L'invention concerne le domaine des installations de chauffage,
ventilation et/ou climatisation, notamment de véhicule
automobile.
Elle concerne plus particulièrement les échangeurs de chaleur
brasés qui comprennent de première et seconde tubulures,
dites d'entrée et de sortie, et un faisceau de tubes débouchant
dans au moins une première boíte collectrice. La boíte
s'étend généralement dans une direction longitudinale (de
préférence sensiblement verticale).
Dans certaines de ces installations, comme par exemple dans
les condenseurs, l'entrée du fluide dans la boíte collectrice
s'effectue dans une partie supérieure, tandis que la sortie
s'effectue dans une partie inférieure. L'entrée et la sortie
sont généralement raccordées à l'installation, par l'intermédiaire
des tubulures, à un connecteur commun dont l'emplacement
peut varier d'un véhicule à l'autre. Un tel raccordement
impose souvent aux tubulures des formes complexes et
peu d'adaptabilité, ce qui les rend encombrantes et coûteuses
en raison, notamment, des opérations de pliage.
Par ailleurs, pour permettre un bon écoulement du fluide dans
ces tubulures, leur rayon de courbure doit être au moins égal
à leur rayon externe, ce qui les rend encore plus encombrantes.
A cela viennent s'ajouter des contraintes mécaniques de tenue
en vibration qui accroissent encore plus la complexité des
formes des tubulures.
Pour tenter de remédier à certains de ces inconvénients,
l'homme de l'art a proposé, dans la publication DE 43 30 214
A1, de fabriquer par extrusion des boítes collectrices à tube
de distribution intégré, ce dernier étant raccordé à la
tubulure en un endroit choisi. Une telle réalisation est
complexe et fort coûteuse, et ne permet pas une réelle
adaptabilité, ce qui limite très notablement son intérêt.
Un des buts de l'invention est donc de procurer un échangeur
de chaleur qui ne présente pas tout ou partie des inconvénients
des échangeurs de la technique antérieure.
Elle propose à cet effet un échangeur du type décrit en
introduction, dans lequel, d'une part, on prévoit un premier
tube indépendant de la réalisation de la boíte collectrice,
sensiblement parallèle à celle-ci, connecté à la première
tubulure, et comprenant une première ouverture qui s'étend
longitudinalement, et d'autre part, la première boíte
collectrice est munie d'une seconde ouverture qui s'étend
également longitudinalement. Il comprend en outre une
première plaque de liaison comportant, d'une part, de premier
et second bords présentant des extensions longitudinales
sensiblement égales à celles des première et seconde ouvertures
et destinés à être respectivement introduits dans celles-ci
de façon à solidariser la première boíte collectrice au
premier tube, et d'autre part, un passage pour permettre la
circulation d'un fluide entre la première boíte collectrice
et le premier tube.
On réalise ainsi un échangeur de réalisation simple, peu
coûteux et présentant une grande adaptabilité en raison de
l'indépendance de fabrication du tube et de la boíte collectrice.
Préférentiellement, la première boíte collectrice et le
premier tube sont chacun réalisés par pliage d'une plaque
métallique.
Il est également préférable que, d'une part, la seconde
ouverture s'étende sur toute la longueur de la première boíte
collectrice, et d'autre part, la première ouverture s'étende
sur toute la longueur du premier tube. Cela permet de
simplifier la réalisation de la boíte collectrice et du tube,
dans la mesure où un simple pliage sans enlèvement de matière
(pour les ouvertures) suffit à les réaliser.
Dans un mode de réalisation préféré, l'échangeur comporte une
seconde boíte collectrice qui s'étend longitudinalement
(sensiblement parallèlement à la première boíte collectrice),
ledit faisceau étant alors monté entre les première et
seconde boítes collectrices.
Deux variantes sont envisagées selon que la première boíte
est raccordée aux tubulures d'entrée et de sortie, ou bien
que la première boíte est raccordée a la tubulure d'entrée
tandis que la seconde boíte est raccordée à la tubulure de
sortie.
