EP0465988B1

EP0465988B1 - Dispositif de fixation d'un pied de cadran de pièce d'horlogerie

Info

Publication number: EP0465988B1
Application number: EP91110920A
Authority: EP
Inventors: Abraham Zaslawski
Original assignee: Fabrique dEbauches de Sonceboz SA
Current assignee: Fabrique dEbauches de Sonceboz SA
Priority date: 1990-07-12
Filing date: 1991-07-02
Publication date: 1995-06-21
Anticipated expiration: 2011-07-02
Also published as: CH679628GA3; CH679628B5; DE69110558D1; EP0465988A1

Description

La présente invention est relative à un dispositif de fixation d'un pied de cadran à la platine d'un mouvement d'horlogerie, le pied étant engagé dans une première forure de la platine, le dispositif comportant des moyens faits en métal dont le bord est fait pour assurer un premier verrouillage du pied dans la première forure par retroussement dudit bord le long du pied.
Un tel dispositif de fixation est décrit dans le document "RESEARCH DISCLOSURE", NO. 127, NOVEMBRE 1974, EBAUCHES S.A. et intitulé "Fixation du cadran d'une pièce d'horlogerie". Dans cette solution antérieure (et en particulier à la figure 3 du document), on utilise une grille métallique surmoulée de matière plastique, l'ensemble constituant la platine du mouvement de montre. Une platine entièrement métallique ne pourrait comporter des lames de ressort que si ces lames étaient fabriquées à part et montées en place à la main dans des réceptacles dont la réalisation seraient extrêmement difficile à envisager. Le coût d'une telle solution serait très élevé. Par ailleurs, usiner les lames dans le corps même de la platine serait une opération impraticable.
Il serait évidemment souhaitable pour le fabricant de mouvements d'horlogerie de pouvoir disposer d'une solution universelle pour la fixation du cadran, solution qui doit être applicable à tous les mouvements qu'il fabrique que la platine du mouvement soit en métal ou réalisée à partir d'une grille surmoulée.
Or, pour pouvoir disposer d'une longueur suffisante permettant un fonctionnement opérationnel, les lames de ressort doivent être en porte-à-faux dans l'ouverture pratiquée dans la platine. Ainsi, ce dispositif antérieur de fixation doit avoir une longueur qui amènerait le constructeur à le placer très à l'intérieur du mouvement pour pouvoir tenir compte de la périphérie courbe de la platine.
Pour pouvoir utiliser le dispositif connu il faudrait donc le ramener radialement vers l'intérieur de la platine. Mais alors, il empiéterait sur l'espace du mouvement dans lequel se trouve l'anneau des quantièmes, si le mouvement est pourvu d'un indicateur de quantièmes. Il en résulterait que le dispositif connu ne pourrait pas être utilisé pour n'importe quel mouvement de sorte que le fabricant qui l'utiliserait devrait avoir des fixations de cadran spécifiques pour ses mouvements pourvus d'un indicateur de quantièmes.
Par ailleurs, avec le dispositif de fixation de l'art antérieur, il ne serait guère envisageable de refaire une opération de montage d'un cadran, autrement dit d'effectuer une réparation sur un mouvement nécessitant le démontage du cadran, car lors du premier démontage, les lames de ressort seraient complètement déformées par le retrait des pieds du cadran. Or, il serait souhaitable de pouvoir procéder à un second, voire à un troisième montage.
L'invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'art antérieur analysé ci-dessus et de fournir un dispositif perfectionné de fixation d'un pied de cadran du type défini en préambule du présent mémoire, mais qui est dépourvu de ces inconvénients.
L'invention a donc pour objet un dispositif de fixation d'un pied de cadran qui est caractérisé en ce que lesdits moyens faits en métal comportent un tenon présentant une première zone en forme de tige cylindrique engagée dans une seconde forure pratiquée dans la platine, l'extrémité de la tige comprenant des moyens de retenue pour l'empêcher de se déplacer axialement et une seconde zone présentant une collerette entourant au moins partiellement la tige en s'appuyant sous la platine, le tenon étant métallique et la collerette présentant au moins sur une partie de sa périphérie, un bord aminci dont l'épaisseur est choisie pour permettre une déformation par retroussement lors de l'engagement du pied de cadran dans ladite première forure de la platine, pendant que ledit tenon est retenu dans ladite deuxième forure par lesdits moyens de retenue.
