EP0690200A1

EP0690200A1 - Dispositif de blocage pour volet roulant

Info

Publication number: EP0690200A1
Application number: EP95440035A
Authority: EP
Inventors: Eric Bubendorff
Original assignee: Individual
Current assignee: BUBENDORFF, ERIC
Priority date: 1994-07-01
Filing date: 1995-06-28
Publication date: 1996-01-03
Anticipated expiration: 2015-06-28
Also published as: ES2131785T3; DE69509010D1; EP0690200B1; FR2721972B1; DE69509010T2; ATE178972T1; FR2721972A1

Abstract

L'invention a trait à un dispositif de blocage pour volet roulant comportant un tablier (3) s'enroulant sur et se déroulant depuis un arbre support (2) et composé d'une juxtaposition de lames (4,5), notamment articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités (13,14) se déplacent dans des coulisses latérales (11,12). Ce dispositif de blocage est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe de blocage (16), soit disposé dans chacune des coulisses latérales (11,12) de sorte qu'au passage d'au moins une lame (4) déterminée au devant de ses organes de blocage, ceux-ci sont à même de coopérer avec les extrémités (11,12) de cette lame (4), soit inversement équipant chacune des extrémités (11,12) d'une ou plusieurs lames (4,5) venant coopérer avec des moyens de retenue associés aux coulisses latérales (11,12), ceci pour limiter la flexion de la ou des lames (4,5) concernées et empêcher ces ou leurs extrémités (13,14) de se dégager, latéralement, des coulisses latérales (11,12). <IMAGE>

Description

L'invention concerne un dispositif de blocage pour volet roulant comportant un tablier s'enroulant sur et se déroulant depuis un arbre support et composé d'une juxtaposition de lames, notamment articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités se déplacent dans des coulisses latérales.
La présente invention trouvera son application dans le domaine de la menuiserie du bâtiment et tout particulièrement dans celui des fermetures du type volet roulant.
D'une manière générale, un volet roulant se compose, habituellement, d'un arbre support sur lequel et duquel s'enroule et se déroule un tablier composé d'une juxtaposition de lames reliées entre elles par l'intermédiaire de moyens d'articulation qui, plus est, sont souvent télescopiques. Ainsi, il est possible d'obtenir, soit une occultation totale à l'aide du tablier lorsque les lames sont maintenues jointives ou, au contraire, une position ajourée en tout ou partie, toutes les lames ou seulement certaines d'entre elles étant, dans ces conditions, maintenues écartées les unes par rapport aux autres laissant apparaître des jours.
En cours de déploiement ou de repliement du tablier, les lames sont guidées dans leur déplacement, à hauteur de leurs extrémités, à l'aide de coulisses latérales.
Ces lames, tout particulièrement lorsqu'elles sont en matière synthétique du type PVC, présentent une certaine souplesse, de sorte que sous l'impulsion d'une force exercée perpendiculairement sur le tablier en position déployée, celui-ci se déforme en formant un ventre. Cette déformation est d'autant plus importante que la pression exercée sur ce tablier est grande, bien sûr, mais elle est également proportionnelle à la largeur dudit tablier. Ainsi, dans le cadre de tabliers de largeur relativement conséquente et sous l'influence d'un vent plus ou moins puissant, les déformations du tablier peuvent être telles que les extrémités des lames peuvent se dégager de leurs coulisses. Le même résultat est bien sûr obtenu sous l'influence d'une poussée volontaire correspondant, par exemple, aux agissements d'un aigrefin tentant d'entrer par effraction dans un bâtiment.
Finalement, pour réduire le risque que ces lames se dégagent de leurs coulisses, la largeur de ces dernières a tout bonnement été augmentée et déterminée en fonction de la largeur du tablier de manière à profiter d'une longueur d'engagement des extrémités latérales d'une lame dans ces coulisses qui soit suffisante.
Il est évident que cette solution n'est pas acceptable dans la mesure où elle ne répond pas au problème de la déformation du tablier et qu'elle nécessite l'usage de coulisses dont la largeur est adaptée à celle du volet roulant ce qui impose une gestion alourdie de la fabrication et du stockage de ces coulisses sans compter que des coulisses de grande largeur sont souvent considérées inesthétiques.
C'est à l'ensemble de ces inconvénients que la présente invention a su apporter une solution dans la mesure où elle répond au problème de la déformation du tablier, celle-ci étant considérablement limitée, de sorte que les coulisses latérales sont en mesure de conserver une largeur standard.
A cet effet, l'invention concerne un dispositif de blocage pour volet roulant comportant un tablier s'enroulant sur et se déroulant depuis un arbre support et composé d'une juxtaposition de lames, notamment articulées les unes par rapport aux autres, et dont les extrémités se déplacent dans des coulisses latérales, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un organe de blocage, soit disposé dans chacune des coulisses latérales de sorte qu'au passage d'au moins une lame déterminée au devant de ces organes de blocage ceux-ci sont à même de coopérer avec les extrémités de cette lame, soit inversement, équipant chacune des extrémités d'une ou plusieurs lames et venant coopérer avec des moyens de retenue associés aux coulisses latérales, ceci pour limiter la flexion de la ou des lames concernées et empêcher ses ou leurs extrémités de se dégager latéralement des coulisses latérales.
Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent en ce que, en empêchant, au travers des organes de blocage, la déformation ne serait-ce que d'une seule lame, par exemple disposée dans une zone médiane du tablier, on réduit, de manière considérable, les déformations que peuvent accuser les autres lames et par conséquent, le tablier sous l'influence d'une poussée provoquée, soit par le vent, soit volontairement. Cela signifie que les coulisses latérales peuvent conserver une largeur standard tout en étant appliquées à des volets roulants de grande taille.
Avantageusement, un tel dispositif de blocage peut constituer, aisément, et sous certaines conditions, un organe de verrouillage à même d'empêcher qu'une intervention directe sur le tablier ne permette de repousser celui-ci à l'intérieur du caisson.
D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation donnés à titre d'exemple.
La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels :

la figure 1 est une vue schématisée partielle et en perspective d'un volet roulant susceptible d'être équipé d'un dispositif de blocage conforme à l'invention ;
les figures 2 à 5 correspondent à des vues partielles, schématisées et en coupe d'un dispositif de blocage conforme à un premier mode de réalisation et associé à une coulisse latérale, ces figures illustrant la cinématique de l'organe de blocage depuis le moment où il est en position effacée à l'intérieur d'un logement prévu à cet effet, jusqu'à son engagement dans une ouverture aménagée dans l'extrémité latérale d'une lame ;
la figure 6 est une vue schématisée et en perspective de la lame accueillant le dispositif de blocage dans une configuration analogue à celle illustrée dans la figure 4 ;
la figure 7 illustre de manière schématisée et partielle un tronçon de coulisse auquel est associé un dispositif de blocage correspondant au mode de réalisation illustré dans les figures 1 à 6 , ce dispositif de blocage recevant un organe de verrouillage à commande manuelle ayant pour fonction de maintenir l'organe de blocage dans sa position active engagée dans l'ouverture d'une lame et, ainsi, conférant à cet organe de blocage la fonction de verrouillage du tablier ;
les figures 8 et 9 représentent la coopération entre l'organe de blocage et l'organe de verrouillage à commande manuelle sous une forme de représentation schématisée et en perspective ;
la figure 10 est une vue schématisée partielle et en perspective d'une coulisse accueillant des moyens de commande à prise de mouvement sur l'arbre pour actionner l'organe de verrouillage susceptible de maintenir l'organe de blocage en position active correspondant au verrouillage du tablier ;
les figures 11 et 12 représentent la coopération entre les moyens de commande, l'organe de verrouillage et l'organe de blocage ;
la figure 13 est une vue schématisée d'un volet roulant dont le tablier se déploie le long d'une coulisse, un détail de cette dernière étant représenté sous forme grossie de manière à illustrer l'organe de blocage encore effacé dans son logement et l'organe de verrouillage en attente le long de la paroi interne de la coulisse ;
la figure 14 reprend le même détail d'une manière grossie que celui représenté dans la figure 13 et illustre de manière schématisée l'engagement de l'organe de blocage dans l'ouverture d'une lame, les moyens de commande étant à l'approche de l'organe de verrouillage en vue de repousser celui-ci en direction de l'organe de blocage ;
la figure 15 est une vue analogue à la figure 13 où est représentée, dans le détail et grossie, la coopération simultanée des moyens de commande avec l'organe de verrouillage et de ce dernier avec l'organe de blocage qui, étant ainsi maintenu dans sa position active, empêche le tablier de remonter suite à une action directe sur ce dernier :
la figure 16 illustre de manière schématisée et partielle une coulisse latérale équipée d'un organe de blocage correspondant à un second mode de réalisation ;
la figure 17 est une vue schématisée et partielle d'une extrémité de lame équipée d'un organe de blocage destiné à coopérer avec des moyens de retenue associés à une coulisse latérale ;
la figure 18 illustre, de manière schématisée, l'intervention de l'organe de blocage sur les moyens de retenue associés à une coulisse latérale en cas de flexion de la lame ;
la figure 19 illustre la position prise par l'ergot de retenue de l'organe de blocage au moment d'enrouler le tablier.

Telle que représentée dans la figure 1, la présente invention concerne le domaine des volets roulants. Ainsi, un volet roulant 1 comporte, habituellement, un arbre support 2 susceptible d'être entraîné en rotation par l'intermédiaire de moyens de manoeuvre manuels ou motorisés, depuis ou sur cet arbre support 2 se déroulant ou s'enroulant un tablier 3. Celui-ci est constitué d'une juxtaposition de lames 4, 5, reliées entre elles par l'intermédiaire de moyens d'articulation 6, éventuellement télescopiques permettant de conférer à ce tablier 3 une position en tout ou partie ajourée ou, au contraire, une position d'occultation totale. Plus précisément, en cours de déploiement du tablier 3 et tant que la lame finale 5 de ce dernier ne repose pas sur la barre de seuil 7 en partie inférieure 8 de l'ouverture refermée par le volet roulant, lesdites lames 4, 5, en raison de leur propre poids, exercent une traction les unes sur les autres, les maintenant dans une position écartée de manière à laisser apparaître des ajours 10 à hauteur de leurs jonctions 6. Par contre, une fois ladite lame finale 5 en appui sur la barre de seuil 7, et si l'on poursuit la manoeuvre de déroulement du tablier 3, les différentes lames 4 viennent progressivement en appui les unes sur les autres et faisant disparaître les ajours 10.