Dans la première variante, on prévoit un second tube également
indépendant de la première boíte collectrice, sensiblement
parallèle à celle-ci et dans le prolongement du premier
tube, connecté à la seconde tubulure, et muni d'une troisième
ouverture s'étendant longitudinalement pour recevoir le
premier bord de la première plaque de liaison, lequel
comporte à cet effet une partie longitudinale de longueur
sensiblement égale à celle de la troisième ouverture, de
façon à solidariser le second tube à la première boíte
collectrice. De plus, pour permettre la circulation du fluide
entre la première boíte collectrice et le second tube, on
prévoit un second passage dans la première plaque de liaison.
Dans la seconde variante, on prévoit un second tube indépendant
de la seconde boíte collectrice, sensiblement parallèle
à la celle-ci, connecté à la seconde tubulure, et muni d'une
troisième ouverture qui s'étend longitudinalement. De plus,
on munit la seconde boíte collectrice d'une quatrième
ouverture qui s'étend longitudinalement. Enfin, on prévoit
une seconde plaque de liaison qui comporte, d'une part, de
premier et second bords présentant des extensions longitudinales
sensiblement égales à celles des troisième et quatrième
ouvertures et destinés à être respectivement introduits dans
celles-ci de façon à solidariser la seconde boíte collectrice
au second tube, et d'autre part, un second passage pour
permettre la circulation du fluide entre la seconde boíte
collectrice et le second tube.
Dans ces deux variantes, le second tube peut être réalisé par
pliage d'une plaque métallique.
Dans la seule première variante, les premier et second tubes
peuvent être réalisés dans une même plaque métallique pliée
comportant une cloison de séparation transversale pour
interdire toute communication entre eux, ce qui simplifie la
réalisation de l'échangeur (au moins sur le plan de l'assemblage).
Dans la seule seconde variante, il est préférable que, d'une
première part,la seconde boíte collectrice soit réalisée de
préférence par pliage d'une plaque métallique, d'une deuxième
part, la troisième ouverture s'étende sur toute la longueur
du second tube, et d'une troisième part, la quatrième ouverture
s'étende sur toute la longueur de la seconde boíte
collectrice. Cela permet de simplifier la réalisation de la
seconde boíte collectrice et du second tube, dans la mesure
où un simple pliage sans enlèvement de matière (pour les
ouvertures) suffit à les réaliser.
Selon une autre caractéristique de l'invention, on prévoit un
premier bloc-connecteur dans lequel se trouve formée par
extrusion la première tubulure, et qui comporte un premier
logement axial communiquant avec la première tubulure et
permettant l'introduction du premier tube. On peut prévoir de
même un second bloc dans lequel se trouve formée par extrusion
la seconde tubulure, et comportant un second logement
axial communiquant avec la seconde tubulure et permettant
l'introduction du second tube.
Une telle réalisation assure aux tubulures une très bonne
tenue aux vibrations, puisqu'elles sont désormais solidarisées,
avant même le brasage, à la boíte collectrice avec
laquelle elles communiquent respectivement, en raison
notamment de leur coopération avec les premier et second
tubes.
En variante, lorsque l'entrée et la sortie sont prévues sur
la même boíte collectrice, on peut prévoir un unique bloc
dans lequel se trouvent formées par extrusion les première et
seconde tubulures, et qui comporte de premier et second
logements axiaux communiquant respectivement avec les
première et seconde tubulures et permettant respectivement
l'introduction des premier et second tubes.
Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se
réfère aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre, dans une vue en coupe transversale,
une première forme de réalisation d'un échangeur de chaleur
selon l'invention;
- la figure 2A est une vue en coupe selon l'axe II-II d'une
partie agrandie de l'échangeur de chaleur de la figure 1;
- les figures 3A et 3B illustrent la cloison de liaison entre
la première boíte collectrice et les premier et second tubes
de l'échangeur de chaleur de la figure 1, respectivement dans
des vues de côté et de face; et
- la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en coupe
transversale, une seconde forme de réalisation d'un échangeur
de chaleur selon l'invention.
L'invention concerne les échangeurs de chaleur, notamment
pour véhicule automobile.
Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non
limitatif que l'échangeur de chaleur est un condenseur d'une
boucle froide d'une installation de chauffage et climatisation
de véhicule automobile.
On a représenté sur la figure 1, en coupe transversale, un
condenseur de type dit multipasses comprenant un faisceau de
tubes parallèles 1 monté entre une première boíte collectrice
2 et une seconde boíte collectrice 3.
