EP0207867B1

EP0207867B1 - Hélice ou similaire à pales rapportées

Info

Publication number: EP0207867B1
Application number: EP86420161A
Authority: EP
Inventors: Bernard Bibollet
Original assignee: FONDERIE MUSIL
Current assignee: FONDERIE MUSIL
Priority date: 1985-06-26
Filing date: 1986-06-24
Publication date: 1991-03-06
Anticipated expiration: 2006-06-24
Also published as: FI862633A; NO862563L; FR2584144B1; NO862563D0; NO162373B; ES8706904A1; US4692097A; FR2584144A1; EP0207867A1; FI862633A0; DK289386A; NO162373C; ES556269A0; ATE61302T1; DK289386D0; DE3677837D1

Description

La présente invention concerne notamment les hélices fixes comprenant des pales rapportées sur un moyeu central, applicables à la propulsion des bateaux, et elle englobe aussi, plus généralement, tous dispositifs tournants avec aubage, possédant une structure similaire avec un moyeu central et des pales, tels que les roues de turbines.
Les hélices fixes de bateaux sont actuellement réalisées par une seule pièce de fonderie, en un matériau tel que fonte, cupro-aluminium ou acier inoxydable, cette pièce de fonderie réunissant en un seul bloc le moyeu d'hélice et les différentes pales réparties autour du moyeu.
Le moule de fonderie utilisé est réalisé soit à l'aide d'un modèle en bois reproduisant le moyeu d'hélice et une pale, soit à l'aide d'un modèle métallique reproduisant l'hélice complète.
La première solution est la plus fréquemment employée. Elle est la moins coûteuse pour la construction du modèle, mais pour sa mise en oeuvre elle devient la solution la plus onéreuse, la plus longue et la moins précise. En effet, le fondeur doit faire successivement autant d'empreintes qu'il y a de pales, soit trois ou quatre dans la majorité des cas, en décalant plusieurs fois angulairement le modèle autour de l'axe du moyeu.
Dans les deux cas ici indiqués, on trouve également l'inconvénient d'avoir des modèles "rigides", fixant définitivement le pas de l'hélice et la forme de chaque pale. Ainsi, on est amené à multiplier énormément le nombre des modèles utilisés. Dans le cas de la première solution, on a une possibilité de modification du pas par inclinaison de l'axe du moyeu d'hélice par rapport à l'origine, mais cette possibilité reste limitée; de plus, la nouvelle valeur du pas n'est obtenue en réalité que sur un seul rayon, égal habituellement à 0,7 fois le rayon de l'hélice.
Le problème est du même ordre pour le moyeu: il n'y a pas de possibilité de modification, ni du diamètre, ni des positions d'attache des pales sur celui-ci. Là encore, on est donc amené à multiplier les modèles de fonderie.
L'hélice obtenue brute de fonderie est ensuite soigneusement ébarbée, mais elle ne peut être utilisée à ce stade. Hormis l'usinage du moyeu, les pales doivent être meulées sur toute leur surface, ceci sur les deux faces. Cette opération est faite manuellement par du personnel qualifié, dans des conditions de travail très pénibles. Suivant la classe de l'hélice (définie par les normes AFNOR et ISO), on fait une opération de réglage du pas par crantage plus ou moins serré, avant meulage. L'hélice est enfin équilibrée statiquement, et dynamiquement le cas échéant.
Dans l'utilisation des hélices actuelles, réalisées comme indiqué ci-dessus, la conception monobloc présente aussi des inconvénients en cas de détériorations telles que ruptures ou déformations de pales dues à des chocs sur des rochers, des piles de ponts, dans les écluses, sur des troncs d'arbres flottants, etc..., ce genre d'avaries étant fréquent en navigation fluviale. Dans de telles éventualités, il faut réparer l'hélice ou la refaire complétement ; les réparations sont coûteuses et immobilisent le bateau.
On connaît par ailleurs, par exemple par le document BE-A-390294, des hélices non pas fixes mais dites "à pas variable", dans lesquelles chaque pale est montée tournante autour d'un axe perpendiculaire à l'axe général du moyeu, et peut être orientée au cours de l'utilisation de l'hélice. Plus particulièrement, le document BE-A-390294 décrit une hélice avec un moyeu central à la périphérie duquel sont ménagés des logements de forme générale cylindrique, et avec des pales initialement séparées du moyeu possédant chacune une embase munie d'une partie de forme générale cylindrique complémentaire de l'un des logements du moyeu. Une première gorge annulaire est creusée dans la paroi latérale cylindrique de chaque logement du moyeu, et une seconde gorge annulaire est creusée tout autour de la partie complémentaire formée sous l'embase de chaque pale. Cette dernière partie est introduite dans l'un des logements, et les deux gorges sont alors mises en coïncidence de manière à former ensemble une cavité torique dans laquelle sont introduites des billes ou d'autres organes de roulement similaires tels que galets.
