EP0119122A1

EP0119122A1 - Dispositif de présentation d'une trame devant une aiguille passetrame de métier à tisser et métier à tisser équipé d'un tel dispositif

Info

Publication number: EP0119122A1
Application number: EP84400333A
Authority: EP
Inventors: Yves Juillard
Original assignee: Alsacienne de Construction de Material Textile; Alsacienne de Constructions Mecaniques SA
Current assignee: Alsacienne de Construction de Material Textile; Alsacienne de Constructions Mecaniques SA
Priority date: 1983-03-09
Filing date: 1984-02-17
Publication date: 1984-09-19
Also published as: EP0119122B1; FR2542333B1; DE3461306D1; FR2542333A1

Abstract

L'invention concerne l'industrie du tissage. Le dispositif comprend un premier mécanisme (1, 12) de rabattage de la trame (T), un deuxième mécanisme (14, 14a, 27) de présentation et de pinçage de la trame devant l'aiguille (13) du métier, et un troisième mécanisme (37, 39) de coupe de la trame. Chacun des mécanismes est porté par une partie fixe du bâti du métier et est actionné individuellement par une came tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier. Application aux métiers à tisser à grande vitesse.

Description

L'invention concerne les machines à tisser et, particulièrement, un dispositif pour la présentation d'une trame devant une aiguille passe-trame, dispositif qui est situé entre un oeillet passe-trame et le bord du tissu.
L'insertion de la trame dans la foule de certaines machines à tisser s'effectue à l'aide de deux aiguilles passe-trame dont une aiguille d'entrée et une aiguille de sortie animées d'un mouvement de va-et-vient en sens inverse.
L'aiguille d'entrée doit saisir le fil de trame stocké venant d'une réserve située à l'extérieur de la machine. Pour la prise de la trame par le passe-trame, il est nécessaire de présenter celle-ci à un endroit bien déterminé correspondant au point de pinçage du passe-trame.
On connaît différents procédés pour la pré_- sentation d'une trame devant une aiguille passe-trame. En général, la trame est tendue entre deux points de pinçage, d'une part le plus près de la laize et d'autre part dans un tendeur, la trame venant d'une bobine située à l'extérieur du tendeur et de la machine.
La première mise en place de la trame dans la pince se fait manuellement avant démarrage de la machine. Un organe pince et coupe-fil oscillant sur un axe horizontal portant perpendiculairement sur cet axe une pince et un couteau, est combiné de façon à assurer un pinçage de la trame dans un premier temps, pour la couper une fois pincée. Cet organe est commandé à chaque cycle par le battant.
Le maintien en place de la trame une fois coupée est assuré par deux pièces coopérantes du dispositif.
La trame est ainsi prête à être insérée. Le mouvement d'avance transmis à l'aiguille passe-trame permet à celle-ci, par l'intermédiaire de sa pince, de prendre la trame au passage pour l'insérer dans la foule et de la transférer à l'aiguille opposée, l'aiguille passe-trame revenant au point de départ débarrassée de la trame.
Après la sortie de l'aiguille passe-trame de la laize, l'organe pince et coupe-fil s'ouvre comme des ciseaux. Cet organe est commandé par le battant. Entre-temps, la trame a glissé dans un bec de l'organe pince et coupe-fil, l'ensemble se referme, la trame est rabattue, pincée et coupée. Le cycle peut ainsi recommencer.
L'ensemble de présentation de trame connu qui vient d'être décrit, comporte certains inconvénients, surtout pour les métiers à tisser rapides.
L'organe pince et coupe-fil est monté sur le battant et suit son mouvement ; une rampe fixe fixée au bâti de la machine commande l'ouverture et la fermeture de la pince et du coupe-fil. Cette manoeuvre s'effectue à proximité du point mort avant, après la sortie et avant l'entrée de l'aiguille passe-trame dans la laize.
L'inertie transmise par la vitesse à l'organe pince et coupe-fil tend à faire rebondir cet organe, malgré un frein prévu sur l'axe de commande de la pince et du couteau. Un freinage exagéré entraîne une usure rapide des organes de commande.
Un autre risque existe : pour des raisons de commodité, l'opérateur peut actionner l'organe pince et coupe-fil manuellement ; un oubli de fermeture de sa part entraîne des dégâts matériels importants.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients.
L'invention a pour objet un dispositif de présentation et de coupe de la trame qui est entièrement porté par une partie fixe du bâti du métier et qui est commandé positivement par un arbre à cames tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier.
Aucun des organes du dispositif n'étant porté par le battant, on supprime les difficultés de fonctionnement provoquées par les forces d'inertie dans les dispositifs connus et, d'autre part, grâce à.la commande positive par cames des différents organes mobiles du dispositif, on peut augmenter la vitesse du métier.
Suivant l'invention, le dispositif comprend : au moins un mécanisme de rabattage, de pincement et de présentation devant l'aiguille de la portion de la trame comprise entre un oeillet de guidage et le bord du tissu ; et un mécanisme de coupe du bout de la trame situé près du bord du tissu, chacun desdits mécanismes étant porté par une partie fixe du bâti du métier à tisser et étant actionné individuellement par une came tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier.
Suivant une forme préférée de réalisation de l'invention, le mécanisme de rabattage, de pincement et de présentation de la trame est constitué par un premier mécanisme de rabattage de la trame et par un deuxième mécanisme de pincement et de présentation de la trame, chacun desdits premiers et deuxièmes mécanismes étant porté par une partie fixe du bâti du métier et étant actionné individuellement par une came portée par un arbre tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier, le mécanisme de coupe constituant un troisième mécanisme qui est actionné par une troisième came portée par un arbre tournant en synchronisme avec l'arbre principal.
De préférence, les trois cames des trois mécanismes sont montées côte à côte sur un arbre commun tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier.
L'invention a également pour objet les métiers à tisser équipés d'un tel dispositif de présentation de trame.
L'invention est exposée ci-après plus en détail, à l'aide de dessins représentant l'ensemble des différents organes composant le dispositif pour la présentation de la trame devant une aiguille passe-trame.