Grâce à ces caractéristiques, la mise en oeuvre du dispositif de fixation perfectionné est très simple puisqu'il suffit, sans devoir orienter angulairement le tenon, de forcer les pieds de cadran dans leur siège jusqu'à ce que le cadran bute sur la platine. Cette opération ne nécessite aucun outillage.
Par ailleurs, le dispositif de fixation ne nécessite que très peu de place à l'extrême bord de la platine de sorte qu'il peut être utilisé avec des mouvements d'horlogerie de toutes sortes, y compris ceux comprenant un anneau des quantièmes.
Dans le brevet CH-A-77 267, on décrit un pied de cadran comportant une collerette dont le bord est en forme de spirale et qui vient entailler le pied de cadran lors de la mise en place de celui-ci par rotation du tenon autour de son axe. Pour ce faire, il est indispensable que le bord de la collerette soit aussi rigide que possible pour précisément pouvoir entailler le pied de cadran et ainsi retenir celui-ci après la rotation du tenon. Il apparaît, au contraire, que si le bord de la collerette était déformable (par exemple par retroussement), une entaille du pied de cadran ne pourrait pas se produire.
Des observations équivalentes à celles faites à propos du brevet CH-A-77 267 peuvent être faites à propos du brevet US-A-3 523 417. Ici également, la clé de cadran fonctionne exclusivement par incision et comporte une collerette qui doit être suffisamment rigide pour permettre une telle incision.
Dans le brevet FR-A-577 824, il s'agit d'une clé de cadran vissée fonctionnant également par incision. C'est une solution chère et compliquée à mettre en oeuvre du fait que la clé doit être serrée en la faisant tourner sur plusieurs tours.
Le document CH-D-6413/71 préconise une solution encore plus coûteuse, car elle nécessite un trou oblique dans la platine. Pour ce faire, celle-ci doit être reprise spécialement par une opération d'usinage particulière. En outre, lors de la mise en place du cadran, il n'est pas du tout sûr que les choses se passent comme représenté sur les figures du document. Il se peut très bien que la clé de cadran ripe le long du pied de cadran en ne faisant que partiellement contact avec celui-ci.
Dans le brevet FR-A-2 324 036 (US-A-4 213 295), on décrit un dispositif de fixation pour pied de cadran semblable à celui du brevet US-A-3 523 417 par exemple, à ceci près que la collerette du tenon comporte un plat pratiqué selon un plan parallèle à l'axe du tenon. La mise en oeuvre de ce dispositif nécessite donc aussi d'abord d'orienter la clé de cadran de telle sorte que le plat du tenon se trouve en regard du trou qui recevra le pied du cadran. Il nécessite ensuite de retourner le mouvement pour placer la cadran sur la platine en même temps qui les pieds dans les trous correspondants. Une fois cette opération terminée, il s'agit de retourner une seconde fois le mouvement et de tourner les tenons au moyen d'un outil pour faire pénétrer leurs bords tranchants dans les pieds de cadran. On comprendra que le dispositif décrit nécessite toute une série d'opération qui prennent du temps, ce qui contribue également à augmenter le prix de la pièce d'horlogerie.
Enfin, le brevet CH-A-510 904 décrit un dispositif de fixation dans lequel un organe de blocage porté par la platine coopère avec le pied de cadran par friction. Pour atteindre ce but, l'organe de blocage est constitué par une pièce en matière plastique légèrement compressible faisant saillie sous la platine et ayant la forme d'un tronc de cône dont la petite base est située à fleur de platine. Lors de la mise en place, une partie du tronc de cône est ainsi déformée. Ce dispositif fait appel à une pièce compliquée à réaliser et n'aboutit finalement qu'à un résultat insuffisante quant à la tenue du cadran, les pieds ne pouvant pas être fixés définitivement.
