EP0435763A1

EP0435763A1 - Appareil d'édition de facturettes

Info

Publication number: EP0435763A1
Application number: EP90403736A
Authority: EP
Inventors: Jean-Paul Brun; Jean-Louis Sarradin; Christian Dol
Original assignee: Sagem SA
Current assignee: Sagem SA
Priority date: 1989-12-27
Filing date: 1990-12-21
Publication date: 1991-07-03
Anticipated expiration: 2010-12-21
Also published as: DE69026057D1; EP0435763B1; FR2656444B1; FR2656444A1; US5146066A; ATE135837T1; JPH0628547A

Abstract

L'appareil, pour paiement par carte bancaire, comprend des moyens (12) de réception d'une carte bancaire (19), des moyens (13) de réception d'une facturette (20), un tambour (5, 6) d'impression à roues rotatives portant, chacune, une série de caractères et un chariot mobile (3) portant un rouleau d'impression (22). Chaque roue de tambour est solidaire en rotation d'un disque de codage portant une série de codes associés respectivement aux caractères de la roue. Des moyens de lecture des codes et des moyens (25) contrôlés par les moyens de lecture sont prévus pour enregistrer les positions angulaires des roues et donc des valeurs des caractères. Les informations de paiement peuvent être transmises à un centre de traitement bancaire. <IMAGE>

Description

La présente invention concerne un appareil d'édition de titres de paiement sur un lieu de transaction entre un vendeur, détenteur de l'appareil, et des acheteurs porteurs d'une carte bancaire.
Une carte bancaire est pourvue, sur une face recto, de caractères en relief relatifs à son porteur et à sa banque et, sur l'autre face verso, d'une piste magnétique portant des informations également relatives au porteur et à la banque.
Les titres de paiement en question sont appelés facturettes. En réalité, l'appareil édite plusieurs exemplaires d'un même document rassemblés en une liasse de feuilles ou de tickets qu'on appelle également facturette, tout comme d'ailleurs aussi l'appareil lui-même.
Deux des feuilles d'une facturette, l'une pour l'acheteur, l'autre pour le vendeur, sont autocarbonées, la troisième, plus rigide, étant destinée à un centre de traitement, et l'édition s'effectue par impression des feuilles entre, d'une part, une carte bancaire et une platine support de la carte pourvue d'autres caractères en relief, définis plus loin, et, d'autre part, deux rouleaux d'impression montés sur un chariot entraîné manuellement dans un mouvement de va-et-vient. Plus exactement, les rouleaux sont montés sur des étriers pivotants et c'est lors du retour du chariot que les feuilles sont imprimées.
Une carte bancaire, sur son recto, porte

le nom de son porteur,
un numéro d'identité bancaire, d'une quinzaine de chiffres, du porteur,
la date d'expiration de la validité de la carte.

La platine de l'appareil d'édition support de carte porte, du côté réception de la carte, au moins trois groupes de caractères

le nom et l'adresse du vendeur,
un numéro d'identité bancaire du vendeur,
la date de la transaction,
le montant de la transaction, sur certains appareils d'édition.

