EP0336839B1

EP0336839B1 - Dispositif simulant un parcours de golf

Info

Publication number: EP0336839B1
Application number: EP89400933A
Authority: EP
Inventors: Claude Rousseau
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1988-04-07
Filing date: 1989-04-05
Publication date: 1992-08-05
Anticipated expiration: 2009-04-05
Also published as: US5024441A; ATE79046T1; DE68902345T2; EP0336839A1; DE68902345D1; JPH0211178A; JPH0532074B2; FR2629725B1; FR2629725A1; ES2033533T3

Description

L'invention se rapporte à un dispositif pour simuler un parcours de golf comportant une série de trous où un joueur doit introduire sa balle successivement au cours d'étapes correspondantes, la balle progressant d'une marque de départ jusqu'au trou formant objectif d'étapes par une séquence de tirs.
Dans un parcours de golf réel, où les distances entre marque de départ et trou objectif atteignent fréquemment plusieurs centaines de mètres, les tirs des joueurs se classent en deux catégories :
Les tirs à grande distance, dits "swings" ou encore "long drives", où le joueur cherche à rapprocher sa balle du trou en franchissant les distances les plus grandes possibles, celles-ci se comptant en dizaines ou mêmes centaines de mètres.
Les tirs de précision, dits "puttings", où le joueur cherche à atteindre directement le trou objectif, et dont la longueur ne dépasse guère quelques mètres.
Pour chacune des catégories de tirs, les joueurs utilisent des "clubs" particuliers.
Toutefois il est clair que la frontière entre "swings" et "puttings" n'est pas absolue, et dépend pour partie de l'adresse du joueur et de la configuration du terrain aux alentours du trou.
Le golf est un sport qui s'est développé essentiellement dans des pays de langue anglaise, de sorte que la majorité des termes et expressions techniques appartiennent à cette langue ; bien souvent il n'existe pas de terme français qui corresponde précisément au terme anglais. Dans le présent mémoire, les termes anglais seront utilisés à titre de termes techniques, lorsque l'expression française serait une paraphrase.
Jusqu'ici, à la connaissance du Demandeur, on a proposé des dispositifs de simulation qui se rapportent pratiquement à une seule des deux catégories de tirs, et en majorité aux tirs de précision (putting).
Toutefois certains dispositifs conçus pour les tirs à grande distance peuvent incorporer des trous qui permettent des tirs de précision simplifiés, sans présence d'obstacles. Et il n'y a pas de liens entre les tirs à grande distance et les tirs de précision.
Le document US-A-1 904 034 décrit un dispositif pour le tir de précision, avec une piste située entre une marque de départ et un trou, garnie d'un revêtement qui simule une pelouse. La piste peut être inclinée à l'aide d'un levier afin de ramener la balle vers le joueur. Un dispositif compteur enregistre l'entrée de la balle dans le trou et affiche un gain, tandis que l'impact de la balle sur un fronton en arrière du trou détermine l'enregistrement et l'affichage d'un tir raté.
Le document US-A-3 184 239 propose un dispositif analogue, avec toutefois une gouttière au-delà du trou pour recueillir les balles qui ont dépassé le trou objectif et une barre racleuse pour le retour de balles arrêtées sur la piste en résultat d'un tir trop court.
US-A-3 601 407 et US-A-2 465 418 décrivent des pistes en matériau souple que l'on peut déformer pour créer des bosses ou des creux et augmenter la difficulté des tirs. Le premier document comporte un trou unique, tandis que le second en comporte une pluralité.
US-A-3 114 554 décrit une piste pour l'entraînement au putting avec une pluralité de trous dont un seul est ouvert à la fois, en séquence. Des dispositifs de commande sont prévus pour prendre en compte l'entrée d'une balle dans un trou ouvert, ouvrir le trou suivent dans la séquence et afficher les résultats.
US-A-4 133 534 décrit un dispositif proche du précédent. La piste comporte des obstacles divers : les trous sont ouverts, un à la fois, en séquence ; lorsqu'une balle pénètre dans le trou ouvert, le résultat est enregistré puis le trou se referme en éjectant la balle sur la piste.
US-A-3 633 917 décrit une base de départ pour l'entraînement au golf, mais ne donne aucune indication sur l'emplacement ou la structure des trous.
Selon ce document, la configuration de départ est variable ; d'une part trois types de terrains de départ sont disponibles, disposés sur une tourelle en prisme triangulaire à axe horizontal, l'un simulant une herbe rase (green), le deuxième une herbe haute (rough) et le troisième un bac à sable (bunker). Cette base de départ, d'autre part, est située au centre d'une plateforme capable de s'incliner autour de deux axes horizontaux rectangulaires. Des tabliers souples raccordent la plateforme à la surface d'alentour.
D'autres documents visent l'entraînement aux tirs à longue distance (swings).
US-A-3 684 293 décrit une cage tunnel. Les parois de la cage, et singulièrement la paroi de fond, comportent des revêtements choisis pour amortir de façon déterminée les impacts. On doit pouvoir ainsi apprécier la longueur de "swing" et les effets communiqués à la balle. Il est prévu accessoirement un entraînement au putting, en disposant un trou dans la cage.
US-A-4 045 023 décrit un dispositif pour l'entraînement au "swing", qui comprend essentiellement, à distance d'une base de départ, un fronton muni de détecteurs d'impacts et divisé en secteurs tant en largeur qu'en hauteur. La division en secteurs suivant la largeur rend compte de la précision du tir un direction, tandis que la division en hauteur permet d'apprécier la portée théorique du tir.
La description de ce brevet est encombrée de descriptions accessoires et superfétatoires, telles que l'aménagement de la base de tir en cabine individuelle ; il plane un doute sur la réalité du véritable objet du brevet.
Quoi qu'il en soit, les dispositif de l'état de la technique visent, soit à proposer des jeux sportifs apparentés au golf, soit à permettre un entraînement à ce sport, dans des conditions très limitées. Ces dispositifs sont loin de simuler la variété et l'enchaînement des tirs d'un véritable parcours de golf, et de permettre d'apprécier les qualités d'un joueur. Toutefois le document US-A-2 783 999 a tenté d'approcher la simulation d'un parcours de golf, en se limitant aux tirs à grande distance. Le simulateur selon ce document détermine la vitesse et la direction d'une balle lancée d'un "tee" équipé d'un détecteur de balle en direction d'un fronton équipé d'une multiplicité de détecteurs d'impacts et barrant une piste allongée dans une direction générale de tir. Un affichage permet de faire apparaître les paramètres de tir, distance et déviations. Toutefois les processus de calcul analogique imposent des approximations relativement grossières ; la portée du tir est tenue pour proportionnelle à la vitesse initiale de la balle, et seules les portées se cumulent pour déterminer l'approche du trou objectif, et non les erreurs latérales. Ainsi le dispositif selon ce document, s'il permet des compétitions entre joueurs, est insuffisant pour permettre un entraînement efficace au jeu réel.
C'est précisément ce que vise à réaliser la présente invention, qui offre à cet effet un dispositif pour simuler un parcours de golf comportant une série de trous où un joueur doit introduire sa balle successivement au cours d'étapes correspondantes, la balle progressant d'une marque de départ jusqu'au trou formant objectif d'étape par une séquence de tirs, dispositif où le joueur exécute tous ses tirs depuis une même origine et la progression de la balle se traduit par un déplacement simulé du trou objectif fonction des paramètres de tir précédent, le dispositif comportant un pas de tir, où l'origine des tirs comprend un premier détecteur de balle, une piste allongée depuis le pas de tir dans une direction générale de tir, et un fronton barrant la piste à son extrémité opposée au pas de tir, et équipé d'une multiplicité de détecteurs d'impacts répartis sur sa surface, caractérisé en ce que la piste comprend une multiplicité de trous obturables associés à des deuxièmes détecteurs de balle, des troisièmes détecteurs de balle, échelonnés sur la longueur de la piste et aptes à déterminer la position extrême atteinte par la balle sur la piste après un tir, le fronton formant séparation entre un espace réel en deçà du fronton et un espace virtuel au-delà du fronton, le dispositif comprenant encore des moyens de pilotage comprenant un ordinateur programmé pour :

