CH91945A - Procédé et dispositif pour l'équilibrage de masses rotatives. - Google Patents

Procédé et dispositif pour l'équilibrage de masses rotatives.

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CH91945A
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Luigi Dr Ing Ricci Carlo
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  • Turbine Rotor Nozzle Sealing (AREA)

Description


  Procédé et dispositif pour     l'équilibrage    de     masses    rotative.    La présente invention a pour objet un  procédé dont l'application permet     d'effectuer     rapidement et avec toute exactitude l'équi  librage de masses rotatives ou rotors (rotors  de turbines, de machines électriques, roues.  poulies, arbres,     hélices    etc.) ainsi qu'un dis  positif pour sa mise en     (euvre.     



       Dans    ledit but; le rotor à équilibrer est  monté sur     Lui    appareil comportant deux paliers  mobiles parallèlement à un plan, par exemple  horizontalement et supportés par des rouleaux  ou billes, ainsi que des ressorts agissant sur  ces paliers, et, dans le cas du dispositif reven  diqué, des     moyens    pour engager successive  ment ces paliers de façon     'r    permettre seule  ment leur     rotation    autour d'un axe normal  audit plan.

   Pour l'application du procédé en  question, on a recours à des dispositifs per  mettant de déterminer la phase du mouvement  oscillatoire que le rotor acquiert lorsqu'il est       deséquilibré    (par exemple le dispositif décrit  dans le brevet n  91385), et on calcule ensuite  la direction, le sens et la valeur des forces  perturbatrices et par là les masses de     correc.          tion    devant être ajoutées art rotor pour le  rendre équilibré.    D'après le procédé, objet de cette inven  tion, on examine séparément les mouvements       oseillatoires    du rotor qui ont lieu lorsque l'un  ou l'autre de deux points de son axe de  rotation restent fixes.

   Dans le dispositif connu,  les deux paliers étant soumis à l'action de  ressorts, il y a, en     général,    deux vitesses de  résonance, pour lesquelles les oscillations  produites par les forces perturbatrices     pren-          ttent    des valeurs considérables, ces oscillations  ayant lieu chacune autour d'un point de l'axe       (nmud)    qui lui est propre. Pour la mise en       #uvre    du procédé, on peut utiliser, par exemple,  les     ntouvcrnents    oscillatoires autour de ces       rtcxuds,    ou bien on peut     fixer    successivement  deux points de l'axe, par exemple en en  gageant les paliers comme susdit.  



  La position des deux centres d'oscillation  étant connue, respectivement la. position des       nu        uds    ayant été déterminée. on cherche la  phase de la force perturbatrice     provoquant     l'oscillation autour     d'un    des centres, séparé  ment ou en même temps que son     intensité,     que l'on     mesure    en appliquant sur le rotor  de petites masses additionnelles de chacune  desquelles on connaît le moment statique      par rapport      < t.    l'axe de rotation, c'est-à-dire  le     produit    d<B>e</B> la masse (ou poids) par sa  distance de     l'axe    même.  



       4)n    arrive par là à trouver le plan, le  sens et l'intensité du moment statique de la       masse    de correction qu'il faut appliquer au  rotor, dans un plan donné normal à son axe  de rotation, pour éliminer son oscillation  autour du centre considéré. Une opération  analogue est répétée, avec des précautions       appropriées,    pour     l'oscillation    autour de l'autre  centre; après quoi le rotor est complètement  équilibré.  



  Sur le dessin annexé, donné à titre       d'eï@einple,    les     fig.l,    2 et 3 montrent en       plan,        élévation    frontale et élévation latérale  le schéma     el'un    appareil     d'équilibrage    sur       lecltiel    est monté un rotor à équilibrer     portant     à chaque     esirémité    de son axe le disque  mentionné     dans    le brevet cité;

   à     fig.    1 et 2  sont     indiqués    les     naeuds    Ni et     N2    dont il  est     question    ci-dessus, ainsi que les plans     Zi     et     ,-.-2        limitant    le rotor et sur lequel on peut  appliquer les     allasses    additionnelles et de cor  rection;

