EP0681070A1

EP0681070A1 - Plafond suspendu

Info

Publication number: EP0681070A1
Application number: EP94440022A
Authority: EP
Inventors: Gilbert Ponsing
Original assignee: Clestra Hauserman SA
Current assignee: Clestra Hauserman SA
Priority date: 1994-03-31
Filing date: 1994-03-31
Publication date: 1995-11-08
Also published as: JPH07279299A; KR950027130A

Abstract

Plafond suspendu constitué de panneaux (A) juxtaposés accrochés à des rails (4) porteurs rectilignes parallèles, définissant un plénum entre la dalle supérieure de la pièce et lesdits panneaux (A), caractérisé en ce que les rails porteurs (4) sont situés au-dessus de la paroi horizontale formée par les panneaux (A), dans le volume du plénum, et lesdits panneaux (A) comportent des pattes de suspension (2) disposées dans leurs zones périphériques, sur les côtés parallèles aux rails, en vue de leur suspension auxdits rails (4), lesdites pattes (2) se clipsant dans des glissières latérales externes (9, 10) supérieures des rails (4), le clipsage et le démontage des panneaux (A) pouvant se réaliser individuellement depuis la pièce située sous le plafond suspendu. <IMAGE>

Description

La présente invention concerne un plafond suspendu constitué de panneaux juxtaposés accrochés à des rails porteurs rectilignes parallèles placés dans le plénum défini entre ledit plafond et la dalle supérieure de la pièce, et qui se caractérise notamment par le fait que les panneaux sont montables et démontables individuellement depuis la pièce située sous le plafond suspendu. Elle concerne également son procédé de montage.
On connaît de nombreuses variétés de plafonds suspendus, appelés également faux-plafond, qui équipent plus particulièrement les locaux récents et ont notamment pour but le passage des gaines techniques. Dans la plupart des cas, ces plafonds sont composés non seulement de panneaux, mais aussi de profils supports positionnés au même niveau que les panneaux, et qui facilitent le montage et le démontage, lesquels ont lieu séquentiellement. Lesdits profils sont considérés comme formant une structure porteuse indépendante qui n'est au surplus pas placée sur le même plan que les panneaux du point de vue de la démontabilité.
Ce type de configuration nécessite en général un outillage particulier pour réaliser le montage, et des ouvriers qualifiés pour procéder à l'assemblage de toutes les pièces constitutives de l'ensemble. Dans la plupart des cas, l'accessibilité du plénum est requise, et cela peut entraîner une complexification des pièces, voire une augmentation de leur nombre. Bien entendu, l'une des premières conséquences est l'augmentation des coûts, de production aussi bien que d'installation.
L'un des objectifs de l'invention est de simplifier le montage, notamment en s'affranchissant de l'utilisation de presque tous les outils classiquement utilisés pour ce genre de travaux.
Un autre objectif est de réduire considérablement le personnel affecté au montage, sans pour autant augmenter le délai de livraison.
Un autre objectif est encore de disposer d'une configuration ne nécessitant pas ou peu de spécialisation de la part des opérateurs chargés de sa construction.
Enfin, en écho aux exigences précédentes, un dernier objectif est d'abaisser sensiblement les frais de production et d'installation, et cela peut aussi être considéré comme une conséquence des critères précités.
Dans le but d'atteindre ces objectifs, le plafond suspendu selon l'invention est principalement caractérisé en ce que les panneaux comportent des pattes pour la suspension à des rails supports situés dans le volume du plénum, pattes qui sont disposées dans les zones périphériques desdits panneaux sur les côtés parallèles auxdits rails, et en ce que lesdits crochets sont clipsables dans des glissières latérales externes des rails, le clipsage et le démontage des panneaux pouvant se réaliser individuellement depuis la pièce située sous le plafond suspendu.
Les rails porteurs sont totalement invisibles depuis la pièce équipée du plafond suspendu de l'invention, bien que les panneaux soient distants l'un de l'autre de la largeur d'un interstice dont on verra les fonctions ci-après. La surface inférieure offre donc une apparence très homogène, voire sensiblement lisse dans certains cas.
Plus précisément, les crochets de suspension aux rails porteurs consistent en une languette plane flexible dont l'extrémité s'étend dans une direction différente de la direction axiale du corps de ladite languette, de manière à pouvoir s'appuyer sur une des glissières latérales externes dudit rail et à y reposer par gravitation lorsque le clipsage est réalisé.
En d'autres termes, selon une configuration préférentielle, l'extrémité supérieure est recourbée de manière à présenter une partie unciforme s'appuyant sur la glissière latérale externe du rail, dont la forme est par conséquent prévue à cet effet.
L'extrémité inférieure comprend la zone de fixation au panneau. Celle-ci permet une rotation de la languette par rapport audit panneau, dans le but de replier ladite languette contre le pan auquel elle est fixée, de la ramener en quelque sorte dans le volume délimité par le panneau. La rotation autorise deux directions de positions stables, l'une verticale permettant le clipsage dans les rails porteurs et l'autre d'allure horizontale en position repliée contre ledit panneau.
Cette extrémité a préférentiellement une découpe semi-circulaire, le centre de l'arc circulaire étant coaxial à l'arbre de rotation raccordant la languette au panneau. Elle comprend un bossage placé sur l'axe longitudinal de la languette, destiné à coopérer avec un orifice du panneau sous forme d'un emboîtement réalisant le blocage en position verticale de la languette.