a) définir la série d'étapes de trous, à chaque étape correspondant un champ s'étendant de la marque de départ au trou objectif, divisé en une pluralité ordonnée de cellules jointives, et mémorisé sous forme d'un fichier avec une pluralité de blocs d'informations, chaque bloc étant associé à une des cellules du champ d'étape et comportant des données de repérage de la cellule associée par rapport à la marque de départ et par rapport au trou objectif de l'étape;
b) déterminer les paramètres de tir, soit d'après les conditions d'impact sur le fronton, soit d'après la position de balle sur la piste en fin de tir selon que le trou objectif, pour la cellule où se simule l'origine du tir, se situe respectivement dans l'espace virtuel ou dans l'espace réel;
c) déterminer la cellule du champ d'étape où se place la balle en fin de tir à partir des paramètres de tir et de la cellule atteinte en fin de tir précédent;
d) extraire du fichier des paramètres d'objectif correspondant à la cellule atteinte en fin de tir précédent, ces paramètres se concrétisant, si pour cette dernière cellule le trou objectif se situe dans l'espace réel, par l'ouverture d'un trou obturable particulier sur la piste; et
e) enregistrer une fin d'étape en réponse à l'excitation d'un deuxième détecteur de balle correspondnat à l'entrée de la balle dans le trou ouvert.