    La     fig.    4     montre    comment les phases des       mouvements    oscillatoires mesurées et) faisant  tourner la     masse    dans les sens opposés et à  la même     vitesse,    permettent de déduire la       plï < 9e    de la force perturbatrice;

   elle montre  aussi le     parallélogramme    des forces à l'aide  duquel, étant connu le moment statique d'une       ina9se        additionnelle    et étant connues les       directions    (phases) des forces perturbatrices       dcterminées    avant et après l'application de  cette masse additionnelle, on déduit aussi       l'intensité    de la force perturbatrice préexis  tante;

    La     fig.        ë>    montre le graphique devant être  exécuté pour déterminer en même temps la  phase et l'intensité de la force perturbatrice  en les déduisant des mesures faites avec       l'application    successive de deux masses addi  tionnelles connues ;  La     fig.        G    montre le graphique à l'aide       duquel    on peut vérifier la position d'un des       n#-uds    par l'application successive, dans let    deux plans     =i    et     7.-    de masses additionnelle  connues;

    La     fig.    7 montre le graphique relatif aux  opérations à     effectuer    lorsqu'on ne peut pas  faire tourner le rotor dans les deux sens  avec la même vitesse;  La     fig.8    montre, en élévation latérale,  un des paliers pourvu des     organes    pour sou  pivotement, et les     fig.    9 et<B>10</B> montrent  respectivement en plan et en élévation une  autre forme d'exécution du dispositif per  mettant     d'engager    l'un ou l'autre des paliers  mobiles de façon à permettre seulement sa  rotation autour d'un axe vertical.  



  L'appareil d'équilibrage     (fig.    1-3) com  prend deux appuis 1 dont     l'écartement    peut  être adapté au rotor à équilibrer; chaque  appui 1 se termine supérieurement par un  plan horizontal sur lequel appuie, avec inter  position de rouleaux ou coussinets à billes 2,  un palier mobile 3 dans lequel est logé un  des bouts de l'axe du rotor 4. Chaque palier 3  est sous l'action de deux ressorts hélicoïdaux  et coaxiaux 5, dont     haxe    est perpendiculaire  à l'axe du rotor, et dont les extrémités ap  puient contre des épaulements 6 de l'appui,  ces épaulements pouvant comporter des dis  positifs à vis pour régler la tension initiale  des ressorts.  



  Le rotor est habituellement actionné par  une courroie     verticale    de façon que sa ten  sion n'ait aucune influence sur les ressorts  et il est utile de pouvoir faire     varier    la  vitesse entre des limites assez     éloignées    et  de pouvoir renverser le sens de la rotation.  



  Chaque palier 3     petit    comporter des moyens       (iig.    8, 9 et<B>10)</B> permettant de le pivoter de  façon à lui rendre possible seulement la ro  tation autour d'un axe vertical passant par  le centre du palier. Cela peut être réalisé       (fig.    8) à l'aide d'un pivot à axe vertical î  fixé à l'appui, au-dessous du palier mobile 3.

    qui comportera un siège approprié correspon  dant; il est utile que le pivot et     soit    siège  aient forme tronconique avec la base la plus  réduite en haut, et avec une faible conicité;  le pivot est enfin rendu mobile     axialement     par exemple à l'aide d'un filetage, de façon      à pouvoir être engagé avec le siège cor  respondant du palier ou à pouvoir en être  retiré complètement pour laisser libre le palier.  



       I'ri    tel pivotement peut aussi être réalisé       (fig.    9 et 10) en munissant le palier mobile  de deux expansions latérales 8, limitées par  deux portions d'une surface cylindrique dont  l'axe coïncide avec celui autour duquel le  palier doit tourner, cet axe devant couper  l'axe de rotation du rotor; contre ces expan  sions on appliquera, aux deux côtés, des       rouleaux    pivotés autour d'axes verticaux pou  vant être éloignés ou rapprochés de façon à  rendre libre ou engager le palier mobile.  



  Pour les opérations décrites ensuite,  titre     d'exemple,    l'appareil d'équilibrage peut  être employé soit avec tous les deux paliers 3  libres (c'est-à-dire saris pivotement et assu  jettis     seulement        élastiquement    par les res  sorts) soit avec les deux paliers successive  ment pivotés, mais un seulement à la fois,  un d'eux devant demeurer libre.  