En position repliée, la languette vient buter contre une surface plane supérieure du panneau, d'où l'existence de deux positions sensiblement horizontales stables, de part et d'autre de l'axe vertical.
Le blocage en position verticale n'est possible que parce que la languette présente une élasticité suffisante pour permettre la rotation malgré le frottement du bossage sur le pan horizontal du panneau auquel elle est fixée, et parce que cette flexibilité entraîne l'emboîtement du bossage dans l'orifice lorsqu'ils arrivent en position coaxiale.
La flexibilité de la languette a cependant un effet encore plus important, puisqu'elle autorise le montage et le démontage individuel des panneaux depuis la pièce recouverte par le faux-plafond. Le démontage s'obtient en rehaussant verticalement le panneau, de manière d'une part à décoller les crochets des glissières latérales externes des rails auxquels il est suspendu, et d'autre part à l'amener au-dessus de la surface supérieure dudit faux-plafond, puis en le dirigeant dans une direction transversale aux rails d'abord dans un sens, puis dans l'autre afin que les crochets ne soient plus au-dessus desdites glissières quand on redescend le panneau, également d'abord d'un côté, puis de l'autre.
La poussée latérale visant à libérer les crochets d'un côté ne peut avoir lieu que si la raideur des languettes de l'autre côté leur permet une déformation de la partie supérieure permettant une course horizontale supérieure à la largeur de la glissière externe latérale du rail. L'opération s'effectue séquentiellement, d'abord pour un côté, qui est alors ramené vers le bas, puis pour l'autre côté, de manière à libérer complètement le panneau de ses rails porteurs.
Au montage, le clipsage intervient également après déformation symétrique des pattes d'un même panneau vers l'intérieur de celui-ci jusqu'à dépassement du niveau des glissières latérales externes du rail, après quoi elles récupèrent leurs positions initiales et sont par conséquent au-dessus desdites glissières. Il n'y a plus qu'à reposer le panneau sur celles-ci pour effectuer l'accrochage.
Selon une caractéristique additionnelle, lesdits rails porteurs ont un profil présentant une glissière interne limitée sur les deux côtés transversaux par des bordures recourbées vers l'intérieur. Ces dernières font office de glissière externes latérales pour les crochets des languettes de suspension des panneaux, dont on a examiné les fonctions auparavant.
La glissière interne sert notamment de réceptable à la partie inférieure des suspentes permettant la suspension des rails à la dalle supérieure, d'une façon connue en soi. Lesdites suspentes peuvent par conséquent coulisser dans les rails, et autorisent un mouvement relatif entre les deux. Cela présente notamment un intérêt au moment du positionnement de ces éléments lors du montage des rails porteurs.
Les bordures rentrantes présentent l'avantage de permettre une liaison simple entre ces suspentes et les rails, ces derniers étants accrochés aux suspentes et stables par gravitation, sans qu'il soit nécessaire de recourir à des outils particuliers.
Le plafond suspendu de l'invention peut avantageusement être relié à des cloisons verticales à l'aide de pièces de liaison avec les lisses supérieures de ces cloisons. Ces pièces sont installées sans outils, après montage du plafond complet, à des emplacements librement choisis par l'opérateur en fonction des zones de fixation existant sur lesdites lisses.
A cet effet, elles présentent une partie inférieure destinée à dépasser sous la surface inférieure du plafond, réalisant la liaison mécanique avec la lisse, et une partie supérieure reposant par gravitation sur la surface supérieure dudit plafond. Elle est montable à tout moment par insertion de sa partie supérieure dans les interstices qui séparent les panneaux, au niveau d'un croisement de ces interstices, puis coulissement d'une excroissance de cette partie supérieure sur la surface supérieure d'au moins un de ces deux panneaux contigus.
Plus précisément, selon une configuration possible, la partie inférieure dépassant du plafond suspendu est munie d'un moyen de fixation basé sur une tige filetée, alors que la partie supérieure se présente sous forme d'une plaque d'épaisseur au plus égale aux interstices, présentant à l'intérieur de la plaque une découpe de fenêtre sur trois côtés, dont le pliage selon le quatrième côté servant d'axe de pivotement constitue l'excroissance dépassant sur la surface supérieure du plafond. Afin de permettre l'insertion quatrième côté servant d'axe de pivotement constitue l'excroissance dépassant sur la surface supérieure du plafond. Afin de permettre l'insertion de la partie dans un croisement d'interstices, ledit pliage est de préférence réalisé suivant un angle respectant la découpe des panneaux.
Les rails supports peuvent être reliés axialement deux à deux au moyen d'une pièce de liaison comportant une partie épousant la glissière interne, dans laquelle elle se cale, et une partie verticale de fixation positionnée au moment de la solidarisation des deux rails à une extrémité longitudinale d'un rail. Cette pièce rend le montage des rails plus souple, car elle permet d'ajuster les longueurs nécessaires en fonction de la topographie des lieux, par ajout d'un ou plusieurs rails pour augmenter leur longueur axiale.
La partie épousant la glissière interne bute contre les rebords rentrants de celle-ci, et n'a pas besoin d'être fixée par d'autres moyens nécessitant des outils de fixation.
Lorsque le plafond est monté, les interstices résiduels entre panneaux sont obstrués par des joints d'étanchéité. Ces derniers présentent de préférence une section en forme de flèche dont la pointe est souple, insérée en premier dans les interstices, et assure l'étanchéité. L'empennage est en matériau plus dur et permet d'assurer l'alignement des panneaux.
Le montage comprend les étapes suivantes :

