EP0044369B1

EP0044369B1 - Machine de thermogravure pour impression en relief

Info

Publication number: EP0044369B1
Application number: EP80401072A
Authority: EP
Inventors: Jean Lucien Sarda
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1980-07-18
Filing date: 1980-07-18
Publication date: 1987-11-11
Also published as: EP0044369A1; JPS5782049A; ES504070A0; ES8205660A1; DE3072050D1; ATE30700T1; CA1187740A; US4414913A; JPH0148149B2

Description

La présente invention concerne des machines de thermogravure pour impression en relief.
La thermogravure ou typo relief est un procédé connu. Il permet, à partir d'une impression typographique, offset ou autre, d'obtenir une impression en relief imitant la taille douce ou le timbrage. La transformation en relief est simple et consiste à saupoudrer une feuille de papier fraîchement imprimée, d'une poudre ayant la propriété de fondre sous l'action de la chaleur et de former, après fusion, un film en relief. L'encre humide retient seule la poudre et l'excédent est continuellement récupéré. L'imprimé « poudré passe ensuite sous un four tunnel et à sa sortie, un jet d'air frais refroidi le papier et fige instantanément le film en relief visqueux pour éviter le collage des feuilles entre elles. La transformation automatique en relief s'opère de la façon suivante : le papier, en sortie de la presse à imprimer, se reçoit directement sur des bandes transporteuses et passe successivement, sous le bloc de poudrage, à l'intérieur du four tunnel et sur un dernier convoyeur, pour se refroidir, avant de se recevoir dans un bac de réception.
Les poudres employées, brillantes ou mates, sont transparentes et conservent leurs teintes aux couleurs d'impression. Par contre les poudres pigmentées donnent, quelle que soit la couleur d'impression, un relief correspondant à leur pigment. La granulométrie de la poudre employée détermine l'épaisseur de la pellicule en relief. Plus une poudre est grosse et plus le relief est important. Les machines actuellement en service limitent les possibilités de ce procédé, car elles présentent les insuffisances et défauts suivants :
Les fours tunnels de ces machines fonctionnent toujours à plein format et dans la majorité des cas, les imprimés à traiter sont de largeurs essentiellement variables. Il est fréquent de passer des imprimés de 10 cm de large dans un four permettant un passage de 35 cm ou plus, d'où une dépense énergétique disproportionnée et inutile.
Ces machines ne traitent qu'un seul type de poudre à la fois, or les caractères gras nécessitent une grosse poudre pour donner un relief suffisamment épais et-au contraire, les caractères maigres demandent, pour conserver leurs finesses et netteté, des poudres fines. Par ailleurs, lorsque l'imprimé présente des textes dont certaines parties doivent être sans relief et d'autres en relief d'une ou plusieurs couleurs, leur exécution exige plusieurs passages dans la machine, ce qui augmente considérablement le prix de ces imprimés.
Ces machines ne permettent de traiter des imprimés en relief recto-verso, car l'emploi de poudre thermoplastique amène une refonte du film, au deuxième passage, qui colle sur le convoyeur du four tunnel et se détériore. Parallèlement, lorsqu'il s'agit d'imprimés en relief destinés à réaliser par exemple des papiers d'emballage, papiers peints ou étiquettes, il serait intéressant que la pellicule formant le relief, présente une certaine résistance mécanique, ce qui n'est pas le cas actuel, car les résines employées sont habituellement des polyamides à bas poids moléculaire, qui ne subissent aucune action secondaire susceptible d'améliorer leur résistance.
L'encombrement de ces machines est très important. Ceci tient principalement au fait que les presses à imprimer ont des cadences élevées, de l'ordre de 4 à 10 000 exemplaires heure, ce qui nécessite une bonne longueur des fours tunnels et des convoyeurs de refroidissement, surtout lorsque l'on traite des cartes de fort grammage.
Ces machines ne comportent pas d'automatisme de l'ensemble de leurs réglages en fonction des formats, grammages et cadences des imprimés successifs à traiter. Leurs utilisateurs sont obligés de régler séparément et souvent d'une manière arbitraire, la vitesse de défilement des convoyeurs et la température des fours.
Dans le cas où le recyclage du surplus de poudre est obtenu par aspiration au travers d'un « cyclone », les couteaux circulaires rotatifs destinés à empêcher le papier de suivre la même trajectoire que la poudre, freinent, par le manque d'entrée d'air qu'ils provoquent à leur niveau, une bonne aspiration de la poudre. Il s'ensuit fréquem- ment que la périphérie de ces couteaux circulaires, défilant en contact avec la poudre et le papier, laisse des traces de poudre sur toute la longueur du papier ce qui est particulièrement gênant dans le cas de poudres colorées. Ce défaut se retrouve, sous une autre forme, au verso de l'imprimé. En effet, le convoyeur de poudrage est en contact avec toute la surface de l'imprimé et a, de ce fait, tendance à récupérer, malgré l'aspiration, des grains de poudre quelles que soient les précautions prises.
Les machines de thermogravure nécessitent pour un bon fonctionnement des nettoyages fréquents, car elles traitent de forte quantité de poudre à l'heure, dont une faible partie arrive bien à s'infiltrer à l'intérieur. Actuellement les opérations de nettoyage sont longues et peu pratiques du fait que les parties à nettoyer manquent d'accessibilité.
Ces machines demandent en cas d'incident mécanique ou autre des démontages longs et fastidieux qui entraînent des pertes de temps.
Lors de son passage à l'intérieur du four, le papier est violemment déshydraté ; il perd de sa tenue et ne la retrouve qu'après un laps de temps plus ou moins long en fonction de l'hygrométrie de l'air ambiant.
En cas d'incident, l'opérateur doit simultanément arrêter les convoyeurs, le poudrage et relever précipitamment le four tunnel sous peine que le papier bloqué dessous ne s'enflamme rapidement.
La réception des imprimés en relief pose des problèmes, car la tranche de la feuille qui se reçoit a tendance à se raccrocher sur les parties en relief de l'imprimé précédent.
La réception des imprimés en relief, sur ces machines, se trouve à plusieurs mètres de la presse à imprimer ce qui oblige l'opérateur à des aller et venues pour surveiller les deux machines.
Le brevet FR-A-2155 072 n'apporte pas de solution nouvelle aux insuffisances exposées. Le brevet BE-A-705048 concerne des imprimés en continu à partir de papier en bobine et non d'imprimés en feuille à feuille. Les brevets US-A-2230826 et français 2379458 présentent des solutions à la régulation thermique des fours tunnels mais ne résolvent pas le problème d'imprimés de faible largeur, tels que cartes de visite, traités à partir de four dont la largeur de passage est souvent 4 à 5 fois plus importante.
La présente invention vise à remédier à ces différents inconvénients et insuffisances et a pour objet la réalisation de machines de thermogravure comportant des caractéristiques apportant les moyens susceptibles de :