Les deux premiers groupes de caractères de la platine représentent des données constantes, comme ceux d'une carte bancaire, alors que les derniers groupes de caractères de la platine représentent des données variables de la transaction.
Les caractères de données variables sont portés respectivement par des roues d'impression, portant, chacune, une série de dix chiffres de 0 à 9, les roues étant légèrement en saillie hors de la platine et montées rotatives sur l'appareil pour pouvoir, en début de journée et à chaque transaction, sélectionner leurs positions angulaires et ainsi des valeurs de données variables de date et de montant de transaction.
Pour être complet, on notera que les exemplaires d'une facturette comportent, chacun, des cadres préimprimés destinés à recevoir respectivement un numéro d'opération, un numéro d'autorisation, un numéro de certificat et la signature de l'acheteur.
Ces appareils d'édition offrent l'avantage d'être relativement simples et robustes.
Ils présentent toutefois quelques inconvénients.
Leurs roues d'impression des date et montant de transaction sont parfois difficiles à indexer au point que les vendeurs inscrivent très souvent le montant de la transaction à la main, peut-être aussi pour éviter toute ambiguité due à l'absence de virgule avant les chiffres des centimes.
A la différence des chèques, auxquels elles s'apparentent, les facturettes ne comportent que des caractères lisibles par voie optique; elles n'ont pas de caractères magnétiques CMC7.
Il en résulte que le traitement bancaire des facturettes n'est pas aisé; il implique de ressaisir tous les caractères. Les transactions étant effectuées sans liaison avec le centre de traitement ou d'autorisation, elles ne sont assorties d'aucune garantie quant à leur validité, sans parler des risques de fraude.
La présente invention vise à pallier ces inconvénients.
A cet effet, la présente invention concerne un appareil d'édition de facturettes pour paiement par carte bancaire sur un lieu de transaction, comprenant un bâti et, sur le bâti, une platine comportant des caractères en relief représentatifs de données constantes, des moyens de réception d'une carte bancaire et des moyens de réception d'une facturette, au moins un tambour d'impression à roues rotatives portant, chacune, une série de caractères en relief représentatifs de données variables, en saillie hors de lumières ménagées dans la platine, les roues pouvant être entraînées en rotation pour sélectionner leurs positions angulaires et ainsi des valeurs de données variables, et un chariot portant au moins un rouleau d'impression et monté mobile le long de la platine pour l'impression de la facturette entre la platine et une face d'impression de la carte bancaire, d'une part, et le rouleau, d'autre part, appareil caractérisé par le fait que chaque roue de sélection est solidaire en rotation d'un disque de codage portant une série de codes associés respectivement aux caractères de la roue et il est prévu des moyens de lecture des codes des disques de codage et des moyens, contrôlés par les moyens de lecture, pour enregistrer ainsi les positions angulaires des roues et donc les valeurs des données variables.
Grâce à l'invention, les informations enregistrées par les moyens d'enregistrement de l'appareil d'édition peuvent facilement être transmises à un centre de traitement bancaire qui peut aussi saisir toutes les transactions du détenteur de l'appareil, cette saisie pouvant s'effectuer par l'intermédiaire d'un appareil de la marque Minitel, d'un modem et du réseau téléphonique commuté ou d'un réseau spécialisé.
On notera que l'appareil de l'invention, tout en résolvant le problème qui se trouve à son origine ― sureté des transactions et automatisation des opérations de traitement ―, reste tout aussi robuste que ceux de l'art antérieur. Par rapport à un terminal électronique de paiement, cet appareil est très simple, très fiable et peu coûteux.
Dans une forme de réalisation préférée de l'appareil de l'invention, chaque roue de sélection et son disque de codage sont réalisés d'une seule pièce, les codes et les caractères d'impression sont respectivement disposés sur deux bandes cylindriques adjacentes, la bande de codage ayant un diamètre inférieur à celui de la bande d'impression, pour décaler les codes par rapport aux caractères d'impression et éviter ainsi que les codes ne soient dans le plan d'impression.
Avantageusement, chaque code est composé d'une association de signes s'étendant respectivement sur des plages correspondantes du disque de codage.
Dans ce cas, l'appareil de l'invention peut comporter une série de moyens de lecture élémentaires respectivement associés aux différentes plages de codage d'un même code, chaque moyen élémentaire de lecture étant agencé pour lire séquentiellement les plages associées des codes respectifs des roues de sélection. En d'autres termes, il y a autant de moyens élémentaires de lecture qu'il y a de signes de codage dans les codes et chaque moyen élémentaire de lecture lit à tour de rôle le signe, ou la plage, qui lui est associé des codes, correspondant aux caractères sélectionnés, de toutes les roues de sélection.
Cette lecture séquentielle peut s'effectuer par éclairage séquentiel des plages de codage associées à chaque moyen de lecture élémentaire.
Dans une forme de réalisation également très intéressante de l'appareil d'édition de l'invention, le chariot porte une tête disposée sous la platine pour la lecture, à travers une fenêtre ménagée dans la platine, d'une piste magnétique s'étendant sur la face de la carte bancaire opposée à sa face d'impression.
Grâce à cette caractéristique supplémentaire, les informations de la piste magnétique d'une carte bancaire, pendant l'impression d'une facturette, peuvent être lues, au demeurant deux fois, à l'aller et au retour du chariot, avant d'être enregistrées dans l'appareil puis transmises au centre de traitement.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation préférée de l'appareil d'édition, en référence aux dessins annexés, sur lesquels

