Installation de transmission interactive de données multimédia
L'invention concerne les installations permettant l'échange bidirectionnel de données entre une station de gestion et des utilisateurs délocalisés équipés d'un poste autorisé à effectuer un tel échange.
Cette invention s'applique plus particulièrement, bien que de façon non limitative, aux ventes aux enchères.
Dans certaines de ces ventes, il existe sur le lieu de vente une station de gestion contrôlée par un commissaire priseur, ou l'un de ses assistants, et qui est reliée à des postes dédiés permettant à leurs utilisateurs de participer activement aux enchères. Ces utilisateurs sont généralement appelés des abonnés. Une telle installation est connue, par exemple, du document brevet US 5 818 914.
Dans cette installation, les postes utilisateurs (terminaux dédiés aux seules enchères) comprennent des moyens d'affichage permettant de visualiser les enchères en cours qui sont adressées par la station de base simultanément sur des première et seconde liaisons de transmission aller. Pour permettre aux utilisateurs d'effectuer des enchères en direct, leurs postes sont reliés à la station de base par une liaison de transmission retour.
La première liaison aller est satellitaire. La seconde liaison aller et la liaison retour forment une liaison filaire bidirectionnelle arborescente partant de la station de gestion et dans laquelle chaque niveau est contrôlé par un poste intermédiaire. Chaque poste intermédiaire assure dans le sens aller la diffusion des données vers les postes intermédiaires du sous-niveau inférieur et dans le sens retour la sélection de l'une des enchères venant des postes intermédiaires du sous-niveau qu'il contrôle. L'enchère qui
arrive la première en haut de l'arborescence, c'est-à-dire à la station de gestion, est celle qui est acceptée.
L'enchère sélectionnée est contrôlée par un opérateur puis adressée aux postes utilisateurs via les deux liaisons aller.
Ce type d'installation requiert une infrastructure lourde et encombrante qui contribue à en augmenter les coûts .
De plus, cette installation utilise une technologie dite "d'incrustation de données" qui ne permet pas de bien recréer l'ambiance qui règne dans un lieu de vente.
La présente invention a pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet une installation dans laquelle :
- on prévoit une unique liaison aller, de préférence satellitaire, à haut débit, pour l'envoi de données primaires numériques, audio, vidéo et informationnelles, où sont insérées des données évolutives, variables dynamiquement, et une unique liaison retour filaire;
- on prévoit au niveau de chaque poste utilisateur des moyens d'interface qui permettent à son utilisateur d'adresser à la station de gestion, des données secondaires comportant un identifiant de poste et un ordre; et - la station de gestion est capable de modifier sélectivement les données évolutives en fonction de certains au moins des ordres reçus.
De la sorte, il est désormais possible de visualiser sur chaque poste utilisateur, simultanément, tout type de données multimédia, audio, vidéo et informationnelles, ce qui dans une application aux ventes par adjudication permet de suivre en direct les actions et paroles de l'animateur, ainsi que l'évolution des enchères.
De plus, les ordres sont directement centralisés par la station de gestion, et analysés une unique fois, si bien que les temps d'échange de données sont très petits et les chances des utilisateurs sont identiques. Un véritable
travail en temps réel avec un temps de réponse très bref est donc possible. Des boucles d'une durée de l'ordre d'environ 0 , 1 seconde peuvent être obtenus .
Par ailleurs, la liaison retour utilise une infrastructure grand public qui évite l'installation d'une structure spécifique.
Préférentiellement, la station de gestion comporte un poste frontal de communication pour recevoir les données secondaires et capable de sélectionner les données secondaires émises par l'un des postes utilisateurs en fonction d'un critère choisi (par exemple l'ordre d'arrivée), pendant une durée débutant après chaque envoi de données primaires comportant des données évolutives modifiées.
Selon une autre caractéristique de l'invention, l'installation comprend une première mémoire raccordée, de préférence, au poste frontal, pour permettre de stocker au moins l'iden- tifiant de poste et l'ordre, qui sont contenus dans les données secondaires sélectionnées, en correspondance d'un horaire d'arrivée. De la sorte, on dispose de l'historique de tous les ordres sélectionnés, par exemple pendant une session de vente.
Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la station de gestion comprend un poste de contrôle alimenté en données secondaires sélectionnées par le poste frontal, et destiné à afficher au moins l'ordre contenu dans ces secondes données. Ce poste de contrôle est, par ailleurs, muni de moyens d'interface pour permettre à un opérateur de contrôler l'ordre reçu et autoriser la modification sélective de certaines au moins des données évolutives en fonction de cet ordre .
Par ailleurs, pour renforcer la sécurisation des échanges, les données primaires émises sont de préférence codées (ou cryptées). Dans ce cas, l'émetteur/récepteur des postes
utilisateurs comporte un décodeur au moins sur sa partie de réception.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, ainsi que des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre schématiquement une installation selon l'invention dans un mode de réalisation préféré;
- la figure 2 est un diagramme bloc illustrant les liens fonctionnels entre les constituants du poste de contrôle de la station de gestion de la figure 1;
- la figure 3 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du module de diffusion du poste de contrôle de la figure 2; - la figure 4 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du module de vente du poste de contrôle de la figure 2;
- la figure 5 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du poste frontal de la figure 1;
- la figure 6 est un logigramme détaillant les étapes de fonctionnement du module automate général du poste frontal de la figure 5;
- la figure 7 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du poste acheteur de la figure 1 ;
- la figure 8 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du module de communication du poste acheteur de la figure 7 ; - la figure 9 est un logigramme détaillant les étapes de fonctionnement du module d'interface homme/machine du poste acheteur de la figure 7;
- la figure 10 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du module de réception et décodage du poste acheteur de la figure 7;
- la figure 11 est un diagramme bloc détaillant les liens fonctionnels entre les constituants du module de traitement du poste acheteur de la figure 7 ; et
- la figure 12 est un logigramme détaillant les étapes de fonctionnement d'une tâche du module de traitement de la figure 11.