On comprend que, tant que le trou objectif est situé dans l'espace virtuel, le joueur doit tenter de se rapprocher du trou par des "swings" dont l'aboutissement, virtuel, est déterminé par les paramètres de départ de la balle, vitesse initiale et orientation de l'origine de trajectoire, mesurés par l'intervalle entre le départ de la balle et son impact sur le fronton à distance connue d'une part, et par la position du détecteur d'impact frappé par la balle sur le fronton, d'autre part; chaque aboutissement virtuel d'un swing devenant base de départ pour le tir suivant, en fournissant les informations sur la position relative du trou objectif de ce tir suivant, rapportée à la base de départ ; puis, lorsque les paramètres d'un swing placent son aboutissement dans l'espace réel, le trou objectif se matérialise par l'ouverture du trou approprié de la multiplicité ; dès lors l'approche se fait par "puttings", qui, s'ils ne sont pas couronnés de succès, voient leur longueur mesurée par les troisièmes détecteurs de balle, pour déterminer la position du trou objectif du tir suivant, matérialisée par l'ouverture de trou approprié.
De préférence, un synthétiseur d'image fait apparaître une image synthétique sur le fronton, cette image étant synthétisée à partir de données numériques mises en mémoire dans un bloc d'information associé à la cellule du champ d'étape correspondant à l'origine du tir, l'image représentant un panorama centré sur le trou objectif, vu de la cellule de champ d'étape origine de tir.
De préférence, le pas de tir comporte une pluralité de marques d'origine de tir démasquables une à une et configurées en simulation d'une nature de terrain, le bloc d'information associé à la cellule de champ d'étape comportant une donnée spécifique de nature de terrain.
De préférence, le premier détecteur de balle est constitué d'un élément photoélectrique en dessous d'un orifice où est posée la balle, de sorte que le départ de balle permette à de la lumière extérieure de parvenir à l'élément photoélectrique.
En disposition préférée, le fronton comporte en succession longitudinale depuis un panneau d'arrêt rigide vertical vers le pas de tir, une première nappe de conducteurs rectilignes, parallèles et régulièrement espacés, une seconde nappe de conducteurs élastiques rectilignes, parallèles et régulièrement espacés, disposée parallèlement à la première nappe avec un intervalle entre elles, les conducteurs d'une nappe étant horizontaux et ceux de l'autre verticaux, et une natte souple parallèle au panneau d'arrêt et écartée de la seconde nappe, les distances de la natte et de la seconde nappe au panneau d'arrêt étant telles qu'un impact de balle sur la natte vienne pousser au moins un conducteur de la seconde nappe au contact d'au moins un conducteur de la première, au droit du point d'impact.
On comprend que le contact d'un fil particulier de la première nappe et d'un fil particulier de la seconde nappe, résultant d'un impact, localise cet impact d'une façon bien adaptée à une numérisation de l'abcisse et l'ordonnée de l'impact. Chacun des conducteurs de chacune des nappes sera relié à une entrée d'un codeur matriciel. Alors que la nappe de fils verticaux donne une information sur la direction du tir, la nappe de fils horizontaux donne une information de hausse qui, jointe à l'information de vitesse initiale résultant de la durée de trajet de la balle de la marque de départ au fronton, en combinaison avec la distance qui sépare la marque du fronton, détermine une information de portée. Dans la mesure où cette distance est une constante, au moins pour les swings, la longueur du swing peut être connue par consultation d'une table de tir (mémorisée) avec une entrée en durée de trajet et une entrée en hausse.
Des caractéristiques secondaires et les avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

la figure 1 est une perspective générale d'un dispositif selon l'invention;
la figure 2A est une vue en plan du pas de tir;
la figure 2B est une coupe suivant le plan IIB-IIB de la figure 2A;
la figure 2C est une coupe suivant le plan IIC-IIC de la figure 2A;
la figure 3 est une vue en plan de la piste de tir;
la figure 4A est une vue en élévation de la piste de tir, en position horizontale longitudinalement;
la figure 4B est une vue en élévation de la piste de tir, avec une inclinaison longitudinale;
les figures 5A, 5B, 5C et 5D sont des coupes transversales de la piste de tir, respectivement transversalement horizontale, inclinée vers la gauche, inclinée vers la droite, et à forte inclinaision vers la droite, pour récupérer les balles;
la figure 6A est une vue en plan d'un trou escamotable;
la figure 6B est une coupe suivant le plan VIB-VIB de la figure 6A;
la figure 67A représente en élévation le fronton de tir, avec la natte de protection partiellement arrachée;
la figure 7B représente, en coupe, un détail du fronton, lors de l'impact d'une balle;
la figure 8 est un schéma de circuit pour la détermination des paramètres de tir;
la figure 9 est un schéma mémorisé de l'espace vertical entre une marque de départ et un trou objectif, où se situe l'arrivée d'un tir;
la figure 10 est un schéma de l'espace virtuel entre marque de départ et trou objectif, pour extraire les paramètres d'objectif pour un tir intermédiaire;
la figure 11 est un example d'image synthétisée affichée sur le fronton tant que le trou objectif est dans l'espace virtuel.