De part et d'autre de l'ouverture correspondant, par exemple, à une porte, fenêtre ou analogue, sont, en outre, disposées des coulisses latérales 11, 12, de section approximative en «U» à l'intérieur desquelles viennent se déplacer les extrémités 13, 14 des lames 4, 5. Habituellement, de telles coulisees latérales 11, 12 coopèrent, au niveau de leur partie supérieure, avec un caisson (non représenté) accueillant l'ensemble du mécanisme d'enroulement et de déroulement du tablier 3.
On se réfère, à présent, aux figures 1 à 6.
La présente invention concerne, avantageusement, un dispositif de blocage 15 pour un volet roulant 1 du type décrit ci-dessus. Ce dispositif de blocage a notamment pour fonction, lorsque le tablier 3 est déployé, de limiter ses déformations sous l'influence d'une poussée qui lui serait appliquée suivant une direction perpendiculaire à son plan. En fait, une telle poussée exercée, par exemple, par un vent relativement violent ou encore par une personne tentant d'entrer par effraction dans une habitation conduit au fléchissement des lames 4 et dans certains cas, au dégagement des extrémités 13, 14 de l'une ou l'autre de ces dernières des coulisses latérales 11, 12.
Tel que précisé, ci-dessus, le dispositif de blocage, selon l'invention, a pour fonction de limiter ces déformations du tablier 3 et, par conséquent, d'éviter les conséquences qui viennent d'être indiquées. Pour cela, il comporte au moins un organe de blocage 16 disposé, selon un premier mode d'exécution envisageable, dans chacune des coulisses latérales 11, 12 et à même de coopérer avec les extrémités 13, 14 d'au moins une lame 4 du tablier 3. En fait, ces extrémités 13, 14 de la lame 4 sont pourvues d'une ouverture 17 dans laquelle peut se positionner un tel organe de blocage 16 au passage de ladite lame 4 au devant de ce dernier.
Plus précisément, en immobilisant, par l'intermédiaire de tels organes de blocage 16, les extrémités 13, 14 d'une lame 4 au niveau des coulisses latérales 11, 12, on limite, forcément, la déformation en flexion de cette lame 4, mais aussi, celle des lames 4 suivantes et précédentes en raison de leur liaison par l'intermédiaire de moyens d'articulation 6. Par conséquent, étant donné qu'en cas de poussée exercée par le vent, le tablier 3 tend à se déformer de manière importante, souvent dans sa partie médiane, il est avantageux de disposer les organes de blocage 16, sensiblement dans la zone médiane des coulisses latérales 11, 12, la présente invention n'étant, cependant, pas limitée à une telle disposition. De plus, la lame 4 équipée d'ouvertures 17 destinées à coopérer avec ces organes de blocage 16 est, préférentiellement, celle venant se positionner au droit desdits organes de blocage 16 lorsque le tablier 3 est fermé et en position d'occultation totale. En fait, la lame 4 concernée est celle qui vient se positionner au droit des organes de blocage 16 lorsque toutes les autres lames 4, 5, disposées en-dessous sont maintenues jointives les unes contre les autres.
Les figures 2 à 6 illustrent un mode de réalisation préférentiel d'un tel dispositif de blocage conforme au premier mode d'exécution de l'invention Dans ce cas, l'organe de blocage 16 se présente sous forme d'un levier 18. Celui-ci est monté basculant autour d'un axe 19 parallèle à l'axe des lames 4, 5, du tablier 3, ceci à l'intérieur d'un boîtier 20 apposé, préférentiellement, sur la paroi arrière 21, orientée en direction de l'habitation, d'une coulisse latérale 11, 12. Cette disposition sur la paroi arrière 21 de la coulisse latérale 11, 12 est, bien sûr, préférée pour des raisons de sécurité et, donc, de non accessibilité depuis l'extérieur, mais, là, encore, une disposition sur la paroi extérieure 21A est envisageable sans que l'on s'écarte de l'esprit de la présente invention. Ce levier 18 est ainsi en mesure de basculer à l'intérieur de la coulisse latérale 11, 12 au travers d'une ouverture 22 donnant accès à l'intérieur dudit boîtier 20. Tel que visible dans la figure 2, ce levier 18 est soumis à des premiers moyens de rappel élastiques 33, sous forme d'une lame de ressorts, assurant son rappel automatique en position effacée à l'intérieur du boîtier 20 en l'absence de lames 4, 5, du tablier 3 au devant de l'organe de blocage 16.