la figure 1 représente une vue de dessus de l'appareil d'édition;
la figure 2 représente une vue schématique en coupe de l'appareil selon la ligne II-II de la figure 1 ;
la figure 3 représente une vue schématique en coupe de l'appareil selon la ligne III-III de la figure 1 et
la figure 4 représente une vue schématique du module optoélectronique de l'appareil des figures 1 à 3.

L'appareil représenté sur les figures est destiné à l'édition de facturettes. Il s'agit de titres de paiement imprimés à l'aide de l'appareil, que signent des acheteurs, porteurs d'une carte bancaire, sur le lieu même des transactions entre ces acheteurs et un vendeur, généralement un commerçant, détenant l'appareil. Il peut s'agir de cartes bancaires, ou de cartes dites de crédit de tous types, y compris des cartes à puce ou à mémoire. Ces cartes comportent sur leurs deux faces des caractères relatifs à leur titulaire et à leur banque, d'un côté, lisibles et en relief et de l'autre côté, inscrites sur une piste magnétique.
L'appareil comporte un bâti 1, avec une platine supérieure 2 et un chariot mobile 3 d'impression et de lecture magnétique. Entre la platine 2 et un fond 4 sont disposés un tambour 5 à roues rotatives d'impression de dates de transaction, un tambour 6 à roues rotatives d'impression de montants de transaction, un module optoélectronique de traitement 7 et d'autres composants électroniques 8.
La platine 2, de forme générale rectangulaire, comporte deux ouvertures 9, 10 pour le passage des roues d'impression des rouleaux 5 et 6, respectivement, hors desquelles des chiffres en relief portés par les roues d'impression font saillie.
Les chiffres des roues d'impression 26 des tambours 5, 6 représentent des données variables, les roues pouvant être entraînées en rotation pour sélectionner leurs positions angulaires et ainsi des valeurs de données variables de dates et de montants de transaction.
La platine 2 comporte une troisième ouverture, ou lumière, 11 allongée, s'étendant près de et parallèlement à l'un des bords longitudinaux 23 de la platine, dans la direction de déplacement du chariot 3 et dont l'utilité apparaitra plus loin.
La platine 2 comporte encore quatre petits sabots 12 de réception des quatre coins d'une carte bancaire 19, de part et d'autre de la lumière 11, pour que, la carte étant posée sur la platine 2, sa face portant la piste magnétique tournée vers la platine, la piste magnétique s'étende au-dessus et le long de la lumière 11.
La platine 2 comporte encore ici trois autres sabots 13 de réception de trois coins d'une facturette 20, disposés, par rapport aux sabots de réception de la carte bancaire, pour que les caractères lisibles et en relief de la carte se trouvent sous le coin supérieur gauche de la facturette, les roues du tambour 5 se trouvant sensiblement au centre de la facturette et les roues du tambour 6, sous le coin supérieur droit de la facturette. Enfin, la platine 2 comporte une plaquette 14 portant, lisibles et en relief, des chiffres et des lettres constituant des données constantes relatives au détenteur de l'appareil et à sa banque. La plaquette 14 est disposée pour se trouver sous le coin supérieur gauche de la facturette.
Le chariot 3 est monté mobile en translation sur le bâti 1 et au-dessus de la platine 2, par deux bras latéraux coudés 15 s'étendant à travers deux rainures latérales 16 ménagées dans les parois latérales du bâti 1. Le chariot 3 est guidé dans son mouvement, provoqué manuellement par le détenteur de l'appareil, par deux paires latérales de galets 17, 18 roulant sur un rebord 21 de la platine 2.
Le chariot 3 porte, ici, un rouleau d'impression 22, monté libre sur son axe mais sur un étrier pivotant, non représenté par souci de clarté.
