EP0113329A1

EP0113329A1 - Dispositif de secours

Info

Publication number: EP0113329A1
Application number: EP83870138A
Authority: EP
Inventors: Léon Parent
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1982-12-24
Filing date: 1983-12-20
Publication date: 1984-07-11
Also published as: LU84556A1; JPS60500160A; WO1984002474A1; EP0159316A1

Abstract

Le dispositif consiste en un support fixe (1) et en un plan (2) d'échelle ou d'escalier relié audit support fixe (1) par l'intermédiaire d'un bras articulé (3) à une extrémité sur le support fixe (1) et à l'extrémité opposée sur le plan (2) d'échelle ou d'escalier, un deuxième bras (4) plus long étant articulé sur le support fixe (1) et sur le plan (2) de manière à former un quadrilatère déformable pouvant être déployé en un mouvement amorti de sorte que le deuxième bras (4) formant palier soit sensiblement horizontal.

De cette manière on obtient que les utilisateurs de ce dispositif destiné essentiellement comme escalier de secours soient à l'abri des flammes ou des fumées qui s'échappent par les fenêtres des immeubles en cas d'incendie.

Description

La présente invention concerne un dispositif de secours escamotable convenant entre autres, particulièrement bien comme échelle ou escalier de secours et " d'évacuation en cas d'incendie.
Les systèmes destinés à l'évacuation en cas d'incendie consistent généralement en des escaliers intérieurs ou extérieurs. La cage d'escalier intérieure présente cependant l'inconvénient de former une véritable cheminée pour les fumées qui sont toujours très toxiques. En outre, toute personne cherchant à fuir par l'escalier passe obligatoirement devant les portes donnant accès aux étages inférieurs. L'ouverture d'une telle porte crée une dépression et permet aux fumées de passer dans la cage d'escalier et bloque ainsi pratiquement toute possibilité d'évacuation des étages disposés au-dessus du foyer proprement dit. Les escaliers extérieurs présentent les mêmes inconvénients et obligent les personnes à passer dans les fumées et près des flammes qui sortent par les portes et les fenêtres. En outre, les escaliers extérieurs posent d'importants problèmes esthétiques. Un autre inconvénient réside dans le fait que ce genre d'escalier donne facilement accès à des intrus qui peuvent atteindre n'importe quel étage.
On connaît également un autre dispositif d'évacuation consistant en une échelle escamotable fixéesur un mur extérieur près d'une fenêtre. La commande d'un levier permet de déployer cette échelle d'évacuation dont les échelons s'abattent perpendiculairement au mur extérieur. Dans ce cas, l'échelle est accessible par les fenêtres. Ici de nouveau, les personnes cherchant à fuir par ce moyen d'évacuation sont obligéesde passer devant des fenêtres ouvertes ou ayant éclaté sous l'effet de la chaleur par lesquelles s'échappent des fumées toxiques et des flammes. Si les matériaux dont sont constituées ces échelles, généralement de l'aluminium, sont léchées par les flammes, il devient rapidement impossible de prendre en main les échelons car leur température est tellement élevée qu'on se brûle purement et simplement.
On connaît diverses échelles de secours déploya- bles (voir documents US-A-2 626 783, US-A-3 259 207 et US-A-1 455 928) qui généralement ne conviennent pas pour des constructions à plusieurs étages et qui présentent les inconvénients déjà cités.
Par le document DE-C-42 635, on connaît une échelle de secours déployable en conjonction avec un balcon. Cependant cette échelle nécessite, lors de son déployement, une butée d'arrêt matérialisée par le sol. En outre, elle ne comporte aucun moyen d'amortissement du choc lors du déployement de telle sorte que des sollicitations importantes sont transmises aux articulations. Par ailleurs, le dispositif décrit dans ce document ne convient pas pour des bâtiments à plusieurs étages, étant donné l'appui nécessaire sur le sol et la présence de la tringle inférieure.