Ces billes assurent une liaison axiale de chaque pale avec le moyeu, en permettant la rotation simultanée des pales sous l'action d'un dispositif de commande commun. Il s'agit donc ici, typiquement, d'une hélice à pas ajustable en cours d'utilisation, qui ne peut être assimilée à une hélice fixe et qui ne possède, en particulier, aucun moyen pour le blocage individuel de chaque pale sur le moyeu dans une position initialement choisie.
La présente invention vise à éliminer l'ensemble des inconvénients précédents, en fournissant une structure nouvelle pour des hélices ou similaires du type "hélice fixe", procurant une simplification des opéra tions de fabrication et un abaissement sensible des prix de revient, permettant un véritable ajustement du pas à la fabrication et aussi ultérieurement, et réduisant aussi fortement les coûts et les délais de réparation.
A cet effet, l'invention a pour objet une hélice ou similaire à pales rapportées, avec un moyeu central d'hélice à la périphérie duquel sont ménagés des logements de forme générale cylindrique et avec des pales initialement séparées du moyeu, chaque pale possédant une embase munie d'une partie de forme générale cylindrique complémentaire de l'un des logements du moyeu, et apte à être introduite dans l'un de ces logements, des moyens étant prévus pour réaliser une liaison entre chaque pale et le moyeu, ces moyens comprenant une première gorge annulaire de section semi-circulaire creusée dans la paroi latérale de chaque logement du moyeu, une seconde gorge annulaire de section semi-circulaire creusée tout autour de la partie complémentaire de ce logement formée sous l'embase de la pale correspondante, les deux gorges étant mises en coïncidence lors de l'introduction de ladite partie dans le logement, de manière à former une cavité torique, et des billes introduites dans la cavité torique, cette hélice ou similaire étant caractérisée en ce que, pour immobiliser les pales dans les positions désirées, les moyens de liaison précités comprennent encore des moyens de blocage agissant sur les billes de manière à les pousser les unes contre les autres et à les presser contre les parois de la cavité torique formée par les deux gorges mises en coïncidence. Les billes assurent ainsi un blocage total des pales sur le moyeu par coincement en annulant tous les jeux et en s'affranchissant en outre de tous les problèmes de vibrations. Ces billes permettent toutefois, avant blocage, d'ajuster le pas de l'hélice ou de le modifier, en faisant tourner chaque pale autour de l'axe du logement cylindrique correspondant du moyeu.
Le moyeu comporte avantageusement, pour chaque logement cylindrique, au moins un trou partant de la surface extérieure du moyeu et débouchant dans la gorge annulaire du logement, le ou chaque trou permettant l'introduction des billes dans la cavité torique et recevant ensuite les moyens de blocage agissant sur ces billes. Plus particulièrement, il peut s'agir d'un trou taraudé recevant une bille supplémentaire ainsi qu'une vis de blocage qui, lors de son serrage, agit sur les billes logées dans la cavité torique par l'intermédiaire de la bille supplémentaire. La bille supplémentaire, qui prend appui entre deux billes de la cavité torique, se comporte alors comme un coin qui pousse les autres billes les unes contre les autres, en les forçant à se placer en quinconce et les bloquant ainsi contre les parois de la cavité torique. Dans une variante, le ou chaque trou précité du moyeu est un trou taraudé recevant une vis de blocage à embout conique qui, lors de son serrage, agit directement sur les billes logées dans la cavité torique.
En desserrant simplement la vis de blocage, on peut de nouveau libérer la pale, pour réajuster sa position et éventuellement la retirer en vue d'une réparation ou d'un remplacement. Dans ce but, un deuxième trou peut être percé entre la surface extérieure du moyeu et la gorge annulaire de chaque logement cylindrique, pour faciliter l'évacuation des billes hors de la cavité torique par action d'un fluide ou par action mécanique, des moyens étant prévus pour normalement obturer ce trou.
On peut aussi avoir deux trous diamétralement opposés, recevant chacun des moyens de blocage agissant sur les billes de manière à les presser contre les parois de la cavité torique.
Des moyens de sécurité de deux types peuvent être prévus :
D'une part, au moins un pion est avantageusement prévu pour lier en rotation dans la position relative désirée, l'embase de chaque pale et le moyeu, le ou chaque pion étant enfoncé dans des trous correspondants percés dans l'embase de la pale et à la périphérie du moyeu. Les pions ainsi disposés renforcent le blocage en rotation des pales par effet de coincement des billes, et ils permettent de repérer la position des pales par rapport au moyeu, ce qui rend possible la détection de toute modification du pas de l'hélice par l'utilisateur.
D'autre part, un bouchon fileté intérieurement, servant de frein de vis, est de préférence vissé sur la ou chaque vis de blocage des billes et serré contre la surface extérieure du moyeu, ce bouchon se comportant comme un contre-écrou qui évite tout desserrage accidentel de la vis de blocage.