Ayant placé la carte bancaire 19 sur la platine 2 puis, dessus, la facturette 20, comme illustré grossièrement sur la figure 3, bien que, sur cette vue, la carte et la facturette n'auraient pas dû être représentées, l'opérateur commence par déplacer le chariot 3, de la droite vers la gauche sur la figure 1, l'étrier porte-rouleau restant, dans ce mouvement aller, en position haute. Ce n'est que lors du mouvement de retour, de la gauche vers la droite sur la figure 1, que le rouleau 22, par frottement sur la carte et la facturette, fait pivoter l'étrier vers la platine 2, pour que la carte et la facturette soient pincées entre le rouleau 22 et la platine 2 et que la facturette soit imprimée, pour ce qui concerne les données de la carte, entre la face de la carte portant les caractères en relief et le rouleau d'impression 22. Quant à l'impression sur la facturette des données de date et de montant de transaction, elle s'effectue entre le rouleau 22 et les roues des tambours 5, 6.
La structure mécanique de l'appareil d'édition ayant été décrite, la description de ses caractéristiques magnétoélectroniques et optoélectroniques peut maintenant être abordée.
Le bras coudé 15 du chariot 3, guidé dans la rainure 16 ménagée dans la paroi latérale du bâti délimitée par le bord 23 de la platine 2, porte, à son extrémité disposée sous la platine 2, une tête 24 de lecture magnétique de la piste magnétique de la carte bancaire placée sur la platine 2, la lecture s'effectuant à travers la lumière 11.
Les données inscrites sur la piste sont lues deux fois pendant la manipulation du chariot 3, à l'aller et au retour, et transmises à une unité de traitement et d'enregistrement 25 à laquelle la tête de lecture 24 est reliée.
La lecture des données de la piste magnétique des cartes bancaires s'effectue à travers la lumière 11. Si la tête de lecture 24 n'a pas à être physiquement au contact de la piste, la lumière 11 peut être bouchée par un matériau magnétiquement transparent.
Chaque roue de sélection 26 comporte une portion latérale 27 de diamètre réduit, formant disque, à la périphérie de laquelle sont rapportés, dans les secteurs radiaux contenant les caractères d'impression, des codes optiques 28 respectivement associés à ces caractères. Dans l'exemple considéré, chaque code 28 est composé d'une association de signes, ici quatre, s'étendant respectivement sur le même nombre de plages correspondantes. Toujours dans l'exemple considéré, les signes sont des couleurs, ici le noir et le blanc, et les plages associées sont deux à deux légèrement décalées le long de la bande circulaire de codage. Dans ces conditions, chaque code de quatre plages positionnées les unes par rapport aux autres, de couleur noire ou blanche, permet d'identifier l'un parmi 2⁴ = 16 caractères d'impression. Des moyens de lecture élémentaires photosensibles 29, ici des photodiodes ou des phototransistors, permettent de lire les codes 28, par l'intermédiaire de conduits de lumière 30, ici des fibres optiques. Il y a autant de cellules photosensibles 29 qu'il y a de plages dans chaque code, donc en l'espèce quatre disposées côte à côte. Ainsi, de chaque récepteur de lumière 29 part une fibre optique se ramifiant en autant de branches 30 qu'il y a de disques de codage ou de roues de sélection et qui aboutissent à proximité des bandes de codage 27. A proximité de chacune de celles-ci aboutissent dans l'exemple considéré quatre branches de fibre optique associées aux quatre plages des codes et de préférence regroupées dans un même câble de transmission.
Pour une cellule de lecture 29 considérée, associée à l'une des quatre plages des codes, la lecture des plages correspondantes des différents disques de codage s'effectue au moyen de cellules d'éclairage, ou émetteurs de lumière, 31 respectivement associées aux disques de codage et mises sous tension pour éclairer les plages de codage concernées de façon séquentielle à l'aide d'un séquenceur 32.