Fixation des tiges filetées reliées à la dalle supérieure ;
Pose des rails porteurs et ajustement de leur position par coulissement des suspentes dans la glissière interne de ces derniers ;
Dépliage des languettes à crochets de suspension ;
Clipsage des panneaux dans les rails porteurs.

Additionnellement, il peut être fait usage de pièces de fixation à des lisses supérieures de cloisons verticales, placées selon une périodicité spatiale dépendant desdites lisses.
Parmi les avantages importants du plafond de l'invention, deux sont prépondérants :

La simplicité du montage, qui peut être réalisé pratiquement sans outils, par un opérateur dont la formation est rapide du fait de cette simplicité ; et
La simplicité de fabrication des diverses pièces composant le système, à base de tôles découpées et pliées, qui permet d'aboutir à un système à la fois performant et économiquement intéressant.

On va maintenant décrire le plafond de l'invention plus en détail, en se référant aux figures annexées, pour lesquelles :

La figure 1 représente une vue en perspective du plafond suspendu de l'invention, vu par dessus ;
La figure 2 en est une vue partielle, plus détaillée parce qu'agrandie ;
La figure 3 est une coupe transversale d'un plafond relié à la lisse d'une cloison verticale ;
La figure 4 montre l'assemblage suspente / rail porteur en perspective ;
La figure 5 représente une languette de suspension ;
La figure 6 est une perspective d'une pièce de liaison entre le plafond suspendu et une cloison verticale ;
La figure 7 représente une vue perspective d'une pièce de liaison entre deux rails porteurs ; et
Les figures 8a, 8b montrent la pose d'un joint d'étanchéité dans un interstice entre deux panneaux.