Réaliser de larges économies d'énergie en utilisant rationnellement les calories nécessaires, en fonction de l'imprimé à traiter.

Traiter simultanément 1 ou plusieurs types de poudre, de nature ou couleurs différentes.
Obtenir un imprimé dont la pellicule en relief présentera une certaine infusibilité et une bonne résistance mécanique.
Diminuer de manière très importante l'encombrement et principalement la longueur de ces machines.
Automatiser entièrement ces machines en fonction des formats, grammages et cadences.
Eviter au maximum de laisser sur l'imprimé, tant à son recto qu'à son verso, des traces ou des grains de poudre.
Simplifier et minimiser les différents nettoyages.
Permettre un démontage mécanique, aisé et rapide, des différents éléments, en supprimant au maximum tout outillage.
Incorporer à ces machines des humidificateurs pour réhydrater, au fur et à mesure, le papier dès sa sortie du four.
Relever le four, arrêter le défilement des convoyeurs et la tombée de poudre, simultanément, par une commande unique, en cas d'incident.
Recevoir l'imprimé du côté en relief sur la table de réception, de manière à ce que la tranche de l'imprimé suivant ne rencontre que le verso lisse de l'imprimé précédent.
Recevoir l'imprimé en relief à côté de la réception de la presse à imprimer.
Refroidir les rouleaux des convoyeurs métalliques.
La présente invention telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, vise à procurer des machines de thermogravure qui, en fonction de leur application précise, pourront comporter tout ou partie de ces caractéristiques. L'ensemble de ces caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après, d'un mode de réalisation de ces machines, donné à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés.
La figure 1 montre une vue d'ensemble d'une machine complète. La figure 2 représente une coupe transversale du four tunnel à cloisons mobiles. La figure 3 représente une coupe longitudinale de ce même four tunnel. Les figures 4 et 5 montrent un four et son dispositif de relevage. Les figures 6 et 7 montrent un cyclone pivotant et un convoyeur de poudrage. Les figures 8 et 9 montrent un ensemble représentant le mécanisme de démontage instantané d'un bras d'amenage et de rouleaux libres ou supportant l'ensemble des convoyeurs. La figure 10 représente un convoyeur de refroidissement. La figure 11 montre une molette de dépoussiérage se trouvant à l'intérieur du conduit d'aspiration. La figure 12 montre un rouleau refroidi par air.
La figure 1 représente en détail un corps ou bâti 13 de machine supportant un convoyeur d'amenage 12 des feuilles avec ses bandes transporteuses. Les feuilles imprimées, entraînées par les galets 9, passent dans la réserve des différentes poudres 10 compartimentées par les cloisons mobiles et réglables 11. La lame vibrante 14 détache du papier le surplus de poudre non retenu par l'encre et le renvoi à l'intérieur de la réserve 10. Le convoyeur métallique 8 transporte le papier sous le four tunnel 4. Un matériau isolant 5 (laine de roche) évite la dispersion de la chaleur émise par les éléments chauffants 6. La cloison inférieure du four 3, calorifugée, est insérée à l'intérieur du convoyeur métallique 8: Le papier, en sortie du four tunnel, s'engage sur les bandes transporteuses du convoyeur de refroidissement 15 et passe sous le caisson soufflant 1 alimenté en air par l'orifice 2. Un aspirateur 16, monté sur le caisson d'aspiration 17, aspire au travers des bandes transporteuses l'imprimé en relief et le maintient plaqué, permettant ainsi de le véhiculer dans n'importe quelle position durant son refroidissement. Dans le cas de papier léger, l'air pulsé suffit à le maintenir sur les bandes transporteuses. Un humidificateur mouille légèrement les bandes transporteuses du refroidisseur, de manière à réhydrater le papier pendant son refroidissement. Il est constitué par un bac 22 contenant du liquide dans lequel un rouleau preneur 21 transfère au rouleau essoreur 19 le liquide, règle le débit du film et le transfère au rouleau mouilleur des bandes 18. Une porte d'accès 20, en matière plastique transparente, permet de surveiller le niveau du liquide et de réalimenter la réserve en temps voulu. L'imprimé en relief terminé se reçoit sur la table de récupération 7.