  Dans les deux cas, à chaque bout de  l'axe du rotor, on monte un dispositif per  mettant de     mesurer    la     phase    et     l'amplitude     du mouvement oscillatoire     d'uri    point de l'axe  du rotor, tel que par exemple un des dis  positifs décrit dans le brevet cité. Ce dis  positif     comporte    un     disque    10, opaque, calé  sur l'arbre du rotor perpendiculairement à  son axe et percé de deux fentes en spirale  d'Archimède ayant leur pôle sur l'axe, et     un     même pas, et décalées de 180   une par rap  port à l'autre.

   Derrière le disque et adjacent  à lui est monté un écran translucide 11 ayant  un mouvement conforme (avec amplification,  dans le cas du dessin) à celui d'an point de  l'axe de rotation du rotor; sur l'écran 11  sont marquées des échelles qui, pendant le  mouvement, regardées à travers le disque,  donnent une image sur laquelle on lit direc  tement la phase et l'amplitude du mouve  ment oscillatoire en examen.  



  Dans le cas où l'opération d'équilibrage  est     effectuée    avec les deux paliers libres,  sans pivotement, on fait. tourner la masse à  des différentes vitesses progressivement crois  santes. On trouvera deux vitesses de résonance         m    et     n2    qui     diffèrent    ordinairement de beau  coup; elles sont caractérisées par l'amplitude       maximum    des oscillations provoquées par les  forces perturbatrices; cette amplitude atteint  un maximum à chacune desdites vitesses de  résonance et est très petite ou     pratiquement     nulle pour- des vitesses éloignées de celles  de résonance.

   A chacune des deux vitesses  de résonance, il se produit un mouvement  oscillatoire horizontal qui est très à peu près  une rotation autour d'un point de l'axe du  rotor; ce point est appelé     ,.noeud--    et il y     a.     deux     naeuds        Y,    et correspondant respec  tivement aux deux vitesses de     résonance    ri,  et De ces     n#uds,    l'un se trouve à l'ex  térieur de la portion d'axe comprise entre  les centres des deux paliers, tandis que l'autre  est compris entre les mêmes centres des  paliers.  



  Si les deux vitesses de résonance ont des  valeurs assez écartées entre elles, comme  c'est ordinairement le cas, les deux oscilla  tions autour des     naeuds    sont distinctes,     c'est-          à-dire    lorsqu'une d'elles présente son ampli  tude maximum, l'autre est     pratiquement    nulle.  Elles     peuvent    par     là,    être considérées et éli  minées séparément.  



  II faut trouver par des essais la position  des deux     naeuds.     



  La position du     n#ud    correspondant à. une  des     dscillations    peut être déterminée en étu  diant cette oscillation à     l'aide    des deux dis  positifs montés aux extrémités de l'axe du  rotor.  



  En lisant en même temps la phase sur  les deux dispositifs, et en comptant les angles  à     partir    du même zéro et dans le même  sens, si les lectures sont égales, le     n#ud    se  trouve à l'extérieur de la portion de l'axe  de rotation comprise entre les deux disques;  si les lectures     diffèrent    de 180  , le     n#ud    se  trouve à l'intérieur de ladite portion.  



  En tout cas, ces distances des points de  montage des dispositifs sont directement pro  portionnelles aux amplitudes des oscillations  des points mêmes, ces oscillations étant lues  en même temps sur les deux dispositifs, le       n#ud    est donc     complètement    déterminé.      On passe ensuite à chercher la phase ou  direction de la force perturbatrice provoquant  l'oscillation autour d'un des     noeuds;    cela est       effectué    de façon analogue à celle indiquée  par     Stodola    dans l'ouvrage "Die     Dampf-          turbinen",    en faisant usage des dispositifs  décrits.  



  On maintient donc le rotor à la vitesse  de résonance correspondant au     noeud    con  sidéré, et on lit la phase du mouvement  oscillatoire sur le dispositif le plus éloigné  du     n#ud;    on fera de même (si possible) avec  le rotor tournant en sens opposé, mais à une       vitesse    exactement égale.  



       Les    deux phases lues sur les dispositifs  fixent les directions des     vecteurs-déplacements,     c'est-à-dire des vecteurs qui, en tournant avec  le rotor, donnent. par leurs projections hori  zontales, les déplacements instantanés des       mom        ements    harmoniques du point oscillant  considéré.  



