La présente invention a pour objet un emballage
parallélépipédique en matériau semi-rigide, destiné à contenir des
marchandises devant être disposées sur des rayonnages ou linéaires de
magasins à grandes surfaces, du type comprenant une embase formant un
fond et une partie haute formant coiffe, séparable du dit fond. L'invention a
également pour objet un procédé pour disposer sur un linéaire de magasin
des marchandises contenues dans un emballage du type ci-dessus.
Le brevet européen n° 0.637.548 et la demande de brevet
européen EP-0.785.138 décrivent des emballages de ce type, dans lesquels
après séparation de la coiffe, les produits restent dans l'embase formant une
barquette sur le linéaire, à la disposition de la clientèle.
Ce mode de présentation n'est pas entièrement satisfaisant dans
la mesure où la barquette reste sur le linéaire.
L'invention a donc pour but de proposer un emballage agencé
de manière à permettre, après séparation de la coiffe, le retrait complet du
fond sous les produits qui restent alors sur le linéaire sans aucune partie de
l'emballage initial.
Conformément à l'invention, l'emballage comprend des moyens
pour permettre l'extraction de l'embase de dessous les marchandises tandis
que celles-ci sont maintenues groupées au moyen de la coiffe séparée de
l'embase et placée en appui sur les marchandises.
Suivant le procédé visé par l'invention on dispose l'emballage
sur un linéaire, on sépare la coiffe de l'embase, on maintient la coiffe en place
ainsi que les marchandises sur lesquelles elle est placée, puis on extrait
l'embase de dessous les marchandises.
Suivant un mode de réalisation de l'invention, l'embase est
constituée à partir d'une feuille prédécoupée comportant :
a) un fond prolongé par deux rabats longitudinaux pliables, b) une première face transversale prolongeant le fond, reliée à celui-ci par
une ligne de pliage et pourvue de rabats latéraux pliables séparés desdits
rabats longitudinaux par des découpes, c) un dessus prolongeant ladite face transversale, relié à celle-ci par une
ligne de pliage et pourvu de rabats longitudinaux pliables, séparés desdits
rabats latéraux par des découpes, d) et une seconde face transversale, destinée à obturer la sortie des
marchandises, reliée au dessus par une ligne de pliage, pourvue sur deux
côtés de volets latéraux pliables afin de pouvoir être rabattus sur les rabats
longitudinaux du dessus et du fond, ainsi que de moyens de solidarisation
temporaire avec les bords de l'ouverture de sortie délimitée par le dessus,
le fond et ladite seconde face transversale avant , e) des moyens pour scinder en deux parties ladite première face transversale
après ouverture de la seconde face transversale afin de séparer la coiffe et
le fond de l'emballage.
On ouvre la face avant de sortie des produits puis on replie
l'avant sur le dessus de l'emballage. Cette face avant peut aussi être
désolidarisée du reste de l'emballage en transformant la ligne de pliage en
ligne crantée. L'opérateur positionne ensuite l'emballage et ses produits sur
l'étagère, exécute la séparation du haut et du bas de l'emballage grâce au
dispositif prévu à cet effet. Il maintient les marchandises groupées grâce à la
coiffe, et dépose les marchandises sur l'étagère par déplacement relatif de la
coiffe et de l'embase. Une fois cette opération réalisée, il suffit d'enlever la
coiffe pour que les produits soient entièrement libérés et laissés à la
disposition de la clientèle sur le linéaire.
Cet emballage peut être obtenu par une mécanisation standard,
facilement ouvert et rangé, ouvert sans l'aide d'un « cutter » et permet une
importante économie de surface grâce à l'élimination totale des barquettes.
D'autres particularités et avantages de l'invention apparaítront
au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins
annexés qui en illustrent plusieurs modes de réalisation à titre d'exemples non
limitatifs.
La figure 1 est une vue de dessus en plan d'une feuille
prédécoupée permettant la constitution après pliage, d'un premier mode de
réalisation de l'emballage selon l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective à échelle réduite,
montrant l'emballage obtenu à partir de la feuille de la figure 1, et son mode
d'utilisation.
La figure 3 est une vue en plan d'une feuille prédécoupée en
matériau semi-rigide, selon un second mode de réalisation de l'invention.