Les dessins annexés comportent de nombreux éléments qui, pour l'essentiel, sont de caractère certain et qu'il est difficile de décrire complètement. En conséquence, ils pourront servir à mieux faire comprendre l'invention, mais aussi contribuer à la définition de celle-ci, le cas échéant.
Dans ce qui suit, on décrira une installation de transmission de données selon l'invention, dans une application à la vente par adjudication (ou vente aux enchères) de véhicules d'occasion.
Bien entendu, l'invention ne se limite pas à la vente aux enchères de véhicules d'occasion, mais concerne plus généralement tout type de vente aux enchères. Elle ne se limite pas non plus aux seules ventes aux enchères, mais concerne de façon générale l'échange interactif de données entre des postes utilisateurs et une station de gestion.
On entend ici par utilisateur aussi bien des vendeurs que des acheteurs.
Sur la figure 1 se trouve illustrée une installation de vente aux enchères comprenant une station de gestion 1 liée à une multiplicité de postes d'acheteurs 2 via une liaison aller satellitaire 3 à haut débit et une liaison retour filaire 4 utilisant de préférence le réseau téléphonique commuté de type RTC.
La liaison aller est ici satellitaire, mais il est clair que tout autre type de moyen de diffusion à haut débit peut être envisagé.
Dans l'exemple illustré sur la figure 1, un seul poste d'acheteur 2 est représenté. Cependant, plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de postes 2 peuvent être raccordés
à la station de gestion 1 via la liaison filaire 4. A cet effet, la liaison filaire 4 est, de préférence, de type TRANSPAC (X25 OU IP ) .
La liaison aller satellitaire est destiné à transmettre des données audio, vidéo et informationnelles, issues de la station de gestion 1, dans lesquelles se trouvent insérées des données évolutives variables dynamiquement. Ces données sont appelées ci-après données primaires.
Pour transmettre au satellite de communication 3 les données primaires issues de la station de gestion 1, on peut, par exemple, utiliser les moyens de diffusion numériques par satellite 5 proposés, par exemple, par la Société CANAL PLUS.
Un dispositif d'enregistrement et de transmission 51 est prévu pour enregistrer en continu et en direct les images et les paroles d'un animateur de vente qui contrôle les ventes à proximité de la station de gestion 1. Les données audio et vidéo enregistrées sont ensuite transmises par ce dispositif 51 aux moyens de diffusion 5, via une liaison filaire "point à point" de type vidéodyne.
Les données informationnelles sont délivrées par la station de gestion et, de préférence, par un poste de contrôle 6 à côté duquel est placé l'animateur.
Comme cela est illustré sur la figure 1, les moyens de diffusion par satellite 5 ne sont pas forcément intégrés dans le lieu où se trouve la station de gestion 1.
Pour permettre de combiner (ou multiplexer) les données audio et vidéo provenant du dispositif d'enregistrement et de transmission d'images et de sons 51 via une liaison filaire "point à point" de type vidéodyne, et les données informationnelles et évolutives provenant du poste de contrôle 6 via une liaison filaire de type RTC ou RNIS, les moyens de diffusion 5 comportent un multiplexeur 50.
Les moyens de diffusion 5 sont agencés pour synchroniser les données audio et vidéo avec les données informationnelles et évolutives . Cette opération peut être vue comme une insertion des données évolutives dans les autres données. Généralement, cette insertion nécessite d'appliquer aux données informationnelles et évolutives un léger retard (d'une durée choisie) .
Préférentiellement, la liaison point à point, de type vidéo- dyne, doit supporter un débit au format MPEG 2, d'environ 2 mégabits/seconde. Cela correspond en fait à une qualité d'image normale de type image télévisée, typiquement 800 kbits/s.
Le dispositif de prises de vue pourra être, par exemple, un caméscope numérique de type SONY DCX VX 1000 fournissant des images numériques au format PAL. Les données audio sont initialement analogiques, et sont converties au niveau des moyens de diffusion 5 en données audio numériques. Elles peuvent être recueillies par un micro relié à l'entrée audio du caméscope.
Par ailleurs, afin de sécuriser les données primaires qui sont émises, via le satellite, en direction des postes des acheteurs 2, on prévoit au niveau des moyens de diffusion 5, un dispositif de codage 52 destiné à crypter (ou coder) les données audio, vidéo et informationnelles multiplexées .
L'installation offre deux modes de fonctionnement. Un premier mode dit "de consultation" dans lequel la station de gestion 1 adresse des données informationnelles présentant, sous forme d'un catalogue, les véhicules qui seront vendus lors de la prochaine session de vente. Ces données composent des photographies (de une à quatre, voire plus) de chaque véhicule, prises sous des angles différents, la valeur du véhicule, une estimation relative de son état général, par exemple notée sur une échelle de 1 à 5, ainsi que, notamment, le montant des réparations à lui apporter, éventuellement.
