La présente invention concerne un protège-main
utilisable lors de l'ouverture d'huítres ou de coquillages
similaires.
L'ouverture d'huítres est une opération plutôt
difficile, à l'origine de nombreuses blessures de la main
lorsque le couteau permettant cette ouverture dérape.
En outre, les coquilles sont relativement
blessantes et peuvent irriter à la longue la main de la
personne chargée de les ouvrir, quand de nombreux
coquillages doivent être ouverts, par exemple dans un
restaurant.
Il n'existe pas sur le marché, à l'heure actuelle,
de protège-main donnant satisfaction.
Un simple torchon plié est fréquemment utilisé,
mais n'est pas très efficace.
Le brevet français n° 1 461 667 décrit un protège-main
comprenant une feuille plane apte à recouvrir
largement la paume et la base des doigts d'une main, cette
feuille étant munie d'une bride derrière laquelle la paume
peut être engagée et d'un trou ou d'un passant allongé
destiné à recevoir le pouce.
Ce protège-main a pour inconvénient de ne pas
assurer un parfait maintien du coquillage, de sorte que le
risque de glissement de ce dernier, et donc de blessure,
n'est pas parfaitement éliminé. De plus, ce protège-main
présente une structure complexe, nécessitant l'assemblage
de plusieurs pièces, ce qui grèverait très notablement son
prix de revient si il était exploité, jusqu'à rendre ce
prix inacceptable pour des articles de ce genre.
L'invention vise à remédier à ces inconvénients
essentiels.
Le protège-main qu'elle concerne comprend, de
manière connue en soi, une plaque ou feuille de matériau
souple ou semi-souple, notamment en caoutchouc.
Selon l'invention, cette plaque présente au moins
deux fentes qui la traversent, dont deux sont
perpendiculaires l'une à l'autre.
Ces fentes permettent à la plaque de prendre une
forme sensiblement concave lorsque cette plaque est placée
dans la paume de la main et que la main est partiellement
fermée pour saisir le coquillage, et délimitent des
languettes qui se recourbent lorsqu'un coquillage est
appuyé contre la plaque, au niveau de ces fentes. Ces
languettes permettent d'assurer une parfaite
immobilisation du coquillage, évitant tout risque
d'échappement de ce dernier et, par conséquent, tout
dérapage du couteau qui est utilisé pour ouvrir ce
coquillage.
Le protège-main selon l'invention est simple,
rapide et peu onéreux à fabriquer, de sorte que son prix
de revient reste tout-à-fait adapté à des articles de ce
genre.
De préférence, la plaque présente une forme
carrée. Elle peut ainsi être découpée sans chutes dans une
plaque de matériau de grandes dimensions, cette découpe
pouvant être automatisée et réalisée simultanément à
l'aménagement des fentes précitées.
La plaque peut alors comprendre, selon une forme
de réalisation préférée, deux fentes perpendiculaires,
aménagées chacune parallèlement à l'un des bords de la
plaque, ces deux fentes se croisant sensiblement au milieu
de cette plaque.
Pour sa bonne compréhension, l'invention est à
nouveau décrite ci-dessous en référence au dessin
schématique annexé représentant, à titre d'exemple non
limitatif, une forme de réalisation préférée du protège-main
qu'elle concerne.
La figure 1 en est une vue à plat ; la figure 2 en est une vue en cours d'utilisation
alors qu'il est placé dans une main, et la figure 3 en est une vue tel qu'il se présente
lorsqu'il est placé dans cette main.
Les figures représentent, sous différents angles,
un protège-main 2 utilisable lors de l'ouverture d'huítres
ou de coquillages similaires.
Ce protège-main 2 est constitué par une plaque 3
de matériau souple ou semi-souple, notamment de
caoutchouc.
Cette plaque 3 est de forme carrée et présente
deux fentes 4 qui la traversent, aménagées
perpendiculairement l'une à l'autre et, aménagées, pour
chacune d'elles, parallèlement à l'un des bords de la
plaque 3, ces deux fentes 4 se croisant sensiblement au
centre de cette plaque 3.
Ainsi que le montrent les figures 2 et 3, ces
fentes 4 permettent à la plaque 3 de prendre une forme
sensiblement concave lorsqu'elle est placée dans la paume
d'une main et que cette main est partiellement fermée pour
saisir le coquillage. Ces fentes 4 délimitent des
languettes 5 qui se recourbent lorsqu'un coquillage est
appuyé contre la plaque 3, en regard de ces fentes 4, ces
languettes 5 permettant ainsi de délimiter un logement
propre à parfaitement immobiliser le coquillage, et à
éviter tout risque d'échappement de celui-ci.
Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à
la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre
d'exemple mais qu'elle en embrasse, au contraire, toutes
les variantes de réalisation. Ainsi, la plaque pourrait
comprendre plus de deux fentes, si cela s'avérait
nécessaire pour un parfait maintien du coquillage, et
d'autres matériaux que le caoutchouc peuvent être
envisagés, l'essentiel étant l'obtention d'une bonne
protection contre tout risque de transpercer cette plaque
avec un couteau.