales sont dans
l'exemple représenté reliées par la cloison arrière 3 qui s'étend de la sole 4 au plafond
du caisson 14.
La cheminée 1 est avantageusement complétée par deux jambages latéraux 20
disposés entre le foyer 5 et les piliers 2, reposant sur la sole 4 et agencés pour porter
le bandeau horizontal 6. Ces jambages latéraux 20 sont réalisés dans un matériau auto
portant, thermiquement isolant et incombustible. De ce fait, ils combinent les
fonctions de portance du bandeau 6 et du caisson préfabriqué 14, d'isolation
thermique et de protection incendie des piliers 2. Plus particulièrement, ces jambages
20 sont fabriqués à partir d'un béton thermiquement isolant à base de vermiculite
conformément à la demande de brevet français déposée sous le numéro 00/02840, ce
matériau ayant l'avantage d'offrir à la fois une grande résistance mécanique et un
pouvoir d'isolation thermique très élevé. Ils peuvent être réalisés à partir d'un panneau
monolithique donc uniquement composé dudit béton thermiquement isolant ou
renforcés par une armature métallique intérieure ou à partir d'un panneau complexe ou
multicouche par exemple en l'associant à une feuille d'isolation thermique 21 telle que
le produit Aluboard® ou tout autre produit isolant qui a le pouvoir de réfléchir la
chaleur. De préférence, cette feuille d'isolation thermique 21 est disposée sur la paroi
extérieure du jambage 20 en regard du pilier 2 correspondant pour augmenter la
protection thermique de ces piliers.
Par ailleurs, les autres éléments constructifs de la cheminée 1 tels que la cloison
arrière 3, la sole 4, le bandeau horizontal 6 et le caisson préfabriqué 14 sont
avantageusement réalisés en béton thermiquement isolant, comme les jambages 20. La
cloison arrière 3 peut en plus comporter une feuille d'isolation thermique afin de
protéger le mur porteur des fortes températures. Ainsi et comme le montre la figure 3,
la combinaison de ces éléments constructifs permet de créer autour du foyer 5 une
enceinte 22 entièrement isolée thermiquement et auto portante, cette enceinte 22
définissant une chambre de chauffe 22' préfabriquée. Quand le foyer 5 est mis en place
dans cette chambre de chauffe 22', les débordements latéraux de sa porte ou de sa
façade obstruent l'ouverture de l'enceinte 22 créant ainsi une chambre de chauffe 22'
sensiblement étanche.
Grâce à cette construction particulière, les éléments décoratifs tels que les piliers 2, la
poutre 10, la hotte 7 ainsi que le socle 23 et éventuellement les banquettes attenantes
à la cheminée 1 n'ont plus aucune fonction technique et ne sont plus soumises aux
agressions thermiques. On augmente, par conséquent, la sécurité d'une telle cheminée
et la tenue dans le temps des différents matériaux utilisés pour la décoration
extérieure.
Les éléments constructifs de la cheminée 1 sont préfabriqués en usine afin de faciliter
le montage et l'installation de la cheminée. Ils sont assemblés par des encoches
complémentaires et solidarisés par une colle à base de mortier ou de mastic
réfractaire. Les dimensions et les formes de ces éléments constructifs sont définies
extérieurement par rapport à l'esthétique et à la forme de la cheminée 1 et
intérieurement par rapport au foyer 5 et à sa puissance de chauffe. Il apparaít
clairement sur les figures 1 à 5 que les parois intérieures des jambages 20, du bandeau
6 et du caisson préfabriqué 14 sont en prolongement l'une de l'autre pour former une
chambre de chauffe 22' sensiblement parallélépipédique, sans relief intérieur afin
d'obtenir un bon rendement thermique de cette chambre sans perte de charge.
Néanmoins, d'autres formes intérieures peuvent être envisagées, par exemple en tronc
de pyramide dans la zone où se situe l'avaloir 8.
Par ailleurs, la sole 4 est dimensionnée pour porter l'ensemble formé par les jambages
20, le bandeau 6 et le caisson 14. Les orifices d'entrée d'air frais 12 qu'elle comporte
sont dimensionnés pour laisser passer le maximum d'air frais et sont positionnés pour
balayer les zones les plus chaudes du foyer 5, à savoir en périphérie et au centre du
foyer 5.
Les jambages 20 qui reposent sur la sole 4 et supportent le bandeau 6 et le caisson 14
sont adaptés au type de la cheminée 1 en référence aux figures 6 à 8 :
- cheminée centrale symétrique à deux piliers 2 complets (cf. Fig. 6), le foyer 5 ayant
une face vitrée,
- cheminée d'angle à deux piliers 2 complets mais différents entre la droite et la
gauche (cf. Fig. 7), le foyer 5 ayant deux faces vitrées, et
- cheminée centrale symétrique à deux piliers 2 réduits (cf. Fig. 8), le foyer 5 ayant
trois faces vitrées.
Le bandeau horizontal 6 qui repose sur les jambages 20 comporte, quelle que soit la
décoration extérieure, une section en forme en L pour protéger efficacement les faces
intérieure et inférieure de la poutre décorative 10.