Par le document US-A-3 946 833, on connaît une échelle de secours déployable verticale comportant un mécanisme télescopique compliqué et pouvant former la fermeture de la porte de secours. Ce mécanisme télescopique est assez compliqué et sujet à pannes, en cas de nécessité. En outre, l'accès à cette échelle de secours déployée est assez difficile et dangereux. Par ailleurs, l'utilisateur qui descend nécessairement entre le mur et l'échelle proprement dite n'est pas à l'abri des flammes et des fumées qui lèchent les parois extérieures du bâtiment, étant donné qu'il n'est pas écarté du mur extérieur de la construction.
La présente invention vise à pallier ces inconvénients en fournissant un dispositif de secours escamotable s'écartant du mur extérieur et donc des flammes et/ou des fumées, tout en maintenant l'utilisateur à l'abri de celles-ci.
Suivant la présente invention, le dispositif de secours escamotable consiste essentiellement en une structure à quadrilatère déformable dont le plus grand côté est fixe et dont le côté opposé est relié au côté fixe par l'intermédiaire d'un bras supérieur articulé à ses deux extrémités et d'un bras inférieur articulé à ses deux extrémités, de sorte que le bras inférieur plus long que le bras supérieur soit en position substantiellement horizontale lorsque le dispositif est déployé et que la distance entre les deux points d'articulation, supérieur et inférieur, sur le côté fixe est plus grande que la longueur du bras inférieur, le mouvement de déployement du dispositif étant amorti dans sa position d'équilibre.
Suivant un mode d'exécution particulièrement avantageux, le quadrilatère déformable répond à l'équation :
dans laquelle A représente la longueur du bras inférieur articulé, B représente la longueur du côté opposé au côté fixe, comprise entre les deux points d'articulation des bras articulés correspondants, C représente la longueur du bras supérieur articulé et D représente la distance entre les deux points d'articulation sur le support fixe.
Dans cette condition, le dispositif de secours est complètement rabattu contre le support fixe qui est avantageusement, dans le cas d'un dispositif d'évacuation fixé à demeure, le mur extérieur du bâtiment.
Suivant un mode d'exécution particulièrement préféré, les inégalités C < B <A <D dans lesquelles A, B, C et D ont les mêmes significations que précédemment sont également vérifiées.
De préférence, les longueurs A, B, C, et D sont choisies de manière telle que les arcs de cercle formés par les extrémités en mouvement des bras supérieur et inférieur se croisent en un point correspondant substantiellement à l'articulation reliant le bras supérieur au côté opposé au côté fixe,.en position d'équilibre du dispositif déployé.
Selon une variante d'exécution particulièrement préférée, le dispositif de secours tel que décrit comporte un escalier ou une échelle de secours également rabattable. Dans ce cas, l'échelle ou l'escalier forme le prolongement rigide du côté opposé au côté fixe.
Les longueurs A, B, C et D suffisant aux différentes conditions précitées sont avantageusement choisies de manière à obtenir, lors du déploiement de l'échelle ou de l'escalier escamotable, un mouvement amorti réduisant les sollicitations dynamiques sur les articulations au support fixe. Pour ce faire, le mouvement doit être au moins partiellement amorti avant de passer dans la position dans laquelle le bras supérieur est en alignement avec le plan de l'échelle ou de l'escalier. Le mouvement est d'autant plus amorti que la longueur (B) entre les deux extrémités des deux bras, fixées sur l'échelle ou sur l'escalier est courte par rapport aux autres longueurs.
Suivant un mode d'exécution préféré de l'invention, l'échelle ou l'escalier escamotable comporte un bras supérieur et inférieur articulé sur chaque montant de l'échelle ou sur chaque limon de l'escalier.
Suivant l'invention, le plan dans lequel se trouve le bras articulé, qui est substantiellement horizontal, forme un palier liant le support fixe à l'échelle. Ce palier peut par exemple donner sur une porte coupe-feu ou sur une terrasse ou un balcon.
Suivant un autre mode d'exécution particulièrement avantageux, ce palier comporte, de chaque côté, un garde-fou qui se rabat en même temps que le reste du dispositif et qui est constitué par des bras articulés. De cette manière, on peut même obtenir une "galerie" protégeant les personnes contre les fumées et/ou les flammes sortant d'un étage inférieur.