Selon la forme de réalisation choisie et représentée figure 1, le dispositif pour simuler un parcours de golf comporte essentiellement une aire de tir 1 dans son ensemble, avec un pas de tir 3, un toit 2 équipé de moyens d'éclairage de l'aire de tir (non représentée) et de la piste, une piste 5 articulée par rapport à l'aire de tir 1, par l'intermédiaire d'un tapis souple 14, cette piste comprenant une pluralité de trous ecamotables 6 répartis sur la piste à des distances diverses du pas de tir 3, et un fronton mobile 8 monté à coulissement le long de la piste 5 par l'intermédiaire d'un chariot coulissant dans des rails.
La piste 5 est munie, à sa surface supérieure, d'un revêtement simulant une herbe rase. Elle comporte, supporté par des cintres articulés 15, un filet de protection (non représenté pour ne pas surcharger la figure) qui forme paroi latérale et toit d'un couloir de tir de section rectangulaire, ouvert sur le pas de tir et fermé à l'autre extrémité par le fronton 8. Le filet est plaqué par des moyens appropriés sur la périphérie du fronton 8, par exemple par des aimants coopérant avec des fils en acier du filet de protection. Ainsi les balles, lancées du pas de tir, restent dans le couloir.
Le pas de tir 3, représenté aux figures 2A et 2B, comprend, en alignement longitudinal centré, quatre marques de départ de tir 32, 33, 34 et 35, respectivement pour le départ de putting 35, le départ dit de "tee" 34, représenté plus en détail figure 2E, le départ dit de "rough" 33, et le départ de "bunker" 32. Toutes ces marques de départ ont en commun, comme il sera décrit en référence au départ du "tee" 34 figure 2C, d'être montées sur une plaque 41 susceptible de prendre deux positions à 180°, par manoeuvre d'un moteur 44. Dans une première position la plaque 41 vient à fleur du sol de pas de tir 3, par une face garnie d'un revêtement simulant l'herbe rase. Dans une seconde position, la marque apparaît avec ses caractères propres: c'est-à-dire, pour la marque 35, une herbe rase simulée, pour la marque 34, une tige 42 offrant un repos pour la balle B, pour la marque 33, une herbe haute simulée, et pour la marque 32, une dépression simulant les boîtes à sable. Toutes les marques comportent une position de repos de balle centrée, avec un canal vertical dirigé vers le bas, et dans l'axe du canal, une cellule photoélectrique 43. Un générateur de lumière fixé au toit 2 à l'aplomb du canal vertical envoie un faisceau lumineux en direction de la cellule. Comme la balle B en position de départ obture l'entrée du canal, la cellule 43 est dans l'obscurité, et peut ainsi émettre un signal lorsque la balle quitte sa position de départ sous l'impact d'un club. L'utilisation du signal de départ sera commentée plus loin.
On aura compris qu'une seule marque de départ est démasquée pour chaque tir, cette marque de départ étant choisie pour correspondre à la nature de terrain d'où est censé être effectué le tir. Cela aussi sera expliqué dans la partie de description relative au fonctionnement.
Le pas de tir 3 comporte, de part et d'autre de l'alignement des marques de départ 32 à 35, deux panneaux symétriques 30 et 31 de dimensions telles qu'un joueur puisse se tenir sur l'un ou l'autre de ces panneaux 30 ou 31 pour frapper sa balle. Le panneau 30, à gauche de l'alignement de marques est destiné à une joueur droitier, tandis que le panneau 31, à droite, est destiné à un joueur gaucher.
Comme on le voit mieux à la figure 2B, les panneau 30 et 31 peuvent être inclinés par un vérin 36 dont la tige 37 commande deux bielles 38 et 39, soit, dans une position extrême, en pente descendante vers la marque de départ (représentation en traits pleins) soit, dans l'autre position extrême, en pente montante vers la marque. On comprendra qu'il s'agit ainsi de simuler les accidents du terrain de parcours, qui nécessitent un ajustement de position du joueur pour frapper sa balle.
On va maintenant se référer aux figures 3, 4A, 4B, 5A, 5B, 5C et 5D pour décrire la piste 5. On notera que les particularités qui vont être décrites se rapportent pour l'essentiel au jeu de "putting", lorsque les résultats des tirs précédents ont simulé l'approche du trou par la balle à une distance inférieure à la longueur de la piste.
La piste 5 se raccorde au pas de tir par un tablier souple 14, afin de permettre des inclinaisons de la piste par rapport au pas de tir. Cette piste 5 est revêtue, comme on l'a déjà signalé, d'un revêtement simulant une herbe rase (dite, en langage technique de golf "green" ou "fairway"). Des trous escamotables 6 sont répartis sur la piste, et ici, un trou référencé 7 est ouvert pour constituer l'objectif.
La piste (figures 4A et 4B) repose sur un bâti en forme de poutre en treillis, avec, à son extrémité postérieure reliée à la plateforme 13 du pas de tir 3, une articulation en rotule. A l'extrémité antérieure 16, s'attachent des filins capables de s'enrouler sur le barillet 14 d'un treuil, pour soulever cette extrémité antérieure 16, et mettre ainsi la piste 5 en pente ascendante vers son extrémité antérieure. Par ailleurs, comme on le voit aux figures 5A à 5D, un vérin 21 est attelé à un bord latéral de la piste 5, et son élongation (figures 5C et 5D) ou sa rétraction (5B) communique à la piste 5 une pente transversale. Les inclinaisons représentées aux figures 5B et 5C correspondent à des difficultés de tir par rapport à la position de la figure 5A. Par ailleurs, l'inclinaison forte vers la droite, représentée figure 5D, correspond à une manoeuvre de retour de balle, qui va d'abord être envoyée, par cette inclinaison, dans l'angle entre la piste 5 et le rebord 20 qui forme gouttière de récupération 9, pour être ensuite chassée vers l'extrémité postérieure de la piste 5 et s'engager dans un réservoir distributeur de balles 12 dont on voit la sortie à la figure 1 sur l'aire de tir 1.
On remarquera que la gouttière de récupération 9 est jalonnée de cellules photoélectriques 10; un signal apparaît sur ces cellules 10 lorsque la balle, retournant vers la partie postérieure de la piste 5, les masque. On obtient ainsi une information sur la distance atteinte par la balle.