La figure 1 représente une vue schématique de l'ensemble de présentation de trame.
La figure 2 montre le doigt de rabattage de la trame et sa commande.
La figure 3 montre le crochet de mise en place de la trame dans la pince et dans l'encoche de la contre-lame du coupe-fil.
La figure 4 montre l'ensemble coupe-fil et sa commande.

Le dispositif de présentation sera décrit suivant l'ordre d'entrée en fonction des différents organes permettant la mise en place de la trame.
Comme décrit précédemment, la trame T est maintenue tendue entre deux points de pinçage par le tissu a) d'une part et par un tendeur b) d'autre part, la trame venant de la bobine 0) qui est située à l'extérieur du tendeur b). A côté du tendeur b) et entre la laize a), un oeillet fixe d) dans le cas de monotrame ou un oeillet d) mobile dans le cas d'un mélangeur de trame positionne la trame toujours au même endroit, ainsi qu'il est classique.
Le dispositif suivant l'invention est situé sur le bord du métier, entre le tissu a et l'oeillet, fixe ou mobile, d.
Sur le passage de la trame T se trouve un doigt de rabattage 1 qui est commandé à l'aide d'une came concave 2 et d'un levier 3 qui est monté oscillant par son extrémité 3a sur un tourillon 4 (figures 1 et 2).
Le levier 3 est muni d'un galet 5 qui s'applique sur la came 2 sous l'action d'un ressort 6 de tension accroché au levier 3 d'un côté et au bâti 7 du métier de l'autre. L'extrémité 3b du levier 3 porte une articulation 8 sur laquelle est montée la partie inférieure du doigt 1 de rabattage de la trame. Le doigt 1 lui-même porte une coulisse 9 qui s'engage sur un guide 10 rectangulaire, mobile en rotation, qui est tenu par un axe 11 solidaire du bâti. Le doigt 1 de rabattage porte à la partie supérieure un bec 12 situé sur la trajectoire de la trame. Pendant le mouvement de descente du doigt 1, le bec 12 décrit un léger déplacement vers l'avant de la machine (vers la gauche sur la figure 2). Le doigt 1 de rabattage est en action pendant que l'aiguille passe-trame est au repos à l'extérieur de la laize.
Pendant l'insertion, le doigt 1 est au repos, son bec 12 est positionné au-dessus de l'aiguille passe-trame 13, dans la position qui est représentée sur la figure 2.
La came 2 est entraînée en rotation par un arbre 43 qui tourne en synchronisme avec l'arbre principal (non représenté) du métier.
Tout l'ensemble de rabattage R qui vient d'être décrit est donc porté par le bâti de la machine, indépendamment du battant, et il est actionné positivement par la came 2 et non pas par les déplacements du battant.
A la suite de la séquence de rabattage de la trame qui vient d'être décrite, un deuxième organe du dispositif, dit "crochet de présentation" 14 (figures 1 et 3) entre en action. Ce crochet est disposé en-dessous du niveau de la trajectoire de l'aiguille passe-trame 13 et la trame qui a été abaissée par le doigt de rabattage 1 se trouve alors devant le crochet 14, au niveau de celui-ci.
Le bout recourbé 14a du crochet 14 entraîne la trame abaissée en tournant autour d'un axe 16. Pendant la rotation, la trame est glissée dans une pince fixe 27 composée d'une lame inférieure, en arc-de-cercle, 28 et d'une lame supérieure 29.
Depuis l'abaissement de la trame par le doigt 1, celle-ci repose sur la lame de pincement inférieure 28 et est maintenue dans cette position pendant sa mise en place dans la pince 27 par une trajectoire du crochet 14a en arc-de-cercle en-dessous de la lame 28, combinée avec un mouvement du haut vers le bas obtenu par l'inclinaison de l'axe de commande 16. En fin de course, le crochet 14, 14a est sensiblement perpendiculaire à la trajectoire de l'aiguille passe-trame 13, comme il est représenté en traits-interrompus sur la figure 1.