Ces informations relatives à chaque véhicule ont été fournies préalablement par un expert accrédité.
Bien entendu, au lieu de photographies on pourrait fournir des images de type vidéo.
On se réfère maintenant aux figures 2 à 4 pour décrire le poste de contrôle 6 de la station de gestion illustrée sur la figure 1.
Ce poste de contrôle 6, ou poste animateur, est piloté par un opérateur. Dans la pratique l'opérateur est un collaborateur de l'animateur, chargé de saisir ses ordres ou instructions.
Le poste de contrôle 6 est chargé à la fois de la gestion de la diffusion des données informationnelles, sur lesquelles on reviendra plus loin, ainsi que de la gestion de la vente en direct. Pour mener à bien ces deux gestions, le poste de contrôle 6 comporte plusieurs modules qui coopèrent les uns avec les autres.
On entend ici par module, aussi bien des composants de type circuits électroniques (matériel informatique), qu'un logiciel ou plus généralement un module de programmes.
Un premier module 7 assure l'interface homme-machine (IHM). Il est connecté à un disque dur comportant une base de données 8, par exemple de type ACCESS, dans laquelle se trouvent mémorisées les données informationnelles portant sur les véhicules d'occasion qui doivent être vendus.
De préférence, toutes ces données informationnelles sont mémorisées sous la forme de tables dans un format texte. En revanche, les photos numériques sont codées, de préférence, au format JPEG. La taille d'un fichier photos JPEG relatif à un véhicule est, de préférence, inférieur ou égal à 50 Koc- tets.
L'animateur, et/ou l'opérateur, peut préparer la vente en affichant sur le moniteur du poste de contrôle 6, un catalogue de vente. Bien entendu, tout type de manipulation des images peut être envisagé, comme par exemple des gros plans sur les photos ("zoom").
Le module IHM 7 du poste de contrôle 6 gère également la vente. Il est donc relié à un module de vente 13 qui est mieux détaillé sur la figure 4.
Le module de vente 13 et l'interface homme-machine IHM 7 s'échangent des commandes d'animation de la vente, et par conséquent l'état des données évolutives relatives à la vente, telles que le prix en cours, le nombre d'enchères, la valeur autorisée d'une enchère, etc.
Ce module de vente 13 est relié par une liaison bidirectionnelle à un module interface de communication CCO 9, lui-même relié par des liaisons bidirectionnelles à une carte réseau 10, de préférence ETHERNET qui, dans ce mode de réalisation, est reliée à un poste frontal de communication 11 sur lequel on reviendra plus loin et qui reçoit les ordres de vente (données secondaires) émis par les postes acheteurs 2. Le module interface de communication CCO 9 est également relié par une liaison bidirectionnelle à une carte Modem 12, de préférence de type RNIS, qui assure la liaison entre le poste de contrôle 6 et les moyens de diffusion par satellite 5.
Le module de vente 13 est également raccordé à la base de données 8 pour que tous les résultats de la vente soient stockés au fur et à mesure de celle-ci, en correspondance d'une date et d'un horaire.
Comme indiqué précédemment, le détail du module de vente 13 est illustré sur la figure 4. Ce module de vente comprend un automate d'administration des ventes 14 qui est relié à un premier module de traitement des commandes à adresser en direction du poste frontal de communication 11 et des moyens de diffusion par satellite 5 via, respectivement, la liaison
ETHERNET et la liaison RNIS. L'automate d'administration 16 est également relié à un module de traitement des ordres reçus des postes acheteurs 2 , qui est raccordé à la carte réseau ETHERNET 10 reliée au poste frontal 11.
Par ailleurs, le module de vente 13 est également raccordé à un module de diffusion CDF 17, pour lui transmettre les états des données évolutives concernant la vente. Ce module de diffusion 17 est détaillé sur la figure 3.
Il comporte tout d'abord un module 18 de gestion de la diffusion des données informationnelles et évolutives, qui est relié au module d'interface de communication CCO 9, de sorte que les données puissent être diffusées par le satel- lite 3 via la carte Modem RNIS 12 et les moyens de diffusion 5.
Le module de diffusion 17 comporte également un second module 19 de gestion du chargement des données informationnelles qui se trouvent mémorisées sur le disque dur, dans la base de données 8. De préférence, le module 19 est capable de scruter les données informationnelles mémorisées dans la base de données 8, de manière à extraire celles qui doivent être diffusées. Puis ces données à diffuser sont de nouveau adressées à la base de données, en vue de leur mémorisation et sont ensuite transmises au module 18 de gestion de la diffusion.
Avantageusement, le module de diffusion 17 comporte un horodateur 20 de manière à "horodater" les données qui vont être diffusées. Pour ce faire, on pourra utiliser une mémoire de type FIFO ("First In First Out").
Comme cela est mieux illustré sur la figure 2, le module de diffusion 17 est également relié au module d'interface homme- machine IHM 7, ainsi qu'au module de vente 13 auquel il transmet les états des données informationnelles.
Le module de diffusion CDF 17 gère donc le chargement des données provenant de la base de données 8, la mise en forme de ces données informationnelles, de sorte qu'elles puissent être exploitées par le poste de contrôle 6 ainsi que par les postes des acheteurs 2, et enfin l'ensemble des opérations de transfert des données informationnelles et évolutives aux moyens de diffusion par satellite 5.