Les figures représentent une configuration possible du plafond suspendu de l'invention. La figure 1, en particulier, permet de se faire une idée de l'agencement relatif des différents éléments du plafond. Les panneaux (A) présentent deux pans verticaux supérieurs (1) sur lesquels sont fixées les languettes (2) de suspension aux extrémités supérieures unciformes (3). Ces panneaux (A) sont obtenus par simple découpage et pliage d'une tôle, qui constitue là surface inférieure et les rebords latéraux du panneau, à laquelle on peut ajouter une tôle rectangulaire supérieure pour fermer le volume, éventuellement préalablement rempli de matière non isolante, par exemple de la laine de roche. La constitution même de ces panneaux (A), connue en soi, n'est pas montrée en détail sur ces figures.
Les languettes de suspension (2) sont accrochées au moyen de leurs extrémités unciformes (3) aux rails supports (4), dans lesquels s'ajustent également les parties inférieures (6) des suspentes (5). Ces dernières sont reliées d'une façon classique au véritable plafond, c'est-à-dire à la dalle supérieure de la pièce, au moyen d'une tige filetée (7) par exemple boulonnée à la suspente. L'ajustement de la partie inférieure (6) au rail (4) s'effectue grâce à l'existence d'une glissière dite interne (8) dans laquelle elle peut coulisser et se déplacer.
La position des écrous inférieurs sur la tige (7) est déterminée avec une très grande précision, par exemple à l'aide d'un rayon laser. On y suspend les suspentes (5), au moyen du trou oblong qui est pratiqué dans leurs parties supérieures (voir figure 4), après les avoir fait coulisser dans la glissière interne (8). Puis, le serrage des écrous supérieurs réalise la fixation.
Cette figure, ainsi que la figure 2, qui reprend pour l'essentiel ce qui y est montré, indique aussi les glissières externes latérales (9, 10) sur lesquelles viennent se suspendre les languettes (2) par le biais de leurs extrémités unciformes (3). La liaison suspente (5) / rail (4) apparaît également particulièrement clairement en figure 4.
La figure 3 montre de manière plus précise la constitution des panneaux (A) tels que décrits auparavant. Elle permet également de préciser la liaison mécanique entre la partie inférieure (11) des languettes (2) et le pan (1) qui lui fait face, en liaison avec les vues des figures 2 et 5.
Ladite partie inférieure (11) est en forme de demi-cercle permettant d'effectuer la rotation autorisée par la liaison mécanique (12) constituée par l'arbre d'une liaison par rivet ou par vis / écrou. Les languettes (2) disposent de deux directions de positions stables, verticale ou horizontale, et elles peuvent balayer une course angulaire de 180°. En d'autres termes, il y a une position verticale et deux positions d'allure horizontale stables. Ces dernières sont obtenues par repliage de la languette (2) au contact du panneau (A) dans sa portion latérale horizontale, en quelque sorte dans le volume du panneau (A), ce qui est particulièrement commode pour le transport des panneaux.
La position verticale stable est obtenue à l'aide du couple bossage / orifice (13), lesquels sont situés sur leur élément respectif (languette, pan vertical) à la verticale de la liaison mécanique rotative (12), en l'espèce en-dessous. Lorsqu'on effectue une rotation de la languette, elle est en contact permanent avec le pan (1) vertical du panneau (A), contre lequel elle frotte notamment à cause de la proéminence causée par le bossage (13). Lorsque celui-ci arrive au niveau de l'orifice (13) correspondant, il s'y loge, "verrouillant" en quelque sorte la languette en position verticale (2), prête à exercer sa fonction de crochet de suspension.
Peu importe l'endroit des rails où a lieu le clipsage d'un panneau (A), puisque les extrémités unciformes (3) sont conçues de telles sorte qu'elles s'ajustent parfaitement sur les glissières externes latérales (9, 10) sur lesquelles elles coulissent vers la position voulue.