La figure 4 est une vue en perspective de l'emballage obtenu à
partir de la feuille prédécoupée de la figure 4 ainsi que, en traits mixtes, d'une
variante de cet emballage.
La figure 5 est une vue en plan partielle d'une feuille
prédécoupée selon une variante d'exécution de la feuille de la figure 3 et
correspondant à la variante de la figure 4.
La figure 6 est une vue en perspective d'une feuille prédécoupée
et partiellement assemblée selon un troisième mode de réalisation de
l'assemblage visé par l'invention.
La figure 7 est une vue en perspective de l'emballage obtenu à
partir de la feuille préassemblée de la figure 6.
La figure 8 est une vue en perspective éclatée d'un quatrième
mode de réalisation de l'emballage selon l'invention.
La figure 9 est une vue en plan de l'une des feuilles
prédécoupées constitutives de l'assemblage de la figure 8.
Description de l'emballage selon le mode de réalisation des
figures 1 et 2 -
Cet emballage est constitué à partir d'une feuille 1 prédécoupée
comportant :
a) un fond rectangulaire 2 prolongé par deux rabats longitudinaux pliables 3 ,
4, b) une première face transversale 5 prolongeant le fond 2, reliée à celui-ci par
une ligne de pliage 6 et pourvue de rabats latéraux 7, 8 séparés des
rabats longitudinaux 3, 4 par des découpes 9, 11, c) un dessus 12 prolongeant la face transversale 5, relié à celle-ci par une
ligne de pliage 13 et pourvu de rabats longitudinaux pliables 14, 15,
séparés des rabats latéraux 7,8 par des découpes 16, 17, d) et une seconde face transversale 18, destinée à délimiter la sortie des
marchandises, reliée à la face de dessus 12 par une ligne de pliage 19,
pourvue sur deux côtés de volets latéraux 21 à raison par exemple de deux
volets 21 d'un côté et de deux volets 21 de l'autre ; ces volets sont pliables
afin de pouvoir être rabattus sur les rabats longitudinaux 14, 15 de la face
de dessus 12 et des rabats longitudinaux 3 et 4 du fond 2, et ils sont de
plus détachables de la face 18. Cette dernière est également pourvus de
moyens de solidarisation temporaire avec les bords de l'ouverture de sortie
délimitée par le dessus 12, le fond 2 et la face transversale avant 18, e) des moyens pour scinder en deux parties la première face transversale 5
et ses rabats 7 , 8 après ouverture de la seconde face transversale 18, afin
de séparer la coiffe 10 de la partie de fond ou embase 20 de l'emballage 1.
Dans la réalisation représentée, ces moyens sont constitués par
une languette d'arrachage 22 s'étendant transversalement dans la première
face 5, du bord d'un rabat 7 au bord du rabat opposé 8. Cette bande 22 est
agencée au voisinage de la ligne de pliage 6 et délimite ainsi un bord 5a de
faible largeur dans la face transversale 5.
Le bord de la seconde face transversale 18 situé entre les volets
latéraux 21 est prolongé par une partie centrale pliable 23 pouvant être collée
sur la face externe du fond 2, puis arrachée pour séparer la seconde face 18
de ses points d'attache temporaire 24 avec les côtés de l'ouverture de sortie
25 dégagée après relèvement de la face avant transversale 18 (figure 2).
La partie centrale 23 constitue un tenon solidaire de la face
transversale 18 qu'elle permet d'ouvrir, et est disposée entre deux rabats
latéraux 26 liés à la face transversale avant 18 par des points d'attache 27
pouvant être déchirés par la manoeuvre de la poignée d'ouverture 23. Ces
rabats 26 restent alors collés sous le fond 2, après arrachage du tenon 23 et
rupture des attaches des rabats 26 pour permettre l'extraction des
marchandises.