Le module de vente 13 gère donc la totalité de la vente en direct des objets d'un catalogue (ici des véhicules d'occasion). Il permet de transférer au poste frontal 11 les fichiers des abonnés qui sont autorisés à participer à la vente des véhicules d'occasion du catalogue. Il est par ailleurs connecté aux moyens de diffusion (en temps réel) par satellite 5, et émet et reçoit l'ensemble des commandes et ordres d'enchères. Enfin, ce module de vente 13 génère une base de données de résultats qui sont, de préférence, mémorisés dans la base de données 8.
Le module d'interface de communication CCO 9 gère donc la connexion et la déconnexion du poste de contrôle 6 avec le poste frontal 11 et les moyens de diffusion par satellite 5, aussi bien en mode de transfert de catalogue, c'est-à-dire avant le début de la vente aux enchères, qu'en mode de vente aux enchères.
Un tel module CCO 9 peut être qualifié d'actif. En effet, il est toujours à l'initiative d'une demande de connexion avec un poste distant. De préférence, il est réalisé sous la forme d'un logiciel spécifique (de type DLL, pour "Dynamic Link Library" ) qui permet de piloter indépendamment l'interface ETHERNET 10, l'interface FTP 12 sur la liaison RNIS et l'interface TCP/IP sur cette même liaison RNIS.
La liaison TCP/IP sur la ligne RNIS gère le protocole de communication de données utilisé par les moyens de diffusion par satellite 5. La carte MODEM 12 pourra être, par exemple, du type GAZEL Pro PCI ou US Robotics RNIS.
On se réfère maintenant à la figure 5 pour décrire le poste frontal de communication 11 qui fait partie, dans l'exemple de réalisation, de la station de gestion 1.
Ce poste frontal 11 assure et gère à la fois les connexions et les échanges d'informations entre les postes des acheteurs 2 et le poste de contrôle 6, via la liaison retour filaire à large bande, de type TRANSPAC.
Ce poste frontal 11 fonctionne de façon autonome et son rôle n'est réellement effectif que pendant la vente aux enchères, dans la mesure où dans le mode de diffusion des catalogues qui précède cette vente, seule est activée la liaison aller entre le poste de contrôle 6 et les postes des acheteurs 2.
En conséquence, en dehors de la vente, le poste frontal 11 est en attente de connexion. De telles connexions sont initiées soit par le poste de contrôle 6 lorsque celui-ci, après avoir adressé des données primaires évolutives aux postes des acheteurs 2 attend de ceux-ci, en retour, des ordres, sous forme de données secondaires, soit par les postes des acheteurs 2 lorsque ceux-ci veulent adresser un ordre spécifique, via la liaison TRANSPAC (ou routeur), à la station de gestion 1.
Un tel poste frontal 11 peut gérer, plusieurs centaines de postes d'acheteurs 2, grâce à sa liaison TRANSPAC (ou RTC). A titre d'exemple, 300 connexions peuvent ainsi être effectuées.
Par ailleurs, pendant la vente aux enchères, le poste frontal 11 assure des fonctions de suivi. Il conserve en effet la trace de tous les événements qui se produisent pendant la session de vente, à savoir les connexions et déconnexions, ainsi que la trace de tous les ordres de vente qui sont reçus et sélectionnés pour chaque lot à vendre dans le catalogue.
Pour permettre la mise en oeuvre de toutes ces fonctions, le poste frontal 11 comprend tout d'abord un automate général
FAG 21 destiné à gérer l'interprétation des commandes provenant du poste de contrôle 6 et des différents postes d'acheteurs 2 connectés.
II comprend ensuite un module de connexion/déconnexion FCD 22 destiné à gérer les connexions et déconnexions entre le poste de contrôle 6 et les postes des acheteurs 2.
Il comporte ensuite un module de lecture FRD 23 destiné à gérer la lecture des commandes provenant du poste de contrôle 6 ou des postes des acheteurs 2.
Il comporte ensuite un module d'écriture F R 24 destiné à gérer l'envoi de commandes sur le réseau local ETHERNET, en direction du poste de contrôle 6.
Les procédures de connexion, de déconnexion, de réception de commandes, et d'envoi de commandes sur le réseau local ETHERNET (qui assure la liaison entre le poste de contrôle 6, la base de données 8 et le poste frontal 11) sont gérées par une interface matérielle 25, laquelle pilote une carte réseau ETHERNET 26.
De préférence, chacun des modules FCD 22, FRD 23 et FWR 24 permettent un marquage temporel des informations relatives aux événements reçus de l'interface matérielle 25. Ces trois modules sont reliés à un disque dur 27 de manière à permettre l'enregistrement des événements qu'elles marquent en vue d'une éventuelle exploitation ultérieure. Par ailleurs, ces trois modules sont de préférence reliés à un moniteur (ou console) 28 pour permettre l'affichage des informations relatives aux événements qui doivent être mémorisés sur le disque dur 27.
Le module de connexion/déconnexion FCD 22 peut être considéré comme un module passif, dans la mesure où il est toujours en attente d'une demande de connexion d'un poste distant. Ce module FCD 22 effectue une tache appelée FCD_TASK qui peut être décomposée en étapes, comme suit :
- une attente d'événement de connexion, ou de déconnexion, ou d'erreur ;
- une identification du port de communication concerné ;
- une demande de sémaphore d'accès SEM_CTX ; - une allocation ou une libération du contexte (poste acheteur ou vendeur) en fonction de l'événement ;
- une libération du sémaphore SEM_CTX ;
- une trace de la connexion ou de la déconnexion, suivie d'une écriture dans un fichier du disque dur 27 et de l'affichage des informations sur la console 28 ; et
- un retour au premier tiret (attente d'événement).