Comme on le voit aux figures 6A et 6B, le trou escamotable comporte une platine de fixation 60, dans laquelle est pratiqué un orifice circulaire, correspondant en diamètre aux trous classiques de golf. Dans cet orifice circulaire vient se loger un opercule circulaire 61, garni du même revêtement que la piste 5. L'opercule 61 est muni d'une tige centrale 63, dirigée vers le bas, et qui se fixe sur une lame 61a, parallèle à l'opercule 61, munie d'une charnière 61b à une extrémité et rappelée par un ressort 66 à son autre extrémité.
L'orifice circulaire que vient fermer l'opercule 61, se prolonge vers le bas par une jupe 62 en secteur torique ayant pour axe l'axe de la charnière 61b, avec des lumières pour le passage de la lame 61a. A la base de la tige centrale 63 s'attelle un filin 64 attelé à la tige d'un vérin 65. On comprend que la rétraction du vérin 65 abaissera l'opercule 61, pivotant autour de la charnière 61b sensiblement jusqu'à la tranche inférieur du secteur torique de jupe 62.
On remarquera, vers l'extérieur de la jupe 62, deux oeilletons 67 et 68 contenant, l'un une source de lumière, l'autre une cellule photoélectrique. Ainsi, lorsque le trou 6 est ouvert par abaissement de l'opercule 61, l'entrée d'une balle dans le trou se traduira par une interruption du chemin optique entre les oeilletons 67 et 68. Par ailleurs, le relâchement du vérin 65 libère l'opercule 61 et la lame 61a qui en est solidaire par l'intermédiaire de la tige centrale 63. Le ressort 66 rappelle alors l'ensemble pivotant lame 61a-opercule 61, ce dernier venant au ras de la piste 5, en expulsant la balle qui était entrée dans le trou 6.
Le fronton 8, représenté aux figures 7A et 7B est constitué en cadre rectangulaire fermé par un panneau d'arrêt 85. Il comporte une première nappe de fils verticaux, équidistants 81(1-16) en appui sur le panneau d'arrêt 85, et une seconde nappe parallèle à la première nappe, constituée de fils horizontaux équidistants 82(1-16). Ces fils 82(1-16) sont tendus élastiquement en sorte d'être à proximité de la première nappe 81, mais sans contact avec elle. En avant des deux nappes 81 et 82 est disposée une natte souple 80, capable d'amortir l'impact des balles B. Comme on le voit à la figure 7B, l'impact d'une balle B provenant du pas de tir va entraîner la natte 80 vers le panneau d'arrêt 85. En conséquence, les fils 82(n) et 82(n+1) de la nappe 83 vont être déformés par la natte 80, et le fil 82(n) va venir au contact du fil 81(m) de la nappe 81.
Les faisceaux de fils 81(1-16) et 82(1-16) aboutissent à un codeur matriciel 83 qui va émettre un signal d'adresse d'impact m, n sur une sortie 83a, en correspondance avec le point d'impact sur le fronton 8.
On notera qu'il est possible de doubler la résolution du fronton en affectant des composants d'adresse de la forme m + 1/2 ou n + 1/2 lorsque deux fils d'indice m et m + 1, ou n et n + 1 sont en contact simultanément au moment de l'impact.
On notera également que le panneau d'arrêt 85 peut constituer écran d'un synthétiseur d'image, comme il sera précisé plus loin.
Comme cela a déjà été indiqué précédemment, la mise en oeuvre du dispositif de simulation d'un parcours de golf fait appel à deux phases de tirs, pour chaque étape de parcours d'une marque de départ à un trou objectif, la première phase correspondant à des tirs à grande distance, ou "swings", et la seconde aux tirs de précision ou "puttings". On a signalé également que les figures 3, 4A, 4B, 5A-5D, 6A, 6B visaient essentiellement les tirs de précision, exécutés à une distance inférieure à la longueur de la piste 5.
Aussi, les tirs à grande distance doivent-ils être simulés, et l'aboutissement de la balle en fin de tir reconstitue dans un espace virtuel, qui commence, si l'on néglige dans un premier temps les possibilités de déplacement longitudinal du fronton 8, au-delà précisément de ce fronton 8.
Pour situer l'aboutissement de la trajectoire de balle, on commencera par établir des paramètres de tir qui seront essentiellement une vitesse initiale de la balle, un angle de hausse ou angle dans un plan vertical sous lequel part la balle à partir du plan horizontal passant par l'origine de trajectoire, et un angle de dérive ou angle dans un plan horizontal dont la trajectoire à l'origine s'écarte de la ligne de visée.
Pour ces tirs simulés à grande distance, le fronton est amené à une distance connue de la marque l'où part la balle; la vitesse initiale sera le quotient de la durée qui séparera un signal de départ émis par une photocellule 43, comme décrit en référence à la figure 2C, et le contact entre les fils 81m et 82n, comme décrit en référence à la figure 7B. En outre, l'indice n du fil de la nappe 82 en contact avec le fil 81m, sera représentatif de l'angle de hausse, tandis que le nombre m - 8, avec m indice du fil de la nappe 81 en contact avec un fil de la nappe 82 sera représentatif de la dérive, le signe de cette dérive indiquant si la dérive s'est produite à droite ou bien à gauche.
La figure 8 représente schématiquement un circuit pour la détermination des paramètres de tir et l'enchaînement au tir suivant.
On retrouve une marque de départ 3, où une balle B intercepte la lumière émise par la source 40 en direction de la photocellule 43, et le codeur matriciel 83 connecté au fronton 8. Un circuit calculateur 121, équipé d'une horloge 120, reçoit sur une première entrée 121a le signal émis par la photocellule 43, et sur une seconde entrée les signaux émis par le codeur matriciel 83. Le signal émis par la photocellule 43 déclenche le comptage des impulsions d'horloge 120, tandis que le signal de contact entre deux fils du fronton 8, transmis par le codeur matriciel 83, arrête ce comptage. Le calculateur 121 détermine alors la vitesse initiale, compte tenu de la distance réelle de la marque de départ au fronton, et fait apparaître la valeur de vitesse initiale sur la sortie 121c. Il fait également apparaître la tangente de l'angle de hausse, déduite de l'indice n sur la sortie 121d, et l'angle de dérive, déduit de l'indice m sur la sortie 121e.