Les boítes collectrices 2 et 3 présentent une extension
longitudinale suivant une direction qui, sur cet exemple, est
verticale (axe X-X). Les tubes 1 du faisceau sont installés
dans une direction sensiblement transversale à l'axe X-X et
sont séparés les uns des autres par des intercalaires ondulés
4 dont le but est de favoriser les échanges thermiques entre
un fluide frigorigène qui circule à l'intérieur des tubes 1
du faisceau et de l'air qui circule entre ces tubes.
Dans l'exemple illustré sur les figures 1 à 3, la boíte
collectrice 2 est subdivisée en trois sous-chambres 5 à 7,
une sous-chambre amont 5, une sous-chambre aval 6 et une
sous-chambre de sur-refroidissement 7.
La seconde boíte collectrice 3 est subdivisée en deux sous-chambres
8 et 9, une sous-chambre amont 8 et une sous-chambre
aval 9.
Les différentes sous-chambres de chaque boíte collectrice
sont séparées à étanchéité les unes des autres par des
cloisons 10. Par ailleurs, les extrémités des boítes collectrices
2 et 3 sont obstruées par des cloisons terminales 11.
Dans ce type de condenseur multipasses, le fluide frigorigène
parvient, par des moyens que l'on expliquera ci-après, dans
la sous-chambre amont 5 de la première boíte collectrice 2,
circule dans les tubes 1 du faisceau qui débouchent dans
cette sous-chambre 5, parvient dans la sous-chambre amont 8
de la seconde boíte collectrice 3 d'où il ressort par des
extrémités de nouveaux tubes 1 dont les extrémités opposées
débouchent dans la sous-chambre aval 6 de la première boíte
collectrice 2. Parvenu dans cette sous-chambre aval 6, le
fluide ressort par des extrémités de tubes 1, puis parvient
par des extrémités opposées de ces tubes dans la sous-chambre
aval 9 de la seconde boíte collectrice 3.
Dans un condenseur classique, on prévoirait dans la sous-chambre
aval de la seconde boíte collectrice 3 une tubulure
de sortie pour réinjecter le fluide refroidi et condensé dans
la boucle froide de l'installation. Cependant, dans l'exemple
illustré, on prévoit une partie de sur-refroidissement pour
abaisser encore plus la température du fluide condensé. Pour
ce faire, on prévoit d'autres tubes 1 dont de premières
extrémités débouchent dans la sous-chambre aval 9 de la
seconde boíte collectrice 3 et de secondes extrémités
opposées débouchent dans la sous-chambre de refroidissement
7 de la première boíte collectrice 2. Le fluide qui parvient
dans la sous-chambre aval 9 de la seconde boíte collectrice
3 peut donc circuler dans ces tubes 1, et parvenir dans la
sous-chambre de refroidissement 7, d'où il peut être évacué
par des moyens qui seront décrits ci-après de façon à
regagner la boucle froide de l'installation.
Pour permettre l'introduction dans la première boíte collectrice
2 du fluide frigorigène à refroidir et condenser, on
prévoit une tubulure d'entrée 12 qui communique avec un
premier tube d'alimentation 13 installé dans une position
sensiblement parallèle à la première boíte collectrice 2, et
communiquant avec celle-ci grâce à un premier passage 14
formant fente (voir figures 3A et 3B), réalisée dans une
plaque de liaison 18 sur laquelle on reviendra plus loin.
Cette première fente 14 présente une extension longitudinale
adaptée à la forme, et par conséquent aux performances, de la
fous-chambre amont 5 de la première boíte collectrice 2.
De même, pour permettre l'évacuation du fluide frigorigène
sur-refroidi de la sous-chambre de refroidissement 7 de la
première boíte collectrice 2, on prévoit une tubulure de
sortie 15 raccordée à un second tube d'évacuation 16 qui
s'étend également sensiblement parallèlement à la première
boíte collectrice 2 et communiquant par une partie inférieure
avec la sous-chambre de refroidissement 7 de la première
boíte collectrice 2, grâce à un second passage 17 formant
seconde fente réalisée dans la plaque intermédiaire 18 (voir
figures 3A et 3B). Cette seconde fente 17 présente une
extension longitudinale adaptée à la forme de la sous-chambre
de refroidissement 7.