Le module de lecture FRD 23 gère l'ensemble des données qui sont reçues des postes acheteurs 2 et du poste de contrôle 6. II décode, s'il y a lieu, les messages qui sont issus des différents postes et les stocke dans une mémoire de commande 29, de type FIFO.
Ce module FRD 23 peut être considéré comme un module passif, dans la mesure où il est toujours en attente de données sur l'un des ports de communication actifs de l'interface matérielle 25. Il effectue une tâche appelée FRD_TASK qui peut être décomposée en étapes, comme suit :
- une attente d'événement de lecture ("READ") ;
- une identification du port de communication ;
- une lecture de la mémoire tampon de données ( secondaires ) de l'interface matérielle 25 ;
- un contrôle des données (par un accès à la base de données 8) ;
- une prise de trace de commande par écriture dans un fichier sur le disque dur 27, ainsi que par un affichage sur la console 28 ; et
- un retour au premier tiret (attente d'événement).
Ce module FRD 23 reçoit l'événement de lecture (READ) de l'interface matérielle 25. Un tel événement concerne aussi bien des données provenant du poste de contrôle 6 que des données provenant des postes des acheteurs 2.
Le module d'écriture FWR 24 est destiné à gérer l'ensemble des données qui doivent être transmises au poste de contrôle 6. Il est donc connecté à une mémoire d'émission 30, de préférence réalisée sous la forme d'une FIFO, pour pouvoir lire les messages (ou données) qui s'y trouvent stockées provisoirement, puis les transmettre sur le port de communication du poste de contrôle 6, via l'interface matérielle 25 et la carte réseau ETHERNET 26.
Ce module FWR 24 peut être considéré comme un module passif, dans la mesure où il est toujours en attente d'un événement stocké dans la FIFO 30 et provenant du module automate FAG 21. Ce module effectue une tâche FWR_TASK qui peut être décomposée en étapes , comme suit :
- une attente d'un événement stocké dans la FIFO 30 ;
- une écriture dans la mémoire tampon de l'interface matérielle 25 ;
- la formation d'une trace d'écriture pour la sauvegarde de l'opération sur le disque dur 27, et
- un retour au premier tiret (attente d'événement).
Le module automate FAG 21 qui alimente la FIFO 30, est destiné à interpréter et traiter les commandes provenant du poste de contrôle 6 et des postes des acheteurs 2, via l'interface matérielle 25 et le module de lecture FRD 23.
Un logigramme de fonctionnement de ce module automate 21 est illustré sur la figure 6.
Cet automate est toujours en attente de commandes qui sont stockées dans la FIFO 29.
Tout d'abord, on prévoit, dans une étape 100, une phase d'initialisation générale de l'ensemble des variables globales du système et des taches des modules FCD 22, FWR 24 et FRD 23.
Vient ensuite, dans une étape 110, une initialisation de la session de vente. Le module automate 21 est alors dans un mode de veille. Il attend une commande de début de vente "SESSION ON". A réception d'une telle commande, il met à jour les variables qui gèrent la session.
Puis, dans une étape 120, le module automate 21 va lire ("dépiler") la commande qui est mémorisée dans la FIFO 29 afin de l'analyser. Si cette commande peut être prise en compte, le module automate 21 effectue l'ensemble des actions qui lui sont associées. Il pourra s'agir, par exemple, de la présentation d'un lot (étape 130) ou d'une commande de début ou de reprise des enchères (étape 140).
Comme illustré sur la figure 6, deux types d'actions peuvent être envisagés, selon que l'on fonctionne en mode manuel (étape 145) ou en mode automatique (étape 150).
Si la commande ne peut pas être prise en compte, elle est détruite (ou rejetée).
Que cette commande soit prise en compte, ou non, le module automate 21 attend ensuite une nouvelle commande si la FIFO 29 est vide, ou bien traite la commande suivante lorsque cette FIFO 29 n'est pas vide.
Le module automate 21 gère la mise à jour des contextes qui sont associés à chaque connexion des postes des acheteurs 2. Cela permet de stocker toutes les informations relatives à un poste acheteur pendant la durée de la vente. La création et la destruction de ces contextes est assurée par le module de connexion/déconnexion FCD 22.
De nombreuses données évolutives peuvent être mises à jour en cours de vente. Pour ce qui concerne les postes acheteurs (contexte acheteur) il pourra s'agir de l'identifiant de l'abonné, d'un ordre d'enchère, d'un prix proposé, d'un numéro de lot, etc. Les données du poste de contrôle 6 qui peuvent être mises à jour sont, par exemple, le prix en cours
du lot courant, le lot courant, la référence du premier acquéreur, etc.
Il est bien évident que toutes ces données évolutives sont initialisées au début de chaque session.
Par ailleurs, la déconnexion du poste de contrôle 6 déclenche, de préférence, la réinitialisation de l'ensemble du module automate FAG 21.
On se réfère maintenant aux figures 7 à 11 pour décrire un mode de réalisation d'un poste d'acheteur 2.