En variante, le bras articulé inférieur peut être prolongé en formant un nez sur le limon de l'escalier qui permet de commander, par des barres articulées et par un système de tringlerie, le rabattement des marches de manière à former une surface extérieure parfaitement plane lorsque l'escalier est rabattu contre le mur extérieur par exemple.
De manière analogue, ce nez peut également commander le rabattement ou le déploiement d'une rampe donnant plus de sécurité aux personnes qui utilisent ledit dispositif.
En variante, le plancher du palier peut lui-même former la porte de secours de l'étage correspondant de l'immeuble.
Etant donné que le bras articulé supérieur est, de préférence, plus court que le bras inférieur, l'échelle ou l'escalier écarté du support fixe est incliné par rapport à la verticale. De cette manière, les personnes sont bien protégées contre les fumées et/ou les flammes. L'écartement devra cependant être réglé pour chaque cas d'application, en fonction de l'espace disponible et des obstacles existants, comme un mur ou une haie d'enceinte, une route à circulation intense, un parking, etc.. L'écartement peut être choisi de manière à arriver sur le trottoir opposé, par exemple, le cas échéant en passant au-dessus des voitures parquées.
En variante, une manière d'éviter les obstacles consiste à utiliser un plan d'échelle ou d'escalier suffisamment court pour qu'il ne touche pas le sol. Lorsque la première personne atteint le dernier échelon ou la dernière marche par exemple de ce plan d'échelle, elle peut libérer un deuxième plan d'échelle coulissant qui pourra être incliné de la manière coulue. Ce deuxième plan d'échelle peut par exemple comporter, à chaque montant, une rainure dans laquelle coulisse un guide fixé au premier plan de l'échelle ou de l'escalier.
On constate donc que ce dispositif est très efficace et évite les inconvénients des systèmes connus.
Les applications du dispositif de l'invention ne doivent cependant pas être limitées à un système d'évacuation fixé à demeure sur un mur extérieur. En effet, le système de l'invention peut être transporté par des pompiers qui auront à leur disposition une échelle plus stable que celles qui sont généralement utilisées. Il suffira d'accrocher le dispositif décrit et d'ensuite actionner son déploiement.
En variante, le support fixe peut consister en un dispositif simple qui peut être fixé à une fenêtre par un pompier, pour sauver des personnes en danger.
Dans le cas d'un immeuble à plusieurs étages, un dispositif suivant l'invention peut donner accès à un balcon d'un étage inférieur par exemple qui est relié à celui d'un autre étage inférieur, etc.. Le lien entre - le dispositif de l'invention et l'étage inférieur peut être réalisé par une passerelle déployée en même temps que l'échelle, cette passerelle donnant accès à un deuxième dispositif suivant l'invention, etc. sans devoir passer devant des fenêtres.
Selon une autre variante de la présente invention, le dispositif de secours comporte une galerie rabattable en même temps que la structure à quadrilatère déformable, galerie qui se trouve dans le prolongement du bras inférieur articulé. Une telle galerie peut être déployée par exemple sur la largeur d'une fenêtre, une passerelle étant rabattue pour former un passage de la fenêtre vers cette galerie écartée du mur du bâtiment et à l'abri des fumées et des flammes grâce à un écran formé par un panneau reliant les côtés du quadrilatère qui sont opposés au côté fixe.
Une telle galerie peut être munie d'une échelle de secours ou non. Dans le cas où il n'y a pas d'échelle, elle sert simplement d'abir, lors d'un incendie par exemple jusqu'à l'approche des pompiers.
Le dispositif suivant la présente invention sera décrit à titre d'exemple plus en détail au moyen des figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 représente un schéma de fonctionnement de l'échelle ou de l'escalier escamotable suivant l'invention;
- la figure 2 représente une vue en perspective de l'échelle escamotable, dans sa plus simple exécution, et
- la figure 3 représente une application à un immeuble à plusieurs étages.