Les deux signaux de vitesse initiale sur la sortie 121c et de tangent de l'angle de hausse sur la sortie 121d sont appliqués conjointement à une mémoire morte 122 organisée en table de tir, où sont enregistrées des portées définies par une paire de valeurs de vitesse initiale et tangente d'angle de hausse, prises dans une double multiplicité de valeurs discrètes.
Cette table de tir 122 a été constituée à partir d'un certain nombre de valeurs expérimentales, par interpolation appropriée.
La portée apparaît sur la sortie 122a, et est appliquée, conjointement avec l'angle de dérive apparaissant sur la sortie 121e, à un calculateur d'aboutissement de trajectoire 123, qui effectue, comme cela sera précisé plus loin, une transformation de coordonnées polaires définies depuis un pôle situé sur l'origine du tir, coordonnées et constituées par la portée et l'angle de dérive, en coordonnées polaires définies depuis un pôles situé sur le trou objectif. Cette dernière paire de signaux (distance et orientation de l'aboutissement de trajectoire par rapport au trou objectif) est mémorisée en 124 pour initialiser le calculateur 123 pour le tir suivant, et est dirigée, par une sortie 125, sur d'autres circuits de pilotage.
Car, bien entendu, le circuit représenté figure 8 est intégré dans un micro-ordinateur de piloteur programmé pour définir une série d'étapes de trous, déterminer l'avance de la balle dans l'espace virtuel par le processus évoqué précédemment, déterminer l'instant où l'aboutissement de tir correspond à l'entrée du trou objectif dans l'espace réel, ouvrir un trou 7 à la distance du pas de tir correspondant à la distance qui sépare l'aboutissement du tir précédent du trou objectif, puis déterminer, à partir de la longueur de tir mesurée à l'aide des cellules 10 échelonnées le long de la piste 5, lorsque le basculement représenté à la figure 5E provoque le retour des balles vers le réservoir-distributeur 12, le trou 6 à ouvrir pour le tir suivant, et ainsi de suite jusqu'à ce que la balle soit introduite dans le trou objectif, pour entamer l'étape suivant de parcours. Et bien entendu, le micro-ordinateur enregistre et affiche (11 figure 1) des performances, notamment le nombre de tirs qui ont été nécessaires pour accomplir l'étape entière, ainsi qu'une totalisation sur l'ensemble des étapes déjà accomplies.
La figure 9 représente schématiquement la configuration d'un champ correspondant à une étape de parcours depuis un pôle 100 correspondnat à la marque de départ d'étape (tee 34) jusqu'à un objectif 103, correspondant au trou objectif. Ce champ comporte une pluralité de cellules telles que 104, délimitées latéralement par deux rayons d'un faisceau 101(1-16) de rayons angulairement équidistants, et longitudinalement par deux arcs de cercle d'une pluralité 102(1-27) d'arcs de rayons croissants par incréments réguliers. On comprend aisément que l'adresse d'une cellule 101p, 102q est définie par l'angle de dérive et la portée d'un tir supposé exécuté à partir du pôle 100.
En fait, le micro-ordinateur possède une mémoire où sont enregistrées des données particulières à chaque cellule dans autant d'emplacements de mémoire d'adresse p, q, ces données particulières étant la distance au trou objectif, l'orientation du rayon polaire (103-104), la nature de terrain, soit "fairway" 105, soit "bunker" 106, soit "eau" 107, soit "rough" sans indications contraires, et la pente transversale du terrain, toutes ces données codées numériquement étant utilisables, soit pour piloter le pas de tir (choix de la marque parmi 32 à 35, inclinaison des panneaux 30 et 31 où se place le joueur).
Chaque emplacement de mémoire contient des informations qui permettent de rappeler, dans une mémoire type disquette affectée au champ en parcours, des éléments de formation d'une image à adresser au synthétiseur d'image disposé en conjonction avec la fronton 8, cette image reconstituant l'aspect du champ centré sur le trou objectif, vu de la cellule 104 où a abouti le tir précédent. On verra figure 11 une telle image, avec au centre le trou 113 et son drapeau, un "fairway" 114 et un "bunker" 116. Au-dessus de l'écran de fronton 8 existe une plage où apparaissent, en représentation alphanumérique, diverses informations qui intéressent le joueur, notamment la distance du trou 103 et de la cellule de départ du tir 104.
Les commentaires précédents en référence à la figure 9 n'ont envisagé jusqu'à présent que le premier tir, à partir du "tee" 34. Comme le représente la figure 10, on peut superposer au champ représenté figure 9 une pluralité d'arcs de cercles 110, à rayons croissants par incréments égaux (les mêmes incréments que pour les arcs 102(1-27)), la position du point d'arrivée 104 du tir précédent s'intercale entre deux arcs de cercle 110 consécutifs, pour définir la distance à prendre en compte 10′ au point 100 pour le tir suivant, on fait un changement d'échelle par un facteur quotient de la distance 100-103 par la distance 103-104, puis on fait pivoter le champ de l'angle 104-103-100. Ainsi, pour le tir suivant, la portée et l'angle de dérive seront corrigées pour tenir compte du changement d'échelle et du pivotement du champ pour déterminer la cellule où aboutit ce tir suivant.
On peut ainsi enchaîner les tirs jusqu'à ce que le trou objectif se situe dans l'espace réel, où le parcours continue par ouverture successive de trous 6.
On remarquera que les calculs, effectués par micro-ordinateur, n'ont été évoqués ici que pour faire percevoir l'animation des divers moyens matériels par les moyens de pilotage programmés, dans un processus ordonné qui fait coopérer les moyens matériels à une simulation efficace d'un parcours de golf, de la marque de départ de la première étape jusqu'au dernier trou. Mais en soi, ces calculs sont en dehors du domaine de l'invention, et leur exécution pourrait être modifiée du moment qu'ils déterminent la simulation de la progression de la balle, par tirs successifs réels, sur le champ d'étape entre marque de départ et trou objectif d'étape.
Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits, mais en embrasse toutes les variantes d'exécution dans le cadre des revendications.