La commande du crochet 14 est également obtenue par une came 17 convexe. Un levier 18 monté sur un axe 19 par son extrémité 18a porte à son autre extrémité 18b un axe 20 muni d'un galet 21 qui repose sur la came 17. Entre les extrémités 18a, 18b du levier 18 est accroché un ressort 22. L'autre bout du ressort 22 est fixé au bâti 7. Sous la traction du ressort 22 et par l'intermédiaire du levier 18, le galet 21 est appliqué contre la came 17. Une tige de liaison 23 portant a chaque extrémité une rotule 23a et 23b., est fixée à une extrémité par la rotule 23a sur le levier 18 entre 18a et 18b. La deuxième extrémité 23b est reliée à une manivelle 24, elle-même emmanchée sur l'axe de commande 16 ; un palier 25 incliné, qui est solidaire du bâti ₇; maintient l'axe de commande 16 en position. Ledit axe 16 est muni à sa partie supérieure d'une noix 26 qui est réglable en rotation et longitudinalement par rapport à l'axe de commande 16. Cette noix 26 porte le crochet 14 qui est également réglable en rotation.
La fonction précise du crochet 14 consiste à prendre la trame tendue sur son passage et à la guider dans la pince 27 composée des deux lames de pincement, inférieure 28 et supérieure 29, les deux lames ayant la forme d'un arc-de-cercle pour permettre au crochet 14 de les contourner et d'engager aisément la trame. La trame T étant maintenue dans la façure F du tissu, le mouvement du crochet 14 la guide en même temps pendant sa trajectoire dans une encoche 40 appartenant au couteau fixe 39 qui sera décrit dans ce qui suit.
La trame étant en place dans la pince 27 et prête à être insérée, l'aiguille passe-trame commence son mouvement et prend la trame au passage, la pince 27 par la force de pincement aide la trame à pénétrer entre la branchette et le corps du passe-trame, après mise en place de la trame dans l'aiguille passe-trame ; la trame est aussitôt coupée par le couteau, comme on le verra dans ce qui suit, et insérée dans la foule par l'aiguille 13.
La came 17, qui commande le mouvement de va-et-vient du crochet de présentation 14, est calée sur un arbre 43' qui tourne en synchronisme avec l'arbre principal du métier.
Il ressort bien de ce qui précède que tous les organes de ce deuxième ensemble P du dispositif, - c'est-à-dire l'ensemble de présentation et de pincement de la trame, sont supportés par le bâti du métier et que les organes mobiles sont commandés positivement (par la came 17), et non pas par les déplacements du battant.
On va maintenant décrire le troisième ensemble C du dispositif, qui est l'ensemble de coupe de la trame et qui est représenté en détail sur la figure 4.
Cet ensemble comprend un couteau mobile 37 et une contre-lame fixe 39 (figures 1 et 4). Le couteau mobile 37 est commandé également par une came 30 comme les deux ensembles précédents. Un levier 31 supporte à une extrémité un galet 32. Ledit levier est monté tournant sur un axe 33 porté par le bâti 7. Entre les extrémités 31a, 31b du levier 31 est fixé un axe 34 portant une articulation 35 à deux branches. Sur une branche 35a de ladite articulation est fixé un ressort 36 ; l'autre extrémité du ressort est accrochée au bâti 7. La deuxième branche 35b maintient le couteau mobile 37 par l'intermédiaire de sa tige 38. La contre-lame fixe/39, munie de l'encoche 40 est fixée au bâti 7.
Pour réaliser une bonne coupe de la trame, le couteau mobile 37 est appliqué continuellement contre la lame fixe 39 par son joint d'oscillation 34 et par l'action du ressort 36 ; celui-ci, par l'intermédiaire de l'articulation 35 de l'axe 34 et. du levier 31 maintient le galet 32 sur le chemin de la came 30.