  L a direction de la force perturbatrice f  provoquant cette oscillation est la bissectrice  de l'angle simple compris entre les deux       vecteurs-déplacernents,    et dans un sens tel à  précéder chacun de ceux-ci dans sa rotation.  



       fig.        -1    est montré comment sont tirés  d'une origine 0 les deux     vecteurs-déplace-          ments    5 et s' dont les phases ont été dé  duites des lectures sur les dispositifs pour  des rotations en des sens opposés et à la  même vitesse; sur la bissectrice de l'angle  compris entre les sens positifs de ces vec  teurs, on choisit la direction vers laquelle       convergent    les flèches circulaires qui, en  partant de l'extrémité de chacun des deux  v     ecteurs-déplacements,        indiquent    respective  ment les sens correspondants des rotations  avec lesquelles ils ont été déduits.

   La direc  tion ainsi trouvée     sur    la bissectrice est celle  de la force perturbatrice f.  



  Pour mesurer l'intensité d'une telle force f ,  on a recours, d'après l'invention, à l'opération  suivante. On a mentionné que dans deux  plans     ri    et     -2        (fig.    1 et 2) perpendiculaires  à l'axe du rotor et se trouvant ordinairement  à ses extrémités, il est possible de     liger    des  masses additionnelles.

   Dans le plan (par    exemple     ri)    le plus éloigné du     noeud        1'i    qui  est le centre de l'oscillation considérée, et  sur une ligne droite radiale, à peu     près    per  pendiculaire à la direction de la force f dé  terminée d'avance, en un point à distance     ïa     de l'axe, on place une masse de poids     p,    de  sorte qu'on introduit un moment statique  additionnel     m=Pu.     



  On répète ensuite l'essai complet décrit.  cri faisant les lectures des phases pour les  deux sens opposés de rotation à la même  vitesse (de résonance); on obtient par là une  nouvelle force perturbatrice     r        (fig.    4) certaine  ment     différente    de celle     f    car     r    est la  résultante de<I>f</I> et     w;

      étant connus la direc  tion, le sens et l'intensité de la force     m    et  la direction et le sens des forces     f#    et     r    un  simple parallélogramme de composition permet  de trouver l'intensité de f et de     r        (fig.4).     



  La correction à introduire dans le rotor  pour éliminer l'oscillation autour du     noeud    11     i     est donc représentée par une     force-moment-          statique    égale à f, et agissant dans le plan     ;.i    ;       titre    telle force doit être mesurée dans le  graphique de     fig.4    dans la même échelle  dans laquelle on a représenté la     force-moment-          statique    additionnelle     ira.     



  Il est aussi possible, si on le veut, de  trouver la direction, le sens et l'intensité de  la force f sans mesurer directement sa phase:  cela est     effectué    cri faisant deux essais com  plets successifs de la façon indiquée, respec  tivement avec deux moments- statiques addi  tionnels différents     m    et     mi    appliqués succes  sivement dans le même plan     ;.i    ; de ces deux  essais on déduit respectivement les phases  des résultantes respectives     r    et     ri.     



  En portant sur un graphique     (fig.    5) à.  partir d'une origine 0 les vecteurs représen  tant      z    et     irai    et en tirant, à partir de leurs  extrémités, des parallèles à     r    et à     ri,    l'inter  section de ces droites donne un point<B>If',</B> tel  que OF représente la     force-moment-statique     de correction f.  



  En     effectuant    plusieurs essais successifs  avec des masses additionnelles telles que     i      et     rni,    pour chaque paire de ces masses (et,  par conséquent, pour chaque paire des direc-           tions    résultantes telles que     7-    et     ri),    on ob  tient un point tel que F: tous ces points  devraient coïncider et s'ils ne coïncident pas,  cela dépend des erreurs d'observation dans  les     différents    essais, erreurs qui peuvent     être     éliminées en prenant comme point F définitif  le barycentre de tous les points F obtenus.  



  La f ainsi déterminée représente à vrai  dire le moment centrifuge (ou de deuxième  ordre) des masses perturbatrices par rapport  air     noeud        Xi   <I>;</I> c'est-à-dire<I>f</I> est proportionnel  au     produit    du moment     statique        perturbateur     et de la distance (inconnue) entre le plan du  moment     statique    et le     noeud    Ni.  



  On peut dire la même chose pour ce qui  concerne les autres forces ni     r    etc.  



  Avec cette observation, l'emploi des masses  additionnelles permet aussi de vérifier la  position du     nceud.     