Pour constituer l'emballage 1 à partir de la feuille prédécoupée
1, on rabat successivement la face transversale arrière 5, le dessus 12, la
face transversale avant 18, en pliant les rabats 3, 7, 14, 4, 8, 15 et 21, 26 et le
tenon 23. On obtient alors l'emballage 1 visible à la figure 2. Pour en extraire
les produits ou marchandises, l'opérateur soulève l'avant de l'emballage 1 afin
d'avoir accès à la poignée 23, ou bien dispose cette partie avant de
l'emballage 1 au delà du bord du linéaire. Il procède à l'arrachage du tenon
23, puis à l'ouverture de la face avant 18 par rupture des points d'attache 24
et 27, et fait basculer la face avant 18 pour la replier sur le dessus 12 (flèche
sur la figure 2). La face avant 18 peut être désolidarisée de l'emballage 1 par
déchirure de sa ligne de pliage 19 ou en transformant celle-ci en ligne
crantée.
L'emballage 1 est ensuite correctement positionné sur l'étagère
du linéaire, et l'opérateur saisit un onglet terminal 28 de la bande d'arrachage
22, qu'il arrache sur toute sa longueur, ce qui permet d'achever la séparation
entre la coiffe 10 et l'embase 20. Enfin l'opérateur appuie d'une main sur la
coiffe 10 afin de maintenir en place les marchandises (poussée de la flèche
F), tout en exerçant avec l'autre main une traction sur l'embase 20, et plus
précisément sur le bord 5a, dont la faible largeur évite qu'il soit déchiré par
cette traction, afin de retirer celle-ci de dessous les produits. Une fois cette
opération effectuée, il suffit d'enlever la coiffe 10, après quoi les
marchandises sont disponibles sur le linéaire.
Description du second mode de réalisation de l'emballage
(figures 3 à 5) -
Cet emballage 33 est constitué à partir d'une feuille 31
prédécoupée pour délimiter une première face longitudinale 32 destinée à
former l'un des côté de l'emballage 33, une première face transversale 34
destinée à constituer la face arrière ou le fond de l'emballage, une seconde
face longitudinale 35 parallèle à la face 32 dans l'emballage constitué, et une
seconde face transversale 36 formant la face avant et apte à obturer
temporairement l'ouverture de sortie de l'emballage 33.
Ces quatre faces 32, 34, 35, 36 sont prolongées par des rabats
longitudinaux respectifs 37-38 pour la face 32, 39-41 pour la face arrière 34,
42-43 pour la seconde face longitudinale 35, et 44-45 pour la face avant 36.
Ces rabats sont séparés par des découpes transversales 47, 48, 49 et sont
pliables afin de former le fond 52 et le dessus 53 de l'emballage 33. Il
convient de noter que ces rabats délimitent dans le fond 52 et dans le dessus
53 des ouvertures rectangulaires respectives 54, 55. La seconde face
transversale 36 ou face avant est solidarisée avec ses rabats longitudinaux
44, 45 par des lignes 56 de points d'attache temporaire, aisément déchirables,
ainsi qu'avec un rabat transversal 57 par une ligne de points d'attache
temporaire 58. Le rabat transversal 57 délimite un tenon 59 aisément
séparable du reste du rabat 57 afin de constituer une poignée d'ouverture
manuelle de l'emballage, par pivotement de la face 36 autour de sa ligne de
pliage 61 par rapport à la face longitudinale 35.
Dans la zone de ladite seconde face longitudinale 35 proche de
la ligne de pliage 61, sont ménagées deux lignes 62, 63 de points d'attache
temporaire, déchirables par traction sur le tenon 59 d'ouverture de la face
avant 36. Cette zone déchirable est solidaire d'une bande longitudinale 64
d'arrachage s'étendant dans la seconde face longitudinale 35, dans la
première face transversale ou face arrière 34, dans la première face
longitudinale 32 jusqu'au bord de celle-ci ou la bande 64 se termine par un
onglet 65. La bande 64 est proche des rabats 38, 41, 43, 45 et peut être
interrompue dans la face arrière 34 par une lumière transversale 66 pratiquée
dans celle-ci. De ce fait, la bande 64 peut être d'abord partiellement arrachée
au moyen de la face avant 36 dont elle est solidaire, jusqu'à la lumière 66,
puis la seconde partie de cette bande peut être arrachée par traction sur
l'onglet 65. Lorsque ces deux opérations sont effectuées, la coiffe et l'embase
de l'emballage 33 sont entièrement séparés.