Les figures 2 et 3 représentent un corps de machine 13 sur lequel est installé un four tunnel constitué par un caisson 4 dans lequel est disposé le matériau isolant 5. La voûte 6A du four supporte et compartimente les éléments chauffants 6, en forme de tubes longitudinaux ou en serpentins. Les cloisons mobiles calorifugées 6B se déplacent latéralement et se règlent aux largeurs et emplacements désirés, reconstituant ainsi un four élémentaire à la largeur des imprimés à traiter. Une sonde infra-rouge 6C détecte le taux d'infra-rouge émis par le four et transmet ces données au régulateur thermique. Les cloisons latérales mobiles 6B sont supportées, à chaque extrémité du four, par les supports 23 et après réglage bloquées par les vis 23A. Les éléments chauffants 6 sont maintenus et alimentés électriquement, à leurs deux extrémités par des pinces élastiques 24 en acier inoxydable. Une des deux pinces est fixée sur une tige mobile 24A de manière à servir d'interrupteur en position relevée. L'isolateur en stéatite 24B évite la transmission du courant électrique de la pince à la tige. Ces fours, modulés en fonction des imprimés à exécuter, permettent de larges économies d'énergie et diminuent considérablement le prix de revient des imprimés en relief. Les éléments électriques peuvent être remplacés par tout autre moyen de chauffage obtenu à partir de gaz, air chaud, four cloisonné haute fréquence, etc...
Les figures 4 et 5 montrent un four tunnel comportant son dispositif de relevage et de verrouillage. Sur le bâti 13 est fixé le support 25 du four 4 avec son axe d'articulation 25A. Les vérins de relevage 25B s'articulent sur les axes 25C. En position basse de fonctionnement, le doigt d'accrochage 26 du four est verrouillé par le crochet de retenue 27 maintenu à l'aide de l'électroaimant 28 en tension. En cas de coupure de courant, l'électroaimant 28 libère le crochet 27 qui pivote sur son axe 27A et est rappelé par le ressort 27B. Le four se trouve déverrouillé et remonte par la poussée de ses vérins 25B en position de repos. L'interrupteur 24A et le convoyeur métallique 3 situent la position et le mouvement du four par rapport à la machine. Par ce principe, un interrupteur commande simultanément l'électroaimant, le moteur des convoyeurs et le vibreur actionnant le bac à poudre de telle sorte que, d'un seul geste, l'opérateur stoppe : les convoyeurs, la tombée de la poudre et soulève le four. Cette manière de procéder évite, en cas d'anomalie de fonctionnement, d'enflammer le papier et de laisser la poudre s'accumuler inutilement.
Les figures 6 et 7 représentent un dispositif de poudrage traditionnel dont le cyclone 29 est solidaire du tube coulissant 29A de manière à pivoter autour de la tige de guidage 29B fixée au bâti de la machine, de manière à libérer totalement le cyclone du corps de la machine, pour rendre toutes interventions, sous le cyclone, aisées. Pour libérer le cyclone, il suffit de dévisser l'écrou de maintient 29C, le ressort 29D de relevage soulève le cyclone et lui permet de pivoter. Le convoyeur de poudrage 30 est moulé dans du caoutchouc et comporte en surface de fines nervures longitudinales sur lesquelles l'imprimé repose et a de faibles contacts, rendant ainsi difficile la possibilité de retenir des traces de poudre. La buse d'aspiration 31, par laquelle le surplus de poudre est aspiré, avant recyclage, est solidaire du bâti et est munie, à la place des molettes circulaires équipant habituellement les cyclones, de molettes crantées selon figure 11. Les molettes, actionnées d'un mouvement rotatif, ont pour action d'éviter au papier de suivre la trajectoire de la poudre, à l'intérieur du cyclone, lors du passage sous la buse d'aspiration. Ces molettes présentent l'avantage de ne pas laisser de traces de poudre sur l'imprimé, par effet mécanique, du fait qu'elles ne sont en contact avec le papier et la poudre que par de fines pointes. Par ailleurs, l'air aspiré circule librement entre chaque pointe, favorisant ainsi une bonne entrée d'air dans la buse et de ce fait, un excellent dépoussiérage.