Par contre, tel que visible dans la figure 3, au passage de la lame finale 5 du tablier 3, des seconds moyens de rappel élastiques 24, de coefficient de raideur supérieur au premier moyen de rappel élastique 23, coopèrent avec ladite lame finale 5, puis avec les lames 4 suivantes. Ils sont ainsi mis sous contrainte en vue de basculer le levier 18 dans une position active, en direction de la partie interne de la coulisse latérale 11, 12. Ainsi, sous l'action de ces second moyens de rappel élastiques 24, le levier 18 vient en appui sur la paroi arrière des lames 4, 5, du tablier 3 jusqu'à ce que vienne se présenter, au droit de ce levier 18, une ouverture 17 aménagée au niveau d'une lame 4 bien définie. Cela est plus particulièrement visible dans la figure 4.
A noter que la figure 6 correspond à une situation analogue à celle représentée dans la figure 4. On y distingue, tout particulièrement, l'ouverture 17 aménagée dans l'extrémité d'une lame 4, cette ouverture 17 étant ajustée à la section du levier 18 en vue d'obtenir le résultat recherché à savoir le maintien d'une extrémité 13, 14 d'une lame 4 à l'intérieur d'une coulisse latérale 11, 12 et, par conséquent, limiter la déformation du tablier 3 en empêchant la flexion d'une lame 4 par l'intermédiaire desdits organes de blocage 16.
Un tel dispositif de blocage 15 correspondant au mode de réalisation décrit ci-dessus peut constituer, avantageusement, des moyens de verrouillage à même d'empêcher le soulèvement du tablier 3 par une action directe sur ce dernier.
Plus précisément, en immobilisant l'organe de blocage 16, dans sa position illustrée dans la figure 5, il est évident que les lames 4, 5 du tablier 3, s'étendant sous ces organes de blocage 16, n'ont plus aucune mobilité relative les unes par rapport aux autres, puisque, dans cette position, elles sont maintenues jointives. Par conséquent, le tablier 3 ne peut être repoussé, depuis le bas, à l'intérieur du caisson contenant le mécanisme d'entraînement. Finalement, un tel dispositif de blocage 15 peut, ainsi, se substituer, avantageusement, aux dispositifs d'anti-soulèvement que l'on retrouve, habituellement, dans la partie supérieure du tablier, et servant de liaison entre ce dernier et l'arbre support 2.
Les figures 7 à 9 illustrent un tel dispositif de blocage 15 servant de moyens de verrouillage à commande manuelle. Plus précisément, dans ce cas de figure, le boîtier 20 associé à une coulisse latérale 11, 12 et renfermant le levier 18, accueille, également, un organe de verrouillage 25. Celui-ci se présente sous forme d'un loquet 26 muni d'un crochet 27 lequel peut être accroché sur le levier 18 lorsque celui-ci est en position active tel que représenté dans la figure 5. En définitive, une manette de commande 28 extérieure au boîtier 20 permet d'assurer le basculement du loquet 26 pour verrouiller l'organe de blocage 16 dans sa position active ou, au contraire, pour en assurer le déverrouillage et autoriser, finalement, la commande en montée ou en descente du tablier 3.
Dans le cadre des figures 10 à 12, il est illustré des moyens de commande 29 à prise de mouvement sur l'axe de l'arbre support 2 pour actionner l'organe de verrouillage 25A susceptible d'immobiliser l'organe de blocage 16 dans sa position active.
En fait, il s'agit, ici, d'automatiser la fonction de verrouillage conférée au dispositif de blocage selon l'invention, de sorte que, une fois le volet roulant fermé, l'usager soit assuré que le tablier 3 ne puisse être manoeuvré depuis l'extérieur.
Plus précisément, ces moyens de commande 29 comportent, tout d'abord, un coulisseau 30 susceptible de se déplacer à l'intérieur d'une coulisse latérale 11, 12 sous l'impulsion de moyens de transmission 31. Ceux-ci sont, par exemple, constitués par un câble 32 décrivant un circuit bouclé en venant s'enrouler, partiellement, d'une part autour d'une poulie d'entraînement 33 disposée sur l'axe 34 de l'arbre support 2 et, d'autre part, autour d'une poulie de renvoi 35 placée à l'intérieur d'une coulisse latérale 11, 12. Accessoirement un guide câble 36 peut être placé à l'extrémité supérieure d'une telle coulisse latérale 11, 12 en vue de guider les câbles depuis l'arbre support 2 en direction de la partie interne d'une telle coulisse latérale 11, 12. Ainsi, lors de la commande en rotation de l'arbre support 2, correspondant au déploiement du tablier 3, le coulisseau 30, solidaire des moyens de transmission 31, vient à se mouvoir à l'intérieur d'une coulisse latérale 11, 12. Une fois le tablier 3 déployé de sorte que les organes de blocage 16 coopèrent avec les ouvertures 17 d'une lame 4 et, donc, en phase finale de déploiement de ce tablier 3, le coulisseau 30 rencontre l'organe de verrouillage 25A sous forme d'un loquet 26A monté basculant à l'intérieur d'une coulisse latérale 11, 12. Ce coulisseau 30 repousse, alors, ledit loquet 26A et, donc, son crochet 27A au-dessus du levier 18 en vue d'immobiliser celui-ci dans sa position active.