Un poste d'acheteur 2 est destiné à gérer les échanges entre l'acheteur qui le contrôle et le poste de contrôle 6 (de façon plus générale la station de gestion 1), avec lequel il forme une boucle de communication interactive et dynamique. De préférence, ce poste est un ordinateur individuel dans lequel se trouve installé un logiciel dédié à l'application de vente aux enchères.
De préférence, la diffusion d'un catalogue avant une vente s'effectue à l'initiative du poste animateur 6 (poste de contrôle). Elle est précédée par le réveil des postes concernés. Comme on le verra plus loin, ce réveil peut être obtenu à l'aide d'un PAGER ou bien par une liaison téléphonique, de type téléphonie portable. Une fois le poste acheteur ou vendeur réveillé, le catalogue est diffusé puis stocké sur un disque dur 32. Il est peut être éventuellement afficher sur simultanément sur un moniteur 33.
En cours de vente, le poste acheteur 2 permet la visualisation en direct des lots du catalogue qui sont mis en vente, ainsi que les images (données primaires vidéo) et le son (données primaires audio), qui sont enregistrés en continu et en direct dans la station de gestion 1 de manière à permettre le suivi des faits, gestes et paroles de l'animateur. De plus, le poste acheteur 2 permet d'afficher l'ensemble des
données informationnelles et évolutives relatives à la vente, telles que le prix, les enchères, une validation, etc.
Tout d'abord, dans un mode de réalisation préféré, le poste acheteur 2 comporte un module de réception satellite IRD 34 comportant un décodeur 35 permettant de décrypter les données primaires cryptées qui sont émises par le satellite 3. Ce mode d'émission des données primaires est préféré, dans la mesure où il assure une sécurisation des données concernant les abonnés.
Un tel module de réception satellite 34, équipé d'un décodeur 35, est commercialisé, par exemple, par la Société CANAL PLUS.
Les données primaires issues du satellite 3 sont transmises au module automate de traitement 31 via une interface 36. Plus préférentiellement , le module de réception 34 est agencé de manière à décomposer les données primaires en trois parties. Les données vidéo sont transmises à une carte d'acquisition vidéo, par exemple de type MATROX MYSTIQUE, équipée d'un module d'acquisition de type RAINBOW RUNNER, puis adressées a une interface homme-machine 37 en vue de leur affichage sur le moniteur 33. Les données audio sont directement adressées à une carte son 38, par exemple de type SOUND BLASTER, en vue de leur audition grâce à des hauts- parleur 39. Les données informationnelles et évolutives sont transmises à l'interface 36, puis au module automate de traitement 31. Ces données informationnelles et évolutives sont ensuite transmises, après traitement, à l'interface homme-machine 37 en vue de leur affichage sur le moniteur 33, simultanément avec les données vidéo.
Grâce à cette interface homme-machine 37, l'acheteur peut saisir un certain nombre d'ordres (ou encore commandes) destinés, soit à modifier l'affichage au niveau du moniteur 33, soit à communiquer avec la station de gestion 1, par exemple pour adresser un ordre d'enchère.
Pour adresser de tels ordres (ou commandes) à la station de gestion 1, et notamment à son poste frontal 11, le poste acheteur 2 comporte un module de gestion des communication 40 couplé à un Modem 41 qui assure la connexion à la liaison retour filaire de type TRANSPAC (RTC).
De préférence, l'interface homme-machine 37 comprend un boîtier de commande 42 muni d'une touche dont 1 ' actionnement déclenche la génération d'un ordre d'enchère par le module automate de traitement 31. Ce boîtier est de préférence réalisé séparément de l'interface 37, de manière à être directement relié à l'automate 31.
Préférentiellement, la valeur de l'enchère est fixée par l'animateur au début de la vente d'un lot. Mais, cette valeur d'enchère peut être modifiée par l'animateur en cours de vente, y compris pour un même lot. On peut également noter, ici, que l'animateur peut en cours d'enchères modifier la valeur seuil minimale que le vendeur avait fixée avant la vente, bien entendu sur autorisation de celui-ci.
Ainsi, grâce au boîtier de passage d'ordre 42, il est extrêmement simple et rapide d'enchérir.
Chaque utilisateur abonné qui est autorisé à participer à la vente en cours dispose, grâce à l'invention, d'un très grand nombre d'informations, comme s'il était lui-même dans la salle de ventes. Il voit en effet, en direct et en continu, l'animateur qui dirige la vente dans le studio, et commente les lots en vente et l'évolution de la vente. Il dispose par ailleurs des données informationnelles et évolutives, qui lui permettent de suivre en direct et en continu l'évolution de chaque vente, c'est-à-dire le prix de vente en cours. Par ailleurs, il dispose également des données informationnelles relatives au véhicule (ou lot) en cours de vente, à savoir une ou plusieurs photos et les renseignements concernant l'état de ce véhicule et les éventuels frais de réparations (en fait toutes les informations issues de l'expertise).
Par ailleurs, et de préférence, l'acheteur dispose sur son moniteur d'une donnée évolutive complémentaire relative à la valeur de son encours financier en cours.
En effet, dans un mode de réalisation à haute sécurisation, la station de gestion est reliée, par l'intermédiaire de son poste frontal 11, à un poste auxiliaire destiné à lui transmettre avant chaque session de vente le solde créditeur d'un encours financier (ou ligne de crédit) autorisé pour chaque acheteur.