L'emballage 33 est aisément obtenu à partir de la feuille
prédécoupée 31 en pliant les différents rabats et les faces 34, 35, 36 au
moyen d'un dispositif de mécanisation standard de caisse. Pour procéder à
son ouverture, on arrache la poignée 59, on fait pivoter la face avant 36 en
déchirant ses lignes d'attache temporaire 56 avec le haut 53 et le bas 52
(fig.4) afin de libérer l'ouverture de sortie des produits ; puis on poursuit
l'arrachage de la face avant 36 en arrachant la bande 64 jusqu'à la lumière
66, et on termine l'arrachage de cette bande grâce à l'onglet 65.
L'ensemble est ensuite positionné correctement sur l'étagère de
linéaire, puis l'opérateur, tout en maintenant d'une main le haut de la caisse
33 et les produits contenus dans celle-ci, tire vers lui la partie basse 52 de
l'emballage en prenant appui sur le bord de la lumière 66 (flèche T). Une fois
l'embase retirée, il suffit d'enlever la partie supérieure 53 de l'emballage.
Ce mode de réalisation de l'emballage a l'avantage de posséder
des rabats courts sur le dessus et dessous, qui laissent libres des ouvertures
centrales 54 et 55. Les rabats sont fermés par scotchage ou par collage. Cet
emballage est aisé à ouvrir sans « cutter » et à ranger, et il constitue un
moyen facile à mettre en oeuvre sur une caisse « américaine » et sur des
caisses dérivées.
Suivant une variante de réalisation de l'emballage 33 (figures 4
et 5), une languette 69 d'arrachage est agencée dans la seconde face
transversale 36 ou face avant, et s'étend jusqu'à la ligne de points d'attache
temporaire 56 de cette face avec son rabat longitudinal 44 délimitant le haut
de l'emballage. La languette 69 est séparée du reste de la face avant 36 par
une ligne de points d'attache temporaire 71 aisément déchirable, et un ruban
adhésif 72 est appliqué sur la coiffe 53 en recouvrant son ouverture 55. Le
ruban 72 s'étend normalement sur toute la longueur de l'emballage 33 et sur
une partie de la languette 69.
Selon cette variante d'exécution, pour ouvrir l'emballage 33,
l'opérateur appuie d'abord sur la languette 69 pour provoquer la rupture de sa
ligne d'attache temporaire 71, puis à l'aide de la languette 69 il arrache le
début du ruban adhésif 72. L'ouverture ainsi créée dans la face avant 36
permet sa préhension et son ouverture par rupture des lignes de solidarisation
temporaire 56 et pliage autour de la ligne 61. Le reste du processus est le
même que pour le mode de réalisation précédemment décrit.
Description du troisième mode de réalisation de l'emballage
(figures 6 et 7) -
L'emballage 75 est constitué d'une feuille prédécoupée et
prépliée présentant deux faces longitudinales 76, 77,une face transversale
arrière 78 et une face transversale avant 79 constituée de deux volets 81, 82
réunis par une ligne centrale 83 de points d'attache temporaire aisément
déchirables. Cette ligne d'attache 83 est interrompue par deux encoches
symétriques 84 agencées sur les bords en vis à vis des volets 81, 82 et qui,
lorsque ceux-ci sont réunis suivant leur ligne d'attache 83, délimitent une
lumière centrale 85.
Les faces longitudinales 76, 77 et les faces avant 79 et arrière
78 sont prolongées par des rabats respectifs 86, 88, 87, 89, 91, 92 , 93, 94
séparés par des découpes correspondantes aux extrémités des faces
longitudinales et transversales. Ces découpes permettent le pliage de ces
rabats pour constituer un fond 95 et un dessus 96 de l'emballage 75. La
largeur des rabats 86, 87 est inférieure à celle des rabats 88, 89, de sorte
qu'après pliage les rabats supérieurs 86, 87 laissent entre eux une ouverture
longitudinale 97, alors que les rabats 88, 89 forment un fond 95 complet.