Il convient d'observer que selon le mode de réalisation illustré dans les dessins ci-joints, le coulisseau 30 se déplace le long de la paroi constituant le fond 37 de la coulisse latérale 11, 12 tandis que l'organe de verrouillage 25A est monté sur la paroi avant 21A ou la paroi arrière 21 de ladite coulisse latérale 11, 12, ceci autour d'un axe 38 perpendiculaire au plan du volet roulant 1. De plus, le coulisseau 30 comporte une partie biseautée 39 qui est destinée à coopérer avec une extrémité effilée 40 correspondant au loquet 26A de manière à obtenir une commande progressive de ce dernier. A noter, également, que le centre de gravité du loquet 26A est sensiblement décalé par rapport à son axe de pivotement sur la paroi avant 21A ou la paroi arrière 21 d'une coulisse latérale 11, 12, de sorte que, lors de la commande en remontée du tablier 3 et donc du coulisseau 30, ce loquet 26A bascule sous son propre poids en libérant l'organe de blocage 16.
Les figures 13 à 15 s'attachent à un mode de réalisation faisant intervenir des moyens de commande 41 à prise de mouvement sur le tablier 3 pour actionner l'organe de verrouillage 25B en vue d'immobiliser l'organe de blocage 16 dans sa position active. Plus précisément, de tels moyens de commande à prise de mouvement sur le tablier 41 comportent, également, un coulisseau 30B qui, sous l'action d'une tringle 42, se déplace du côté interne de la paroi avant 21A d'une coulisse latérale 11, 12. Ce coulisseau 30B comporte, là encore, une extrémité biseautée 43 à même de coopérer avec une extrémité effilée 44 du loquet 26B correspondant à l'organe de verrouillage 25B. Dans ce cas de figure, ce loquet 26B, monté pivotant autour d'un axe horizontal sur le côté interne de la paroi avant 21A d'une coulisse latérale 11, 12 est soumis à des moyens de rappel élastiques 45 lui permettant de s'effacer devant l'organe de blocage 16 lors du retrait du coulisseau 30B.
Quant à la prise de mouvement de ce dernier sur le tablier 3, elle s'effectue au moyen d'une équerre 46 terminant la tringle 42 à son extrémité supérieure, ladite équerre 46 reposant, par l'intermédiaire de sa branche horizontale 47 sur la partie du tablier 3 encore enroulée autour de l'arbre support 2. En définitive, lorsque le tablier 3 se déploie, la section formée par l'ensemble tablier-arbre 2 tend à diminuer. Ce mouvement est accompagné par l'intermédiaire de l'équerre 46, par la tringle 42 laquelle repousse, progressivement et vers le bas, le coulisseau 30B. Une fois le tablier 3 totalement déroulé, correspondant donc à la fermeture du volet roulant, l'équerre 46 et la tringle 42 sont dans leur position maximum abaissée. Dans ces conditions le coulisseau 30B s'est engagé à l'arrière de l'organe de verrouillage 25 en repoussant celui-ci en direction de l'organe de blocage 16 lequel est ainsi immobilisé en position active empêchant toute remontée du tablier 3.
En sens contraire, correspondant à la commande en remontée dudit tablier 3, les lames 4 situées au-dessus des organes de blocage 16 s'écartent progressivement les unes par rapport aux autres. Simultanément, les première lames de ce tablier 3 s'enroulent autour de l'arbre support 2 entraînant une augmentation de la section de ce dernier. Il s'effectue, alors, la commande en montée de la tringle 42 et donc du coulisseau 30B. Celui-ci vient ainsi libérer le loquet 26B qui, sous l'action de moyens de rappel élastiques 45, reprend sa position effacée contre le côté interne de la paroi avant 21A correspondant à une coulisse 11, 12. En poursuivant le mouvement de remontée du tablier 3, l'organe de blocage 16 bascule progressivement en direction du boîtier 20 qui lui sert de logement en se dégageant de l'ouverture 17 correspondant à une lame 4 et dans laquelle il était précédemment engagé.
Finalement, il convient d'observer que tout en restant dans l'esprit de la présente invention, l'on peut parfaitement envisager de conférer au présent dispositif de blocage la seule fonction de verrouillage du tablier 3. Dans ces conditions, les ouvertures 17 aménagées dans la lame 4 et destinées à accueillir un organe de blocage 16 peuvent, simplement se présenter sous forme d'une découpe usinée dans les extrémités 13, 14 d'une lame 4, ou encore de moyens d'accrochage quelconques dans la mesure où ceux-ci peuvent coopérer avec les organes de blocage 16.
Par ailleurs, dans cette fonction de simple verrouillage, le dispositif de blocage peut ne comporter qu'un seul organe de blocage 16 associé à une seule coulisse latérale 11, 12 sachant, toutefois, qu'un organe de blocage 16 disposé dans chacune des coulisses latérales 11, 12 procure, naturellement, un meilleur résultat. Toutefois, de tels organes de blocage 16 disposés dans chacune des coulisses latérales 11, 12 ne sont pas obligés, ici, de coopérer avec une même lame 4.
En fait, toutes ces limitations sont principalement nécessaires lorsque ce dispositif de blocage remplit la fonction de limitation de déformation du tablier sous l'impulsion d'une poussée perpendiculaire.