L'invention va être expliquée maintenant au moyen de la description qui suit, illustrée à titre d'exemple par le dessin qui présente plusieurs modes d'exécution, dessin dans lequel :

la figure 1 est une vue de côté d'un tenon permettant de mettre en oeuvre le dispositif de fixation selon l'invention et selon un premier mode d'exécution de ce tenon,
la figure 2 est une vue d'ensemble du dispositif de fixation utilisant le tenon de la figure 1,
la figure 3 est une variante du dispositif de fixation exécuté selon le premier mode d'exécution,
la figure 4 est une vue de dessus d'un tenon permettant de mettre en oeuvre le dispositif de fixation selon l'invention et selon un second mode d'exécution de ce tenon,
la figure 5 est une coupe partielle selon la ligne V-V de la figure 4,
la figure 6 est une vue d'ensemble du dispositif de fixation utilisant le tenon des figures 4 et 5.
la figure 7 est une variante du dispositif de fixation exécuté selon le second mode d'exécution, le tenon étant vu de dessus, et
la figure 8 est une vue en élévation du tenon représenté à la figure 7.

La figure 1 montre un tenon 1 avant son montage sur la platine et servant à constituer un premier mode d'exécution du dispositif de fixation selon l'invention. Ce tenon présente une première zone 2 en forme de tige cylindrique et une seconde zone 3 présentant une collerette coaxiale à la tige.
La figure 2 est une vue d'ensemble du dispositif de fixation selon l'invention, dispositif utilisant le tenon 1 de la figure 1. La figure 2 montre la platine 4 de la pièce d'horlogerie, platine surmontée d'un cadran 5. A ce cadran sont fixés, de façon usuelle, des pieds dont un seul 6 apparaît sur la figure. Le pied 6 est engagé dans une première forure 7 de la platine 4. La tige cylindrique 2 du tenon 1 est engagée dans une seconde forme 8 pratiquée dans la platine. L'extrémité de la tige 2 comporte des moyens de retenue 9 pour empêcher cette tige de se déplacer axialement. Il peut s'agir ici d'un simple rivetage. La figure 2 montre encore que la collerette 3 s'appuie sous la platine 4. Les figures 1 et 2 montrent que la collerette présente sur sa périphérie un bord aminci 10, ce bord assurant un premier verrouillage du pied 6 dans la forure 7 par un retroussement 11 de ce bord 10 le long du pied 6. Il va de soi que la distance qui sépare les axes des forures 7 et 8 est arrangé pour que le bord aminci 10 de la collerette 3 empiète sur la forure 7 recevant le pied du cadran. Ainsi, lorsqu'on introduit le pied 6 dans la forure 7, on retrousse vers le bas le bord aminci 10 de la collerette 3. Comme la tige 2 du tenon est retenue par le rivetage 9, il ne peut y avoir que retroussement du bord 10. Comme la collerette est faite en métal et de préférence en métal déformable élastiquement, le pied 6 est retenu fermement dans sa forure et ne peut plus s'en échapper, le bord retroussé 11 opérant un crantage dans la matière du pied 6, cette matière étant du cuivre dans la plupart des cas, mais pouvant être aussi de la matière synthétique.
Le bord aminci 10 de la collerette 3 peut être réalisé de différentes façons. Comme on va fabriquer le tenon 1 de préférence par décolletage, il est commode de donner à la collerette la forme d'un tronc de cône dont la grande base 12 repose sous la platine 4. Le fait que ce soit la grande base 12 qui appuye sous la platine et non pas la petite base 13 confère au tenon une bonne assise et évite tout boitement dans sa forure 8, ce qui contribue à un meilleur grippage du retroussement 11 sur le pied 6.
On a compris la simplicité de la mise en oeuvre du dispositif de fixation puisqu' il suffit, une fois le tenon 1 posé sans aucune recherche d'orientation angulaire, de forcer les pieds de cadran dans leur siège jusqu'à ce que le cadran bute sur la platine 4. Cette opération ne nécessite aucun outillage. Le cadran est alors fixé en une seule opération qui est l'opération d'introduction des pieds chacun dans sa forure respective, le tenon 1 n'ayant pas à être tourné comme c'était le cas du dispositif décrit plus haut à propos du document FR-A-2 324 036.