En référence à la figure 1, l'échelle escamotable suivant l'ivnention consiste en un support fixe 1 et en un plan d'échelle 2 relié au support fixe 1 qui est par exemple un mur, par un bras articulé supérieur 3 et par un bras articulé inférieur 4 plus long. Les bras 3 et 4 peuvent pivoter sur des articulations respectives 5 et 6 du support fixe 1. L'état replie de l'échelle escamotable (représentée en traits interrompus) montre que la longueur du bras 4 doit être inférieure à la distance entre les deux articulations 5 et 6 pour que l'échelle ne soit pas gênée dans son mouvement de déploiement. De même, on remarque que l'équation A + B = C + D dans laquelle les longueurs A, B, C et D correspondent à la définition précédemment donnée doit être respectée pour obtenir une échelle repliée parfaitement parallèle au support fixe.
La longueur du bras articulé inférieur 4 ou du palier peut être choisie en fonction des conditions de sécurité fixées par les pompiers, par exemple. Le palier peut cependant également former, à l'état replié de l'échelle, la porte donnant accès à l'immeuble. Le choix de la longueur du bras 3 permet de choisir l'inclinaison de l'échelle à l'état déployé ainsi qu'il sera indiqué-ci-après.
En déployant l'échelle escamotable suivant l'invention, l'inertie du plan de l'échelle 2 tend à faire pivoter celui-ci autour de l'articulation 7 alors qu'il est guidé par les bras 3 et 4. Dans ce mouvement guidé, le point 9 à l'extrémité inférieure du plan 2 passe en 9' et 9"-, point auquel la force dûe à l'inertie et le poids du plan 2 s'équilibrent. On constate également que l'extrémité 7 du bras inférieur est passée par sa position la plus basse en 7' lorsque, instantanément, le bras 3 et le plan 2 sont alignés. Ensuite le système s'équilibre pour venir dans sa position représentée en traits continus. On est donc en présence d'un mouvement amorti réduisant les sollicitations dynamiques sur le support fixe.
Pour ce faire, il faut cependant que la position d'équilibre pour lequel on a choisi que le bras 4 est horizontal et qu'on aie une inclinaison déterminée du plan 2, soit différente de la position dans laquelle la barre 3 et le plan 2 sont dans l'alignement et que, lors du déploiement, le système passe dans sa position d'équilibre et s'amortisse au moins partiellement avant de passer dans sa position critique-dans laquelle la barre 3 et le plan 2 ... sont alignés. Le mouvement sera d'autant plus amorti que la position d'équilibre, traversée en premier lieu, est écartéede la position critique. Pour ce faire, la longueur B doit être courte par rapport aux autres longueurs.
Le parallèlogramme des forces 8 représenté sur l'échelle 2 montre que tout poids supplémentaire (d'une personne par exemple) n'a plus guère d'influence sur la position dû plan 2 de l'échelle, étant donné que pour la position d'équilibre représentée, une composante du poids tend à rapprocher l'échelle du mur ; mais pour ce faire, le bras 3 doit se soulever et donc entraîner avec lui l'échelle 2 et le poids supplémentaire. De ce fait, le déplacement sera négligeable.
La figure 2 montre un dispositif suivant l'invention en perspective. Chaque montant de l'échelle est articulé sur le mur suivant le quadrilatère de la figure 1. Le palier 10 peut consister en une plaque de matériau réfractaire ou même être une porte donnant accès à l'immeuble,du type porte coupe-feu pour une sortie de secours, verrouillée de l'intérieur. Du fait qu'à l'état replié, l'échelle est remontée, le dispositif de l'invention ne donne aucune possibilité d'accès aux intrus. Si on utilise, en outre, des marches rabattables commandées par une tringle qui est actionnée par un prolongement du bras 4, le dispositif de l'invention est parfaitement plan à l'état replié et n'offre aucune possibilité d'accès.
Suivant un mode d'exécution particulièrement avantageux de l'invention, la face inférieure du plan 2 peut être recouverte d'un panneau en matière réfractaire, par exemple, protégeant les personnes qui utilisent l'échelle contre la chaleur des flammes.
On peut également prévoir des rampes escamotables de chaque côté qui sont commandées par le prolongement du bras 4 et qui sont constituées de bras articulés.
La figure 3 montre plusieurs possibilités dans le cadre d'un immeuble à plusieurs étages. Le déploiement d'une première échelle 20 peut entraîner celui d'une autre échelle 21 d'un étage inférieur de manière à ce que l'échelle 20 puisse s'appuyer sur la passerelle 22 déployée en même temps que l'échelle inférieure. On constate que de nombreuses combinaisons sont possibles.
A l'état replié, l'échelle peut avantageusement supporter une publicité par exemple, ce qui permet d'encore cacher plus le dispositif.
Bien qu'on aie décrit des modes d'exécution particuliers de la présente invention, elle ne doit pas être limitée à ceux-ci et de nombreuses modifications entrant dans le cadre de la présente invention sont encore possibles.
De même, les applications ne sont pas limitées à un dispositif d'évacuation en cas d'incendie, mais on peut trouver de nombreuses applications industrielles.
Il convient de noter que le dispositif de l'invention offre plusieurs avantages au niveau de la sécurité des utilisateurs et de protection contre les usages abusifs.
Alors que les échelles de secours sont généralement pratiquement verticales, et sont donc particulièrement désagréables pour les personnes sujettes au vertige, le dispositif de l'invention est incliné.
De plus, lorsque la face inférieure du plan 2 est recouverte, comme indiqué ci-dessus, d'un panneau, celui-ci peut se rabattre, comme les marches, sous l'effet d'une commande, contre les echellons. De cette manière, il suffit de verrouiller le dispositif, ce qui empêche d'utiliser celui-ci. Le panneau peut d'ailleurs être alvéolé pour recevoir les barreaux ou marches et empêcher ainsi une utilisation abusive.
Le dispositif de d'invention peut également s'intégrer dans l'aspect général et l'architecture du bâtiment équipé de ce dispositif de secours. En effet, on peut relier deux structures à quadrilatère parallèles par un panneau esthétique servant simultanément de protection contre les fumées et les flammes.
Dans le cas où le dispositif déployé ne comporte pas d'échelle mais consiste uniquement en une galerie 22, il faut avantageusement prévoir un moyen d'amortissement du mouvement de déployement et un arrêt, étant donné que le poids de l'échelle n'intervient plus pour amortir les chocs.
On peut également prévoir un déclenchement du dispositif au moyen d'une alarme de fumée et/ou de feu.