Le premier tube d'alimentation 13 et le second tube d'évacuation
16 sont solidarisés à la première boíte collectrice 2
par l'intermédiaire de la cloison de liaison 18, laquelle
présente un premier bord longitudinal 19 et un second bord
longitudinal 20 destinés à être introduits respectivement
dans des ouvertures 24, 23, 27, réalisées dans les parois
délimitant les premier 13 et second 16 tubes, ainsi que la
première boíte collectrice 2.
Préférentiellement, la première boíte collectrice 2 est
réalisée par pliage d'une plaque métallique, de façon à
délimiter un cylindre, de génératrices parallèles à l'axe X-X,
au moins partiellement ouvert au niveau de ses deux bords
longitudinaux 21 et 22 de façon à délimiter l'ouverture 23
destinée à recevoir le second bord 20 de la plaque de liaison
18. Préférentiellement, l'ouverture 23 de la première boíte
collectrice 2 s'étend sur toute la longueur (ou hauteur) de
la paroi qui la délimite. Ainsi, pour obtenir l'ouverture 23,
il n'est pas nécessaire d'effectuer une découpe au niveau des
bords longitudinaux 21 et 22 de la paroi qui délimite la
première boíte collectrice 2. L'ouverture 23 est directement
formée par l'écartement qui sépare les deux bords longitudinaux
21 et 22. Une telle réalisation impose, bien évidemment,
que le second bord longitudinal 20 de la plaque de liaison 18
présente une extension longitudinale sensiblement égale à
celle de l'ouverture 23 de la première boíte collectrice 2.
Bien entendu, dans l'hypothèse où l'ouverture 23 réalisée
dans la première boíte collectrice 2 ne présente pas une
extension longitudinale égale à la longueur (ou hauteur) de
cette boíte collectrice 2, il ne serait pas nécessaire que le
second bord 20 de la cloison de liaison 18 s'étende sur toute
la hauteur de la boíte collectrice, mais simplement sur la
hauteur correspondant à l'extension longitudinale de l'ouverture
23.
Les tubes d'alimentation 13 et d'évacuation 16 sont réalisées
sensiblement de la même façon que la première boíte collectrice
2, à partir de plaques métalliques pliées de façon à
délimiter un cylindre, de génératrices sensiblement parallèles
à l'axe X-X, et d'extension longitudinale choisie.
Dans l'exemple illustré sur la figure 1, les premier 13 et
second 16 tubes sont réalisés en deux éléments séparés, mais
il est clair que l'on pourrait envisager de les réaliser à
partir d'une unique plaque métallique munie en un endroit
choisi d'une cloison de séparation pour permettre de séparer
à étanchéité ces deux tubes.
Le premier tube d'alimentation 13 comprend une ouverture
longitudinale 24 délimitée par les bords longitudinaux 25 et
26 de la paroi qui le constitue, lesquels bords sont écartés
à cet effet. Dans l'exemple illustré, l'ouverture 24 s'étend
sur toute la hauteur (ou longueur) du premier tube d'alimentation
13. Le premier bord longitudinal 19 de la cloison de
liaison 18 peut ainsi être introduit à l'intérieur de
l'ouverture 24. Ce premier tube d'alimentation 13 est
positionné de sorte que la première fente 14 réalisée dans la
plaque de liaison 18 soit logée partiellement à l'intérieur
de l'espace délimité par sa paroi. De la sorte, le fluide,
qui arrive par la tubulure d'entrée 12, parvient dans le tube
d'alimentation 13, traverse la première fente 14 de la plaque
de liaison 18, et débouche dans la sous-chambre amont 5 de la
première boíte collectrice 2.
Le second tube d'évacuation 16 est réalisé sensiblement de la
même façon que le premier tube d'alimentation 13. Il est donc
formé à partir d'une plaque métallique pliée sous forme d'un
cylindre, de génératrices sensiblement parallèles à l'axe X-X,
et dont les bords longitudinaux sont légèrement écartés de
façon à délimiter une ouverture 27 destinée à recevoir le
premier bord 19 de la plaque de liaison 18. Dans l'exemple
illustré, l'ouverture 27 s'étend sur toute la hauteur du
second tube d'évacuation 16, et par conséquent le premier
bord 19 de la plaque de liaison 18 s'étend sur toute la
hauteur de la paroi délimitant ce second tube d'évacuation
16.