Au repos, le couteau mobile 37 se trouve en position basse (figure 4). La trame retenue dans l'encoche 40 est coupée entre le bord supérieur de l'encoche et le tranchant 41 du couteau mobile 37 pendant la montée.
La trame étant ainsi présentée sur le trajet de l'aiguille 13 et coupée est insérée dans la foule par l'aiguille tandis que les trois ensembles qui viennent d'être décrits reviennent à leurs positions de repos représentées sur les figures 2, 3, 4.
Après le retour de l'aiguille d'insertion, la trame insérée est tassée par le peigne, l'extrémité de la trame dépassant du bord du tissu s'engageant et étant retenue dans un crochet fixe 42 (figures 1 et 4), solidaire du bâti de la machine, de façon à être toujours maintenue au même endroit après tassage.
Tous les organes du troisième ensemble du dispositif (ensemble de coupe de la trame) sont, eux aussi, portés par le bâti 7, les mouvements du couteau mobile 37 étant commandés positivement par la came 30 qui est calée sur un arbre 43" tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier.
Pour la clarté des dessins et pour la simplification de la description, on a supposé que les trois cames 2, 17, 30 étaient indépendantes, mais il est bien évident, puisque toutes ces cames ont leurs axes de rotation parallèles, que, dans la pratique, elles sont montées côte à côte sur un arbre commun unique, lequel tourne en synchronisme avec l'arbre principal du métier, et qu'elles entrent successivement en action, par leur creux ou par leur bosse, dans l'ordre : came 2-came 17-came 30.
Grâce au fait que tous les organes mobiles du dispositif suivant l'invention sont commandés positivement par cames et sont portés par le bâti du métier, on évite les défauts de fonctionnement rencontrés aux grandes vitesses avec les dispositifs connus qui étaient portés et/ou commandés par le battant et qui étaient soumis à des efforts d'inertie nuisibles. Il a été ainsi possible d'augmenter la vitesse des métiers ainsi équipés.
On a indiqué dans ce qui précède la forme préférée de réalisation de l'invention dans laquelle les trois fonctions successives : rabattage de la trame ; pincement et présentation ; coupe de la trame, sont réalisées au moyen de trois ensembles accolés ayant chacun une seule fonction.
Suivant une variante de réalisation, on peut faire effectuer les deux premières fonctions par un seul ensemble, à savoir celui représenté sur la figure 3. Dans ce cas, la partie recourbée 14a du crochet 14 est prolongée par une partie oblique ascendante (sensiblement parallèle à la nappe supérieure S des fils de chaînes sur la figure 3) s'étendant suffisamment vers le haut pour accrocher la trame T (figure 1) qui n'a pas été, dans ce cas, préalablement rabattue. Au cours du mouvement de pivotement du crochet 14, la trame T glisse le long du prolongement oblique du crochet, ce qui l'abaisse jusqu'à atteindre la partie recourbée 14a du crochet 14 qui l'entraine dans la pince 27.
- Le rabattage de la trame étant ainsi effectué par le crochet 14, il est possible de supprimer l'ensemble de rabattage représenté sur la figure 2.
Cependant cette variante ne permet pas d'atteindre les plus grandes vitesses qui sont atteintes seulement lorsque l'ensemble de rabattage de la trame représenté sur la figure 2 est présent. En effet, ce mécanisme, grâce à sa commande individuelle par came, peut rabattre la trame beaucoup plus rapidement que le crochet 14, dans la variante qui vient d'être décrite.