Quant à la figure 16, elle illustre le mode de réalisation d'un dispositif de blocage qui, bien que n'étant pas apte à assurer une fonction de verrouillage procure un résultat étonnant en matière de limitation de déformation du tablier sous l'impulsion d'une telle poussée appliquée perpendiculairement.
Plus précisément, dans ce cas de figure, l'organe de blocage 16A correspondant à ce dispositif de blocage 15 se présente sous forme d'une lame élastique 48 faisant saillie à l'intérieur d'une coulisse latérale 11, 12, soit du côté de la paroi arrière 21, soit au niveau de la paroi avant 21A, ceci tout en étant disposée parallèlement au sens de déplacement du tablier 3. Cette lame élastique 48 comporte, en outre, ses extrémités 49, 50 recourbées en direction d'une même paroi arrière 21 ou avant 21A de ladite coulisse latérale 11, 12 de manière à obtenir des pentes d'accès 51 et de dégagement 52 progressives évitant de gêner la progression des lames 4, 5, à l'intérieur de ces coulisses latérales 11, 12 que ce soit lors de la commande en déploiement ou en repliement du tablier 3.
Ainsi, plusieurs lames 4 du tablier 3 peuvent être équipées, au niveau de leurs extrémités 13, 14, d'ouvertures 17 à même de coopérer avec un tel organe de blocage 16A. Tout particulièrement, pourront être équipées d'ouvertures 17, d'une part, la lame 4 venant se situer au droit de ces organes de blocage 16A lorsque le tablier 3 est en position d'occultation totale et, d'autre part, la lame 4 se positionnant au-devant desdits organes de blocage 16A lorsque le tablier 3 est au contraire en position totalement ajourée.
L'on peut, encore, envisager d'équiper une coulisse latérale 11, 12 de plusieurs organes de blocage 16A à même de coopérer, chacun, avec des ouvertures 17 aménagées au niveau de lames 4 bien définies. Il est ainsi, possible de consolider un tablier 3 non seulement dans sa partie médiane mais, sensiblement, sur toute sa hauteur. Ceci peut s'avérer nécessaire dans le cas de volets roulants de grandes tailles équipés, par exemple, de lames en PVC relativement souples.
Les figures 17 à 19 des dessins joints en annexe s'appliquent à une conception correspondant, sensiblement, à une inversion cinématique des modes de réalisation décrits précédemment.
Ainsi, selon ce second mode d'exécution de l'invention, le dispositif de blocage 15, ayant pour fonction de limiter les déformations du tablier 3 lorsque celui-ci est déployé, consiste en au moins un organe de blocage 16B équipant chacune des extrémités 13, 14 d'une ou plusieurs lames 4, 5, ces organes de blocage 16B étant à même de coopérer avec des moyens de retenue 53 associés aux coulisses latérales 11, 12, en vue de limiter la flexion de la ou des lames 4, 5, concernées et dans le but d'empêcher les extrémités 13, 14 de cette ou ces dernières, de se dégager, latéralement, desdites coulisses latérales 11, 12.
Préférentiellement, un organe de blocage 16B se présente sous forme d'un ergot de retenue 54 saillant par rapport à la paroi externe 55 et/ou interne 56 d'une lame 4, 5, ceci, précisément, à hauteur des extrémités 13, 14 de cette dernière. Quant aux moyens de retenue 53, ils sont constitués par un rebord 57, 58 équipant, selon le cas, l'extrémité libre de la paroi externe 21A et/ou la paroi arrière 21 d'une coulisse 11, 12. Ce ou ces rebords 57, 58, constituent, en quelque sorte, un étranglement au travers duquel une lame 4, 5, précisément équipée d'un ergot de retenue saillant 54, ne peut s'extraire. Substantiellement, les rebords 57, 58 sont définis par les rainures en «T» équipant, habituellement, ces extrémités libres des parois arrière 21 et externe 21A, ceci du côté interne à la coulisse 11, 12 et servant à accueillir un joint d'étanchéité 60. A noter que ces rebords 57, 58 peuvent être définis par d'autres moyens et notamment par un simple joint d'étanchéité fixé par collage ou autre au niveau de l'extrémité libre de la paroi externe 21A et/ou la paroi arrière 21 d'une coulisse 11, 12.
Le fait que le ou les ergots de retenue 54 se présentent saillants par rapport à la paroi externe et/ou interne 55, 56 d'une ou plusieurs lames 4, 5 peut gêner l'enroulement normal du tablier 3 sur l'arbre support 2. Aussi, le ou les ergots de retenue 54 sont soumis à des moyens de rappel élastiques en position saillante 61 qui, par ailleurs, permettent l'effacement de ces ergots de retenue 54 dans une ouverture 62 présente à cet effet au niveau des extrémités 13, 14 de la ou des lames 4, 5, concernées.