Bien entendu, tout comme pour la première boíte collectrice
2, il est envisageable de prévoir un premier et/ou un second
tube dans lequel (ou lesquels) l'ouverture longitudinale ne
s'étend pas sur toute la hauteur du ou des tubes. Dans ce
cas, l'ouverture doit être réalisée par découpe de la paroi
qui délimite le tube auquel elle appartient et, par conséquent,
le premier bord 19 de la plaque de liaison 18 doit
être agencé en conséquence.
Dans l'exemple illustré sur la figure 1, à titre d'exemple
non limitatif, la tubulure d'entrée 12 et la tubulure de
sortie 15 sont réalisées par extrusion, dans un bloc métallique
de connexion 28 destiné à être raccordé directement à un
connecteur complémentaire de la boucle froide de l'installation.
Le bloc-connecteur 28 comprend un premier évidement longitudinal
29 qui communique avec la tubulure d'entrée 12 et
destiné à recevoir l'extrémité ouverte du premier tube
d'alimentation 13, de façon à permettre la circulation du
fluide de la tubulure d'entrée 12 vers ledit tube d'alimentation
13. Ce bloc-connecteur 28 comprend un second évidement
axial 30 qui communique avec la tubulure de sortie 15 et
destiné à recevoir l'extrémité ouverte du second tube
d'évacuation 16, de façon à permettre la circulation du
fluide de ce tube d'évacuation 16 vers la tubulure de sortie
15.
Bien entendu, on pourrait prévoir un premier bloc-connecteur
pour le premier tube d'alimentation 13, et un second bloc-connecteur,
totalement indépendant du premier bloc-connecteur,
pour le second tube d'évacuation 16. De même, on
pourrait prévoir un unique bloc-connecteur 28 muni d'un
évidement axial sur toute sa longueur de façon à permettre
l'introduction d'une paroi définissant en même temps le
premier tube d'alimentation 13 et le second tube d'évacuation
16.
Dans un tel échangeur de chaleur, le bloc-connecteur ou les
blocs-connecteurs peuvent être positionnés en tout endroit
compris au moins entre les deux extrémités de la première
boíte collectrice 2. Il suffit pour ce faire de jouer sur les
longueurs respectives des tubes 13 et 16.
Le ou les blocs-connecteurs qui intègrent désormais les
tubulures d'entrée et de sortie présentent une tenue en
vibration élevée dans la mesure où ils sont solidarisés à la
première boíte collectrice 2 par l'intermédiaire de la plaque
de liaison 18 et des tubes d'alimentation 13 et d'évacuation
16.
Un tel assemblage offre une grande adaptabilité.
Préférentiellement, la plaque de liaison 18 est une plaque
métallique dans l'épaisseur de laquelle se trouvent réalisées
les première 14 et seconde 17 fentes, comme illustré sur les
figures 3A et 3B.
La seconde boíte collectrice 3 peut être réalisée selon toute
façon connue de l'homme de l'art. Elle pourra ainsi être
réalisée par pliage d'une plaque métallique, ou bien par
extrusion.
Par ailleurs, de façon à protéger les tubes 1 du faisceau, on
prévoit, de part et d'autre des deux tubes placés aux extrémités
du faisceau, des joues de protection 31 et 32 munies de
pattes de fixation 33 pour permettre la fixation de l'échangeur
de chaleur sur le châssis du véhicule, ou en tout autre
endroit prévu à cet effet.
De préférence, les matériaux constituant un tel échangeur, et
notamment les premier et second tubes, les boítes collectrices,
les tubes du faisceau et les blocs-connecteurs sont
réalisés en aluminium. Ces différents constituants sont
rendus définitivement solidaires les uns des autres par un
passage dans un four, par exemple de brasage, ou de soudage.
On se réfère maintenant à la figure 4 pour décrire un second
mode de réalisation de l'invention. En fait, ce second mode
de réalisation est proche de celui décrit précédemment. La
différence principale consiste dans le fait que la première
boíte collectrice 2 ne communique qu'avec la tubulure
d'entrée 12, tandis que la seconde boíte collectrice 3
communique avec la tubulure de sortie 15. De plus, dans
l'exemple illustré, on n'a pas prévu de partie de surrefroidissement
du fluide frigorigène. Par conséquent il
n'existe pas de sous-chambre de refroidissement dans la
première boíte collectrice 2. Néanmoins, il est parfaitement
envisageable, tout comme dans le mode de réalisation précédemment
décrit, de prévoir une telle partie de sur-refroidissement.