Claims

1. Dispositif de présentation d'une trame devant une aiguille de métier à tisser, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un mécanisme (R- P) de rabattage, de pincement et de présentation devant l'aiguille (13) de la portion de la trame (T) comprise entre un oeillet de guidage (d) et le bord (a) du tissu, en ce qu'il comprend un mécanisme de coupe (C) du bout de la trame situé près du bord (a) du tissu, et en ce que chacun desdits mécanismes est porté par une partie fixe (7) du bâti du métier à tisser et est actionné individuellement par une came (2-17, 30) tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de rabattage, de pincement et de présentation de la trame est constitué par un premier mécanisme (R) de rabattage de la trame (T) et par un deuxième mécanisme (P) de pincement et de présentation de la trame, et en ce que chacun desdits premiers et deuxièmes mécanismes est porté par une partie fixe (7) du bâti du métier et est actionné individuellement par une came (2-17) portée par un arbre (43, 43') tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier, le mécanisme de coupe (C) constituant un troisième mécanisme qui est actionné par une troisième came (30) portée par un arbre (43") tournant en synchronisme avec l'arbre principal.

3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le premier mécanisme (R) comprend un doigt de rabattage (1), qui est monté coulissant sensiblement verticalement dans un guide (10) porté par le bâti (7) du métier et qui est pourvu d'un bec de rabattage (12), et comprend une tringlerie de liaison (3, 4, 8, 5) interposée entre ledit doigt (1) et la surface de came de la came (2) .

4. Dispositif suivant l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que le deuxième mécanisme (P) comprend : un crochet de présentation (14) qui est porté par un axe (16) monté pivotant dans un support (25) solidaire du bâti (7) du métier et qui est pourvu d'un bec de présentation (14a) ; un dispositif fixe de pincement (27) de la trame, qui est porté par le bâti (7) du métier et qui s'étend au-dessus de la trajectoire en arc-de-cercle du crochet (14) ; et une tringlerie de liaison (18, 19, 21, 23, 24) interposée entre ledit axe (16) et la surface de came de la came (17).

5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que l'axe (16) a une orientation oblique par rapport à la verticale.

6. Dispositif suivant l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le troisième mécanisme (C) comprend : une contre-lame fixe (39) qui est portée par le bâti (7) du métier et qui présente une encoche (40) de retenue de la trame ; et une tringlerie de liaison (31, 32, 33, 35, 38) interposée entre ledit couteau mobile (37) et la surface de came de la came (30).

7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la tringlerie de liaison précitée comprend un ressort (36) d'application du couteau mobile (37) contre la contre-lame fixe (39) et d'application d'un galet (32) palpeur de came sur la came (30).

8. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un crochet fixe de retenue (42) de la trame tassée, ledit crochet étant porté par une partie fixe du bâti (7) du métier et étant situé à côté du bord (a) du tissu.

9. Dispositif suivant l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les trois cames (2, 17, 30) sont montées côte à côte sur un arbre commun tournant en synchronisme avec l'arbre principal du métier.

10. Métier à tisser, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif de présentation de la trame (T) devant l'aiguille (13) suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, ledit dispositif étant porté par le bâti (7) du métier et étant situé sur le côté du métier, entre un oeillet (d) de guidage de la trame et le bord (a) du tissu.