Tel qu'illustré dans les figures 17 à 19 des dessins ci-joints, lesdits moyens de rappel élastiques 61 se présentent, ici, sous forme d'une lame élastique en «U» 63 à même d'être insérée dans l'épaisseur d'une lame 4, 5, entre la paroi externe 55 et la paroi interne 56 de cette dernière. Quant à l'ergot de retenue 54, il est défini par une aile en équerre 64 à l'une des extrémités de cette lame 63 de sorte que ladite aile en équerre 64 émerge, soit de la paroi externe 55 ou interne 56 d'une lame 4, 5, au travers d'une ouverture 62. A noter que, d'une même manière, les deux extrémités de la lame 63 peuvent être équipées d'une aile en équerre 64 en vue de définir deux ergots de retenue 54 se présentant saillants au travers d'ouvertures 62 aménagées, respectivement, dans la paroi externe 55 et interne 56 d'une lame 4, 5. Ainsi, au moment d'enrouler le tablier 3, chacun de ces ergots de retenue 54 peut venir s'effacer dans l'épaisseur de la lame 4, 5.
Bien entendu, les moyens de rappel élastiques 61 peuvent emprunter bien d'autres configurations qui, par ailleurs, sont à la portée de l'Homme du Métier. Ainsi, ils peuvent, par exemple, être définis par une lame élastique courbe qui, pour son engagement dans l'épaisseur d'une lame 4, 5, du tablier 3 doit être sensiblement redressée de sorte qu'elle est maintenue sous contrainte et repousse, élastiquement, l'ergot de retenue 54 en position saillante.
Les avantages d'un tel mode d'exécution consistent en ce que le nombre de lames 4, 5, susceptibles d'être équipées d'organes de blocage 16B est indifférent. De plus, de tels organes de blocage 16B associés aux lames 4, 5, sont opérationnels à tout moment, que le tablier 3 soit partiellement ou totalement déployé. Cette conception présente un autre intérêt, à savoir son coût de revient réduit.
Les avantages découlant de la présente invention sont évidents. En effet, le dispositif de blocage, tel que décrit précédemment, répond de manière adéquate au problème de la déformabilité d'un tablier de volet roulant sous l'impulsion d'une pression appliquée perpendiculairement. Il peut encore résoudre les différents problèmes de verrouillage dudit tablier. Finalement, sa simplicité permet d'envisager d'équiper, également, de tels dispositifs de blocage des volets roulants d'ores et déjà existants.

Claims

Dispositif de blocage pour volet roulant (1) comportant un tablier (3) s'enroulant sur et se déroulant depuis un arbre support (2) et composé d'une juxtaposition de lames (4, 5), notamment articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités (13, 14) se déplacent dans des coulisses latérales (11, 12), caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un organe de blocage (16 ; 16A) disposé dans chacune des coulisses latérales (11, 12) de sorte qu'au passage d'au moins une lame (4, 5) comportant, au niveau de ses extrémités (13, 14) des ouvertures (17), ces organes de blocage (16 ; 16A) sont à même de s'engager dans lesdites ouvertures (17) de cette lame (4, 5), ceci pour limiter la flexion de cette dernière et empêcher ses extrémités (13, 14) de se dégager latéralement des coulisses latérales (11, 12).
Dispositif de blocage selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que les organes de blocage (16) sont disposés dans une zone médiane des coulisses latérales (11, 12) et que la lame (4) destinée à coopérer avec ces organes de blocage (16) est celle venant se positionner au droit de ces derniers lorsque le tablier (3) est fermé et en position d'occultation totale.
Dispositif de blocage selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'un organe de blocage (16) se présente sous forme d'un levier (18) monté basculant autour d'un axe (19), parallèle à l'axe des lames (4, 5) du tablier (3), à l'intérieur d'un boîtier (20) apposé sur la paroi arrière (21) ou la paroi avant (21A) d'une coulisse latérale (11, 12), ce levier (18) étant apte à basculer à l'intérieur de ladite coulisse latérale (11, 12) au travers d'une ouverture (22) donnant accès à l'intérieur dudit boîtier (20), ledit levier (18) étant soumis à des premiers moyens de rappel élastiques (23) assurant son rappel automatique en position effacée à l'intérieur du boîtier (20) en l'absence de lames (4, 5) au-devant d'un tel organe de blocage (16) et, d'autre part, à des seconds moyens de rappel élastiques (24), de coefficient de raideur supérieur aux premiers moyens de rappel élastique (23), ces seconds moyens de rappel élastiques (24) étant mis sous contrainte au passage des lames (4, 5) au-devant de l'organe de blocage (16) en vue de commander le basculement du levier (18) dans une position active, en direction de la partie interne de la coulisse latérale (11, 12).
Dispositif de blocage selon l'une quelconque des revendications 2 à 3, caractérisé par le fait qu'il constitue des moyens de verrouillage à même d'empêcher le soulèvement du tablier (3), et qu'il comporte un organe de verrouillage (25 ; 25A ; 25B) à moyen de commande manuel ou automatique, à même de coopérer avec un organe de blocage (16) en vue d'immobiliser celui-ci en position active, engagé dans une ouverture (17) d'une lame (4) du tablier (3).
Dispositif de blocage selon les revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage (25) se présente sous forme d'un loquet (26) disposé dans le boîtier (20) accueillant le levier (18) constituant l'organe de blocage (16), ce loquet (26), muni d'un crochet (27), étant manoeuvré par l'intermédiaire d'une manette de commande (28) extérieure au boîtier (20) en vue de le faire coopérer avec le levier (18) pour immobiliser celui-ci en position active.