Claims

1. Dispositif pour simuler un parcours de golf comportant une série de trous (6) où un joueur doit introduire sa balle successivement au cours d'étapes correspondantes, la balle progressant d'une marque de départ (3) jusqu'au trou (109-113) formant objectif d'étape par une séquence de tirs, dispositif où le joueur exécute tous ses tirs depuis une même origine (3) et la progression de la balle se traduit par un déplacement simulé du trou objectif fonction des paramètres de tir précédent, le dispositif comportant un pas de tir (3), où l'origine des tirs comprend un premier détecteur de balle (43), une piste allongée (5) depuis le pas de tir (3) dans une direction générale de tir, et un fronton (8) barrant la piste (5) à son extrémité opposée au pas de tir (3), et équipé d'une multiplicité de détecteurs d'impacts (81, 82) répartis sur sa surface, caractérisé en ce que la piste comprend une multiplicité de trous (6) obturables associés à des deuxièmes détecteurs (67, 68) de balle, des troisièmes détecteurs de balle (10), échelonnés sur la longueur de la piste (5) et aptes à déterminer la position extrême atteinte par la balle sur la piste (5) après un tir, le fronton (8) formant séparation entre un espace réel en deçà du fronton et un espace virtuel au-delà du fronton, le dispositif comprenant encore des moyens de pilotage comprenant un ordinateur (11) programmé pour :

a) définir la série d'étapes de trous, à chaque étape correspondant un champ s'étendant de la marque de départ (100) au trou objectif (103), divisé en une pluralité ordonnée de cellules jointives (101, 102) et mémorisé sous forme d'un fichier avec une pluralité de blocs d'informations, chaque bloc étant associé à une des cellules (101, 102) du champ d'étape et comportant des données de repérage de la cellule associée par rapport à la marque de départ (100) et par rapport au trou objectif (103) de l'étape;

b) déterminer les paramètres de tir, soit d'après les conditions d'impact sur le fronton (8), soit d'après la position de balle sur la piste (5) en fin de tir selon que le trou objectif (103, 7), pour la cellule où se simule l'origine du tir, se situe respectivement dans l'espace virtuel (103) ou dans l'espace réel (7);

c) déterminer la cellule (101, 102) du champ d'étape où se place la balle en fin de tir à partir des paramètres de tir et de la cellule atteinte en fin de tir précédent;

d) extraire du fichier des paramètres d'objectif correspondant à la cellule (101, 102) atteinte en fin de tir précédent, ces paramètres se concrétisant, si pour cette dernière cellule le trou objectif se situe dans l'espace réel, par l'ouverture d'un trou (7) obturable particulier sur la piste; et