L'encours autorisé pour un acheteur est négocié avant la session de vente, par exemple avec une société financière dans laquelle se trouve implantée le poste auxiliaire.
De préférence, l'encours financier de chaque acheteur, autorisé à participer à la vente, est mémorisé dans le disque dur 27 du poste frontal 11. Il est, de préférence, également mémorisé dans la base de données 8.
Au début de chaque session de vente, la station de gestion 1, adresse à chaque poste d'utilisateur autorisé, par l'intermédiaire de son poste de contrôle 6, l'encours financier dont dispose son utilisateur.
Cet encours est, pour chaque utilisateur, une donnée évolutive qui varie dynamiquement, étant donné qu'elle est rafraîchie à chaque fois que l'utilisateur concerné a vu son enchère sélectionnée par la station de gestion 1.
La sélection s'effectue au niveau du poste frontal 11 selon un critère choisi. Préférentiellement, ce critère choisi porte sur l'ordre d'arrivée des données secondaires émises par chaque poste acheteur 2 sur la liaison retour filaire, de type TRANSPAC.
Les premières données secondaires reçues sont celles qui sont retenues, sous réserve que, d'une part, l'identifiant de l'abonné qui accompagne systématiquement l'ordre (ou comman-
de) contenu dans les données secondaires, appartienne à la liste des identifiants des abonnés autorisés à participer à la vente, et d'autre part, que l'encours financier en cours de l'acheteur, identifié par son identifiant de poste, permette l'enchère effectuée par celui-ci.
Si tel est le cas, l'ordre contenu dans les données secondaires sélectionnées est transmis au poste de contrôle 6 où il sera, de préférence, contrôlé par l'opérateur du poste de contrôle, ou bien par l'animateur, puis éventuellement commenté par cet opérateur avant d'être autorisé à être diffusé à l'ensemble des abonnés participant à la vente.
De préférence, le poste frontal 11 lance une temporisation après chaque émission de données primaires contenant des données évolutives, de sorte que ne puissent être sélectionnées que des données secondaires parvenues pendant une durée choisie par l'animateur.
L'ordre reçu consiste généralement en une enchère d'une valeur fixée (par actionnement du boîtier 42), si bien que dans le poste de contrôle 6, la donnée évolutive représentant le prix en cours du véhicule peut être incrémentée de la valeur de l'enchère puis diffusée via le satellite sans contrôle et/ou autorisation par l'animateur. Dans le même temps, la valeur de l'encours de l'acheteur, qui a passé l'ordre d'enchère, est décrémentée de la valeur de cette enchère puis adressée, toujours via le satellite, au poste de cet acheteur en vue de son affichage sur son moniteur 33.
Un abonné peut, par ailleurs, voir à chaque instant s'il est celui qui a effectué la dernière enchère prise en compte par la station de gestion 1, ou bien si cette dernière enchère est issue d'un autre poste acheteur.
On se réfère maintenant, plus particulièrement, aux figures 8 à 11 pour décrire les principaux éléments constituant un poste utilisateur 2 selon l'invention.
Sur la figure 8 se trouve illustré le module de communication TCO 43 du module de gestion des communications 40.
Le module de communication TCO 43 permet de gérer les fonctions de connexion et de déconnexion sur la liaison retour filaire, de type TRANSPAC. Il peut permettre également l'envoi de commandes de réveil d'un module ( "PAGER" ) destiné à signaler à l'automate de traitement 31 l'ouverture d'une session de vente à laquelle le poste utilisateur 2 est autorisé à participer. Un tel PAGER peut permettre, l'affichage d'un message sur le moniteur 33, lequel indique le début d'une session de vente, ou bien que la session de vente va débuter dans quelques instants .
Comme indiqué précédemment, au lieu d'un PAGER on peut utiliser une liaison téléphonique, de type téléphonie portable.
Le module de communication TCO 43 est alimenté par une mémoire de commande 44, de préférence une FIFO du type de celles décrites précédemment. Cette FIFO 44 reçoit des commandes (ou ordres) de l'automate de traitement 31, par exemple lors de 1 ' actionnement de la touche du boîtier 42. Mais il peut s'agir d'un autre ordre, ou d'une autre commande provenant de l'interface homme-machine 37.
Le module de communication TCO 43 est destiné à effectuer une tache de traitement. Cette tache est initialisée lors du lancement par l'utilisateur de l'application de vente aux enchères. Elle n'est rendue active qu'après une demande de connexion à la station de gestion 1.
Une telle tache a pour but de gérer le flux des commandes à émettre vers le poste frontal 11. Par ailleurs, cette tache de traitement est détruite lors de la déconnexion à la liaison retour filaire, de type TRANSPAC.
Une unique connexion peut être rendue active, soit vers la station de gestion 1, soit vers le PAGER. Une connexion au
PAGER peut être effectuée via une liaison TRANSPAC (RTC) à l'aide d'un numéro de téléphone particulier. Il pourra s'agir, par exemple, du service BIPLUS de la société FRANCE TELECOM.
Les données secondaires (qui contiennent l'identifiant du poste acheteur et un ordre (ou commande) transitent, de préférence, par le kiosque X25 de TRANSPAC, auquel on accède par le réseau téléphonique commuté (RTC).
Une fois la connexion TRANSPAC réalisée, la tache de traitement se met en attente de données à émettre. Elle est réveillée par la présence de données dans la FIFO 44, ou bien sur une demande directe de connexion requise par l'acheteur, laquelle est alors adressée directement via l'automate de traitement 31.