  A cet     effet,    on supprime la     force-moment-          statique    va déjà appliquée dans le plan     ;ri     pour la détermination de     )-    et de f, et elle  est transportée sans en     modifier    la direction,  le sens et la grandeur, dans un autre des  plans perpendiculaires à l'axe du rotor     oir    il  est possible d'appliquer des masses addition  nelles, par exemple en     @z2;    avec un essai tel  qu'indiqué,     oir        détermine    la phase     d'une    nou  velle résultante     r'.     



  On peut faire un graphique en conservant  pour les moments centrifuges la     même    échelle       qu'auparavant;    on devra partant     représenter-          les        forces-monrents-statiques    agissant dans le  plan     -2    dans une échelle     différente    que celle  des     forces-moments-statiques    agissant dans  le plan     r1    et précisément le rapport entre  les deux échelles sera égal au rapport des  distances entre le     n#ud        N,

      et les deux plans       Ti    et     7r2    respectivement.  



  Avec un nouveau parallélogramme de  composition     (fig.6),    on trouve     titre        force-          moment    centrifuge     -ris'    ayant la direction     "le        iii.     et telle que, composée avec le moment centri  fuge perturbateur préexistant f (qui a été  trouvé précédemment et qui     s*est        évidemment     conservé le     même)        donne    lieu à une résul  tante orientée dans la direction de la résul  tante r' qui a été précédemment trouvée.

      Les intensités des forces     jia    et<B>'il'</B> sont  proportionnelles aux     distances    entre le     n#ud     considéré et les plans     ,-.i    et     r2    respec  tivement; cela est vrai aussi en ce qui con  cerne le signe,     c'est-à-dire    le     n#ud        i1'1    se  trouve en dehors de l'espace compris entre  les deux plans si     iii   <I>et</I>     m'    ont le même sens  <I>et</I> il est par contre entre     -i    et     r.2    si ne et     m'     sont de sens opposés ;

   le     n#ud        Xi    est donc       complètement    déterminé.  



  Cette     dernière    méthode pour trouver le       nocud    est préférable à celle basée sur la       mesure    des amplitudes des oscillations et cela       d'abord    parce que les phases     peuvent    être  relevées avec plus de sûreté que les ampli  tudes et aussi parce     qu'en    ayant recours       plu-sieurs,    fois     à.    des niasses additionnelles  appliquées sur le plan     -@,

      il est possible       d'effectuer    plusieurs     déterminations    en com  pensant les     erreurs        éventuelles        d'observation,     de la     même    façon indiquée pour, la recherche  de la force f.  



  La     façon    de procéder ci-dessus décrite  peut subir une variante en ce que l'emploi  des masses additionnelles permet de déter  miner la<I>f</I>     (orr    la<I>-f)</I> saris renverser le sens  de la rotation     dit    rotor pendant les     essais;     cela     est    obtenu de la façon indiquée ci-après  et qui     petit        être    utile     lorsque    l'installation  actionnant le     rotor    ne permet pas l'inversion  de la     marche    à la même vitesse (par exemple  si le rotor d'une turbine est actionné par la  vapeur pendant les opérations d'équilibrage).  



  On effectue les     différents    essais tous à la  même vitesse, d'abord avec le rotor dans la  condition     originaire,    ensuite avec un moment  statique additionnel     sri    (sur le     plan        r.1),    et       enfin,    après     suppression    de     iii,    avec un mo  ment statique additionnel     wi;    on relève les  phases des mouvements correspondants en  obtenant les directions des     vecteurs-déplace-          ments    respectifs     oi        (fis.    7).

   Sur le gra  phique on rapporte, en direction, sens et  grandeur. les moments statiques additionnels       iit    et     irai    cri partant de l'origine 0. Sur le  segment     m   <I>-</I> ()-II     comme    corde on décrit un  arc de cercle comprenant l'angle, u, formé  entre     so    et s, de façon     qu'un    tel angle, en      procédant de 0 vers     31,    soit décrit dans le  même sens que pour passer de     so    à .  



       Analoguement    sur le segment     fiai   <I>=</I>     ()11,     comme corde, on décrit un arc de cercle com  prenant l'angle ai -     so        si    avec la même règle  mentionnée en ce qui concerne le sens, cette  règle excluant un des deux arcs, comprenant  l'angle donné, qui pourraient être décrits sur  le segment.