les cellules 29, 31 et le séquenceur 32 sont montés sur une plaquette de circuit imprimé 33 portant par ailleurs l'unité de traitement et d'enregistrement 25, à laquelle sont électriquement reliés, par une voie série bilatérale, le séquenceur et les cellules de réception 29 qui contrôlent ainsi, avec la tête de lecture 24, cette unité 25, pour, après amplification et détection, déterminer et enregistrer ainsi les positions angulaires des roues de sélection 26 et par conséquent les date et montant de transaction correspondant à l'ensemble de ces positions angulaires. Celles-ci peuvent ensuite, avec les données de la tête de lecture 24 être transmises de l'unité d'enregistrement à un centre de traitement auquel est rattaché l'utilisateur, cette dernière transmission pouvant s'effectuer en temps réel, par exemple par l'intermédiaire d'un modem et d'un réseau téléphonique, ou en temps différé, par transport au centre de gestion du support d'enregistrement de l'unité 25, à intervalles réguliers.
On notera que la surface des plages de codage est plus étendue que la section de l'extrémité des branches de fibre optique 30 disposée au droit de la bande de codage 27, de façon à tenir compte du jeu dans le positionnement des roues de sélection 26.
La plaquette de circuit imprimé 33 est fixée au fond 4 pour empêcher toute arrivée de lumière parasite tant sur les plages de codage 28 que sur les cellules de réception 29.
On a décrit des roues de sélection et des disques de codage réalisés, deux à deux, d'une seule pièce. Naturellement, l'invention n'est pas limitée à une telle réalisation. Il suffit que les disques de codage et les roues de sélection soient, deux à deux, solidaires en rotation, c'est-à-dire que les disques de codage tournent en même temps que les roues de sélection associées au moyen d'un entraînement mutuel mécanique, y compris fluidique, ou même électrique.
L'électronique 8, dans son ensemble, est simple et comparable, aux plans de l'encombrement et de la consommation électrique, à celle, par exemple, d'une calculette. Elle assure par ailleurs certaines fonctions qu'on retrouve sur des terminaux électroniques de paiement comme l'alimentation en énergie à partir de piles, d'accumulateurs rechargeables ou du secteur.
Les caractéristiques mécaniques et électroniques de l'appareil d'édition ayant été décrites, son fonctionnement peut être aussi abordé.
L'appareil étant connecté au réseau téléphonique, un voyant lumineux 40, relié à l'unité 25, est allumé si la liaison est établie et l'appareil ainsi prêt pour une transaction. Avant la première transaction de la journée, le commerçant sélectionne les positions angulaires des roues du tambour 5, place sa propre carte bancaire sur la platine 2 et manipule le chariot 3 pour charger dans l'unité de traitement 25 les données de la journée.
A chaque transaction, il sélectionne les positions angulaires des roues du tambour 6, place la carte bancaire 19 de son client sur la platine 2, puis une facturette vierge 20 et entraîne le chariot 3 dans un mouvement de va-et-vient. A la fin du mouvement, l'unité de traitement 25 transmet au centre de traitement les données saisies par la tête de lecture 24 et les cellules 29. Le voyant 40 s'éteint et un autre voyant 41, relié à l'unité 25, s'allume pour indiquer l'occupation de la ligne. Puis le voyant 41 s'éteint et le voyant 40 se rallume pour indiquer que la transaction a correctement été effectuée. Si la transaction est refusée par le centre de traitement, le voyant 41 s'éteint mais un troisième voyant 42, aussi relié à l'unité 25, s'allume.
On notera que les trois voyants 40, 41, 42 peuvent être remplacés par un unique voyant à trois couleurs différentes représentatives des trois états évoqués ci-dessus.
On a décrit un appareil dont le chariot d'impression et de lecture ne comporte qu'un seul rouleau. Il va de soi qu'il pourrait y en avoir deux respectivement pour les deux tambours d'impression de dates et de montants de transaction.
On a décrit un appareil connecté au réseau téléphonique donc à un centre de traitement. Il s'agit d'un appareil "en ligne" (on line). Bien sur, l'invention s'applique également à un appareil non en ligne (off line), le support des informations enregistrées étant régulièrement expédié au centre de traitement ou ces informations étant transmises à ce centre en temps différé.