La figure 3 montre une variante du premier mode d'exécution décrit ci-dessus. Dans cette variante, le tenon 1 comporte en outre une troisième zone 14 située en prolongement de la collerette 3. Cette troisième zone présente une fente 15 apte à recevoir un outil, un tournevis par exemple, qui va permettre la rotation du tenon pour assurer un second verrouillage du pied 6 dans la forure 7. On peut souhaiter en effet assurer encore mieux le blocage du pied, auquel cas on tournera le tenon au moyen de l'outil cité, ce qui renforcera encore le grippage du rebord retroussé 11 sur le pied de cadran.
Le premier mode d'exécution de l'invention et la variante qui lui est liée, prévoit de préférence un rebord aminci 10 sur toute la périphérie de la collerette 3 pour éviter toute orientation à donner au tenon lors de sa pose. Si le cadran devait être déposé, on chasserait les pieds 6 hors des forures 7. Si le bord retroussé devait être abîmé par cette opération, il suffirait alors de tourner le tenon de quelques dizaines de degrés pour qu'il présente, face au pied de cadran, un rebord aminci en bon état.
On se reportera maintenant aux figures 4 à 6 pour expliquer un second mode d'exécution de l'invention.
La figure 4 est une vue de dessus d'un tenon 21 permettant de mettre en oeuvre le dispositif de fixation selon ce second mode d'exécution. Si l'on considère également la figure 5 qui est une coupe partielle selon la ligne V-V de la figure 4, on voit que ce tenon comporte, avant son montage sur la platine et comme dans l'exécution précédente, une première zone 22 en forme de tige cylindrique, une deuxième zone 23 présentant une collerette coaxiale à la tige et une troisième zone 214 située en prolongement de la collerette, cette troisième zone présentant une fente 215 apte à recevoir un outil permettant la rotation dudit tenon. A l'origine, la collerette 23 présente un bord périphérique selon le profil montré en pointillé et référencé 20. Ce bord présente un caractère coupant et rigide. Le bord aminci 210 de ce tenon est obtenu par matriçage d'une portion du bord coupant 20 dans une région délimitée par la paroi 16, ce matriçage entraînant non seulement l'amincissement du profil 20 mais encore un alongement 17 du bord aminci 210 en direction opposée à l'axe du tenon.
Comme pour le tenon de l'exécution précédente, ce nouveau tenon 21 est introduit par sa tige 22 dans une seconde forure 28 de la platine 24 comme cela est apparent à la figure 6. L'extrémité de la tige 22 comporte aussi des moyens de retenue 29 pour empêcher cette tige de se déplacer axialement. La figure 6 montre aussi que la collerette 23 du tenon 21 s'appuie sous la platine 24. Dans cette exécution on prendra soin d'orienter le tenon comme montré en figure 6, c'est-à-dire avec son bord aminci 210 dirigé vers le pied 26 du cadran 25. Ainsi quand on introduit le pied 26 dans la première forure 27 de la platine, on provoque le retroussement 211 du bord aminci 210 le long du pied 26, ce qui a pour résultat un premier verrouillage du pied comme cela a été expliqué plus haut.
Dans la plupart des cas ce premier verrouillage est suffisant pour bloquer le cadran sur la platine. Dans certains cas cependant il est souhaitable d'assurer encore un meilleur ancrage du cadran, c'est-à-dire un second verrouillage encore plus fiable, particulièrement dans le cas où le mouvement est fixé au boîtier de la montre par l'intermédiaire du cadran. Cela peut être réalisé au moyen du tenon 21 en lui imprimant un mouvement de rotation par exemple dans le sens de la flèche A (figure 4), selon un angle situé approximativement entre 60 et 90 degrés. A ce moment là, le bord coupant et rigide 20 de la collerette 23 vient entailler le pied de cadran 26 qui a été représenté en pointillé sur la figure 4. On remarquera que, puisque le bord aminci 210 a été obtenu par matriçage de seulement une portion de la périphérie de la collerette 23, on trouve des bords coupants et rigides de part et d'autre du bord aminci de telle sorte que le tenon de cette exécution peut être tourné indifféremment à droite ou à gauche pour obtenir le second verrouillage.