e) enregistrer une fin d'étape en réponse à l'excitation d'un deuxième détecteur (67, 68) de balle correspondant à l'entrée de la balle dans le trou ouvert (7).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un synthétiseur d'image couplé à l'ordinateur et adapté à faire apparaître une image synthétique (113, 114, 116) sur le fronton (8), chaque bloc d'information du fichier, associé à une cellule (101, 102) du champ d'étape pour laquelle le trou objectif (103) se situe dans l'espace virtuel, comprenant des données traduisibles, par le synthétiseur, en un panorama schématique du champ d'étape, vu de la cellule associée (101, 102) vers le trou objectif (103).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les blocs d'information du fichier comportent en outre des informations d'objectif, affichables sous forme alphanumérique sur le fronton.

4. Dispositif selon l'ne quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le pas de tir (3) comporte une pluralité de marques (32-35) d'origine de tir démasquables une à une, chacune configurée en simulation d'une nature de terrain et démasquée en réponse à une donnée spécifique comprise dans le bloc d'information associé à la cellule (101, 102) de champ d'étape où se situe la balle en fin de tir précédent.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le premier détecteur de balle est constitué par un élément photo-électrique (43) associé à chaque marque d'origine de tir, disposé en dessous d'un orifice apte à supporter une balle (B) qui masque ainsi une lumière extérieure (40) pour l'élément photo-électrique (43).

6. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le pas de tir (3) est équipé d'au moins un panneau de sol inclinable (30, 31), là où le joueur prend place pour exécuter son tir, l'inclinaison étant commandée en réponse à une donnée spécifique comprise dans le bloc d'information associé à la cellule (101, 102) de champ d'étape où se situe la balle en fin de tir précédent.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le pas de tir (3) est équipé de deux panneaux de sol inclinables (30, 31) à positions conjuguées, disposés de part et d'autre d'une direction longitudinale passant par la marque d'origine de tir (32-35).

8. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la piste comporte un mécanisme d'inclinaison (14, 21), en dépendance des moyens de pilotage.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la piste (5) est inclinable longitudinalement.

10. Dispositif selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que la piste (5) est inclinable transversalement.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la piste (5) est apte à prendre une pente transversale suffisante pour qu'une balle dévale la pente, une gouttière longitudinale (9), étant disposée le long de la piste pour recevoir la balle dévalant la pente transversale, apte à diriger la balle reçue vers le pas de tir (3), et équipée desdits troisièmes détecteurs (10) de balle échelonnés le long de la gouttière (9).

12. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la multiplicité de trous (6) obturables de la piste sont reliés à un dispositif de commande apte à démasquer l'un des trous (7) à l'exclusion des autres, sous la dépendance des moyens de pilotage.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que chaque trou comporte une paroi tubulaire torique (62) d'axe perpendiculaire à la surface de piste et un opercule mobile (61) suivant cet axe entre une position basse d'ouverture et une position haute, au ras de la piste, où le trou est obturé.

14. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le fronton (8) comporte, en succession longitudinale depuis un panneau d'arrêt (85) rigide vertical vers le pas de tir, une première nappe (81) de conducteurs rectilignes, parallèles et régulièrement espacés en appui sur le panneau d'arrêt (85), une seconde nappe (82) de conducteurs élastiques rectilignes, parallèles et régulièrement espacés, disposée parallèlement à la première nappe (81) avec un intervalle entre elles, les conducteurs, d'une nappe (82) étant horizontaux tandis que ceux de l'autre (81) sont verticaux, et une natte souple (80) parallèle au panneau d'arrêt et écartée de la seconde nappe, les distances de la natte et de la seconde nappe au panneau d'arrêt étant telles qu'un impact de balle (B) sur la natte (80) vienne pousser au moins un conducteur (82n) de la seconde nappe au contact d'au moins un conducteur (81m) de la première, au droit du point d'impact.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que les conducteurs (81(1-16); 82(1-16)) de chacune des nappes sont reliés à des entrées correspondantes d'un codeur matriciel (83).

16. Dispositif selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que l'ordinateur (11), comportant une horloge (120), est programmé pour mesurer une durée de trajet de la balle (B), entre un premier signal émis par un premier détecteur de balle (43) au départ de celle-ci, et un second signal émis par le fronton (8) en réponse au contact d'un conducteur de la seconde nappe (82n) avec un conducteur de la première (81m), attribuer une adresse (m, n) à l'impact selon le rang des conducteurs en contact dans les seconde et première nappes, définir des paramètres initiaux de tir à partir de la durée de trajet mesurée et de l'adresse de l'impact, et élaborer des paramètres de tir finaux à partir des paramètres initiaux par consultation d'une table de tir (122).

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que le fronton (8) est mobile longitudinalement, en sorte de se mettre en place au choix à une parmi plusieurs distances prédéterminées du pas de tir.

18. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce qu'il est équipé de filets protecteurs formant couloir à parois latérales et supérieure infranchissables par une balle entre le pas de tir (3) et le fronton (8).