Claims

Appareil d'édition de facturettes pour paiement par carte bancaire sur un lieu de transaction, comprenant un bâti (1) et, sur le bâti, une platine (2) comportant des caractères en relief (14) représentatifs de données constantes, des moyens (12) de réception d'une carte bancaire (19) et des moyens (13) de réception d'une facturette (20), au moins un tambour (5, 6) d'impression à roues rotatives (26) portant, chacune, une série de caractères en relief représentatifs de données variables, en saillie hors de lumières (9, 10) ménagées dans la platine, les roues (26) pouvant être entraînées en rotation pour sélectionner leurs positions angulaires et ainsi des valeurs de données variables, et un chariot (3) portant au moins un rouleau d'impression (22) et monté mobile le long de la platine (2) pour l'impression de la facturette (20) entre la platine et une face d'impression de la carte bancaire, d'une part, et le rouleau (22), d'autre part, appareil caractérisé par le fait que chaque roue de sélection (26) est solidaire en rotation d'un disque de codage (27) portant une série de codes (28) associés respectivement aux caractères de la roue et il est prévu des moyens (29) de lecture des codes (28) des disques de codage et des moyens (25), contrôlés par les moyens de lecture (29), pour enregistrer ainsi les positions angulaires des roues (26) et donc les valeurs des données variables.
Appareil selon la revendication 1, dans lequel chaque roue de sélection (26) et son disque de codage (27) sont réalisés d'une seule pièce, les codes (28) et les caractères d'impression sont respectivement disposés sur deux bandes cylindriques adjacentes, la bande de codage ayant un diamètre inférieur à celui de la bande d'impression, pour décaler les codes par rapport aux caractères d'impression et éviter ainsi que les codes ne soient dans le plan d'impression.
Appareil selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel chaque code (28) est composé d'une association de signes s'étendant respectivement sur des plages correspondantes du disque de codage (27).
Appareil selon la revendication 3, dans lequel il est prévu une série de moyens de lecture élémentaires (29) respectivement associés aux différentes plages de codage d'un même code (28), chaque moyen élémentaire de lecture (29) étant agencé pour lire séquentiellement les plages associées des codes respectifs (28) des roues de sélection (26).
Appareil selon la revendication 4, dans lequel la lecture séquentielle des plages des codes (28) s'effectue par éclairage (31) séquentiel (32) des plages de codage associées à chaque moyen de lecture élémentaire (29).
Appareil selon l'une des revendications 4 et 5, dans lequel chaque moyen de lecture élémentaire comporte une cellule photosensible (29) de laquelle partent des conduits de lumière (30) qui aboutissent aux disques de codage (27), respectivement.
Appareil selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel le chariot (3) porte une tête (24) disposée sous la platine (2) pour la lecture, à travers une fenêtre (11) ménagée dans la platine, d'une piste magnétique s'étendant sur la face de la carte bancaire opposée à sa face d'impression.
Appareil selon la revendication 3, dans lequel la tête de lecture (24) est reliée aux moyens d'enregistrement (25).