Les figures 4 à 6 montrent encore que la collerette 23 présente un plat 18 pratiqué selon un plan parallèle à l'axe du tenon 21 et que ce plat est diamétralement opposé au bord aminci 210. Ce plat est utile pour dégager le pied de cadran. En effet, dans le cas où le cadran est à déposer, on tourne les tenons 21 jusqu'à ce que les plats 18 se trouvent en face des pieds 26.
Les figures 7 et 8 montrent une variante du tenon décrit à propos des figures 4 et 5. Ce nouveau tenon 41 comporte aussi une première zone 42 en forme de tige cylindrique, une deuxième zone présentant une collerette 43, l'axe 47 de la collerette 43 étant déporté par rapport à l'axe 48 de la tige 42, et une troisième zone 45 située en prolongement de la collerette, cette troisième zone présentant une fente 46 apte à recevoir un outil permettant d'entraîner le tenon en rotation. Les figures 7 et 8 montrent que la collerette 43 présente un bord aminci 44 situé dans une plage délimitée par le secteur a. Ce bord aminci est apte à assurer un premier verrouillage du pied 26 (représenté ici en pointillé) dans sa forure 57, cela par le retroussement dont il a été déjà question plus haut. La collerette 43 comprend encore deux seconds bords coupants et rigides 49 situés de part et d'autre du bord aminci 44. L'un ou l'autre de ces seconds bords sont amenés à entailler le pied 26 selon que l'on tourne le tenon dans un sens ou dans l'autre, s'il est nécessaire d'assurer un second verrouillage plus solide (voir plus haut). Ces bords rigides et coupants, sont situés dans les plages délimitées par les secteurs b. Les figures montrent enfin un troisième bord 50 opposé diamétralement au bord aminci 44. Ce troisième bord est situé en retrait de la première forure 57 dans une plage délimitée par le secteur c. Ainsi, lorsqu'on veut libérer le pied 26, on tourne le tenon 41 jusqu'à ce que le secteur c soit en face du pied.
Par rapport au second mode d'exécution de l'invention, la variante qui vient d'être présentée est très avantageuse car elle supprime deux opérations à savoir le matriçage du bord aminci et le fraisage du bord opposé audit bord aminci. Dans cette variante le tenon est réalisé par tournage. Pour fabriquer le tenon, on part d'une barre dont le diamètre est égal au diamètre de la collerette 43, l'axe 47 de la barre étant excentré par rapport à l'axe 48 de tournage, cet axe étant confondu avec l'axe de la tige cylindrique 42 du tenon 41. Cette façon de faire permet d'obtenir immédiatement la collerette telle qu'elle se présente sur la figure 8. Les secteurs a, b et ne sont pas définis aussi franchement que dans l'exécution précédente puisque l'épaisseur de la collerette croît de façon continue du secteur a au secteur c. Cependant l'expérience a montré que cette variante donne des résultats au moins aussi bons que ceux obtenus par le second mode d'exécution précédemment décrit et cela à moindre frais.
On mentionnera que le dispositif de l'invention, en plus des avantages déjà énumérés plus haut, peut être utilisé sur toutes platines où les pieds de cadran sont retenus par des clefs d'usage courant, le système préconisé par l'invention pouvant donc avantageusement remplacer d'autres systèmes plus compliqués sans modifications particulières du mouvement d'horlogerie.
On observera également que le pied de cadran mis en oeuvre pour réaliser le dispositif de fixation est cylindrique sur toute sa longueur et qu'il ne nécessite donc pas de préparation spéciale.
Le tenon sera réalisé de préférence en matière inoxydable, cette matière présentant de préférence des qualités de déformation élastique de manière à assurer une force d'appui constante de ce bord contre le pied.