Des moyens d'étanchéité, notamment réalisés sous la forme de joints annulaires, sont enfin prévus pour éviter l'entrée d'eau dans le dispositif de fixation de chaque pale, ceci notamment entre l'embase de la pale et le débouché à l'extérieur du logement correspondant du moyeu, ainsi qu'au niveau des bouchons obturant les entrées des divers trous du moyeu.
Les avantages de l'invention résultent essentiellement du fait que celle-ci propose une hélice à pales rapportées, donc fabriquées séparément et non pas réalisées d'une seule pièce avec le moyeu:
Ainsi, il devient possible d'envisager une standardisation aisée des pales d'une part, et des moyeux d'autre part. De ce fait, on rentabilise le moulage automatique sur plaques modèles, et on supprime le nombre élevé des modèles en bois, selon le procédé de fonderie choisi. La standardisation permet de réduire le nombre de modèles d'hélices, donc permet de faire un stockage de pales et de moyeux, d'où une production de petites séries en fonderie. Ces premiers avantages amènent déjà une réduction importante des coûts des hélices brutes, tout en permettant des combinaisons très nombreuses entre pales et moyeux.
Ces avantages s'appliquent aussi à l'usinage des parties assurant la liaison entre le moyeu et les pales, ainsi qu'entre le moyeu et l'arbre d'hélice. Il s'agit d'un usinage faisable sur des machines-outils peu coûteuses, puisqu'il n'y a que des opérations de tournage et de perçage. En équipant ces machines d'outillages spéciaux de positionnement et de serrage, en travaillant avec des informations automatiques en fin de course d'outil, on réduit considérablement le temps d'usinage, et ce dernier peut être fait en temps masqué par un opérateur qui n'est pas nécessairement très qualifié et qui travaille sur deux machines.
En ce qui concerne les pales, moulées séparément, on peut obtenir des pales brutes de fonderie à surface optimale, le profil des pales étant ajusté par oxydécoupage à la demande. Ceci présente, de plus, un très grand intérêt : les pales brutes pour hélices tournant en eau libre et pour hélices montées sous tuyère seront identiques, ce qui amène une suppression supplémentaire du nombre nécessaire de modèles de fonderie en bois.
Dans le procédé de fonderie utilisant des plaques modèles, on pourra réaliser des pièces brutes de fonderie avec une grande précision, donc approcher de très près les cotes finies désirées, ce qui a pour conséquence de réduire considérablement le temps de meulage; de plus, cette opération s'apparentera beaucoup plus à du toilage, pouvant être effectué par des opérateurs sans qualification particulière. On peut même n'envisager qu'un grenaillage, le meulage n'étant pratiqué que pour équilibrer l'hélice statiquement.
En résumé, la structure d'hélice proposée par l'invention diminue les temps et coûts de fabrication des hélices, supprime les opérations d'usinage actuellement les plus pénibles, et permet des réalisations de qualité, en ce qui concerne la précision dimensionnelle, tout en employant une main-d'oeuvre moins qualifiée.
Par ailleurs, les pièces usinées ou semi-usinées étant tenues en stock, et compte tenu des multiples possibilités offertes par la standardisation des pièces, des délais très courts de livraison pourront être garantis à l'utilisateur. Ceci vaut non seulement pour l'acheteur d'une hélice neuve, mais présente en outre un avantage incontestable pour l'utilisateur en cas de détérioration d'une hélice. Il suffit alors de remplacer la ou les pales endommagées, ce qui peut être fait dans un délai très court, et pour un prix de réparation beaucoup plus bas qu'actuellement, l'utilisateur n'ayant de toute façon à changer que la ou les pales endommagées, et non pas toute l'hélice.
Tout en visant principalement la réalisation d'hélices fixes, l'invention permet de régler le pas de l'hélice, et ceci d'une façon identique sur tous les points de chaque pale, le pas étant ainsi rendu véritablement ajustable. L'ajustement du pas de l'hélice peut se faire ainsi à la fabrication, et aussi durant toute la vie de l'hélice, ce qui rend possi bles des corrections de pas visant à adapter l'hélice à un moteur thermique d'entrainement dont les caractéristiques peuvent changer au cours du temps. Le réglage ou l'adaptation du pas s'effectuent très simplement, puisqu'il suffit de desserrer des vis de blocage pour rendre temporairement aux pales leur liberté de mouvement en rotation.
Enfin, la conception proposée, avec pales rapportées sur le moyeu, ne modifie pas la configuration extérieure de l'hélice, de sorte que les facteurs ou paramètres qui entrent en ligne de compte dans la détermination de l'hélice ne sont pas affectés par cette conception, qu'une hélice conforme à l'invention peut être facilement montée en remplacement d'une hélice classique, et que sur le plan esthétique également l'allure de l'hélice n'est pas du tout modifiée.
De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de cette hélice à pales rapportées, ainsi qu'une variante:

Figure 1 est une vue en perspective éclatée, c'est-à-dire avant montage des pales, d'une hélice de bateau conforme à la présente invention ;
Figure 2 est une vue en perspective de cette hélice dans son état définitif, après montage des pales;
Figure 3 est une vue en demi-coupe passant par l'axe du moyeu de cette hélice, avec indication partielle de l'une des pales;
Figure 4 est une demi-vue en coupe du moyeu seul, suivant la ligne IV-IV de figure 3;
Figure 5 est une vue partielle et très schématique, montrant un détail des billes réalisant la liaison entre chaque pale et le moyeu;
Figure 6 est une autre vue très schématique, indiquant une variante de la disposition des billes.

Le dessin représente une hélice fixe de bateau à trois pales (1), montées à intervalles angulaires réguliers de 120° sur un moyeu (2), les pales (1) étant des pièces réalisées séparément et rapportées sur le moyeu (2) comme l'indique clairement la figure 1.
Le moyeu (2) est pourvu d'un passage (3) creusé suivant son axe (4) pour son montage sur un arbre porte-hélice non représenté. A la périphérie, du moyeu (2) sont ménagés trois logements (5) de forme générale cylindrique; une gorge annulaire (6), de section semi-circulaire, est usinée dans la paroi latérale cylindrique de chaque logement (5).
Chaque pale (1) possède une embase (7), sous laquelle fait saillie une tête (8) de forme générale cylindrique, et de diamètre correspondant à celui d'un logement (5). Une gorge annulaire (9), de section semi-circulaire, est creusée à la périphérie de la tête (8).
Le montage de chaque pale (1) sur le moyeu (2) est réalisé en introduisant la tête (8) dans l'un des logements (5), jusqu'à ce que l'embase (7) de la pale (1) vienne s'appliquer contre la périphérie du moyeu (2). La gorge annulaire (9) de la tête (8) se trouve ainsi mise en coïncidence avec la gorge annulaire (6) du logement (5), de sorte que les deux gorges (6, 9) forment ensemble une cavité torique parfaite, comme le montre la figure 3.
La liaison entre la pale (1) et le moyeu (2) est assurée par des billes (10) introduites dans la cavité torique formée par les deux gorges (6, 9), de manière à garnir toute cette cavité, les billes (10) étant jointives. Ces billes (10) sont introduites dans la cavité torique par un trou taraudé (11) du moyeu (2), parallèle à l'axe (4) qui part d'une face extrême (12) du moyeu (2) et débouche dans la gorge (6).
Les seules billes (10) logées dans la cavité torique laissent à la pale (1) la possibilité de pivoter par rapport au moyeu (2), à la manière d'un roulement à billes, ce qui permet d'ajuster le pas de l'hélice, ou de le modifier. Pour bloquer la pale (1) en rotation par rapport au moyeu (2), une bille supplémentaire (13) est introduite dans le trou taraudé ( 11 ), et une vis de blocage ( 14) est serrée dans ce trou taraudé (11). Comme le montre la figure 5, la poussée (P) de la vis (14) sur la bille supplémentaire (13) provoque un appui de la bille supplémentaire (13) entre deux billes (10) logées dans la cavité torique. La bille supplémentaire (13) se comporte comme un coin qui pousse les billes (10) les unes contre les autres, les force à se mettre en quinconce et les presse alternativement sur les surfaces intérieure et extérieure de la cavité torique, c'est-à-dire sur les fonds des deux gorges (6, 9), ce qui assure un blocage total par coincement. La bille supplémentaire (13) peut avoir un diamètre plus grand que celui des autres billes (10), le trou taraudé ( 11 ) étant évidemment dimensionné en conséquence.