Dans le cas du traitement en feuille à feuille utilisant des poudres de différentes couleurs ou granulométrie, Figure 1, les tubes aspirants sont remplacés par deux buses d'aspiration 2A, munies de molettes crantées selon figure 11. Avec ce mode de poudrage, l'on réalise simultanément, un imprimé comportant des parties en relief de différentes couleurs ou épaisseurs. L'on peut par exemple traiter des poudres à pigmentation métallique ou autre, en même temps que des poudres translucides et éventuellement intercalées avec des zones non poudrées, dans le cas de caractères très fins ou dans le but de contraster des parties en relief avec d'autres sans. De cette même manière, l'on sélectionne la granulométrie de la poudre d'un compartiment à un autre. Dans le cas où ces machines sont destinées à traiter des imprimés de petit formats, une variante est apportée au niveau des cloisons mobiles 11 et statiques de poudrage qui séparent les différentes poudres 10. Les cloisons mobiles sont doublées par des séparateurs rotatifs ayant pour fonction d'entraîner l'imprimé pendant son passage dans la poudre. Ils remplacent et doublent l'action des galets d'entraînement 9. Les cloisons mobiles peuvent être montées sur un axe transversal. D'autres dispositifs de poudrage pourront être employés pour donner un résultat identique. Par exemple, l'imprimé sera margé, sur la machine, par un moyen connu et passera successivement sous un certain nombre de poudreurs élémentaires, utilisant le principe de recyclage du type «cyclone», chacun traitant une zone de l'imprimé. Les bacs distribuant la poudre seront obturés et ne laisseront passer la poudre que dans les parties désirées.
La figure 8 représente un bras démontable 32 supportant le rouleau démontable 32A entraînant les bandes transporteuses 32B de l'imprimé. Le bras s'articule sur l'axe 32C du rouleau. L'axe 32C pénètre dans son support 32D et verrou 32E fixés au bâti 13 de la machine. Le coulisseau 32F permet le verrouillage du bras au bâti. Le rouleau démontable 32A est muni, en bout, d'un engrenage 32G qui prend son mouvement sur l'engrenage 32H, menant, lui-même entraîné par la poulie 321. Ce type de bras supporte les convoyeurs d'amenage, à l'entrée de la machine et de refroidissement en sortie du four. Ils sont démontables et remontables en quelques instants, sans outillage.
La figure 9 montre un des rouleaux supportant l'ensemble des convoyeurs de la machine. Ce rouleau 33 permet un accouplement instantané avec la poulie d'entraînement 33A mise en mouvement par la courroie d'entraînement général. La poulie 33A et le rouleau 33 comportent chacun un fraisage. Les fraisages sont complémentaires et forment ainsi un crabot. Un bossage 33B est fixé au bâti 13 de la machine et est relié à la poulie par le rouleau 33C. L'axe 33D est relié au rouleau 33 par deux roulements. Le montage ou démontage du rouleau s'effectue en engageant ou désengageant l'axe 33D du support 33E fixé au bâti et en extrayant la rotule de l'axe de la poulie d'entraînement 33A. En pivotant le cyclone, l'ensemble des convoyeurs et bras sont démontables, sans outillage et en très peu de temps, d'où une grande facilité de dépannage et de nettoyage de l'ensemble de la machine. Le cyclone ou l'aspirateur de dépoussiérage du poudreur à poudres multiples, seront munis d'un flexible, genre flexible ménager et serviront au nettoyage facile de ces machines.
La figure 10 représente en détail le dispositif de refroidissement de l'imprimé. Le convoyeur métallique 8 fixé sur le bâti 13 passe sous le four tunnel 4 et amène l'imprimé vers le convoyeur de sortie muni de bandes transporteuses 15. L'aspirateur d'air 16 fixé au caisson aspirant 17, aspire au travers des bandes transporteuses 15 l'imprimé en relief et le maintient jusqu'à l'entrée du bac de réception 7. Les petites courroies 34 intermédiaires, sont intercalées entre les bandes et circulent sur les rouleaux supportant les bandes transporteuses qui transmettent leur humidité au papier pendant son refroidissement. D'autre part, cette humidité accélère par échange calorifique, le refroidissement du verso du papier. Cet humidificateur est constitué d'un bac, servant de réserve d'eau 22 dans