Claims

Dispositif de fixation d'un pied de cadran (6, 26) à la platine (4, 24) d'un mouvement d'horlogerie, le pied étant engagé dans une première forure (7, 27, 57) de la platine, le dispositif comportant des moyens (1, 21, 41) faits en métal dont le bord (10, 210, 44) est fait pour assurer un premier verrouillage du pied (6, 26) dans la première forure (7, 27, 57) par retroussement dudit bord le long dudit pied, caractérisé en ce que lesdits moyens comportent un tenon (1, 21, 41) présentant une première zone en forme de tige cylindrique (2, 22, 42) engagée dans une seconde forure (8, 28) pratiquée dans la platine, l'extrémité de la tige comprenant des moyens de retenue (9, 29) pour l'empêcher de se déplacer axialement, et une seconde zone présentant une collerette (3, 23, 43) entourant au moins partiellement la tige en s'appuyant sous la platine, en ce que le tenon est métallique et en ce que la collerette présente au moins sur une partie de sa périphérie, un bord aminci (10, 210, 44) dont l'épaisseur est choisie pour permettre une déformation par retroussement lors de l'engagement du pied de cadran dans ladite première forure de la platine, pendant que ledit tenon est retenu dans ladite deuxième forure par lesdits moyens de retenue.
Dispositif de fixation selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la collerette (3) est coaxiale à la tige et présente la forme d'un tronc de cône dont la grande base (12) repose sous la platine (4), une portion (11) de ladite grande base étant retroussée vers le bas de la platine ou empiétant sur la première forure (7) selon que ledit pied (6) est en place ou non dans ladite première forure.
Dispositif de fixation selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le tenon (1, 21, 41) comporte en outre une troisième zone (14, 214, 45) située en prolongement de la collerette (3, 23, 43) ladite troisième zone présentant une fente (15, 215, 46) apte à recevoir un outil permettant la rotation dudit tenon pour assurer un second verrouillage dudit pied (6, 26) dans ladite première forure (7, 27, 57).
Dispositif de fixation selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la collerette (23) est coaxiale à la tige et présente, outre un premier bord aminci (210) apte à assurer un premier verrouillage du pied (26) dans la première forure (27), au moins un second bord (20) coupant et rigide empiétant sur ladite première forure pour assurer un second verrouillage dudit pied quand on imprime au tenon (21) un mouvement de rotation pour amener ledit second bord coupant et rigide à entailler ledit pied.
Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la collerette (23) comporte deux bords (20) coupants et rigides situés de part et d'autre dudit bord aminci (210).
Dispositif de fixation selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la collerette (23) présente un plat (18) pratiqué selon un plan parallèle à l'axe du tenon (21), ledit plat étant diamétralement opposé au bord aminci (210) et permettant, quand il est amené en rotation en face du pied (26) de dégager ce dernier dudit tenon.
Dispositif de fixation selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le bord aminci (210) est obtenu par matriçage d'une portion du bord coupant et rigide (20).
Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la collerette (43) présente un axe (47) qui est déporté par rapport à l'axe (48) que présente la tige (42) ladite collerette présentant successivement, outre un premier bord aminci (44, a) apte à assurer un premier verrouillage du pied (26) dans la première forure (57) par retroussement dudit bord le long dudit pied, deux seconds bords coupants et rigides (49, b) situés de part et d'autre dudit bord aminci et empiétant sur ladite première forure pour assurer un second verrouillage dudit pied quand on imprime au tenon (41) un mouvement de rotation pour amener l'un ou l'autre second bord coupant et rigide à entailler ledit pied et un troisième bord (50, c) opposé diamétralement au premier bord aminci et situé en retrait de ladite première forure pour libérer ledit tenon quand ledit troisième bord est amené en rotation en face dudit pied.
Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le tenon (41) est obtenu par tournage d'une barre cylindrique dont le diamètre est égal au diamètre de la collerette (43), l'axe (47) de la barre étant excentré par rapport à l'axe (48) de tournage.
Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que le tenon (1, 21) est réalisé en métal déformable élastiquement.