Claims

1. Dispositif de secours escamotable qui consiste essentiellement en au moins une structure de quadrilatère déformable dont le plus grand côté (1) est fixe et dont le côté opposé (B) est relié au côté fixe (1) par l'intermédiaire d'un bras supérieur (3) articulé à ses deux extrémités et d'un bras inférieur (4) articulé à ses deux extrémités (6, 7), caractérisé en ce que le bras inférieur (4) plus long que le bras supérieur soit en position substantiellement horizontale lorsque le dispositif est déployé et que la distance entre les deux points d'articulation, supérieur et inférieur (5, 6), sur le côté fixe (1) est plus grande que la longueur (A) du bras inférieur (4), le mouvement de déploiement du dispositif étant amorti dans sa position d'équilibre.

2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les longueurs (A, B, C, D) des côtés du quadrilatère déformable sont choisies de manière telle que les arcs de cercle formés par les extrémités en mouvement des bras supérieur et inférieur (3, 4) se croisent en un point correspondant substantiellement à l'articulation reliant le bras supérieur (3) au côté opposé au côté fixe (1), en position d'équilibre du dispositif déploié.

3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le quadrilatère déformable répond à l'équation

dans laquelle A représente la longueur du bras articulé inférieur, le B représente la longueur du côté opposé au côté fixe, C représente la longueur du bras articulé supérieur, D représente le côté fixe.

4. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le quadrilatère déformable répond aux inégalités :

dans lesquelles A, B, C et D ont les mêmes significations que dans la revendication 2.

5. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un escalier ou une échelle (2) également rabattable formant le prolongement rigide du côté opposé au côté fixe.

6. Dispositif suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que les longueurs du côté du quadrilatère sont choisies de manière à obtenir un mouvement de déploiement amorti réduisant les sollicitations dynamiques sur les articulations.

7. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le plan dans lequel se trouve le bras articulé inférieur (4) substantiellement horizontal, forme un palier (10) qui relie le support fixe (1) à l'échelle ou à l'escalier (2) et qui forme éventuellement à l'état replié du dispositif, une porte donnant accès à un immeuble.

8. Dispositif suivant la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le palier comporte de chaque côté un garde-fou qui se rabat en même temps que le reste du dispositif et qui est constitué par des bras articulés.

9. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que le bras articulé inférieur (4) est prolongé en formant un nez sur le limon de l'escalier, qui permet de commander par des barres articulées et/ou par un système de tringlerie, le rabattement des marches (11) de manière à former une surface extérieure plane lorsque l'escalier est rabattu contre le support fixe (1), et/ou de commander le rabattement ou le déploiement d'une rampe.

10. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 à 12, caractérisé en ce que l'échelle ou l'escalier déployé ne touche pas le sol et en ce qu'un deuxième plan d'échelle ou d'escalier coulissant sur le premier est libéré par un opérateur extérieur ou par un utilisateur.

11. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une galerie (22) à l'abri des fumées et des flammes, dont le plan se trouve dans le prolongement rigide de celui des bras articulés inférieurs (4), et en ce qu'une passerelle (10) déployée permet le passage d'une issue de secours vers ladite galerie.