Procédé de fabrication de ferrochrome. Dans le brevet principal, on a décrit un procédé de fabrication du manganèse au moyen de l'oxyde de manganèse.
Le présent brevet additionnel a pour objet la fabrication de ferrochrome d'après un procédé analogue, en partant d'une masse, renfermant le chrome et le fer à, l'état oxydé par exemple d'un mélange de sesquioxyde de fer et de chrome ou de chromite naturelle, additionnée s'il y a lieu, d'une nouvelle quantité d'oxyde de fer pour obtenir le ferro- chrome à la teneur voulue.
Suivant ce procédé on mélange à ladite ruasse la quantité de charbon nécessaire pour en obtenir la réduction, et on soumet ce mélange à l'action d'une flamme obtenue par la combustion de combustible finement pulvé risé dans de l'air fortement chauffé, en pro portion déterminée pour que cette combustion ne donne pratiquement pas d'acide carbonique.
Le combustible peut être constitué par exemple par de la farine de charbon, qui doit être assez fine pour que sa combustion soit instantanée, ou presque instantanée; et être en proportion suffisante pour réduire l'acide carbonique provenant de la combustion, ou fourni par le charbon et la vapeur d'eau que pourrait apporter le charbon ou l'air qui projette ce dernier, de telle sorte que la flamme produite ne se compose pratiquement que d'oxyde de carbone, d'hydrogène ou d'azote, gaz rigoureusement inactifs par rap port à l'alliage libéré, lequel est, par défini tion, éminemment oxydable.
Le charbon ainsi projeté à l'état de farine sera, de préférence, un charbon maigre.
La farine de charbon peut être remplacée par exemple par des huiles oui hydrocarbures quelconques, finement pulvérisés, sous cette condition que la quantité d'air employé soit déterminée pour brûler le carbone sous forme d'oxyde de carbone, et que l'hydrogène reste non brûlé.
La combustion de la farine de charbon fin sous forme d'oxyde de carbone, permet d'obteuir une température de 2,200 C environ, lorsque l'air employé est fortement chauffé préalablement dans un appareil approprié, et cette température peut être encore dépassée si la farine de charbon ou l'hydrocarbure .out eux-niémes préalablement cliau$ës.
Pour la réalisation dit procédé, on peut employer par exemple un four à réverbère avec chambres de récupération de chaleur tel que celui qui est décrit, à titre d'exemple; dans le brevet principal.
Lorsque le four est porté à la température convenable, on introduit sur la sole des sesquioxy des de fer et de chrome mélangés ou de la cbromite naturelle préalablement mélangée de la quantité de charbon nécessaire et suffisante pour effectuer la réduction conr- pléte. On peut y ajouter aussi le fondant nécessaire.
Dans le cas de l'emploi de la chromite naturelle, on peut lui ajouter, s'il y a lieu, une nouvelle quantité d'oxyde de fer pour obtenir le ferrochrome à la teneur voulue.
Sous l'action de la température élevée du four, le composé oxygéné (sesquioxydes ou chromite) est réduit par le charbon en don riant du ferrochrome et de l'oxyde de carbone, sans qu'aucune réaction inverse rie puisse se produire puisque la flamme, pratiquement exclusivement composée de gaz inertes, n'a pas d'action sur l'alliage produit. 1-.es métaux réduits fondent en môme temps que la gangue se combine au fondant- ajouté et forme le laitier qui surnage.
On effectue la coulée du laitier et du ferrochrome, après affinage si cela est nécessaire.
Les gaz produits par le four étant com posés essentiellement d'oxyde de carbone, d'azote et dune petite fraction d'hydrogène out une grande valeur comme combustible.
Le procédé petit aussi être réalisé avan tageusement par exemple dans un four rotatif horizontal ou de préférence légèrement incliné, établi dans les conditions indiquées dans le brevet principal.