EP1044637B1 - Lit à flux d'air - Google Patents

Description

L'invention concerne un lit dans lequel on réalise un flux d'air en circuit fermé pour améliorer le bien-être du corps étendu.

Dans l'état actuel de la technique, on a cherché à améliorer l'état de bien-être du corps pendant le sommeil par l'utilisation de matelas de différents types, à ressorts, en latex, orthopédiques et analogues et par l'emploi de treillis à lattes qui permettent au corps, lorsqu'il est étendu, de prendre une position « naturelle », en évitant la déformation de la colonne vertébrale ou la compression des vaisseaux capillaires, qui fait obstacle à la circulation sanguine.

En particulier, dans les demandes de brevets n° VI98A000232 et n° VI99A000033, de la même demanderesse, on décrit des treillis pour le support du matelas dans lesquels, grâce à l'emploi de supports élastiques équilibrés, les lattes qui composent le plan du lit sont capables de se déplacer aussi bien dans la direction horizontale que dans la direction verticale et, en outre, sont soumises au même effort indépendamment de leur déformation, plus ou moins notable, de sorte qu'elles engendreront sur le corps étendu une poussée de valeur uniforme, typique du corps qui flotte.

Grâce à l'emploi de ces types de treillis à lattes équilibrées, le plan du lit prend une flexibilité qui lui permet de se déformer en mouvement anatomique, en se conformant au profil du corps étendu, de manière à assurer les fonctions qui, normalement, sont assurées par le matelas.

Dans un tel cas, le matelas se réduit à une natte de quelques centimètres, en facilitant donc l'application innovante qui réalise le but de la présente invention, qui est d'augmenter encore le bien-être du repos en éliminant l'inconfort provoqué par les variations du microclimat, telles que la température excessivement élevée ou abaissée, le degré d'humidité excessif ou trop faible, qui s'établissent entre la couverture et le matelas.

Dans le document US-A-4939804 est décrit un lit à flux d'air où on met en recirculation l'air qui entoure le corps étendu et recouvert, de manière que les valeurs de la température et de l'humidité soient maintenues à un niveau optimal, en évitant ainsi au corps lui-même d'assurer une autorégulation continue, qui constitue la principale condition d'inconfort pendant le sommeil.

But de l'invention est celui d'améliorer les caractéristiques du susdit lit pour garantir à l'usager un confort encore meilleur.

Cela est obtenu, selon l'invention, en prévoiant que l'air contenu dans la partie centrale de l'espace intermédiaire délimité par la couverture bordée sur le matelas, celle située dans la zone du corps étendu, soit tout d'abord aspiré vers l'extérieur, à travers des trous pratiqués en position centrale dans le matelas, et ensuite renvoyé à l'intérieur dudit espace intermédiaire, à travers des trous pratiqués dans les parties latérales du matelas.

On réalise de cette façon une circulation d'air entre les parties latérales et la zone centrale de la chambre à air définie par le matelas et par la couverture, de sorte que le corps, léché par un léger flux d'air tempéré, se maintient dans des conditions de bien-être.

Sous l'aspect de la construction, il est prévu essentiellement deux chambres intercommunicantes disposées au-dessous du matelas, convenablement perforé ; la première chambre, placée dans la région de la partie centrale du plan du lit, est munie d'un aspirateur à faible hauteur d'aspiration, qui assure l'aspiration de l'air qui entoure le corps au repos, tandis que la deuxième chambre, placée le long des deux bords longitudinaux du matelas, assure le refoulement en retour de l'air précédemment aspiré dans l'espace intermédiaire.

Dans le conduit de liaison entre les chambres, la chambre centrale et les deux chambres latérales, sont avantageusement intercalés des filtres, des humidificateurs et des thermorégulateurs qui améliorent les caractéristiques de l'air en recirculation, en les adaptant aux conditions ambiantes extérieures ou aux exigences de la personne qui repose.

Afin de rendre plus claire la compréhension de la structure et des caractéristiques de la présente invention, on en décrira maintenant une forme particulière de réalisation, donnée à seul titre d'exemple illustratif et non limitatif, en se reportant à la planche de dessin annexée, où :

la figure 1 représente une vue transversale en élévation et en coupe, du lit selon l'invention ;

la figure 2 représente une vue en perspective, partiellement en coupe, du lit selon l'invention.

Comme on peut le voir sur les figures, au-dessous du matelas 1, de faible épaisseur et supporté par les lattes 2, sont ménagées une chambre centrale 3 et deux chambres latérales 4' et 4" qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur du matelas, sauf dans la zone d'appui de l'oreiller.

Lesdites chambres seront mises en communication, par l'intermédiaire d'une pluralité de trous centraux 5 et latéraux 6' et 6", avec l'espace intermédiaire 7 délimité par la couverture 8 qui recouvre le corps 9 et qui est bordée sur les côtés du matelas 1.

Comme on peut le voir sur la figure 1, sur la chambre centrale 3, est monté un aspirateur 10 qui aspire, à travers la pluralité de trous 5 pratiqués dans la partie centrale du matelas 1, l'air qui occupe la partie centrale de l'espace intermédiaire, pratiquement celle qui est en contact avec le corps 9 au repos.

L'air aspiré est envoyé, par les conduits 11' et 11'', aux deux chambres latérales 4' et 4" et, de là, il revient dans l'espace intermédiaire 7 à travers la pluralité de trous latéraux 6' et 6".

De cette façon, on engendre un flux d'air continu 12 qui lèche le corps 9 en donnant à l'utilisateur une sensation de bien-être.