La vis de blocage (14) dépassant légèrement à l'extérieur du moyeu (2), un bouchon fileté intérieurement (15) est vissé sur l'extrémité de la vis (14) et appuyé contre la surface extérieure (12) du moyeu (2), pour freiner la vis (14) en agissant comme un contre-écrou.
A l'opposé du trou taraudé (11), est encore percé un trou (16) partant de l'autre face extrême (17) du moyeu (2) et débouchant aussi dans la cavité torique, au fond de la gorge (6). Le trou (16) facilite l'évacuation des billes (10) par soufflage d'air comprimé, ou par admission d'un liquide, ou encore par introduction d'une tige. Un bouchon vissable (18) obture normalement l'entrée du trou (16).
Pour renforcer le blocage de la pale (1) sur le moyeu (2), et pour repérer la position de la pale (1) par rapport au moyeu (2), sont prévus deux pions (19). Des trous (20) sont percés dans l'embase (7) de la pale (1), puis contre-percés dans le moyeu (2) après réglage du pas, pour recevoir les deux pions (19) qui, une fois mis en place, lient en rotation la pale (1) et le moyeu (2) _ voir figure 3.
Pour assurer l'étanchéité, il est prévu un joint annulaire (21) monté entre l'embase (7) de la pale (1) et le moyeu (2), ainsi que deux joints (22, 23) placés respectivement aux entrées des deux trous (11, 16), en association avec les bouchons (15, 18).
L'ensemble des cavités internes du moyeu (2) est garni de graisse épaisse, avant obturation.
La figure 6 indique une variante, permettant d'obtenir un blocage plus fort des billes, sur toute la circonférence. A cet effet, il est prévu deux trous taraudés 11 diamétralement opposés, recevant chacun des moyens de blocage agissant directement sur les billes. Ces moyens de blocage peuvent être constitués par deux billes supplémentaires (13), sur lesquelles s'exerce la pression de deux vis de blocage respectives ( 14). Il peut aussi être prévu que chaque trou taraudé ( 11 ) reçoit une vis de blocage (14) terminée par un embout tronconique (24) et agissant directement sur les billes, lors de son serrage. L'effet de coincement peut être encore renforcé en prévoyant que les billes introduites dans la cavité torique comprennent des billes (10ʹ) de plus grand diamètre et des billes (10ʺ) de plus petit diamètre, les billes (10ʹ) de plus grand diamètre alternant avec les billes (10ʺ) de plus petit diamètre.
Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de cette hélice à pales rapportées qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. En particulier, l'invention n'est nullement limitée à des hélices fixes à trois pales, et elle s'applique également à la réalisation des hélices à pas variable, simplement en supprimant ou en n'utilisant pas le système de blocage de chaque pale par rapport au moyeu. Les moyens particuliers de blocage des pales, décrits ci-dessus dans le détail, peuvent être remplacés par tous équivalents permettant de conserver les mêmes avantages essentiels. La conception décrite est également transposable à tous dispositifs tournants avec aubes, tels que: roues à aubes de turbines, rotors d'éoliennes, agitateurs rotatifs à pales pour liquides, rotors de mélangeurs et de malaxeurs, etc... qui possèdent une structure similaire avec un moyeu et des pales, qu'il s'agisse de dispositifs moteurs ou récepteurs.