La chambre de convection 14' qui repose sur le bandeau horizontal 6, constitue le
volume supérieur de la chambre de chauffe 22' et est agencée pour recueillir l'air
chaud produit par le circuit de récupération de chaleur. La qualité d'isolation
thermique de cette chambre de convection 14' empêche le réchauffement de l'air
contenu dans la hotte 7 et assure ainsi la bonne tenue dans le temps de cette hotte
mais aussi de son environnement à savoir le mur porteur et le plafond. Cette chambre
de convection 14' est, par ailleurs, traversée par le tuyau à fumées 9 au travers de son
orifice 16. Le passage du tuyau à fumées 9 peut être équipé d'une virole métallique
avec ou sans revêtement d'isolation thermique, assurant une dilatation en fonction de
la température des fumées et permettant ainsi la bonne tenue du joint garantissant
l'étanchéité de la chambre de convection 14'.
Les orifices de sortie 15 prévus dans le plafond de cette chambre de convection 14'
permettent la distribution de l'air chaud et sont équipés de viroles métalliques qui se
raccordent aux conduits d'air chaud (non représentés) par des colliers. Les conduits
d'air chaud sont par exemple constitués de gaines métalliques souples et isolées. Ils
sont raccordés aux bouches de sortie d'air (non représentées) prévues soit en partie
haute de la hotte 7, soit dans d'autres pièces. Ces bouches de sortie d'air sont
métalliques et comportent des grilles permettant le réglage du débit d'air, ce débit ne
pouvant être inférieur à un seuil de sécurité soit par exemple 25% du débit maximum.
Ces bouches de sortie d'air ne pourront pas être installées sur des parois horizontales
pour éviter une obturation accidentelle. Elles ne devront pas non plus être obturées
volontairement pour des raisons évidentes de sécurité. Le diamètre des orifices de
sortie 15 et des conduits d'air chaud dépend des débits et températures retenus en
fonction de la puissance du ou des ventilateurs 24 prévus dans le circuit de
récupération de chaleur.
L'intervalle existant entre le foyer 5 et les parois intérieures de l'enceinte 22 délimite
un volume d'air s'étendant de la sole 4 au plafond de la chambre de convection 14' qui
correspond au volume d'air à réchauffer au moyen du circuit de récupération de
chaleur à air. Ce circuit d'air est le suivant :
- arrivée de l'air frais extérieur à la cheminée 1 par les ouvertures 12 de la sole 4,
- réchauffement de l'air contre les parois extérieures du foyer 5 et de l'avaloir 8 dans
la chambre de chauffe 22',
- arrivée de l'air chaud dans la chambre de convection 14', et
- distribution de l'air chaud par les conduits d'air chaud (non représentés) qui
alimentent les pièces à chauffer.
Ainsi, le circuit de production d'air chaud fonctionne sans la participation des éléments
décoratifs, ces derniers étant totalement isolés thermiquement et séparés de ce circuit
grâce à l'enceinte étanche 22.
Les figures 9A à 9E illustrent différentes variantes de réalisation du circuit de
récupération de chaleur à air. Dans la figure 9A, la circulation d'air à travers ce circuit
est une circulation naturelle et la prise d'air frais peut être intérieure (pièce de la
maison) et/ou extérieure (air extérieur ou vide sanitaire ventilé). Une prise d'air
intérieure, c'est-à-dire par recyclage de l'air ambiant, n'est bien sûr pas envisageable
pour des locaux pollués.
Dans les autres figures 9B à 9E, la circulation de l'air est une circulation forcée au
moyen de ventilateurs 24 équipés de filtres à air 25. Dans la figure 9B, le ventilateur
24 est logé dans le socle 23 décoratif de la cheminée 1 et la prise d'air est extérieure.
Dans la figure 9C, le ventilateur 24 est logé sous la dalle, par exemple dans le vide
sanitaire et la prise d'air est extérieure et comporte un deuxième ventilateur 24. Dans
la figure 9D, le ventilateur 24 est logé dans le socle 23 et la prise d'air est extérieure
par exemple dans le vide sanitaire. Et dans la figure 9E, le ventilateur 24 est logé dans
le socle 23 et la prise d'air est intérieure par exemple dans la pièce où est installée la
cheminée 1.
Grâce à la présence de la chambre de chauffe 22' fermée et étanche, il est possible
d'imaginer toutes les variantes de circuits de récupération de chaleur à air et
notamment à partir d'air frais non recyclé, pulsé ou non, pour éviter les risques de
pollution intérieure. L'utilisation de la circulation forcée par ventilateur, met la maison
légèrement sous pression ce qui favorise le chauffage. De plus, la distribution de l'air
chaud étant effectuée sous pression et non par aspiration, celle-ci peut être équilibrée
pièce par pièce grâce aux grilles réglables prévues aux bouches de sortie d'air chaud.
De plus, le fonctionnement du ou des ventilateurs peut être couplé à une sonde située
dans le conduit d'air chaud ce qui permet le démarrage des ventilateurs suivant une
montée en température programmée, l'arrêt des ventilateurs en cas de ralentissement
de l'intensité du feu et la descente en dessous d'un seuil prédéterminé de la
température de l'air chaud, et la variation de la puissance des ventilateurs en fonction
de la température de l'air chaud pour éviter les écarts trop importants aux bouches de
sortie d'air chaud.
Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts
fixés, notamment d'optimiser la sécurité et la fiabilité des cheminées d'appartement en
supprimant les risques de détérioration des éléments décoratifs et d'incendie, tout en
étant très simple à installer.
La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend
à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier. Plus
particulièrement, les formes et dimensions des différents éléments constructifs et
décoratifs peuvent varier, l'essentiel étant de conserver une chambre de chauffe
étanche dissociant très nettement les fonctions techniques de la cheminée :
combustion et production d'air chaud, de ses fonctions esthétiques.