lequel vient puiser un rouleau preneur 21 qui transfère un film d'eau au rouleau essoreur 19 qui le dose et le transfère lui-même au rouleau mouilleur 18 des bandes. Une porte d'accès translucide 20 permet de réalimenter la réserve en liquide. Dans le cas de papier léger, l'aspiration peut être supprimée, l'air pulsé suffisant à maintenir l'imprimé sur les bandes transporteuses. Le bras de réception est amovible. Il peut être positionné et travaillé à l'horizontal ou dans d'autres positions, dans le cas où l'imprimeur dispose de place et préfère, pour des raisons personnelles, travailler de cette façon. Le bac de réception 7 du papier récupère le papier du côté de la presse à imprimer, le relief étant vers le bas, de telle sorte que la tranche des feuilles s'entassant ne rencontre que la partie lisse du verso du papier et évite ainsi de se rouler. La réception du papier dans cette zone évite de la fatigue à l'opérateur et lui permet une surveillance facile de ces deux machines. Ce mode opératoire selon l'invention, permet en le maintenant sur les convoyeurs, de véhiculer l'imprimé sur n'importe quel plan, réalisant ainsi de très larges économies de place au sol. Il peut être, dans le cas de machine hyper-compacte, étendu au four tunnel qui pourra travailler dans n'importe quelle position. La manière de plaquer le papier sur le convoyeur importe peu, seul compte le fait que le papier ne forme plus qu'un avec les différents convoyeurs.
La figure 11 représente une molette dentée équipant la buse d'aspiration du cyclone.
La figure 12 représente un rouleau d'entraînement 35 du convoyeur métallique passant sous le four tunnel, continuellement refroidi par de l'air prélevé dans la canalisation servant à alimenter le bras de refroidissement. L'air pulsé passe au travers de l'axe du rouleau 35 et refroidit la poulie d'entraînement 35B et les roulements 35C. L'air réchauffé échappe à l'autre extrémité de l'axe et est évacué vers l'extérieur.
Pour permettre une impression recto verso et donner des propriétés mécaniques au film en relief, un générateur équipé de lampes ultraviolettes sera intercalé entre le four et le refroidisseur. Cette source de radiations ultra-violettes polymérise et infusibilise la pellicule en relief. Les résines employées appartiennent aux groupes des résines vinyliques, acryliques, etc... La transformation moléculaire amenant une certaine infusibilité est obtenue par des adjuvants et catalyseurs minéraux ou organiques et sous l'action de réactions internes de courte longueur d'onde UV ou laser.
Un asservissement de ces machines est obtenu à partir d'un ensemble informatique qui prend en compte le format de l'imprimé, son grammage et les cadences affichées. Cet ensemble traite ces différentes données et réalise un automatisme complet. Une sonde infra-rouge détecte le taux d'infra-rouge émis par le four et transmet ces données au régulateur thermique et à la commande du moteur entraînant les convoyeurs. Un équilibre s'établit, basé sur le fait que lorsque la température du four descend, instantanément le moteur ralenti, pendant le laps de temps nécessaire au régulateur thermique pour compenser ce refroidissement et vice versa. Un espace suffisant est laissé entre chaque feuille pour absorber ces légères différences de vitesse des convoyeurs, de manière à ce que les feuilles à l'entrée de la machine ne viennent jamais se superposer.
L'ensemble de ces améliorations dotant ces machines apporte, à leurs utilisateurs, des facilités d'emploi, de grandes économies de place et d'énergie et améliore la qualité du travail, ce qui favorise largement le développement de la thermogravure. Par ailleurs, le fait de pouvoir traiter, simultanément, des poudres de différentes grosseurs ou couleurs, de modifier, dans certains cas, le film en relief pour lui donner des caractéristiques différentes, ouvre des voies nouvelles d'applications du procédé qui trouvera son utilité, en dehors de l'ensemble des travaux commerciaux et publicitaires, dans des domaines aussi variés que les impressions en continu (papiers peints, papier d'emballage, étiquettes) ou décoration de panneaux tels que aggloméré, tôle d'aluminium, acier etc...