Dans cette variante de réalisation, la première boíte
collectrice et la seconde boíte collectrice sont réalisées
toutes les deux à partir d'une plaque métallique pliée de
façon à délimiter un cylindre de génératrices parallèles à
l'axe X-X.
Dans l'exemple illustré sur la figure 4, on prévoit donc une
première plaque de liaison 34 dont les premier 35 et second
36 bords longitudinaux sont destinés à être introduits
respectivement dans une ouverture 37 du premier tube 38 et
dans une ouverture 39 de la première boíte collectrice 2.
La première plaque de liaison 34 ne comporte plus qu'un
premier passage 40 formant première fente. Cette première
plaque est réalisée de la même façon que la plaque de liaison
référencée 18 dans le mode de réalisation précédent (voir
figures 3A et 3B).
Dans cet exemple, la première plaque de liaison 34 ne s'étend
que sur une partie de la hauteur (ou longueur) de la première
boíte collectrice 2. Par conséquent, l'ouverture 39 de la
première boíte collectrice 2 ne s'étend que sur une partie de
la hauteur totale de celle-ci, et plus précisément sur une
hauteur égale à l'extension longitudinale du second bord 36
de la première cloison 34. Cette ouverture 39 est par exemple
réalisée par découpe locale des bords longitudinaux de la
paroi qui délimite la première boíte collectrice 2.
Comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, on
prévoit un premier bloc-connecteur 41 métallique dans lequel
est réalisée par extrusion la tubulure d'entrée 12, et qui
comprend un évidement axial 42 communiquant avec la tubulure
d'entrée 12 et permettant l'introduction de l'extrémité
ouverte du premier tube d'alimentation 38.
La seconde boíte collectrice 3 est quasiment identique à la
première boíte collectrice 2 qui vient d'être décrite. Son
mode de réalisation est par conséquent identique à celui qui
vient d'être décrit.
Cette seconde boíte collectrice 3 comprend par conséquent une
ouverture 43 longitudinale qui s'étend seulement sur une
partie de sa hauteur et destinée à recevoir un second bord
longitudinal 44 d'une seconde plaque de liaison 45.
Cette seconde plaque de liaison 45 comprend un second passage
46 formant seconde fente 47 permettant la communication entre
la sous-chambre aval 9 de la seconde boíte collectrice 3 et
un second tube d'évacuation 47 qui communique avec la
tubulure de sortie 15.
Le second tube d'évacuation 47 est réalisé de la même façon
que le premier tube d'alimentation 38, à savoir à partir
d'une plaque métallique pliée en forme de cylindre de
génératrices sensiblement parallèles à l'axe X-X. Il comprend
également une ouverture longitudinale 48 destinée à recevoir
le premier bord 49 de la seconde plaque de liaison 45. Dans
cet exemple, l'extension longitudinale de l'ouverture 48 est
égale à la hauteur (ou longueur) de la paroi qui délimite le
second tube d'évacuation 47.
La tubulure de sortie 15 est, tout comme la tubulure d'entrée
12, réalisée par extrusion dans un second bloc-connecteur 50
qui comprend en outre un évidement axial 51, qui communique
avec la tubulure de sortie 15 et permettant l'introduction de
l'extrémité ouverte du second tube d'évacuation 47.
Bien entendu, dans ce mode de réalisation, on pourrait
prévoir des première 34 et seconde 45 plaques de liaison
d'extension longitudinale sensiblement égale à celle des
boítes collectrices 2 et 3. Dans ce cas, il est clair que
l'ouverture réalisée dans chacune des boítes collectrices
devrait s'étendre sur toute la hauteur des boítes.
L'invention ne se limite pas au mode de réalisation décrit
ci-avant, mais elle embrasse toutes les variantes que pourra
développer l'homme de l'art dans le cadre des revendications
ci-après.
Ainsi, on a décrit un condenseur comprenant deux boítes
collectrices, mais il est clair que l'invention s'applique
tout autant aux échangeurs de chaleur équipés d'une unique
boite collectrice.