   Les deux arcs de cercle ainsi  décrits     s'entrecoupent    en 0 et dans Lin point  F tel que OF     #-f,    égal à la     force-moinent-          statique    de correction (aussi longtemps, au  moins, que l'on     petit    supposer que les angles  entre     so    et     OF    etc. soient indépendants de  la valeur de     resp.    de<I>OF).</I> Aussi dans ce  cas, en effectuant plusieurs essais avec plu  sieurs masses additionnelles successivement  appliquées, on peut se passer de la mesure  préalable de la phase du mouvement initial     so     et on plus réaliser l'élimination des erreurs  éventuelles d'observation.

   En     effet,    l'angle  <I>M</I>     F        Mi    est égal et de même     sens    que  l'angle s     si        (@a+ai);    par conséquent si,  après avoir     \fixé    sur le graphique plusieurs       points    comme     M        .41i   <B>....</B> etc.

   et cri considérant  comme cordes les segments qui relient deux  à     deux    ces points, sur chaque segment on  décrit l'arc de cercle     comprenant    l'angle formé  par les     vecteurs-déplacements    correspondants,  avec la règle mentionnée cri ce qui concerne  le sens, torrs les     différents    arcs devraient  passer par F. S'il y a des erreurs d'obser  vation, ces arcs rie passeront pas tous par  un point, mais ils s'entrecouperont deux à  deux en des points rapprochés de     F;    le bary  centre de ces points sera la position la plus  probable du point     F.     



  Le vecteur     I'-II    donne la direction, le  sens et la grandeur de la     force-moinent-statique     résultant après l'introduction du moment sta  tique additionnel, et étant     OF3I        @   <I>cc</I> =     so        s,     on     petit    trouver la direction     so    si elle n'a  pas été déterminée préalablement par la me  sure directe de la phase.  



  D'autre part, étant connue la phase du       vecteur-déplacement    du mouvement initial     so,     on peut     déterminer    la direction de la résul  tante qu'on obtient lorsqu'au rotor est appliqué         titi    moment statique additionnel connu; elle  forme avec f un angle égal et de même  sens que     celui    compris entre     sn    et le vecteur  déplacement respectif dont la phase est     më-          surée    par     titi    essai.  



  Avec cette observation, on     petit        vérifier     la position du     nrr        ud,    à l'aide des masses  additionnelles, de la. façon indiquée ci-dessus,  même lorsqu'il n'est pas     possible    de renver  ser la marche du rotor.

      Après     l'exécution,    avec l'une ou l'autre  des méthodes décrites, des opérations indiquées,  si Poil     Ue    les masses additionnelles ajoutées  pendant les     différents    essais, et si, dans le plan       r'i,    on applique une masse de correction de  moment statique -f, égale et contraire à la  force     perturbatrice    f déterminée pour ce     plan,     l'oscillation     autour    du     n#ud    Ai sera com  plètement supprimée, c'est-à-dire pendant la  rotation du rotor à la vitesse de résonance  correspondante     rei,

      il rie doit se     vérifier        aucuir          mouvement    oscillatoire des paliers.  



  Après cela,     or)    procède à l'étude et à  l'élimination de l'oscillation autour de l'autre       n#ud    (lui atteint son maximum à la  vitesse de résonance     n.2.    Cela est     effectué,     par l'application de la méthode décrite, cri  exécutant les essais à la vitesse     i/:

  ,,    en     faisant     les lectures de phase     sur    le dispositif monté  à l'autre extrémité de l'axe, la plus éloignée       de's.    Il faut pourtant avoir soin que les  moments statiques des masses ajoutées soit  pendant les     différents    essais (telles que     m     et     rie')    soit pour la correction (telle que     -f')     soient appliquées au     noeud   <B>Ni</B>     précédemment     déterminé.

   Cela est réalisé en remplaçant  chacune     desdites    forces devant être appliquées  en Ni par deux composantes parallèles logées  dans les deux plans     -i    et qui sont dé  terminées avec la règle connue pour la com  position et     la,    décomposition de forces paral  lèles.  