Claims

1. Machine de thermogravure comprenant en combinaison :

des moyens (10, Fig. 1) permettant de déposer une pellicule de poudre fusible à la chaleur sur l'encre humide d'une impression fraîche en feuille à feuille ;

des moyens (4) permettant de chauffer les feuilles pour fondre la pellicule de poudre, les moyens de chauffage ayant une entrée et une sortie ;

des moyens (8) pour faire avancer continuellement et horizontalement les feuilles depuis la machine à imprimer au travers des moyens de chauffage ; et

des moyens de convoyeur de refroidissement (15) pour refroidir les feuilles sortant des moyens de chauffage, caractérisé en ce que les moyens du convoyeur de refroidissement (15) s'étendent vers le haut depuis la sortie des moyens de chauffage, s'incurvent en retournant à une section généralement horizontale située au-dessus des moyens de chauffage (4) qui se termine dans une table de réception (7) située au-dessus des moyens de déposition (10).

2. Machine de thermogravure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens du convoyeur de refroidissement comprennent :

une pluralité de sections de convoyeur (15) montées les unes après les autres et entraînées pour définir le chemin pour les feuilles jusqu'à la table de réception ;

des moyens de soufflerie (1, 2) passant transversalement au travers des sections de convoyeur de manière que durant le transport les feuilles soient retenues en place par friction dans le chemin défini par les sections de convoyeur.

3. Machine de thermogravure selon la revendication 2 caractérisée en ce que des caissons (1) s'étendent tout le long de l'ensemble du convoyeur pour passer l'air transversalement au travers de l'ensemble du convoyeur.

4. Machine de thermogravure selon la revendication 3 caractérisée en ce qu'un caisson négatif (17) est monté sur le côté de l'ensemble du convoyeur opposé à celui qui transporte les feuilles, l'ensemble du convoyeur constituant une paroi du caisson négatif et ayant des ouvertures pour le passage de l'air transversalement au travers de l'ensemble du convoyeur ; et que des moyens de soufflerie (16) sont prévus pour aspirer l'air au travers des ouvertures et le souffler du caisson négatif.