Après pliage des différents rabats, l'emballage 75 se présente
sous la forme illustrée à la figure 7. Les volets 81 et 82 sont réunis par leur
ligne d'attache temporaire 83 ainsi qu'aux rabats 91, 92 par des lignes de
pliage qui peuvent être aisément rompues pour permettre l'écartement des
volets 81, 82, l'opérateur prenant à cet effet appui avec les doigts dans la
lumière 85.
Les volets 81, 82 sont solidaires d'une bande d'arrachage 99
noyée sur tout le pourtour de l'emballage 75, c'est à dire dans les faces
longitudinales 76, 77 et dans la face arrière 78 ainsi que dans les volets 81 et
82. Ainsi après ouverture des volets 81, 82, il suffit de continuer à exercer sur
ceux-ci une traction qui permet d'arracher progressivement la totalité de la
bande 99. et sépare la coiffe de l'embase. Cette séparation effectuée,
l'opérateur maintient en place la coiffe sur les produits disposés à l'intérieur
de l'emballage, puis exerce sur l'embase, c'est à dire sur le bord transversal
102 laissé libre par la séparation de la coiffe, une traction suffisante pour
retirer le fond 95 de dessous les produits, ainsi libérés sur le linéaire.
L'emballage 75 présente une bonne tenue au gerbage, est aisé
à ouvrir sans cutter et avec rapidité, ce qui permet de mettre en place
aisément et rapidement les produits sur le linéaire. Le fond 95 est plat et
permet aux produits de glisser facilement. Sa constitution à partir d'une feuille
prédécoupée peut être réalisée au moyen d'une mécanisation standard.
Description du quatrième mode de réalisation de l'emballage
(figures 8 et 9) -
Dans ce mode de réalisation, l'emballage 103 est constitué à
partir d'une coiffe 104 et d'une embase 105 identiques, symétriques par
rapport à un axe transversal horizontal, l'emballage étant en appui sur un plan
horizontal.
La coiffe 104 et l'embase 105 sont chacune formées d'une face
longitudinale 106 complétée par deux rabats longitudinaux 107
perpendiculaire à la face 106, par un rabat transversal 108 d'extrémité
également perpendiculaire à la face 106, et par une face transversale 109
opposée au rabat 108, la face 109 étant également perpendiculaire à la face
106. Dans les bords des faces transversales 109 sont agencées des
découpes symétriques 111, de même que dans les rabats 108 qui viennent se
placer en regard des bords des faces 109 lorsque la coiffe 104 est disposée
sur l'embase 105. Les découpes 111 sont agencées et positionnées de façon
que les découpes 111 de la coiffe 104 viennent se positionner exactement en
regard des découpes 111 de l'embase 105.Cette dernière est ensuite
solidarisée avec la coiffe 104 par tout moyen approprié, par exemple par des
zones 112 de collage prévues de chaque côté des découpes 111. Des volets
complémentaires 113 sont agencés aux angles entre les rabats 107 et les
faces 109.
Grâce aux découpes 111, l'opérateur prend appui manuellement
sur la face avant 108', qui est la face de gauche sur la figure 8, qu'il arrache
sans difficulté de la face 106 de la coiffe 104 par arrachage des points
d'attache situés sur le pliage entre la face 106 et le rabat 108'. Les faces
avant 108' et 109' sont ensuite rabattues à plat sur le linéaire ou arrachée
selon les points d'attache temporaires 114 situés sur une ligne de pliage entre
les faces 106 et 109, puis l'opérateur désolidarise la face arrière 109" de
l'embase 105 par arrachage de ses zones de collage 112 ; la coiffe 104 est
maintenue d'une main sur les produits, tandis que de l'autre, l'opérateur
prenant appui sur le bord du rabat 108, exerce sur l'embase 105 une traction
T jusqu'à ce qu'elle soit complètement retirée de dessous les produits. Il ne
reste plus alors qu'à enlever la coiffe 104 pour libérer complètement les
produits sur le linéaire.
L'emballage 103 peut être ouvert rapidement et aisément sans
cutter comme dans la réalisation précédente, est aisé à mettre en oeuvre et à
disposer sur le linéaire, et de plus ne nécessite qu'une quantité de carton
modérée. Son fond plat 106 permet aux produits de glisser facilement sur
celui-ci et facilite donc l'extraction de l'embase 105.