  Cette précaution est nécessaire pour éviter  que l'addition des nouvelles ruasses de cor  rection devant éliminer l'oscillation autour  du     n#ud        X:    puisse modifier la correction  précédemment effectuée de l'oscillation autour      du     nmud        Y1;    si on ne tenait pas compte de  cela, une fois éliminée     l'oseillation    autour  de     l2    à la vitesse     ia,,    en faisant tourner le  rotor à la vitesse     lai,    il y aurait de     nouveau     une oscillation autour du     n#ud    Ai.  



  En procédant de la façon indiquée, on       petit    supprimer l'oscillation autour du n     ceud     <B>A'?</B> sans connaître sa position.  



  On pourrait, après avoir détermine la  position des deux     noeuds,    supprimer les oscil  lations autour de chacun d'eux par des masses  de correction appliquées à l'autre (respective  ment, après décomposition, dans les plans  et  Une fois     effectuée,    de l'une des façons  indiquées, l'élimination des deux oscillations,  le rotor résultera parfaitement équilibré,     c'est-          à-dire    il ne subira plus d'oscillations quelle  que soit sa vitesse de rotation.  



  Dans une autre forme d'exécution du  procédé, les essais d'équilibrage sont effectués  en engageant successivement les paliers à  l'aide des dispositifs montrés aux     fig.    8, 9 et 10.  



  Dans un tel cas, si Lin des paliers est  pivoté et l'autre est libre, le palier pivoté  remplace, dans ce qui précède, le     n#ud        lai;     lorsque le rotor tourne à une vitesse de     re@-          sonance        )a;,    devant être déterminée expéri  mentalement, il acquiert un mouvement oscil  latoire autour du palier pivoté; si celui-ci  est dégagé et si on pivote     l'autre,    pour une  vitesse de résonance     îei    le rotor oscille     autour     dudit deuxième palier dont le centre rem  place le     rioeud        A'-,.     



  Le procédé pour l'étude et l'élimination  successives de     ces    oscillations     autour    des  pivots des paliers est égal à celui ci-dessus  décrit dans le cas des paliers maintenus     cri     place seulement par les ressorts; avec l'avan  tage pourtant que les     noeuds    sont déjà connus  de façon qu'on supprime les     essais    et les  calculs nécessaires pour chercher ces points,  et on élimine les causes d'erreurs     dûes    aux  éventuelles inexactitudes dans leur déter  mination.  



  De plus, avec les paliers engagés de la  sorte, la méthode d'équilibrage décrite est    applicable en tout cas,     même    lorsque les  deux vitesses clé     résonance        jai    et     i/2    ont des  valeurs assez rapprochées, de sorte que les  oscillations libres correspondantes paraîtraient  en même     temps    et il ne serait pas pratique  ment possible de les étudier et éliminer  séparément.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS: I Procédé pour l'équilibrage de masses ro tatives ou rotors montés dans un appareil d'équilibrage comprenant deux paliers mo biles parallèlement à un plan et des res sorts agissant sur ces paliers; caractérisé en ce que par un examen séparé des oscil lations due les forces perturbatrices pro voquent dans le rotor autour de deux points de l'axe de rotation comme centres, on clierclie la direction, le sens et l'inten sité de la force perturbatrice donnant lieu à chacune des deux oscillations, l'intensité étant trouvée à l'aide de la phase seule- tirent des oscillations produites par la force résultante obtenue en appliquant au rotor,
    dans clés plans connus perpendiculaires à l'axe de rotation et à des distances connues de celui-ci, au moins une niasse addition nelle<B>(le</B> poids connu, et en combinant suivant le parallélogramme de forces les phases observées et les données relatives aux masses additionnelles, ce qui permet de trouver la valeur des ruasses de cor rection devant être appliquées au rotor pour le rendre équilibré.
    II Dispositif polir la mise en ceuvre du pro cédé d'alirt,s la revendication I, caractérisé cri ce que l'appareil d'équilibrage sur lequel est monté, le rotor, est pourvu de moyens par lesquels les paliers peuvent être séparé ment et successivement engagés de faon permettre seulement leur rotation hori zontale autour de leur centre.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1 Dispositif d'après la. revendication Il, carac- térisé cri ce due dans un siège approprié de chaque palier peut être introduit un pivot â axe vertical figé dans le support des paliers. 2 Dispositif d'après la revendication II, carac térisé en ce que chaque palier comporte des expansions latérales cylindriques contre lesquelles peuvent appuyer des rouleaux â axe vertical pivotés aux côtés du palier.
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