Pour améliorer cet état de bien-être, on a intercalé dans les conduits de refoulement de l'air des appareils 13 qui améliorent la qualité de l'air en recirculation, en en réglant la température, le degré d'humidité, ou en jouant le rôle d'un filtre purificateur.

Il est en outre prévu la possibilité que le flux d'air conditionne le plan du lit même lorsque la couverture est entièrement appliquée sur le matelas, de sorte que, même en l'absence de l'espace intermédiaire 7, on peut avoir la même recirculation d'air ou le même flux d'air.

Dans ce but, il est prévu des microcanaux 14 formés sur la surface supérieure du matelas 1, qui relient des trous latéraux 6 à des trous centraux 5, lesdits microcanaux étant ouverts en haut de manière que le flux d'air se répande entre la couverture et le matelas ou entre les draps ( voir figure 2).

Finalement, il est prévu que le matelas, qui fait partie intégrante du système de recirculation de l'air en circuit fermé, soit perforé dans la direction verticale dans deux ou plus de deux zones distinctes l'une de l'autre pour assurer la continuité du flux avec les chambres sous-jacentes séparées, et qu'il soit d'une épaisseur minime afin d'éviter que lesdits trous de passage de l'air se bouchent avec la déformation du matelas, et aussi afin de profiter au maximum de l'élasticité des lattes.

Des formes de réalisation différentes de celle qui est illustrée sont évidemment possibles, comme l'application sur des treillis qui ne sont pas à lattes ou encore il est possible que le flux d'air ait une circulation opposée à celle décrite tout en conservant la caractéristique de nouveauté de l'invention qui prévoit de produire un flux d'air qui traverse le matelas dans les deux sens.

Claims (7)

1. Lit à flux d'air, comprenant des moyens de circulation d'air entre les parties latérales et la zone centrale de la chambre à air ou de l'espace intermédiaire défini par le matelas (1) et par une couverture (8), de manière qu'un flux d'air tempéré puisse atteindre le corps d'un utilisateur,
   caractérisé en ce que des trous (5) sont pratiqués en position centrale dans le matelas, de sorte que l'air contenu dans la partie centrale de l'espace intermédiaire (7) délimité par la couverture (8) bordée sur le matelas, située dans la zone du corps étendu, est tout d'abord aspiré vers l'extérieur, et en ce que des trous supplémentaires (6', 6") sont pratiqués dans les parties latérales du matelas, de sorte que l'air est ensuite renvoyé à l'intérieur dudit espace intermédiaire.
2. Lit à flux d'aire selon la revendication 1, caractérisé par le fait de prévoir au moins deux chambres intercommunicantes disposées au-dessous du matelas perforé, la première chambre (3), placée dans la région de la partie centrale du plan du lit, étant munie d'un moyen d'aspiration (10), qui assure l'aspiration de l'air qui entoure le corps au repos, tandis que la deuxième chambre (4', 4"), placée le long des deux bords longitudinaux du matelas, assure le refoulement en retour de l'air précédemment aspiré dans ledit espace intermédiaire.
3. Lit à flux d'air selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé par le fait de prévoir, dans le conduit de liaison entre les chambres, la chambre centrale (3) et les deux chambres latérales (4', 4"), des filtres, des humidificateurs et des thermorégulateurs (13) qui améliorent les caractéristiques de l'air en recirculation, en les adaptant aux conditions ambiantes extérieures ou aux exigences de la personne qui repose.
4. Lit à flux d'air selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'au-dessous du matelas (1), de faible épaisseur et supporté par les lattes (2), sont ménagées une chambre centrale (3) et deux chambres latérales (4', 4") qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur du matelas, sauf dans la zone d'appui de l'oreiller, lesdites chambres étant mises en communication, par l'intermédiaire d'une pluralité de trous centraux (5) et latéraux (6', 6"), avec l'espace intermédiaire (7) délimité par la couverture (8) qui recouvre le corps (9) et qui est bordée sur les côtés du matelas, cependant que, sur la chambre centrale (3), est monté au moins un moyen d' aspiration (10) qui aspire, à travers la pluralité de trous (5) pratiqués dans la partie centrale du matelas, l'air qui occupe la partie centrale de l'espace intermédiaire, pratiquement celle qui est en contact avec le corps (9) au repos, l'air ainsi aspiré étant envoyé, par des conduits (11', 11'') dans lesquels sont intercalés des appareils conditionneurs (13), aux deux chambres latérales (4', 4") et revenant ensuite dans ledit espace intermédiaire à travers la pluralité de trous latéraux (6', 6"), en engendrant de cette façon un flux d'air continu (12) qui atteint le corps d'un utilisateur.
5. Lit à flux d'air selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le flux d'air (12) est aussi présent lorsque la couverture (8) est entièrement appuyée sur le matelas (1), c'est-à-dire en l'absence de l'espace intermédiaire (7), des microcanaux ouverts (14) qui relient des trous latéraux (6) à des trous centraux (5) étant prévus sur la surface du matelas.
6. Lit à flux d'air selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le flux d'air (12) peut circuler dans les deux sens opposés.
7. Lit à flux d'air selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le matelas (1), constituant une partie intégrante du système de recirculation de l'air en circuit fermé, est perforé dans la direction verticale dans deux ou plus de deux zones distinctes (5, 6) pour assurer la continuité du flux avec les chambres sous-jacentes (3, 4), et est d'une épaisseur minime, afin d'éviter que lesdits trous de passage de l'air se bouchent avec la déformation du matelas, et afin de profiter au maximum de l'élasticité des lattes (2) de soutien.

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