Cette figure 3 montre également une liaison plafond / cloison verticale, à l'aide de la pièce de liaison (14), visible de manière plus nette en figure (6), où elle est cependant schématisée. Cette pièce (14) se compose de deux parties correspondant globalement à leur zone d'activité, au-dessus ou en-dessous du plafond suspendu. La partie supérieure (15), constituée d'une tôle mince, dépasse partiellement au-dessus du plafond et repose sur la surface supérieure de celui-ci à l'aide de l'excroissance (16), obtenue par découpage et pliage de la fenêtre (17).
La partie inférieure (18) se compose d'une base horizontale (19) d'où part une tige (20) de fixation à la lisse (21) d'une cloison verticale (22). Il s'agit par exemple d'une tige filetée.
La partie supérieure (15) se compose en fait de deux tôles minces qui sont insérées dans les interstices entre panneaux (23). Son épaisseur doit donc être inférieure ou égale à celle desdits interstices (23). L'endroit où a lieu l'insertion est le croisement ou l'intersection entre les interstices (23), dont les deux directions doivent être celles des deux tôles (15, 16). Elles sont de préférence perpendiculaires. Lorsque la tôle (16) découpée dans la fenêtre (17) dépasse le niveau de la surface supérieure du plafond suspendu, on déplace la pièce (14) le long de l'autre interstice (23) (celui qui est parallèle à la tôle (15)) jusqu'à la positionner à l'endroit où aura lieu la fixation sur la lisse (21). Le montage de ces pièces (14) est donc effectué après installation complète du faux-plafond, au gré de l'utilisateur.
La figure (7) montre une pièce (24) destinée à accoler axialement deux rails (4). Celle-ci se compose d'une partie (25) qui épouse la forme de la glissière interne (8) d'un rail (4), et d'une partie verticale (26) destinée à se fixer à une partie homologue du rail (4) à accoler. A cet effet, cette partie (26) comprend des orifices permettant la solidarisation mécanique, et en particulier le boulonnage.
Les figures (8a, 8b), enfin, explicitent une forme possible du joint d'étanchéité (27) dont les deux fonctions apparaissent plutôt en figure 8b. Ce joint (27) prend la forme schématique d'une flèche, dont l'empennage (28) est en matériau dur et sert par conséquent à marquer l'alignement entre panneaux en imposant une épaisseur aux interstices (23). La pointe de la flèche (29) sert à l'étanchéité proprement dite : comme cela apparaît en figure 8b, les deux côtés de ladite pointe (29) s'appuient sur les rebords horizontaux des deux panneaux contigus (A) et assurent l'étanchéification.
Ce joint, par exemple disponible en rouleaux, est posé après installation du plafond suspendu, aux endroits non occupés par des pièces de liaison (14) avec des cloisons verticales (22).
Comme on a eu l'occasion de l'expliquer, la flexibilité des languettes (2) dans une direction transversale aux rails (4) est une caractéristique essentielle du plafond suspendu de l'invention. Elle permet à la fois le clipsage, au montage, et le démontage de chaque panneau (A).
Au montage, les extrémités unciformes (3) desdites languettes (2) sont repoussées vers l'intérieur du panneau par les faces inclinées des rails (4) lorsqu'on pousse le panneau (A) vers le haut, jusqu'à dépassement du niveau des glissières externes latérales (9, 10), à partir duquel ladite extrémité (3) est rappelée brutalement par la force de rappel de la languette (2) élastique au-dessus desdites glissières externes (9, 10).
Au démontage, on procède en élevant légèrement le panneau, en lui communiquant une poussée latérale (transversale au rail (4)) dans un sens, suivi d'une redescente de quelques mm, et on procède de même dans l'autre sens. Cela implique à nouveau l'utilisation de la raideur du ressort constitué par la languette (2).
Ces deux opérations s'effectuent sans le moindre outil.