Sur la figure 9 se trouve illustré un logigramme de fonctionnement de l'interface homme-machine 37.
Dans une première étape 200, on ouvre l'application de vente aux enchères. Dans une seconde étape 210, un écran d'accueil est affiché sur le moniteur 33. Dans une troisième étape 220, on initialise une tache d'interfaçage avec le module de réception satellite IRD 34 (décodeur) . Dans une quatrième étape 230, on initialise la tache de traitement effectuée par le module de communication TCO 43. Dans une cinquième étape 240, on initialise le module de communication TCO 43. Puis, dans une étape 250, on se place dans un mode d'attente d'événement. Il pourra s'agir de l'attente d'une commande d'affichage spécifique concernant le moniteur 33 (étape 252), ou bien d'une saisie d'ordre ou d'instruction, ou d'une commande par l'utilisateur entraînant la transmission de cet ordre à l'automate de traitement 31 (étape 254), ou encore d'une demande d'affichage des photographies du véhicule qui doit être vendu (étape 256).
Sur la figure 10 se trouve illustré le module TII 36 d'interface avec le module de réception satellite 34. Ce module
d'interface 36 est destiné à la fois à programmer le décodeur 35 du module de réception satellite 34 (configuration de la prise parallèle, des numéros des PID à extraire ("Packet Identifier"), etc), et à récupérer les données primaires informationnelles et évolutives provenant de la station de gestion 1 via le satellite 3.
Le module d'interface TII 36 est destiné à effectuer une tache de traitement initiée par le module automate de traitement 31. Au départ, cette tache initialise l'ensemble des variables globales du module d'interface TII 36, puis programme le module de réception IRD 34 via l'API (Application Program Interface). La tache se met ensuite en attente de données en provenance du module de réception IRD 34. De préférence, le module d'interface TII 36 est capable de gérer des données de flux au format MPEG 2. Bien entendu, il pourrait être adapté à tout autre type de flux.
Enfin, le module d'interface TII 36 est couplé à une mémoire tampon 45 destinée à mémoriser de façon temporaire les données qui viennent d'être reçues et qui doivent être transmises au module automate de traitement TAT 31.
Sur la figure 11 se trouve illustré le module automate de traitement TAT 31. Ce module est chargé de gérer les transitions des données dans le poste utilisateur 2. Il pourra s'agir de données "d'entrée" provenant de la mémoire tampon 45 ou de l'interface homme-machine 37, et notamment de son boîtier 42, ou de données "de sortie" telles que les données informationnelles du catalogue qui doivent être stockées sur le disque dur 32 ou les commandes destinées à l'affichage ou a la station de gestion 1, via la mémoire FIFO 44.
Le module de traitement TAT 31 effectue une tache dont les principales étapes sont illustrées sur la figure 12.
La première étape 300 représente l'ouverture (ou lancement) de la tache proprement dite. Dans une seconde étape 310, la tache est en attente d'un événement signalant la présence de
données dans la mémoire tampon 45, ou en provenance de l'interface homme-machine 37, et notamment du boîtier 42.
Dans le cas d'un ordre passé par le boîtier 47, le module automate 31 est réveillé et traite l'événement en adressant la commande (ou ordre) correspondante au module de communication TCO 43 (étape 312). Bien entendu, cette fonction n'est activée que lorsqu'une vente est en cours, et que la connexion TRANSPAC avec la station de gestion 1 a été établie.
Dans le cas de données présentes dans la mémoire tampon 45, le module automate de traitement TAT 31 décode le type de commande ou d'ordre représenté par ces données. Il pourra s'agir d'une commande signalant le début de réception d'un catalogue ou d'une commande signalant le début d'une vente.
Selon le type de commande reçue, l'automate 31 se place dans un état "en cours" et n'en change qu'à réception d'une commande signalant la fin de réception du catalogue ou la fin d'une vente.
Dans le cas d'une réception d'un "bloc" de données, tel qu'un catalogue, la tache permet la lecture des données sur le disque dur 32 (étape 314).
Enfin, à réception d'une commande en cours de vente (étape 316), la tache appelle une fonction destinée à transmettre ladite commande à l'interface homme-machine 37 qui est en attente.
Enfin, le poste utilisateur 2 peut à tout moment, mais de préférence en dehors d'une vente, permettre à l'utilisateur de consulter l'ensemble des données informationnelles qui sont contenues dans un catalogue mémorisé sur le disque dur 32 préalablement alimenté par la station de gestion 1. L'acheteur abonné pourra alors voir affichés sur son moniteur 33 la date de la vente associée au catalogue, la composition des lots, les photos et détails techniques de chaque véhicule de chaque lot, etc.
L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant. Elle embrasse toutes les variantes que l'homme de l'art pourra développer dans le cadre des revendications ci- après .
Ainsi, on a décrit une application à la vente aux enchères de véhicules automobiles. Mais, l'invention concerne tout type de vente aux enchères. Elle concerne également, et plus généralement, toutes les installations dans lesquelles des informations audio et vidéo et des données sont échangées en direct par plusieurs intervenants.
Par ailleurs, on a décrit un mode de réalisation dans lequel la liaison aller était de type satellitaire. Mais, tout autre type de moyen de diffusion à haut débit peut être envisagé.