Claims

1. Hélice ou structure similaire, telle que roue de turbine, avec un moyeu central d'hélice (2) à la périphérie duquel sont ménagés des logements (5) de forme générale cylindrique et avec des pales (1 ) initialement séparées du moyeu (2), chaque pale (1) possédant une embase (7) munie d'une partie (8) de forme générale cylindrique complémentaire de l'un des logements (5) du moyeu (2), et apte à être introduite dans l'un de ces logements, des moyens étant prévus pour réaliser une liaison entre chaque pale (1) et le moyeu (2), ces moyens comprenant une première gorge annulaire (6) de section semi-circulaire creusée dans la paroi latérale cylindrique de chaque logement (5) du moyeu (2), une seconde gorge annulaire (9) de section semi-circulaire creusée tout autour de la partie (8) complémentaire de ce logement (5) formée sous l'embase (7) de la pale (1) correspondante, les deux gorges (6, 9) étant mises en coïncidence lors de l'introduction de ladite partie (8) dans le logement (5), de manière à former une cavité torique, et des billes (10) introduites dans la cavité torique, caractérisé en ce que pour immobiliser les pales (1) dans les positions désirées, les moyens de liaison précités comprennent encore des moyens de blocage (13,14) agissant sur les billes (10) de manière à les pousser les unes contre les autres et à les presser contre les parois de la cavité torique formée par les deux gorges (6, 9) mises en coïncidence.

2. Hélice ou similaire à pales rapportées selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyeu (2) comporte, pour chaque logement cylindrique (5), au moins un trou (11) partant de la surface extérieure (12) du moyeu (2) et débouchant dans la gorge annulaire (6) du logement (5), le ou chaque trou (11) permettant l'introduction des billes (10) dans la cavité torique et recevant ensuite les moyens de blocage (13,14) agissant sur ces billes ( 10).

3. Hélice ou similaire à pales rapportées selon la revendication 2, caractérisée en ce que le ou chaque trou précité du moyeu (2) est un trou taraudé (11) recevant une bille supplémentaire (13) ainsi qu'une vis de blocage (14) qui, lors de son serrage, agit sur les billes (10) logées dans la cavité torique par l'intermédiaire de la bille supplémentaire (13).

4. Hélice ou similaire à pales rapportées selon la revendication 2, caractérisée en ce que le ou chaque trou précité du moyeu (2) est un trou taraudé (11) recevant une vis de blocage (14) à embout tronconique (24) qui, lors de son serrage, agit directement sur les billes (10ʹ,10ʺ) logées dans la cavité torique.

5. Hélice ou similaire à pales rapportées selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce qu'un bouchon fileté intérieurement (15), servant de frein de vis, est vissé sur la ou chaque vis de blocage (14) des billes (10) et serré contre la surface extérieure (12) du moyeu (2).

6. Hélice ou similaire à pales rapportées selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce qu'un joint d'étanchéité annulaire (22) est placé à l'entrée du ou de chaque trou taraudé (11) du moyeu (2).

7. Hélice ou similaire à pales rapportées selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce qu'un deuxième trou (16) est percé entre la surface extérieure (17) du moyeu (2) et la gorge annulaire (6) de chaque logement cylindrique (5), pour faciliter l'évacuation des billes (10) hors de la cavité torique par action d'un fluide ou par action mécanique, des moyens (18) étant prévus pour normalement obturer cet autre trou (16) du moyeu (2).

8. Hélice ou similaire à pales rapportées selon l'ensemble des revendications 6 et 7, caractérisée en ce qu'un joint d'étanchéité annulaire (23) est également placé à l'entrée de cet autre trou (16) du moyeu (2).

9. Hélice ou similaire à pales rapportées selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le moyeu (2) comporte, pour chaque logement cylindrique (5), deux trous (11) diamétralement opposés, recevant chacun des moyens de blocage (14, 24) agissant sur les billes (10ʹ; 10ʺ) de manière à les presser contre les parois de la cavité torique.

10. Hélice ou similaire à pales rapportées selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que les billes introduites dans la cavité torique comprennent des billes (10ʹ) de plus grand diamètre et des billes (10ʺ) de plus petit diamètre, les billes (10ʹ) de plus grand diamètre alternant avec les billes (10ʺ) de plus petit diamètre.

11. Hélice ou similaire à pales rapportées selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'il est prévu en outre au moins un pion (19) liant en rotation, dans la position angulaire désirée, l'embase (7) de chaque pale (1) et le moyeu (2), le ou chaque pion (19) étant enfoncé dans des trous correspondants (20) percés dans l'embase (7) de la pale (1) et à la périphérie du moyeu (2).