Claims

Plafond suspendu constitué de panneaux (A) juxtaposés accrochés à des rails (4) porteurs rectilignes parallèles, définissant un plénum entre la dalle supérieure de la pièce et lesdits panneaux (A), caractérisé en ce que les rails porteurs (4) sont situés au-dessus de la paroi horizontale formée par les panneaux (A), dans le volume du plénum, et lesdits panneaux (A) comportent des pattes de suspension (2) disposées dans leurs zones périphériques, sur les côtés parallèles aux rails, en vue de leur suspension auxdits rails (4), lesdites pattes (2) se clipsant dans des glissières latérales externes (9, 10) supérieures des rails (4), le clipsage et le démontage des panneaux (A) pouvant se réaliser individuellement depuis la pièce située sous le plafond suspendu.
Plafond suspendu selon la revendication 1, caractérisé en ce que les pattes (2) de suspension aux rails (4) porteurs consistent en une languette (2) plane flexible dont l'extrémité supérieure (3) s'étend dans une direction angulaire différente de celle du corps de la languette (2) proprement dite, de manière à pouvoir s'appuyer sur une glissière latérale externe (9, 10) du rail (4) lorsque le panneau (A) est clipsé, et à y reposer par gravitation.
Plafond suspendu selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite extrémité supérieure (3) présente une portion recourbée faisant office de crochet, et s'ajustant sur la glissière latérale externe (9, 10) du rail (4) sur laquelle elle repose.
Plafond suspendu selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la partie inférieure (11) de la languette (2) est fixée de manière rotative au panneau (A), et sa forme lui permet d'avoir deux directions de position stables, l'une verticale permettant le clipsage du panneau (A) et l'autre d'allure horizontale en position repliée contre le pan (1) sur lequel elle est fixée.
Plafond suspendu selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie inférieure (11) a une forme semi-circulaire, le centre de l'arc circulaire étant coaxial à l'arbre (12) de rotation raccordant la languette (2) au pan (1) du panneau (A), et comprend un bossage (13) placé sur la languette (2), destiné à coopérer avec un orifice (13) du panneau (A) sous forme d'un emboîtement réalisant le blocage en position verticale de la languette (2).
Plafond suspendu selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la raideur des languettes (2) est prévue de manière à autoriser une déformation de la partie supérieure (2) permettant une course horizontale transversalement à la direction des rails (4) supérieure à la largeur de la glissière externe latérale (9, 10) du rail (4).
Plafond suspendu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les rails porteurs (4) ont un profil présentant une glissière interne (8) limitée sur les deux côtés transversaux par des bordures (9, 10) recourbées vers l'intérieur de ladite glissière (8).
Plafond suspendu selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites bordures (9, 10) font office de glissières externes latérales pour les crochets (3) supérieurs des languettes (2) de suspension des panneaux (A).
Plafond suspendu selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que les rails porteurs (4) sont fixés à la dalle supérieure au moyen de suspentes (5) dont la partie inférieure (6) s'ajuste dans la glissière interne (8) des rails (4), dans laquelle elle peut coulisser.
Plafond suspendu selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il peut recevoir des pièces de liaison (14) avec des lisses supérieures (21) de cloisons verticales (22), présentant une partie inférieure (18) destinée à dépasser sous la surface inférieure du plafond suspendu et réalisant la liaison mécanique avec ladite lisse (21), et une partie supérieure (15) reposant par gravitation sur la surface supérieure dudit plafond, ladite pièce étant montable à tout moment lorsque le plafond suspendu est installé, par insertion de la partie supérieure au niveau d'un croisement des interstices (23) séparant les panneaux (A), puis coulissement sur la surface supérieure d'un panneau (A) d'une excroissance (16) de la partie supérieure (15) reposant sur ladite surface.
Plafond suspendu selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite pièce de liaison comporte une partie inférieure (18) au plafond suspendu dotée d'un moyen de fixation basé sur une tige filetée (20), la partie supérieure (15) étant une plaque d'épaisseur au plus égale à celle des interstices (23) présentant une découpure en forme de fenêtre (17) sur 3 côtés, de manière à présenter une excroissance (16) dépassant sur la surface supérieure du panneau par pliage selon le quatrième côté servant d'axe de pivotement.
Plafond suspendu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les rails supports (4) peuvent être reliés axialement deux à deux au moyen d'une pièce de liaison (24) comportant une partie (25) épousant la glissière interne (8) des rails (4) dans laquelle elle se cale, et une partie verticale de fixation (26) positionnée à une extrémité longitudinale de ladite partie (25) s'ajustant dans la glissière, et destinée à la fixation avec une partie homologue d'un rail (4) à accoler au premier.
Plafond suspendu selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les interstices (23) entre panneaux sont obstrués par des joints (27) d'étanchéité.
Plafond suspendu selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits joints (27) présentent une section en forme de flèche dont l'empennage (21) est dur et permet d'assurer l'alignement des panneaux (A), et la pointe (29) est souple et assure l'étanchéité.
Procédé d'assemblage d'un faux-plafond selon les revendications précédentes, caractérisé par les étapes suivantes :
- Fixation des tiges filetées (7) à la dalle supérieure,

- Pose des rails (4) porteurs et ajustement de leur position par coulissement des suspentes (5) dans la glissière interne (8) de ces derniers,

- Dépliage des languettes (2) à crochet (3) de suspension

- Clipsage des panneaux (A) dans les rails porteurs (4).
Procédé d'assemblage selon la revendication 15, caractérisé en ce que le montage est complété par l'adjonction de pièces (14) de fixation à des lisses (21) supérieures de cloisons verticales (22), placées selon une périodicité spatiale dépendant desdites lisses (21).