Dispositif de blocage selon les revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que l'organe de verrouillage (25A) est actionné par l'intermédiaire de moyens de commande (29) à prise de mouvement sur l'axe de l'arbre support (2).
Dispositif de blocage selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de commande (29) à prise de mouvement sur l'axe de l'arbre support (2) comportent un coulisseau (30) susceptible de se déplacer à l'intérieur d'une coulisse latérale (11, 12) sous l'impulsion de moyens de transmission (31), ce coulisseau (30) étant à même de repousser l'organe de verrouillage (25A), sous forme d'un loquet (26A), au-dessus du levier (18) en vue d'immobiliser celui-ci une fois dans sa position active et engagé dans une ouverture (17) d'une lame (4).
Dispositif de blocage selon les revendications 3 et 4, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de commande (41) à prise de mouvement sur le tablier (3) pour actionner l'organe de verrouillage (25B) en vue d'immobiliser l'organe de blocage (16) dans sa position active.
Dispositif de blocage selon la revendication 8; caractérisé par le fait que les moyens de commande (41) à prise de mouvement sur le tablier (3) comportent une équerre (46) reposant, par l'intermédiaire d'une branche horizontale (47), sur la partie du tablier (3) encore enroulée sur l'arbre support (2), cette équerre (46) étant solidaire de l'extrémité supérieure d'une tringle (42) s'étendant à l'intérieur d'une coulisse latérale (11, 12) et actionnant un coulisseau (30B) susceptible d'agir sur le loquet (26B) en coopération avec le levier (18) et immobiliser celui-ci en position active engagé dans une ouverture (17) d'une lame (4).
Dispositif de blocage selon l'une quelconque des revendications 5, 7 et 9, caractérisé par le fait que le loquet (26, 26A, 26B) constituant l'organe de verrouillage (25, 25A, 25B) est soumis à des moyens de rappel en position effacée.
Dispositif de blocage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe de blocage (16A) est constitué par une lame élastique (48) faisant saillie à l'intérieur d'une coulisse latérale (11, 12), soit du côté de la paroi arrière (21), soit au niveau de la paroi avant (21A), tout en étant disposé parallèlement au sens du déplacement du tablier (3), cette lame élastique (48) comportant, en outre, à ses extrémités (49, 50) une pente d'accès (51) et de dégagement (52) progressive pour faciliter la progression des lames (4, 5) à l'intérieur desdites coulisses latérales (11, 12).
Dispositif de blocage selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'une coulisse latérale (11, 12) comporte, de manière répartie sur sa hauteur plusieurs organes de blocage (16A) sous forme de lames élastiques (48) et/ou que plusieurs lames (4) du tablier (3) comportent, à hauteur de leurs extrémités (13, 14), des ouvertures (17) à même d'accueillir un organe de blocage (16A).
Dispositif de blocage pour volet roulant comportant un tablier s'enroulant sur et se déroulant depuis un arbre support (2) et composé d'une juxtaposition de lames (4, 5), notamment articulées les unes par rapport aux autres et dont les extrémités (13, 14) se déplacent dans des coulisses latérales (11, 12), ce dispositif de blocage comportant au moins un organe de blocage (16B) équipant chacune des extrémités (13, 14) d'une ou plusieurs lames (4, 5) et se présentant sous forme d'un organe de retenue (54) faisant saillie par rapport à la paroi externe (55) et/ou interne (56) d'une lame (4, 5) et venant coopérer avec des moyens de retenue (53) associés aux coulisses latérales (11, 12), ceci pour limiter la flexion de la ou des lames (4, 5) concernées et empêcher leurs extrémités (13, 14) de se dégager latéralement des coulisses latérales (11, 12), caractérisé par le fait que le ou les ergots de retenue (54) sont soumis à des moyens de rappel élastiques en position saillante (61) en vue de permettre l'effacement de cet ou de ces organes de retenue (54) dans l'épaisseur d'une lame (4, 5).
Dispositif de blocage selon la revendication 17, caractérisé par le fait que les moyens de retenue (53) associés aux coulisses latérales (11, 12) sont constitués par un rebord (57, 58) équipant l'extrémité libre de la paroi externe (21A) et/ou la paroi arrière (21) d'une coulisse (11, 12) en vue de créer, au niveau de cette dernière, un étranglement au travers duquel une lame (4, 5), équipée d'au moins un ergot de retenue saillant (54) ne peut s'extraire.
Dispositif de blocage selon l'une quelconque des revendications 13 ou 14, caractérisé par le fait que lesdits moyens de rappel élastiques (61) se présentent sous forme d'une lame élastique repliée en «U» (63) à même d'être insérée dans l'épaisseur d'une lame (4, 5), entre la paroi externe (55) et la paroi interne (56) de cette dernière, l'ergot de retenue (54) étant défini par une extrémité repliée en équerre (64) de cette lame (63) de sorte que ladite extrémité repliée (64) émerge, soit de la paroi externe (55) ou interne (56) d'une lame (4, 5), au travers d'une ouverture (62) appropriée.