5. Machine de thermogravure selon la revendication 4, caractérisée en ce que : .

l'un des caissons est un caisson positif inclus, c.-à-d. en surpression, ayant une paroi soufflante proche de l'ensemble du convoyeur qui transporte les feuilles s'étendant le long de l'ensemble du convoyeur, définissant un espace entre la paroi soufflante et l'ensemble du convoyeur pour le passage des feuilles ; et

des moyens de soufflerie soufflent l'air au travers d'une pluralité d'ouvertures pratiquées dans la paroi soufflante.

6. Machine de thermogravure selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'ensemble du convoyeur et les caissons s'incurvent vers le haut depuis la sortie des moyens de chauffage (4) puis s'étendent au-dessus de ses moyens de chauffage ; et des moyens d'humidification (18 à 22) pour ajouter de l'humidité aux feuilles pendant leur trajet dans l'ensemble du convoyeur.

7. Machine de thermogravure selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens d'humidification comprennent :

un réservoir (22) contenant un liquide, monté à l'extrémité de l'ensemble du convoyeur ; et

un ensemble de rouleaux (18 à 21) dont un tourne dans le liquide du réservoir pour transférer un film de liquide à l'ensemble du convoyeur.

8. Machine de thermo^gravure selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'ensemble de convoyeur comprend un rouleau (32, Fig. 8) situé à la sortie des moyens de chauffage, sur lequel une courroie (32B) de la première section du convoyeur est tendue, le rouleau ayant un engrenage (32G) monté à une extrémité pour s'engager avec un engrenage (32H) des moyens d'entraînement pour entraîner la première section du convoyeur, l'extrémité du rouleau opposé à l'engrenage ayant un axe qui s'engage dans une gorge faite dans un support (32F) fixé sur la machine, permettant de dégager l'ensemble du convoyeur de la machine sans outil, en retirant l'axe de la fente et en désengageant les engrenages.

9. Machine de thermogravure selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comprend de plus une clé amovible (32E) qui s'engage dans le support transversalement à la fente pour retenir l'axe dans la fente.

10. Machine de thermogravure selon la revendication 9, caractérisée en ce que la première section du convoyeur a un second rouleau (33, Fig. 9), opposé à celui situé à la sortie des moyens de chauffage qui comprend :

une pièce d'entraînement (33A), rotative, montée sur un côté de la machine et qui a une extrémité libre ;

un manchon rotatif (33) supporté de l'autre côté de la machine et ayant une extrémité libre ; et

des moyens d'accouplement pour engager facilement les extrémités libres et faire tourner le manchon avec la pièce d'entraînement.

11. Machine de thermogravure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens (10) permettant de déposer une pellicule de poudre comprennent des moyens de division (11) pour diviser longitudinalement en segments parallèles définissant des compartiments séparés pour contenir la poudre, permettant de déposer sur le matériau différents types de poudre.

12. Machine de thermogravure selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens de division comprennent au moins une cloison mobile (11), insérée dans le réservoir, parallèle au chemin, séparant le réservoir en au moins deux sections séparées, pour contenir chacune de la poudre.

13. Machine de thermogravure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens pour déposer de la poudre comprennent :

le réservoir (10), au travers duquel passe le matériau ; et

au moins une cloison verticale (11), placée dans le réservoir, parallèle au chemin, pour diviser le réservoir au moins en deux sections séparées, chaque section pouvant contenir un type de poudre différent ; le bord inférieur de la cloison ayant un espace avec le fond du réservoir pour permettre au matériau de passer sous la cloison ; et la cloison étant mobile dans différentes positions latérales pour changer les largeurs des sections séparées.

14. Machine de thermogravure selon la revendication 13, caractérisée en ce que les cloisons sont montées sur un axe transversal.

15. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déposition comprennent en plus :

des moyens de vibration (14), situés le long du chemin après le réservoir et avant les moyens de chauffage, dans un plan incliné, au-dessus du réservoir pour faire vibrer le matériau et enlever la poudre des endroits n'ayant pas d'encre humide et la faire glisser par vibration pour retourner dans le réservoir ;

des moyens d'aspiration (2A) situés le long du chemin après les moyens de vibration et avant les moyens de chauffage pour enlever du matériau, dans les endroits sans encre humide, toute trace de poudre restant après les moyens de vibration.

16. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de déposition comprennent en combinaison :

un ensemble de poudrage du type cyclone (29, Fig. 6, 7), ayant des moyens pour alimenter par gravité une pellicule de poudre sur le chemin, pour recouvrir de poudre le matériau imprimé, l'ensemble cyclone ayant des moyens de recyclage par aspiration pour enlever du chemin et du matériau imprimé la poudre qui n'a pas été en contact avec l'encre humide, les moyens d'aspiration comprenant une buse (31), montée en travers du chemin et une pale, située en amont de la buse, les moyens d'alimentation et la pale étant incorporés dans un habillage ; et

des moyens de montage (29A, 29B) pour monter de manière pivotante l'habillage du cyclone par rapport au bâti de la machine et pour sélectivement faire pivoter l'habillage comprenant les moyens d'alimentation et la pale dans une position ouverte, en dehors du chemin des feuilles, pour le nettoyage.

17. Machine de thermogravure selon la revendication 16, caractérisée en ce que l'habillage est séparé de la buse (31, Fig. 11) quand il est pivoté en position ouverte, laissant la buse montée en travers du chemin.

18. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en plus :

une pluralité de molettes, séparées les unes des autres le long d'un axe situé en travers de la buse, les molettes étant rotatives et adaptées pour être en contact, le matériau imprimé se trouvant sur le chemin, pour lui éviter d'être attiré dans la buse quand il passe en dessous ;

au moins quelques-unes des molettes étant dentées sur leur périphérie circulaire.

19. Machine de thermogravure selon la revendication 18, caractérisée en ce que plusieurs molettes sont montées sur un axe dans la buse, quelques-unes au moins ont une périphérie dentée, les molettes étant espacées les unes des autres et adaptées pour être rotativement en contact avec le matériau imprimé et lui éviter d'être attiré dans les moyens d'aspiration.

20. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de chauffage comprennent :

un capot monté au-dessus du chemin (4, Fig. 2, 3), ayant une entrée et une sortie, pour permettre au matériau imprimé de passer à l'intérieur, le capot étant muni de cloisons (6B, 6C) de côté longitudinales, situées au-dessus du chemin, définissant une zone de chauffage ; et

des moyens pour faire varier la largeur en variant la distance entre les cloisons de côté, pour modifier la largeur de la zone de chauffage en fonction des matériaux imprimés de largeurs différentes.

21. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens pour faire varier la largeur comprennent :

une paire de parois latérales (6B, Fig. 2, 3), longitudinales, supportées par le capot ; et

des moyens (23) pour déplacer en la glissant au moins une des parois latérales longitudinales près ou loin de l'autre paroi.

22. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de source de chaleur comprennent une pluralité d'éléments chauffants longitudinaux (6, Fig. 3), s'étendant à l'intérieur du capot, parallèles les uns aux autres ; et des moyens (24) pour envoyer sélectivement l'énergie aux éléments chauffants de telle sorte que les éléments choisis puissent être privés d'énergie alors que les autres ne le sont pas.

23. Machine de thermogravure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de chauffage pour fondre la poudre comprennent une isolation thermique (5, Fig. 8), montée sur la machine au-dessus du chemin, cette isolation ayant une entrée et une sortie pour permettre au matériau imprimé de passer à l'intérieur.

24. Machine de thermogravure selon la revendication 23, caractérisée en ce que les parois longitudinales mobiles sont supportées, à chaque extrémité du four, par des supports (23) munis d'un système de blocage (23A) après réglage de .la largeur.

25. Machine de thermogravure selon la revendication 24, caractérisée en ce que le capot a un côté isolé thermiquement, situé à l'extérieur de chaque paroi latérale.

26. Machine de thermogravure selon la revendication 25, caractérisée en ce que :

le capot est mobile entre une position fermée se trouvant proche du chemin et une position ouverte éloignée du chemin ; et

les moyens de sécurité déverrouillent automatiquement le capot de sa position fermée pour le mouvoir en position ouverte si les moyens pour faire avancer le matériau s'arrêtent.

27. Machine de thermogravure selon la revendication 26, caractérisée en ce que les moyens de sécurité comprennent :

des moyens de levage (25B, Fig. 5) pour soulever le capot en position ouverte ;

des moyens de verrouillage (27, 27A, 27B) pour maintenir le capot en position fermée ; et

des moyens de signal (28) pour relâcher le verrouillage du capot si les moyens pour faire avancer le matériau s'arrêtent.

28. Machine de thermogravure selon la revendication 27, caractérisée en ce que les moyens de signal comprennent un électroaimant (28) actionné électriquement.